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 Quand le destin nous guide sur le droit chemin [PV Brent]

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Anonymous
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MessageSujet: Quand le destin nous guide sur le droit chemin [PV Brent]   Quand le destin nous guide sur le droit chemin [PV Brent] 1400359500-clockDim 30 Déc 2012 - 10:13


Nothing will come of nothing

King Lear (Act I, Scene I)
William Shakespeare



Cela faisait un peu moins d’un mois qu’Éléanore était arrivée à Prismver. On pouvait bien sûr en conclure qu’elle avait déjà bien sympathisé avec tout le monde vu son caractère joyeux et entrainant, cependant, celle-ci, dans ces dernières semaines, ne cessait de s’entrainer. Elle était parvenue à contrôler moyennement son pouvoir, du moins, assez pour ne pas incendier tout ce qui bouge. Ne restait qu’à contrôler ses émotions qui semblaient affecter la maîtrise de ses feux ardents. Pour une personne assez impulsive, cela se retrouvait à être un défi de grande taille. Il faut dire que ne pas aller à ses cours de l’aider guère. Ayant suivi des normes et des règles plus que sévère durant toute son enfance, elle n’avait aucune envie de suivre ces cours qui lui en imposait encore plus. Soyons franc, elle allait à ses cours, cependant, la plupart du temps elle dormait ou alors elle s’amusait à enflammer des bouts de papier. Pour les rares fois où elle décidait de suivre et de participer à la matière, il y avait toujours quelqu’un pour la mettre hors d’elle. Résultat, elle ne faisait que des gaffes et avait déjà à son tableau trois bureaux incendiés, une personne blessée et un mur qui avait désormais une toute nouvelle couleur.

C’est par un après-midi ensoleillé, ayant décidé de manquer son après-midi de cours, elle se trouvait dans les escaliers en spiral de la tour annexe. Certains les trouvaient assez dangereux puisqu’ils se retrouvent à ne pas avoir de rampe, mais Éléanore les adore. Il n’y a pratiquement personne en général et elle peut enfin se retrouver seule, se reposer et laisser aller ses pensées vers d’horizons lointains. Assise sur une des dernières marches de l’escalier en question, elle était quand même assez haute, il ne fallait évidemment pas qu’elle tombe. Elle regardait tranquillement le ciel dépourvu de nuage, le soleil l’aveuglant partiellement de ses rayons. Faisant d’un même coup tourner une boule de flamme dans le creux de sa paume, elle soupira, se demandant quand est-ce qu’elle allait avoir la motivation suffisante pour retourner en cours. Elle voulait vraiment descendre de son petit endroit favori, discuter enfin avec les élèves qui faisaient preuve de tant de générosité et de joie de vivre, cependant, elle avait un peu trop peur de blesser quelqu’un. À la place, elle aimait mieux rester seule et paraître comme si rien ne la dérangeait. Il était divinement mieux pour elle de sembler ne tenir à rien. Elle détestait quand les gens finissaient par savoir qu’en fait, elle est une personne très sensible.

Elle replaça négligemment une mèche de ses cheveux derrière son oreille, mèche que le vent ne cessait de déplacer. Elle porta son regard vers le soleil, plissant les yeux par sa forte luminosité et esquissa un sourire en coin.

« Es-tu vraiment aussi chaud que mes flammes ou es-tu encore plus dangereux ? »


Personne ne savait réellement si le soleil était aussi chaud que les flammes. On estimait et on donnait des réponses par des calculs scientifiques, mais personne n’était assez bon pour aller faire une virée au soleil, prendre sa température de son petit thermomètre de plastique et revenir pour faire la même chose avec de simple flamme. Qui serait assez suicidaire pour le faire de toute manière.

Quoi qu’il en soit, elle se mit, sans s’en rendre compte, à chantonner une chanson qu’elle aimait bien, ferma les yeux et apprécia les rayons du soleil sur sa peau. Il était assez rare de le voir pointer son nez en temps d’hiver. Heureusement pour elle, son pouvoir lui permettait de se tenir au chaud alors l’espace autour d’elle n’était ni froide, ni enneigée. Elle aimait bien ses flammes pour cela. C’était aussi une des raisons du pourquoi elle ne cessait pas d’en créer dans sa main, elle qui était assez frileuse – ironique direz-vous – elle fait partie des gens qui adore se promener avec 10 épaisseurs de vêtements avec de pareilles températures. Étant donc parfaitement bien dans son petit cercle de chaleur, elle n’avait pas les cuisses gelées de par la température du métal froid des marches, elle n’avait pas non plus de difficulté à parler puisque ses lèvres n’étaient pas gelées au point qu’elle n’arrive plus à articuler, mais le meilleur dans tout ça, c’était qu’elle était en simple t-shirt.

Elle ouvra les yeux soudainement, cessa de chantonner et regarda vers le bas. Quelqu’un montait dans sa direction. Sûrement quelqu’un désirant aller sur le toit, estima-t-elle. Il était par contre très rare de voir quelqu’un monter ces escaliers en plein hiver, d’autant plus qu’ils n’étaient pas très fréquentés à l’origine. Fronçant les sourcils, elle en devint finalement curieuse, qui donc passait par là ? Au fil des secondes, les claquements métalliques se faisaient de plus en plus sonores, le bruit des pieds montant les marches se rapprochait et elle devina sans effort que la personne en question allait bientôt être face à elle. Ce n’est que lorsqu’elle arriva finalement devant elle qu’elle haussa un sourcil, lui sourit sincèrement et prononça, comme à son habitude, un joyeux :

« Bonjour ! »

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MessageSujet: Re: Quand le destin nous guide sur le droit chemin [PV Brent]   Quand le destin nous guide sur le droit chemin [PV Brent] 1400359500-clockDim 13 Jan 2013 - 17:03
Éléanore & Brent« De la rencontre au sentiment, il n’y a qu’un petit pas à franchir. »
Un jour comme les autres, venait d'être entamé. Une journée qui offrait un soleil radieux, mais qui n'avait pas la force nécessaire pour faire fondre la neige fraichement tombée la veille. Aujourd'hui, comme tous les autres d'ailleurs, le jeune homme déambulait dans les couloirs du pensionnat. On pouvait déceler à l'aide de son regard, une once d'inquiétude, qui s'était emparé de lui depuis peu. Ce même regard était déposé sur le petit gadget qu'il tenait entre ses mains, un simple PDA. Il scrutait avec dégoût les quelques lignes présentes sur son celui-ci, à la recherche d'une chose qu'il n'avait sûrement pas compris, d'une erreur qu'il avait dû écarter par son enthousiasme, ou bien seulement un oublie de sa part. Mais la solution à son léger problème ne parvenait à venir d'elle-même, cette même solution qui lui aurait permis de comprendre mieux sa situation. Il n'avait de cesse de se poser la même question, pourquoi était-il là ? Il n'avait aucun but précis à vrai dire, comme si cette chose qu'il n'avait pas eue la chance d'avoir, lui avait brisé le reste de cette journée. Il en n'avait presque perdu la notion du temps, pensant n'être que depuis quelques minutes dans ses couloirs, il était resté des heures, tournant en rond, passant encore et toujours devant les mêmes objets, les mêmes personnes, une situation qui en devenait lassante. Il se sentait prisonnier, comme s'il avait emprunté cet escalier improbable, ne possédant ni de fin, ni même de commencement, vous faisant avancer par le même chemin dont vous êtes arrivés, c'est ce qu'il ressentait à l'instant. Pourtant, Brent était têtu, s'obstinant à rechercher cette chose qu'il aurait aimé trouver aujourd'hui ; serait-ce bien le bonheur ?

Malgré son entêtement, le peu d'espoir accumulé ces dernières petites heures, fut soudainement dissipé, comme si sa propre volonté s'était tout simplement estompé. Rompant sa marche afin de s'adosser contre un mur non loin de lui, il laissa tomber son bras tenant le PDA par agacement, renonçant à trouver ce qu'il était venu chercher en ces couloirs. À présent, seul la vu que lui donnait les fenêtres près de lui, lui importait. Contempler cette neige d'un blanc immaculé, ces enfants qui n'avaient de cesse de s'amuser à l'aide de celle-ci. De simples choses qu'il n'avait pas connu étant petit, il n'avait pas eu cette chance. Il ne pouvait s'empêcher d'afficher un sourire, un air songeur. Son passé s'imposait de lui-même dans sa tête, toutes les choses qu'il avait endurées, qu'il avait fait endurer, tout cela défilait dans sa tête, le faisant horriblement souffrir. Cette simple vision de son passé lui cribla le coeur, une souffrance qui eut des conséquences sur ce présent. S'immergeant lui-même d'une illusion conçue par son propre esprit, il pouvait apercevoir devant lui, une montagne sur un fond rouge sang, une lune faisant honneur de sa présence, qui possédait un aspect digne des films d'épouvante. Plissant légèrement les paupières pour y voir un peu mieux, le jeune homme pouvait de mieux en mieux voir la montagne et découvrit avec dégoût, que celle-ci n'en était pas une, non, de simples corps déposé par millier les uns sur les autres, voilà ce que c'était en réalité. Donnant l'illusion d'une montagne, on pouvait la décrire de la sorte, mais il fallait alors y rajouter un simple mot qui prendrait un tout autre sens : une montagne de cadavres.

Puis il ouvrit les yeux, constatant avec soulagement qu'il était de retour dans sa propre réalité. Le brouhaha incessant des jeunes élèves qui parcouraient les couloirs, avaient été la chose qui l'extirpa de ce cauchemar. Délicatement, il posa sa main libre à l'emplacement de son coeur, empoignant celui-ci, essayant tant bien que mal de capturer le peu d'air qui s'offrait encore à lui, afin de reprendre une respiration normale. Il baissa quelque peu la tête, un sourire se dessinant alors sur son visage, il était sans aucun doute rassuré, mais pourquoi s'était-il mis dans tous ses états, il fallait qu'il contrôle un peu mieux ces émotions et il pourra ainsi totalement contrôler son pouvoir, car il perdait souvent le contrôle quand il songeait à son passé, mais Primsver était là pour ça non ? Et c'est la raison qui l'avait poussé à venir ici.. Soudain, il sentait une légère vibration dans sa main droite. Laissant échapper un léger soupire, il ramena son PDA au niveau de ses yeux et fixa l'icône qui venait tout juste d'apparaître. Cette icône n'avait d'autre rôle que de lui indiquer qu'il avait un nouveau message. Mais ce qui le préoccupait le plus, était le nom présent aux côtés de l'image. Un nom, mais pas n'importe lequel, ce nom était de celui d'une femme, la même qu'il lui avait donné rendez-vous, mais qui n'était jamais venu au point de rendez-vous. À vrai dire, il hésitait presque à ouvrir ce message, de peur de voir que sa contenance, n'était qu'une annulation de sa part. Mais il finit par se décider d'ouvrir le message et d'en lire le contenu. Apparemment, c'était Brent qui n'était jamais venu au rendez-vous, celle-ci croyant alors qu'il ne voulait plus lui adresser la parole, lui avait envoyé ce message pour quelques explications. Étonné à la vue de ces quelques phrases, il fronça quelque peu les sourcils, et ouvrit une nouvelle fois le précédent message pour y relever la date précise qu'elle lui avait donné.



« Hmm alors.. J'aimerais te voir.. Couloir du troisième étage.. Oui, ce mardi. Hmm quel jour sommes-nous.. Ah jeudi, effectivement, j'ai un peu de retard là. Huhu. »
Laissant échapper un petit soupire, il glissa son PDA dans sa poche, arborant toujours le même sourire identique. En ce moment, il ne pouvait que se sentir imbécile, comment avait-il fait pour oublier une telle date, pour perdre autant la notion du temps. À cet instant, il se crispa légèrement puis poussa un beuglement incompréhensible à l'oreille humaine, tout en se frappant la tête à plusieurs reprises contre le mur où il s'était adossé ; sous le regard ébahi des passants qui avaient pris la peine de s'arrêter pour contempler le jeu de scène qu'il venait tout juste d'entreprendre. Épuisé, il s'arrêta, son front posé contre le mur, il extirpa une nouvelle fois son PDA de sa poche. En cet instant, il ne savait quoi lui dire, les quelques mots qu'il avait en tête, ne lui seraient d'aucunes utilités et n'auraient pas le pouvoir de faire oublier à son amie, la négligence qu'il avait eue envers elle. Une nouvelle fois, il soupira, puis se redressa, avant de s'en aller, un sourire des plus radieux présent sur son doux visage.



« Il faut voir le bon côté, j'ai toute la journée devant moi maintenant. Aah, mais que vais-je bien pouvoir faire en ce temps radieux, me diriger vers la cafétéria pour manger un bon repas ou bien aller courtiser de ravissantes demoiselles ? Si dur de choisir.. »

Dit-il sur un ton dramatique, un genou au sol, face à deux demoiselles à qui, il avait volontairement barré la route. La position de sa tête obstruant le chemin de la lumière, une zone d'ombre se démarqua sur son visage, empêchant ainsi aux deux personnes présentes devant lui, de voir l'intégralité de celui-ci, rendant la scène bien plus dramatique qu'elle ne devrait l'être. Il fit un léger sourire avant de se relever, retirant ainsi son masque afin de dévoiler sa face, le champ autour de sa tête, envahit par de fins cristaux de lumière flottant dans l'air, qui rendait le tableau bien plus magnifique. Soudain, il balança ses mains devant lui, interprétant des gestes bien construit, tel un magicien dans ses tentatives multiples de capter le public durant son spectacle. Puis, il sortit de nulle part, une petite feuille avec de simples chiffres imprégnés dessus, qu'il tendit aux deux jeunes femmes, suivi d'un simple sourire, avant de s'en aller pour seuls mots de conclusion « Bye, beautiful ladies ». Sans même dénier se retourner, il leva simplement la main, un signe d'au revoir, avant de franchir les portes du pensionnat. À l'extérieur, il balaya l'horizon du regard durant quelques secondes, mais ses pupilles s'arrêtèrent sur un édifice bien visible. Étrangement, il semblait attiré par celui-ci, la raison résidait sûrement dans le message qu'on lui avait envoyé, car c'était le lieu de rendez-vous indiqué dans celui-ci. Il prit donc marche, sans y réfléchir plus longtemps. La distance qui le séparait du bâtiment était en vrai assez courte, et il y parvint en un rien de temps. La tour se présentant maintenant à lui, il examina quelque peu, songeant aux fois où il avait été contraint d'y mettre les pieds. Non, autrefois, il n'était pas venu de son propre chef, mais plutôt à cause des heures de colle qu'on lui avait imposé pour son absentéisme aux heures de cours ; des colles, qui ne lui fit pas retenir une quelconque leçon, car il continuait à sécher jour après jour..

Sans même s'en rendre compte, il commençait déjà à emprunter le chemin qui menait au sommet. Marche après marche, il écourtait la distance qui le séparait du haut de l'édifice. Soudain, il aperçut une femme, assise sur les marches, lui barrant ainsi le passage. Un sourire présent sur son visage, accueillant celui-ci d'un simple « bonjour ». Surpris, il glissa sur l'une des marches, la fine couche de glace tapissée sur celle-ci en était en partie la cause, mais il parvint tout de même à s'agripper sur la barre qui longeait les marches, lui évitant ainsi une chute, pouvant le ramener en bas des escaliers. Une fois de nouveau stabiliser, prêtant attention à la position de ses pieds pour lui éviter une nouvelle glissade, il posa son regard sur la jeune rousse et lui rendit son sourire sincère.



« Salut. Désolé je ne pensais pas trouver quelqu'un ici.. Mais laisse-moi me présenter, je me nomme Brent, ravi de faire ta connaissance. »
© Codage par Brent J. Stewart alias "Dr.Brownie"
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MessageSujet: Re: Quand le destin nous guide sur le droit chemin [PV Brent]   Quand le destin nous guide sur le droit chemin [PV Brent] 1400359500-clockMer 16 Jan 2013 - 6:30


Brevity is the soul of wit

Hamlet (Act II, Scene II)
William Shakespeare



Se levant d’un bond alors que l’inconnu venait de tomber des marches, elle fit disparaitre la flamme de sa paume pour le regarder se relever tranquillement, reprenant son équilibre. Elle s’inquiéta un peu, se demanda s’il ne s’était pas blesser. Il est vrai qu’elle, pour sa part, n’avait aucune chance de glisser sur cette fine couche de glace puisque partout où elle se trouvait, dès le moment où elle utilisait son pouvoir, une circonférence d’environ un mètre autour d’elle dégageait de la chaleur et faisait donc fondre cette petite neige. C’était d’ailleurs une des raisons de pourquoi elle n’était guère bien habillée en de pareille température.

Une fois qu’il lui rendit son sourire, elle tenta tant bien que mal de s’empêcher de rire, trouvant maintenant le moment bien drôle étant donné qu’il ne paraissait guère blessé. Elle laissa quand même échapper un petit rire avant de s’excuser pour avoir ri de la situation. Elle le fixa quelques secondes, cheveux blond, joli visage, beau sourire, yeux marrons. Elle s’interdit de le juger un peu plus longtemps sur son physique. Elle ne portait pas particulièrement attention au physique, elle aimait simplement reconnaître certains traits particuliers chez chaque personne. Question de ne pas faire de malentendu si jamais elle confond deux personnes.

« Est-ce que ça va ? Tu ne t’es pas blessé ? »


Il serait effectivement dommage qu’il se soit blessé alors qu’il avait trébuché seulement au moment où il l’avait vu. La surprise surement. Il ne paraissait pas avoir mal vu le grand sourire qu’il faisait, mais on ne sait jamais. Les hommes et l’orgueil. Elle les comprenait sur ce point par contre, étant elle-même très orgueilleuse lors de ces situations. Elle regarda un instant le ciel avant de descendre d’une marche, faisant attention à où elle mettait les pieds pour ne pas trébucher elle aussi, quittant ainsi son petit rayon de chaleur. Arrivant à un mètre de lui environ, elle plongea son regard dans le sien.

« En passant, je m’appelle Éléanore, enchantée. »


Elle tendit la main, espérant qu’il ne la serre pas trop puisqu’elle s’était brûlée il y a quelques jours à peine. Pourquoi la tendait-elle alors ? Simple politesse, et puis, les poignées de mains, ça laisse une marge pour ne pas avoir d’autres contacts physiques ensuite. Vous voyez, du genre, j’te serre la main comme un pote! Car oui, elle ne faisait pas trop confiance aux hommes, dus aux membres de sa famille. Elle se demanda ensuite par curiosité qu’est-ce qu’il faisait ici. Il était vraiment rare de croiser quelqu’un, alors pourquoi était-il la ? Ce n’était surement pas pour venir admirer le ciel, avec le froid qu’il faisait habituellement en hiver et le fait que les marches étaient assez dangereuse – Preuve que Brent avait trébucher – alors pourquoi ? Un rendez-vous peut-être ? Un point de rencontre ou alors était-il l’une de ces personnes courageuses qui, passionné par le sien et la vue à partir du haut de l’édifice venait passer du temps seul. Il était peut-être comme elle.

« Qu’est-ce que tu fais donc ici? Personne ne passe à l’habitude. »


De sa main qu’elle ne tendait pas, elle replaça une mèche de ses cheveux que le vent, qui n’était d’ailleurs pas son meilleur ami, ne cessait de déplacer.


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MessageSujet: Re: Quand le destin nous guide sur le droit chemin [PV Brent]   Quand le destin nous guide sur le droit chemin [PV Brent] 1400359500-clockDim 17 Mar 2013 - 17:51
Éléanore & Brent« Ce sourire ; laisse-moi en faire une arme pour percer le bouclier qui protège ton cœur. »
À cet instant, le blondinet ne pouvait éprouver que de la honte. Ce sentiment conçu par le regard d'autrui. Cette honte ; comment pourrait-il s'en défaire, alors que lui-même était conscient de sa personne face au reste du monde. Il était présent aux yeux de tous, soumis à leurs analyses et leurs jugements. C'est pour cela que, lorsqu'il donne une image honteuse de lui-même, qu'il n'aurait pas voulu offrir ; cette gêne s'empare intégralement de son corps. Par là, il éprouve, la crainte de recevoir un jugement préjudiciable, qui ampute alors sur l'amour et l'estime qu'il a de lui-même. Par ce fait, ce sentiment de gêne provoque chez Brent, un comportement différent de ce qu'il aimerait faire paraître. Pour y remédier, une simple solution lui traversa l'esprit, afficher ce sourire forcé décelable au premier coup d'oeil, mais qui le rendait tout de même charmant. Un sourire qui provoqua du soulagement chez la jeune femme ; il réussit à le deviner, en entendant son petit rire étouffé qui suivi. C'est vrai que la situation était assez hilarante et Brent ne pouvait pas en vouloir à la jeune femme de se moquer de sa propre négligence. Alors, il ferma les yeux et continua d'arborer son beau sourire.

Suite à ça, elle s'excusa. Pourquoi ? Se demandait le jeune homme. Il était pourtant normal ; dans la nature de l'homme, de rire face aux situations amusantes, même si celle-ci incluait le malheur de la personne concernée. Elle ne devait donc pas s'en excuser. Brent aurait sûrement fait de même, en tant que simple spectateur. Cela dit, par un élan de compassion, la jeune femme lui demanda s'il n'avait rien. Toujours sous la pression de ce sentiment de honte, aucun mot ne parvient à s'échapper de ses lèvres, mais il tenta tout de même de lui faire comprendre que oui, à travers son simple sourire. Le jeune homme, peu loquace, profita pour analyser la jeune rousse. Plutôt mignonne, il ne se souvenait pas de l'avoir déjà croisé au sein du pensionnat, ou il n'avait simplement pas fait attention, ce qui lui paraissait surprenant, étant donné qu'un tel visage ne pouvait passer inaperçu.. Soudain, il fut ramené à la réalité, par la main que tendait à présent la belle Éléanore, juste après cette présentée. Rabaissant son regard sur la main, il put constater que celle-ci, présentait quelques traces de brûlure. Toujours à l'écoute, elle continua sur sa lancer, pour prendre connaissance de la raison de sa venue. Mais le jeune homme, le regard toujours dirigés vers la main, ne répondit pas tout de suite. Conscient qu'il ne pouvait trop forcer sur sa main, il l'attrapa au niveau du bout des doigts, pointant la paume de celle-ci vers le sol et se pencha quelque peu pour y déposer un baiser. Puis, il releva quelque peu la tête, plongeant son regard dans celui de la jeune femme.



« Enchanté. Et bien, je m'isole souvent sur le toit.. Histoire de réfléchir un peu. Huhu.. Aller, ma chère Éléanore, j'ai été ravi de faire ta connaissance et désolé pour le dérangement. »

Ne voulant la déranger plus longtemps, il reprit marche en direction du toit, mais s'arrêta en chemin avant de se retourner, pour lui faire face à nouveau. Il la fixa longuement. Pouvait-il réellement passer à côté d'une éventuelle nouvelle amitié. Surtout, pouvait-il laisser une femme derrière lui, une femme qui ne semblait pas être accompagnée et qui ressentait peut-être en ce moment, de la solitude. Ça n'aurait pas été très gentleman de sa part alors, il descendit à son tour de quelques marches, pour se positionner à une marche de la jeune femme. Soutenant toujours son regard, un léger sourire se dessina sur son visage, un sourire qui avait pour but de charmer la demoiselle, influençant ainsi sur la prochaine réponse à la question qu'allait bientôt poser le jeune homme. Le sourire est une arme. Mal utilisé, ce sourire pourrait perdre de son sens. Bien utilisé, le manipulateur en ferait l'arme la plus puissante. Brent était un manipulateur dans l'âme ; il parvenait à faire ce que bon lui semblait avec ses interlocuteurs, sans pour autant que ceux-ci s'en rendent compte. Il était doué dans ce domaine, mais à trop jouer au manipulateur, on en perd petit à petit son identité, ses propres sentiments refoulés depuis longtemps, on ne sait plus faire la différence entre son propre jeu et ses réels sentiments.. Brent l'avait bien compris alors, il essayait de se poser quelques limites, des limites qui avaient pour but de concevoir une frontière ; un barrage, entre ses sentiments et son jeu d'acteur, mais en était-il réellement capable.. Cela dit, il usa tout de même de son don, avec ce léger sourire et posa enfin sa question.



« Permet-moi de rester quelques instants à tes côtés Éléanore ? J'aimerais vraiment faire plus ample connaissance. »
© Codage par Brent J. Stewart alias "Dr.Brownie"
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