Autre(s) compte(s) ? : Kei, Isalynn, Delphia, Fen, Giulia Personnage sur l'avatar : Toru, Stray Dog
Âge / Classe ou Job : 19 ans, E, 8ème année Messages : 172
Hello my name isEzio di Raphaeli
Carte spéciale Inventaire, objets importants pour le personnage:
Sujet: Bienvenue dans mon humble cellule Ven 20 Jan 2017 - 10:11
ft. Sélina
«Bienvenue dans mon humble cellule»
L’heure du casse croûte ? >w<
J’avais à peine retrouvé mes deux jambes pour marcher librement, et la parole pour pouvoir séduire de nouveau. En fait, oubliez la parole, je séduis très bien sous ma forme féline aussi, c’est même plus facile, il suffit que je grandisse ma taille au dessus de celle des autres mâles pour impressionner toutes les minettes. Même si je dois avouer qu’aller au bal de noël avec une chatte est plutôt étrange…On fait avec ce qu’on à après tout. Tout ça pour dire que je pouvais enfin être de nouveau moi et pas la peluche ambulante qui pisse sur le lit de ses colocataires quand celles-ci ne veulent pas lui laisser une place pour la nuit.
Alors pourquoi je me retrouve de nouveau à quatre pattes à sillonner le centre ville à la recherche de poisson ?! Je pense que c’est le karma, ou alors mon corps qui réagit par habitude et qui se dit « mais tu es un animal, pas un homme, aller hop à terre le matou ! ». Encore heureux que je ne sillone pas les rue sous ma forme de panthère, la dernière fois fut assez désastreuses…l’avant dernière aussi. En fait je crois que les humains normaux on du mal à s’expliquer la présence d’une panthère des neiges aussi loin des montagnes enneigés. Bon et j’ai accessoirement faillit croquer un enfant ou deux, et Hadès au passage. Mais il faut dire que Faust sait galvaniser une foule et mettre l’ambiance. C’était le bon temps.
Une odeur atteint enfin mes narines et mon ventre affamé. Les filles ayant mit un cadenas sur le frigo je ne peux plus le piller à volonté, et je n’ai pas assez d’argent pour aller acheter une pince assez grosse pour le forcer. Me voila donc réduit à chasser sur les échoppes des marchands de poisson. Je repère ma cible et son étalage de denrée fraichement péchée, y’a pas à dire, j’adore vivre sur une île. Il n’y a pas foule devant sa marchandise, je n’aurais qu’a attendre qu’il tourne le dos, puis sans un bruit, je sauterais sur le butin et m’emparerais de ce beau filet de thon avant de filer. J’avance à pattes de velours et attends patiemment mon heure, sans que je ne puisse le contrôler mon derrière s’agite tout seul, comme un léopard devant une antilope.
C’est le moment ! Le marchand se retourne vers son camion pour récupérer de la glace à mettre sous le poisson. Je devrais avoir une fenêtre assez large pour commettre mon petit délit. Je m’élance, personne en travers de mon chemin et le dernier client a continué son marché. J’arrive sur l’angle du trottoir, je bondis et m’apprête à chiper la nourriture quand il se produit quelque chose auquel je n’avais pas pensé. Le poisson c’est sacrément glissant, et même avec des griffes, je dérape et flanque par terre la moitié de la récolte. Evidemment ce bruit ne manque pas d’attirer le pêcheur qui, hors de lui, m’attrape par la peau du coup et me suspend dans les airs.
Pendant que je bats l’air férocement avec mes pattes et ma queue, en feulant tout ce que je peux, celui-ci m’insulte et fait signe à un agent non loin d’ici. En deux ou trois mouvement, je me retrouve enfermé dans une cage minuscule, en route pour un endroit que je ne soupçonne que trop bien : La fourrière. Il fallait bien que ça m’arrive un jour, à me balader sans collier, puce, ou tatouage. Mais sérieusement, j’explique ça comment sous ma forme humaine ? « Désolé je ne peux pas passer de scanner, j’ai une puce sous la peau » ou alors « Ouais ce tatouage dans mon oreille ça à trop une signification tu vois ». Mes tortionnaires m’amène à ma cellule ou je suis seul heureusement. Sous ma forme de chat ce box me parait immense, mais ça reste une cellule de prison. Une autre pensée me foudroie d’un coup. Comment je vais expliquer ma présence une fois que j’aurais retrouvé forme humaine ?! Il faut absolument que je me tire de là avant !
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Sujet: Re: Bienvenue dans mon humble cellule Dim 22 Jan 2017 - 15:36
“Il n’est si petit chat qui n’égratigne.”
Assise sur son lit, Selina faisait tourner son totem dans ses mains. La chaîne en argent glissait entre ses doigts, s'enroulant finalement autour de sa paume droite. Elle contempla le cadran de la montre. L'aiguille des heures et celle des minutes presque immobiles, tandis que celle des secondes frappait le rythme du temps qui passe. Elle ferma brusquement le pendentif et redressa la tête.
Son regard tomba sur une photo, une des rares présentes dans sa chambre. Au premier plan, on y distinguait un tapis de verdure incroyable. Il semblait immense et seul quelques points rouge, les coquelicots printaniers, tranchaient avec l'unité de l'étendue. On y voyait aussi un large morceau de ciel bleu, où quelques nuages gris vagabondaient. Sur la droite, assez éloignée, le bord d'une falaise. Presque au centre de la photographie, un chemin de terre traversait le paysage, comme une ligne serpentant au travers de l'image. Il s'écartait sur la gauche et on trouvait à son bout, ce qui ressemblait à une chaumière d'un autre temps. En réalité, il s'agissait d'une maison aux pierres blanchies, à la toiture en ardoise, une de ces vieilles bâtisses irlandaises, qui ne croulent sous aucune intempéries. Même s'il semblait faire beau sur le cliché, on pouvait remarquer grâce au mouvement de l'ensemble, que le vent balayait les alentours plutôt rudement. Devant la maison, un muret en pierres. Le rendu était trop flou pour pouvoir distinguer la silhouette qui s'y trouvait adossée. Il s'en dégageait juste une inattendue sérénité. Selina resta ainsi de longues minutes à contempler cette photographie, mémorisant encore et encore, chaque détails d'un tableau qu'elle connaissait déjà par cœur. Quelques instants plus tard, elle avait disparu.
L'atterrissage fût brutal, même si adoucit par le tapis d'herbes hautes qui prit soin d’accueillir son dos meurtri. Elle n'avait pas besoin d'ouvrir les yeux, elle savait où elle se trouvait. Le vent d'hiver lui mordait le visage et elle sentait ses côtes la lancer. Pour autant, elle n'aurait échangé sa place pour rien au monde. Elle était de retour, chez elle. Surtout, elle avait récupéré son pouvoir. Bien sur, il lui faudrait encore attendre quelques jours pour retrouver sa parfaite maîtrise, mais la jeune-femme retrouvait son équilibre. Elle était en train de sourire comme une enfant, lorsqu'elle finit par sentir les gouttes de pluie sur son visage.
C'est lorsqu'elle se redressa que Selina constata que ça n'allait pas tout à fait bien. La tête lui tournait un peu et elle se sentait un peu nauséeuse. Cela faisait déjà bien des années, qu'elle ne ressentait plus ce genre d'effets secondaires. Elle fronça les sourcils comme pour elle même. Néanmoins, elle finit par se mettre debout sans attendre. La pluie tombait plus fort et la belle vallée verte d'Irlande, lui conseillaient de rentrer sans tarder. Elle jeta un regard en direction de sa maison, plusieurs mètres plus hauts. Elle était juste venue s’assurer du retour à la normale de ses capacités, elle pourrait revenir plus tard et quand elle le voudrait. Elle se détourna donc. Ce ne fut que lorsqu'elle entendit son cœur tambouriner violemment dans ses oreilles qu'elle comprit qu'elle n'aurait pas dû aller si vite en besogne.
Une fois encore, l’atterrissage fut rude. Elle manqua de peu de s'étaler de tout son long sur le sol dur. Elle en était à remercier ses vieux réflexes de sauvageonne quand elle se retrouva obligée de s’asseoir, la tête entre ses mains. Elle étouffa un juron bien senti, digne d'un camionneur parfumé au schnaps. Elle resta ainsi pendant trois longues minutes. Elle avait l'impression de se retrouver en première année lors de ses premières tentatives pour dompter son pouvoir. Plus sensible à son environnement désormais, elle perçut un mouvement furtif et redressa la tête. Ses yeux rencontrèrent les barreaux d'une cage et un regard incandescent aux pupilles verticales.
« Qu'est ce que c'est que ce bordel ? »
Le silence lui répondit. Agacée, elle se massa les tempes. La logique de la chose lui échappait ; la téléportation reposait sur des images mentales. Même si elle l'utilisait de manière instinctive, jamais il ne lui avait effleuré l'esprit de se retrouver en cage. Elle poussa un soupir, secouant la tête. Elle aurait dû attendre avant d'employer de nouveau son don. Elle s'était montrée impatiente. Pourtant, elle s'était bien doutée qu'elle devrait faire face à certains "dérèglements" mais de là, à provoquer pareille situation...
Ses yeux croisèrent encore une fois ceux de son compagnon de cellule : un chat. Là tout de suite, l'humour de la situation lui passait au dessus. Pas qu'elle n'aimait pas les chats, au contraire. Son surnom "La Féline" ne venait pas de nulle part et la sympathie était plus que réciproque entre elle et ces boules de poils. A croire qu'elle se parfumait à l'herbe à chats d'ailleurs. Mais l'adoration était réciproque, donc elle ne s'en plaignait pas. Ses colocataires s'en chargeaient très bien. Toute occupée à ses digressions, elle finit par s’asseoir en tailleur, son état d'esprit toujours aussi changeant. Il n'empêchait qu'elle avait un drôle de pressentiment. Nouveau soupir. Elle était loin d'être sotte. Selina savait qu'elle ne pourrait pas se téléporter avant un bon moment, surtout avec son nouveau compagnon (bien évidemment qu'elle ne laisserait pas cette créature féline seule dans une cage).
« On est coincés pour au moins une heure. » analysa t-elle.
Elle n'éprouvait aucun trouble à parler aux animaux. C'était un mal pour un bien. Heureusement qu'il ne s'agissait que d'un chat. Ça aurait pu être pire. Bien plus tard, lorsqu'elle serait amenée à repenser à la présente situation, elle se dira qu'elle aurait vraiment dû mieux regarder l'animal qui lui faisait face.
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Sujet: Re: Bienvenue dans mon humble cellule Jeu 2 Fév 2017 - 22:45
ft. Sélina
«Bienvenue dans mon humble cellule»
L’heure du casse croûte ? >w<
Déjà 15 bonnes minutes que je tournais en rond dans cette maudite cellule pour félin et le chien pouilleux m’agaçait de plus en plus. Il était planté là, à me fixer sans arrêt et en gémissant dès que je faisais un pas. Comme si j’allais apparaitre de son coté des barreaux, comme par magie. Et puis encore ? Servir de repas à un sale clébard plein de puces ?! Que les animaux sont cons…J’aimerais bien voir sa tête si je me changeais en panthère devant lui, là on verrait qui va bouffer l’autre ! Merda, maintenant que j’y pense j’ai toujours rien mangé au final et je crève vraiment de faim. Je feule contre le balourd d’en face, sans vraiment contrôler mon instinct, c’est qu’il me saoule cet abruti ! Comme si j’étais le seul animal à quatre pattes à mater ici ! Je vais lui montrer la scène de la fourrière dans la Belle et le clochard ça va le calmer. Et puis ça se saurait si les gens apparaissaient comme ça dans les cellules !
Et là, évidemment, comme par hasard, une jolie jeune femme apparait dans ma cellule. Je cligne des yeux plusieurs fois pour être sûr que la faim ne me fait pas halluciner. Non non, c’est bien un être humain qui vient d’apparaitre, mais qui es tu au juste ? Ma marraine la bonne fée ? Ma bienfaitrice ? Ou juste une nana paumée qui va avoir du mal à expliquer sa présence ici…Ok on optera pour la solution numéro 3 alors ! Je lui tourne autour en humant son parfum, les odeurs révèlent beaucoup de choses pour les animaux. Bon, si elle est là, c’est qu’elle vient de Prismver, ou d’ailleurs dans le monde en fait…Si elle peut se téléporter elle vient peu être de l’autre bout de la planète, mais par quel hasard de dingue à t’elle atterrit ici ? Attends, UNE HEURE ?! Elle veut qu’on ne reste là, rien faire pendant une heure ?! Bon, c’est toujours mieux que ma situation précédente, au moins là, j’ai une porte de sortie.
Je m’approche d’elle et vient respirer ses vêtements, pas de doute, elle vient bien du pensionnat. En plus elle parle anglais donc elle est bien du coin. Je m’assois devant elle et incline la tête en la fixant, on ne sait jamais elle va peut être se dire que je suis spécial, ou peut être pas. Après tout, qui irait imaginer que ce petit chat noir va, d’un coup, se métamorphoser en un humain sexy et irrésistible ? C’est un peu mon mythe du prince grenouille en fait. Donc le plan, c’est qu’elle recharge ses batteries et qu’elle nous emmène loin d’ici ? Pourquoi pas…Je tourne le regard vers le chien d’en face et prend un air victorieux : Bien fait sale clébard ! La chance et de MON coté des barreaux ! Je lui tourne le dos quand je sens un fourmillement un peu trop familier, et une légère douleur dans les muscles et dans les articulations. Je me retransforme déjà en humain ?! Il n’y a plus qu’à espérer que le gardien ne passe pas faire sa ronde avant au moins une heure…
Je sens mon enveloppe se changer et imagine déjà la tête de la brune, elle doit se dire « Mais il se passe quoi avec ce matou ?! » Attends de voir la bête chérie. Et là je me retrouve…a quatre pattes…Mais sérieux ?! C’est quoi ce karma pourri au juste ?! Je suis passé de Chat à Panthère, ce n’est que la deuxième fois que ça se produit mis à part la période où je suis resté bloqué en félin. Le truc moins drôle c’est que ma faim me tiraille de plus en plus, et si j’arrive très bien à dominer mon esprit animal de chat, c’est une autre histoire pour calmer la panthère. C’est donc avec un regard différent que j’observe ma proie. Elle a l’air servie sur un plateau, et cette cellule devient bien trop étroite pour nous deux. Je fais un pas en avant, ronronnant aussi fort que je le puisse et j’attends, je la fixe dans cet élan de sadisme propre aux prédateurs.