Sujet: Free snacks? Well almost…[Feat. Kamyl] | Terminé Ven 30 Juin 2017 - 4:39
« Je te jure je croyais que c’était la bonne porte… » susurre-t-elle pour par la suite mordre ses lèvres durement.
La salle large, surchargée de grands miroirs impeccablement propres, reflète les petites prunelles brunâtres embrumés d’Eurydice. Ses poings tendus nerveusement, elle n’ose pas poser son regard sur celui de Kam – ce qui était probablement mieux puisqu’il ne devait pas du tout être content. Son cœur se contracte dans sa petite poitrine tandis qu’elle jette un vague coup d’œil à quelques-uns de ses reflets.
Oui bon, elle avait fait une erreur... qu’une toute petite erreur. Ça pouvait arriver à tout le monde, non ?
Une soif d’aventure, mais surtout de sucreries, voilà par où cette histoire grotesque avait commencée. Un estomac affamé, une faim différente de l’habitude, et des histoires fantastiques tirées des rumeurs mystiques propagées par les élèves du pensionnant. Au départ, elle avait entendu que de courts fragments d’histoires comme quoi le directeur cachait des pièces secrètes ainsi que objets extrêmement rares au cinquième étage. La tentation de monter les nombreuses marches afin d’atterrir sur la dernière plateforme de l’établissement n’était pas nouvelle chez la brunâtre. C’était en réalité les histoires de fantômes qui l’avaient tenue très loin dudit endroit.
Pourtant il y avait une chose extrêmement puissante qui pouvait mener la jeune curieuse à faire les actions les plus stupides. Celle qui n’avait jamais réellement grandi rêvait constamment de gâteaux, de quelque chose de sucré à se mettre sous la dent. Et lorsqu’elle avait ouï la rumeur qu’une salle aussi grande que la lande de ses rêves existait, parsemée de confiseries, bâtie entièrement de chocolat et de sucre, elle avait passé des semaines à rêver à l’endroit, des heures de cours à s’imaginer en train de glisser d’un château en crème glacée à un autre en pain d’épices.
Eurydice avait toutefois une peur bleue du directeur. On lui avait dit que certains élèves avaient disparus après s’être aventurer au cinquième étage – elle se serait peut-être rendu compte que cela n’était que des blagues de ses collègues par leurs rires étouffés, mais naïve comme elle l’était, elle avait fini par gober leurs rumeurs. Elle s’était dit qu’un partenaire, aussi aventurier qu’elle, pourrait l’accompagner, ou du moins être forcé de la suivre jusqu’au dit endroit. Et qui d’autre que Kamyl pouvait mieux correspondre à la description ?
Des heures de supplices, puis de menaces, de cadeaux, de dessins de chatons et de larmes avant de finalement réussir à convaincre son ami de venir avec elle. « Que deux petites minutes et puis après je fais toutes tes corvées de ménage durant des semaines et des semaines ! » lui avait-elle même proposé. Ses efforts avaient vraisemblablement porté fruit. Après tout, elle lui avait dit qu’elle lui donnerait n’importe quoi – peut-être se rendrait-elle compte que cette promesse n’était pas nécessairement une bonne idée.
La pause du dîner avait été le meilleur moment aux yeux d’Eury pour s’évader avec son partenaire de classe jusqu’à la crête supérieure du bâtiment. En arrivant dans le territoire du directeur, la mémoire de la dessinatrice lui fit défaut. Les rumeurs disaient la grande porte au fond ou celle sur le côté ? Celle à droite ou à gauche ? Confiante, elle avait poussé Kam à ouvrir la porte de son choix. Ils furent tous deux surpris de découvrir une salle débordant de miroirs sur tous les côtés. Un véritable labyrinthe avec une Eurydice fâchée de ne pas avoir ses rivières de chocolat et un Kamyl pas du tout amusé.
- Au moins on n’est pas tombé sur le directeur… hein ?
Sa blague était douteuse, surtout inappropriée dans une telle situation. Sa voix était à peine sortie de ses lèvres.
- On va pouvoir sortir hein ? C’est pas comme si on était perdu pas vrai …? Hein Kam ?
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Sujet: Re: Free snacks? Well almost…[Feat. Kamyl] | Terminé Dim 2 Juil 2017 - 13:55
Eurydice C. Peters Lundi 26 Juin 2017
Free snacks ? Well almost…
À la prochaine jérémiade, il allait faire un massacre. Définitivement. Du moins, c'est ce qu'il faisait aisément croire. En réalité, la situation l'ennuyait plus qu'elle ne l'agaçait. Pourquoi donc s'est-il laissé embarquer dans pareille aventure ? Pour un joli sourire et un battement de cils. Ou par amitié. Oui, voilà, par amitié. Il lui fallait au moins ça à Kamyl pour suivre la brunette dans ses délires de pseudo-découvertes gourmandes. Dans ses aventures tout court d'ailleurs. Puis l'argument faire son ménage et lui donner ce qu'il voulait pesaient pas mal dans la balance. Pas qu'il soit profiteur ou opportuniste, mais parfois, ça ne fait pas de mal. Qui le lui reprocherait ? Ce n'est pas comme s'il allait lui réclamer un truc improbable. La lune ne l'intéresse définitivement pas. Elle n'a pas vraiment à s'inquiéter pour ça. Pour l'instant, il n'avait de toute façon pas d'idée précise. Enfin, si, il en avait une. Néanmoins, il savait pertinemment que ce ne sera pas du gâteau pour la miss d'obtenir ce qu'il veut. Un pass pour sortir de l'île. Voir sa famille. Ça fait longtemps qu'il ne l'a pas vu. Puis il n'est pas convaincu de pouvoir rentrer pendant les vacances qui approchent. Mais il aura tout le temps pour y réfléchir plus tard.
Plutôt que de répondre une absurdité sans nom, le métis se contenta d'observer son reflet à travers les nombreux miroirs disposés dans la salle. Il croisa involontairement le regard brumeux de la demoiselle qu'il accompagnait. Il n'est pas méchant Kam. Un peu brute de décoffrage. Un peu violent. Tout ça gratuitement. Mais il n'est pas méchant. Et devant la bouille toute tristounette de sa camarade, il ne pouvait décemment pas continuer son numéro de grosse brute. Pas qu'il ne le soit pas, loin de là. Mais la sensibilité, il connaît. Un peu. Un tout petit peu. Vraiment tout petit. Néanmoins, c'était amplement suffisant pour la situation présente. Il posa sa large main sur le sommet du crâne de son amie. Non pas en signe de menace, mais plutôt dans un geste réconfortant. Suffisamment délicatement pour que le geste ne soit pas mal interprété. « Te fais pas de bile pour ça Eury. » Bien sûr qu'ils allaient pouvoir sortir. La porte se trouvait derrière eux. Et comme ils ne sont pas un film fantastique, la porte ne va pas disparaître en un claquement de doigts. Cependant, il savait parfaitement que la déception serait plus grande pour sa camarade. Revenir sans faire au moins une inspection reviendrait à accepter une cuisante défaite. Et Kam ne souhaitait pas ça pour son amie.
De ce fait, il avança de quelques pas avant de se retourner vers sa camarade. « On a qu'à faire un tour. » Il se retourna pour regarder devant lui. « Ce n'est pas comme si on avait autre chose à faire de toute façon. » Manger, c'est accessoire. Et dormir, c'est plus tard dans la nuit. Ou alors plus tôt dans la soirée. Quand il fait jour. Donc pour l'instant, il n'a vraiment rien de mieux à faire.
De plus, s'il se souvient bien, il a entendu parler d'un détail à propos de cette salle. Pas qu'il s'intéresse aux rumeurs et tout le reste. Mais il paraîtrait que les miroirs déforment les reflets. Que seul le dernier reflète la personne qu'on est vraiment. Kamyl n'y croit pas, mais comme ils sont là, autant prouver que ce ne sont que des conneries. Pas de quoi en faire tout un plat. Le directeur donne fortement l'impression de vouloir faire de son école un parfait folklore. Aussi fou que le plus grand sorcier du monde. En soit, c'est un peu ce qu'il est.
Dans quoi s'est-il encore fourré en venant ici. Le terme ici représentant plus l'école que la salle. D'un soupir, il ajouta pour sa camarade. « Ne traîne pas. » Il ne voulait pas la perdre dans un dédale de miroirs. Quoique. « Si tu te perds, brises les miroirs. » Si on élimine l'obstacle, on retrouve plus facilement son chemin et les autres. Les dégâts matériels ? Kam s'en fout.
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Sujet: Re: Free snacks? Well almost…[Feat. Kamyl] | Terminé Mer 5 Juil 2017 - 4:56
Ne pas pleurer, ne pas pleurer, ne pas pleurer. Les mots se réitéraient dans les pensées d’Eurydice tandis qu’elle jouait nerveusement avec le tissu de son bas, ses doigts humidifiés en raison de son anxiété. La petite dessinatrice n’avait jamais eu le don de camoufler toutes ses moues et émotions exorbitantes qui traversaient son visage. Elle n’aimait pas pleurer en public, sauf quand une rage aussi violente qu’une tempête empestait ses veines, là, il n’avait rien à faire. Mais verser des petites gouttes devant son camarade de classe, son ami, ça, il en était hors de question. Déjà qu’elle ne passait pas pour la personne la plus autoritaire de son département, chigner ne lui donnait aucun avantage supplémentaire.
Elle frotte ses yeux humides, ravalant un coulis dont l’évacuation dangereuse aurait trahi son sentiment de déception. Lorsque la main de son ami s’appose contre son crâne, elle sent les muscles de son corps se raidir. Kamyl était grand et largement plus fort qu’elle. Sa stature était imposante à ses yeux. Mais le geste était doux, voire même consolant.
- Te fais pas de bile pour ça Eury.
Elle a presque envie de lui faire une grimace. Elle faire la moue ? Jamais après tout ! Ce n’était qu’une courte de phase, une minuscule fraction de secondes où elle avait senti ses yeux s’embrumer. Elle pince ses lèvres tandis que son ami la devance. Puis, avec sa voix grave, il lui mentionne que : « On a qu’à faire un tour. Ce n’est pas comme si on avait autre chose à faire de toute façon. » Si les feux d’artifices dans les yeux d’Eurydice avaient pu éclater dans le ciel, le bâtiment en entier aurait explosé sous la quantité de petites flammèches s’y retrouvant. Les poignets haussés à la hauteur de ses commissures, ses genoux légèrement fléchis vers le bas, Eurydice se transformait en une véritable hystérique. Explorer ? Faire un tour ? Oh oui ! Elle adorait les aventures et les histoires épiques.
Kam la ramène sur terre en lui signalant de ne pas traîner. Il ajoute également que si elle appose les pieds hors du sentier qu’il empruntait de ne pas se gêner pour briser les miroirs. Sans plus tarder, elle gambade vivement jusqu’aux flancs de son ami avant de lui donner de nombreux coups telle une boxeuse sur son côté - rien de bien menaçant toutefois.
- Ouais, je vais tous les éclater ces miroirs ! Ils ont qu’à faire attention à eux !
Elle hurle si fort qu’elle aurait pu briser les tympans d’une foule entière. L’excitation. L’adrénaline. Des facteurs dangereux qui stimulaient Eury de haut en bas. Incapable de se contenir, elle trottine en contournant à multiples reprises Kamyl, de quoi en donner mal à la tête. Elle s’essouffle, mais cela ne l’empêche pas de mentionner :
- Tu crois qu’on va tomber sur des trésors ici ?! Imagine ce qu’on va pouvoir dire à tout le monde après ! On va être les héros de notre classe, les plus géniaaaaaux !
Elle ne s’arrête que lorsqu’elle sent son cœur s’animer anormalement. Les pulsations prennent du temps avant de revenir à un battement régulier. La brunâtre en profite alors pour observer son reflet et celui de son compagnon dans les diverses glaces. Il lui semble que Kamyl parait plus grand, beaucoup plus qu’à son habitude. Elle s’étire le cou pour essayer de rivaliser à cette impression, gagnant qu’une fine portion de millimètres.
Le couloir s'éternise, outre les géométries variables des cadres des miroirs. Ennuyée par l’absence de trésors ou de choses bizarres, Eurydice marche rapidement aux avants du long couloir avant d’aller salir un large miroir de ses petites mains. Les grimaces entre elle et sa parfaite copie conforme qui suivent l’amuse pour quelques secondes avant qu’elle ne reprenne son sérieux.
- Pourquoi tu crois qu’une salle comme ça existe ?
Une pièce remplie de sucreries, ça, elle pouvait le comprendre, mais des miroirs ? Se regarder une fois, ça allait, or dupliquer son reflet, Eurydice n’arrivait pas à voir l’utilité. Mais elle ne disait pas non à tirer la langue à son double, ça, ça l’amusait et la faisait glousser.
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Sujet: Re: Free snacks? Well almost…[Feat. Kamyl] | Terminé Jeu 6 Juil 2017 - 18:32
Eurydice C. Peters Lundi 26 Juin 2017
Free snacks ? Well almost…
De toute façon, les sept années de malheur annoncées ne l'effraient pas. Il ne croit pas eux superstitions. Ce n'est qu'un ramassis de conneries dont il se passe très bien pour vivre. De plus, il n'a encore rien brisé, qu'il sent déjà le malheur s'abattre sur ses épaules. L'extrême joie d'Eurydice avait quelque chose de fatigant. Que le ciel le préserve. Ainsi, les pseudos coups de poing qui visaient ses côtes l'amusèrent plus qu'ils ne le froissèrent. « J'ai l'air de ressembler à un miroir ? » Non, parce que si c'est sa fonction première, Kamyl a raté sa vie. Et bien comme il faut. Refléter ce que sont les gens, ce n'est pas dans sa nature. Il est franc, entier.
Il ne fit aucun mouvement pour protéger ses oreilles de la surexcitation de sa camarade. À quoi bon de toute façon ? Il n'avait définitivement pas les réflexes nécessaires à sa survie. Kam se demande d'ailleurs comment elle a fait pour ne pas briser une ou deux vitres avec une telle prouesse vocale. D'ailleurs, si Eury lui filait le tournis, elle devra se débrouiller seule pour les sortir tous les deux de la pièce sans qu'il gerbe.
Le métis ne voyait pas trop quel genre de trésors pouvait abriter une telle salle. Il ne se priva pas de partager sa réflexion avec la brune. « À part un miroir pour te dire que t'es la plus belle, je ne vois pas trop ce qu'on pourrait trouver ici. » Et encore, un tel objet devait se trouver dans la chambre du directeur ou de la vice plutôt que dans cette salle. « De toute façon, être un héros ne m'intéresse pas. » Il n'en a absolument pas la carrure ni l'attitude. « Je te laisse volontiers te vanter d'une éventuelle découverte. » La taquinerie fut accompagnée d'un clin d’œil. Pas sûr que la parfaite copie d'Eurydice faisant des grimaces soit une grande découverte, mais c'est mieux que rien.
Face à la question, le brun se contenta de hausser les épaules. Il ne savait pas vraiment. Bien qu'un grand miroir puisse servir de porte, il ne voyait pas vraiment ce qui pouvait être caché ici. Il n'était pas détective non plus. Donc pour lui l'enquête s'arrête là. Ça ne l'intéresse malheureusement pas. « Peut-être une pièce cachée derrière une porte-miroir... Ou le coffre-fort du dirlo. » Il haussa une nouvelle fois les épaules. Kam ne connaissait pas les secrets du bâtiment. Son amie aurait dû venir avec une commère pour profiter des rumeurs et divers potins du pensionnat. « Ou alors le dirlo a des boutons à percer. » Bien crade comme conclusion. Lui-même grimaça. Il préférait ne pas savoir finalement.
En jetant un regard à la superficie de la pièce, Kamyl constata qu'elle semblait plus grande qu'elle ne l'est vraiment. « Les miroirs ont l'air d'agrandir la superficie de la salle. » Puis curieusement, il leva la tête pour regarder le plafond. Constatant qu'il y en avait même en haut. Sa curiosité semblait plus piquée par des données chiffrées, des statistiques, plutôt que par un éventuel folklore. Terre-à-terre le bonhomme. Puis une lueur joueuse, dangereuse, s'alluma dans son regard. « C'est dommage qu'on ait pas pris de bombe de peinture. » Oh comme il aurait pu s'amuser aux dépens de l'administration à nouveau. Comme s'il n'avait pas eu assez d'ennui la dernière fois.
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Sujet: Re: Free snacks? Well almost…[Feat. Kamyl] | Terminé Mar 11 Juil 2017 - 4:44
Rabat-joie.
Son ami, celui dont elle prenait parfois la défense dans les cours où il somnolait - pour par la suite lui quémander une multitude de faveurs, lui apparaissait comme un grognon. Enfin, la définition de rabat-joie chez Eurydice variait selon son expérience empirique du dit type de personnage. Il ne lui en fallait pas des tas pour qu’elle catégorise tout être humain dans cette section méprisante dont les zoïles se promenaient régulièrement sur le bout de ses lèvres.
« De toute façon, être un héros ne m’intéresse pas » dit-il, ennuyé. Cela fit froncer les sourcils à Eurydice, son regard toujours noyé dans celui de ses propres prunelles à l’intérieur de la glace à ses avants. Oui, oui, oui, tout le monde ne rêvait pas comme elle d’être une reine ou une aventurière. Mais on aurait dit que de l’entendre de la bouche de son ami... cela l’agaçait davantage. La langue appuyée contre l'une de ses molaires, elle observe le corps nonchalant de Kam se poster non loin d’elle. Une « peut-être pièce cachée derrière une porte-miroir… Ou le coffre-fort » du directeur. Elle grimace lorsqu’elle l’entend parler de boutons (cela lui rappelait son tout premier qu’elle avait crevé et la simple image du liquide jaunâtre s’écoulant de sa peau lui levait le cœur).
Les langues tirées de sa jumelle ont disparues, laissant le visage froissé d’Eurydice se peindre dans le miroir. Le calme de Kamyl était contagieux. Et puis, après s’être mise à courir comme une petite lapine, ses muscles en profitaient pour se détendre tranquillement, surtout ceux à proximité de ses commissures rosâtres. Son copain lui baragouine quelque chose sur la superficie de la salle. Elle suit le mouvement de ses yeux lorsqu’il appose ces derniers sur le plafond de la pièce, sa nuque craquant légèrement sous l’effet physique.
- C’est dommage qu’on ait pas pris de bombe de peinture.
Une idée dangereuse pour saper la chambre des miroirs. La tête penchée sur le côté, Eurydice ne peut s’empêcher d’observer les yeux amuseurs de son ami. De la… peinture ? L’idée de Kamyl se creuse parmi l’imagination de la petite jusqu’à créer un visage baignant dans le bonheur et la malice sur la peau pâle de la brunâtre. Elle glisse sa main contre sa jupe, la remontre sur sa cuisse avant de dénicher un crayon en feutre noir et le présenter à son partenaire.
- Regarde Kamouille !
Le surnom était ridicule et elle se sentit inconfortable suite à sa prononciation – elle espérait qu’il ne lui arrache pas la tête. Elle ne prit pas le temps de croiser son regard avant de se mettre à courir et disparaître dans un petit couloir en deçà. Les miroirs se resserrent sur son passage, mais elle ne s’arrête que lorsqu’elle en trouve un assez grand à son goût – une tête ou deux de plus qu’elle.
Ce que le pensionnat avait appris à Eurydice, c’était l’efficacité dans le maniement du crayon. Des lignes épaisses et minces mélangées à des figures grossièrement proches de celle d’un humain, il ne lui faut pas moins de trois minutes pour terminer l’esquisse ridicule de son ami. Un Kamyl avec une couronne en forme de trésor, une longue épée et une queue de chat à ses arrières pointus. À peine finit-elle d’ajouter le sourire colérique de son ami qu’elle se retourne, les mains présentant fièrement son travail au véritable Kamyl :
- Tada ! Il est pas marrant ?!
Eurydice se serait probablement mise à rire jusqu’aux larmes si le craquement métallique à ses arrières n’avait pas brisé sa bonne humeur. Un effet larsen de crépitements de verre brisé. Une expression de frayeur.
- C’est pas vrai…
Un dessin qui venait en vie, vraiment ? Elle n’avait même pas voulu lui donner naissance. L’énervement, la malice et la mesquinerie ? Ce n’était pas du tout de bonnes composantes pour laisser un dessin s’exprimer librement. Elle avait pourtant cru que le miroir était trop épais pour que son esquisse s’esquive à l’extérieur. La bonne nouvelle fût que sous l’effet de terreur, la voix d’Eurydice ne s’exprima que par un petit couinement inaudible. La mauvaise ? Un grand samouraï en deux dimensions avec une épée et une queue de chat tranchantes s’hissait à l’extérieur du miroir. Puis, un cri :
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Sujet: Re: Free snacks? Well almost…[Feat. Kamyl] | Terminé Dim 16 Juil 2017 - 12:10
Eurydice C. Peters Lundi 26 Juin 2017
Free snacks ? Well almost…
La tête d'Eury aurait mérité d'être immortalisée. Parce qu'elle valait clairement le détour. Que ce soit sa contrariété face au manque d'intérêt de Kam ou son dégoût face aux réflexions bien crades sur les boutons bien mures. Les sourcils froncés rendaient sa bouille plus marrante que menaçante. Un fin sourire pointa sur le visage du métis à cette réflexion.
Le changement fut significatif. Passant de plus ou moins calme à surexcitée, Kamyl se demanda vaguement ce que venait encore d'imaginer la brune pour se mettre dans un tel état. Il fronça légèrement les sourcils quand la miss trifouilla sa jupe. Il fut même surpris de la voir sortir un crayon. Il ne savait pas qu'il y avait des poches dans les jupes de l'uniforme. Oui, parce qu'il avait insisté pour porter ce stupide uniforme lors de leur petite escapade. La dernière fois lui avait amplement servi de leçon.
Le surnom le fit tiquer. D'où sort-elle une telle absurdité. Kamouille. Même sans avoir l'esprit mal placé, ce n'est pas très glorieux comme qualificatif. Non, vraiment. Il allait le lui faire remarquer, mais la demoiselle s'enfuit rapidement. Que faisait-elle encore ? Avant de la perdre des yeux, il la suivit. De toute façon, il n'avait rien de mieux à faire. En arrivant près d'elle, le métis constata qu'elle dessinait sur un miroir. Ce dernier faisant sensiblement sa taille. Il allait lui demander ce qu'elle foutait, enfin ce qu'elle cherchait à représenter. Mais il en avait une vague idée. Sa propre caricature ne serait pas tellement différente. Plutôt que de mal le prendre, il décida d'en rire. « Marrant ? On dirait un dictateur. J'aime particulièrement la mutation féline. » N'aime pas les chats qui veut.
Tout le monde n'a pas un instinct de survie très développé. Cependant, Kamyl le développait très bien. Trop bien. Si bien qu'à peine entendit-il un craquement, qu'il effectua trois pas en arrière. Se battre, c'est facile et à sa portée. Être prudent, c'est tout nouveau. C'est une leçon qu'il a apprise à ses dépens. Du coup, il ne maîtrise pas encore bien le fonctionnement. D'où le retrait. Sa camarade, en revanche, semblait parfaitement capable de lui expliquer ce qu'il se passait. Était-il possible que son don lui échappe encore une fois ? Il avait bien remarqué que ça arrivait souvent à ses dépens et jamais quand elle le désirait. Les cours de maîtrise lui servaient plus à observer les autres et dormir qu'à améliorer son contrôle. Au début, il avait essayé de trouver un nouveau chemin de possible, de trouver un nouvel aspect à son don. Sans succès. Ce qui faisait qu'il ne voyait pas ce qu'il pouvait faire en plus ou en mieux. Il gérait très bien son don. Moins sa phobie. De ce fait, il avait pu voir les autres.
D'un cri, Eurydice le ramena au présent. Bien. Ils étaient face à un guerrier armé et tout droit sorti du folklore. Ils avaient quoi pour se défendre eux ? Rien. Les poings de Kamyl et un crayon. Ils n'allaient pas aller bien loin comme ça. « Rassure-moi, les faire disparaître, tu gères ? » Peut-être que s'ils ne faisaient pas de mouvements brusques ou mal interprétés, ils ne risqueraient pas de finir en charpie. Vœu qui ne fut en rien exaucé. La queue féline mais surtout tranchante effleura la joue du brun. Il ne l'évita que de quelques centimètres. Bien. Au moins, le message était clair. Ni une ni deux, Kamyl se saisit de la main de sa camarade et détala. Il l'avait clairement dit plus haut. Être un héros ne l'intéresse pas. Survivre en revanche, ça, c'était primordial. Malgré ce qu'on peut penser de Kamyl et de son penchant bagarreur, il tient particulièrement à la vie. « Tes dessins, ils ne savent pas traverser les murs ? » Juste une assurance, parce que le chemin n'était pas vraiment en ligne droite. Et perdre des secondes parce qu'ils sont obligés de zigzaguer, c'est la merde. « Un jour, faudra que tu m'expliques comment ça marche. » C'est une question de survie à ce stade. Il aurait dû s'y intéresser plus tôt. Vraiment. Cependant, être prévoyant ne fait pas partie de ses principales qualités. Ni de ses qualités tout court. « Si on sort d'ici, mon moi démoniaque va nous suivre ? » Si c'est le cas, ils vont encore plus être dans la merde que prévu. Pas qu'il ait prévu quoique ce soit d'ailleurs...
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Sujet: Re: Free snacks? Well almost…[Feat. Kamyl] | Terminé Mer 19 Juil 2017 - 23:03
Eurydice avait toujours eu la certitude que son don n’avait absolument rien de néfaste pour la vie de ses confrères ou de sa famille. C’était d’ailleurs l’une des raisons pour laquelle elle avait fini par accepter que cette capacité valait la peine d’être développée et de cesser de lui vouer une haine incommensurable. Les dessins faisaient d’elle une enfant qui avait refusé de grandir depuis des années, certes, mais être considérée comme une gamine lui permettait d’afficher les plus beaux sourires chez les autres, une qualité qui lui donnait une raison suffisante pour continuer à exister.
Papier calque, cartonné, feutre noire, crayons de couleurs, les esquisses dont les moments de vie faisaient vibrer dans le flux sanguin de ses amis un minimum de joie étaient une source de satisfaction chez Eurydice. La peur que ressentait la petite à l’instant où son personnage folklorique mouvait ses mains grossières dans les airs était bien pire que tout ce qu’elle avait vécu auparavant. Son pouvoir pouvait être destructeur. C’était un fait qui l’horrifiait.
Lorsque Kamyl lui demanda s’il elle pouvait le contrôler, cela fit un creux dans l’estomac de la brunette. Son cœur sembla se secouer plus violemment que jamais. Avant même qu’elle ne puisse lui glisser un mot sur son incapacité à gérer les affects du miroir vivant, la queue tranchante du monstre s’enfonça légèrement dans la joue de son ami. Elle voulut s’arracher les yeux en voyant les capacités meurtrières de la bête.
Heureusement pour elle, Kamyl était raisonnable et efficace en situation de détresse. Si sa main ne s’était pas glissé dans la sienne, elle serait probablement restée immobile jusqu’à ce que la copie de son ami lui enfonce sa queue dans sa peau blanchâtre. Bien que ses muscles travaillaient dans cette course folle, elle se sentait étrange molle, toute la joie en elle venant de se résorber. La crainte n’était pas fréquente chez Eurydice. La nervosité qu’elle avait vécue dans ses classes n’était en rien comparable à ce qu’elle ressentait à l’instant.
- Tes dessins, ils ne savent pas traverser les murs ? Un jour, faudra que tu m’expliques comment ça marche. Si on sort d’ici, mon moi démoniaque va nous suivre ?
La question rendit blême Eurydice. Kam avait raison. Ses dessins ne pouvaient pas traverser les murs, enfin, oui dans un certain sens ils le pouvaient si on comptait qu’ils étaient en mesure de glisser sous les cadres de portes ou dans les craques de celles-ci. Dans le contexte présent, la glace vivante n’avait pas cette possibilité. Toutefois, Eury avait le pressentiment que cette dernière tenterait de passer au travers du mur, ce qui résulterait en la décomposition entière de la vitre. Cela était rassurant, car ils n’auraient plus affaire au problème. Sauf que :
- Non ils ne peuvent pas traverser le mur, rassura-t-elle son ami entre ses respirations saccadées. Il risque de se briser contre le mur et s’il le fait, c’est pas bon pour moi.
Quelle cause naturelle permettrait la destruction du miroir ? Si la grande copie de Kamyl avait été dessinée sur du papier, de l’eau ou le feu aurait mis fin au problème. Ce n’était pas le cas avec de la vitre. Fracasser le miroir se catégoriserait comme une action humaine, créant par conséquent une douleur insupportable dans toutes les articulations du corps d’Eurydice. Cela lui fit immensément peur et elle se mit à pleurer silencieusement. Peut-être y avait-il une chance pour que cela ne l’affecte pas, espérait-elle. Tirant de toutes ses forces sur la main de son ami, elle le guide dans une autre direction, lui criant au passage :
- Il faut se cacher ! Vite !
Elle trouve un repère, une petite section à l’arrière d’un miroir, assez large pour que les deux se collent contre le mur de la salle, s’abritant de sa création monstrueuse. Eury essuie doucement ses larmes tandis qu’elle prend le temps d’inspirer longuement.
- Si on se cache et on attend, il va peut-être finir par nous oublier et on pourra discrètement sortir, proposa-t-elle dans un murmure.
Elle hésite à croiser le regard de son copain. Elle lui mentionne tout de même :
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Sujet: Re: Free snacks? Well almost…[Feat. Kamyl] | Terminé Jeu 27 Juil 2017 - 13:53
Eurydice C. Peters Lundi 26 Juin 2017
Free snacks ? Well almost…
Le soulagement qu'il ressentit en entendant Eury lui dire que sa création ne pouvait pas traverser les murs fut de courte durée. Très courte durée. Bien trop pour qu'elle ne puisse être prise en compte. La fin de la phrase sonnait comme une avancée vers l’échafaud. Que pouvait bien vouloir dire sa camarade avec un tel ton. Quelle pouvait être les conséquences pour refuser de briser sa création. Ce qui se révélait être le plus simple pour se débarrasser de leur poursuivant.
Kamyl fut coupé dans sa recherche de solution par la main de la brune toujours dans la sienne. Cette fois, elle le tirait dans une toute autre direction. Lui criant de se cacher. Comme si se cacher suffirait. Il n'était pas utopiste. Il ne croyait absolument pas dans cette solution. Néanmoins, n'ayant rien de mieux à proposer et ne comprenant pas vraiment le pouvoir de son amie, le métis préféra se laisser guider. Pour l'instant du moins.
Dans tout ça, il n'avait pas vu ses larmes. Ce n'est qu'une fois à l'abri, collés entre un miroir et le mur qu'il la vit s'essuyer le visage. Une nouvelle fois, il posa sa grande main sur le sommet du crâne de la miss. Faible réconfort dans une telle situation. Mais à défaut de mieux, il pouvait au moins faire ça.
Le murmure ressemblait beaucoup trop à un espoir vint qu'à une certitude. Cependant, même s'il le prit pour ce qu'il était, il hocha la tête. Kam suivrait le plan de la demoiselle. Tant qu'ils n'avaient pas plus d'ennuis et qu'ils ne se faisaient pas repérer. À la moindre contrariété, il fera diversion. En essayant le plus possible de maintenir le verre en état. Le mieux serait qu'il sache précisément qu'elles étaient les conséquences. De ce fait, il pourra juger plus facilement ce qu'il peut se permettre de faire de ce qu'il doit absolument éviter.
D'un geste vague, Kamyl balaya l'excuse de la brune. « C'est pas grave. » Il ne voulait pas vraiment avoir l'attitude d'un preux chevalier. Néanmoins, accabler son amie, ce n'est pas lui. Alors en toute franchise, il la préférait comme ça que comme pseudo-dictateur avec une armée de dessins à ses ordres. Vraiment. « Ça nous fera des histoires à raconter à nos enfants. » Dit comme ça, la phrase pouvait sous-entendre autre chose que ce qu'il voulait vraiment dire. Mais la situation était suffisamment critique pour que lui ne s'en rende pas compte.
En revanche, quelque chose le chiffonnait toujours. « Que voulais-tu dire par c'est pas bon pour moi ? » Parce que ça c'était important. Vraiment. Terriblement.
Pourquoi donc finit-il toujours dans des situations désespérées ? Encore s'il était seul, il se battrait comme il en a l'habitude. Mais Eury n'était heureusement pas comme lui. Kam devait se débrouiller autrement. Il n'attire pourtant pas tant la malchance que ça. À moins qu'il ne soit en train de subir une mutation de son don. Mais ce n'était que très peu probable. La malchance et la nyctalopie n'avait rien en commun. À moins qu'un porteur de malchance soit dans le coin. Ce qui expliquerait pas mal de choses. Mais Kamyl n'est pas du genre à accuser les autres de ce qui lui arrive. Alors, il prend ses responsabilités jusqu'au bout. Après tout, le problème vient de lui. Bien avant le dessin, il aurait pu éviter de parler de peinture. Il aurait pu dire non à Eury pour ses envies de découvertes. Il aurait pu la planter au dernier moment. Il aurait pu faire des recherches pour trouver la bonne pièce dès le début. Il aurait pu ne pas proposer d'explorer le coin. Il aurait dû faire autre chose.
Dans un murmure, il interrogea son amie sur un autre point qui le titillait. « Combien de temps vivent tes dessins ? » Et surtout, lui prenait-il son énergie à elle ou étaient-ils indépendants ? Aucun don n'est censé pouvoir causer trop de mauvaises conséquences sur le corps du propriétaire. L'administration est censée y veiller. Mais cette dernière a déjà prouvé à Kamyl qu'il ne pouvait pas leur faire confiance.
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Sujet: Re: Free snacks? Well almost…[Feat. Kamyl] | Terminé Ven 25 Aoû 2017 - 16:57
Est-ce que trouver une salle rempli de confiseries avait été trop demandée ?
Pâle comme un spectre, Eurydice essuyait ses petits hublots rougis et laissait une légère trace de morve s’écouler de ses voies nasales. Rare était les occasions où la princesse sentait une peur incontrôlable gagner ses sveltes muscles. Oui, bon, là fois où elle avait envoyé avec fureur un ballon sur la tête d’un professeur avait été relativement effrayante. Mais dans le cas présent, aucune vie n’avait été mise en danger.
Se cacher, prier et fermer les yeux : voilà l’option qui guettait les deux étudiants camouflés à l’arrière d’un glace pas plus large qu’une penderie. Tout ça parce qu’elle n’était pas en mesure de calmer ses pulsations cardiaques drôlement animées à l’intérieur de sa poitrine. À l’idée que sa création percute leur cachette, les larmes se réanimèrent dans les miroirs embrumés d’Eury tandis qu’elle mordait quasiment ses lèvres jusqu'au sang.
Bien que la voix de Kamyl se voulait rassurante, rien ne parvenait à alléger les frissons d’angoisse sur la peau de la brunette. La blague de son ami traversa les oreilles de l’enfant, ces dernières embrouillées en raison de ses propres pensées dangereusement fatalistes. Pas moyen de se concentrer sur la voix de son copain. Elle réussit toutefois à reprendre le contrôle de ses mains moites en glissant son pouce sous ses canines pointues, mordant la peau jusqu’à ce que des globules rouges s’écoulent contre sa langue.
- Que voulais-tu dire par c’est pas bon pour moi ?
Ses dents s’enfoncent sauvagement contre la corne usée de son doigt à l’audition de cette phrase. « C’est pas bon pour moi » maugréa-t-elle en italien sans manquer de mâchouiller la moitié des sons. Peut-être avait-elle été un peu trop nihiliste dans ses propos ? Eurydice ne supportait pas la douleur physique (enfin qui appréciait vraiment une telle chose de toutes les manières…) Mordiller son pouce pour focaliser son attention sur une autre problématique n’était pas un souci. Or, sentir chacune des parois de son corps vibrer douloureusement, ça, elle le haïssait. Elle accrocha sa main libre contre le haut de son ami, essuyant sa paume moite contre le tissu frais.
- Combien de temps vivent tes dessins ?
La voix de Kam avait été nerveuse, plus qu’à ses habitudes. Elle ouï les cliquetis enjoués de son dessin dans le couloir avoisinant le leur. Eurydice serra sa grippe, retira le pouce rouge de sa petite bouche avant de lever les yeux de bien apposer son regard dans celui de son ami.
- ‘Sais pas normalement j’peux décider sans problème mais là…
Mais là ça n’allait pas du tout. En temps normal il lui aurait simplement fallut confronter le dessin ou à la limite discuter avec ce dernier. Elle savait cependant que cette création voulait jouer. Courir, se cacher, les titiller avec ses bras pointus… Oh qu’elle se détestait d’avoir eu l’envie de s’amuser en partageant cette esquisse !
- Je sais qu’il veut jouer en tout cas. Peut-être qu’on pourrait arriver à un compromis et lui proposer un jeu où il nous laissera tranquille ?
L’idée était ridicule. Ce n’était pas comme si parler au dessin faisait un quelconque changement. Après tout, le lien de communication entre Eury et ses créations était encore flou. Parfois elle sentait un affect grandir entre les deux. Cela lui permettait de diriger ses intentions plus clairement. Mais comment parviendrait-elle à contrôler un gamin avec un sabre ?
- J’vais pas mourir ou perdre un bras si on le brise, simplement que tous mes muscles vont être engourdis, mentionna-t-elle. Parfois c’est pire parce que la douleur est redirigée vers une région spécifique du corps et ce n’est pas vraiment supportable.
Elle marqua une pause tandis que des frissons remontait sa colonne vertébrale.
- Mais ça ne dure pas très longtemps. Une dizaine de minutes maximum. J’ai l’impression que c’est en lien avec un manque de communication entre la volonté des dessins et la mienne… ‘sais pas.
En réalité, cette affirmation sonnait comme une solution. Elle en avait peut-être une autre à l’esprit, mais elle était bien que trop tordue. Elle glissa sa main autour du bras de Kamyl craignant qu’il parte loin d’elle.
- Peut-être si tu lui montrais que c’est toi l’original, il arrêterait d’essayer de jouer avec nous ? Je l’ai créé dans l’optique d’en faire ta copie parfaite. On pourrait lui montrer qu’on a pas besoin de lui ?
Cela lui était déjà arriver d’utiliser cette méthode. Or sur un dessin pas plus gros que sa paume et crayonné du papier quadrillé. Faire des contrats ou dicter son autorité aux dessins étaient un moyen de se débarrasser de ces derniers. Et ils n’avaient rien à perdre après tout.
Ouah... Désolée pour ce temps d'attente incroyable éè ! J'espère que la réponse te plait
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Sujet: Re: Free snacks? Well almost…[Feat. Kamyl] | Terminé Sam 2 Sep 2017 - 14:04
Eurydice C. Peters Lundi 26 Juin 2017
Free snacks ? Well almost…
L'italien n'était pas vraiment une langue qu'il appréciait. Enfin, elle était belle à l'audition du moment qu'il n'avait pas à la comprendre. Parce que même s'il l'étudiait, il ne captait jamais vraiment ce qui était dit du premier coup. Pas qu'il soit surpris d'entendre Eury le parler. Il l'avait déjà entendu le faire quelques fois. Seulement là, pour lui, ça ressemble étrangement à du chinois. Kamyl préféra laisser tomber plutôt que de se concentrer sur ce point. Il se contenta de hausser les épaules pour passer à autre chose. Si c'est vraiment important, elle le lui redira bien vite. En anglais cette fois.
Quand la miss s'accrocha à Kam, il ne dit rien, attendant la suite. Parce qu'il allait forcément y avoir une suite. Ne restait plus qu'à savoir quand elle se manifesterait. Bientôt. Très bientôt. La patience n'était pas la principale qualité de Kamyl. Surtout pas ce soir. De plus, il ne pouvait pas se permettre d'entrer dans une période de flemme aiguë. Pas quand il y avait un dessin avec une allure dangereuse à leur putain de poursuite.
C'est une fois qu'il croisa son regard qu'Eurydice lui accorda une réponse à ses questions. Bien. Un nouveau problème en perspective. La demoiselle ne semblait pas pouvoir contrôler les différents paramètres dus à son don. Kamyl ne comprenait pas ce genre de problème. En même temps, son don n'avait rien de bien compliquer à gérer. Il n'avait pas affaire à différents aspects de ce dernier lui. Il n'avait qu'à ouvrir les yeux et à regarder. En fait, la seule chose qu'il ne contrôlait pas, et pas des moindres, c'est comment activer et désactiver son don. Il est présent en permanence. En soit, ça n'a rien de bien gênant. Ça ne le fatigue plus autant qu'avant. Mais s'il cherche à en avoir une parfaite maîtrise, ça pourrait lui mettre des bâtons dans les roues.
Avouer que le dessin était joueur n'avait rien à voir avec ce que Kamyl s'attendait à entendre. Soit. Joueur. Allaient-ils devoir s'amuser avec lui ? Le métis n'était pas sûr d'apprécier l'idée. Quoique non, il s'en foutait. Il n'y avait qu'une chose qu'il voulait à cet instant, c'est être sûr que son sosie allait se montrer joueur et non pas bagarreur comme lui. Seulement Eury ne pouvait pas le lui confirmer. Ça s'entendait à son ton et à ses expressions. Elle semblait redouter les conséquences de la destruction de son dessin. Kamyl ne pouvait pas lui en vouloir. Elle avait le droit d'avoir peur d'avoir mal. Elle a le droit.
Ce qu'elle mentionna après plongea Kam dans un flou total. Mais le fonctionnement d'un don est unique et propre à chaque personne alors ça ne faisait pas grande différence pour lui de comprendre ou non. Ce qu'il comprit en revanche, c'est qu'accroché à lui, Eury voulait qu'il aille saluer son homologue. Rien que ça. Il soupira, n'ayant aucun argument pour contrer la demande de la miss. Pas qu'il y soit opposé. Juste qu'il aurait préféré trouver autre chose. Sauf que ce n'était pas lui le spécialiste ici. Alors il allait simplement faire ce qu'il sait faire de mieux. Jouer les gros bras. Suivre le plan d'un autre avant d'utiliser ses propres méthodes si ça ne fonctionnait pas. « Je marche. Allons lui parler. » Mais si ça se passe mal, tu vas morfler un peu. Le temps que je brise ta création. C'est ce qu'il avait voulu lui dire avant de se retenir. Sa franchise se confrontait avec l'appréhension de ce que la peur de la miss lui ferait faire. Il ne sera pas trop tard tout à l'heure pour lui en faire part de toute façon.
Prenant une grande inspiration, il se releva doucement. Acte 1 du théâtre de sa vie. Il n'hésita pas et avança en direction du bruit de verre que produisait le pseudo-sabreur. Il garda Eurydice à proximité. Ça ne pouvait que jouer en leur faveur d'avoir la créatrice de son côté. À moins que le dessin ne lui en veuille particulièrement. Mais il y avait une histoire avec les émotions de la miss qui lui faisait penser que ce n'était pas le cas. À confirmer.
Arrivés à un croisement, ils se retrouvèrent face à sa doublure. Il jeta un coup d’œil à son amie avant d'ouvrir la bouche. « Yo. » Paie sa putain d'élocution... Savait-il seulement parler le miroir ? Ou juste les comprendre ? « Ça te va si je t'appelle copie ? » Non, Kamyl n'avait rien trouver de mieux pour lui montrer que c'était lui l'original. On repassera pour les idées géniales avec lui. Eury n'avait pas intérêt à se foutre de sa gueule parce qu'il parle à un miroir !
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Sujet: Re: Free snacks? Well almost…[Feat. Kamyl] | Terminé Jeu 14 Sep 2017 - 6:08
- Je marche. Allons lui parler.
Ces sons extrait de cette voix aux allures diastématiques, rien que ces petites particules sonores échappés dans un souffle de consensus, rien que cela et Eurydice sentait tous ses frissons d’anxiété se résorber. Elle ne se savait pas convaincante. Elle aurait cru que ses mièvres discours interminables, justifiant chacune de ses mésaventures ou son incapacité à contrôler son don, auraient été de valables raisons pour que son ami lui fasse la morale. Après tout, elle le méritait bien.
Mais Kamyl était étrangement doux avec elle. Elle le savait exaspéré, surtout avec elle et sa néopathie tirée de son goût de l’aventure. Pourtant il gérait sa patience ; percutait de mots rassurants les oreilles de la pauvre bête accablée à ses flancs. Ses doigts moues, Eury aurait souhaité les glisser autour du bras de son ami afin d’absorber toute la bienveillance qu’il possédait, y goûter et sentir ses muscles se détendre par la suite.
La respiration de Kamyl déclenche les tous premiers mouvements qu’il ose faire depuis qu’ils sont camouflés derrière le miroir. Cela fait frémir la petite brunette tandis qu’elle referme solidement sa poigne contre le vêtement de son ami. Leurs oreilles les guident en direction du miroir vivant et chaque pas semble enlever une partie de l’âme d’Eurydice. À leur arrivée devant la doublure de son ami, ses pieds se figent contre le sol. Terrifiée par la proximité de sa personne et de sa création, Eury ferme ses paupières. Son visage tout entier, bien que ses lèvres soient cousues ensemble, hurle : « S’il te plait, s’il te plait, s’il te plait, ne fais pas de mal à mon Kamyl. » Puis, nonchalamment, le véritable Kamyl entrouvre ses commissures afin de dire :
- Yo. Ça te va si je t’appelle la copie ?
Silence.
Quelques battements de cœur et des gouttes de sueur.
Puis un cliquetis, et deux, puis trois et quatre et cinq…
Lentement, la princesse admire le spectacle sous ses yeux entrouverts. Le miroir se décompose tranquillement, laissant des crépitements envahir la salle emplie de glace (aucune idée si le résultat provenait des dires de son ami ou de la litanie de la créatrice). Ce qui fût autrefois une dangereuse création se transforma petit à petit en un monticule de poussières, à quelques mètres de leurs pieds. Eurydice inspire longuement alors que le dernier grain tiré de l’ancienne glace vivante se dépose délicatement sur le petit tas.
- Ah !
L’onomatopée aspiré dans sa gorge est la seule réaction que son corps lui permet. Les feux d’artifices se mettent à briller dans ses petits hublots noircis et sans l’ombre d’hésitation, elle saute dans les bras de son ami et le serre le plus fort qu’elle le peut.
- ‘Plus là ! Il est plus là !
Sa voix se coince et toute cette émotion emmagasinée depuis les dernières minutes refait surface sur les joues glacées d’Eury. Sans avertissement, malgré cette joie étrange qui envahissait son cœur, les larmes se mettent à couler et la voix brisée d’Eurydice retentit dans toute la pièce. Elle ne se détache pas de son ami tandis qu’elle beugle :
- ‘suis d-désolée ! J’voulais pas Kamouille, j’voulais pas… j’voulais j-juste… mes millions de cookies.
Après tout, que serait une aventure sans un brin de larmes en cours de route ?
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Sujet: Re: Free snacks? Well almost…[Feat. Kamyl] | Terminé Ven 15 Sep 2017 - 23:36
Eurydice C. Peters Lundi 26 Juin 2017
Free snacks ? Well almost…
Le jeune homme sentait son amie cramponnée à lui. Il n'avait encore pas bougé, se préparant à n'importe quelle réaction de la part de sa doublure. Restant sur ses gardes tout en paraissant nonchalant. C'est un art que Kamyl semble pouvoir maîtriser. Pour l'instant. Cependant, sa tirade tellement recherchée sembla porter ses fruits puisqu'il entendit distinctement les morceaux de verre brisés tomber au sol. Petit à petit, lentement. Mais se transformant indéniablement en grain de poussière. Kamyl le vrai 1, la pâle copie 0. Encore plus efficace que le soleil contre un vampire. Paie la comparaison. Pourtant, c'est exactement à ça que ressemblait le tas de poussière à ses pieds. Ou a un amas de saleté. Il ne leur restait qu'à passer un coup de balai pour s'en débarrasser définitivement. Mais le métis ne semblait pas avoir mieux en réserve actuellement. Heureusement qu'il ne partageait pas une telle trouvaille avec sa camarade.
La réaction de cette dernière fut tellement inattendue qu'elle figea Kamyl sur place. Cette dernière s'était jetée sur lui et le serrait à vouloir l'en étouffer. Pas sûr qu'elle pourrait y arriver néanmoins. Il préférait ne pas tenter l'expérience tout de même. L'attitude infantile d'Eurydice à cet instant le fit sourire. C'est vraiment une gamine qu'il a face à lui quand elle cherche une pièce magique ou qu'elle se laisse terrifier par le moindre objet suspect. Dans une attitude protectrice qu'il ne se connaissait pas, il ébouriffa les cheveux de son amie. « Non, il n'est plus là. » Puis ne voulant pas en rester là quant à l'exploit qu'ils venaient d'accomplir, Kamyl poursuivit. « Nous avons terminé le boss de fin du niveau. » Parce qu'il est clair que ce n'est pas la dernière fois qu'elle va le traîner dans ce genre d'aventure jusqu'à pas d'heure la nuit.
Quand les larmes apparaissent de nouveau sur les joues de la brune, Kamyl ne fut qu'à moitié surpris. Ce n'était pas la première fois pendant la soirée que les émotions de sa camarade la submergeaient. La main qui avait ébouriffé les cheveux de la miss se posa dans son dos pour le frotter doucement en faisant des cercles. « Tais-toi. » La voix n'est aucunement agressive, juste douce malgré le timbre rauque. Puis, un brin joueur, il répliqua. « Tu mens. » En gardant sa main dans le dos de la brune, il continua sur sa lancée. « Tu n'aurais voulu que des cookies, tu serais venue dans ma cabane. » Parce qu'elle le savait qu'il cuisinait. Ce n'est pas un secret de polichinelle puisqu'il fait partie du club de cuisine de Prismver.
Après quelques minutes d'étreinte, Kamyl relâcha la demoiselle. Poussant Eury en direction de la sortie. « Allez viens, on s'tire. » C'était plus que le moment de clore cette aventure-ci. « On ira à la recherche de ta salle la prochaine fois. » Promesse muette qu'il ne la laissera pas toute seule pour partir à l'aventure. Et surtout qu'une bonne nuit de sommeil les attendait. Du moins, il l'espérait fortement.
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Sujet: Re: Free snacks? Well almost…[Feat. Kamyl] | Terminé Sam 18 Nov 2017 - 16:34
Princesses, châteaux, chevaliers et péripéties. On oubliait souvent de mentionner qu’à la fin de ses aventures passionnantes, quasi idiomatiques d’un monde utopique, il arrivait que les héros se sentent soulagés ou vivent des affects aux allures bipolaires. L’entendre crier, hurler, courir et pleurer, cela faisait partis du quotidien de la jeune Eurydice. L’une des raisons pourquoi elle semblait éternellement fatiguée et lourdement cernée provenait de tous ses passages lourds entre différentes émotions vives.
En temps normal, elle se serait mise à rire à la blague de Kamouille. « Nous avons terminé le boss de fin de niveau ». Alors ça ouais, pour le terminer, ils l’avaient bien réduit en petites poussières. Pourtant, les larmes de crocodiles possédaient une force ahurissante qui empêchait la princesse de retrousser ses lèvres. Elle restait accrochée tel un koala contre son ami, poussant des gémissements douloureux entre divers hoquets. La grande main de Kamyl traversa son dos avant d’y dessiner quelques cercles pour la réconforter. Les habituelles réprimandes, aux allures douces toutefois, surgirent de la bouche du brunâtre.
- Tu mens. Tu n’aurais voulu que des cookies, tu serais venue dans ma cabane.
Cela fit glousser entre deux larmes Eurydice. Ils savaient tous les deux combien elle adorait les histoires de toutes sortes et de particulièrement taper sur les nerfs de ses autres collègues en les racontant de manière absurde jusqu’à la fin des temps. Elle frotta le bout de son nez contre le torse de son ami pour en essuyer les dernières gouttes salées qui se glissaient sur la pointe de son mufle. Ses pulsations calmées, son meilleur ami la relâche et la pousse gentiment en direction de la sortie.
- Allez viens, on s’tire. On ira à la recherche de ta salle la prochaine fois.
Calme, elle hoche doucement de la tête tandis qu’elle frotte ses yeux rouges. Ses joues sont vermeilles tant qu’elle est gênée par la situation. Bien que cela n’est pas la première fois qu’elle hurle ou pleure devant Kam, elle n’aimait pas montrer ce côté très émotif à son ami. Dans un demi souffle, elle lui balance :
- Tu dis à une seule personne que j’ai pleurée et je t’arrache la tête.
La menace était semi convaincante et Eurydice savait que son copain ne la trahirait jamais – et puis il avait visiblement d’autres choses à faire que de se moquer de ses camarades de classe. Elle était – et serait, éternellement reconnaissant qu’il soit toujours à ses côtés, même dans les situations les plus folles.
Leur marche ne dure pas très longtemps. En quelques pas, ils se retrouvent devant la porte de sortie. Voir la structure en bois remet un sourire sur les commissures sèches d’Eury. Elle se jette sur le bras de son ami avant de le serrer et de dire doucement :
- T’es le meilleur Kamouille. J’t’aime.
Rien de bien romantique ou de quoi éveiller des sentiments douteux entre les deux élèves – et puis Eurydice ne savait pas vraiment ce que l’implication d’un tel mot pourrait avoir dans sa vie. Une honnête gamine qui adorait cet humain à ses côtés qui la faisait rire et glousser. En plus le garçon la protégeait, rien de mieux demander. Elle relâche le bras de l’élève, puis dans un élan, saute sur la poignée de porte et pose son pied à l’extérieur du palace de miroirs.