Ma Chérie, ce n'est pas possible du tout ! [Pv Cassidy]

Je n'avais pas fait de shopping depuis des lustres et c'est uniquement pour aller en faire que je m'étais levé ce matin la. Un samedi ensoleillé, une température assez clémente. Magnifique, parfait, comme moi en fait.

Je m'étais lavé durant de longue minutes, savonnant la moindre parcelle de mon corps, lavant mes longs et soyeux cheveux. En sortant de la douche, je m'étais enroulé dans ma serviette que j'avais noué au dessus de ma poitrine. Puis en prenant tout le temps qu'il me fallait, je m'étais installer devant mon miroir, me coiffant, épilant mes sourcils, me maquillant, changeant le verni de mes ongles. Tout, j'avais tout fait. Cela faisait un certain temps que je ne m'étais pas senti aussi bien dans mon corps. Je m'y sentais toujours bien mais aujourd'hui plus que les autres jours.

Je me débarrassais de ma serviette et me plaçais nue devant mon armoire. J'y attrapais des sous vêtements en dentelles noir que j'enfilais avec ma lenteur habituelle. Je pouvais maintenant sélectionner une tenue. Il me fallait quelque chose que je puisse facilement retirer. Avec tous les essayage que j'allais faire aujourd'hui, cela me simplifierai grandement la chose.
Mon regard se porta sur quelque chose que je n'avais porté depuis bien longtemps. Une robe à bustier jaune qui me descendait jusqu'à mi-cuisse. J'enfilais avec cela une paire de collant noir opaque jusqu'à la mi-cuisse et noir transparent au-delà, et une paire de talons noir compensés.
J'attrapais une veste et je quittais ma cabane pour le quartier marchant.

Je ne vis pas le temps passé jusqu'au fameux quartier et à peine y étais-je arrivé que j'entrais dans une boutique au hasard. Ce n'étais pas le genre de magasins que j'avais l'habitude de fréquenter mais j'étais curieuse. Allais-je pouvoir y trouver quelque chose ?
Par pur automatisme, je me dirigeais vers les robes. Mais au bout de quelques minutes je pu me rendre compte que définitivement non, ce n'était pas pour moi. Je m'apprêtais à m'éloigner quand une robe m'interpella. Une robe d'un blanc immaculé, avec un décolleté qui serait peut-être trop profond pour moi et dont le bas évasé devait arriver un peu au dessus du milieu de la cuisse.
Je déambulais dans la boutique. A la recherche de quelque chose qui pourrait me plaire. Peut-être qu'un jeans pourrait faire mon bonheur. Je cherchais dans les rayons où pouvait se trouver les pantalons.
Enfin je tombais dessus. J'en sélectionner trois. Trois pantalons que j'allais essayer et qui n'avait absolument rien à voir avec ce que j'avais l'habitude de porter. Un jeans de type boyfriend troué, un autre plus près du corps patiné et un dernier « skinny ». Après tout peut-être que le style me plairait. Qui ne tente rien n'a rien parait-il.

Alors que je me dirigeais vers les cabines je passais à côté d'une fille dont le visage ne m'était pas inconnu. Je l'avais déjà vu quelque part et où est-ce que ce quelque part pouvait être à part Prismver ?
Une élève de Prismver qui regardait des pulls bien trop large pour elle, des pulls qui n'étaient d'ailleurs pas des plus esthétique.

J'étais de bonne humeur aujourd'hui. Elle avait peut-être mauvais goût mais je pouvais l'aider à y remédier.
Tout sourire, je m'approchais donc de la jeune fille dont je ne savais rien mis à part le fait qu'elle soit scolarisé à Prismver.

« Excuse moi, mais, tu ne peux pas porter ça. Ca ne te mettra pas à ton avantage. »

Je regardais autour de nous si je voyais quelque chose de mieux qui pourrait la mettre à son avantage. Rien aux alentours. En revanche, j'avais dans mes bras une petite robe qui pourrait lui aller à merveille. Je la lui tendis.

« Tiens, essayes ça ! »

Je ne me souvenais même plus de la dernière fois ou j'avais fait preuve de bonté mais c'était assez agréable.

Elle semblait hésiter. Mais j'étais convaincue que cette robe lui irait à merveille.
Elle ne me répondait pas, elle semblait regarder quelque chose. Mais je n'arrivais pas à savoir quoi. Peut-être était-ce l'un de ses moments ou notre esprit se déconnecte pour se focaliser sur autre chose. Elle était très certainement en train de s'imaginer dans cette robe. Elle se voyait déjà resplendissante dans cette robe.

Enfin, après un silence qui me sembla durer une éternité, elle se décida à accepter. Elle me prit la robe des mains et se dirigea vers la cabine.
Je m'installais face à cette dernière. J'attendais de la voir. Je savais qu'elle lui irait et je ne me trompais jamais.

Enfin, les joues rouges, elle se décida à lever le rideau. Un sourire s'étira sur mes lèvres. Effectivement, la robe semblait faite pour elle. Elle mettait le peu de forme qu'elle avait en valeur sans la rendre vulgaire. Et ses joues rouge. Elle devait être émue de se voir aussi belle. Cela devait faire un sacré bout de temps qu'elle ne s'était pas vu aussi jolie.

Avec un air satisfait greffé sur le visage je l'examinais sous toutes les coutures. Cette robe n'était pas d'une grande marque comme celle que j'avais l'habitude de porter mais cela ne l'empêchait pas d'être très bien coupé et de s'adapter parfaitement à la morphologie de ma camarade. Quelle génie je pouvais être.

Mais voilà qu'elle m'énonçait ne pas être convaincue. Je dois admettre que j'étais un peu surprise. Comment pouvait-elle ne pas être convaincue ?

« Et pourtant, elle te va à ravir ! » Je marquais une courte pause, cherchant ce que je devais lui dire pour lui faire comprendre qu'elle devait acheter cette robe. «  J'en conviens, ça doit te changer, mais je peux t'assurer que cette robe est faite pour toi. Elle te met vraiment en valeur. »

Je l'attrapais par le poignet tout en la traînant vers les rayons. Je ne la laissais pas renfiler sa tenue, je voulais qu'elle essaye d'être vêtements. Je la tirais donc jusqu'aux robes.

« Choisis d'autres robes ! Tu vas ressortir de ce magasin comme une jeune femme. Tu seras irrésistible. »

Au hasard, j'attrapais une, puis deux, puis trois robes. Une rouge dont la jupe était plus courte à l'avant qu'à l'arrière, une corail, plus légère, qui tombait simplement et a dernière bleue, qui ne parvenait pas à me convaincre, mais peut-être lui irait-elle tout de même.

« Tu vas essayer ces trois là et tu vas en sélectionner d'autres ! »

Je ne me souvenais pas avoir fait preuve d'autant d’enthousiasme depuis un certain temps.