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 Niels et Amelia au Pays des Lamas (le rp que vous allez lire n'est pas un Disney)

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L. Athena Bottero
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MessageSujet: Niels et Amelia au Pays des Lamas (le rp que vous allez lire n'est pas un Disney)   Niels et Amelia au Pays des Lamas (le rp que vous allez lire n'est pas un Disney) 1400359500-clockMer 20 Avr 2016 - 22:10





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Paisible. J’aime bien ce mot. Je trouve qu’il renferme comme un joyau tout ce qu’il signifie. Dire « paisible », c’est intimer la disparition des troubles, de l’agressivité, de la violence… de tout ce qui semble animer Prismver en fait. Mais j’aurais beau crier à tue-tête « PAISIBLE », la paix ne sera pas à l’ordre du jour. Et c’est bien dommage parce que ça commence sincèrement à m’agacer. Et si je suis vraiment aussi agacé que je le pense, je vais aussi difficilement rester paisible. Tss… En arrivant l’année dernière, j’aurais jamais cru que cette école contaminait ses habitants… à présent, je doute. Comme souvent, vous allez me dire.

Mais non, car comme souvent, je doute beaucoup mais y a des choses qui bougent pas. Mon pacifisme d’une part. Ma loyauté d’autre part. Et ces deux valeurs, je vais tout faire pour les conserver. Même si je le dragon rouge s’élève et s’enflamme, ça je le promets ! Haha… Quoi qu’il se passe, je suis et resterai un dragonneau. Les autres ne risquent pas grand-chose en réalité. (Même à Disney, le pire n’était pas si grave au fond.) Je ne suis qu’une bonne pâte, je le sais. Mais je ne suis pas bête même si je suis naïf… parfois. Et puis, il en faut des gentils, non ? Des gens biens, ça semble manquer dans ce monde et je ne pense pas être de trop en le restant.

Je souris alors qu’au fil de mes pas, je vois à l’horizon apparaître puis grandir la ferme de l’île. Je suis un gentil et j’aide, c’est comme ça. Et si je viens ici, ce n’est pas tout à fait comme les badauds qui veulent voir les animaux dans leur milieu naturel, comme tous ces touristes… Ah, c’est vrai qu’à y penser, ils ont autant de curiosité à venir ici à la ferme qu’ils en ont eue pour venir sur l’île. Peut-être qu’on devrait moins sortir, pas se mettre en danger comme ça… mais je n’ai pas envie qu’à cause d’un doute, d’une crainte, on s’interdise d’agir. Ce n’est pas bon ça, ça leur donnerait même raison ! Non. Il faut se montrer, se montrer gentil et capable de se contrôler aussi. J’ai envie de croire que le dragon ne va pas débarquer et que je vais juste aider les fermiers, comme tous les samedis.

Je salue Jack, l’un d’entre eux, à qui j’ai proposé mon aide il y a quelques semaines de ça. Il a été enthousiaste mais quelque peu surpris : proposer son aide bénévolement, ça étonne toujours je pense… Mais quand on a le goût du don de soi mais aussi les animaux, la ferme est un lieu idéal pour profiter du week-end. Cela me permettra d’oublier Primsver et sa stupide League du Chaos… et ses dorés sadiques et crétins… et ces professeurs stricts et intolérants… et Mrs Staunton qui voit notre classe comme une punition… et… Je secoue la tête et lâche un soupir. Oui : oublier tout ça. Et aussi la dernière note que je me suis collé en Économie et que Rân n’a pas apprécié non plus : le cours particulier (de remontrances) de ce matin, j’aurais pu aussi m’en passer…

Je m’occupe des poules, des vaches, des chèvres… Les heures passent et je me sens bien, même si ce n’est pas toujours facile et certaines bêtes semblent stressées. Peut-être ont-elles senti l’atmosphère anxieuse, même si brillent et les sourires des visiteurs et le soleil dans le ciel… Je finis mon tour et mon après-midi à l’enclos des lamas. Je sais que Monsieur Dumoulin y tient beaucoup (c’est l’attraction préférée des touristes) et je fais toujours très attention quand je m’occupe de les nourrir. Je vais chercher un saut rempli de granulés et je m’avance vers les bêtes. Je crois qu’elle m’aime bien : elles se laissent approcher, ne me crachent pas la figure (oui parce que c’est arrivé à Jack et il m’a bien mis en garde à renforts de détails bien comiques) et se laissent même caresser leur pelage duveteux.

Je vais pour repartir avec mon saut vide quand j’aperçois non loin un visage qui me semble familier. Je m’avance vers la jeune fille un peu sombre, de par ses cheveux et la réputation qu’on m’a dit d’elle… Mais je n’aime pas m’arrêter à des préjugés et, surtout depuis cette année, j’ai décidé d’aller vers les gens et ne pas attendre qu’on vienne à moi. « A… Amelia c’est ça ? » Oui, je crois que je bégayerais toujours au début des conversations. Un bon vieux rituel. Surtout que j’ai un peu la crainte de me planter. Imaginez elle s’appelle Nathalie et est vraiment pas du genre à approcher, je ne donnerais pas cher pour ma peau… (et plus pour celle des alpagas).

« Je suis Niels. On… On ne se connaît pas encore mais on est tous les deux en E. » Oui, c’est un… c’est un début. Que disent les gens ensuite pour occuper les conversations ? « Tu viens souvent ici ? » Question bateau du jour, bonjour ! Mais bon, j’ai pas encore fini le Manuel de sociabilisation en dix leçons… Faut bien que je commence quelque part. Et je me dis que commencer avec des rouges, des outsiders un peu comme moi… ce ne serait pas une mauvaise chose. Si ? Oh, nous verrons bien ! Il faut que j’arrête de paniquer avant d’agir… j’aurais tout le temps de paniquer après !  Voire pas du tout, ce serait bien aussi. Je repose mon saut et quitte l’enclos, refermant avec application la barrière derrière moi. Je dois encore nourrir les petits mais ça attendra. Voyons voir si Amelia n’est pas en réalité aussi douce qu’un alpaga…
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MessageSujet: Re: Niels et Amelia au Pays des Lamas (le rp que vous allez lire n'est pas un Disney)   Niels et Amelia au Pays des Lamas (le rp que vous allez lire n'est pas un Disney) 1400359500-clockJeu 21 Avr 2016 - 10:31
Niels et Amelia au Pays des Lama (ceci est un disney)

Ce n’est pas qu’elle n’aimait pas les inconnus. Pour être tout à fait honnête, Amelia était plutôt sociable et n’avait aucun problème de timidité ou de réputation. Au contraire, dans cette île, il n’y avait personne qu’elle n’oserait pas aborder. Le problème, c’est que ses relations avec les gens ne duraient pas longtemps - sa mémoire et son tempérament n’aidaient pas ; quand elle n’était pas vue comme quelqu’un de bizarre, Amelia faisait clairement comprendre aux gens qu’elle n’était pas fréquentable. Elle était malsaine, sûrement - entre son caractère si changeant et instable qu’il la rendait imprévisible et dangereuse au possible et son pouvoir sur lequel elle n’avait aucun contrôle.

Elle effrayait.
Et quelque part, elle en était consciente, elle le savait et elle se moquait bien des conséquences - quelque part, cette situation lui semblait plaisante. Pour autant, il serait erroné de dire qu’elle avait planifié quelque chose - elle agissait toujours avec spontanéité et suivant ses envies si changeantes qu’il était difficile de les comprendre. Cette fois-là, elle avait décidé de se rendre à la ferme de l’île sans raison particulière. C’était une idée passagère, une envie éphémère - et sur un coup de tête, elle s’y était rendu. Si elle avait su qu’elle y croiserait un élève qui connaissait son nom, elle se serait peut-être abstenue. Du moins, si elle avait su que c’était lui - oh, Amelia n’avait pas retenu qui il était (elle ne se souvenait même pas de son entourage) mais son optimiste se lisait sur son visage et la répugnait. Elle détestait ce genre de tempéraments.

Elle ne le montrait pas toujours, à vrai dire. Parfois, elle se contentait d’un long silence pour désapprouver les discussions un peu trop enflammées de ces personnes, d’autres fois, elle le leur disait clairement ; et parfois, comme aujourd’hui, elle encaissait sans rien dire. Elle ne connaissait pas ce garçon et elle n’était pas certaine de vouloir que ça change étant donné la façon dont il lui parlait - mais quoi qu’elle admette ou non, elle n’était pas mécontente que l’on vienne lui faire la discussion.

« Bonjour… Nielz ? » C’était assez dur, pour un accent russe. « Non, je ne viens jamais dans cet endroit puant. » conclut-elle plus froidement, agacée de ne pas savoir prononcer. « Cette, um, ferme, je veux dire. »

Elle était clairement loin de ses meilleurs jours de répartie mais ce n'est pas ce qui la caractérisait. D'un pas léger, elle rompit le peu de distance qui le séparait du jeune homme et vint détailler son visage du regard, sans doute d'un peu trop près. Il ne lui disait rien.
En tous les cas, il faisait jeune - et elle prit quelques instants pour se demander quel âge il pouvait bien avoir. Elle avait tendance à agir d'étranges façons et ce genre d'informations lui étaient toujours utiles.

« Ta tête ne me dit rien. Et elle est étrange. » Elle sourit joyeusement, ce qui contrastait avec son regard froid. « Ton visage essaie de rester joyeux mais tes yeux puent la déception et le dégoût. C'est trop mignon. Ta copine t'a laissé, c'est ça ? Ou tes amis ? Dis-moi, j'ai envie de savoir ! »
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MessageSujet: Re: Niels et Amelia au Pays des Lamas (le rp que vous allez lire n'est pas un Disney)   Niels et Amelia au Pays des Lamas (le rp que vous allez lire n'est pas un Disney) 1400359500-clockVen 22 Avr 2016 - 21:32





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Hum hum hum. « Puant » c’est un peu dur, je trouve. Okay, ça ne sent pas la rose et les lamas ont leurs toilettes dans leur salon mais quand même. Enfin, je ne me démonte pas. Je garde mon sourire de toujours, même si un de mes sourcils se fronce légèrement. La russe (gosh : moi aussi on entend à ce point mon accent quand je parle anglais ?) m’a au moins répondu alors qu’elle aurait pu se barrer. Ouais, je l’aurais bien imaginée faire ça. D’après ce qu’on m’a dit, elle est changeante donc elle pourrait encore me faire ça à tout moment. Génial : j’adore les surprises. Nan mais c’est vrai, d’habitude je ne suis pas forcément contre. C’est juste… qu’avec les gens, je préfère savoir qui j’ai en face. Pour savoir comment agir et être « la personne qu’il faut » si vous voulez. Enfin d’habitude je ne serais même pas allé la voir donc bon…

Je note donc patiemment et mentalement que c’est la première fois qu’elle doit venir et que ce n’est pas trop le coin où elle aime aller. Peut-être qu’elle est ce genre de filles des villes qui méprisent typiquement les gens de la campagne ? Haha. On va s’aimer. Mais ne nous arrêtons pas aux préjugés. Et si ça se trouve, je vais lui prouver que derrière l’odeur, la ferme (c’est gentil, elle s’est reprise pour moi) est bien sympas. J’ai la subite pensée que son regard me rappelle celui de ma sœur. Cette froideur rafraîchit tellement ! C’est d’un agréable ! J’espère au moins qu’elle a plus d’humour… sinon, elle ne va pas me supporter longtemps. Pas que je sois un drôle mais justement quand je stresse (et je sens que ça monte) je fais des blagues nulles (enfin pires que celles que je tente en y croyant un peu).

Ma tête est « étrange ». D’accord. Merci pour l’info. Je m’en étais pas rendu compte en me levant ce matin. Je me rappelle silencieusement : reste gentil, reste ouvert, reste niels. Enfin, j’ai beau avoir un visage étrange (je me trouve banal en réalité), au moins, elle se souviendra peut-être de moi comme ça… c’est toujours ça. Je regarde le sien et je ressens un petit malaise au fond de moi. L’équation sourire + froideur : ça fait flipper sérieux. Je ne suis pas amateur de films d’horreur (oui oui, je flippe facile et je ne vois pas l’intérêt de m’infliger ça) mais elle me fait bien penser aux petites filles qui chantonnent dans les couloirs abandonnés. Le mignon qui devient inquiétant. Je suis subitement vraiment très heureux d’être à l’extérieur, qu’il fasse beau et bon, et que j’ai des lamas tout gentil à côté si j’ai un besoin urgent pour me consoler. Okay okay : j’arrête d’apparaître comme un gamin de huit ans. Cette fille est plus jeune que moi et j’ai rien à craindre. Elle ne va pas me buter dans un coin (håber håb).

Mes yeux se froncent de plus en plus à sa remarque. Déception non (je ne savais pas trop à quoi m’attendre de toute manière). Dégoût encore moins (je n’ai pas pris cet abonnement dans les émotions possibles). La peur peut-être ouais (allez la voir avant de vous moquez, sérieux). « Mignon » ? Euh… moi ? Je suis tenté de me retourner pour voir si elle ne parle pas d’un petit lama. Y a mon index qui me pointe d’ailleurs d’un air interrogatif. Je laisse ma main retomber : c’était inutile et débile. Arrête Niels. Elle continue dans sa grande gentillesse à m’interroger. Je ne suis plus très sûr si je veux répondre… ou discuter… Y a des lamas qui m’attendent, vous voyez ? Mais je veux lui répondre quand même. Elle veut savoir, non ? Et puis… ça la fout mal de me barrer : ça fait un peu « ouais, t’as raison : je suis seul au monde donc je vais aller vivre avec les lamas parce que eux au moins ils m’aiment ». Okay. Ça me déprime de le dire mais j’ai envie d’acquiescer mon ironie mentale. Les animaux ont au moins ça pour eux qu’ils n’ont pas l’hypocrisie humaine et ça c’est agréable. Au moins quand ils ne t’aiment pas, ils sont honnêtes.

« Non, personne m’a laissé. C’est juste que j’aime bien être seul parfois… Et… euh… toi aussi non ? » Voilà voilà, montrons lui que ce n’est pas que moi. Mais ça ne fait pas très crédible le gars solitaire qui se met à taper la discut’ ? Ouais, ça n’a aucun sens. Pourquoi je ne suis pas resté seul ? C’était un beau programme la solitude à la ferme. Je me sermonne : t’as passé l’aprem tout seul avec tes animaux : justement, c’est bien que tu vois des humains aussi. Si cette fille est humaine bien sûr. Et pour le découvrir, quoi de mieux que fuir discuter avec elle ? « Je suis bien entouré, si c’est ça qui t’inquiète… Mais tu sais… Avoir des amis, ce n’est pas rester 24 heures sur 24 avec. Au contraire, c’est pouvoir ne pas les voir – même longtemps – et garder des liens forts. » Je ne sais pas pourquoi je lui explique ça. Je ne pense pas être bien placé pour lui faire des cours sur le sujet… mais bon, c’était sincère et vrai.

Mon cerveau m’envoie des petits coucous de mes amis danois. C’est vrai que j’aimerais aller les revoir. Stuart et Erik. Mes amis. Les vrais même quand je suis loin. Et puis… j’en ai d’autres ici bien sûr ! Zoé, Ansel, Warren, Gautier, Min, Felicia, Autumn, Leann… Y a du monde en fait ! Je suis presque sociable (haha) et les activités de Prismver ont pas mal permis ça. C’est cool. Je panique encore dans les foules mais sinon, ça va beaucoup mieux ! Je suis presque fier sérieux ! Et ce n’est pas cette fille (qui en plus m’a l’air peu nette pour juger) qui va me faire douter ! Je reprends avec une aisance qui m’étonne : « Tu ne viens pas souvent mais t’es venue quand même aujourd’hui… Tu aimes les animaux au moins ? Parce que les humains je ne suis plus très sûr là… » WHAT MAIS NIELS MAIS SHHHH NIELS NIELS QU’EST-CE QUE TU VIENS DE LUI DIRE LÀ ? Sincérité et spontanéité, quand tu nous tiens. D’ailleurs : ce n’est pas un point commun entre nous ça ? Bah voilà… quand on cherche un peu, on trouve vite.  
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MessageSujet: Re: Niels et Amelia au Pays des Lamas (le rp que vous allez lire n'est pas un Disney)   Niels et Amelia au Pays des Lamas (le rp que vous allez lire n'est pas un Disney) 1400359500-clockMer 4 Mai 2016 - 13:47
Niels et Amelia au Pays des Lama (ceci est un disney)

De temps en temps, Amelia s’essayait à la devinette, et d’un regard, elle essayait de cerner les gens, comme un devin, comme si leur corps contenait les secrets honteux qu’ils ruminaient au milieu de pensées toujours plus abjectes. Amelia se voulait être cette personne, celle qui comprenait et qui jugeait sans la moindre honte avec ce manque de sentiment tel qu’elle le faisait passer pour de l’objectivité.
Plus que tout autre, sûrement, Amelia était seule - et elle avait cette impression presque malsaine de s’immiscer dans la vie d’un autre lorsque finalement, elle comprenait les problèmes de chacun. En réalité, la plupart du temps, Amelia devenait le problème. Elle ne se rendait pas compte de l’effet de peur qu’elle provoquait par sa seule façon d’être - et presque innocemment, elle empirait les choses. C’était l’histoire d’une gamine qui cherchait à obtenir de l’importance et qui semblait se réjouir des regards mauvais que les victimes de ses actes lui jetaient en permanence. C’était l’histoire d’une gamine nocive, d’un monstre à l’apparence junévile - c’était l’histoire de celle qui détestait qu’on tente de la cerner tout en étant consciente qu’elle ne pourrait jamais l’être.

D’une certaine façon, elle s’opposait totalement au garçon positif qu’était Niels - et cet oeillade négative qui scrutait le monde n’était rien d’autre que ces iris rouges, mécontents de sentir le poids du jugement de celui qui se devait de subir le sien. « Je ne suis pas comme toi. » Elle détestait cette association. Elle détestait l’idée que ce gamin puisse espérer se rapprocher d’elle - et ce n’était par arrogance qu’elle refusait cette comparaison, mais dans un refus de se voir rattachée au genre humain. Oui, il avait raison - elle n’aimait pas les humains, mais sans pour autant les détester. Elle détestait tout ce que les gens représentaient, tout ce que ces gens cherchaient à lui offrir et ce à quoi on cherchait à l’assembler. Elle était Amelia, rien de plus. Elle était venue ici par ennui, par curiosité et elle ne laisserait personne lui dicter ses envies comme si elles descellaient quelque chose. Elle était juste... elle-même. Mais quoi qu’elle fut, elle n’était certainement pas de la même trempe que ce garçon - et si gentil soit-il, ses questions ne pouvaient que l’agacer.

Il ne méritait pas les réponses à toutes ces questions.
C’était sa vie, ses pensées, sa façon de voir le monde - et elle refusait de les partager. Mais s’il voulait tant les comprendre, il en ferait les frais.

« J’aime bien quelques animaux. Les chats, les pandas, les girafes. Mais tu as raison. Je n’aime pas les humains. »

Elle s’avança de quelques pas, brisant cette distance synonyme de froideur, sans pour autant que l’ambiance ne se terne d’une aura plus sympathique. Menaçante. Fermée. Glaciale. Elle cherchait à lui faire comprendre le genre de personnes qu’elle était - et après ça, il saurait ce n’était pas celui avec lequel on pouvait naïvement discuter.

« Mais je ne les déteste pas pour autant. D'ailleurs, j'aime les enfants ! Enfin… à l’exception des fouineurs. »

Elle le fixa longuement, dangereusement proche, laissant trôner sur son visage une expression indéchiffrable avant de lui offrir un sourire rassurant. Elle tourna sur elle-même, balayant les alentours de ses iris écarlate et fit de nouveau face au E :

« C’est grand. Tu me fais visiter ? »
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MessageSujet: Re: Niels et Amelia au Pays des Lamas (le rp que vous allez lire n'est pas un Disney)   Niels et Amelia au Pays des Lamas (le rp que vous allez lire n'est pas un Disney) 1400359500-clockVen 6 Mai 2016 - 15:00





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Différents. Oui, nous sommes différents et elle y tient, on dirait. Ce n’est pas grave : on est 7 milliards de contraires et je le nierai pas. Même si, quoi qu’elle en dise, quoi qu’elle en pense, on a des connexions qui nous rendent synonymes par certains aspects. Rien que le fait qu’on ait un don, qu’on soit à Prismver et tous les deux chez les rouges. Elle met une distance mais c’est inutile : j’ai compris ça à présent. Tu peux rejeter les gens autant que tu veux, c’est souvent comme ça que tu intrigues le plus et attire. Enfin… c’est peut-être ce qu’elle recherche. Peut-être pour ça qu’elle agit ainsi. Elle fait croire qu’elle aime personne mais elle a besoin des gens, même dans un mouvement de répulsion. Je spécule mais je n’en sais rien au fond, car je ne fonctionne pas pareil, même dans ma différence. Le petit outsider avec ses Lego et ses machines. Le gars trop sensible dans ses dessins alors qu’un homme, ça fait du sport et ça ressent rien. Le petit timide toujours dans les nuages mais capable de ressortir tout un cours. Ouais… Toujours à part, toujours à l’ouest, mais toujours là. C’est comme ça que je disparais le mieux sûrement. Être juste là pour les gens : un petit fantôme de sympathie.

Alors qu’elle… elle apprécie cette existence et vit à travers cette image de monstre. En voyant ses petits yeux rouges de démon, je ne ressens pas seulement de la peur. Un peu comme elle, mon regard et mon sourire expriment deux choses différentes bien que complémentaires. La tristesse et l’intérêt. Oui, elle me rend un peu triste à vouloir s’enfermer dans son délire « je n’aime pas les humains », même si je lui ai concédé. Elle pense y trouver de la grandeur. Je crois qu’elle s’est bien trop perdue pour apercevoir quoi que ce soit de réel de son perchoir de mépris. Mais mon sourire reste intact, car si elle se raccroche à sa méfiance, moi je me raccroche à l’espoir. Je ne sais pas ce qu’elle a vécu mais je pense que nos deux passés nous ont amené à réfléchir sur l’Homme et nos conclusions divergent. Mais nos conclusions n’en sont que temporairement : de nouvelles apparaissent. Alors je me dis que je pourrais changer sa vision et espérer qu’elle ne détruise pas trop la mienne… même si elle peut la faire évoluer en la confrontant.

Elle aime les animaux, c’est toujours ça. C’est même bien, ça. Un autre point commun, vous voyez ? Elle me fait bien penser à un chat c’est vrai… et j’aime bien aussi les girafes. Une grande perche inoffensive : ça ne vous rappelle rien ? Elle s’était rapprochée. Elle pensait m’effrayer, me raisonner sur ce que j’avais osé approcher. Mon sourire se fit plus éclatant, quasi insolent. Je suis vraiment maso je crois. Mais… mais je crois qu’en côtoyant les E, je révèle à quel point j’ai ça en moi. Ce petit truc qui dit « tu me cherches ? pas besoin de me trouver : je suis déjà là et je vais pas te laisser te défiler ». Qu’elle tente de me convaincre que ce qu’elle pense est correct ; je vais faire de même. Et puis, elle me semble bien surprenante : j’en tirerai forcément quelque chose ! Ma tristesse s’envole quand elle me révèle son absence de haine envers l’espèce humaine. Eh bien voilà, exprime-le clairement ! « J’adore les enfants aussi ! Et… même les fouineurs sont amusants à leur façon, non ? À poser plein de questions… » Elle voulait des sous-entendus ? Je lui en donne volontiers. Car, soyons objectifs, elle m’a posé des questions bien gênantes aussi…

Et voilà un sourire apaisant. Cette Amelia est vraiment changeante, mais je préfère que ce soit ainsi. Qu’on continue dans cette direction. Elle juge la ferme et demande une visite : ça me va ! Elle ne supporte peut-être pas que je lui pose des questions mais, juste lui montrer des animaux, ça me suffit amplement. Pas besoin de parler pour échanger et se rencontrer. « Bien sûr !, j’acquiesce en lui indiquant l’enclos derrière moi. Donc là, les lamas : la grande fierté de la ferme prismvérienne. M. Dumoulin, le propriétaire, y tient beaucoup et… comme tu vois… ça attire pas mal. » Les gens continuaient de se pencher aux barrières, une femme notamment faisait des grimaces à une des bêtes en se croyant drôle. À sa place j’éviterais : quand un lama répond à une mimique, ce n’est pas très agréable. Des enfants tendaient leurs mains pour les caresser et mon regard vert alla au rouge de la russe : si elle aimait les enfants, il y avait donc l’espoir qu’elle finisse par aimer les gens, non ? Je sors de mes pensées quand Jack me fait un signe de tête. Pas besoin de s’exprimer à voix haute : son biberon à la main me dit qu’il se charge du petit lama.

« Je ne sais pas toi, mais je trouve qu’il y a bien des gens ici… Viens, suis moi : y a encore pleins d'autres animaux à voir ! » De la main, je lui indique le chemin des clapiers et on se met en route bien que ce soit à quelques minutes de là. « Tu m’as dit que t’aimais les chats ? Bah y en a pleins qui traînent ici… Et pas mal du côté des lapins. Mon ton sous-entend bien la raison. Mais ils sont plutôt pacifistes et tranquilles. Très câlins même. Whiskas et Snow, un chat et un lapin d’ici, s’adorent. » Comme pour confirmer mes dires, le British short hair dort à côté du lapin blanc…enfin, ils ont juste la grille qui les sépare. Notre arrivée réveille Whis qui vient à notre rencontre, s’étirant en marchant avant de se frotter à nos jambes. Je m’empare d’un sac de granulés et le montre à Amelia : « Tu veux les nourrir ? Je peux ouvrir pour que tu les prennes dans tes bras si tu veux. » Je lui souris : il y a une petite dizaine de lapins, elle a du choix. Je remarque avec amusement que Snow a ses yeux rouges ouverts : les mêmes qu’Amelia. Peut-être qu’elle l’ignore, mais au fond d’elle, il y a la même innocence…
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MessageSujet: Re: Niels et Amelia au Pays des Lamas (le rp que vous allez lire n'est pas un Disney)   Niels et Amelia au Pays des Lamas (le rp que vous allez lire n'est pas un Disney) 1400359500-clockLun 30 Mai 2016 - 0:46
Niels et Amelia au Pays des Lama (ceci est un disney)

Non. Les enfants n’étaient pas amusants. Ils étaient bruyants et inutiles et les rares personnes qui supportaient ces êtres à l’inutilité exemplaire le faisaient en raison de leur apparence soit disant “mignonne”. Amelia n’adhérait pas à cette façon de penser. Elle n’aimait pas juger selon l’apparence sauf en de rares extrémités, et les enfants n’échappaient pas à cette règle. Leur innocence, elle aussi, ne lui faisait ni chaud ni froid.

Alors non. Amelia n’était pas sensible à tout ça. Elle haussa simplement un sourcil, épurant son regard de l’infime compassion qui semblait y régner - et seul ce sentiment à mi-chemin entre la froideur et l’impassibilité demeurait au fin fond de ses iris. Elle n’aimait pas cette ambiance, cette joie, cette idée qu’il essaie de transformer ses convictions.

Elle avait proposé cette visite comme une façon de le satisfaire tout en détournant ses idées d’une pareille discussion. Elle n’avait pas spécialement envie de connaître cet endroit. Pour être tout à fait honnête, elle n’avait pas d’envie particulière vis-à-vis de l’île ou de ce garçon ; elle se sentait comme une coquille vide de passion qui se cherchait dans l’essai d’une vie en laquelle elle ne voulait même pas croire. Alors elle observait.
Sans raison, sans conviction, sans la pensée même infime qu’elle pourrait faire quelque chose de ce qu’elle aurait vécu aujourd’hui. Elle observait. Jugeait. Si les lamas ne l’intéressaient pas spécialement, ce n’est pas sans intérêt qu’elle fixa le lapin blanc aux yeux rouges. Elle se mordit légèrement la lèvre pendant que le garçon trouvait un intérêt particulier au sac de granulés et ouvrit la porte de la cage par elle-même. Peut-être que finalement, elle pouvait juger par l’apparence de temps en temps.

Peut-être que les choses mignonnes pouvait l’atteindre. Elle attrapa le lapin blanc dans ses bras et caressa son flanc d’un geste régulier. Amelia l’observa rapidement avant de lever à nouveau les yeux vers le garçon.

« J’imagine que tu as dans la tête de prouver que j’ai un bon fond, quelque chose comme ça. C’est honorable, mais peu importe. »

Elle soupira avec patience.
Ce n’était pas le premier à essayer de la cerner, et étant donné le nombre d’énergumènes qui traînaient dans cette île, elle présumait sans grande surprise qu’il ne serait pas le dernier. Alors elle ne s’énerverait pas. Elle ne se fatiguerait pas non plus. Elle se contenterait d’expliquer les choses comme elles l’étaient - car elles n’évolueraient jamais.

« Tu n’as pas tort. Je peux être gentille, comme tout le monde. La seule chose qui différencie les bons des mauvais, ce sont leurs raisons. Et je n’en ai aucune. »

Elle gratta le flan de l’animal du bout de l’ongle, lui arrachant un couinement douloureux. La réaction lui arracha un sourire après quoi elle caressa de nouveau l’animal de façon normale. Elle était imprévisible. Et c’est ce qui effrayait le monde.
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MessageSujet: Re: Niels et Amelia au Pays des Lamas (le rp que vous allez lire n'est pas un Disney)   Niels et Amelia au Pays des Lamas (le rp que vous allez lire n'est pas un Disney) 1400359500-clockDim 5 Juin 2016 - 16:02





¿COMO TE LAMA?
~ AMELIA&NIELS
Both in our dreams, it's our curse,
You're lost in your nights
I'm blinded by my lights
Still I hope we can converse
Dormir. C’est très bien ça. Personne ne vous embête dans votre clapier, les visiteurs vous trouvent trop adorables pour vous déranger et au pire, vous mordez un petit coup leur doigt et les bambins vous laissent. J’ouvre un œil rouge sur ceux qui arrivent. Ah… Voilà le grand dadais qui sourit toujours comme un débile. J’espère que cette fois, il ne va pas se mettre à nous parler. Gérard – a.k.a. Croquette – mon voisin du dessus, dit que j’exagère mais que dalle ! C’est même pour son bien que je pense ça. Faudrait lui dire à cet humain que parler seul, ça fait crétin… Et que personne ne va lui répondre. Il ferait presque pitié. Enfin… C’est vrai qu’il parle mais pour une fois, il n’est pas seul. Je lève mon regard sur la femelle qui l’accompagne. Okay. Vous savez : les lapins ressentent la peur, la colère, la tristesse. En fait, la majorité des émotions. Cette fille… Cette fille ne ressent pas grand-chose. C’est presque plus inquiétant que les enfants excités et capricieux. L’autre de la ferme propose qu’on me caresse. Haha… mais non. Foutez-moi la paix ! Déjà que M’sieur le Chat me colle tout le temps, faut pas en plus que je me coltine des humains…

Oh la saleté ! Elle m’a directement prise dans ses bras et même en reculant au fond de ma paille, j’étais encore atteignable. Je m’agite alors qu’elle me serre contre elle. Bon. Peut-être que si je suis docile, elle va me lâcher plus vite ? Je regarde le géant maigre, envoyant tous les signaux « je ne veux pas qu’on m’attrape : sers à quelque chose et aide moi » mais il semble insensible à ma détresse. Et il sourit. Aahh ! Mais qu’il arrête sérieux. Si seulement y avait l’autre rouquin, lui, serait plus utile… Elle me caresse et ce n’est pas forcément désagréable. Non non je déconne. Je ne supporte pas le contact, j’ai dit. Je lui laisse encore deux minutes et je la mords. Elle aura profité, je suis dans mon bon jour. Mais il a intérêt à me nourrir ce crétin au lieu de sourire et d’afficher une mine hésitante alors que la fille vient de lui parler. Il semble prêt à lui dire un truc mais il se ravise, se contentant de sourire – son mode normal je crois. La fille reprend son discours de « gentille et mauvais » dont je comprends que la moitié – j’ai surtout retenu le vocabulaire de la bouffe, de la paille et les piaillements sur le fait que je suis mignon – et le mec se décide enfin à parler, alors qu’il remplit nos gamelles. Enfin, il est utile ! « On n’a pas besoin d’avoir de raison, tu sais. C’est peut-être même en aidant sans raison que tu vas y prendre goût et y trouver une raison. » C’est cela, c’est cela… Okay, j’ai rien piffé et il a trop dit « raison » pour que ce soit intéressant.

OUCH ! Mais elle est barge celle-là ! Elle vient de m’enfoncer l’ongle dans la peau ! Je suis sûr que je saigne ! Et puis, si je ne saigne pas, c’est à l’intérieur ! Oui, parfaitement ! Hémorragie interne de mon petit cœur blessé d’être ainsi maltraité ! Je vais aller me plaindre à la SPA, que cette fille et ferme craignent et qu’elle a intérêt à fermer, cette ferme ! En plus, elle veut me caresser de nouveau ensuite. Genre normal, pas affectée pour une carotte. Non non, ma petite. Peut-être qu’avec les humains, ça passe. Mais moi je suis Stormageddon, Dark Lord of All – pas Snow ou autre nom nul du genre – je ne laisse pas faire ça ! Je lui mords les doigts à répétition et avec force et je m’agite jusqu’à me libérer. Mon pelage blanc est tout gonflé d’énervement. Si j’étais le Chat, je crois que je feulerais et je grifferais la fille. Y a Hugh le Grand Débile qui écarquille les yeux et se rapproche de la Miss Sadique, lui demandant si ça va et qu’il est hyper étonné que j’agisse comme ça, parce que « Snow est tellement adorable d’habitude, je comprends pas ce qu’il s’est passé. »

Mais bien sûr, ça ne m’arrive jamais… Pfff… Enfin, il est tellement naïf et gentil avec nous qu’il doit vraiment y croire. C’est typique l’humain hyper compréhensif et patient qui fait trop pitié pour attaquer. Même moi, je ne l’ai jamais fait. Nan mais sérieux : il fait lapereau qu’il ne faut pas brusquer à la naissance, mais version big bipède. Le Chat s’approche de moi et semble vouloir jouer alors je me casse, direction les arbres. À moi la liberté ! D’un autre côté… Y a mon grand-oncle Yvonne – ouep, ils l’ont pris pour une femelle au début (des crétins je vous dis) – enfin bref, Yv’ m’a dit que rares sont les lapins qui survivent seuls dans la nature et que je devrais être content de vivre dans une bonne ferme comme ça. Bien sûr, bah je fais encore ma crise d’ado ingrat alors parce que quand l’autre crétin me rattrape, je m’agite pour qu’il me lâche. Il me souffle que ça va aller, qu’ils vont partir et me laisser déjeuner en paix. Il me remet sur ma paille et referme la grille. Au moins, je suis en sécurité. Si mes yeux sang pouvaient tuer la fille, je crois qu’elle serait morte. Mais non, elle est toute pâle et a les yeux aussi rubis que les miens, mais elle semble encore en vie. Mince. L’autre se relève et se tourne vers sa congénère cinglée : « Peut-être aller voir d’autres animaux ? Un en particulier ? Un avec qui tu penses qu’être gentille sera facile ? » Il a un ton tout calme – on a l’impression qu’il s’adresse à un petit du Chat – mais dans ma tête, j’ai qu’une idée : BARREZ-VOUS. Ce qu’ils finissent par faire alors que je plonge ma gueule dans la gamelle. Ah… Il m’a quand même filé des épluchures en plus : moins débile que je croyais, le grand dadais. On va dire que je lui pardonne sa visiteuse creepy… pour cette fois.
samedi 26 mars 2016 ~ ferme ~ firebrick
©Gau

Hrp : Le point de vue du lapin (pas si mignon, pas si crétin).
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MessageSujet: Re: Niels et Amelia au Pays des Lamas (le rp que vous allez lire n'est pas un Disney)   Niels et Amelia au Pays des Lamas (le rp que vous allez lire n'est pas un Disney) 1400359500-clockMar 21 Juin 2016 - 17:07
Niels et Amelia au Pays des Lama (ceci est un disney)

Assis devant le bâtiment de la ferme, comme tous les jours, j’observe. La chaleur est présente, les touristes, comme toujours depuis peu, le sont aussi. Je balaie les alentours d’un regard impatient et affamé, cherchant l’ombre du trouble sur lequel on m’avertit chaque matin d’une façon si idiote que je me demande parfois si cet homme sait que je le comprends. Ce n’est pas pour rien que le chien est le meilleur ami de l’homme - et ce dernier a parfois tendance à l’oublier. Un ami, selon une certaine définition, doit prendre soin de son entourage - et ça inclut parfois de devoir lui donner tort. Je pense que c’est une vérité et que la relation que l’on décrit entre nos deux espèces est particulièrement vraie. Je pense que si nous avons hérité de la capacité à mettre les hommes à nu, ce n’est pas sans raison. Une rumeur dit que les chiens ressentent le cancer chez les humains - et croyez-moi, je n’ai aucun plaisir à aboyer sur les humains dans ce cas pour les en avertir, sachant qu’ils ne comprendront pas.

Malgré ça, je le fais - et quand je repense à cette gamine blonde aussi hyperactive que moi plus jeune qui a prit mon avertissement pour une envie de jouer, je n’ai pas su comment réagir. La tristesse de ces instants est indescriptible - mais je ne vais pas m’y attarder. On dit d’autres choses sur nous, que les chiens ressentent le danger, par exemple. Cette rumeur n’est pas tellement vraie. En effet, nous possédons un instinct qui sait reconnaître les mauvaises intentions mais il est très limité. Disons que, même si ça m’arrangerait, nous ne grognons pas à la vue des gens impulsifs ou des connards qui trompent leurs femmes. C’est un cran au-dessus de ça. Quand je dis que nous ressentons le danger, c’est quelque chose de vraiment dangereux - et ça ne s’arrête pas à quelques bagarres avec les copains à l’école. C’est, comment dire, la sensation étrange et inquiétante que notre destin ne dépend plus de nous, comme si cette personne avait le moyen et presque l’envie de nous faire du mal sans être raisonnée. Ça ne m’est que rarement arrivé de voir ça, une ou deux fois, peut-être. Je me souviens d’un gamin aux cheveux écarlates qui semblait n’avoir jamais vu la lueur du jour - mais la sensation n’était que légère, comme si une tonne de raison retenait ses instincts nocifs. J’étais resté observateur sans vraiment m’inquiéter - mais aujourd’hui la situation était différente. Je venais d’arriver après ma sieste et j’avais regardé les gens passer pendant un moment, mais depuis quelques instants, mon regard ne se détachait pas de ces deux gamins près de la cage aux lapins. Et puis la situation évolua. Je restais immobile, regardant leurs mouvements avec presque trop d’attention : que s’était-il passé avec Snow ? D’un pas feutré, je m’approchais des deux visiteurs en silence.

« …qui tu penses qu’être gentille sera facile ? »

Je me méfie aussitôt et, sans un aboiement, observe à l’intérieur de la cage qui révèle un Snow paniqué. Il semble indiquer son flanc à ses compères, comme si l’on devait y relever quelque chose de spécifique. Je le sais pour être présent ici depuis longtemps, les lapins sont calmes et ne se plaignent jamais sans raison particulière. Et cette fille, je ressens quelque chose chez elle - mon instinct me l’indique. Je plante mon regard sur elle, et aussitôt, elle me rappelle le garçon aux cheveux rougeâtres, le même genre de lunaticité surprenante. Je pense que Snow a été effrayé par le même genre de sensations - je me suis affolé pour rien.

« Oh, un chien. J’aime les chiens ! »

Mon regard croise le sien tandis qu’elle tend sa main aux ongles peints vers moi, dans l’attente d’une réaction - et le monde bascule. Je comprends tout. Elle n’est pas lunatique, non, elle est complètement bipolaire, bien plus instable, bien plus incontrôlable que l’autre type. Cette fille n’a rien à voir avec lui. Je me plie sur mes appuis pour être prêt à bondir et grogne à son encontre pour témoigner de mes intentions.

« Ce chien est intelligent. » déclara-t-elle d’une voix bien plus froide.

Danger. Danger. Je me déplace pour me mettre en opposition entre le cage et elle. Pas question qu’elle touche de nouveau aux lapins. Pas question qu’elle reste ici, et je le lui fais bien comprendre.

« Puisque je ne suis pas la bienvenue, je m’en vais. Je vais voir le Grand Arbre. Et toi, tu viens ou tu restes ici ? »

Je ne me relâche pas pour autant. Mais, et si... ?


le point de vue du chien. en exclusivité.
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MessageSujet: Re: Niels et Amelia au Pays des Lamas (le rp que vous allez lire n'est pas un Disney)   Niels et Amelia au Pays des Lamas (le rp que vous allez lire n'est pas un Disney) 1400359500-clock
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