Combien de temps as-tu passé à la regarder avant de te décider ?
Longtemps. Peut-être un peu trop. Certainement même. C’était pourtant nécessaire. En tout cas pour toi. Il fallait être certain de ton choix. Ça n’allait vraisemblablement pas changer le monde, c’était même une évidente, mais le choix était des plus important tout de même.
Alors, sagement, patiemment, sans un mot, attentif à chaque changement, tu as attendu le bon moment. Ce moment précis où tout serait différent. L’instant où en toi il y aurait un échos qui murmure Vas-y.
Le malheur des uns, fait le bonheur des autres et le déclic est apparu.
Cole, tu devrais t’en vouloir d’être satisfait de son changement de don. De la façon dont elle a chuté de son piédestal où elle était si bien. Tu devrais vraiment. Avoir de la compassion pour quelque chose que tu détesterais t’arriver à toi aussi, malgré tous les désagréments de ton pouvoir.
C’est une partie de toi. Quelque chose qu’on lutte pour contrôler et une fois parfaitement en mains on a le sentiment d’être complet. Tu le sais, c’est pour ça que tu veux contrôler le tiens, malgré les désagréments. Tu devrais vraiment t’en vouloir d’avoir été satisfait de son sort, même pour quelque instant. En plus, censure lui allait si bien, c’était moins ridicule que lactockynésie pour Benedikte.
Il y a des choses qu’on devrait ressentir ou faire, mais qu’on ne fait pas. Non par égoïsme, mais surtout car au final ça ne changerais rien. Ne pas être satisfait de cet instant de faiblesse ne l’aidera pas elle, mais toi tu peux évoluer grâce à ça. Peut-être que si elle accepte votre accord elle aussi. Tu le lui souhaite ça c’est certain, car elle mérite tout de même pour son sérieux sa cravate violette.
Tous les efforts qu’elle a fournis pour être si haut, pour avoir des ailles, qu’on lui a arraché sans un regard en arrière. C’est un bel ange qui tombe et quelque part Cole, dans un bout de toi, tu voudrais les lui recoller avec des bouts de colle et ruban adhésif. Ça ne marche pas comme ça, tu ne le sais que trop bien.
Du coup tu l’attends. Sagement. Repensant à sa possible venue. Ce que ça t’apportera. Ce que ça pourra lui offrir. Un début de vous peut-être. Est-ce qu’il y a un nous quand on parle d’être partenaire de galère ? Certainement.
L’enfant en toi le souhaite, ça fait joli à entendre dans le cœur. Un battement d’aile de papillon tout doux dans l’âme. Etre un tout est rassurant. Pour toi. Peut-être pour elle. Cela ne sert à rien de faire une montagne de supposition, pour le moment seul l’attente est là. Tu fermes les yeux relisant mentalement ce que tu lui avais envoyé comme message.
Pour : Abelone Benedikte Richard.
Bonjour,
Nous n’avons jamais pris le temps de correspondre par LSM. Que ce soit par envie ou par le fait de vraiment se connaitre. Je me doute que ce message te laissera peut-être songeuse ou même te donnera envie de le jeter directement à la poubelle au vus de qui te l’envoie, mais s’il te plait n’en fait rien.
Je viens quérir ton aide pour le perfectionnement de mon pouvoir qui me donne du fil à retordre. Comme mon pouvoir repose sur le contrôle des émotions il m’est impossible tu en seras contient de m’entrainer seul. De ce fait, connaissant ton sérieux et espérant pouvoir avoir ta considération, j’aimerais que tu puisses être présente pour m’aider en me servant de sujet test.
En échange je suis parfaitement disposer à t’aider du mieux que je peux que ça soit avec ton nouveau pouvoir ou à la propre gestion de tes émotions. Après un payement est toujours quelque chose de discutable et si tu souhaites autre chose tout est négociable. Je t’attendrais samedi matin à l’entrée de la forêt étincelante.
Cordialement,
Cole Spam.
Quelque part, avec beaucoup d’hésitation ainsi que du mal, tu as tenté d’être pas trop formel. Ça n’a pas vraiment fonctionné. Kit est revenue aussi vite qu’il est partit. Comme le peu de fois où tu l’utilises. La communication avec autrui c’est encore à revoir, comme tellement d’autre chose.
Tu rouvres les yeux et regarde les arbres, les bras ballant, droit sur tes jambes, le visage neutre. Tu attends que passe le temps. Tu attends Benedikte avec une petite boule au ventre.
Sujet: Re: Début d'un tout [PV Benedikte] Sam 12 Aoû 2017 - 5:43
début d'un tout feat. colombe
tu ne savais pas vraiment ce qui t'avait pris mais tu faisais les 100 pas quelques mètres avant l'entrée de la forêt. tu n'avais pas vraiment réfléchis avant d'arriver à destination. honnêtement, tu pensais que marcher allait d'apporter une réponse. mais au contraire, tu étais dans le néant total.
c'était n'était pas tous les jours que tu reçois des lms benedikte. tu n'étais pas fan de conversation en général encore moins celle sur papier. à l'écrit, on peut cacher ses vrais intentions. aussi bonne ou mauvaise soit-elle.
la sincérité transpirait tellement du message que ça te mettait mal à l'aise. comment pouvais-tu aider quelqu'un à contrôler son don si tu n'arrivait même pas à dompter le sien. une personne saine d'esprit ne t'aurait jamais demander de devenir son mentor.
parce que t'étais une raté. parce que t'étais une loser. parce que tu étais une moins que rien.
pourquoi toi benedikte. votre dernière rencontre n'était pas la plus positive. tu avais la tête gonflé à bloc à l'époque. la supériorité des a était pendu à tes lèvres. cole t'avait remis à ta place assez rapidement. iel n'avait pas mâcher ses mots. iel t'avait cracher tes quatre vérités en pleine face. et ça avait fait mal. cette altercation t'avait toujours laisser un goût amer en bouche. c'était probablement un fragment de ton égo qui criait vengeance.
rien ne t'empêchait de faire demi-tour. c'est pas comme si c'était la première fois que tu fuyais quelqu'un. tu es lâche de nature. c'est plus facile de tourner les talons et d'abandonner avant de commencer. pourquoi lui faire perdre son temps ?
si tu allais te défiler autant le faire bravement en personne. au moins t'aura fait le chemin pour une raison. et tourner en rond ne mènera à rien. juste te stresser davantage. tu inspira un bon coup avant de foncer. cole a assez attendu.
plus tu te rapprochais de l'entrée, plus ton ventre se serrait. les pensées se bousculaient dans ta tête. qui ne tente rien n'a rien. iel sera probablement pas là de toute façon. fais-lui une faveur et refuse. va-t-en. envoie lui ton lézard. dis-moi tu vas faire ta trouillarde encore longtemps ? tu es pathétique ! elles cessèrent aussitôt que tu vis la silhouette de cole.
tu te racla la gorge en approchant pour signaler ta présence.
« bonjour cole. » tu allas doit au but. tu n'avais pas de temps à perdre sur des salutations. tu n'as pas vraiment pris la peine de la regarder dans les yeux non plus. « je trouve que tu es perdante dans cette proposition. je pense qu'il y a des personnes plus compétente que moi. les profs de maîtrise de pouvoir ou peut-être quelqu'un qui partage le même pouvoir que toi serait davantage en mesure de d'aider. » iel avait juste à choisir quelqu'un de plus qualifiée que toi. pas une loser comme toi. « il y a peu de chance que t'entraîner avec moi va t'apporter des résultats. » tu t'es tu avant de croiser les bras. tu as enfin amasser assez de courage pour la regarder dans les yeux. « tu as pleins d'autres options envisageables, pourquoi m'avoir choisi moi ? »
ton problème c'est que ne pouvait pas voir ton propre potentiel, benedikte. et c'était triste de te voir dans cet état.
InvitéInvité
Sujet: Re: Début d'un tout [PV Benedikte] Dim 13 Aoû 2017 - 18:42
La voir arrivé dans ton champ de vision fait partir au loin cette angoisse en toi.
Elle est venue, ne te fuit pas, les choses vont aller bien, tout est sous contrôle. Tes épaules se détendent et un fin sourire se forme sur tes lèvres en l’entendant te saluer.
« Bonjour Benedikte. »
Fluette, la réponse à son bonjour semble l’importer peu vus qu’elle enchaîne directement avec le vif du sujet qui semble lui poser souci. Parce que visible ton offre la dérange, mais pas par le payement, mais parce que c’est à elle que tu l’as fait.
Pauvre enfant perdu qu’elle est, si peu confiante en elle, si loin de cette fois où son ego semblait ne plus toucher sol, si détruite, si à même de comprendre en fait. Elle est parfaite ainsi, elle est brisée, au sol, revenue à quelque chose dont elle n’a plus l’habitude, à rien, à tout. Maintenant il vous est possible de commencer sur une bonne base.
Alors tu la laisse finir, tu l’écoutes, préparant tes mots, ceux qui devront convaincre. Surtout ceux qui seront ce que tu penses franchement. Ceux qui piqueront peut-être, mais qui sont la réponse qu’elle mérite. Parce qu’elle a le droit de savoir que c’est sa nouvelle faiblesse qui a fini de faire pencher la balance, parce que de toute façon tu n’aimes pas mentir aux autres.
Cole, c’est un pari risqué, mais en soit les en jeux ne sont qu’une partenaire d’entrainement, tu peux te permettre de prendre ce risque.
« Je ne suis pas perdante. Pas de mon point de vue en tout cas. »
Installe la base. Construit cette nouvelle relation sur quelque chose de stable. Fait table rase. De toute façon vivre dans le passé ne sert à rien. Elle a chuté, pas besoin de plus l’enfoncer que ça. Si un peu, mais juste pour la relevée aussi.
« Je pourrais effectivement avoir d’autre partenaire ou demander simplement à un professeur, mais la personne la plus à même à me comprendre reste toi. »
Parce que c’est ça aussi le pourquoi tu as attendue aussi longtemps. Il te fallait une personne qui comprenne. Pas simplement qui t’aide. Une qui ne se moquera pas de ta faiblesse, de tes crise de colère quand ça vas foirée, de tes abattements de cette frustration constante.
« Parce que toi tu sais ce que c’est de contrôler son don à la perfection et de se retrouver sans plus aucun contrôle d’un seul coup, de n’avoir plus rien. Le tout c’est que moi je la vie avec mon propre pouvoir. »
Doucement tu laisses ton pouvoir sortir et lui envoie une vague de confiance, juste assez pour qu’elle puisse se sentir mieux. Pendant que tu relâche ton pouvoir une légère vague de joie te prends. Bonne pioche quelque part.
« Ne rien faire serais surtout là où je serais perdante. Tu es la personne idéale pour m’aider. Sérieuse, pas avec une force surhumaine, qui sais retenir la plupart du temps ses émotions, qui est aussi perdu que moi quelque part. Tu n’es pas parfaite et c’est pour cela que tu es parfaite pour m’aider. »
Tu t’avances doucement vers elle. Un pas après l’autre et lui tend avec une certaine hésitation ta main. Aucune confiance ne sort de toi, tu sentirais même complétement la peur quelque part. Faire le premier pas est dur, mais nécessaire.