Sujet: Révélations [TERMINÉ] Dim 30 Juil 2017 - 17:21
Révélation
ft. Ezio
Ça faisait un moment que toute cette merde de « Pute à S » avait commencé. T’avais eu l’occasion de parler de la situation à la plupart de tes proches à force, pour ceux qui n’étaient pas encore au courant, et t’aimais toujours pas avoir à t’ouvrir de la sorte sur le sujet, mais plus le temps passait et moins ça te gênait. Faut dire que t’étais pas particulièrement fière que ça te soit arrivé, et tu devais faire avec, composer avec ce nouveau titre qui te suivrait pendant l’année à venir. Mais l’une des personnes ayant indirectement causé cet événement n’était toujours pas au courant de ce qu’il s’était passé, des mois plus tard. Et cette personne, c’est Ezio.
T’avais eu du mal à gérer avec Colton, alors t’imaginais pas le S s’il décidait d’être impulsif. T’avais préféré prendre tes distances un peu, mais la présence de l’Italien commençait à te manquer, et avec le départ de Colton t’avais besoin de ton ami. T’avais besoin de réconfort, de quelqu’un qui pourrait t’assurer d’être là pour toi malgré tout. T’avais tes autres amis, ceux avec qui tu sortais, ceux qui étaient là pour veiller sur toi, mais tous ne pouvaient pas comprendre ce que c’était qu’être lié à un S. Ou à un ancien S. Tu t’étais tellement habituée à tes deux S que de ne plus les avoir près de toi ça te créait un vide. Un vide ne pouvant être comblé que par un S.
Ce qui t’a menée jusqu’au bungalow 12, comme d’habitude, mais cette fois-ci pour une toute autre personne que Leann ou Othello. Pour Ezio. Ta main toque doucement à la porte, pour ensuite replacer une mèche rebelle derrière ton oreille. T’es nerveuse, et ton attitude des derniers jours ne t’aide absolument pas. T’as pas réussi à fermer l’œil depuis le départ de Colton, et ça paraissait dans ton visage. Ça et l’abus d’alcool.
T’espérais qu’il te réponde rapidement, qu’il ne te repousse pas surtout. Vous ne vous étiez vus que brièvement depuis quelques mois, et t’avais peur que débarquer à l’improviste pour lui ne ferait qu’empirer la situation. Ton vœu est souhaité lorsque tu le vois ouvrir. Tes lèvres s’étirent en un sourire gêné, et tu ne sais pas vraiment par où commencer alors tu te contentes d’un simple mot.
▬ Hey.
T’espères qu’il pourra t’inviter à entrer, qu’il voudra bien t’écouter, qu’il te gardera près de lui. Mais c’est que de l’espoir, rien n’est confirmé après.
Allýson
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Sujet: Re: Révélations [TERMINÉ] Jeu 3 Aoû 2017 - 23:05
ft. Joy
«révélations»
Chat échaudé craint l'eau froide
Elle me saoulait cette fille à me raconter sa vie…Allez savoir pourquoi elle s’était ramenée en faisant son intéressante, en agitant sa croupe sous mon nez comme une lapine en chaleur. C’était peut être un défi avec ses copines qui gloussaient en arrière plan, peut être qu’elle voulait se faire un peu peur ou se prouver quelque chose. Moi, je me suis arrêté au physique, j’ai stoppé mes pensées sur son décolleté bien trop plongeant pour aller en cours. Je n’écoutais pas un seul mot qui sortait de sa bouche, je n’avais pas même retenu son nom et de toute façon je n’en ferais rien. Je n’ai pas bronché quand elle m’a suivit jusqu’à mon bungalow, et jusque dans ma chambre. Soit elle avait de l’audace et chaud aux fesses, soit elle ne savait pas à quel jeu elle se livrait.
Depuis qu’elle avait posé ses fesses sur mon lit, elle ne cessait de l’ouvrir, comme si elle essayait de meubler son malaise. Je ne l’ai pas forcée à venir moi, si elle veut se casser elle connait le chemin. Mais elle reste et encore une fois je ne dit rien, je me limite à hocher la tête, le regard dans le vide. N’importe quoi pour me changer les idées, pour ne plus penser à elle. J’ai oublié Candice, je l’ai rangée dans un coin de ma tête, il en sera de même pour Joy. Depuis quelque mois déjà je l’évite, après ce qu’il s’est passé avec Shanilae, je n’ai plus envie de m’impliquer pour des filles. Je vais m’en tenir à ma partie animale sur ce point, je vais traquer, chasser, manger. Ni plus, ni moins. Je m’approche d’elle et reluque avec insistance les parties charnues de son anatomie en espérant qu’elle comprenne mais elle enchaine sur ses parents trop sévères… Je soupire bruyamment.
Un coup salvateur vient frapper à la porte et je me redresse comme sorti de mes pensées. Je jette un coup d’œil à l’heure, qui peut bien vouloir s’inviter à cette heure ci ? Voyant qu’aucun coloc ne bouge j’en déduis que personne n’attends de visite. L’occasion est trop belle, je me lève et me dirige vers la porte. Je fais un signe de tête à la nana qui squatte et elle comprend qu’elle doit me suivre. Finalement elle est peut être limitée mais obéissante, je note ça dans un coin de ma tête. J’ouvre la porte d’entrée et comme si je l’avais invoquée, je vois Joy, comme ratatinée sur elle-même, qui me sourit timidement.
Un flash se produit et je me rappelle de notre première rencontre quand elle est venue me demander de l’aide pour son pouvoir. Evidemment, c’était ce même air innocent mais déterminé, cette même détresse dans le regard. A l’époque je ne le voyais pas, mais à présent je m’en rendais compte, cette fille avait une aura impressionnante. J’avais même l’impression de voir de la tristesse dans ces yeux bruns, à moins que ce ne soit simplement du vide ? Je savais que je ne devais pas l’inviter à entrer, mais c’était plus fort que moi, je n’arrivais pas à refermer la porte et elle avait l’air…perdue.
-Joy ? Euh…attends une minute…
Je pousse la porte un instant puis m’adresse à la fille qui me lance des regards interrogateur.
-Toi là, tu t’en va.
J’ouvre de nouveau la porte pour laisser passer une fille rouge tomate qui évite de croiser le regard de Joy. Elle baisse la tête en passant devant elle et décampe aussi sec. Dommage pour elle, elle n’aura rien à raconter à ses copines. Je m’écarte et laisse entrer le démon qui hante mes pensées depuis un peu trop longtemps. Je lui indique ma chambre et la laisse s’installer comme la fille avant elle. L’ambiance est totalement différente, son parfum emplit la pièce peu à peu, sa douceur irradie autour d’elle. Dio, j’avais oublié qu’elle était aussi jolie, peut être plus encore quand elle à l’air aussi esseulée et triste. Il ne faut pas que je pense à ça, mais c’est plus fort que moi, elle est venue, elle se trouve sur mon lit, prête à me parler et je suis déjà pendu à ses lèvres.
-Alors petit poisson, on a perdu sa mare ?
Je lui tends une bière que j’ai sorti du frigo un peu plus tôt et en décapsule une autre pour moi. Oui la situation à radicalement changée, mais à quel point ?
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Sujet: Re: Révélations [TERMINÉ] Sam 5 Aoû 2017 - 1:10
I need you so badly
ft. Ezio
Ton sourire s’étire en l’apercevant, mais c’est de courte durée en percevant son malaise. T’es pas sûre de comprendre ce qui pourrait créer cet effet chez lui, encore moins quand tu vois la porte se refermer en partie, mais tout s’éclaire lorsque la fille te passe sous le nez. Tu peux pas t’en empêcher, tu glousses, tu te sens comme la sœur qui surprend son frangin avec une fille, et ça t’amuses pas mal en vrai. Pourtant, y a rien à cacher au final, comme Ezio ne devrait pas avoir honte de ses conquêtes face à toi, c’est pas comme s’il avait une copine à tromper. À moins que si? Depuis le temps que vous vous êtes éloignés, t’as pu en manquer des trucs. Pourtant, t’aurais dû le savoir si c’était le cas, car la demoiselle qui aurait eu la chance de mettre le grappin sur le cœur du S devait certainement l’afficher quelque part. Le matou n’était pas une prise facile niveau amour, t’avais pu le découvrir à force de passer du temps en sa compagnie. Du plaisir charnel, il en donnait et en recevait sans soucis, mais de l’investissement émotionnel, ce n’était pas son truc malgré son histoire avec Candice.
T’entres quand même dans le bungalow – t’étais là pour ça, après tout – et hésites un peu avant de finalement prendre place sur le lit de ton ami. Peu importe ce qui s’était passé avec cette fille, t’étais encore capable de prendre place sur un lit hein. Tu replaces à nouveau une mèche derrière ton oreille, te sentant d’un coup légèrement nerveuse. Et maintenant quoi? Vous ne vous étiez presque pas adressé la parole dernièrement, tu ne pouvais pas t’attendre à ce que votre contact soit comme avant, bien que tu aurais vraiment aimé. C’était tellement naturel, si simple ! T’apprécies vraiment qu’il ait pensé à de la bière, c’est signe qu’il se rappelait encore de tes goûts après tout, et tu prends celle qu’il te tend en le remerciant d’un sourire sincère, attendant qu’il ait décapsulé la sienne pour tinter ta bouteille contre la sienne et laisser entrer dans ta gorge une première lampée du liquide ambré. Ton foie commençait à être habitué à l’alcool comme si c’était de l’eau, t’avais beaucoup trop bu dernièrement, et il ne t’en faudrait pas beaucoup plus pour que l’organe en question te fasse savoir qu’il en avait eu assez.
▬ Merci, Ezio. Je suis désolée si j’ai interrompu quelque chose, je pensais pas mal faire en venant te voir…
Tu baisses la tête un instant et la secoue en retenant un rire. T’étais pas particulièrement joyeuse, c’était pas un rire causé par le bonheur, mais plutôt une réaction hésitante entre le découragement et le stress. Dans tous les cas, ça paraissait qu’il n’avait pas été mis au courant des derniers événements dans ta vie pour qu’il pose la question aussi innocemment. Tu lèves les yeux pour les plonger dans les siens, et tu en perds presque tes mots parce que, pour la première fois depuis longtemps, t’arrivais pas à lire ce qu’il y était inscrit. Il avait été quelqu’un de très important pour toi depuis septembre, et voir l’espace qu’il y avait entre vous en ce moment te faisait craindre de l’avoir perdu à jamais.
Et c’était la dernière chose que tu voulais.
Tu remontes ta jambe près de toi et lui fait signe de venir s’assoir près de toi, attendant qu’il s’exécute pour finalement avouer, presque dans un murmure, en détournant le regard.
▬ Tu n’as donc pas entendu parler de mon nouveau titre de pute à S…
Ce n’était plus une question, mais une affirmation, à voir sa tête. T’avais pas particulièrement envie d’en parler, l’eau avait coulé sous les ponts par après et t’avais pu reprendre une vie plus ou moins normale, considérant que t’étais maintenant toujours sur tes gardes, prête à te défendre. Ça ne t’enchantais pas de devoir tout réexpliquer, surtout à Ezio, mais si vous vouliez reprendre là où vous vous étiez arrêté dans votre relation, tu te devais de t’ouvrir un minimum à lui. Comme si c’était la chose la plus normale au monde, tu te penches et dépose ta tête contre son épaule, le regard dans le vide, tes doigts caressant doucement la bouteille trop familière de bière. Sa réaction à l’instant allait décider de ce que tu lui révélerais par après, mais t’espérais pouvoir en venir rapidement à l’essentiel et au but de ta visite. Mais c’était à lui, et à lui seul, de décider désormais.
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Sujet: Re: Révélations [TERMINÉ] Dim 13 Aoû 2017 - 19:35
ft. Joy
«révélations»
Chat échaudé craint l'eau froide
« Malaise », c’est le mot qui décrirait parfaitement la situation. Comme si elle ne se sentait pas à sa place, Joy regardait à droite et à gauche, le regard parfois un peu perdu. Elle ne pétillait pas comme d’habitude, elle avait l’air ailleurs, perdue dans ses pensées. Était-elle nerveuse ou particulièrement préoccupée ? je ne pouvais m’empêcher de la sonder, d’observer chacune de ses mimiques, chaque trait de son visage pour y déceler un indice. Non, c’est sûr elle ne va pas bien, mais qu’est qui lui cause tant de soucis d’un coup ? Soudain, c’est elle qui relève la tête et plonge son regard dans le mien, c’est la que je le vois clairement : Le vide. Il y a un gouffre dans son regard, un manque inexplicable et ça me fait du mal. Je ne peux pas me l’expliquer mais je comprends instantanément que je suis passé à coté de quelque chose. Elle est venue parce qu’elle souffre. Je m’assois à coté d’elle quand sa phrase percute ma tête comme une balle de révolver.
-Qui ?
Je n’avais laissé échapper que ce mot entre mes dents. Je serrais la mâchoire à m’en faire des crampes. Qui pouvait lui avoir affublé ce surnom ? Qui voulait lui nuire ? Qui s’en prenait à elle aussi directement sans craindre des répercutions ? Je serrais les poings sur le dessus du lit, luttant pour ne pas perdre la raison et tout exploser. Mon cœur s’accéléra et comme à chaque fois, je sentis la bête s’adresser à ma conscience, l’inciter à plier sous le coup de la colère. Il fallut une sacré dose de volonté pour ne pas flancher et pour rester moi-même. Je ne pouvais pas me jeter dans la bataille sans savoir qui était l’ennemi. Mais qui que ce soit, il allait payer, cher. Qu’importe si c’était une fille populaire qui jouait les langues de vipères, homme ou femme je ne ferait pas de distinction cette fois ci.
Son parfum se renforce près de mes narines et je sens un poids sur mon épaule, naturellement, elle s’est posée contre moi. Ce geste d’affection éveille en moi l’incompréhension la plus totale. Elle est mal à ce point pour venir se blottir ici ? C’est mauvais, les souvenirs de ma soirée avec Shanilae me reviennent en tête, sauf que cette fois ci, c’est vraiment elle, la vraie Joy. Il n’est pas question d’un substitut ou quoi que ce soit. J’observe sa façon de boire et je trouve ça de plus en plus étrange, je n’ai pas souvenir de l’avoir vu boire avec autant de facilité, comment cela à t’il pu devenir aussi naturel, aussi vite ? Qui es tu ce soir, Joy ? Je passe ma main sur la sienne, pour calmer sa peine, pour l’apaiser, c’est plus fort que moi, elle est si prêt qu’il faut que je la touche.
Je m’égare un instant, perdu dans la saveur de ce moment privilégié avec elle, je colle ma tête à la sienne mais avant que je ne m’oubli, je me redresse d’un coup. Tout ça est trop beau, j’en avais presque oublié le fameux Colton. Je secoue la tête comme pour reprendre le contrôle sur mes envies de félin affamé. Joy ne ferait jamais ça, elle ne trahirait pas son petit ami elle me l’a souvent dit. La soirée avec Shani me revient encore en tête, je me revois la chasser après avoir passé mes mains sur son corps, après l’avoir embrassée, cajolée… Pourtant c’est vraiment Joy devant moi, mais rien ne colle, elle ne devrait pas être là.
-Pourquoi fais tu ça Joy ? Pourquoi venir me voir moi ? Je suppose que ça à un rapport avec l’absence de Colton ?
Je ne suis qu’une source de réconfort au fond, comme avec Shanilae, comme avec les autres. Je n’en peux plus de toutes ces filles qui jouent aux femmes. C’est comme si elle m’avait trahie, d’une quelconque façon, elle vient de me poignarder d’une façon douloureuse et douce à la fois. Elle ne cherchera jamais rien d’autre que ma protection, s’efforçant de rien voir d’autre. Elle niera toujours mes sentiments tandis qu’elle, peut vivre librement avec les siens. Je me relève et tente comme je peux de dissimuler mon état d’esprit...
InvitéInvité
Sujet: Re: Révélations [TERMINÉ] Dim 13 Aoû 2017 - 23:08
Révélations
ft. Ezio
T’avais tant redouté ce genre de réaction de sa part que tu te serais presque retrouvée en position fœtale face à ce simple mot qui voulait tout dire. Tu sentais la tension dans son corps, dans sa mâchoire, et tu pouvais apercevoir ses poings du coin de l’œil. Mais t’étais pas là pour le lancer dans une direction de combat, t’étais pas là pour t’apitoyer sur ton sort au fond, même si ça devait crever les yeux que t’étais plus aussi bien avec tout ce qui se passait autour de toi à ce moment. Tu pourrais être forte et indépendante si c’était pas du manque cruel de sommeil. Mais c’est peine perdue, tu ne peux dormir que bourrée et encore, c’est rien de réparateur, au contraire.
Tu lâches un soupir de soulagement en sentant sa main sur la tienne, et t’es enfin rassurée quand tu sens sa tête qui s’accote doucement sur la tienne. C’est bref, mais ça fait toute la différence pour toi, ça te permet d’enfin respirer. T’as l’impression d’avoir été une asthmatique sévère depuis des semaines et d’avoir enfin retrouvé tes pompes. C’est là que tu vois à quel point tu te dois de t’accrocher à lui, au seul mec dans ce pensionnat qui pourrait réellement t’aider à te remettre sur pied par sa seule présence.
▬ Un gars et sa bande, mais c’est rien, j’veux pas que tu cherches la vendetta.
Tu le sens se détacher, se lever, et tu ne comprends plus rien. T’es pas sûre de sentir une pointe de jalousie dans sa voix quand il mentionne Colton, ou si c’est juste la fatigue accumulée qui te fait croire des choses. Non pas que tu cherches à provoquer sa jalousie, mais t’es pas assez lucide pour réellement analyser correctement ce qui se passe depuis que t’es entrée dans le bungalow, alors t’en sais absolument rien. Dans tous les cas, il semble contrarié que tu sois venue le voir, et ça, ça te blesse un peu. Pour toi, c’était naturel d’aller le voir, vous étiez amis tout de même, malgré tout ce qui a pu se passer entre vous dans les derniers mois, tu tiens énormément à lui. T’espérais quelque part que c’était réciproque, qu’il tiendrait assez à votre amitié pour accepter de te garder avec lui le temps que ça aille pas.
Malgré le fait que vous ne vous étiez pas parlé pendant des mois.
Tu l’observes un moment avant de te lever, de déposer ta bière sur le sol et de te camper bien solidement devant lui, l’empêchant de bouger. T’es peut-être plus comme avant, mais tu restes un minimum énergique, et c’est assez pour le surprendre, du moins, tu le crois.
▬ Ezio, t’es le seul que je pouvais venir voir. Mes potes cherchent à me distraire, et ça part d’une bonne intention, mais ça suffit pas.
Tu prends une longue inspiration, puis ta main va chercher la sienne, se calant réellement dans la forme de la main du S, cette dernière étant plus large que la tienne et pas qu’un peu. Ton regard semi-torturé se replonge dans le sien alors que tu poursuis, calmement.
▬ J’suis venue te voir en septembre pour que tu m’aides à débloquer mon pouvoir, et j’ai jamais regretté ce geste depuis. Je sais que dernièrement on s’est éloignés, mais tu comptes vraiment beaucoup pour moi, et je sais que toi tu ne mettras pas de gants blancs avec moi.
Ta deuxième main s’approprie celle du brun alors que tu poses ses paumes sur tes joues de façon à ce que ses pouces soient à la limite de tes cernes. Qu’il soit placé face à l’évidence de ton mal, qu’il comprenne où est la faille en ce moment avec toi.
▬ J’arrive plus à dormir depuis que Colton est parti, je fais tout le temps des cauchemars horribles et le seul moyen de m’en passer c’est de consommer de l’alcool jusqu’à ne plus me rappeler de la veille. S’il te plait, Ezio, j’ai juste besoin d’être près de toi et j’ferai tout ce que tu veux en retour s’il le faut.
À quelques centimètres de lui, tu ne te prives pas pour inspirer un bon coup et t’imprégner de son parfum. À défaut d’avoir sa présence, s’il refuse de t’aider, t’auras toujours un moyen de te rappeler le sentiment de sécurité que tu as en sa compagnie.
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Sujet: Re: Révélations [TERMINÉ] Mer 30 Aoû 2017 - 22:22
ft. Joy
«révélations»
Chat échaudé craint l'eau froide
Plus l’heure tournais et moins je comprenais cette fille. Elle venait me voir pour ma protection et uniquement ma protection, et pourtant elle se collait à moi, me racontant ses malheurs sans vouloir que je la venge. Où était la logique dans tout ça ? Y’en avait il vraiment une au final ? Pourquoi craindre une Vendetta quand elle vient elle-même souffler sur les braises et attiser ma haine envers ces types ?!En avait elle seulement parlé à quelqu’un d’autre avant moi ? Et encore si ça en été resté là… Il fallait qu’elle me fixe avec ce regard vide et éteint, qu’elle vienne étaler les preuves de sa tristesse jusque dans ma chambre. Avait-elle conscience qu’elle me mettait à la torture ? Avait-elle seulement une idée de ce que je pouvais éprouver ? On dit souvent que quand on souffre, on veut que l’univers entier souffre avec nous. C’est d’autant plus vrai en ce moment.
Elle se lève à son tour et je ne peux m’empêcher de suivre chacun de ses mouvements du regard, comme un désespéré devant la réponse ultime à ses problème, comme un assoiffé devant une oasis. A quel moment ai-je bien pu dépendre d’elle à ce point ? Je ne me reconnais plus, le départ de Candice à t’il laissé un vide aussi béant pour que je m’empresse de le remplir avec Joy ? Tout comme cette fille, Joy semble s’évaporer en fumée quand j’essaye de la garder près de moi. Elle cherche à se brûler en établissant un premier contact. Elle est calme et assurée, plus rien à voir avec la gamine qui était terrifiée par son pouvoir. Sa main est douce est semble minuscule dans la mienne, comme si chaque partie de son corps avait été conçue pour que je la protège.
Je suis incapable de parler, j’ai la gorge sèche et je ne peux que contempler mes mains qui rejoignent son visage. La peau de son visage est encore plus douce et l’espace d’un instant je m’imagine tout un tas de chose qui ne colle pas avec les mots qu’elle prononce. Elle est tourmentée à ce point par le départ de son copain ? D’un coup je me mets à le détester lui aussi, comment à t’il pu partir en laissant derrière lui une femme comme elle, si fragile à la merci des pires râclures de ce pensionnat. Je ne suis pas sûr de comprendre sa dernière phrase, de bien l’interpréter. Mais elle est là, elle est seule et elle demande à être avec moi. Je n’aurais peut être plus jamais l’occasion de toucher sa peau comme ça, alors tant pis si je détruis tout. Pour un moment, je vais redevenir celui que je suis, je vais céder à cette pulsion. Je resserre mes mains sur son visage et l’embrasse sans lui donner le temps de réagir. Je la fait reculer jusqu’au mur et me perds dans cette étreinte. Je ne sais plus quoi penser et honnêtement, j’en ai marre de réfléchir. Je me décolle d’elle, à quelque centimètre de cette bouche rosée que j’ai eut l’honneur de gouter enfin.
-Joy je… je n’ai pas le droit de te le dire, mais je te désire depuis des mois et ça me ronge le cerveau. Alors si tu ne viens pas pour moi, pars tout de suite. Pars et ne recroise plus jamais ma route.
Un gars comme moi ne pourra jamais l’aider, je ne serais jamais ce qu’il lui faut, et si elle partage cet avis. Si elle me voit tel que je suis au lieu de m’idéaliser, alors elle comprendra que je ne suis qu’un danger de plus sur sa route. Mais un danger à même de la protéger. Je suis fatigué de donner sans retour, fatigué d’espérer sans recevoir. Je ne veux rien à moitié. Je la veux entière ou je ne veux rien, plus rien d’elle.
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Sujet: Re: Révélations [TERMINÉ] Jeu 31 Aoû 2017 - 3:44
Révélations
ft. Ezio
Jamais t’aurais pu t’attendre à un tel geste de sa part. T’en avais déjà vu de toutes les couleurs avec le S, et c’est pas peu dire vu les circonstances, mais jamais tu ne te serais attendue à ce qu’il commette ce genre de geste en sachant que tu étais amoureuse d’un autre. T’es donc surprise quand ses lèvres prennent possession des tiennes, trop surprise pour le repousser sur le coup. Et qu’on se le dise franchement, tu sais pertinemment que t’apprécies un minimum le baiser qui se fait à la fois tendre et dévorant, passionné et doux. Tu pouvais goûter l’attente, tout le temps qu’il avait attendu pour pouvoir enfin transgresser cette barrière entre vous, et tu dois te faire violence pour ne pas lui répondre.
Parce que t’es pas allée voir Ezio pour rien. T’es allée voir l’Italien exprès parce qu’il te rappelait ton petit-ami.
Tu ne peux pas nier ressentir une pointe d’envie sur le coup, mais tu ne peux pas nier tes sentiments pour Colton aussi. Colton que tu aimes plus que tout et qui sera sûrement blessé de savoir que tes lèvres s’étaient collées à celles d’un autre, même si tu n’avais techniquement pas initié le geste. Colton qui est à l’autre bout du globe et qui ne pourra même pas se rassurer, savoir que tu t’en veux à mort d’avoir laissé cette occasion se produire. Alors quand il rompt l’étreinte, gardant toutefois une proximité entre vous, tu l’écoutes, et t’es carrément frappée par le choix qui s’offrait à toi et tout ce qu’impliquait son aveu. Est-ce que tu pouvais vraiment te séparer de ton petit-ami outre-mer pour batifoler avec Ezio? En vrai, tu savais que t’étais trop attachée au S pour le laisser partir aussi simplement, mais tu savais aussi qu’il t’était impossible de lui donner ce qu’il demandait. Tu l’appréciais, tu pouvais même affirmer le désirer, mais ton amour pour Colton éclipsait quand même tout le reste.
Alors non, tu n’as pas cherché à l’embrasser à nouveau, mais tu ne l’as pas non plus éloigné. T’es partagée. Tu le veux dans ta vie, mais pas comme il le voudrait. S’il n’a pas ce qu’il souhaite, il ne veut pas être dans ta vie. C’est un cercle sans fin que tu ne peux pas briser même si tu le souhaiterais très fort. Et t’as qu’un seul moyen de tenter de le faire, et ce moyen s’appelle la vérité.
▬ Ezio… Je ne peux pas rompre avec Colton, si c’est ce que tu me demandes, je suis désolée.
Tu recules un moment ta tête, oubliant tes problèmes un instant pour tenter de garder le jeune homme à tes côtés, l’empêcher de te repousser comme il avait bien l’intention de le faire. Ta main caresse sa joue pendant que tes prunelles détaillent avec attention les traits de son visage, comme pour en mémoriser les formes si jamais il décidait de s’exécuter et de ne plus jamais te revoir.
▬ Je t’aime beaucoup, mais pas comme tu le souhaites. Je te donne déjà mon affection, ma sincérité, ma complicité et mon amitié, je ne vois pas ce que je peux te donner de plus...
Un murmure en suit un autre lorsque tu le fais reculer doucement, ne pouvant le faire toi-même comme t’étais scotchée au mur.
▬ Ezio, je suis venue pour toi. Je suis venue parce que je te fais confiance et parce que oui, nous deux ça colle. Mais je suis la copine de Colton, et je ne veux pas lui faire de mal. Tout comme je ne veux pas t'en faire à toi...
Tu détournes le regard, embarrassée de devoir tout de même explicitement faire ta demande après tout ça question de tenter le tout pour le tout. Surtout qu’en sachant qu’il te désirait, certains pourraient se poser des questions quant à ta fidélité à ton petit-ami.
▬ J’suis venue à la base pour te demander de dormir avec moi quelques temps. J’voulais pas m’imposer, et j’le veux toujours pas, le choix te revient. J’veux que tu saches que t’es le premier à qui je demande et…
Ta voix s’étrangle d’elle-même et tu respires un bon coup avant de poser à nouveau tes yeux sur lui, appréhendant grandement sa réaction. T’avais tellement besoin de lui et ça te foutait les jetons de savoir que tu ne risquais pas seulement ta santé mentale à cet instant mais aussi tout ce qui vous unissait. Absolument tout.
Dilemme, je le vois dans ses yeux, ses beaux yeux bruns qui veulent absorber le monde tout entier. Elle essaye de choisir, de savoir si l’un ou l’autre serait plus enviable, ce qui serait préférable. Elle pèse le pour ou le contre. C’est du moins ce que je veux croire naïvement au début, mais en fait elle n’essaye même pas. Il n’y a pas l’ombre d’une place pour moi à cet endroit de son cœur, elle ne lâchera jamais Colton et ses mots sont moins douloureux que prévu car je savais qu’elle les prononcerait. C’est pour ça que j’ai gardé le silence et même la distance aussi longtemps. Je savais qu’elle ne s’intéresserait jamais à moi, de la façon dont je le voudrais. Ce bastardo à une sacré chance d’avoir mit la main sur elle le premier, je ne peut pas lui en vouloir pour ça.
-Je ne te demande rien.
J’essaye de garder de la chaleur dans ma voix, mais la phrase est sortie comme un bloc de glace. C’était froid et dur, comme si toute la chaleur de la pièce était repartie aussi vite qu’elle était venue. Je ne pouvais certainement pas en vouloir à Joy non plus, et pourtant cette rancœur naissait là ou auparavant il n’y avait rien. Je commençais à voir les choses sous un autre angle. J’avais joué ma dernière carte et elle l’avait décliné en quelques mots, même si elle semblait le regretter un peu. Je sais qu’il y avait une certaine alchimie entre nous et qu’elle aura tout de même été tentée. Je l’ai sentie dans ce baiser, dans sa façon de me regarder.
Comme elle le dit si bien, elle ne peut rien me donner de plus, mais est elle consciente qu’elle joue avec moi ? Même si elle le masque sous de la gentillesse ou de la candeur, elle joue. Elle à Colton d’un coté qui est là pour elle, qui le sera peut être pour toujours, et de l’autre, elle à quelqu’un pour jouer les gros bras, pour l’admirer et la protéger. Une partie de moi trouve ça injuste, et cette partie ne cesse de gonfler, prête à exploser pour prendre plus de place. Je recule, vaincu et résolu. Sa dernière phrase me fait relever la tête avec intérêt. Elle se rend compte de ce qu’elle demande ? Comment peut-on vouloir dormir avec un type comme moi, sans aucune contrepartie ?!
-Maintenant que tu connais mes sentiments, tu me demande encore ça ? Dans quel monde vis-tu à la fin ?!
C’est ça, tout n’a été qu’une question de mondes différents. Nos deux mondes n’étaient pas fait pour se croiser, si elle n’avait pas frappé à ma porte ce jour là, nous ne nous serions peut être jamais adressé la parole. Elle n’aurait pas écopé de ce surnom vulgaire, elle n’aurait pas eut de soucis. Elle ne serait pas là à prononcer ces paroles insensées… Je suis la cause de ses maux et elle des miens, au final, la collision de nos deux mode n’aura eut pour effet que de nous faire souffrir. Je devais tirer un trait sur tout ça, mais je n’étais même pas sûr d’être prêt. Je recule encore un peu et m’assois sur le bord du bureau, le regard dans le vide un instant, cherchant la bonne réponse à mon tour.
-Ce n’est pas une bonne idée, trouve toi quelqu’un d’autre.
Je me voyais lui dire ça, comme si je n’étais pas à l’intérieur de mon corps, je me voyais la fixer durement, je me voyais serrer les poings pour réfréner la colère et la déception. Ça ne pouvait finir que comme ça, c’était la conclusion logique. Elle était venue me trouver un jour, un peu par hasard, et nous finissions pile là ou nous avions commencé. J’ai connu Joy un jour et elle fera toujours partie de mes souvenirs marquants, mais ça s’arrêtait aujourd’hui. Je n’étais pas ce mec sentimental, pas celui qui souffre à cause d’une Ragazza. Je me dirige vers la porte et l’ouvre de façon significative.
-Tu connais le chemin. Je suis navré de ne pas pouvoir t’aider maintenant, mais un jour tu comprendras que je te suis quand même venue en aide.
Je ne suis pas un cadeau et cette relation était bien trop toxique pour nous deux. Autant en finir là, rapidement.
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Sujet: Re: Révélations [TERMINÉ] Mar 5 Sep 2017 - 5:45
Révélations
ft. Ezio
Une cassure se fait en toi alors que son attitude change du tout au tout. Tu le sais, tu l’as perdu. Tu n’as pas perdu n’importe qui, car c’est ton ami qui te montre clairement la porte et le chemin qui tu devras parcourir pour le laisser à ses démons, toi en l’occurrence. T’aurais tellement espéré qu’il en soit autrement, t’aurais préféré qu’Ezio ne s’entiche pas de toi mais tu ne pouvais désormais plus rien faire. Tu ne pouvais qu’espérer qu’éventuellement, une fois son désir passé, il voudra bien t’accepter dans sa vie. Tu ne pensais pas pouvoir dire l’aimer, pas après avoir vécu ta relation avec Colton. Il n’y avait pas de mots pour exprimer tes sentiments pour lui, c’était au-dessus de tout. Mais ce serait manquer de respect à Ezio de refuser de concéder qu’il y avait effectivement quelque chose entre vous. Une complicité chaleureuse qui vous poussait dans les bras de l’autre sans peine, mais pas un amour passionné comme celui que tu éprouvais pour ton petit-ami. Une chimie qui vous réunissait naturellement, pas une passion dévorante qui te dévorait les entrailles.
Tu retiens de nouvelles larmes avec peine – t’avais l’impression d’en avoir tellement fait couler qu’il ne t’en restait plus aucune – et tourne les talons, abattue non pas du fait qu’il rejetait ta demande mais plutôt qu’il te rejette toi, d’un bloc. Tu savais que tu pourrais demander à quelqu’un d’autre, Othello accepterait sûrement, Matthew aussi et sinon t’irais voir Phoebus en dernier recours pour ne pas mettre de l’huile sur le feu entre vous. Sauf que t’as le temps de penser à ça, mais pas au fait que tes pas te mènent rapidement jusqu’à la sortie de sa chambre.
Juste avant de sortir, tu te tournes vers lui une dernière fois, tentant de cacher la blessure vive qu’il venait d’ajouter à ton cœur endolori. Il était aussi magnifique qu’à l’habitude. Seulement, cette fois-ci, tu savais pertinemment qu’il ressentait quelque chose pour toi, des sentiments que tu aurais aimé être capable de lui rendre, de partager ardemment. Tu recules d’un pas, te rapprochant de lui une dernière fois avant que ce ne soit la fin. Et tu l’enlaces pour faire un câlin réconfortant pour vous deux, profitant de ce dernier moment de proximité que vous partagiez avant un long moment si ce n’est toujours.
▬ Je suis tellement désolée… Pour moi ça ne change rien au fait que je t’apprécie énormément, Ezio, et je serai plus qu’heureuse si, un jour, tu veux bien redevenir mon ami. J’attendrai toute ma vie s’il le faut.
Tu recules d’un pas pour l’observer une dernière fois et déposer tes lèvres sur sa joue, près des commissures de ses lèvres. Tu ne pouvais pas dire que si tu n’avais pas Colton dans ta vie tu aurais pu avoir Ezio. La phrase magique du « j’aurais pu être amoureuse de toi, et je pourrais même l’être maintenant si je n’avais pas déjà quelqu’un dans ma vie » ne pouvait pas franchir tes lèvres pour donner de l’espoir au S que tu chérissais énormément. Alors ce baiser, sa proximité avec ses lèvres, sa douceur, sa tendresse et sa candeur devront suffire pour que le matou puisse lire entre les lignes de ton message.
Tu savais déjà que tu n’irais pas bien loin, comme Othello ne devait pas être parti pour le boulot encore, alors tu te retournes, bien résolue à ne pas torturer Ezio davantage, et marche vers la chambre du A que tu connaissais par cœur. Ton cœur battait la chamade dans ta poitrine, assimilant toujours le fait que ton précédent interlocuteur t’avait dans la mire et qu’il t’avait embrassée sans vergogne. D’instinct, tu portes ta main à ta bouche puis te réprimandes en la déplaçant plutôt sur ton poignet, t’imaginant déjà à quel point ça aurait pu dégénérer si tu ne l’avais pas fait reculer. Et le pire, dans tout ça, c’est qu’avec le désir qui te rongeait le bas-ventre depuis le départ de ton A, t’aurais très bien pu te laisser aller contre Ezio et être très satisfaite du résultat. Tu te sentais coupable d’avoir eu envie de lui, d’avoir, l’espace d’un bref moment, eu envie de tout balancer pour un moment magique avec quelqu’un que tu savais habitué de la chose. Et pour toi, ça te rendait encore plus sale que si tu avais réellement couché avec un autre homme que Colton.
Tu toques à la chambre du A, et attends un instant avant d’entrer, après que celui-ci t’ait donné son autorisation. Et avec lui, il ne te faut même pas 2 minutes pour qu’il te prenne sous son aile et s’en fasse une mission personnelle. Mais toi, autant t’es ravie d’avoir quelqu’un pour soulager ton mal, autant t’as l’impression d’avoir une plaie incicatrisable dans la poitrine pour avoir perdu l’une des personnes qui comptait le plus pour toi dans le pensionnat.