Autre(s) compte(s) ? : nada Personnage sur l'avatar : princess allura (voltron)
Âge / Classe ou Job : 19 ans // classe b // 8ème année Messages : 1448
Hello my name isJezabel Maillard
Carte spéciale Inventaire, objets importants pour le personnage:
Sujet: ( charlotte ) // let it out Jeu 14 Sep 2017 - 21:48
Sing like there’s nobody listening And live like it’s heaven on earth
Les palabres se confondaient dans un chahut incessant ; langues claquant sur le palais, lippes ondulant frénétiquement. Tous désirait régenter le débat, haussant l’intonation à la moindre exclamation, au moindre mot, quand bien même leur paroles carillonnantes ne contribuait en rien à la discussion. Jezabel ne rechignait jamais à enfiévrer un débat, mais lorsque les réflexions échangées martelaient ses tympans plus qu’elles n’alimentaient sa cervelle, s’y immiscer se révélait particulièrement futile. Devrions nous scolariser les détenteurs de dons et les non-détenteurs ensemble ? Les réponses fusèrent de toute part, grimpant en sonorité au fur et à mesure du dialogue, pour finalement s’amalgamer en un brouhaha peu fructueux. Ses doigts vinrent masser ses tempes ; assener ses camardes à coup de clameurs et beuglements superflus ne l’intéressaient guère. Lorsqu’il s’agissait de sonorité élevée, Jezabel se complaisait d’avantage sur un air rythmée de Billie Holliday.
Finalement, le gong l’arracha à son supplice ; sonnerie redondante vibrant au travers du bâtiment, signalant la fin des cours. Tous se dispersèrent, s’entassant parmi les couloirs telles des fourmis précipitées, et lorsque Jezabel pris un instant pour les observer, la vision s’étalant sous ses opalescences lui arracha un maigre rire : ils n’étaient pas grand chose au fond, ces milliers d’humains homologues, simples insectes voguant à leurs occupations sans véritablement considérer le monde les enserrant. Un soupir effleura sa gorge et força ses lèvres ; ces cogitations moroses ne ressemblaient guère à la Jezabel foisonnant perpétuellement d’une vivacité nucléaire. Le faciès se secoua perceptiblement, comme pour expulser les pensées hargneuses noyautant son crâne, tandis que les lippes forcèrent une risette espiègle. Ruminer dans son coin ne lui bénéficierait en rien.
Une fois dehors, une idée nettement plus jovial fleurit au coeur de sa boite crânienne. Une pincée de douceur après la virulence du débat lui insufflerait un apaisement des plus nécessaire, et ce fut avec cette perspective fermement ancrée dans l’esprit que ses pas la guidèrent vers les dortoirs. Soudainement requinquée, une vague de félicité submergea son être, animant chaque fibre et chaque nerf composant son organisme. Accélérant la cadence de sa foulée, Jezabel parvint finalement au lieu convoité, et s’empressa de toquer à la porte du cabanon. Seul le silence, omniprésent, formula une réponse. Haussant un sourcil, elle pénétra malgré tout au coeur de l’humble bâtisse.
Charlotte ?
Prunelles céruléennes jaugeant calmement la pièce, oreilles attentives au moindre bruit ; à premier coup d’oeil, ses autres camarades avaient déserté l’endroit. Ses pieds la dirigèrent vers la chambre, tandis que ses mains saisirent précipitamment la poignée. Mais, alors que la porte obstruait toujours son chemin, une délicate sonorité immobilisa ses membres un à un, la stoppant dans son entreprise. Surprise, Jezabel tempéra ses ardeurs quelques instants, se focalisant sur le chant abreuvant ses oreilles, inondant ses tympans dans une délicieuse torture. Quelques minutes défilèrent avant que sa carcasse figée ne retrouve sa motricité, et ses doigts extorquèrent finalement la fermeté nécessaire pour tourner délicatement la poignée. Et là, sous ses orbes céruléennes quelques peu écarquillées, s’ébaucha la frêle silhouette de Charlotte, pleinement prisonnière de son propre univers ; scindée de la réalité par le casque trônant fièrement sur sa chevelure jade, l’incarcérant au coeur d’un monde mélodieux. Même sa venue précipitée n’avait su enclencher un spasme dans ses muscles parfaitement immobiles, ou ne serait-ce qu’une simple réaction l’extirpant de sa rêverie. Quant à Jezabel, un frisson vibra sous son épiderme, parcourant lentement son échine.
S’avançant silencieusement, ses doigts s’affairèrent à lui retirer son casque, tandis que ses lèvres se baissèrent à la hauteur de ses oreilles, soufflant en leur creux quelques mots doucereux.
Tu me fais des cachotteries ?
Ses lippes délicatement rosées se courbèrent en une risette chaleureuse, l’un de ces sourires terriblement communicatif dont seule Jezabel connaissait le secret.
626 words •• cabanon nº6
jezabel •• charlotte
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Sujet: Re: ( charlotte ) // let it out Ven 15 Sep 2017 - 23:28
Jezabel & Charlotte Jeudi 09 Novembre 2017
“Nulle amie ne vaut une sœur.”
Let It Out
Ta journée n'avait pas été des plus passionnantes. Mais tu commençais à t'habituer à cette routine. C'est le principal. Tu ne te sens plus traquée partout où tu vas. Tu te repères mieux également. Et ça, c'est le point positif. Parce qu'ainsi, tu n'as pas besoin de compter sur quelqu'un d'autre pour te diriger. Pas que tu ne te sois pas fait d'amis ou de copines. Tu as réussi à ça. Et tu n'en es pas peu fière. Un sourire mangea ton visage en pensant à ça. Certes, ils ne sont pas très nombreux. Néanmoins, c'est mieux que rien. C'est même amplement suffisant pour toi.
Tu te jettes sur ton lit en constatant que c'est exactement ça. Dans ton moment de bonheur, tu décides d'écrire à tes parents. Ça ne pourra que leur faire plaisir. Même si ça implique de faire deux lettres. Ne te laissant pas abattre pour si peu, tu ouvres le tiroir de ta table de nuit pour en sortir ton ipod et ton casque. Tu aimes particulièrement meubler le silence avec de la musique. Vérifiant que la porte de ta chambre est fermée, tu lances une playlist au hasard. Disney. Tu pouffes en te disant que c'est parfait. Tu ne pouvais décidément pas trouver plus adapté à la situation. C'est sur un air de Cendrillon que tu commences la lettre pour ton papa. Celle-là sera rapide. Tu ne vas certainement pas te plaindre à lui. Mais tu lui parles de l'établissement, des professeurs, de ta classe dans laquelle tu ne te sens pas très à l'aise, de tes camarades, tu parles aussi de ton dortoir en évitant de préciser qu'il y a un garçon dans ton cabanon. Parce que ton père piquerait probablement une crise en lisant ça. Tu penses qu'il serait même capable de débarquer pour faire un esclandre. S'outrant du fait que sa petite fille chérie partage le dortoir d'une brute sans cervelle. Tu ne l'aurais pas pensé protecteur à ce point avant ton départ. Pourtant, c'est lui qui t'a fait le plus de recommandations. Précisant que tu pouvais le joindre en cas de problème. C'est exactement pour ça que tu ne le feras pas. Tu ne voudrais pas le voir venir pour tout et n'importe quoi. Mais tu es ravie de savoir que ton papa t'aime autant.
Ton sourire est toujours accroché à ton visage quand tu termines ta missive. Tu venais de la conclure en lui parlant de cette nouvelle grande sœur que tu t'étais faite ici. Une huitième année en plus. À n'en pas douter qu'elle allait pouvoir t'aider pour tes cours également. Pas que ton parrain ne soit pas compétant, loin de là. Lui non plus, tu n'en as pas parlé à ton papa... En revanche, tu as fait une longue description des qualités de Jeza, parlant de son don merveilleux, de toutes ces choses qu'elle savait faire et de comment elle était belle. Tu aurais bien joint une photo, mais tu n'en possédais pas. Pas encore. Un jour, tu trouveras un appareil photo pour en faire une. Terminant ta lettre, tu te mets inconsciemment à chanter ce qui passait à travers ton casque. Libérée délivrée de la reine des neiges. Une fois la lettre pliée et mise de côté, tu t'attaquas à celle pour ta maman. Tu n'eus pas le temps d'écrire plus que quelques mots que quelqu'un, ça ne pouvait être que quelqu'un, te retira ton casque et souffla une réplique dans tes oreilles. Tu ne pris même pas la peine de les analyser que tu hurlas de peur. En sursautant évidemment. C'est avec les yeux écarquillés, et effrayée que tu te retournas pour faire face à ton agresseur. Quand tu remarquas qu'il ne s'agissait que de Jezabel, tu posas tes mains sur ton cœur pour espérer en ralentir le rythme. Qu'elle idée de te surprendre comme ça aussi. Elle ne pouvait pas frapper comme tout le monde !? Tu lui lanças un regard accusateur avant d'ouvrir ta bouche. « Tu m'as fait peur ! » Et cette fois, tu fais une moue boudeuse parce qu'en plus, tu n'as pas entendu ce qu'elle t'a dit. Parce que tu crois tout ce que Jezabel affirme comme parole d'évangile. Quand bien même elle te raconterait des conneries. Tu marmonnes donc la suite. « J'ai même pas entendu ce que t'as dit. »
Tu lui sauteras dessus pour lui dire bonjour après.
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Sujet: Re: ( charlotte ) // let it out Dim 17 Sep 2017 - 21:32
Sing like there’s nobody listening And live like it’s heaven on earth
Tu m'as fait peur !
Sa silhouette fluette se convulsa dans un sursaut, les muscles bondissant vivement sous la chair blême ; le cri aigüe, émanant des bas-fonds de sa gorge, ajouta à sa panique momentanée un éclat strident, heurtant nettement les tympans de Jezabel. Son corps, oeuvrant sur l’affliction infligée, eut un mouvement de recul, et son faciès, exhibant pourtant une jubilation palpable il n’y a peu de cela, se morcela en une grimace guère plaisante. Son être entier subissait les contrecoups de la panique instillée chez sa cadette, douloureux châtiment pour son déficit de tact. Un soupir tremblant traversa ses lippes, et Jezabel voila ses pupilles quelques instants afin d’étancher ce flot d’émotions soudain. Lorsque ses paupières dérobèrent la noirceur nappant son regard, Jezabel retrouva son allégresse habituelle ; félicité et pétulance nageant dans le bleu marin inondant ses prunelles, aura rassurante enveloppant sa silhouette.
Je t’ai appelée mais tu ne m’as pas entendue ! Si tu étais plus attentive, tu n’aurais pas subie cette frayeur.
Une moue vexée se logea sur son visage, mais le clin d’oeil ponctuant son exclamation trahit ses véritables intentions : la charrier gentiment. Jezabel était d’humeur taquine, et Charlotte en subirait certainement les conséquences.
J'ai même pas entendu ce que t'as dit.
Un rire chaleureux anima ses cordes vocales, ce genre de rire terriblement sincère émanant du plus profond des entrailles. Il ne s’agissait point d’une hilarité moqueuse dirigée à son encontre, mais plutôt d’une gerbe de bonne humeur, un simple mouvement de gaieté. Jezabel riait parce qu’elle aimait rire, parce qu’il y avait dans son mécanisme une spontanéité que nul autre ne pouvait lui dérober, une volonté de s’afficher franchement à la face du monde entier ; communiquant ses états d’âme sans la moindre honte, riant à gorge déployée s’il le fallait. Ne t’offusque pas, Charlotte, c’est juste que Jezabel est trop exubérante pour son propre bien, et peut être même le tient.
Oh ? Serait-ce parce que tu étais trop occupée à chanter Libérée Délivrée à plein poumons ?
Prenant place sur son lit, Jezabel courba ses lèvres en une risette enfantine. Malgré la malice suintant de ses propos, une admiration certaine se nicha au creux de ses côtes. Le timbre mielleux de Charlotte fit frémir quelque chose d’intense sous son épiderme, et il lui semblait presque devenir émue au fur et à mesure que son chant s’évaporait dans l’air. Découvrir qu’une personne couvée et chérit par nos soins partageait une même passion présentait un aspect poignant, semblable peut être à la fierté fleurissant chez la soeur qui observe sa cadette talonner ses pas. Le talent musical de Charlotte attisa chez Jezabel un amour fraternel, sommeillant au creux de ses tripes depuis sa tendre enfance.
Tu es tellement talentueuse ! Pourquoi ne pas m’en avoir parler ? Je te jure, ça m’a pris aux tripes tellement c’était beau.
Sa main vint effleurer son abdomen, alliant la parole au geste.
626 words •• cabanon nº6
jezabel •• charlotte
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Sujet: Re: ( charlotte ) // let it out Lun 9 Oct 2017 - 21:20
Jezabel & Charlotte Jeudi 09 Novembre 2017
“Nulle amie ne vaut une sœur.”
Let It Out
Figée. Tu es tout simplement figée. Constatant que ta prestation vocale n'a définitivement pas pu passer inaperçue. Tu deviens livide en attendant la moquerie, la critique qui ne va pas tarder à arriver. Tu as confiance en Jeza, ce n'est pas le problème. Néanmoins, tu sais que tu es loin d'être comme elle. Pas aussi belle, ni aussi populaire, ni aussi charismatique. Alors, tu t'attends forcément à une raillerie. Ou une remarque.
Tu as rapidement la confirmation que ta grande sœur de cœur n'est pas passée à côté de ta prestation. Ça t'apprendra à pousser la chansonnette en dehors de chez-toi. Mais tu n'y peux rien. C'est plus fort que toi. Puis, pour ta défense, tu pensais vraiment être seule quand tu t'es laissée emporter. Et en plus, ça ne pouvait pas être une autre chanson... Certes, Jeza sait que tu adores Disney, mais là, c'est le pompon. Tu souhaiterais pouvoir te faufiler dans un trou de souris pour t'y cacher jusqu'à ce que la honte passe. Autant dire très longtemps.
Cependant, la métisse coupa court à tes réflexions pour le moins pessimistes. « Tu es tellement talentueuse ! » Malheureusement, pendant quelques minutes, tu ne pus faire que le poisson en ouvrant et fermant la bouche. Si ça ce n'est pas un choc. Toi qui t'attendais vraiment au pire de la part de Jeza. Tu aurais vraiment dû avoir plus confiance en elle. Une confiance totale et aveugle. Encore plus que d'habitude.
Le compliment te fit rougir jusqu'aux oreilles. Toi ? Talentueuse ? Vraiment ? Tu ne sais clairement pas quoi dire dans cette situation. La gêne te paralyse totalement. Tu ne sais plus quoi faire. Après quelques secondes, cependant, tu ne peux soutenir plus le silence et le regard de Jezabel. Tu plonges sur elle pour lui faire un câlin. Pour te rassurer. Pour te détendre. Pour te reprendre. Tu respires l'odeur de ta grande sœur. Et elle sent vraiment bon. Tu penses pouvoir dire un mot cette fois. « Je... je... je... C'est pas vrai ! » Tu n'as toujours pas relevé la tête. C'est plus facile de se montrer têtue en se cachant dans le giron d'un autre.
Te rappelant que tu ne l'as toujours pas salué, tu profites d'être toujours cachée dans les bras de la plus grande pour pouffer. « Bonjour Jezabel. » Parce que tu adores dire son prénom. En plus d'être totalement original, il lui va parfaitement bien. Loin d'être aussi banal et passe-partout qu'un simple Charlotte.
Dans une poussée de fierté, tu ne peux t'empêcher de demander si elle le pensait vraiment malgré tout. « Tu... Mh... C'est vrai que... Je chante... Bien ? » Tu n'es qu'une enfant après tout.