Sujet: Dogs have a god [Pv: Jack Crane] Ven 15 Sep 2017 - 22:46
Dogs have a god
-Ô café, toi qui chaque matin nous apporte vitalité et force, puisses-tu nous permettre de supporter encore une fois cette, ô combien je le sens longue journée, et par-dessus tous, ces chères têtes blondes, et pourtant ô combien vides.
-Amen.
Et sluuuuurp ! Que je te le vide en un trait le café de la salle des surgés.
-Je crois que là, c’est sûr, ce café, c’est de l’eau qui en a de la couleur…
Tôt, le matin, je suis en compagnie des collègues à prendre le petit-déjeuner en leur compagnie. C’est bien plus agréable, et ça l’est toujours quand il y a plus de monde, que de n’être que trois ou quatre. Et honnêtement, je me pose une grande question. Une question d’ordre vitale et universelle ! Comment font-ils pour boire ce café immonde tous les jours, non d’un lézard mal embouché ?! Attendez, je sais que je suis difficile niveau café, et que le seul valable pour moi, ce soit le café court, à la limite de l’extrait de café… Et que je suis Irlandaise… Mais, j’aurais voulu naître Italienne ! Ou que Prismver soit en Italie. Là-bas, ils ont du vrai café ! Amère. Sans sucre. Je crois bien que j'achèterais une cafetière à Expresso un de ces quatre, et on en parlera plus. Pour Noël, tiens ! La voilà la bonne idée ! Faut juste que je tienne jusqu’à Noël vivante. Haha. Cette salle et ces gens sont pourtant géniaux. J’ai été surprise de voir à quel point ils étaient aussi sympas dans le privé entre collègues, les pions. Je sais pas, j’ai connu que des surveillants austères durant ma scolarité ici. La mode a dû changer. On rigole bien, et je n’ai eu aucun problème à rentrer dans le groupe. Tout roule, en soit. Après, je n’ai jamais eu de difficultés à causer avec les gens, alors… J’ai même un “parrain” désigné d’office pour m’apprendre comment ça se passe sur le tas. Mais enseigner est un bien grand mot. Suffis juste de garder la tête sur les épaules. Quand on m’avait dit que j’allais avoir un parrain, moi, je m’attendais (je sais pas pourquoi, et je me trouve conne d’avoir eu cette pensée…) à tomber sur l’archétype du grand blond, 25 ans, beau minet. Ouais… Bah, j’me dis que je devrais me mettre à jour. Renfred, 55 ans, vieux surveillant de la veille, la barbe coupé court, et le cheveu poivre sel. Ce type a dû être là dès l’ouverture du pensionnat, je crois. Je sais même pas si c’est un monomageia ! Mais il est sympa Renfred. Et je me dis que c’est pas plus mal pour moi, que si j’étais tombé sur un con de dragueur à me coller aux basques H24, avec qu’une idée en tête, et je vous dis pas laquelle, vous avez plus cinq ans ! Ah, et pour le petit discours de ce matin, je clarifie les choses. C’est à cause de sa tronche. Eh ouais. Ou plutôt de la tronche de tout le monde. Car je dois pas être au courant de tout, là. Loïs a changé la Vice directrice en ver de terre ? (Si seulement…)
-Renfred, tu m'inquiètes quand je vois ta tête. Il y a quoi qui nous est tombé dessus ce matin ?
-Oh, baaah…
Très long soupire, tandis qu’il sort une pochette plastique, que j’ouvre, pour découvrir sept photos de clampins et un avis médical. Et quels clampins… La crème du chiantisme derrière les S, et devant les E sur l’échelle des pions. Des A ! On applaudit !
-Wouah, ils leur sont arrivés quoi à eux ? On a tâché d’encre leurs uniformes de luxe ?
-Presque. C’est pas de l’encre, la sauce rouge sur leurs uniformes. Kerstin est en rogne, et pas qu’un peu. T’as eu de la chance, tu es arrivée après l’orage.
Je tourne les pages de l’avis médical de l’infirmerie tandis qu’il me parle. Il y a un des élèves qui me rappelle quelqu’un, je me souviens plus de qui. J’en ai vu tellement défiler durant 10 ans… Un “presque” tabassage dans les règles. Coups et blessures, ouais. Probablement une bagarre encore… Je voyais l’histoire se profiler, mais je ne pouvais pas m'empêcher, d’en jeter une couche sur Kerstin… Désolée, c’est plus fort que moi.
-Elle n'a pas eu son bisou de la part de Ruthel, c’est ça ?
-Gabi’... Elle est juste dans la pièce à côté, fait gaffe…
-Pardon, pardon, mea culpa Renfred. Et… Que des élèves se fassent victimiser quasiment un jour sur deux, ça la gêne pas, mais que ce soit des A, aussitôt, c’est le drame ?
-Oui, dans le mille. Ce qu’on va faire, vu qu’ils sont septs,on prend un autre collègue, tu vas nous les chercher, et on se retrouve aux salons de thé. T’en prends deux, j’en prends deux, et le dernier en prend trois.
-C’est vrai qu’il faudrait pas que leurs chaussures soient souillés par un parquet aussi poussiéreux, les pauvs’ choux. Voyons voir, ils sont dans quelle classe à cette heure-ci… ?
Je me penche sur l’emploi du temps des A, affiché sur un des tableaux au mur, notant leur salle de cours pour aller les retrouver. Puis, une fois cela fait, je me retourne vers Renfred.
-On y va ? Autre chose?
-Nada. Je sens que ça va être une partie de plaisir comme d’habitude.
Et une fois la petite équipe constituée, nous sortons dans le couloir. Je reviens vite sur les photos, lisant le nom des élèves concernés. Ca leur fait du bien un peu à ces intellos de s’en prendre une ou deux dans la tronche de temps en temps. Je ne leur souhaite pas, mais je suis sûre qu’ils l’ont cherché. D’une certaine manière, ils sont pas mieux que les S à leur manière, à toujours jeter de l’huile sur le feu, ceux-là. Je n’accuse pas tous les A, mais on les connaît bien. Et quand je lis le nom d’un des A agressé sur la liste, je suis plus du tout surprise.
Jack Crane. Eeeeet, zuuuteuh… Je le connaissais déjà de réputation quand j’étais encore élève, et elle était déjà bien dégueulasse. Mettons les choses au clair. Ce type est un salopard… Ce type est une ordure… Ce type est un A. Évidemment. Fourbe, menteur, et tout, et tout… Il n’y a que les profs pour tomber dans le panneau, ou ne veulent pas voir, nuance.
Tandis que mes deux collègues se dirigent vers les salons, au lieu d'aller vers l'escalier principale je vais vers l’une des réserves des femmes de ménage, située sous ce dis escalier. Je me dis qu’avec le retour à Prismver, il fallait bien renouer avec les petites traditions, et c’est sous le regard surpris de Renfred que j’entre dedans. La porte n’est jamais fermée de toute manière…
Le lieu sent la javelle et le détergent. Pas grave, je fonce vers le placard à balais en face, et l’ouvre. En espérant que Ruthel n’ai pas fait de travaux… J’allais quand même pas me taper deux fois de suite quatre étages à monter quand même ?! J’entre dedans, je me tasse et referme derrière, tant bien que mal, et je reconnais que j'ai dû prendre un peu de poid... Je croise les doigts, tâte le fond du placard, jusqu’à trouver le mécanisme, et l’enclenche. Le fond du placard s’ouvre sur un couloir avec une autre porte en face. Maaaagie ! Et merci les passages secrets étranges défiant la physique.
Je traverse, et me voilà dans un nouveau placard à balais… Mais quatre étages plus haut ce coup-ci ~ Et me voici dans le couloir des salles des A, liste en main, je vais toquer à la porte de la salle indiquée sur le planning qui s’ouvre sur la prof d’Anglais. À l’intérieur de la classe, règne un silence religieux et studieux. Tous, le nez dans leurs travaux. Il n’y a que les A pour pouvoir faire ça. J’adapte donc ma voix pour la faire aussi basse que possible et ne pas déranger ce beau monde, même si j’en crève d’envie.
-Bonjour madame Mailla. Je suis désolée de déranger, j’ai des convocations au nom de sept de vos élèves. Je peux vous les emprunter s’il vous plaît ?
-Oh… Eh bien, ce ne sera pas trop long ? Dit-elle alors que je lui passe la liste des élèves à appeller.
-Aucune idée. On essaiera de faire rapide, je pense qu’ils peuvent laisser leurs affaires ici.
Tu parles ! On prendra tout notre temps !
-Merci beaucoup. Elle revient vers la classe. Messieurs, mesdemoiselles, une seconde d’attention s’il vous plaît. Sont convoqués par la vie scolaire, messieurs : Underwood, Turner, Galoven, Woods, Gold, Dexter et Crane. Si vous voulez bien suivre mademoiselle la surveillante s’il vous plaît.
J’adore voir la tête des A prendre un air réprobateur devant le nom de leurs camarades convoqués, alors qu’ils priaient deux secondes auparavant pour ne pas se faire appeler. Après, il faut pas oublier que ce sont les victimes… Arf… Une fois la petite bande regroupée en silence, je reprends ma liste et me dirige bien vers les escaliers. Ca y est, vous êtes content ? Ou vous auriez préféré le placard à balais ?!
Pseudo du joueur : Jester Autre(s) compte(s) ? : Amy Whitehouse // LOL // Alice K. Andel, Jacob U. Lynch, Orphée T. Paris Personnage sur l'avatar : Arthur Alter - Fate // Otto seppalainen - IRL
Âge / Classe ou Job : 25 ans, propriétaire du night-club : L'Envie. Messages : 163
WandererJack Crane
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Sujet: Re: Dogs have a god [Pv: Jack Crane] Sam 16 Sep 2017 - 10:58
Dogs have a god
+ Jack & Gabrielle
Jack. Tu enfiles ton uniforme scolaire. Tu t'admires dans le miroir de ta chambre. Serrant un peu plus ta cravate violette, une certaine fierté dans le regard. Tu as mérité d'être dans la meilleure classe du pensionnat. Tu as travaillé, passant des heures à réviser tes leçons, à faire la lèche aux professeurs. Pas comme ces déchets que sont les E et les D. Et quand tu penses aux E, tu ne peux t'empêcher de voir apparaître de nouveau dans ton esprit «l'affaire Kamyl». Et tu serres les poings. Ce sale lâche t'avait attaqué alors que tu étais sans défense ! Mais cela n'est pas étonnant venant d'un E...
Un élève t'avait retrouvé et forcer à aller à l'infirmerie. Là-bas, tu retrouvas tes sbires. Quelle bande d'idiots ! Comment ils allaient expliquer le pourquoi du comment ils s'étaient retrouvé aussi d'amocher ?! Tu avais essayé de garder ton calme. Réfléchissant à un plan. Et une idée traversa ta tête de tordu. Tu te gardas de sourire. Mais tu dis simplement à la personne qui prenait soin de vous que c'était un groupe de E qui t'avait malmenez-toi et tes amis.
Puis en sortant, tu expliquas à tes larbins ce qu'il fallait dire si on leur posait des questions. À savoir que c'était une bande de délinquant de E qui avait agressé le grand Jack Crane et ses Larbi- amis !
***
Tu sors de tes pensées. Un rictus amer aux lèvres. Quittant ton bungalow pour te diriger vers ton cours d'Anglais. Tu retrouves tes «amis» dans les couloirs. Parlant avec eux, tu te tais de suite quand tu vois ta professeure et tu lui offres ton plus beau sourire sympathique. Attendant que tout le monde rentre dans la salle, y compris tes camarades. Tu proposes à Madame Mailla de l'aider à ranger sa salle après la fin des cours. Puis après sa réponse positive tu franchis le seuil de la porte et pars t'asseoir. Attendant sagement que Madame Mailla distribue les copies. Saisissant ton stylo qui a dû coûter une petite fortune, tu réponds aisément aux différentes questions. Tu relèves légèrement le nez de ta feuille en entendant toquer à la porte. Oh non... C'est une surveillante... Tu te mords la lèvre en espérant que cela ne soit pas pour ta pomme. Tu déchantes vite quand la prof t'appelle toi et tes amis. Te levant de ta chaise, tu sors de la pièce. Suivant la pionne les mains croisées dans le dos. Tu relativises vite la situation, tes petits camarades savent très bien ce qu'ils doivent dire. Et il se pourrait que tu dises qui était à la tête du groupe de E qui selon vos propos, vous avez attaqué, un certain Kamyl...Oops.
Sujet: Re: Dogs have a god [Pv: Jack Crane] Sam 16 Sep 2017 - 17:10
Le spectre froid des A
Jack Crane… Beh vous savez…
Quand on entend parler de la réputation de quelqu’un dont on connaît pas le visage, comme ce Jack, on imagine toujours un portrait de cette personne pour qu’elle nous dégoûte le plus. Vous savez quand on est jeune… Surtout chez les filles… Moi, je le voyais, le visage rondelet, boutonneux, et autre trucs qu’on les ados’ à cet âge. Même s’il était bien plus jeune que moi, nous les anciens, et je m’en rappel, beaucoup d’entre nous avait la trouille de lui. Nous descendons les étages dans le silence le plus total, sans qu’aucun d’entre eux ne s’adresse la parole, et j’en profite pour regarder un peu mieux sa photo. Maintenant que je pose un visage sur ce nom aussi tristement célèbre, je peux pas m'empêcher, réellement de comprendre pourquoi beaucoup ont aussi peur. Blond, le visage sérieux et professionnel, le tout encadré de lunettes… Il est le A typé, mais… Comment dire ? Il fait nickel. Propre. On ne devine pas comme ça sûrement l’ordure dessous. Mais on ne juge pas à livre à sa couverture, et pour connaître Prudence De Boissieu… Ce sont souvent ceux qui ont une belle gueule qui sont les plus redoutables. Ce n’est pas pour rien que ce sont des A. Prenez le Ranker. Oui, je cause de Môssiieur Ranker. À l’origine, la classe S avait été créée, car c’était un génie surpassant tout le monde. Le genre de type qui en claquement de doigts serait capable de… Euh… Bref, vous m’avez comprise, je pense. Et je suis certaine que la suite pendant l’entretien va pas m’aider à l’aimer celui-là. Et moi, moins j’aime quelqu’un, moins je lui cause, et mieux je me porte. Et pourtant, je sens une gêne énorme envers ce type. Il y a un truc avec lui…
Qui me donne clairement l’envie de vomir.
Est ce que c’est, cet air si fier qu’il arbore, devant ses potes ? Même après s’être pris une quelconque dérouillé, dont nous allons tenter de percer les mystères ? J’en sais rien.
Cette frustration m’énerve. Alors, si je suis dans cet état maintenant qu’est ce que ça va être ensuite ? J’ai envie de prendre une clope, là, et de fumer sous leur nez, mais ce ne serait pas poli, ni bon pour mon image. Et pourtant, j’en ai envie là, avec ce silence mordant et froid… Stressant. Mais, je sais bien cacher mes pensées, derrière un visage impassible. C’est comme si on vous racontait une blague à crever de rire, et que vous deviez rester de marbre. Et puis, après tout, c’est moi le pion dans cette histoire, donc il n’y a pas de raisons de s’en faire. Quand on est face à la scène, il n’y a qu’une manière de faire sauter le stresse, c’est de mettre les pieds dans le plat. Et justement, nous arrivons enfin face à Renfred et son collègue au salon de thé, avec derrière eux la longue rangée de tables couvertes de gâteaux.
-Bien, messieurs, merci d’être là. Commence Renfred en guise de salutations. Nous avons été mis au courant par l’infirmerie que vous aviez eu un…”Incident” il y a peu, et qu’il y a eu de la casse. Vous pourrez donc sûrement nous dire ce qu’il s’est passé, n’est ce pas ?
Il marque un silence, tournant la tête vers moi, me laissant poursuivre, de se fait. Je me sens mieux à enfin parler. Le silence, ça ne me réussit pas.
-Vu que vous êtes sept, nous allons vous répartir entre nous trois, pour que tout se passe au mieux pour discuter de la situation. Monsieur Woods et Monsieur Turner, vous serez avec Monsieur Ainsworth. Renfred hoche la tête pour se désigner. Monsieur Underwood, Galovan et Monsieur Gold seront avec mon second collègue. Et enfin, Messieurs Crane et Dexter, vous serez avec moi.
J’accompagne le tout d’un sourire poli, avant de les inviter de la main à se diriger vers les tables en même temps que moi. Il faut toujours en faire trop avec les A de toute façon. Je me demande surtout si j'aurai l’occasion de fumer ma clope aussi...
-Je suis mademoiselle O'Shea, l'un des nouveaux surveillants de l'établissement. Enchantée.
Et sur ces mots, nous nous installons à la table.
...
Ils sont bons les gâteaux ?
Pseudo du joueur : Jester Autre(s) compte(s) ? : Amy Whitehouse // LOL // Alice K. Andel, Jacob U. Lynch, Orphée T. Paris Personnage sur l'avatar : Arthur Alter - Fate // Otto seppalainen - IRL
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WandererJack Crane
Carte spéciale Inventaire, objets importants pour le personnage:
Sujet: Re: Dogs have a god [Pv: Jack Crane] Dim 17 Sep 2017 - 9:10
Dogs have a god
+ Jack & Gabrielle
Personne ne parle. Un silence de mort règne alors que vous marchez à la même cadence. Tu remarques que les bouffons qui pensent être tes amis te lancent quelques regards. Tu fais fit de tout cela. Tu ne ressens pas cette tension dans l'air. Trop confiant en tes capacités. Tu te contentes juste d'ouvrir la marche juste derrière cette surveillante qui maintenant que tu le remarques, aux cheveux roses. Cela te fait penser à une de tes seules vraies amies, à savoir Amy Whitehouse. Avec ses cheveux semis-rose, semi-brun. Tu souris en pensant à elle. Tu dois avouer que tu t'es attaché à cette pile électrique. Même si elle a du sang sur les mains... Mais pourquoi tu devrais être choqué par le meurtre de simples animaux ? Toi, tu sens aussi ces pulsions qui t'ordonne de faire du mal aux animaux que sont les non-mages et à ceux qui pensent que l'on peut vivre avec de pareilles vermines.
Tu cesses de penser à ta si particulière amie pour te concentrer sur le présent. Un leader ne doit pas se dissiper ainsi dans son esprit ! Te giflant mentalement, tu reprends ton air impassible. Et suit la surveillante. Arriver à l'endroit, tu te contentes de sourire amicalement à l'autre andouille qui fait son petit discours. Hochant poliment la tête quand il s'adresse directement à vous d'un «Vous pourrez donc sûrement nous dire ce qui s’est passé, n’est ce pas ?». Puis tu es fier de toi, quand la femme aux cheveux roses prend la parole pour vous annoncer que vous allez être séparés. Ils étaient intelligents les bougres ! Mais pas assez pour combattre ta supériorité intellectuelle ! Tu t'installes donc à la table avec Owain Dexter:
«-Je suis mademoiselle O'Shea, l'un des nouveaux surveillants de l'établissement. Enchantée.»
Tu lui souris poliment et parles d'une voix calme et respectueuse:
«Je suis Jack Crane et voici mon ami Owain Dexter. Enchanté aussi.»
Et tu attends simplement qu'elle prenne la parole, lui mentir serait très simple. Un jeu d'enfant. Avec le discours similaire de tes sbires qui ont été témoins de la scène, plus le fait que Kamyl n'a pas de personnes pour le défendre. Sans compter que tu es un A et lui un E. Le match est gagné d'avance. .
Sujet: Re: Dogs have a god [Pv: Jack Crane] Dim 17 Sep 2017 - 12:56
Qui c'est qui c'est fait boloss ?
Ok, c’est partie mes agneaux, ca va être l’heure du dueeeeel !
Ahem, nope… Mais avouez que balancer ça aurait fait stylé ! Non ? Très bien, je sors… Nous voici donc tous les trois attablés devant une table remplit à ras bord de gâteaux et de boîtes proposants toutes sorte de thés et tisanes avec sur notre droite une grande baie vitrée donnant sur le jardin. Je me rappelle que j’avais l’habitude de venir réviser avec les copines, avant. Même si cela finissait souvent à qui aurait mangé le plus de pâtisseries. Faut dire qu’ils se fichent pas de notre gueule ici niveau thé. Les Britishs ont toujours été de grands consommateurs de thé, et ce, depuis des siècles, grâce à leurs colonies, mais aussi, parce qu'avec un climat pareil, ça pousse comme chiendent. Et ils ont les meilleurs gâteaux du monde pour aller avec. Dommage que la perfide Albion ne soit pas aussi calée en café. Peeeuh… J’aimerais bien énerver les deux glands que j’ai devant moi à manger un gâteau en prenant mon temps et les faire patienter jusqu’à ce qu’ils craquent hihi… Mais il y a un temps pour se goinfrer, et un temps pour être sérieux. Aussi, je déplie le rapport de l’infirmerie face à moi, ainsi qu’un calepin et un stylo pour faire genre.
Si nous nous sommes séparés, c’est pour justement éviter qu’un leader ne prennent la marche de la discussion et que ses camarades le suivent comme des moutons à bêler bêtement ce qu’il raconte. Si l’histoire qu’ils vont me raconter est la pure vérité, il n’y pas matière à ce qu’ils s’en fassent, n’est ce pas ? Ce leader, c’est Jack, c’est le seul du lot à rester d’un calme saisissant et détendu alors que son camarade Owain malgré tous les efforts qu’il fait pour prendre un air naturel a le regard fuyant. On va commencer par lui, tiens !
Et dieu que ça me fait du bien de parler, je me sens libérée.
-J’aurai bien apporté une lampe à lumière blanche comme les vrais flics, mais on fera sans. Bref, on commence ?
Je souris, enfin à l’aise, relevant légèrement le rapport médical pour en faire un résumé à mes interlocuteurs. J’avoue que je pars avec un pressentiment que je ne devrais pas avoir, d’où ma petite phrase d’intro.
-On vous a retrouvé il y a peu à l’infirmerie plus au moins en sale état, je passe, oeil au beurre noir, exetera, bleues, exetera, voire contusions. Joli programme…
Je marque une pause, levant les yeux vers Dexter, sans attendre que son camarade prenne la parole le premier et j’adopte une voix bien plus sérieuse et directe que la précédente. Manquerait plus que ça. Qu’il prenne un ticket et qu’il attende. Merci aux cours de théâtre encore une fois. Bisou, bisou ~
-Monsieur Dexter, qu’est ce qui a bien pu se passer pour que sept forts gaillards comme vous finisse dans un état pareil ? Sept en plus… Ca m’inquiète, surtout quand je vous vois maintenant.
En référence à sa musculature d’armoire à glace digne d’un boxeur. Huhu… Pour s’être fait tabasser, j’aurais pas aimé voir la gueule de l’agresseur. Ca a dû toucher sa fierté...
Je me tourne légèrement vers Jack pour ne pas le laisser tout seul non plus. Après tout, il a le droit de parler, même si tout ce qu’il dira pour être retenu contre lui… Wouah, voilà que je pense comme ma mère maintenant.
-Une idée monsieur Crane ?
Ce gâteau sablé face à moi me fait de plus en plus envie. Je pense que là, on est bien dans le bain. Le ou les types qui leur ont réglé leur compte étaient soit très nombreux, soit particulièrement doués… Ou alors, ces A sont de vrais nazes… Détective Gabi’ est dans la place !