[Terminé] Je ne suis pas folle !

Je ne suis pas folle !

Avec Avery Willis

« Je vais prendre rendez-vous avec le psychologue de l’école. Il faudra absolument que tu y ailles. Peu importe ton âge, je veux que tu y ailles. Nous ne sommes pas vos professeurs pour rien. Et puis, je m’inquiète un peu pour toi. »

La convocation ne se fit pas attendre. Je la reçus en main propre par mon professeur. Il me souriait et m’expliquait à nouveau l’importance que cela avait. Après tout, qu’est-ce que cela pouvait bien lui faire ? Ma moyenne m’a toujours convenue. Pourquoi travaillerai-je pour avoir de meilleures notes seulement pour son propre plaisir ? Et puis, à vingt ans, je supposais pouvoir décider seule du travail que je souhaitais fournir. Visiblement, qu’importe ce que je pensais, je devais l’écouter et y aller sans broncher. Cela me faisait penser à mes parents, à l’époque où j’étais au collège. Ils n’étaient pas du tout heureux quand je leur montrais ma moyenne. J’ai toujours été ainsi. J’ai toujours fourni le travail nécessaire afin d’avoir la moyenne mais jamais plus. Je suis ainsi, les cours ne m’ont jamais intéressée plus que ça. Mais ils n’ont jamais réussi à me comprendre.

J’avais rendez-vous après mes heures de cours, à dix-sept heures. À peine sortie de ma classe, je soufflais déjà à l’idée de devoir me rendre dans le bureau du psychologue. Je pensais à Hestia qui m’attendait au bungalow. Au lieu d’être avec mon petit chien, je devais aller expliquer à quelqu’un pourquoi je ne souhaitais pas avoir plus de dix ou onze de moyenne. Perdue dans mes pensées et ma détresse, je descendis les escaliers en suivant les autres élèves de ma classe. Ils pouvaient tous rentrer chez eux et vaquer à leurs occupations. Arrivée au rez-de-chaussée, mes camarades se dirigèrent vers la porte principale afin de partir. Une connaissance avec qui je passais le temps durant les cours me demanda où j’allais, remarquant que je ne partais pas dans la bonne direction. Une simple explication lui suffit et elle partit rapidement.

Me retrouvant devant la porte du bureau, je regardai ma montre. Elle affichait dix-sept heures tout rond. Que devais-je faire ? Sur la porte était inscrit le nom de « Mme Willis ». Ne voulant pas patienter avant qu’elle vienne elle-même me chercher, je toquai à la porte. Sans réellement attendre de réponse, j’ouvris doucement. Je remarquai avec surprise une jeune femme assise derrière un bureau. Je m’étais toujours imaginée de vieilles personnes avec les cheveux blancs vous faisant vous allonger sur un divan. Visiblement, je me trompai.

— Bonjour, excusez-moi de vous déranger, j’ai rendez-vous à dix-sept heures. Je suis Lynna Winter, me présentai-je.

La première chose que je remarquai chez la psychologue fut ses grosses lunettes noires. Je m’attardai dessus un petit moment, attendant l’autorisation d’entrer.

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Avec Avery Willis

Invitée à entrer, je refermai la porte derrière moi et jetai un rapide coup d’œil à la pièce. C’était un petit espace joliment décoré. Avait-il été aménagé par la psychologue ? Mais en réalité, le détail qui me frappa immédiatement fut de voir un chien couché sur le divan. Est-ce que cela signifiait que je ne parlerai donc pas en regardant le plafond ? Tant mieux ! J’ai toujours préféré pouvoir discuter dans les yeux avec mes interlocuteurs.

L’animal roupillait calmement. Avait-il au moins remarqué ma présence ? Je me reprochai d’une chaise, le regard toujours fixé sur le chien. Sans même me tourner vers la jeune femme, je m’empressai de prendre la parole.

— Comment s’appelle-t-il ? Il est de quel race ? Il est mignon comme tout ! Il est gentil ? Est-ce que je pourrais le câliner tout à l’heure ?

Pour ne pas changer, je parlais sans réfléchir, sans me retenir. Les questions fusaient de ma bouche, assommant généralement les personnes avec qui je discutais. M’en rendant compte, je m’assis rapidement.

— Excusez-moi, j’ai tendance à rapidement m’emballer ! expliquai-je. Faisons cela vite fait et bien fait. Je suis venue car mon professeur principal estime que je ne fournis pas assez de travail. Mais pourquoi devrai-je en fournir plus ? Je tourne autour d’environ dix ou onze de moyenne, c’est suffisant, non ? J’ai beau essayer de lui expliquer, il refuse de m’écouter. Donc, il m’a obligé à venir vous voir. Non pas que je ne sois pas contente de vous rencontrer mais j’avoue que je n’en vois pas beaucoup l’intérêt. Pourquoi est-ce que je ne travaille pas plus ? Tout simplement car je n’en ai ni l’envie, ni le besoin. (Je marquai une pause). Dites, allez-vous essayer de m’analyser ? Je ne suis pas très compliquée alors vous n’aurez pas beaucoup de mal.

Je souriais. Peut-être pourrait-elle m’aider à contrôler mon débit de parole ? J’aimais beaucoup parler mais parfois cela pouvait devenir gênant pour autrui. J’espérais qu’elle comprendrait qu’il ne fallait pas essayer de me faire changer d’avis. Quitte à devoir venir, autant que cela soit constructif et utile.

À y regarder de plus près, je me rendis compte que ma psychologue était en réalité une jolie femme portant un chemisier vous obligeant à y jeter un coup d’œil, même pendant une fraction de seconde. Les garçons devaient constamment avoir le regard planté à cet endroit. Cela ne la dérangeait pas ?

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Sa question me déstabilisa le temps d’une ou deux secondes. En général, mes explications suffisaient et je pouvais passer à autre chose sans avoir besoin d’encore plus me justifier. Elle cherchait certainement à me faire réfléchir pour que je change d’avis. Mais cela ne marcherait pas ! Décidément, cette séance risquait de me paraître plus longue que prévu, et plus ennuyante aussi. Je restai donc quelques secondes sans réponse, la regardant dans les yeux.

— Jamais. Je n’ai pas envie d’être la première. À quoi bon ? Si je suis fière de ce que je fais actuellement, c’est le principal, non ? répondis-je en lui souriant. Et puis, je me surpasse dans d’autres domaines, dans mes loisirs principalement.

Je marquai une pause. La jeune femme ne semblait pas à l’aise. Quelque chose avait l’air de la déranger bien que je n’en fus pas certaine. Et puis, elle ne semblait pas réellement m’écouter. Lorsque je parlais, ses yeux fixaient un cadre dont je ne pouvais pas voir la photo. Était-ce son mari ? Un de ses enfants ? Ou bien son chien ? Il est vrai que nous exposons tous une photo nous tenant à cœur. Plus tard, si je travaille dans un bureau, je mettrai certainement Hestia ! Finalement, elle joignit ses mains sur son bureau et me regarda à nouveau.

— Enfin, vous comprenez, je suppose, terminai-je.

Je ne voyais pas réellement ce que je pouvais rajouter. Je me réajustai, croisant ma jambe droite par dessus la gauche et m’appuyant un peu plus sur le dossier. Autant que je me mette à l’aise. En y repensant, je fus déçue qu’elle eut ignoré mes questions envers son chien. Mon regard se posa instinctivement sur lui et je ne pus retenir un sourire. Il me donnait envie de partir pour retrouver Hestia. Est-ce qu’ils s’entendraient bien tous les deux ? Hestia est loin de se laisser impressionner par les plus grands qu’elle ! Et que faisait-elle ? Elle devait certainement dormir, comme celui-ci.

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À sa réponse, je levai un sourcil. Je n’arrivais pas à comprendre là où elle souhaitait en venir. Que cherchait-elle à me faire dire ? S’il fallait que j’aille dans son sens pour avoir la paix, alors je le ferai. Mais le rôle d’un psychologue scolaire n’est-il pas d’accompagner les élèves ? J’avais plus l’impression que son objectif était de me rabaisser. Après tout, elle a raison, je suis moyenne. N’est-ce pas pour cette raison que j’ai intégré la classe C ? J’y suis toujours restée, toujours. Et je terminerai mes études dans cette classe également, qu’importe l’avis d’une psychologue. Et puis, je n’ai aucunement l’envie de rejoindre ces satanés B ou A. Certains s’allient aux violents E, certains sont arrogants au plus haut point. Non. Je veux rester dans ma neutralité.

Cet entretien n’était qu’à peine commencé mais il me tapait déjà sur le système. Toutefois, n’étant pas du genre à m’énerver, aucun signe ne laissa transparaitre ma légère colère.

— Soit, alors j’ai peur de me surpasser dirons-nous, répondis-je.

Je souris amicalement. J’étais décidée à aller dans son sens pour ne pas plus me dévoiler. Mes arguments n’avaient pas l’air de lui faire comprendre mon point de vue. Et puis, au moins, elle expliquerait à mon professeur que tout s’est bien passé et il me laisserait tranquille jusqu’aux prochains examens. Il ne me restait que quelques années à tenir, je n’avais pas besoin de conseils pour continuer.

En revanche, je n’arrivais toujours pas à comprendre pourquoi je devais absolument me surpasser. Qu’est-ce que cela pouvait bien leur faire ? Il ne s’agissait pas de leurs études. Il s’agissait des miennes. Je pouvais encore décider de comment je souhaitais travailler, non ? Je n’étais pas une D ou une E après tout. Mon professeur devrait s’estimer content que j’ai au moins la moyenne et ne pas m’envoyer chez un psychologue.

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Avec Avery Willis

Lorsque j’entendis sa première phrase, mon corps se redressa instantanément. Je fus soudain plus attentive, attendant avec impatience le moment où je pourrai arrêter de faire semblant. Je détestais ne pas être moi-même mais parfois c’était nécessaire. Et d’autres fois, cela pouvait même me rendre service, comme maintenant. Je m’apprêtai à me lever pour partir lorsque je l’entendis m’expliquer que je devais rester dans le bureau. C’était un mal pour un bien après tout : je reste dans le bureau mais nous arrêtons de discuter de choses inintéressantes. Ne voulant pas en savoir plus, au risque qu’elle change d’avis, je me levai tout de même et me redirigeai vers le chien. Le câlinant, je me tournai vers elle.

— J’ai simplement une question. Est-ce que je devrais revenir les autres fois ? Vous pourriez simplement expliquer à mon professeur que ce n’est pas nécessaire. Ainsi, vous gagneriez une heure pour torturer un autre élève.

Je lui souris d’un air moqueur. J’espérai qu’elle ne le prendrait pas mal. Mais, quitte à rester bloquée ici quarante-cinq minutes, autant que cela soit le plus agréable possible et également que je puisse être moi-même ! Et encore plus si je devais revenir pour plusieurs séances.

— Après, je me fiche de savoir pourquoi vous faites cela puisque ça m’arrange. Après tout, c’est vous la chef, ici, enchaînais-je. Je vous demandais donc, comment s’appelle votre chien ? Quel âge a-t-il ? Il est de quelle race ? Il est joli comme tout, puis il a l’air drôlement calme. Et vous faites comment quand un élève a peur des chiens ?

Il ne valait mieux pas me laisser poser toutes les questions que j’avais en tête. Et puis, j’en avais encore en stock ! Si elle souhaitait recevoir des questions sur son chien, elle allait être amplement servie. Toutefois, j’étais absolument ravie de ne plus devoir subir cet interrogatoire. Finalement, peut-être que cette psychologue n’était pas si inintéressante que cela. Je suppose que la plupart m’auraient assommé de conseils, d’avis, de questions et j’en passe alors qu’elle avait l’air de comprendre l’inutilité de ces rendez-vous. À quoi bon essayer de me forcer lorsque l’on savait que je ne me plierai jamais aux obligations ? Je devais certainement tenir cela de ma mère, une vraie têtue !

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— Alors, si je comprends bien, je dois continuer de venir pendant encore plusieurs séances ? Vous pourriez tout simplement ne pas lui parler du fait que nous avons abrégé les consultations, non ?

J’observai ce fameux Pastèque me grogner dessus tout en réclamant des caresses pendant que ma psychologue me parlait de lui. Elle semblait vraiment passionnée par son chien. En réalité, elle me faisait penser à moi-même lorsque je parlais de Hestia avec quelqu’un. Finalement, nous vivons avec eux la plus grande partie de notre temps alors nous éprouvons forcément un certain sentiment d’affection. Et puis, ils nous écoutent sans même nous demander de nous taire. De vrais psychologues en fin de compte ! Il m’arrivait souvent de parler à Hestia. Quand j’allais mal, cela me permettait de répondre à mes propres questions sans toutefois être jugée.

Lorsque la jeune femme m’exposa son idée de jeu, je me retournai vers elle afin de croiser son regard. Je réfléchis à sa proposition, à son jeu tout en la regardant. Ce n’était pas une mauvaise idée. Je pourrai certainement en apprendre plus. Je me surpris à l’observer, à observer ses cheveux, son visage, ses yeux, son corps. Je sursautai légèrement et espérai qu’elle ne l’aurait pas remarqué. Mais il fallait avouer qu’il s’agissait là d’une très jolie femme.

— Je suis d’accord. Ça fera certainement passer le temps plus vite ! acquiesçai-je. Mais je commence !

L’envie de lui tirer la langue me vint à l’esprit. Toutefois, je me rappelai qu’il s’agissait tout de même d’un membre du personnel, je ne pouvais donc pas me comporter impoliment.

Plusieurs questions me vinrent immédiatement en tête. Je réfléchis au seuil de discrétion auquel j’avais le droit. Oh et puis, elle me préviendrait si jamais j’allais trop loin !

— Quel est votre âge ? demandai-je.

À première vue, je lui donnais moins de trente ans. Après, il m’était difficile d’estimer correctement son âge même si je supposais entre vingt-quatre et vingt-huit ans.

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Avec Avery Willis

— Je comprends… fis-je d’un air un peu dépité.

Je me voyais déjà venir chaque semaine en sachant que cela serait pour simplement tuer le temps. Je verrai mes camarades de classe partir par la porte principale pendant que je me dirigerai par ici. Je les enviais tellement. J’avais au moins la chance d’avoir une psychologue qui ne cherchait pas à m’analyser de la tête aux pieds et qui comprenait ma somptueuse envie de parler de moi. Toutefois, je me demandais encore pour quelle raison elle n’avait pas souhaité un peu plus essayer de me faire parler. Je préférais néanmoins ne pas chercher à le savoir.

Relevant le visage vers moi, elle me répondit. Vingt-cinq ans… Finalement, j’étais à peu près tombée juste. Elle n’avait que cinq ans de plus que moi après tout. C’était toujours un peu étrange d’être si formelle avec une personne âgée de seulement quelques années de plus que vous. Mais je le comprenais parfaitement. Je m’empressai de répondre à sa question.

— Le blanc. C’est un mélange de toutes les couleurs en réalité. Mais c’est pur, simple et beau.

Je me demandai pourquoi une question si... peu intéressante. Elle l’était certainement pour elle mais je n’en voyais pas l’intérêt.

Je ris en voyant Pastèque souffler lorsque sa maitresse prit place à côté de lui. Son regard insistant me fit comprendre qu’elle m’y invitait également. Alors, je m’assis délicatement à côté d’elle, un tant soit peu gênée. Il n’y avait plus cette distance imposée par le bureau. Par son invitation à m’asseoir, nous rentrâmes dans le cercle d’intimité de l’une et de l’autre. Je me demandais si en tant que psychologue, elle y pensait également. Je finis par tourner ma tête vers elle, posant mon regard dans le sien. Je préférai parler en pouvant voir les yeux de mon interlocutrice.

— Je connais votre nom, Willis. Mais pouvez-vous me dire votre prénom ?

Je me demandai si mes questions ne paraissaient pas trop personnelles par rapport à la sienne posée précédemment. Je me penchai légèrement en avant afin d’admirer Pastèque se faire allègrement câliner. En réalité, je n’avais jamais vu un chien aussi calme.

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Avec Avery Willis

Avery… Joli prénom. Je le trouvai différent. Je ne l’avais jamais entendu aussi. Je la regardai toujours. Je me demandai si j’avais posé la question de trop. D’un seul coup, je l’avais trouvé bien plus distante. Néanmoins, je ne pouvais lui demander, au risque de gâcher mon tour de jeu. Et je me surpris à aimer cela. Je scrutai ses yeux, cherchant une réponse à ma question.

Soudain, j’entendis un bruit ressemblant à un tissu se déchirant. J’aperçus un bouton sur mes genoux. Lentement, je relevai la tête et mes yeux se plantèrent sur la poitrine d’Avery, maintenant bien visible. Je n’arrivai pas à détourner le regard. Elle était… splendide. Je l’entendis me poser sa question mais mes yeux restaient fixes.

— Je… Je… Non. Non je ne peux pas ignorer cet incident. Et puis, si je puis me permettre, vous avez un très joli décolleté !

Je ris, le regard toujours hypnotisé. Je l’imaginais rouge comme une pivoine. Prenant sur moi, je remis mes yeux dans les siens et positionnai une des mains d’Avery sur sa propre poitrine afin de cacher son décolleté très – trop – plongeant.

— Ne le prenez pas mal, j’ai adoré mais… mieux vaut que vous cachiez tout ça. Vous comprenez, nous sommes dans un bureau fermé et avons encore du temps devant nous. Cette vue m’inciterait à des choses qui, je suppose, ne sont pas tellement appropriées, fis-je en riant.

Je me reculai légèrement sur le canapé. Après tout, à vingt ans, nous pouvons avoir certaines pulsions difficiles à contrôler. En tant que psychologue, elle pourrait bien s’en douter je suppose. Je n’étais pas du genre à batifoler n’importe où mais j’étais du genre à n’avoir peur de rien et à aimer les expériences. Je vis au jour le jour, je ne me prends pas la tête. Alors, si la personne me plaisait un minimum et me cherchait, elle risquait très certainement de me trouver.

— Où en étions-nous ? Oui, Avery. Joli prénom. Il a des connotations américaines. Vous venez donc d’Amérique, Avery ?

J’insistai sur son prénom en lui dégotant un joli sourire. J’essayai de changer de sujet mais en réalité mon esprit ne pensait encore qu’à une seule chose…