Sujet: Baby doll you're a porn soul ••Stausène Ven 22 Juil 2016 - 13:34
Baby doll you're a porn soul
Il y avait eut des rumeurs. Sur lui. Sur elle. Sur eux. Ça parlait d’amour, ça parlait avenir. Méchanceté guimauve. Cœur ébréché. Radio potin. Histoire de cœur à savourer. Et il y avait eut ce départ. Celui que personne n’avait vu venir. Surtout pas elle. Et la fissure du cœur c'était creusé un peu plus sous le poids de ces nouveaux “ il parait” . Il parait que c’est de sa faute. Il parait qu’elle ne faisait que le harceler. On dit qu’il a même porté plainte. Qu’elle n’a plus le droit de l’approcher. Il parait. Il parait que c’est de sa faute. Oui. En même temps, aussi gentil qu’il était, cela aurait était surprenant, pas vrai ? On aurait du s’en douter.
C’est vrai, il fallait être bête pour y croire. Et sur ce coup la, c’était bien elle la plus idiote.
C’est fou ce qu’elle fait mal, ta gentillesse, maintenant qu’elle ne l’a plus. Maintenant que t’as juste laissé un troué béant. Là, bien en évidence, majestueusement niché dans sa poitrine. T’es rien qu’un con, Terry. Et t’avais pas droit de faire ça. T’avais pas droit de partir, t’avais pas droit de l’aider pour la lâcher par la suite. T’avais pas droit de reconstruire le palpitant pour finalement l'éclater sur le pavé. T’avais pas droit, pas droit d’être toi, pas droit de fuir son regard. Pas droit d’être le mec timide qui assume pas. Ou qu’assume trop. Elle te comprend pas Terry, elle te comprend plus. Et quand elle t’a vu, bagage sous le bras, elle n’est pas sur de t’avoir un jour comprit. Qu’est ce que tu fais Terry, ou tu vas comme ça ? Elle a voulu te cracher au visage toute la haine de son cœur, toutes ses années de colère contre les hommes, elle a voulu t’accuser de tout, et même de la faim dans le monde. T’es coupable de tout Terry. Coupable de tout. Et surtout, de ne pas l’emmener avec toi. Parce que t’aurais du comprendre Terry, que c’est bien trop pour elle de te dire de rester. Elle sait pas faire, tu le sais, arrête, tu le sais. Alors pourquoi t’as pas prit les devant ? Tu sais mieux que personnes que c’est rien qu’une incapable, que c’est juste une enfant qu’a pas grandit tranquillement. C’est une raté, une abandonné de la vie. Une putain mal baisé, qu’a juste voulu goûter a la chaleur que t’as si bien su faire miroiter.
Les hommes ne sont pas tous mauvais, Arsène. Putain de menteur. Terry, Terry, tu es le pire de tous. Terry, Terry, rassure toi, tu es bien en haut de sa liste maintenant. Terry, Terry, le nouveau moteur de haine pour continuer d’avancer. Parce qu’il lui reste plus que ça a faire, te haïr. C’est sa solution de facilité, recouvrir tout ce putain d’amour sous tout ce dégueulis de rage.
Il parait que c’est de sa faute. Il parait. Oui il parait. Et si tu ne fermes pas ta jolie gueule, il parait qu’elle risque bien de te la casser.
Surtout toi. Troisième rang. Bouche en coeur.
T’as l’air d’un ahurie à la fixer comme ça. Sawyer, c’est ça ? Putain de puceau. Elle peux te l’assurer, c’est clairement pas le moment. Alors range bien sagement tes “ madame” trop mielleux dans ta jolie trousse, fait un peu de place entres tes morceaux de gommes découpés pour ranger ta connerie de prépubaire attardé.
Mais t’es tenace pas vrai Sawyer ? Tu crois encore à ces paroles que tu prononces. Tu les trouverais presque belles n’est ce pas ? T’es jolies phrases d’accroches. Ta fausse drague. T’es envie de plus. Tu fais parti de ceux qui croient à l’amour Sawyer ? Toi aussi tu es de ces imbéciles ? Raconte lui, allez, dit lui. Démontre lui l’étendu de ta connerie. T’aimes l’écartement de ses cuisses. Le jeu de ses jambes sous le bureau. Rien d’autre. T’es rien qu’un gamin qui pourra bientôt rajouter libido à son dico. Un de plus. C’est tout ce que tu es. Si tu te crois différent rassure toi, pour elle t’es rien qu’un patern qu’elle a déjà trop étudier.
Mais t’as quelque chose pour toi Sawyer. T’as tout de la victime désigné, tout du défouloire parfait. Elle va t’aider. Elle va t’apprendre. Il n’y a jamais de place pour les sentiment, dans les histoire de cul.
“ Little Monster, tu restes. J’aimerais que l’on étudie un peu ton cas. “
La salle se vide, rapidement. Ravi de fuir l’humeur massacrante et les menaces de mort à demi mot, formulé avec un si grand sourire.
Même elle ne sait pas encore Sawyer, si elle veut réellement t’étudier ou te faire payer pour un autre. Mais c’est la jupe trop courte joliment installé sur le bureau qui t'incite a poursuivre la scéance.
Sujet: Re: Baby doll you're a porn soul ••Stausène Ven 22 Juil 2016 - 16:45
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Incisive et adoucie, sa voix résonnait comme une pluie de lame déposée en plume sur ta peau. Elle dont le regard ne signifie que douleur, elle qui te fait brûler de l'intérieur, comme unique raison de ta combustion. Et les braises qui s’élèvent à ton cœur dessinent de plus en plus ses courbes mordantes qui font papillonner tes paupières comme soudainement en proie à une illusion. Sa chevelure embrasée flattant son charme et le doux relent qui s'en dégage pénétrant par tout les pores de ta peau, ils – tout ces atouts n'étaient en rien amplifiés par ce que sa particularité puisse faire d'elle, une femme monstrueusement désirable, mais par la vision que tu lui procurais. Tu me harcèles, Arsène. Mais il n'est pas là question d'une quelconque attraction dont tu es détentrice. Ça, t'en suis convaincu. T'en mettrai ta queue à couper, si bien qu'elle repousserit pour qu'on te l'arrache une seconde fois. Et tu t’évanouis lentement, la poitrine qui cède sous le poids de cet appât suave, départagé entre ce qu'elle est et ce que le pouvoir qui la nourri fait d'elle. Évidemment, tu te sais différent des autres. C'est là la frontière qui nous pousse à nous affirmer comme un chien, suivant l'odeur de l'affabilité ou comme un homme conscient de sa situation. Tu restes, malgré tout, face à elle et parmi ce monde de cage, un homme. Bien que tu puisses soutenir le contraire ; par simple gourmandise de se considérer comme un être supérieur, une arrogance bouffante et une désinvolture aussi froide que les fonds arctiques. Pourtant, Arsène, elle, te rend faible. Tu es la dernière des garces et cependant, tu restes à mes yeux une convoitise sans nom. Ton corps à été souillé plus d'une fois, mais mon ressenti à ton égard est miraculeusement pur. Tu me blesseras, je le sais. Tu me mettras à terre jusqu'à ce que je ne détienne que le bout des mes doigts pour ramper, je le sais. Tu me tueras, je le sais. Et alors ? Regarde ma gueule. L'Enfer, j'y suis né. Il n'y a rien que tu puisses faire qui me ferra regretter d'en provenir. Enfin, t'abandonne toute trace de ce qu'elle s'évertue à vous apprendre, vous, la dernière des raclures. Certains détiennent beaucoup trop d'orgueil pour vouloir contrôler leur pouvoir, ils se sentent intouchables, surpuissants. D'autres craignent d'être dévorer par leur propre ombre. Alors que tu délaisses toutes les divagations qu'Elle se donne à vous enseigner, tu croises une dernière fois ses yeux miroitant. Ils te percent à jour, tu restes silencieux, ferme les yeux et t'endors. Une minute, puis deux, puis cinq. T'es ramené à la vie par un nouveau songe. Tu veux la contempler, tu dois la contempler. Au plus profond de toi, je lutte, tu ne mens pas, tu ne t'es jamais menti. Son don n'a aucune emprise sur toi, tout simplement car elle ne te fait pas l'effet escompté. Tu ne veux pas la toucher, juste ressentir une nouvelle fois ce qu'elle te pousse à ressentir. La fin de l'heure est déclarée. Elle ne bronche pas, ne lève pas un sourcil. Préoccupée ? Tu lorgnes une dernière fois en sa direction, c'était comme si le temps n'avait plus d'emprise sur elle, comme si une cuve d'emmerdes lui avait été bazardée à la figure. Tu traînes une demi-seconde de plus avant de te diriger vers la sortie, empoigne la porte coulissante avant de la relâcher lorsque ces mots te figent. « Little Monster, tu restes. J’aimerais que l’on étudie un peu ton cas. »
Ni fébrile ni tremblant, tu lui fais face, reste fidèle à toi-même, une muraille sans expression. Il n'est pas là question d'un rôle, tu es né de sang-froid, tu le resteras. Faisant mine de ne rien comprendre, tu lui rétorques : « C'est la pause de midi et j'ai la dalle... On peut pas faire ça plus tard ? »
Son regard ne flanche pas. Prévisible. T'as l'impression que ta gorge se sert, mais ce n'est qu'hypnose. Trop de films clichés visionnés débouchent sur de fausses appréhensions d'un risible. « Mon cas ? Tu veux dire quoi par là ? » Sois plus précise, Arsène.