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 Knockin on Heaven's Door

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MessageSujet: Knockin on Heaven's Door   Knockin on Heaven's Door 1400359500-clockVen 25 Mai 2018 - 0:22
Knockin on Heaven's Door
ft. Phoebus
Tes pas t’avaient mené à lui instinctivement, sans que tu aies besoin de préméditer ton geste. Tu ne savais pas pourquoi, sur le coup, mais avec du recul tu savais que c’était la chose qui devait s’imposer naturellement. Phoebus avait été ta base dans la marée d’élèves de Prismver pour une très longue période, sans compter votre relation qui t’avait marquée à jamais. Malgré votre rupture, il était resté un proche ami et confident, et tu ne pouvais surtout pas lui retirer ce dernier rôle après tout ce qu’il avait fait pour toi. Tu n’avais jamais pu lui cacher quoi que ce soit parce qu’il avait ta confiance et tu te sentais étrangement à l’aise avec lui même des années après votre histoire commune. Il était resté ton ancre dans l’océan obscur de Prismver, un moyen de rester toi-même et de garder un contact avec la réalité.

Ainsi, tes jointures entrent en contact avec le bois dur de la porte de son studio avec assurance malgré l’insécurité qui t’habitait. La dernière année avait été éprouvante pour toi, sans compter l’été qui l’avait précédée, et tu avais dernièrement perdu tout ce qui te gardait saine d’esprit et rationnelle. Ton couple avec Colton. Le phare de ton cœur. La folie de l’amour que t’avais éprouvé pour lui t’avait dirigée dans une voie à suivre, un objectif : celui de terminer tes jours avec lui. Mais une fois ce but disparu, tu étais laissée à toi-même, déboussolée, avec pour seule référence tes anciennes habitudes.
Tes anciens sentiments. Phoebus.

Ta main tremble légèrement lorsqu’elle se lève pour replacer une mèche derrière ton oreille, le regard piteux tourné vers le sol jusqu’à ce qu’un bruit te fasse sursauter. T’as une mine apeurée quand le grand brun fait son apparition dans le cadre de la porte, résultat de l’émotion causée par le son de l’ouverture de la porte, et ton cœur rate un bond en détaillant les traits du visage de ton ancienne flamme.
Amertume. Nostalgie. Tendresse.

Avec Phoebus, vous aviez des conversations importantes, il t’avait toujours encouragée à t’exprimer et poussée à réfléchir – même inconsciemment – au bien fondé de tes actions, mais vous aviez aussi une facilité à tout exprimer d’un simple contact. Il connaissait tout de toi, de tes goûts, de tes défauts, mais aussi de ton intimité.
Alors tu ne pousses pas la réflexion cette fois et agis par instinct. Tu passes tes bras autour de sa taille et pose ta tête contre son torse, enfouissant ton nez en quête de réconfort contre la surface dure et accueillante de sa peau. Sa présence seule te rassurait, tu te savais en sécurité désormais, mais pour ne pas l’inquiéter tu retiens tes larmes. Tu les refoules aussi loin que possible pour éviter qu’il se fasse du soucis, qu’il te prenne contre lui pour pleurer toute la douleur accumulée depuis la rupture avec Colton. Pourtant, n’était-ce pas ce pourquoi tu étais venue à la base? Pour obtenir du réconfort de la seule personne pouvant te donner exactement ce dont tu avais besoin? Et puis, c’était peine perdue, Phoebus il lisait en toi comme dans un livre ouvert, tu ne pourrais jamais lui cacher quoi que ce soit.

Pourtant tu te retiens, ton corps épousant les formes du sien sans peine, habitué, alors que tu murmures, simplement, après une longue inspiration :

▬ Ne dis rien, pas tout de suite. Avant les questions, j’ai besoin que tu me serres contre toi, j’y arriverai pas autrement. S’il te plaît…


Tu fermes les yeux, t’imprégnant de son parfum grisant, de la chaleur qui émanait de son corps, réchauffant le tiens par la même occasion, et de la sensation de ses bras qui t’enlaçaient. Tout était parfait. Il était parfait, comme toujours.

Sauf que tu dois reculer, après de longues secondes, et observer ce regard qui semble tout savoir sur la raison de ta visite tout en conservant une note d’interrogation. Décidément, t’étais cuite. Une longue soirée vous attendait.

©️Allýson

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MessageSujet: Re: Knockin on Heaven's Door   Knockin on Heaven's Door 1400359500-clockVen 25 Mai 2018 - 15:38
you and i are one big
"it's complicated".


♡ jobus ♡

Tu avais du boulot, même si tu avais préparé ta rentrée et ton année pendant l’Été, c’était toujours un défi pour toi, surtout que tu voyais Steven de plus en plus et ça n’arrangeait pas du tout ton morale. Tu avais toujours eu du mal avec monsieur Wargrave, surtout à cause de ton passif en E, mais aussi sûrement parce que vous ne pensiez pas pareil du tout… enfin, tu ne voulais pas utiliser les même méthodes que lui, mais tu étais bien obligé de suivre un peu ce qu’il te disais. Il était le mentor et tu étais l’apprentie Phoebus.

Ce soir c’était relativement désert. Song t’avais demandé si tu voulais sortir avec elle en ville, boire un coup, parler de tout et de rien, mais tu avais décliné, agacé de devoir le faire, mais tu devais finir de lire ces dossiers que tu avais étalé sur la table du salon de la partie commune.
C’était un peu prise de tête, mais c’était essentiel pour aider les élèves, pour réellement être utile dans la maîtrise de leur pouvoir. Il est vrai qu’à la base peu de gens pensaient que tu allais t’orienter vers l’enseignement, malgré que tu te sois montré comme un très bon élève durant toute ta scolarité, ainsi qu’un délégué exemplaire pour les E quand tu l’as été. Certains avaient su rappelé tes faiblesses passée et il est vrai que c’est cela qui t’as décidé à devenir professeurs de Maîtrise des Pouvoirs, alors que monsieur Endor avait laissé une note toute à ton attention avant son départ, explicitant à quel point tu serais un apprentis professeur d’Histoire et Géographie à la hauteur et certainement un très bon professeur par la suite. Ses recommandations tu les avaient plus qu’apprécié et tu étais aussi également surpris, tu lui avaient envoyé une lettre pour le remercier et lui dire que malgré tout ce qu’il avait fait, tu avais choisi la voie de la maîtrise des dons, louable, au fond Piers avait aussi fait de la MdP pendant un temps, alors… il a salué et approuvé ce choix.

Tes yeux se lèves vers l’horloge et tu soupire, t’enfonçant dans le canapé au moment même où ton ventre réclame sa pitance dans un bruit sourd et peu glamour. Tu soupire et te lèves de toute ta hauteur pour aller ouvrir le frigo. Une part de toi aurais voulu qu’il y ait des restes, mais non… le seul soir de ta vie où la flemme de cuisiner se fait sentir en toi, il faut que tu te colle aux fourneaux. Bon. C’est toujours mieux que de finir ton travail pour la semaine prochaine ? Assurément.
Tu vas dans ta chambre Phoebus, cherche un vinyle de Jazz et le met, poussant la musique presque à fond et laissant la porte ouverte alors que tu retourne à la cuisine, attrapant ton tablier au passage. Après l’avoir entouré autour de ta taille tu met le four à préchauffer et commencer à ouvrir les placards, à dévaliser le frigo, les idées commençants à te monter à l’esprit. Tu fais chauffer de l’eau pour les pommes de terres avant d’éplucher les oignons et de les couper en gros dés. Avec énergie tu pèle les poivrons, tu les épépines avant d’eux aussi les couper en gros dés d’environ deux centimètres. Tu t’actives pour préparer une tortilla légèrement revisitée quand soudainement on toque à la porte.

Instinctivement tu lèves le nez, te préparant à dire que le personne pouvait entrer, mais tu te souviens que Kenneth a fermé à clé derrière lui quand il est parti. Sans plus attendre tu te dirige vers la porte, saisi tes propres clés sur le comptoir et va ouvrir.
La surprise est grande quand la porte s’ouvre sur Joy. Tu ne t’y attendais pas du tout et tu n’as pas le temps de dire quoique ce soit, juste d’apercevoir la détresse dans ses yeux. La douleur, le manque et tout un tas d’autres émotions peut joyeuses. Elle te prend dans ses bras, les enroulant autours de ta taille, enfouissant son visage contre ton torse et instinctivement ton corps y répond, refermant tes propre bras autour d’elle, posant ta tête sur la sienne. Tu la sens déglutir de travers, comme si elle retenait des larmes et tu sais qui si elle est là, c’est qu’elle est perdu, mais tu n’es pas certain d’avoir la carte qui pourrait l’aider à retrouver son chemin, tu es même certain de ne pas être cette carte.
Tu voudrais lui demander ce qu’il se passe, même si tu t’en doute, mais tu préfère que cela soit elle qui commence et tout ce qu’elle veut c’est que tu ne dise rien, que tu la serres dans tes bras, ce que tu fais, mieux que précédemment ; comme si tu essayais d’aspirer tout son malheur.

Joy fini par reculer et tu la laisse glisser hors de tes bras, vos regards se plongent l’un dans l’autre. Oui, tu sais définitivement pourquoi elle est là, alors tu te met sur le côté et lui fait signe de la main d’entrer.

Aller, rentre te mettre au chaud, je suis entrain de faire à manger.

Une fois qu’elle est à l’intérieur, tu lui dis qu’elle peut se débarrasser de sa veste et du reste de ses affaires dans ta chambre, alors que tu retourne en cuisine. Pendant une ou deux minutes tu t’agites en silence avant de mettre ton plat au four et d’enclencher le minuteur sur vingt minutes. D’un geste vif tu retire ton tablier et lui passe devant.

Viens.

Tu t’assois sur le canapé Phoebus, rassemblant tes notes et les dossiers dans ta pochette sur un coin de la table avant de te laisser aller contre le dossier et de tourner la tête dans sa direction. Tu passe un bras par dessus ses épaules, lui souriant tendrement. Tu le sais déjà, mais tu ne peux t’empêcher de lui dire :

Racontes-moi tout !
©️️️ solvia
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MessageSujet: Re: Knockin on Heaven's Door   Knockin on Heaven's Door 1400359500-clockLun 28 Mai 2018 - 6:18
Knocking on Heaven's door
ft. Phoebus ♥️

Suspendue dans le temps, à ses lèvres. C’était presque irréel de te retrouver à cet endroit, en sa compagnie, dans de telles conditions. Oh Joy, tu savais pertinemment dans ton inconscient que ta présence en ces lieux après ta rupture avec Colton n’était pas innocente et encore moins dénuée d’intérêt. Tu avais perdu le nord dernièrement, mais l’avais-tu réellement retrouvé après que Phoebus t’ait larguée? Tes sentiments pour lui n’ont jamais complètement cessé d’exister, et le fait qu’il ait été ton premier amour lui accorde une importance particulière à tes yeux, une importance qui n’effacera jamais cette chimie qu’il y avait entre vous.

Tu clignes des yeux et reprends contact avec la réalité. Tes pas te guident à l’intérieur, jusqu’à sa chambre où tu déposes ton sac sur le sol et ta veste sur la première surface dure que tu repères, soit une chaise. Tu ne peux pas faire semblant et sourire, stimuler une joie qui n’est pas là, mais le simple fait de le rejoindre sur le canapé, de sentir son bras autour de tes épaules, ça te ferait presque oublier toute la merde qui t’a poussée à aller le retrouver. Merde que tu te devais désormais de lui exposer.
Un maigre sourire étire tes lèvres pour un trop court instant, réponse à son invitation à tout déballer, et un soupir te donne le signal de départ.

▬ Colton m’a larguée parce qu’Ezio m’a embrassée et j-


Tu t’arrêtes, frustrée de ne pas trouver les mots justes, ceux qui auraient pu décrire la situation, ta situation à la perfection. Un nouveau soupir franchit tes lèvres et tu te laisses aller contre son épaule, ta tête s’y déposant doucement pendant que ton bras enlace son torse naturellement. T’y a pas réfléchi, c’était pas nécessaire. Vos deux corps semblaient communiquer sans même que vous ayez besoin d’utiliser des mots, détectant aisément l’état de l’autre et s’y adaptant imperceptiblement. Comme avant.
Lorsque tu penses avoir enfin la bonne réponse, quelques secondes plus tard, tu te permets de poursuivre.

▬ J’aurais jamais cru qu’Ezio éprouvait ce genre de chose pour moi, ça m’a prise par surprise. Et maintenant, j’me fais traiter comme une pute par tous ceux qui ont eu vent de l’affaire. Comme quoi j’aurais bien mérité mon titre de pute à S au final…


Une boule se forme dans ta gorge, les souvenirs refaisant tranquillement surface, et tu ne peux retenir une larme, qui termine son parcours à la commissure de tes lèvres. Tu n’acceptais toujours pas ce titre disgracieux, surtout pas alors que c’était absolument faux. Colton t’avait supportée durant toute cette période où tu te faisais traiter de tous les noms, et il a fini par utiliser cette insulte pour rouvrir des plaies, te faire du mal. Ce n’était pas tant ses mots que la trahison qui allait de paire avec ses discours qui te faisait le plus mal, mais ça, t’arrivais pas vraiment à le verbaliser. De voir certains de tes amis te tourner le dos pour ce geste duquel tu ne te sentais pas responsable.
Oh non, ta responsabilité Joy, c’est que tu l’as apprécié ce contact interdit. Faut croire que l’absence d’un copain pendant plusieurs mois, ça n’a pas eu d’impact sur ta façon de penser, tes valeurs, mais sur ton corps en manque oui.

Tu regardes longuement le sol, honteuse, avant de finalement te risquer à plonger ton regard dans celui de Phoebus. Tu devais poser cette question, même si les larmes roulaient sur tes joues à la pensée que Phoe, ton Phoe soit d’accord avec les propos de Colton.

▬ Est-ce que j’suis destinée à devenir une pute? C’est ça qui m’attend, réchauffer les lits des gens? Sérieusement, je sais pas quoi faire, j’ai l’impression que c’est tout ce qu’il me reste dans la vie…


Et tu fixes le sol. Encore et toujours, plus si certaine que ça finalement de vouloir connaître la vérité dans les pensées de Phoebus.

©️Allýson

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MessageSujet: Re: Knockin on Heaven's Door   Knockin on Heaven's Door 1400359500-clockVen 8 Juin 2018 - 14:17
you and i are one big
"it's complicated".


♡ jobus ♡

Tu savais.
Mais tes longues séances avec un psy, t’ont rapidement fait comprendre, qu’il est mieux de se l’avouer. Cela rend les problèmes plus insignifiants, parce qu’en nous, on a tendance à les amplifier, les glorifier. Dire, c’est réaliser, prendre conscience et surtout, avoir le contrôle.
Alors tu la laisse parler.
C’est dur et tu sens Joy prendre appuie sur toi. Enlacer ton corps de ses bras, comme pour y trouver la force de poursuivre.
Tu fronces les sourcils Phoebus.
Tes lèvres se pincent quand elle parle de cette histoire de pute à S. C’était du grand n’importe quoi, mais pouvais-tu cogner tous ceux qui oserait dire quelque chose à ce sujet ? Tu n’en est pas certain, bien que l’envie soit présente.
C’est un combat avec toi même pour rester silencieux, stoïque face aux mots qui sortent de sa bouche, qui dégoulinent comme un poison suintant, ignoble.
Tu sens qu’elle pleure Phoebus et ton bras sur ses épaules, ta main qui se resserre doucement, pour lui faire savoir que tu es là.
Que tu seras toujours là.
Dans les bons moments.
Mais aussi les mauvais.
Pendant un instant, ton esprit se perd aussi, à moult réflexions. Joy t’as connu dans les moments les plus obscurs de ta vie et elle sait ce que tu traînes derrière toi, collé à ton dos. Jamais tu ne te considérera comme exemple, mais tu l’as toujours imaginé plus forte que toi, alors si tu as survécu, elle ne peut que voir la lumière au bout du tunnel.
Tu pensais à ce qu’elle a fait, ou plutôt ce qu’elle n’a pas fait quand Ezio l’a embrassé. Ce n’était qu’un baiser, pas la fin du monde, mais il n’est pas rare que les gens surréagissent. Pourtant tu ne te sens pas de taille à lui trouver des excuses, juste à la réconforté, parce que tu ne serais pas comment la défendre.
Tu as toujours était quelqu’un de fidèle Phoebus, du temps où tu avais des petites amies stables, cela va sans dire. Après tu es devenu plus volage et sans attaches à proprement parlé… tu sais ce qu’est un corps en manque, mais ta fidélité est plus forte en général, enfin, tu n’as jamais craqué.
La voix de Joy te ramène à la réalité.
Son regard est plongé dans le tiens.
Il est compliqué de soutenir cette intensité, surtout quand elle pleure.
Tu écoutes, silencieusement.
Il te faut un moment pour trouver les bons mots, bien que tu sois absolument et totalement en désaccord avec les mots qu’elle prononcent.
Doucement tu saisi son menton entre ton pouce et ton indexe pour lui relever la tête, histoire qu’elle te regarde droit dans les yeux sans pouvoir détourner le regard. Tu lui souris et délicatement tu fais glisser ton bras de sur ses épaule, pour lui essuyer ses larmes de ta main libre.

J’espère que t’en a marre de dire de la merde. Un petit rire t’échappe. Prismver c’est pas toute la vie Joy. Tu rencontreras pleins d’autres personnes plus tard et… non tu n’es pas une pute, ni une salope. Fais comme si tu n’entendais pas, ignore-les, ils finiront par se calmer en voyant que tu t’en fou et surtout, que tu continue d’avancer.

Tu prends une pause, le temps de reprendre ton souffle. Tu voulais encore ajouter quelque chose, mais soudainement, le sonnerie du fou retentit, te coupant dans ton élan.
Déjà vingt minutes.
Comme quoi les instants de silences peuvent vraiment être longs parfois.
Tu te dresses Phoebus et tu te diriges vers la cuisine, invitant Joy à te suivre.
Ouvrant le four, tu vérifies que ton plat est prêt. Nickel. Tu le sors et lèves les yeux sur ton amie.

Tu manges avec moi ?

Tu n’attends pas vraiment sa réponse avant de préparer la salade et de sortir des couverts pour deux.
©️️️ solvia
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MessageSujet: Re: Knockin on Heaven's Door   Knockin on Heaven's Door 1400359500-clockSam 9 Juin 2018 - 0:13
♥️Jobus♥️
ft. Phoebus

T’aurais pu céder à cet instant.
Céder à ses belles paroles, à sa présence rassurante. Céder à son contact, à cette chimie qui t’a donné envie de l’embrasser lorsqu’il a emprisonné ton menton entre ses doigts.
Parce que ça aurait été si facile de céder à cet instant, de replonger dans un souvenir du passé qui devenait de plus en plus réconfortant et attirant.

T’étais légèrement troublée d’avoir ce genre de réaction après ton monologue axé sur ta rupture avec Colton, sans toutefois être réellement surprise d’y être portée vu ton passé avec Phoebus. T’avais eu le loisir de vivre des relations extrêmement différentes avec chacun de tes ex-copains : avec Colton c’était passionnel à t’en faire mal, avec Orion c’était une tendre complicité, mais avec Phoebus c’était un amour sain combinant passion et tendresse, un amour que tu n’as jamais réussi à oublier.

Difficile en même temps d’arrêter d’aimer quelqu’un quand la rupture n’est pas due à une absence de sentiment amoureux chez l’un des deux partis.

Son rire est contagieux alors tu te laisses gagner par une parcelle d’hilarité, et ses réflexions finissent par gagner ta raison. Arrêter de montrer que tu souffres d’un mal, c’est faire croire aux autres que ce n’est pas un mal à la base et faire taire les rumeurs. Il n’avait pas tort sur ce point, et tu ne te sens que plus bête d’avoir accordé trop d’importance à quelque chose qui n’en méritait pas tant finalement.
C’était peut-être la raison qui parlait, ou peut-être était-ce simplement le soulagement de voir que Phoebus ne croyait pas un seul de ces mots horribles? Tu ne le sauras probablement jamais, mais l’important était que tu les rejetterais désormais loin dans tes pensées pour ne plus y accorder d’attention, rayon de soleil illuminant ton visage d’un large sourire.

La sonnerie du four te fait sursauter. Tu ne pensais pas avoir pris autant de temps pour déballer ton sac, mais la nourriture serait certainement la bienvenue. Autant dire que la nourriture était une clé rapide pour avoir accès à ton cœur – manger c’est ta vie – et que la cuisine de Phoebus était l’une de tes favorites. Il avait du doigté pour plusieurs choses, dont la cuisine, et c’était un don du ciel que de pouvoir déguster un plat préparé par l’apprenti professeur. Ainsi, aucun besoin de confirmer ta présence à table autrement que par ton empressement à goûter ce qu’il avait préparé.

▬ Hmmmm ça sent vraiment bon. T’as préparé quoi au fait?


Une gamine oui. Autant savoir que sous tes apparences de femme parfois frivole, parfois mature, tu étais avant tout une gamine dans l’âme. S’assoir à table convenablement n’entrait pas dans tes capacités, surtout quand de la nourriture arrivait de façon aussi impromptue. Les genoux à plat sur la chaise, cette dernière à trois pieds de la table, tes bras déposés sans gêne sur celle-ci et les yeux gros comme des billes, tu attendais le plat cuisiné par Phoebus comme un enfant qui attend ses cadeaux de Noël.

▬ Non, attends, je veux deviner. Des tacos végétariens?


T’étais nulle et tu le savais, mais t’essaie quand même à quelques reprises de deviner ce qui sentait aussi bon, passant des tacos au sauté de légumes et ainsi de suite, jusqu’à finalement abandonner à force de te faire répondre à la négative. Au moins, ça t’aura changé les idées pour un moment sans pour autant t’enlever la promesse de pouvoir en manger par la suite.

Quand, enfin, Phoebus approche la tortilla, tu te lèches goulûment les lèvres et t’assois plus tranquillement sur ta chaise, prête à manger.
Cependant, avant d’attaquer, tu prends une légère pause pour souffler ce qui allait sûrement conclure le sujet douloureux de la soirée.

▬ Merci en tout cas d’être là, ça fait du bien d’être avec toi.


D’être avec quelqu’un qui ne te regarde pas comme si tu méritais d’être enfermée dans un asile. Quelqu'un qui te comprend mieux que personne et qui peut t'aimer inconditionnellement.

©️Allýson


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MessageSujet: Re: Knockin on Heaven's Door   Knockin on Heaven's Door 1400359500-clockSam 9 Juin 2018 - 13:13
you and i are one big
"it's complicated".


♡ jobus ♡

Son rire et son sourire.
Il ne t’en fallait pas plus pour être rassurer Phoebus, bien que saches parfaitement que c’est bien le genre de problème qui ne se règle pas en un claquement de doigts.
La sonnerie du four vous interromps.
Tu te redresse et elle te suit à la cuisine.
C’est plus par politesse qu’autre chose que tu lui demande si elle souhaite dîner avec toi. Cela te semblait si logique qu’elle allait rester…
Quand elle te demande ce que tu as préparé, alors que tu t’affaires avec la salade, tu t’apprête à lui dire d’essayer de deviner, mais elle propose rapidement l’idée elle-même. Ça te fait sourire Phoebus. Tu secoue négativement la tête à sa première proposition, mais puisqu’elle ne peut pas vraiment te voir, elle semble fixer la table, attendant avec impatience le plat, tu décides de lui répondre.

Nop, try again !

La réponse suivante est encore un échec.
Un rire t’échappe.
Et ainsi de suite, jamais elle ne trouva.
C’était drôle et ça te laissa le temps de tout peaufiner.
Tu déposas d’abord la salade, comme pour faire durer le suspens, puis la tortilla. En voyant les yeux de Joy, tu compris que c’était appétissant et qu’elle avait reconnue ; en même temps, c’est pas comme si elle ne vivait pas que pour la bouffe.
Tu t’installe en face d’elle.
Délicatement tu découpes la tortilla en deux et tu vous en sert chacun une moitié ; elle n’est pas énorme est facilement mangeable à deux. Tu laisses Joy se servir de la salade en premier.

C’est un plaisir de manger avec toi et de t’avoir ici.

C’était purement sincère.
Joy tu ne l’a pas quitté parce que tu ne l’aimais plus, mais parce que tu pensais –c’est toujours le cas– que tu ne la rendrais jamais heureuse. Tu pensais ne pas être celui qu’il lui fallait et tu t’es certainement violemment planté.
Mais tu es têtu Phoebus.
Et masochiste.
Tu t’es interdit le bonheur, comme si tu étais un oiseau de malheur, semant carnage et désolation sur ton passage. Un oiseau de mauvais augures, annonçant les drames et surtout, les provocants.
Encore et toujours tu te punis.
Ta tortilla est plutôt bonne, après avoir avalé une bouché avec de la salade, tu relèves la tête en direction de ton invitée.

Sinon… les cours ça se passe bien ? Je veux dire… tu vas faire quoi une fois ton diplôme en poche ?

Parce que cela allait arriver bien vite.
Bien trop vite.
Elle serait libre de partir, même si l’école était plus ou moins hermétique dernièrement, l’île n’était pas non plus une prison.
Il y a une chimère en toi Phoebus.
D’un côté tu veux qu’elle prenne son envol, tu veux qu’elle avance et qu’elle visite le monde.
Puis il y a cette autre part de toi, l’égoïste, qui veux la savoir ici, en sécurité même si elle n’est pas heureuse.
C’est une étrange sensation.
©️️️ solvia
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MessageSujet: Re: Knockin on Heaven's Door   Knockin on Heaven's Door 1400359500-clockSam 9 Juin 2018 - 16:38
♥️Jobus♥️
ft. Phoebus

Il ne t’en faut pas plus pour te servir. Une fois la tortilla dans ton assiette, tu te sers de la salade qui l’accompagne sans perdre ton sourire. Il faut dire que manger te rendait toujours heureuse, comme si la nourriture avait la réponse à tout au final.
Et la première bouchée ravit tes papilles. Tout comme la seconde. En fait, t’es une goinfre Joy, faut pas l’oublier, alors si tu dégustes le plat à ta façon, c’est que t’as déjà engouffré la moitié de ta portion en quelques bouchées. Au moins, tu fais honneur à la tortilla.

Pour dire vrai, tu aurais probablement déjà terminé de tout manger s’il n’y avait pas eu la question de ton hôte.
Pas que tu lui reproches de poser des questions, au contraire. Mais tu as besoin d’un certain temps pour évaluer quelles options tu avais réellement après avoir obtenu ton diplôme puisque tu étais toujours indécise en ce qui a trait à ton avenir.

Après quelques secondes de réflexion, deux voies te semblaient possiblement tracées, sans pour autant te faciliter ton choix.

▬ Après avoir eu mon diplôme… Je sais pas trop. Matthew va probablement aller à Harvard pour traquer des futurs élèves, je pourrais l’accompagner vu le côté pratique de mon don dans ces situations. Autrement, j’aimerais bien devenir professeure de littérature à Prismver.


T’aurais préféré avoir une option géniale qui te permettrait de conserver tous tes proches près de toi. En quittant l’école avec Matthew, tu savais que tu ne reverrais pas pendant un moment tes amis qui devaient rester à l’école, mais en devenant professeure tu perdrais de vue ceux qui comptent quitter l’école après leurs études sans y remettre les pieds ultérieurement.
T’avais plus d’attaches nulle part après tout. Plus de famille à l’extérieur de Prismver – du moins, aucune qui veuille te revoir – et plus de perspective d’avenir personnel à Prismver. Tout ce que tu avais, c’était tes amis.

Tu lèves les yeux pour étudier son expression à cette annonce, en quête d’un genre d’approbation de sa part, d’une aide quelconque pour voir quelles options il te restait. Vous n’êtes plus ensemble, mais Phoebus demeure celui qui te connaît le mieux sur l’île, pour t’avoir vue dans tes pires moments comme dans tes meilleurs.

▬ Toi t’en penses quoi?


Une partie de toi voudrait qu’il te retienne. Qu’il te dise de rester, de ne pas partir. Mais cette part de toi qui s’accroche à votre histoire terminée espère aussi percevoir une dernière trace d’amour, d’attachement dans sa réponse.
Tu avais difficilement avalé la pilule quand il avait mis un terme à votre relation, et quelque part en toi tu savais que tu l’aimerais pour toujours. Finalement, votre relation a évolué dans les dernières années, mais si tu te retrouvais en sa compagnie après ta dernière rupture, ça devait être un signe. Un signe que peut-être tout n'était pas terminé au final si vous persistiez à vous retrouver.

©️Allýson


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