Le paradis se trouve dans les seins d'une femme, sur le dos d'un cheval, entre les pages d'un livre.
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Sujet: Le paradis se trouve dans les seins d'une femme, sur le dos d'un cheval, entre les pages d'un livre. Jeu 7 Juil 2016 - 11:19
「 Le paradis se trouve dans les seins d'une femme, sur le dos d'un cheval, entre les pages d'un livre. 」
Tessa & Peps
« Vous avez entendu ? Paraît qu'on va avoir Pepper pour l'prochain cours d'anglais... »
J'observe, j'écoute, je ferme ma gueule. Sur le coup, je n'ai rien à dire. Ouais, Pepper va nous faire cours. Et alors ? On s'en bat les couilles non ? Moi ça m'embête plus qu'autre chose. C'est vrai quoi, à quel t'aimerais avoir ta pote de conneries en prof ? Génial, franchement, et n'oubliez pas d'noter l'ironie.
« Putain. Ackip c'est un cas d'spécial c'te nana. »
Ah oui ? Exprimes-nous donc tes avis par rapport à ma pote, cher Matthew ? Et fais attention à tes paroles, j'pourrais de les faire ravaler.
« C'est une ancienne E. J'pense qu'elle est dans la déconne. Les cours ça va être le bordel, truc de ouf. - C'est clair. »
C'est clair. La phrase type de Calypso, une nana de ma classe qui ne fait que répétait "C'est Clair". Oui Caly, c'clair. Je mange silencieusement, jetant parfois un coup d'oeil vers la montre de ma voisine. 18h35. Génial. Je ne sais absolument pas ce que je vais faire ce soir, mais me connaissant, je réussirais bien à improviser un truc...
« Sinon Tess, tu la connais c'te nana à ce qu'il a été dis ? - J't'ai déjà dis de pas écouter tout c'qu'on t'dit. »
En vérité, je connais Pepper. Et ce depuis qu'on est gosses. On se voyait lorsqu'elle venait en vacances en Espagne, et elle était la seule avec qui je passais le plus clair de mon temps. Ce fut génial. Même lorsqu'elle regagnait son pays, on ne perdait pas contact. Pepper était un peu extravertie, tout comme moi, et notre différence d'âge n'a jamais été un obstacle à notre amitié. Nous étions sur la même longueur d'onde. Je savais qu'en arrivant, Pepper était ici. Je ne l'avais vu que quelques fois, et nous n'avions pas eu l'occasion de faire de conneries, ou de discuter. Ce qui m'attriste un peu... Cependant, je ne veux pas être tiraillée de questions, et je préfère tirer ma révérance face à ces potes trop curieux à mon goût.
« Bon, j'me barre. - Où ? - Je vais me doucher. - J'peux t'accompagner ? »
Je souris à Matthew, sans lui répondre, et débarasse mon plateau avant de sortir du réfectoire. A vrai dire, j'ai déjà pris ma douche, mes devoirs sont fais, j'ai bien révisé mon foutu cours de maths, j'ai assez manger, je suis déjà aller dehors pour m'en griller une et.. C'est tout. Alors, je décide de vagabonder dans les couloirs, sans vraiment savoir où je veux. Seulement voilà ; alors que je rêvasse, j'entend la voix familière de la professeure d'anglais interrompre ma démarche :
Avec son sourire de pinbèche, la professeure resserre l'étreinte autour des copies qu'elle porte dans ses mains, comme si elles étaient lourdes. En même temps, si vous voyez la pile... Aussi grande que sa tête, à cette peste. J'ai jamais eu un très grand amour pour cette prof. Son côté superficiel et égoïste me pousse à l'éviter. Je l'aime pas. C'est comme ça... Sauf qu'elle aussi, et c'est justement le problème :
« Non... - Ah ? Parce que vous sembliez prendre le chemin de l'infirmerie *silence* Bon, eh bien, puisque vous n'avez rien à faire... Allez donc aider Pepper à corriger ces copies. Elle est dans la bibliothèque. Bonne journée Mademoiselle Evans. »
Ni une ni deux, je me retrouve avec la pile de copies entre les mains. Quelle... Rah ! Putain ! J'préfèrais mille fois aller pioncer. Mais bon, en même temps, je pourrais passer un petit moment en compagnie de Pepper... Je me dirige alors vers la bibliothèque, sifflotant la musique qu'une amie m'a fait découvrir il n'y a pas longtemps, et entre dans la pièce immense. Des livres, partout. Mon dieu. Moi qui déteste lire... Je préfère largement me la couler douce devant un bon film d'action ! J'entend alors du bruit droit devant moi, et laisse mes pas tracer un chemin droit jusqu'aux bruitages. En penchant la tête, j’aperçois Pepper qui semble travailler sur des copies.
« Wesh Peps, comment t'vas ? »
Peps, c'est le petit surnom que je lui ai donné lors de notre rencontre. J'avais du mal à retenir son prénom, à l'époque, et j'avais donc décidé de la renommer Peps. Je m'avance vers le bureau et pose la pile de copies sur celui-ci, faisant attention à ne rien faire tomber. Je cours chercher une chaise et m'assois en face de ma copine, lui offrant mon sourire habituel :
« C'quoi ça ? »
Je vois des petits stickers sur le côté, et décide de les prendre en mains pour pouvoir les observer de plus près. C'est vrai, j'avais déjà entendu parler de Peps et ses stickers ; comme quoi elle en mettait toujours sur les copies ayant de mauvaises notes. Quelle gamine celle-là... Elle n'a absolument pas changé. Je prend un stickers et vais le coller sur le front de la blonde, en me moquant un peu d'elle :
« Tu risques pas d'en mettre avec les A, j'te l'dis ! »
bitch
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Sujet: Re: Le paradis se trouve dans les seins d'une femme, sur le dos d'un cheval, entre les pages d'un livre. Jeu 7 Juil 2016 - 21:24
Le paradis se trouve dans les seins d'une femme, sur le dos d'un cheval, entre les pages d'un livre × ft. TESSA
Pepper, que fais-tu sur ton bureau, somnolant tel une bûche ?
La jeune femme se réveilla tranquillement, tête collée sur son bureau gras et crasseux. Encore, oui, elle avait encore pioncé durant la pause du midi. Les lendemains de veille s’expliquent plutôt mal lorsqu’on est seul. En effet, cette enseignante spéciale avait visiblement profité de sa soirée pour se saouler. Passer toute la nuit devant des magazines à potins plus que douteux ou une comédie romantique de mauvais goût, ce n’est clairement pas ça qui te redonne de l’énergie. Malgré la boisson énergisante qu’elle avait engloutie, elle n’avait visiblement pas survécu à la matinée. L’alcool résiduel qui circulait dans son sang avait malheureusement prit le dessus. Elle n’avait plus la faculté d’enseigner convenablement à ses élèves. Autant en profiter lorsqu’on le peut. Pepper avait décidé de sacrifier son déjeuner, histoire de pouvoir reprendre des forces. C’est uniquement lorsque la cloche sonna qu’elle reprit l’esprit.
« Merde, mes copies ! » s’exclama la jeune dame, clairement en retard dans son boulot.
Elle prit maladroitement les tests des A puis sortit de la classe au pas de course. Encore à la traine, la pauvre demoiselle avait complètement oublié de corriger les examens. Limite une ou deux copies, il n’aurait pas eu de problème, mais là, rien n’avait été fait ! Pepper fit tomber quelques feuilles, plus s’empressa de les ramasser. Elle ne savait pas où aller. La cachette parfaite devrait être discrète, silencieuse et surtout, vide ! Impossible pour une gente demoiselle dans le genre de se concentrer dans de telles conditions.
À peine eut elle le temps de réfléchir qu’un autre membre du corps enseignant s’approcha en douce. Pourquoi maintenant ? Même si tout le monde sait qu’elle est incompétente, elle n’avait pas besoin de ça. La jeune professeure s’approcha de l’alcoolique puis l’aida à ramasser ses copies. Oh non, pas elle ! Bordel, sa supérieure, l’enseignante d’anglais. Elle soupira face à l’incapacité de son apprentie puis s’exclama pour la critiquer.
« Dit donc mademoiselle Pepper, on est en retard dans ses corrections ? » dit-elle ton ironique avant de fixer le gros paquet de papier dans les mains de la gamine. « Il te manque des copies, non ? » continua-t-elle.
Surprise par les dires de la dame, Pepper regarda les feuilles présentes dans ses bras. En effet, il lui manquait énormément de copies. Ne sachant pas trop quoi répondre, elle ne fit que taire ses mots. Elle se dépêcha de s’incliner, un acte fait de bonne foi, bien qu’un peu idiot. L’intégralité des feuilles giclèrent sur le sol, volant tels de petits oisillons tout autour des deux femmes. Découragée, l’enseignante d’anglais bailla avant de supplier Pepper de partir.
« Écoute, j’m’en occupe ok ? Va donc à la bibliothèque avec tes foutus stickers, je m’arrange avec les autres copies », lança sa supérieure.
L’incompétente de service s’empressa de chopper ses fameux stickers et en profita tout de même pour prendre quelques copies. S’il y avait bien quelque chose de magique avec le métier d’enseignant, c’était bien cela. Ces choses, c’est comme des lumières. Les stickers sont les lumières et Pep’ est la mouche. Elle les adorait plus que tout. Leurs couleurs, leurs motifs si mignons, ils étaient parfaits.
Elle se dirigea alors vers la bibliothèque, l’endroit parfait pour y corriger des tests. Les couloirs étaient vides, seule la cafétéria grouillait d’élèves. La pièce était assez lointaine du bureau de la demoiselle. En fait, elle était complètement à l’opposé. L’apprentie s’y dirigea à une vitesse folle, histoire de ne pas avoir à prendre plus de retard. Pepper n’avait pas le temps, elle n’avait jamais le temps.
Lorsqu’elle fut en face du fameux endroit, elle y rentra d’un pas confiant. C’était une bibliothèque magnifique, remplie de nombreux ouvrages littéraires rares. Les petites étagères brunâtres étaient aujourd’hui scintillant de couleurs. À l’époque où Pepper était à Prismver, ce n’était pas si beau. Bien sûr, c’était tout de même une énorme bibliothèque, mais le nombre de livre avait augmenté depuis peu. La trouble-fête trouvait ça merveilleux, bien que lire ne soit clairement pas son point fort.
Rapidement, elle prit place à une petite table. Elle ouvrit sa trousse puis sortit un stylo rouge, ah, son fameux stylo rouge ! Aujourd’hui, c’est encore avec lui qu’elle écrit ses délicats commentaires accompagné de ses stickers si tant adorés. La passivité des mots qu’elle écrit aux élèves était d’ailleurs régulièrement mise en question. Cette gamine parle toujours d’une manière ironique. Pour l’intégralité des membres de Prismver, il est impossible de savoir si ses dires sont à prendre au premier ou au deuxième degré.
Elle se mit rapidement au travail, corrigeant alors une des meilleures copies du groupe. Enfin, c’est ce qu’elle avait cru d’une telle personne. En effet, la copie était bonne, trop bonne même. La meilleure ? Peut-être pas, après tout, elle n’avait même pas daigné regarder les autres. Au final, elle décida tout de même d’y mettre un sticker, techniquement, ce n’était pas un crime, juste une insulte bien placée.
Soudain, Pepper aperçut une jeune élève rentrée avec énormément d’ambition. C’était Tessa, une de ses plus grandes amies. Visiblement, ce n’était pas la différence d’âge qui les empêchait de se côtoyer. L’élève semblait tenir une charge lourde. Il prit quelques temps à l’alcoolique avant de se rendre compte que c’était les autres copies. Sa supérieure les avait tout simplement abandonnées. Elle s’approcha de la dame avec un énorme sourire, puis prit parole.
« Wesh Peps, comment t'vas ? », dit-elle.
« J’vais bien, mais je suis tellement fatiguée. J’me demande encore ce que je fais ici », répliqua l’enseignante.
Tessa prit place sur une chaise, juste en face de moi. Elle fixa les animaux ‘’mignons’’ représentés sur les stickers d’un regard plus ou moins convaincu. Visiblement, elle trouva ça étrange.
« C'quoi ça ? », lança l’étudiante.
« Mon moyen de passer un message clair aux élèves », déclara Pepper, sourire aux lèvres.
Son interlocutrice prit les feuilles de collant puis les regarda avec attention avant d’en coller un sur le front de la demoiselle.
« Tu risques pas d'en mettre avec les A, j'te l'dis ! » s’exclama Tessa.
« Je trouve toujours une manière d'en mettre », déclara Pepper.
Elle déposa la copie à sa droite puis en attrapa une autre.
« Au fait, es-tu ici pour m'aider ? » demanda l'alcoolique en lui tendant une feuille et un stylo.
Sujet: Re: Le paradis se trouve dans les seins d'une femme, sur le dos d'un cheval, entre les pages d'un livre. Sam 9 Juil 2016 - 23:21
「 Le paradis se trouve dans les seins d'une femme, sur le dos d'un cheval, entre les pages d'un livre. 」
Tessa & Peps
« Mon moyen de passer un message clair aux élèves .
Oui oui, c'est ça. Je me met à rire à cette réponse. Le message est plutôt drôle. Enfin, moi, je ne prendrais pas ça au sérieux... J'ai beau ne pas être la meilleure en anglais, je n'ai jamais eu de stickers de la part de Pepper. Enfin, je ne sais pas si elle a toujours été prisonnière des copies de ma professeure d'anglais. Je ne l'espère pas pour elle, les consignes sont assez dures à comprendre et les écritures des élèves parfois indéchiffrables. Enfin, il faut faire confiance à la p'tite blonde...
« Je trouve toujours une manière d'en mettre. »
Je la crois sur ce point-là. Pepper a l'air très attaché à ces fichus stickers. On dirait une mère et ses mômes. C'est assez comique comme scène. Je me met à rire toute seule, me moquant un peu d'elle. Quelle est naïve, celle-là. Enfin, elle a l'air de l'être. Mais elle ne l'est absolument, vous pouvez me faire confiance...
« Au fait, es-tu ici pour m'aider ? - Euh... Ouais. Enfin, les contrôles de c'te prof sont si durs à comprendre... Et si en plus c'est des contrôles pour les A, je ne sais pas si j'arriverais à déchiffrer tout ça... »
Je me met à rire nerveusement, mais dans ma tête, c'est l’hécatombe. Je prend le stylo que Pepper me tend et commence à lire le premier exercice. Oh génial. W.. A... Même pas je pourrais dire ce mot à haute voix. J'observe Pepper corriger sa copie de la manière la plus naturelle qui soit, et manque de m'étouffer (à partir de rien) en voyant qu'elle l'a déjà fini. La blague. Pendant que la donzelle finit une copie moi j'essaie de comprendre la consigne du premier exo. Génial. En voyant que la blonde en face me lance un regard, je fais style de me concentrer sur une phrase. Alors qu'en fait, j'ai l'impression de lire du latin... La merde. On aime le début, hein...
Au bout de cinq minutes, je décide de faire l'impossible ; mettre des notes au pif. Je fais des traits, des croix, je met juste aux phrases qui semblent passer en oral, et en oublie carrément que ces copies sont des évaluations importantes. Je met une note à la fin, bien évidemment une note basse pour foutre la rage au connard de A, et passe à la suivante. Je fais si vite cette copie que je finis de la corriger avant que Pepper ait fini sa copie. Sachant qu'elle avait pris la sienne après moi... Au bout de quelques secondes, j'arrive déjà à 6 copies. Puis 10, 15, 20... Je ne m'arrête plus. Bien évidemment, je ne touche pas aux stickers de Pepper. C'est pas trop mon style de m'amuser à coller des têtes de poules et souris sur des évals... Mais bon, c'est Peps quoi.
En sentant le regard de celle-ci peser sur moi, je relève la tête. Je lui fais mon plus beau sourire et comprend bien qu'elle doit se demander comment j'arrive à avaler tant d'évaluations en une vingtaine de minutes. Je pose mon stylo, baille bruyamment, et m'adosse contre la chaise de bureau. Puis, je me gratte l'arrière de la tête et me met à rire jaune en lui expliquant tout de manière sincère. De toute manière, elle a déjà l'habitude de mes conneries, ma p'tite Peps...
« J'comprend que dalle. »
Je n'attend pas sa réponse, et m'accoude sur le bureau en poussant un soupir d'exaspération :
« Oh tu sais quoi Peps ? On s'en fou d'ces copies. C'est des A de toute manière, et ils pètent tous plus haut qu'leurs culs. »
Je soupir à nouveau et pose mon front sur le bureau. Fatiguée de ces conneries, je laisse rouler ma tête de droite à gauche en écrabouillant la copie suivante. Une copie de... la déléguée ? Oh, intéressant. A ce que j'ai entendu, cette nana n'est pas une enfant d'coeur. Je me redresse, lève ma tête vers le plafond et tend les bras de manière théâtrale :
« Pourquoi cette foutue langue est internationale ? C'est vrai quoi, l'espagnole c'est mille fois plus facile ! »
Me plaindre. Voila ma passion. Dans un élan de colère, j'attrape les stickers de Peps, prend celui qui représente la tête d'un coq, et le colle sur la tête d'une fille schématiser dans un exercice de la copie. Quel action pitoyable, et purement contraire de la virilité. J'attrape le stylo rouge et dessine une moustache au coq, agacée. Je lui fais un chapeau, une petite cravate, et une magnifique varicelle.
« Voila ! Quand Peps m'observe de cette manière, je me sens encore plus minable. Oh ça va hein ! De toute manière, ils n'ont pas à se plaindre. »
Je prend les stickers, les donne à Peps, et agite le stylo rouge sous son nez :
« Allé fais pareil ! »
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Sujet: Re: Le paradis se trouve dans les seins d'une femme, sur le dos d'un cheval, entre les pages d'un livre.
Le paradis se trouve dans les seins d'une femme, sur le dos d'un cheval, entre les pages d'un livre.