You and I both know that the ghost isn't me - Narcisse
Pseudo du joueur : Meriveri Autre(s) compte(s) ? : Matthew J. Adler && Myrcella B. Murphy && Mckenna A. Honeycutt Personnage sur l'avatar : Fumi Ohno - Tsubaki chou Lonely Planet •• Marzia Bisognin
Âge / Classe ou Job : 21 ans - B - 10ème année Messages : 500
Hello my name isLeann De Laine
Carte spéciale Inventaire, objets importants pour le personnage:
Sujet: You and I both know that the ghost isn't me - Narcisse Dim 25 Juin 2017 - 18:05
Thu. 29th of June
♡ ft. Narcisse
You and I both know that the ghost isn't me
On lui avait dit de récupérer le dossier sur la table de la secrétaire pour terminer cette histoire de changement des chaises de la salle des délégués. Ca faisait bien trop longtemps que l'endroit avait été ravagé par la joyeuse League du Chaos et leurs gamineries, mais les problèmes s'étaient enchaînés à Prismver sans laisser le moindre répit à l'administration, faisant de la restauration de l'endroit le cadet de leur soucis. Alors la petite brune avait fini par se proposer pour effectuer les dernières formalités. C'était le dernier papier à remplir, et cette histoire serait définitivement terminée.
C'était un jeudi plutôt tranquille, le cours de littérature avait été annulé pour cette dernière semaine de cours, le programme étant bouclé depuis un moment déjà, et la jeune femme pouvait profiter de cette après-midi de liberté pour prendre un peu d'avance sur ses tâches de déléguée. Sous le soleil caniculaire de cette fin du mois de juin, elle avait traversé le parvis de l'établissement pour rejoindre le bâtiment administratif. La secrétaire, qui étais partie prendre sa pause déjeuner, avait volontairement laisser la porte de son bureau ouverte, prévenue du passage de la jeune française. Près du clavier de son ordinateur, une fine pochette que Leann saisit rapidement avant de regagner le foyer, où elle espérais pourvoir tranquillement s'acquitter de sa tâche.
Ce n'est qu'une fois installée qu'elle comprit son erreur. Ce n'étais en aucun cas le formulaire de commande qu'elle avait en sa possession, mais le dossier scolaire d'un élève. Elle soupira un instant, posant ses verres sur le portrait figé de ce Narcisse Holm, se lamentant déjà à l'idée d'avoir à retourner de l'autre côté de l'établissement. Et c'est en retardant le moment de se lever qu'elle remarqua ce détail. Narcisse Holm, 8ème C, Ami Imaginaire. Ces deux mots, ces deux derniers mots, ils réveillent ce souvenir en elle. Ce sentiment qu'elle avait oublié depuis un moment, cette étrange sensation de présence fantôme derrière elle. La peur de prononcer le moindre mot, le stress d'être juge à sa moindre action. La voix tranchante de Kei, son sourire en coin. Puis l'image du visage de Orion, après le suicide de sa filleule, le prénom de Cassidy qui sors de toute les bouches, l'ambiance un peu tendue chez les C, et le regret, ce regret de ne jamais avoir pris la peine d'aller lui demander comment elle le vivait.
C'était pourtant la première à savoir comment ça se passait, Leann. La première à en avoir souffert, de ce pouvoir. Elle se souvenait avec précision de cette période où plus personne ne maîtrisait son don, quand Kei ne pouvait être contrôlé d'aucune façon, il lui avait coupé ses cheveux de plusieurs dizaines de centimètres, avait renversé un seau d'eau sur ses leçons, ou quand elle était encore si mal à l'aise vis-à-vis de ses sentiments pour Piercy toutes ses fois où il avait fait les pires réflexions ne sa présence. Puis le soulagement, lors de la perte des pouvoirs. La bouffé d'air frais qu'avait suivi sa disparition et l'épée de Damoclès au-dessus de sa tête, quand elle se demandait ce qui allait se passer quand il reviendrait, ou si il reviendrait.
Ses mains blanchâtres ferment le dossier avec vigueur. C'est du passé tout ça, et elle refuse de se perdre dans ses pensées noires. Mais avant tout, elle refuse de prendre le risque de laisser quelqu'un se confronter aux même tourments que tous ceux qui ont eu ce pouvoir sur cette île. Elle refuse de prendre le risque d'une nouvelle Cassidy. Timidement, elle examine à nouveau le dossier du jeune homme, et elle en sors son emploi du temps. Le vert finissait les cours en milieu d'après-midi, et elle comptais bien en profiter pour lui toucher deux mots.
Ce n'est qu'une fois devant la salle des C qu'elle se rendit compte que tout compte fait, elle ferrait peut-être mieux de faire demi-tour. Elle était bourrée de bonnes intentions, Leann, mais elle était surtout incapable d'adresser la parole à quelqu'un normalement. Après des années à avoir subi le jugement de son ami imaginaire à chaque fois qu'elle ouvrait la bouche, elle avait carrément aucune idée de comment lancer une conversation avec un inconnu. Elle songea une seconde à la manière de lui annoncer la raison de sa venue, mais dans tous les cas de figure, elle entendait encore comme un écho de la voix de l'esprit qui l'avait si longtemps poursuivi lui rappelant à quel point elle sonnait comme une stalkeuse qui avait volé son dossier scolaire.
Puis il y a eu la sonnerie, et la porte de la salle de classe qui s'est ouverte dans la foulée. Plus moyen de prendre la fuite dans cet essaim d'élève qui se précipite vers la sortie. Un instant, elle se dit qu'avec un peu de chance, elle va le rater dans cette agitation, mais y a son regard qui finit par lui tomber dessus. Il est vers le fond, un peu mou, un peu ailleurs. Elle a beau essayer de lui trouver quelque chose de spécial, mais elle trouve rien, au point de se demander comment elle a pu le repérer dans tant de banalité. La B s'avance, resserrant machinalement sa cravate noir pour occuper ses mains. Elle stress, elle sait pas quoi dire. Elle sait pas comment le dire, mais elle s'approche, le pas tremblant.
- Narcisse? Narcisse Holm?
Y a aucune confiance dans sa voix. On dirait une adolescente amoureuse qui peine à faire le premier pas. C'est à peine si elle arrive à retenir un bégaiement dans les quelques syllabes de son nom, mais elle essaye de se convaincre qu'elle doit le faire. Qu'elle doit lui parler. Et qu'au mieux, elle l'aura fait pour rien, qu'il n'y avait aucune raison de s'inquiéter.
- Je, je m'appelle Leann, je suis déléguée de la classe B. Est-ce que tu aurai une seconde pour qu'on discute?
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Sujet: Re: You and I both know that the ghost isn't me - Narcisse Dim 25 Juin 2017 - 19:38
ー « You and I both know that the ghost isn't me. »
「Le silence qui le tuait, l'envie de disparaître, ces notes qui se jouaient dans l'amas de son être. 」
Ses doigts tapotaient la table dans un son sourd, ça venait, ça sonnait, l'atmosphère lui semblait lourde. Au fond de lui il n'y avait aucun désir, aucune envie, juste le bruit las d'un prof qui récite un cours avec ennui. Distraitement il écoutait, bien sûr, il n'avait que ça à faire, puis laisser son imagination se brouiller dans les méandres de sa colère. Narcisse se laissait aller là, sur sa table, tenant bon pour ne pas prendre de quoi fuir, tenant de ce qui lui restait de force pour ne pas se voir détruire. Et ça faisait mal, ça tapait dans le creux de son crâne comme une putain de matraque qui cherche des indices au fond de son âme. Y'avait de quoi perdre la tête, tourner les épaules et cesser de respirer, puis disparaître.
Pourtant Narcisse tu sais que cela se passe ainsi, que parfois les jours ne se définissent pas dans tes nuits. Tu sais que les étoiles ne sont que quiétude tandis que le jour est fait d'incertitude. Tu te perdais Narcisse, tu te perdais dans ces cours où les gens riaient, s'en foutant totalement, avec malice. Mais surtout tu désespérais de les voir ainsi sans regarder leur avenir, de les voir se morfondre dans des notes qui ne reflètent que le pire. Puis tu es là, tu fais parti de cette hiérarchie, les moins bon dans un sac tandis que les meilleurs boivent du cognac. C'était le jugement de toute une vie, des classes, des cases et des fratries. T'essayais de pas t'y mêler, tu riais toi aussi et tu t'amusais. Pourtant au fond de toi c'était comme la comparaison de l'humanité, tout cela n'était que le miroir de ce qui te faisait perdre pied.
Mais tu sais qu'il n'y avait pas que ça. Tu sais que tout ne tournait pas autour de toi. C'était irréversible de le voir coller son sourire dans tous les recoins de ta vie pour te rappeler des souvenirs. Tu le sentais dans ton dos, lui et son regard de saleté, chaque frisson qu'il faisait naître et tu en sentais sa fierté.
-J'commence à perdre patience, on peut pas s'barer ? ça m'fait chier d'être ici tun vois ? Sussura t-il en balançant quelque stylo sur le sol, ceux qui allaient y rester, que personne n'ira chercher.
Ouais Calipso, tu aimais ces moments, où même le silence ne pouvait défier ton néant. Narcisse aurait voulu broncher, hurler, crier, se démener pour le faire périr, mais il ne pouvait pas, il était accroché à lui, à son corps et ses os. Calipso c'était la Parque qui défiait son avenir.
Le brouhaha s'intensifiait, tantôt il se rarifiait juste avant d'exploser. C'était ainsi les cours chez les C, parfois les gens tentent d'écouter, mais la plupart du temps tout le monde s'en fout. Le bruit incessant des fines flèches de l'horloge le ramena de sa rêverie lorsqu'il crut comprendre que c'était là fin de la journée. Enfin fini. La sonnerie se fit brève et il se redressa, nonchalant, tête en l'air, Narcisse allait presque courir jusque sa chambre pour éviter l'autre ; vipère.
「mais rien marchait comme il le fallait les fils de l'univers changeaient, Narcisse se trouva là devant elle, qui l'attendait, petite merveille. 」
C'était propice à la situation, c'était comme si que l'espace entier venait de conspirer pour l'amener à se retrouver en face de cette jeune fille aux yeux forêt. Au fond de ses iris se reflétait cette faible pusillanimité, cela faisait partie d'elle, sûrement de sa personnalité. Mais Narcisse n'entreprit pas de l'éviter, se contentant de venir près d'elle, devinant une certaine générosité. D'une certaine manière il comprit qu'elle était là pour lui, qu'elle voulait lui parler, il en voyait ses joues rosies. Et enfin, ce fut une voix douce qui retentit pour ainsi l'appeler. Il aurait bien voulu répondre mais les crépitements des élèves, ceux qui te balancent sans même se soucier, auraient recouvert sa réponse, un "oui" soufflé. Ainsi il se contenta du silence, se glissant à ses côtés, un instant il se demandait ce qu'il se passait, mais tout n'était pas fait de malchance.
-- Je, je m'appelle Leann, je suis déléguée de la classe B. Est-ce que tu aurais une seconde pour qu'on discute?
Refuser. Refuser et se barrer. Oublier, sourire, se laisser couler. Tu te laissas emporter Narcisse, tu la regardais, ses yeux qui brillaient et la gentillesse qui crevait tes iris. T'aurais pu soupirer, mécontent de cette journée, mais la fraîcheur qui émanait de cette fille le laissa pantois, enclin à se laisser aller.
-Classe B ? Marmona t-il indistinctement, semblant réfléchir à voix haute. Ouais j'ai une seconde pour parler, c'est pourquoi ?
-Encore une pour me faire chier. Soupira lourdement l'autre, s'adossant contre le mur.
「If you think the world can change, disgrace, fucking shame meeting another person maybe it was an illusion ? 」
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Sujet: Re: You and I both know that the ghost isn't me - Narcisse Dim 25 Juin 2017 - 20:52
Thu. 29th of June
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You and I both know that the ghost isn't me
Il y avait une certaine forme de nonchalance dans sa démarche, de la lassitude dans son regard. Comme du lasser aller jusque dans sa respiration, du je-m'en-foutisme dans sa tenue. C'était le C par excellence, cette personne banale et sans réelle distinction, et, de ce qu'elle pouvait observer, sans réelle motivation non plus. Ses prunelles émeraudes se posaient sur son visage et sur ses boucles blondes qui l'encadrait avec une certaine fraicheur. Elle sondait déjà le moindre mouvement de son visage, une potentielle réaction aux éventuels commentaires de l'esprit qui le suivait. Elle connaissait les réactions, les micros haussements de sourcils, les soupirs retenus, les regards fuyants.
- Classe B? Ouais j'ai une seconde pour parler, c'est pourquoi?
La question. Evidemment, il se la pose. Pourtant, elle a pas encore réussit à trouver un moyen de la formuler efficacement, ou tout du moins sans qu'elle ne troue elle-même ça un peu étrange. Elle lui fait sa moue un peu gênée, pinçant maladroitement sa lèvre inférieur dans une dernière tentative de s'exprimer correctement. Court silence pendant que les deux étudiants se fixent, dans cette salle qui s'est vidé en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Puis elle finit par prendre timidement la parole.
- En fait, j'ai… enfin, on m'a … dit que … tu avais un ami imaginaire.
Elle jauge à nouveau sa réaction. Peut-être qu'il allait s'énerver, ou peut-être tout simplement allait-il lui dire que ce genre de chose ne la concernait pas. Peut-être le blond allait-il juste lui lancer un regard décontenancé, surprit que quelqu'un en ait quelque chose à faire, surprit que ça soit quelque chose de remarquable, surprit que ça puisse poser un problème à qui que ça soit. Mais elle reprend, têtue comme elle est. Elle reprend, avec un peu plus d'assurance dans la voix, avec un peu plus de poigne, parce qu'elle ne veut pas qu'il pense qu'il puisse ignorer la main qu'on lui tend s'il en a besoin, elle ne veut pas que Narcisse se dise qu'elle est faible, qu'on peut juste lui dire "Ne t'inquiètes pas, ça va" quand ça ne va pas. Leann, elle est comme ça. Elle a ce besoin d'aider plus que la simple volonté de le faire. Il n'y a que ça qui la motive, qui lui donne envie d'agir. Ca, et peut-être aussi son petit-ami, le regard tendre sur le visage froid de Joshua.
- Ecoutes, je sais que ça ne me regardes pas, et tu aurai raison de dire que ce ne sont pas mes affaires, mais voilà. J'ai eu ce "don", comme ils l'appellent, et j'en ai vu d'autres l'avoir. Et toi comme moi savons qu'un ami imaginaire est loin d'être ce "don" dont ils parlent.
Il y a ses doigts qui cherchent de l'occupation dans les quelques mèches chocolat qui tombent le long de son visage. Elle a toujours un peu d'appréhension, mais ça disparaît peu à peu dans le son de sa voix. Elle sait à quel point ça peut être important. Elle sait à quel point elle aurait aimé que quelqu'un vienne la voir et lui en parle. C'est important. C'est important. Et plus elle se martèle ces mots, plus elle semble confiante. Plus elle a l'air sûre d'elle.
- Alors si tu as besoin d'en parler, ou juste d'un coup de main avec… qu'importe qui que ça soit qui te suive, je peux t'aider. J'ai été en A, j'ai appris à maîtriser cette malédiction avec le temps. Alors …
Elle ne termine pas sa phrase, comme à son habitude. Il y a juste ses mains qui s'agitent un peu maladroitement dans le vide, semblant essayer d'illustrer les mots sur lesquelles elle n'arrive pas à mettre en place. Qu'importe à quel point elle peut être déterminée, elle reste toujours en difficulté dès qu'il s'agit de s'exprimer, c'est plus fort qu'elle, et ça l'agace.
La jeune femme laisse s'échapper un soupire las, tandis que ses yeux se fixent sur les bottines camelle de son uniforme. Et au fond, elle se demande si, même avec toute la bonne volonté, ses simples mots pourront vraiment aider quelqu'un qui souffre. Il y a toujours ce doute. Cette part d'elle, probablement une réminiscence de son ami imaginaire, qui est incapable de se faire confiance. Qui met continuellement en cause ses moindres faits et gestes. Ainsi, non seulement a-t-elle peur du jugement de son camarade quant à la manière dont elle a eu cette information, mais aussi de son propre jugement sur le réel intérêt de ce qu'elle est en train de faire. Pourquoi tu fais ça, hein, Leann? Est-ce que c'est pour les autres, ou simplement pour combler ton égo? Et si, de toute façon, il n'a pas le même ami imaginaire envahissant que le tiens? Ne va-t-il pas te prendre pour une folle?
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Sujet: Re: You and I both know that the ghost isn't me - Narcisse Dim 25 Juin 2017 - 21:45
ー « You and I both know that the ghost isn't me. »
「Plus sa silhouette se dessinait, sous les étoiles animaient plus la noirceur, la cruauté semblait ainsi se broyer. 」
Et ça claque. ça claque et ça détruit les épaisses barrières que tu avais construites autour de ton palpitant. Plus il battait à l'unisson de tes veines impétueuses, plus tu sentais au fond de toi Narcisse, cette fleur noircie de ton chagrin, cette infime tricheuse. T'sais, elle te broie. Elle n'a pas froid aux yeux, elle t'arrache de tes rêveries et te montre la définition humaine de la vie. Cette saloperie qui te crache dessus, qui n'a pas honte de prendre son pied, de jouir face à ce que tu endures. On pourrait presque la nommer, parfois c'est Calipso, parfois c'est qu'une chienne mal baisée. C'était peut-être trop dur à dire, peut-être trop dur à prononcer, mais putain que ça faisait du bien de sentir son coeur ainsi succomber. Ouais, ça claque au fond de toi Narcisse. ça détruit des années de battisse. ça fait mal aussi je crois, mais pas autant que l'autre qui te prend, t'étrangle, et qui aime cela.
Cette inconnue n'avait pas pris la peine de prendre du tact dans l'instant, qu'elle venait de balancer le pire secret qui le hantait, la pire chose qu'il désirait tant crever. C'était dur de sa part à cette fille, dur qu'elle t'atteigne comme le tonnerre d'un bruit strident. Tu ne recules pas Narcisse, tu ne bouges pas et tu la laisses ainsi te regarder. Piteux comme tu es. Mais tu n'as aucune rancœur, aucune noirceur au fond de ton regard, la neutralité fait parti de toi comme c'est rare. Tu la jauges un instant du regard tandis que ces mots accompagnes de fines lames tranchantes au fond de ton âme.
-J'suis populaire Nar, j'suis putain de populaire ! Qu'il ria, tapant contre ton épaule, fier de lui, soulevant son ego.
Pourtant il ne pouvait pas la juger. Depuis tant d'années il tentait de nier. Nier ce qui tourmentait sa conscience et ce qui démantelait son organisme. C'était aussi douloureux que de sentir des plaies s'ouvrir avec vice. Peut-être qu'il aurait dû fuir plus tôt, prendre le peu de fierté qui lui reste et se barrer maintenant. Mais de la voir ainsi, presque peu timide, le regard battant, cette lueur stupide que Narcisse aimait tant. Espoir. Ce truc qu'il avait d'ors et déjà effacé de sa mémoire, ce truc qui lui avait donné une certaine liberté quelques années tantôt, mais qui maintenant n'existait que dans des sortes d'idéaux. Narcisse n'avait pas de méchanceté, il ne pouvait plus vraiment récuser, c'était le moment de prend un envole, de sauter.
Enfin elle n'était pas totalement étrangère, c'était Leann son prénom, ça ressemblait au prénom du fille qui vole au son des clochettes de l'hiver.
Peut-être que pendant de longues minutes tu l'écoutais parler, mais tu savais dans les abîmes de ton corps qu'elle n'était que là pour toi, pour t'aider, pour te rendre plus fort. Ouais elle connaissait ta malédiction Narcisse, ce don qui t'empoisonne, qui te fait succomber, peut-être que tu devrais, une fois mort, appeler Anubis ? Cette fille, parfaite inconnue de ton regard, déléguée d'une classe que tu vois de loin, un autre monde, une autre vie, elle semblait savoir ce que tu vis. Alors tu la laissais parler, tu la laissais se fatiguer, sa salive glisser dans ses cavités. Tu attendais, droit, presque trop dur sur toi même, laissant l'autre rire à en perdre haleine :
-Tu parles d'une idée ! T'aider ? Pss. Cette petite est rigolote tu trouves pas ? Et il se tord en deux, son rire éclaboussant les infinités de son univers, c'était horrible ça ressemblait à des éclairs.
- Alors si tu as besoin d'en parler, ou juste d'un coup de main avec… qu'importe qui que ça soit qui te suive, je peux t'aider. J'ai été en A, j'ai appris à maîtriser cette malédiction avec le temps. Alors …
-Il s'appelle Calipso et si t'as un moyen pour le faire se taire, j'accepte ton aide. Il ne sait pas s'il venait de la couper, c'était juste des mots, des phrases qui sortaient. Comme un besoin qui naissait dans ses entrailles, prendre la main qui est tendu vers lui ça valait le coût, la bataille. J'aimerais juste qu'il disparaisse, qu'il se la ferme, qu'il disparaisse.
「les fils se cousaient autour d'eux, d'une rencontre se créait autre chose, un univers de constellation dans les cieux, peut-être était-ce le moment des causes. 」
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Sujet: Re: You and I both know that the ghost isn't me - Narcisse Lun 26 Juin 2017 - 14:01
Thu. 29th of June
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You and I both know that the ghost isn't me
Ses mots tranchent le silence qui a à peine eut le temps de s'installer dans la salle de cours. Elle relève la tête, les yeux remplis de surprise et d'une étincelle d'espoir. Il y a ce déclique, cette flemme qui s'allume quand elle entend sa voix qui raisonne entre ces quatre murs. Y a un peu de détresse dans ses mots, bien cachés derrière un mur de froideur. Calipso. Au fond, elle se demande si cet ami imaginaire est comme la nymphe dont il porte le nom, retenant le jeune homme d'accomplir ce qu'il a à faire avec ses lamentations. Mais la façon dont il en parle, le besoin qu'il a de le voir disparaître, de le faire taire pour toujours. Elle comprend mieux que personne, Leann. Toutes ces années où elle a rêvé de ce brin d'intimité, d'avoir un moment pour elle, de pouvoir faire ne serait-ce qu'une seule petite chose sans avoir à endurer le jugement du jeune homme qui l'accompagnait.
Elle lui sourit, avec cette moue un peu nostalgique, un peu mélancolique. Il y a de la compréhension dans son regard quand elle pose ses doigts sur une chaise à proximité. Elle la retourne, afin d'avoir deux assises orienté vers la même table. C'est pas forcément l'endroit le plus confortable, la salle de cours des C, mais ça fera l'affaire. Alors l'étudiante prend place, ramassant au passage un stylo qui a été abandonné sur le sol qu'elle place entre le jeune homme et elle. Les doigts sagement mêlés les uns aux autres, elle se remémore la façon dont elle arrivait à calmer son propre pouvoir.
- Je ne vais pas te mentir, mais je n'ai jamais pu faire complètement disparaître le miens, hm, Kei.
C'est quelque chose qu'elle aurait aimé savoir, si elle avait été à sa place. Pendant des années, elle a essayé, se convainquant qu'avec plus d'effort, plus d'entraînements, elle pourrait s'en débarrasser à souhait. Mais ça n'est jamais arrivé. Elle baisse les yeux, posant ses iris forestières sur le bout de ses ongles.
- Mais j'ai pu l'éloigner. La distance évolue avec la concentration et l'entraînement, mais ça reste l'étape numéro 1. Après, c'est le silencieux, mais ça demande plus de travail et d'être extrêmement sérieux.
Y a ce petit rire qui lui échappe quand elle repense à toute la difficulté qu'elle avait à faire taire le sien en la présence de Piercy. C'était un véritable concert de remarques et de réflexions qui la mettait tellement mal à l'aise. Leann se souvenait avec une certaine nostalgie de cette époque où elle n'assumait pas encore ce qu'elle ressentait. Au fond, c'était un peu grâce à son ami imaginaire qu'elle avait pu faire le premier pas.
- Il faut garder un contrôle total de tes émotions si tu veux arriver à ce résultat, par contre. C'est pas facile, mais faut arriver à faire le vide, penser qu'à ce silence que tu veux vraiment, et rien d'autres. Prends ça un peu comme de la méditation ou quelque chose du genre?
La B prend une grande inspiration et ferme les yeux, ses mains bien à plat sur le plastique frais de la table. Elle essaye d'illustrer ses propos, les souvenirs de son pouvoir disparu depuis un an déjà encore intactes dans sa mémoire.
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Sujet: Re: You and I both know that the ghost isn't me - Narcisse Lun 26 Juin 2017 - 15:05
ー « You and I both know that the ghost isn't me. »
Alors il se mit simplement à écouter les mots qui berçaient toute une vie d'amertume, ceux qui tanguent d'une façon tellement vorace, que te mangent de l'intérieur, broyant tes intestins de rancune. Ces fines phrases ne sonnaient pas comme un beau paysage, comme un d'ces sourires qu'on te balance dans la tronche pour te faire plaisir, mais c'était des lamelles imbibées de souffrance qui ne signifiaient qu'un mauvais présage. Narcisse avait mal d'écouter, ça tapait dans les vifs secrets de son coeur, plus il se retenait d'hurler, plus il sentait naître au fond de lui une certaine froideur. Et ça te glace, ça commence par les pieds, ça t'attaque, ça veut t'achever. Te tuer.
「Les démons aux mille pattes, les rivières qui s'abattent. Ils te balancent leur poison, tant pis si tu perds la raison. . 」
Tu n'es qu'un robot. Un mécanisme vieux qui ne sait plus ce qu'il fait, qui ne bouge même plus ses os. Que fais-tu ici ? Que fais-tu à attendre des explications sur ce qui guette ta vie depuis tant d'années ? Sur ce qui t'étranglera avant de te jeter dans les détritus de ton avenir fichu ? Narcisse tu faisais pitié, tu n'es qu'un simple pantin d'une vie enragée. Une danse qui a rouillé depuis tant des siècles passés, une roulette qui a juste fini au coin d'une rue, abandonnée. Plus tu l'entends parler, plus ses mots se joignent à ta colère, ça te broie Narcisse, ça te rend amère. Car tu vois au fond d'elle les tourments qui l'ont ravagé, tu ressens au creux de ses iris ce truc-là. Ouais, tu te vois au fond d'elle, tu vois son ancienne misère. Tu vois en elle un miroir qui te dit de faire attention, un putain de reflet qui te montre ton visage, ces baïonnettes par millions. Enfin elle s'assoit, il la suit, s'assoit à son tour et il la fixe. Ainsi, l'encre de leurs souvenirs se mêle et ensemble ils s'exclameront des choses qui les unissent par centaines.
-Cette gamine commence à m'saouler. Grogna cette voix, en écho dans la pièce, celle qui te fait frissonner, celle qui te rabaisse.
Bien sûr qu'elle n'allait pas mentir. Bien sûr qu'elle allait lui dire la vérité, qu'elle allait lui avouer toutes ces choses qu'il savait. Plus il la regardait plus il sentait ces choses, ce qu'elle tentait de lui offrir. Une aide, ce truc qui l'aurait fait, auparavant, rire. Leann lui tendait bien plus qu'une main, elle lui donnait l'opportunité de comprendre et de savoir. Pourtant il sentait aussi qu'elle lui faisait réaliser qu'il n'allait jamais partir Calipso, qu'il allait rester pour le meilleur et le pire, à son grand désespoir.
-- Il faut garder un contrôle total de tes émotions si tu veux arriver à ce résultat, par contre. C'est pas facile, mais faut arriver à faire le vide, penser qu'à ce silence que tu veux vraiment, et rien d'autres. Prends ça un peu comme de la méditation ou quelque chose du genre?
「Le silence qui te brise, celui que tu méprises, c'est ce truc qui t'aideras, pour éloigner cet effroi. . 」
-Je vois le genre. Il insista sur les dernières syllabes en réfléchissant, tapotant d'un doigt l'angle de la table. Mais y'a une question que je me pose, pourquoi ne sont-ils pas agréables ? J'veux dire, pourquoi sont-ils forcément faits de saloperie ? Calipso a été normal, mais il est devenu horrible quelque temps après. Alors ouais, le contrôle toussa je comprends, je sais. Je le fais déjà. Pourtant il a le dessus. Pourquoi ?
Tu parlais. Tu laissais les mots rejoindre les concertos étincelants de tes phrases pour l'atteindre elle. Tu parlais Nar. Tu t'exprimais et dans les abîmes cachés de ton âme se serait comme recevoir une balle chauffée et pleine de flammes. Etait-ce le fait que Leann sache ou l'unique fait qu'elle soit là en face de lui, nostalgique à ses heures perdues dans ce qui fut tantôt ce qui l'a décousu, rien que pour son être, pour toi Narcisse ?
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Sujet: Re: You and I both know that the ghost isn't me - Narcisse Mer 28 Juin 2017 - 15:47
Thu. 29th of June
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You and I both know that the ghost isn't me
Il l'écoute avec attention, les yeux rivés sur la déléguée des B, calme. Elle redoute pourtant une réaction de sa part, ou peut-être même de Calipso. Peut-être l'esprit était-il déjà en train de s'impatienter ou de l'insulter. Peut-être essayait-il déjà de décourager le pauvre homme qui, au final, n'avait rien demandé. Leann commençait déjà à s'imaginer les pires scénarii, culpabilisant à l'avance des possibles répercutions qu'aurait pu avoir son discours, tout en se disant qu'elle était tout de même bien mauvaise pour la méditation.
Elle rouvrit lentement les yeux au tapotement des doigts de Narcisse sur la table, posant son regard verdoyant sur le visage pensif du blond. C'était assez vrai, ce qu'il disait. C'était une question que probablement tous ceux qui avaient eu affaire avec ami imaginaire s'étaient déjà posés. Pourquoi? Pourquoi fallait-il que ces saloperies soient toujours comme ça? Elle avait évité la question pendant tellement longtemps, se convainquant que de toute façon, c'était comme ça, qu'elle ne pouvait rien y faire. Il y avait juste eu cette fois, cette petite fois où elle avait eu cette idée qui avait germée dans sa tête, ce petit bout de théorie qu'elle avait vite voulu oublier. Elle l'observa une seconde, se demandant si elle devrait lui faire part de ses observations, ou tout du moins de ce qu'elle avait un bref instant suspecté dans son propre cas. Mais elle-même n'avait pas voulu savoir que toute cette négativité qu'elle recevait de son pouvoir n'était finalement, qu'une manifestation de ce qu'elle rejetais, ce qu'elle ne voulait pas accepter sur elle-même ou ses propres pensées un peu trop honteuses pour elle-même.
La B sourit, rassurée de trouver dans cette deuxième question on moyen de retarder la réponse à la première. Faisant rapidement glisser sa main gauche du bureau à son visage, elle ravala un court rire amusé.
- Non, pas vraiment. Ce qui marchait pour moi, c'était plutôt de faire le vide, libérer ton esprit de ce qui va pas, particulièrement de ce que te dis… - Calipso, c'est ça?
Elle l'observa avec un peu plus d'entrain et de dynamisme, espérant lui partager un peu de bonne humeur par un comportement un peu plus enjoué. Elle dégagea rapidement les quelques mèches qui avaient pris la liberté de se frayer un chemin dans son champ de vision, puis reprit calmement.
- Je sais que ça fait un peu hippie ce que je dis, mais la maîtrise de ton pouvoir elle passe avant tout par la maîtrise de toi-même, surtout dans ce genre de cas. Ces communs à tous les pouvoirs psychiques, je pense, mais au fond la façon dont ils se manifestent en disent beaucoup sur toi, si tu veux mon avis. C'est un peu dans nos têtes, tu vois? Et je pense que c'est pour ça que si tu arrives à vider ton esprit de ce qu'il ne te va pas avec ton pouvoir, ou tout simplement ce que tu penses qui ne vas pas avec toi-même, tu arriveras… peut-être… si ça marche de la même façon pour toi que pour moi… à calmer un peu ton "don", comme ils le disent.
Aussi subtile avait-elle essayé d'être, la jeune femme n'étais toujours pas sûre de sa formulation. Et alors que sa voix claire avait doucement faiblit au cours de son discours, ce sont également ses prunelles qui avaient fuient en venant se fixer sur les bottines de son uniforme.
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Sujet: Re: You and I both know that the ghost isn't me - Narcisse Ven 30 Juin 2017 - 18:57
ー « You and I both know that the ghost isn't me. »
「Et c'était un sentiment de tant de choses, celui du mystère qui vient et t'encombre, tandis que le temps venait et s'abattait, sur ces facettes aux idées inachevées. 」
On sentait dans sa voix au fur et mesure où ses mots envahissaient la pièce, les révélations qu'elle tentait d'entreprendre, les syllabes qu'elle tentait de te faire apprendre par des choses que tu connais, sans que cela te surprenne. C'était courageux de sa part, de venir vers lui pour le claquer comme le putain d'cadavre qu'il devenait pour lui foutre ces vérités dans sa tronche. Et putain que ça faisait du bien, fallait pas avoir honte. Narcisse tu te prenais une baffe d'air frais, une baffe par un petit bout de femme qui avait vécu. Cette fille qui était venue, qui avait cru. Elle avait cru. Vécu. Elle était venue. Pour toi Narcisse. Et au fil de ses mots tu te sentais beaucoup plus encouragé, comme si que c'était normal, comme si que ça devait se passer ainsi entre vous, un lien bizarre et amusé.
-J'vois pas en quoi ça va t'aider, j'vois pas en quoi tu devrais changer Nar, on vit bien ainsi. Elle devrait s'barrer avant que j'm'énerve. Elle n'a pas le droit de te dire quoi faire pour me virer. Je suis libre. Qu'il cracha dans les échos de pensées qui animaient Narcisse.
Plus il l'entendait parler ainsi de ses lèvres au poison amère, plus ses phrases s'accrochaient au coeur de Narcisse. Les racines prenaient formes autour de son sang, ça le glaçait, fallait que ça pourisse. Pourtant, Leann avait enflammé quelque chose qui s'était consumé depuis lors. Depuis ces années d'amertume, celles qui avaient volé sa vie avant de le miner. Alors au creux de son être ça bougeait, ça se réveillait par cette mèche de feu qui s'agitait dans l'écume. Narcisse se contenta de la fixer, avant de l'accompagner et de lui sourire. Autour de lui c'était comme un monde qui effaçait la tempête, qui chassait ses éclairs de douleur pour une paix intérieur.
-....calmer un peu ton "don", comme ils le disent.
Narcisse revint à lui avec silence avant de se lever de sa chaise, les jambes soudainement inconfortable dans une pièce où la lourdeur s'allongeait dans son dos, dans une atmosphère qui devenait insoutenable.
-Je comprends totalement ce que tu veux dire, ça te dirait...de m'aider ? Enfin si tu veux pas j'comprends, t'as eu ce pouvoir et tu sais ce qu'il peut faire sur nous, alors je comprendrais que tu dises juste non. Mais t'sais j'crois que ça m'aiderait, puisque je pense que tu sais ce que je vis alors j'trouve que tu saurais quoi faire pour moi et lui, j'sais pas pourquoi mais j'sens que tu peux m'aider à faire le vide. Il s'arrêta un instant, peu sûr de lui, mais pourtant il s'en foutait, il s'en foutait tellement qu'il sentait des ailes qui poussaient, celles qui s'étaient brûlées.
-Alors, voilà, s'tu veux, tu peux m'aider.
Peut-être qu'il s'était répété, que le mot "aider" avait surplombé son esprit, pourtant il avait l'impression que quelque chose changé, qu'une porte inexistante venait de naître ; elle s'ouvrait.
Pseudo du joueur : Meriveri Autre(s) compte(s) ? : Matthew J. Adler && Myrcella B. Murphy && Mckenna A. Honeycutt Personnage sur l'avatar : Fumi Ohno - Tsubaki chou Lonely Planet •• Marzia Bisognin
Âge / Classe ou Job : 21 ans - B - 10ème année Messages : 500
Hello my name isLeann De Laine
Carte spéciale Inventaire, objets importants pour le personnage:
Sujet: Re: You and I both know that the ghost isn't me - Narcisse Lun 21 Aoû 2017 - 18:53
Thu. 29th of June
♡ ft. Narcisse
You and I both know that the ghost isn't me
C'était devenu tendu. Une sensation qui semblait avoir envahi les deux étudiants dans un silence absolument pesant. Les mains posé sur la table, doigts croisés s'agitant nerveusement les uns contre les autres, Leann attendait une réponse alors qu'elle commençait déjà à regretter d'avoir prononcé ses derniers mots. Le garçon avait d'abord l'air pensif, puis, comme soudainement revenu à lui, se leva de sa chaise avec détermination. Le regard de la déléguée, embrumée par la surprise de ce mouvement qu'elle n'attendait pas, suivi machinalement le visage de Narcisse, dont elle écouta les mots sortir de sa bouche avec attention.
Il lui demandait de l'aide. De la façon la plus direct, sans passer par quater chemin, mais avec cette bribe d'incertitude qu'elle trouvait si attendrissante chez le jeune homme. Un sourire se dessina entre les joues de la brunette. Ca lui faisait du bien de sentir qu'elle arrivait encore à inspirer la confiance chez les autres, qu'elle était capable de faire quelque chose pour eux. Et puis avec le départ de Joshua qui approchait, d'une certaine façon, elle avait besoin de s'occuper l'esprit.
- Bien sûr ! S'exclama-t-elle alors en se redressant tout aussi brusquement sur ses deux jambes.
Le regard scintillant, elle s'approcha de son camarade pour déposer une main rassurante sur son épaule, une nouvelle habitude qui s'était doucement installée depuis que son pouvoir s'était transformé de chercher une certaine forme de contact pour les rassurer.
- Je pense vraiment que tu pourras te libérer de ce problème avec un peu d'entraînement. Enfin, même si on manifeste tous notre pouvoir d'une façon différente, je suis sûre que ça pourra t'aider.
Toujours aussi avenante, elle lança un regard complice à Narcisse, avant de lentement se diriger vers la porte de la salle de cours.
- Et si cette méthode n'est pas la bonne, on en trouvera une autre qui te convient mieux jusqu'à ce que tu te sente bien avec ton don, ok?
C'était important pour Leann d'essayer de lui montrer qu'elle ferait de son mieux. C'était important pour elle qu'il voit qu'elle voulait s'engager pour de bonne chose. C'était de plus en plus difficile d'adresser la parole aux autres depuis PUMA, parce que beaucoup la voyait comme une traîtresse qui se ralliait à la Vice, ou qu'avec les Colombes, elle mettait les non-mages avant les mages. Elle avait l'impression que tout le monde interprétait tout ce qu'elle faisait de travers, que tout le monde la voyait comme quelqu'un qui fait tout ce qu'il ne faut pas faire, et réussir à aller parler à quelqu'un, lui montrer qu'elle ne voulait que bien faire pour tout le monde, c'était déjà un grand pas en avant.
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Sujet: Re: You and I both know that the ghost isn't me - Narcisse
You and I both know that the ghost isn't me - Narcisse