Drink to one, two, and three !

Invité**Invité**

Drinking game

ft. MAD

Quelqu’un t’aurais dit que t’allais te retrouver dans une telle position il y a des semaines, tu ne l’aurais pas cru. Mais depuis Noël, ta relation avec Madeline s’était plutôt améliorée suite à votre trêve des fêtes, et encore plus depuis qu’Orion vous avait enfermées dans un miroir plus tôt aujourd’hui. T’en revenais toujours pas d’ailleurs, qu’il ait osé faire ça, mais au final vous vous en étiez bien tiré. Déjà, si vous aviez dû vous risquer dans la chambre de Delphia, c’est à cause de lui puisqu’il est celui qui a perdu les nudes de Colton et que c’était dans le but de les retrouver que vous vous étiez présentées au bungalow 8.

Bref. Tu vas peut-être lui pardonner, mais pour le moment tu veux penser à autre chose. Ou ne pas penser du tout, c’est encore à voir. Votre prison glauque de cet après-midi à toi et Madeline vous avait rapprochées plus que vous n’aimiez l’admettre, des situations dans le genre ça ne vous arrive pas tous les jours et ça laisse une trace. Surtout quand peu de gens peuvent comprendre ce qui vous est arrivé. Tu t’imaginais mal dire à une psy : « Ouais bah j’me suis fait enfermer dans un monde parallèle contenu dans un miroir par mon ex copain avec une fille que j’considérais pas vraiment comme une amie avant Noël, mais tout va bien, il faisait noir c’était froid et chelou mais tout va bien ! » Non mais sérieux…

Du coup tu te retrouves à l’extérieur, tard le soir (t’as pas mémoire de l’heure quand t’es sortie mais ça devait être autour de 22 ou 23h), avec des bouteilles d’alcool à la main, direction la cabane de Madeline. Tu connaissais par cœur le chemin pour t’y rendre, comme vous vous étiez vues plus souvent dans les dernières semaines pour faire les boutiques. T’as donc aucunement du mal à te retrouver malgré l’heure tardive et tu toques le plus normalement du monde à la porte, un large sourire étirant tes lèvres. L’alcool te rendait de bonne humeur et la perspective d’en abuser avec Abigail accentuait cet effet.
Tu vois la porte s’ouvrir sur la rousse et tu ne t’empêches pas du tout de hausser les sourcils de manière suggestive tout en exhibant fièrement tes bouteilles, amusée.

▬ J’espère que t’es prête, parce qu’on doit toutes les vider

T’entres en dansant à moitié, déjà dans l’ambiance de semi-fête qui vous attendait.
Tu te diriges comme si c’était une habitude vers la chambre de Madeline en riant doucement. L’alcool et toi aviez une relation qui durait depuis des années et que même Colton ne pourrait pas rompre. Votre lien était trop fort.
Tu t’installes sur le sol et dépose les bouteilles face à toi, les ouvrant une à une et humant les effluves alcoolisées sans perdre ton sourire. Tu lèves la tête pour observer Abigail, un air de défi dans le regard.

▬ Une préférence pour commencer? Et avec ou sans verre?

The night was just starting.

©Allýson

Ça avait été une journée complètement folle. Tu désirais juste un peu de sel, un peu d'épices, un petit rien de distractions. Mais ce qui n'aurait causé aucun tort dans un monde ordinaire t'avais poussé à découvrir que de l'autre côté du miroir, on ne trouvait qu'un abysse sombre et froid, s'étendant au delà des frontières de ce que l'on avait envie de découvrir de joli et d'agréable dans ce monde las et insipide. Cependant, tu ne t'étais au moins pas retrouvée seule, ce qui était un point plus que positif pour une rouquine endurant mal l'isolement procuré par sa prison improvisée. Et, à défaut de joie, tu avais trouvé Joy. De toute façon, elle avait plutôt intérêt à être ici avec toi, pensais-tu, Abigail, puisque c'était en partie, largement même, donc plus qu'en partie, de sa faute si tu te retrouvais là. Au final, la plus grosse partie de ta rancœur se répercutais tout de même sur le véritable coupable (c'est à dire Orion, voire même Colton ou la personne qui avait volé l'objet de vos convoitises et accessoirement le but de votre aventure, autrement dit une certaine enveloppe) et la D en restait relativement épargnée.

C'est pour cela, très probablement, que ça avait pu au final vous rapprocher un petit peu, et que la fêtarde invétérée toquait à ta porte à une heure tardive, t'accueillant avec des bouteilles dès l'instant où tu ouvris le battant de bois sur sa joyeuse silhouette. Oh, tu ne pouvais absolument pas lui jeter la pierre. Tu avais allègrement accepté l'invitation qu'elle te faisait à une petite soirée d'ivresse, et même renchérit en répondant un petit "Les deux." lorsqu'elle t'avait proposé, au choix, d'apporter de la vodka ou du rhum. Ce soir là, donc, tu étais venue préparée. Hors de question que tu étales encore une fois toute l'ampleur de ton état d'ivresse, pour le déverser sur une chatbox définitivement pas préparée à l'amour et à l’allégresse faisant suite à tes enivrements. Hors de question pour toi de subir une fois de plus cet insidieux sentiment de trahison, d'auto-trahison même. Mais il ne s'agissait pas de la seule précaution que tu avais prise. En effet, tu craignais désormais d'avoir le teint un peu nauséeux et de ne pas forcément pouvoir le cacher, alors tu avais préparé avec un soin tout particulier ton visage pour éviter cela. Crème, lotion, et malgré tout aucune touche de maquillage autre que du mascara waterproof, pour ne pas t'endormir comme une larve et te réveiller avec une peau affreuse. Ainsi, cela faisait ressortir tes jolies tâches de rousseurs et la fragilité de tes traits. Tu n'avais pas vraiment exactement l'air de la même Madeline sans tous tes artifices caractéristiques, mais il aurait vraiment fallu avoir des standards élevés pour ne pas souligner que cela ne t'empêchait pas de sortir du lot quand même.

Tu avais également gardé une tenue simple et confortable, alliant un gilet tout doux à la couleur pâle avec une fine nuisette noire, dont les ourlets étaient bordés d'un délicat nuage mousseux de dentelle blanche. Encore tes chaussons d'hiver aux pieds, ce qui te faisait constater que le climat européen t'avait rendue légèrement plus frileuse que tu avais pu l'être dans le passé et légèrement craindre que cela ne s'imprime dans le temps, tu avais pris un malin plaisir à mener le chemin jusqu'à ta chambre, ouvrant la porte d'un air excessivement dramatique avant de, suivant cette fois l'acte de ta camarade de beuverie, calant un coussin dans ton dos et en poussant un près de la jolie brune. Un sourire carnassier sur ton visage, et tu poussas également, du bout du pied, une bassine vers elle, pure provocation. Ainsi, croisant tes bras fins contre ta poitrine, une jambe à plat sur le sol et l'autre doucement repliée vers toi, sur laquelle tu appuyas tes bras, tu ne peux retenir un petit ricanement suite à la phrase de Joy. Tu pinces un peu ta bouche en moue pensive, juste histoire de, et tu réponds avec un ton faussement hésitant.

▬ Et bien... nous sommes de jeunes femmes civilisées enfin... Alors je dirais, hmm...

Un sourire brise la moue, alors que tu indiques à Joy deux verres que tu avais préparés dans le coin, sur une table basse étrangement bien rangée malgré un certain nombre de choses y trônant fièrement - beaucoup de tissus et de fils à vrai dire. Tu gardes tes yeux plantés sur elle, et cet air narquois te sied comme une seconde peau suintante d'arrogance. Tu te forces à reprendre ton air pensif, ta voix hésitante et ta petite moue pour finir ta réponse.

▬ J'te fais confiance, jolie brune. Et si tu essayais de mélanger quelques jolies choses dans ces verres, hm ? Après tout, on va quand même pas commencer doucement, si ?

Tu haussas les sourcils, lui rendant son air de défi comme un miroir, comme un match de tennis, chaque réplique résonnant contre ta raquette comme un nouveau pas vers une jolie migraine matinale, celle qui allait t'attendre le lendemain, pour peu que tu te réveilles avant midi. C'était au final peu probable pour le commun des mortels, mais nous parlions de toi ici. Toi, la fière rouquine aux allures de poupées, toi, Madeline Abigail Davis. Et il fallait bien avouer que tu avais un certain orgueil mal placé.

Personne ne refuse les défis, dans la famille Davis, personne.

ft. Joy

JARONART

Invité**Invité**

Time for the Fiesta

ft. MAD

Tu ne croyais pas vraiment l’air innocent que Madeline avait affiché sur son visage en s’adressant à toi. La petite pièce théâtrale qu’elle semblait te monter avec ses grands airs et même avec la bassine, ça cachait un truc mais t’arrivais pas à mettre le doigt dessus. T’allais pas non plus dévoiler le tout, Abi devait faire ça pour une bonne raison alors tu te contentes de rire sous cape et d’étirer ton sourire pour ne pas mettre la puce à l’oreille de ton hôte, tout en repoussant la bassine vers la A avec un sourire en coin, sachant pertinemment que c’est elle qui en aura le plus besoin entre vous deux.

Avec toutes tes expériences de beuverie, tu savais quand t’arrêter et surtout comment éviter de vomir tes tripes à chaque fête, alors que ta cadette avait eu quelques épisodes peu agréables avec l’alcool.

▬ J’pense que c’est toi qui en aura besoin Abi, je vomis plus à cause de l’alcool depuis longtemps.

Un petit clin d’œil agrémente ta réplique et tu prends ensuite le coussin qu’elle t’avait tendu plus tôt pour le caler contre ton dos, question d’augmenter ton niveau de confort. Toutefois, tu restes peu longtemps sur ton postérieur car Madeline te montre du doigt les verres prévus pour votre soirée à deux, et tu te lèves pour les récupérer habilement.
Ton cerveau trotte pour trouver des boissons simples à faire avec le rhum et la vodka ainsi qu’avec ce qu’Abigail a dans son réfrigérateur. Sûrement pas de coca, parce que c’est pas ce qu’elle considère comme riche t’imagines, mais différents jus sûrement et ça ça se mélange bien avec de la vodka. Après, vous pourrez boire le rhum en shooters ou simplement à la bouteille, vous n’étiez pas là pour tout prendre mollo, au contraire.

Tu t’éclipses dans la cuisinette de la cabane pour chercher des beaux liquides avec lesquels mélanger l’alcool. T’es surprise de trouver du diet cola dans le réfrigérateur et divers jus, alors tu prends pas le temps de faire des choix et agrippe le tout pour te rediriger dans la chambre de MAD d’une démarche dansante.

▬ Alors j’ai du vodka-jus ou du rhum coca. T’as une préférence?

Tu prépares ton propre mélange de vodka-jus, en ne faisant pas plus attention que cela au type de jus choisi, et t’attends la réponse de Madeline pour lui préparer son verre et trinquer avec elle, ton humeur joueuse reprenant le dessus.

▬ Je te lance une idée de jeu. À chaque fois que l’une d’entre nous termine son verre, elle peut donner un défi à l’autre, et ça peut être n’importe quoi. Celle qui se fait donner le défi n’a pas le choix de le faire, deal? Sauf qu’on reste dans ta chambre pour tous les faire.

©Allýson

Tu aimes quand on te résiste, Abigail, plus que tu n'aimerais l'admettre à vrai dire. Alors tu dois bien avouer qu'avec Joy, ça t'amuse. La façon qu'elle a de te répondre, de réagir, de ne jamais se laisser faire lorsque tu lui dis quelque chose. En vérité, elle est plus vieille que toi alors ça part un petit peu du sens logique, mais tout de même. Ce serait faire les choses dans la norme ça, et on sait très bien que la norme n'est pas ce qui prime à Prism. Malgré tes piques, incessantes, elle continue continue continue et continue de te répondre. Honnêtement, tu aurais probablement déjà arrêté si elle n'exprimait pas autant de véhémence à ton égard. Ça t'amuse, oh oui ça t'amuse que tout le monde soit comme ça avec toi. Elle n'est pas très original, au fond, ta jolie D, et ça ne te surprend presque pas qu'elle repousse la bassine que tu venais de lui tendre, contre toi. Alors ça t'amuse, mais malgré son clin d'œil, tu es presque déçue.

Elle recule, Joy, pour attraper les verres que tu lui désignes. Pis elle ne revient pas immédiatement vers toi, non plus. Un peu surprise au premier abord, tu la regardes dans bouger tandis qu'elle sort de la chambre pour aller un peu plus loin dans la cabane. Tu n'as pas vraiment besoin de bouger, tu imagines où elle peut bien être allée. Tu essaies rapidement de passer en revue dans ta tête, l'inventaire du frigo. Du diet cola... des jus aussi. Pomme, mangue, tropical et orange. Tes paupières papillonnent un instant, et tu souris lorsqu'elle revient et que tu te rends compte que tu avais raison depuis le début. C'est plutôt agréable comme sensation, savoir, sentir que l'on avait visé juste. C'est plutôt agréable, alors tu apprécies. Sous tes yeux plus ou moins ébahis, elle te fait deux propositions avant de commencer à se préparer quelque chose pour elle-même.

Tu souris, et tu réfléchis à ta boisson, alors qu'elle annonce son jeu. Oh oui, ça risque d'être amusant. Tu souris, et tu lui demandes un mélange rhum-jus de mangue avec un grand sourire enfantin. Ah, Madeline, quel bel esprit de contradiction ! Un peu agaçant, certes, mais tout de même impressionant. Tu trinques joyeusement, et prend une grosse gorgée avant d'échapper un petit soupir. Tu rammènes tes genoux contre toi, pose doucement ton menton dessus, les enlace à deux bras. Tu n'as pas l'intention de laisser Joy gagner, cependant, alors rapidement tu reviens finir ton verre. Sans pouvoir retenir une petite quinte de toux ; ça chauffe à l'intérieur ça réchauffe bien et ça picote un peu, même. Tu souris alors que le feu doux dévore ton œsophage, et tu clignes des yeux. Amusée. On dirait bien...

▬ Et un point pour moi ! ♥

On dirait bien que tu as gagné cette première manche, n'est-ce pas ? Tu fermes tes paupières pendant quelques instants, et tu réfléchis. Il y a temps d'idées dans ta tête que le choix est difficile, mais au bout de quelques minutes, tes mirettes se rouvrent et flamboient. Tu sais exactement ce que tu vas lui demander n'est-ce pas ? Tu n'as qu'à ouvrir la bouche, et lui dicter ce qu'elle doit faire. Mais pour cela, tu prends bien soin de choisir un ton de voix adéquat : Hors de question que tu sonnes comme un charretier ou comme une idiote ; Non, ta voix se fait douce, mielleuse, un peu trop même, mais c'est peut-être également dû à l'excessive suavité de la mangue, à la grande chaleur du rhum.

▬ Ma chère Joy, j'aimerais... j'aimeraiiis... que tu me traites comme une princesse pour les trois prochaines manches.

C'est enfantin, mais tu veux commencer facilement.

Cependant, tu doutes que ta camarade éprouve autant de pitié à ton égard... Elle est maline, Joy.

Est-ce ce que tu apprécies autant chez elle ?

ft. Joy

JARONART

Invité**Invité**

Drinking game

ft. Abi

T’aurais presque pu prédire sa contradiction à venir. À force de la fréquenter, t’avais pu t’habituer à toutes ses demandes incongrues faites simplement pour surprendre et contrefaire toutes les idées préconçues, et c’est exactement ce qui s’est produit à l’instant lorsqu’elle t’a demandé un rhum-jus de mangue. C’est pas que le mélange n’est pas bon, mais il est beaucoup moins classique que ce que t’avais proposé auparavant. Par contre, puisque c’est ce qu’elle souhaite, tu te plies de bonne grâce à sa demande et exécute le mélange en faisant bien attention aux quantités. T’aimerais pas qu’elle soit bourrée avant toi simplement parce que t’as un peu abusé sur le rhum dans son verre, c’est de suite beaucoup moins drôle. T’as jamais apprécié te déchirer seule, c’est plus marrant quand quelqu’un t’accompagne.

Tu lui tends son verre et entame le tiens de quelques longues lampées, la boisson caressant l’intérieur de ta gorge comme à son habitude. Ce n’était pas désagréable, tu t’y étais faite depuis le temps, mais ce n’était pas le réconfort d’une tisane, c’était plutôt puissant. Ainsi, t’étais rendue à la moitié de ton propre verre lorsque t’aperçois Madeline sourire avec satisfaction. Ah ouais non, elle a déjà terminé sa consommation, c’était pas du jeu. Mais t’étais pas mauvaise perdante, tant que tu pouvais poursuivre l’activité par après. T’étais là pour le jeu en soi, peu importait qui serait la gagnante à tes yeux.

La A t’expose ta conséquence et t’explose de rire, ayant déjà un truc en tête pour souligner la demande de ta camarade. C’est simple, efficace et ça te fait marrer encore plus. Si elle voulait être une princesse, elle se heurterait rapidement à la réalité qui s’impose quand les gens jouent en ta compagnie. Ta réputation à ce sujet ne provient pas du néant, et elle saura vite pourquoi. Tu déposes ton verre au sol alors que tu te lèves pour quitter la pièce un moment. T’avais vu un truc bien auparavant, en allant chercher la boisson, et ton regard s’illumine en le voyant à nouveau à l’instant. T’as eu besoin que de 30 secondes pour partir et revenir avec un feutre en main, et encore moins de temps pour t’approcher de Madeline pour lui dessiner sur le front une couronne.
Ton air espiègle la dévisage, appréhendant légèrement des représailles de sa part. Mais tant pis, ça allait avec le fait de jouer en ta compagnie.

▬ Et voilà ma Dame, je vous ai rendu votre couronne royale. Inutile de me remercier, vous le ferez bien assez tôt lorsque j’aurai terminé ce verre.

L’imaginer bouillir te fait presque recracher la dernière gorgée de ton verre, que tu cales pour appuyer tes dires et lui donner à ton tour une conséquence. T’aimais bien gagner dans les jeux d’alcool, depuis le temps que tu t’y colles.
Tu déposes ton verre et remplis à nouveau les deux contenants pour laisser une chance à la nouvellement nommée princesse de te suivre dans tes déboires. Ton cerveau légèrement embrumé par cette première consommation réfléchit à une conséquence appropriée, et ton sourire s’illumine lorsque tu penses l’avoir enfin.

▬ Princesse, pour que vous soyez mieux habillée, je vous demanderai avec le pouvoir que me confère ce point d’échanger vos vêtements avec les miens.

Ça promettait déjà, comme vous faisiez pas vraiment la même taille et que vous n’aviez pas du tout le même style. Mais tu l’encourages en te mettant en sous-vêtements et en lui tendant le jean et le t-shirt légèrement révélateur que tu portais plus tôt, attendant en retour ses vêtements à elle. Et dire que ce n’était que le début et que vous n’étiez pas bourrées encore…

©Allýson

Sujet: Re: Drink to one, two, and three ! Mer 6 Sep 2017 - 18:34

La chaleur qui te réchauffe te fait sourire, Madeline, dans cet environnement si familier. C'est très puéril, comme demande, que tu fais à ta camarade, mais elle ne se retient pas de rebondir dessus pour t'embêter. Tu souris un peu quand elle éclate de rire devant toi, mais ne peut te retenir de froncer les sourcils lorsqu'elle pose son verre et disparaît de la pièce. Tu ne prends pas la peine de la suivre et te contente de la suivre du regard, puisqu'elle revient plutôt rapidement de toute façon. Tu clignes un peu des yeux en voyant le feutre dans sa main, et lorsqu'elle s'approche de toi et que tu comprends son dessein, il est déjà trop tard. Tu fronces les sourcils en touchant un peu ton front, et recule doucement pour observer ton reflet dans le miroir poli qui décore ton armoire. Sans vraiment t'en rendre compte, tu glapis et couvre rapidement ton front, avant de commencer à frotter la marque sombre. C'est une couronne que Joy a dessiné sur ton front, et même si dans l'idée ça t'amuse, le fait qu'elle ait utilisé tu ne sais trop quel feutre à l'encre absolument pas destinée à se retrouver sur ta peau t'agace, surtout que tu avais pris tes précautions pour avoir une jolie peau le lendemain.

▬ Jooooy, t'exagèèèère, c'est pas un feutre fait pour la peau çaaa... J'espère pour toi que ça ne fera rien à ma délicate peau de satin, sinon tu vas me le payer.

Tu te retournes en grommelant pour la voir devant toi, avec son verre vide, qu'elle commence à remplir en même temps que le tien. Tu te rapproches à nouveau en soupirant, et puisqu'elle a elle aussi fini de boire son premier verre, tu lui dois un petit quelque chose à ton tour. La façon dont elle semble réfléchir t'amuse, vu la passion qu'elle semble mettre à la tâche, et quand elle exprime enfin son souhait, tu ne peux te retenir d'éclater de rire. Tu tires doucement le verre vers toi à nouveau, t'étirant en la regardant se dénuder. Car en effet, tu ne t'attendais pas à ce qu'elle te demande à ce que vous échangiez vos vêtements. Tu es, au premier abord, il faut bien l'avouer, un peu décontenancée par cette requête. Mais en la voyant ne pas perdre de temps pour te tendre son jean et son tee-shirt, tu souris et commence à retirer déjà ton gilet, avant que ça ne te percute. Sous ce gilet, tu ne portes qu'une petite nuisette. Et sous cette nuisette, ce n'est qu'un sous-vêtement de dentelle un peu affriolante qui couvre le bas de ton corps, dans ce qu'il y aurait à cacher. Tu lâches un petit soupir, plus amusée que gênée, et attrape son tee-shirt en lui balançant ton gilet au visage.

▬ Je ne pensais pas que tu ferais tomber la chemise aussi tôt, Joy. Alors, comme ça, je te plaît tellement que tu n'arrives pas à résister à la tentation hum ? Ah, pauvre de moi...

Alors, tu essaies quand même de ne pas t'exposer clairement, et laisse glisser les bretelles de ta légère nuisette noire le long de tes épaules avant d'enfiler le tee-shirt de Joy pour te couvrir un minimum. Le tissu glissant le long de tes longues et fines jambes, tu lui lances joyeusement avant d'attraper son jean pour le passer autour de toi. Il est un peu grand pour toi au niveau de la taille, et ça t'inspire pour une petite pique à ton amie.

▬ Étire pas trop ma nuisette, s'il te plaît.

Tu t'étires, toi, en revanche, doucement après cette remarque, et commence à siroter ton verre de façon un peu plus posée, en la regardant enfiler tes vêtements. Tu te laisses doucement glisser en arrière, un peu mal à l'aise dans les vêtements qu'elle t'a donné. Tu grimaces en la regardant dans les yeux, t'approchant lentement comme une lionne prête à fondre sur sa proie.

▬ Ces vêtements sont vraiment de mauvaise qualité, je trouve, comparé à ce dont j'ai l'habitude... Ton jean... est mal coupé... ce tee-shirt un peu trop fragile peut-être... Mais tu le savais n'est-ce pas ? Hehe, tu sais Joy, ce n'est pas en me faisant porter l'importable que je te laisserais profiter de mes charmes. Bien essayé. D'ailleurs, le porter comme ça me rappelle que j'ai encore de la lingerie me datant de l'époque où j'achetais sans regarder puisque je pouvais porter tout ce que je voulais en modifiant un peu mon apparence... tu voudras en essayer, hm ? J'dois avoir des trucs jamais portés si c'est ça qui t'inquiète, t'as qu'à fouiller et je te dirais.

ft. Joy

JARONART

Invité**Invité**

Parade de mode

ft. MAD

Quelque peu étonnée par sa réaction, tu observes le feutre que t’as utilisé sous toutes ses coutures pour t’assurer que t’avais pas fait une gaffe monumentale en l’utilisant sur son front. Une pointe de culpabilité s’appuyait sur tes côtes, jusqu’à ce que tu notes sur le tube, en petits caractères, une mention « lavable à l’eau ». Tu lâches un soupir de soulagement et lance le feutre au loin, te disant que t’irais bien le rechercher plus tard si Madeline insistait réellement à le récupérer pour qu’il ne cause pas un semblant de désordre dans sa chambre. Même si c’était le cas, ce serait sûrement minime, mais tu devais être prête à tout avec la rousse, tu l’avais appris à tes dépends.

Tes yeux changent vite de cible, se fixant plutôt sur une bouteille d’alcool lorsqu’elle accepte tes vêtements et commence à retirer les siens. Pas que tu sois gênée, mais tu tenais à lui octroyer un semblant d’intimité pour qu’elle puisse se changer. T’agrippes par la suite son gilet dans un éclat de rire face à sa remarque plus que fausse. Bon, faut bien que tu avoues que vous aviez eu un historique assez complexe toi et Abigail comme vous aviez déjà eu quelques rapprochements, mais son affirmation ne te fait ni chaud ni froid comme tu sais pertinemment que tu ne ressens pas ce genre de chose pour elle.

▬ Tu RÊVES, princesse. J’aime juste me promener nue dans les dortoirs des autres. Mais chut, c’est notre secret, Colton doit pas le savoir.

Tu lui fais un clin d’œil complice et commence à enfiler la nuisette et le gilet, veillant à ne rien déchirer comme elle était pas mal plus petite que toi. Elle réitère ses inquiétudes à ce sujet en spécifiant que tu ne devais pas étirer la nuisette d’ailleurs, et pour peu que tu aurais eu des complexes ça t’aurait stressée. Mais t’étais à l’aise avec ton corps, alors tu te contentes de rouler des yeux et de placer le tout pour ne pas effectivement agrandir le vêtement. Ta main se pose sur ton verre et amène le récipient à tes lèvres pour te servir à nouveau une bonne lampée d’alcool.
Tu balaies aussi ses critiques du revers de la main et t’apprêtes à répliquer lorsqu’elle mentionne la lingerie qu’elle pouvait te léguer. Tes yeux se mettent à pétiller d’intérêt et, d’un coup, tu te relèves pour déposer ton verre et enlever les vêtements de la A que tu portais délicatement, veillant à ne rien abimer, et te retrouve à nouveau en sous-vêtements dans la pièce.

Comme quoi t’étais destinée à ne pas porter trop de vêtements près de MAD.

Taquine, cependant, tu ne te retiens pas pour marquer ton intérêt pour certains morceaux de lingeries, ceux qu’elle n’avait pas portés en particulier.

▬ Tant qu’Hamlet ne peut pas reconnaître le morceau que je porte, ça me va. Après, je veux pas non plus te voler, alors tu m’diras si y a des morceaux que j’essaie que tu comptais conserver.

Ta démarche dansante te porte jusqu’à l’endroit qu’elle te désignait pour observer les tenues en question, et, de suite, tu flashes sur certains modèles particulièrement affriolants. Tu avais quelques pièces intéressantes de ton côté, que tu utilisais uniquement avec tes petits-amis à l’occasion, mais la collection de Madeline allait certainement enrichir et varier les ensembles que tu avais déjà achetés.
Tu caresses du bout des doigts un morceau de dentelle fine noire classique puis, après une courte hésitation, le soupèse dans ta main et décide de l’essayer. Tu fais glisser lentement les bretelles le long de tes bras, ta tête se penchant en détaillant les contours du vêtement et en imaginant son effet sur ta peau. Tu ne mettras pas longtemps à découvrir ce dernier point par contre, car tu retires ton soutien-gorge sans aucune gêne pour permettre au morceau de lingerie de mouler la courbe de tes seins sans peine, conservant toutefois ta culotte noire qui pouvait se prêter au jeu de la séduction quand même.

Une fois la pièce enfilée, tu tournes un moment sur toi-même, sourire séducteur aux lèvres, quêtant l’approbation d’Abi.

▬ Alors, votre Royauté, est-ce que ça fait de moi une fille irrésistible ou c’est un échec?

Juste pour ajouter une nouvelle touche d’humour, tu commences à bouger sensuellement des hanches, ondulant sur place comme pour te prouver que t’étais bel et bien sexy dans cet ensemble noir. Mais c’est Abigail qui, au final, aurait le dernier mot sur la question.

©Allýson

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