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 « Tu me pousses, je te coule ! » ALEXANDER

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MessageSujet: « Tu me pousses, je te coule ! » ALEXANDER   « Tu me pousses, je te coule ! » ALEXANDER 1400359500-clockSam 2 Fév 2013 - 18:35
« J'entre à pieds-joints dans mon bain de pensées, j'ai pris le temps de mouiller mon savon parfumé. Je laisse laisse aller mon dos dans l'eau douce, un peu de couleur salée aller dans la mousse. » © Superbus.


feat Alexander D. Buster

____ Il fait beau ce matin. Le soleil est déjà haut dans le ciel alors que nous ne sommes qu'en milieu de matinée. Je regarde par la fenêtre. J'ai soudainement envie d'aller dehors, prendre l'air, respirer la chaleur du matin. J'attrape mes chaussures, les enfilent et je sors. Je mets une veste légère sur mes épaules au cas où il fasse un peu frais quand même. L'air frais de dehors me caresse gentillement le visage. Les rayons du soleil me réchauffent un peu. Je souris. C'est bon de sentir la vie autour de soi. J'avance. Je quitte l'endroit où se trouvait tous les cabanons et je marche, simplement, doucement. Je mets mes mains dans mes poches, rentre légèrement ma tête dans mes épaules. Parfois, quelques oiseaux chantent. Je lève la tête et je m'arrête. Un couple de jeune oiseaux chantent sur les branches d'un arbre. Ils sont choux tous les deux. Je les regarde quelques minutes puis, je continue de marcher. J'entends le vent dans les quelques arbres qui bornent le chemin que je suis. Ce chemin, je l’empruntais tout le temps pour aller en cours. Ça rappelle pas forcément de bons souvenirs quand je dis ça. Non pas que je n'aime pas les cours, mais bon, à la fin, après une bonne journée bien remplie, tu commences à en avoir pleins la tête et c'est agaçant. Je regarde tous les bâtiments nouveaux que je vois et j'essaye de mémoriser leur nom. Et oui, je suis une petite nouvelle moi. Faut bien s'intégrer rapidement pour ne rien rater. Hein ? Mais qu'est-ce que je dis. Je soupire pour moi-même, tout en gardant un petit sourire en coin. Je m'arrête à un bâtiment et lis sur la plaque ce qu'il indique : Piscine. Haha, sérieux ?! Je rigole un peu sans faire trop de bruit et regarde les piscines extérieurs que je pouvais voir. Et si j'allais faire un petit tour, juste pour voir ? Aller, juste quelques minutes !

____ J'entre dans l'enceinte du bâtiment. Je marche un peu autour des piscines extérieurs. Je me penche pour toucher l'eau. Brr. Un peu froide. Je fais deux trois tours autour des bassins, observant l'eau. Le vent souffle un peu. Je frissonne. Et si j'allais à l'intérieur ? Je me dirige vers la porte de verre principale qui donnait accès à toutes les piscines intérieures. En fait, je suis venue ici juste pour regarder et en plus, j'ai même pas de maillot de bain sur moi. Il n'y a personne en plus. Il est peut-être un peu tôt ? Je ne me pose pas trop de questions, de toute manière, ça ne me dérange pas qu'il n'y est pas beaucoup de monde. Je pousse la porte. Elle ne grince pas au grand plaisir de mes oreilles. Elle claque un peu en se refermant et j'avance. L'eau est calme, limpide, pure. J'aime beaucoup l'image de l'eau. C'est un élément très beau quand il est calme. Oui, quand il est calme, parce que quand il est agité, il est parfois poisseux, tout moche puis dangereux... Voir toute cette eau me donne toujours envie de la toucher. Je m'accroupis près du grand bassin et trente le bout de mes doigts. Haha, elle est toute chaude. Je frémis devant ce contact agréable. Je regarde encore un peu l'eau et puis, je me dis que je n'ai jamais essayé sur l'eau mes pouvoirs. Si peut-être une ou deux fois mais je ne me souviens plus trop de ces réactions. Je souris. Je reste accroupie, puis, tendant cette fois ma paume vers l'eau, je la sens, l'analyse. Enfin, je me concentre et une chaleur envahit une partie de mon bras, parcourant chacun de mes nerfs, de mes muscles. La surface de l'eau commence alors à devenir plus lumineuse. La salle s'illumine aussi alors, devant cette nouvelle lumière. Je souris. J'enlève ma main de la surface de l'eau qui redevient immédiatement normale. Je ne mets ensuite d'un seul doigt dans l'eau, gardant cette chaleur magique dans le bras, puis je fais des petits dessins dans l'eau. Seulement les parties que je touche s'illuminent. Mon doigt est comme un crayon qui écrit sur l'eau avec un encre lumineuse. Je peux faire ça sur l'air aussi. C'est pareil et c'est tout aussi drôle. J'annule ensuite les propriétés de l'air et l'eau redevient normale. Je n'ai jamais fait beaucoup d'exercice sur les propriétés de la lumière avec l'eau. Je m'entraine surtout sur moi-même et sur l'air. Les autres éléments sont un peu plus compliqués (enfin, c'est parce que je ne les ai jamais beaucoup utilisé donc je suis moins entrainée). Je continue à faire des ronds dans l'eau sans forcément écrire, juste comme ça, parce que je pense. D'ailleurs, en pensant trop, on entend pas qu'une porte vient de s'ouvrir et de se refermer...
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MessageSujet: Re: « Tu me pousses, je te coule ! » ALEXANDER   « Tu me pousses, je te coule ! » ALEXANDER 1400359500-clockMar 5 Fév 2013 - 20:05
Une matinée comme une autre, passée dans le pensionnat à errer seul, cherchant par le plus grand des hasards, une victime qu’il pourrait traumatiser. Le tout dans le simple objectif de se divertir un peu. Cependant, les élèves qui se levaient de bonne heure se faisaient rares. Il l’avait donc remarqué à ses dépens. Le temps ne passait pas, et les couloirs étaient calmes. Lui de son côté, avait plus l’impression de se retrouver dans un lieu qui venait de subir une épidémie d’une maladie grave, ou encore dans un film d’horreur, ce qui n’était pas si mal non plus en soit. C’était même marrant comme situation.

Mais bon, seul, c’était moins drôle : il n’y avait personne qu’il pourrait effrayer dans les environs. Pas cool n’est-ce pas ? Enfin non, ce n’était pas cool pour lui, mais pour les autres cela devait sans doute l’être bien plus. Forcément, ils évitaient ainsi de se retrouver dans une situation plus que dangereuse avec un type totalement taré. Si ce n’était pas du « positif », alors qu’était-ce au juste ?! Le moins que l’on puisse dire, c’était qu’ils avaient de la chance de dormir quand lui était debout, tôt le matin. Comme quoi dormir le plus tard possible avait d’autres avantages.

Quoi qu’il en soit, il avait pris avec lui quelque chose qui n’était que très peu conseiller pour tout ce qui concernait l’hygiène alimentaire. Oui, il avait avec lui, tout ce qu’il aimait le plus : un paquet entier de marshmallows. Il ne l’avait pas encore ouvert, mais il le tenait dans une main. Son uniforme ? Bien sûr qu’il le portait, pour une fois… Il trouvait cependant cela assez ennuyeux, d’avoir toujours cette cravate etc. Alors pour ne pas changer, il ne l’avait pas mise. Plus pratique à son goût et beaucoup moins « snobe ». Il n’aimait pas avoir l’air aussi « élégant ».

Ce n’était pas du tout son genre après tout. Enfin soit. Regardant par la fenêtre, alors qu’il se trouvait au troisième étage de Prismver, toujours seul et dans ces couloirs inanimés, il constata qu’il faisait bien beau en ce jour. Il soupirait en se disant qu’il n’y aurait sans doute pas grand-monde qui aurait envie de rester dans l’établissement alors qu’il faisait aussi bon, d’un point de vue météorologique. Enfin, c’était ce qu’il pensait, jusqu’à ce qu’il remarque la présence d’une personne qui se dirigeait vers la piscine. De son côté, bien évidemment, Alexander commençait à avoir plusieurs mauvaises idées en tête, le tout en souriant.

« Voilà ma première victime du jour. ♪ »

Malheureusement pour cette personne, qui semblait être une fille d’ailleurs, il n’avait pas l’intention de se montrer amical avec elle. Après tout, avait-il déjà été quelqu’un de gentil ? Pas vraiment, non. Un salaud fini qui n’avait qu’une seule chose en tête ; faire souffrir les autres. C’était toujours plus amusant que de frapper les autres. Même si cela faisait mal, c’était beaucoup moins divertissant, et généralement les réactions étaient toujours les mêmes, alors qu’il n’y avait plus de quoi « s’extasier » du malheur des autres après un bon échange muscler et virile. Bien que virile ne soit pas un bon terme : stupide serait bien plus approprié ici.

Sans plus attendre donc, il se décida de descendre à pieds les multiples étages qu’il avait déjà passé depuis le début de la matinée. Il souriait, d’un air assez inquiétant. Il avait toujours cet air qui semblait si jovial et amical sur une photo, mais quand on sait ce qu’il fait réellement de ses journées, on commence à détester ce sourire qui était tout sauf amical. C’était assez souvent signe de beaucoup de mauvaises choses. Signe de problème également, surtout. Ahlalala, il allait encore beaucoup s’amuser ! Si ce n’était pas génial ça. Il espérait que cela puisse durer le plus longtemps possible, par contre.

Au bout de quelques minutes, il se retrouvait déjà à l’extérieur, se dirigeant vers les piscines. Il avait également pris le temps d’ouvrir son paquet de marshmallows, alors qu’il en sortait un pour le déguster à son aise, se demandant quel mauvais tour il pourrait jouer cette fois, à cette pauvre petite victime qu’il avait choisi. Dur à savoir en fait, mais il aura de la suite dans ses idées dès qu’il l’aura vu de plus près, ça c’était certain. D’ailleurs, il arriva enfin auprès des piscines extérieures… Personne. Elle ne pouvait pas avoir disparu ainsi, c’était impossible. Il tourna la tête sur le côté, tout en gardant son sourire, pour ensuite ouvrir la porte de la grande salle se trouvant à côté.

À l’intérieur se trouvait justement la fille qu’il avait vu un peu avant. Il était content de pouvoir la trouver aussi facilement, et surtout dans un endroit où il n’y avait pas grand-monde. Quoi qu’il en soit, il avait envie de commencer son « entrée en scène » d’une manière tout à fait simpliste, sans en faire trop. Du coup, il s’avança vers elle, qui ne semblait pas avoir constaté sa présence malgré le bruit de la porte qui s’était ouverte et fermée. Pourtant, c’était quelque chose qui était facilement audible… Mais bon, que voulez-vous, elle devait sans doute être dans les nuages, à penser à autre chose sur le moment même.

« Bouh~ ♪ » Il se trouvait désormais à côté d’elle, souriant, avant de lui tendre son paquet de marshmallows lentement. « Tu en veux un peu ? » Et bien rapidement après lui avoir fait cette proposition, il recula le paquet, n’ayant pas dit cela comme s’il allait vraiment lui en donnait. « Nan en fait, j’rigolais~. D’ailleurs si tu aimes tant l’eau de la piscine, je peux te pousser dedans sans problème, tu en dis quoi ? ♪ »
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MessageSujet: Re: « Tu me pousses, je te coule ! » ALEXANDER   « Tu me pousses, je te coule ! » ALEXANDER 1400359500-clockMer 6 Fév 2013 - 13:52
« La peur n'est pas un mal. Elle te dit quelles sont tes faiblesse. Et lorsque tu as conscience de tes faiblesses, tu deviens plus fort et tout autant meilleur. » © Fairy Tail - Gildartz.

feat Alexander D. Buster

____ « Bouh ! » Tous mes muscles se sont tendus, tous mes sens (humains et magiques) se sont activés. J'ai déjà sur moi les propriétés de la lumière, prête à agir et j'ai déjà le cerveau qui fonctionne à 200%. Je vois le reflet de son visage dans l'eau. Je relève la tête lorsqu'il arrive à côté de moi. Je Je regarde l'horizon, quittant l'eau miroitante des yeux et l'image de son visage. Des frissons me parcourent. L'image de son visage apparaissant dans l'eau me hante. Je ne connaissais pas ce garçon, je ne l'avais jamais vu même et je pouvais déjà le qualifier par un mot : « flippant ». Je calme tous les frissons qui parcourent mon dos, éteint à petit feu mes sens et redevient parfaitement calme. Je le laisse me proposer je sais pas quoi. Des marshmallows ? Non, il est sérieux ? Je sens l'odeur sucré des friandises me monter au nez. Je pose doucement mes yeux sur les bonbons. Beurk. J'aime pas ça moi ! Enfin, si, j'aime bien mais que lorsque c'est fondu. Oui, vous savez, vous vous mettez autour d'un feu de bois avec quelques amis, je prenez des piques ou des bâtons et puis vous faîtes fondre légèrement votre marshmallow. Après c'est trop bon. Ça fond, c'est miam ! Mais comme ça, je trouve que ça fait pâte à mâcher, comme les pâtes que tu fous le dentiste pour faire un moulage. Beurk. 'fin bref. Je ne dis rien, mais de toute manière, il retire le paquet en disant qu'il rigolait avec un air … débile. Oui, débile, c'est le mot. C'est bien mon grand, tu es content de ta blague pourrie ? Je ne dis toujours rien. Je me relève, juste, me mettant face à lui. Il a une drôle de tête quand même. Il est grand, musclé, des cheveux argentés en pétard, un regard perçant. Franchement, il est pas déplaisant. Bon, il a beau être joli, je dois avouer que l'image de son visage dans l'eau ne m'a pas trop plu. Il a juste l'air un peu flippant (même si je n'ai pas du tout peur de lui, croyez pas ça, nan mais oh !). Brefouille, donc après l'avoir bien regardé de plus près, je l'écoute prononcer une seconde phrase. Oui, vous pourriez croire que ça fait deux minutes que je le regarde, mais rassurez-vous, du moins où je me suis levée jusqu'à ce qu'il parle, il ne sait passer que dix petites secondes. Hé oui, parce que c'est long de tout vous décrire...

____Sa phrase m'arrache d'autre frissons. Non pas des frissons de peur mais de surprise et d'adrénaline. Vous comprenez pas ? Normal, ça veut rien dire ce que je dis. En gros, lorsqu'il me parle, je n'ai qu'une envie c'est de bouger pour le pousser, lui dans l'eau. J'ai envie de me déplacer super vite, de le surprendre et et de lui montrer que c'est lui qui allait tomber s'il faisait ça. Mais je me retiens. Je ne vais pas le pousser parce que ça se trouve, il rigole. Et puis, vu son air perçant et effrayant, il serait bien capable de me le faire payer très très cher. Je sais pas pourquoi, mais je sentais bien que ce garçon n'allait pas rendre ma journée meilleure. Normalement (même si je trouve ça débile), je me fis au physique sans trop le vouloir, mais là, pas vraiment. C'est justement parce que je le trouve attirant que je préfère m'en méfier. Et puis, rien que le fait qu'il me retire le paquet de bonbons comme ça... Je sais pas, je le trouve louche. Alors, je ne bouge pas. Je reste en face de lui, peut-être un peu trop près de lui. Je le regarde sans rien dire, sans rien n'exprimer. Ni même de la peur, ni même de la joie. Je suis impassible. Ce n'est pas dans mon habitude, mais ce garçon ne me donne pas envie de me fatiguer à sourire. Alors, je me contente de lui répondre :
« Essaye un peu et je te coule jusqu'au fond de la piscine mon bonhomme. »
____Je lui fais un petit sourire mesquin. Un défi ? Et oui ! Qu'il essaye de vilain et il verrait de quoi je suis capable. Mon regard est rempli de défi et de malice. D'où mon petit sourire. Je le toise du regard, attendant une quelque conque réaction. Allait-il me répondre ? Allait-il me pousser ? Allait-il s'en aller ? Et mon regard allait-il le provoquer ? Je ne sais pas du tout ce qu'il prévoit de faire. En fait, je ne sais pas du tout qui il est et mon petit doigt me dit que je n'allais pas tarder à découvrir la personnalité de ce charmant jeune homme.
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MessageSujet: Re: « Tu me pousses, je te coule ! » ALEXANDER   « Tu me pousses, je te coule ! » ALEXANDER 1400359500-clockSam 9 Fév 2013 - 18:08
« Tu me pousses, je te coule ! » ALEXANDER 130209060940908496


Cette fille semblait être fort intéressante, c’était pile ce qu’il lui fallait : une personne qui ne se laisserait pas faire aussi facilement que les autres. Oui parce que des victimes qui se laissaient faire comme des soumis, c’était marrant durant un moment, mais après un certain temps, ça commençait à lui pomper l’air. En tout cas, il était heureux d’être tombé sur une petite rebelle. Il en frémissait même d’avance. Il allait pouvoir y aller un peu plus « fort » qu’habituellement. Oui, il allait pouvoir montrer à quel point il était quelqu’un d’horrible avec elle. Il lui montrera que même elle, pourra avoir peur.

D’ailleurs, elle ne semblait pas avoir beaucoup réagit à sa petite blague. Quoi ? Lui partager ses précieux marshmallows ? Jamais de la vie. C’était comme lui demander d’être gentil rien qu’une fois : simplement impossible. D’où le fait donc, qu’il s’agissait d’une blague assez enfantine dans un sens. Proposer des marshmallows, avant de les retirer tout aussi rapidement de la vue de la personne à laquelle on les avait proposés. Il avait déjà fait le coup plusieurs fois et chaque fois, les gens se faisaient avoir comme des débutants. Mais visiblement, elle, elle était différente. Ou alors elle n’aimait pas ces bonbons, plus précisément.

Si c’était le cas, bah tant pis, il trouvera d’autres petites blagues à lui faire. Quoi qu’il en soit, lorsqu’il lui avait proposé de la pousser bien gentiment à l’eau, elle ne semblait pas avoir envie de finir totalement trempée. Normal me direz-vous, mais sa réaction était pour le moins… Fort plaisante. C’était la première fois que quelqu’un essayait de lui tenir tête de la sorte. La réponse de la fille lui arracha un sourire. Et pour la première fois depuis un bon moment : il arrêta de manger ses marshmallows. Oui parce que d’habitude, même en faisant chier son monde, il en mangeait.

Il avait fermé avec un élastique qu’il gardait toujours sur lui le paquet, avant de poser le poser tranquillement plus loin, ou plutôt, de le jeter pour être plus exact. Il ramassera ça plus tard, une fois qu’il en aura fini avec cette jeune fille. Il retroussa au passage ses manches avant de la fixer longuement. Comment allait-il s’y prendre avec elle ? Il y avait bien des façons de lui faire comprendre qu’elle n’était pas une princesse ici. Et qu’elle était encore moins arrivée dans un monde merveilleux… Car ce monde, il était justement souillé par une certaine personne : Alexander.

« Tu es plutôt amusante comme fille. Tu es nouvelle ici, non ? »

Il souriait, et riait même. Elle l’avait fait rire en lui lançant ce genre de défi. Elle ne savait réellement pas à qui elle avait à faire. Il faut dire que généralement quand on ne connait pas la personne qui se trouve en face de nous, on a toujours tendance à faire les durs. Mais c’était très mal placé avec Alexander. Elle allait cependant le découvrir à ses dépens. Cette fois, plutôt que de rire encore de bon cœur et surtout en cachant sa véritable nature, son visage « changea ». Oui, il était certes toujours aussi détendu, mais cette fois, il avait l’intention de montrer sa vraie nature. Il allait se jouer d’elle, simplement.

Il passa rapidement une main dans sa chevelure argenté, avant de la fixer dans les yeux longuement. Son regard violacé et à la fois perçant la dévisageait totalement, jusqu’à ce qu’il s’avance un peu vers elle, lui tenant le visage entre son pouce et son index. Il afficha de nouveau un sourire, alors qu’il était malgré tout un peu plus sérieux qu’il y avait quelques instants. D’habitude, c’était le genre d’expression qu’il adoptait quand il était excité par une situation quelconque : ce qui était le cas présentement. Elle avait réussi à le rendre « heureux », en quelque sorte.

« J’aime quand une fille montre qu’elle peut être rebelle de temps en temps. » Il lui lâcha ensuite le visage, l’ayant légèrement repoussée en arrière par la même occasion. « Mais être courageuse ne te sera pas suffisant avec quelqu’un comme moi, insolente. » Bien sûr, il n’avait pas l’intention de se limiter à cela. Mais il se contenterait de lui faire ressentir la peur, petit à petit, tant qu’elle sera seule avec lui, dans cet endroit clos. « Si ton cauchemar devenait réalité, à quoi ressemblerait-il ? » Il n’y allait pas par quatre chemins, c’était le moins que l’on puisse dire.
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MessageSujet: Re: « Tu me pousses, je te coule ! » ALEXANDER   « Tu me pousses, je te coule ! » ALEXANDER 1400359500-clockLun 11 Fév 2013 - 11:07
« - Qui... qui êtes-vous ?
- Ton pire cauchemar ! »
© Mulan

feat Alexander D. Buster

____ Je suis prête à toutes réactions de sa part. Rien ne me surprendra car dès la minute où j'ai vu la tronche du bonhomme, j'ai compris que c'était quelqu'un de surprenant et à ne pas sous-estimer. Comment je fais pour dire ça ? Je sais pas, par instincts. Ça se trouve, je me trompe vous savez, mais je sens quelque chose de louche chez lui. Il ouvrit la bouche. Un nouveau frisson parcourt mon dos. Mais putain, c'est qui ce mec quoi ? Je ne dis rien tout de suite, je le regarde, simplement. Je détaille chaque partie de son visage, cherchant à comprendre un peu sa personnalité. Mais Chloé, pourquoi tu te casses la tête comme ça pour un mec comme ça quoi ?! Tu sais qu'il a l'air louche mais ça se trouve c'est pas sa faute donc faut pas en faire tout un flanc. Reprenant un peu des idées claires et précises, je décide de me montrer tout à faire normale avec ce bonhomme. Même s'il ne m'inspirait toujours pas confiance, comme je venais de le dire plus en haut, il a peut-être des soucis, des séquelles du passé qui font qu'il est comme ça et faut pas lui en vouloir. Je soupire intérieurement. Mon visage est toujours aussi impassible. S'il arrive à comprendre ce que je pense c'est qu'il lit dans mes pensées, c'est pas possible autrement. Je suis très douée pour ne pas faire paraître mes émotions. Vous savez, quand les gens me demandent : « Ca va ? Tu as quoi ? Quelque chose te tracasse ? » Il me suffit de sourire, de pétiller et de dire : « Mais non, tout va bien, voyons ! Pourquoi vous dîtes ça ? » Et pam. Dans le panneau les gens ! Ils me croivent. Il me sourient. Et je souris ; même si ma tête pleure. Nan, mais je fais ça très rarement vous savez. Rassurez-vous, je ne suis pas une éternelle déprimée. Bon, bref, je revenons à notre mouton au cheveux gris. Il se mit à rire et à sourire. Tout de suite, je me suis dit : Bon, tranquille Chloé, il va peut-être pas te manger tout de suite après tout. Donc, je souris et je lui réponds (même deux secondes c'est passé avant sa réponse, hein. Pour que tout soit clair niveau temps.) :
« Oui, je viens d'arriver. Je m'appelle Chloé. »
____Nouveau sourire. Un sourire plus large, histoire de bien mettre la personne à l'aise pour lui dire je mords presque jamais, t'inquiète pas. Mais si je doute que ce garçon le comprenne. Il doit en avoir rien à foutre que je m'appelle Chloé aussi, que je sois nouvelle et je sois gentille. Tout ce qu'il veut c'est faire ce qu'il a à faire et ça … Ba j'ignore ce que c'est. D'ailleurs son visage change, subitemment. Ses yeux deviennent plus perçants, ses cheveux plus gris aussi, non ? Ah non. Enfin, bon, on dirait presque qu'il se métamorphose ! Si, si, je vous jure. Il est vraiment zarbe ce mec. Et je ne suis pas au bout de mes surprises. Il s'avance vers moi et avec deux de ses doigts, il m'attrape le menton. Il soulève légèrement et me fixe de ses yeux. Je n'ai pas peur. Non, faut pas croire. Je le fixe moi aussi. Je ne le repousse pas. Je le défis plus du regard. Mes yeux verts contre ses yeux violets. Il a de beaux yeux d'ailleurs. /PAN/ Il parle et sa phrase me fit hausser un sourcil. Ouais, ouais, ouais. Genre je me la pète un peu trop quand même. Je veux le repousser, mais il se dégage de lui même. Il parle encore et des frissons auraient dut me parcourir parce que sa phrase fait un peu flipper, mais non. Là, vous voyez, j'ai juste trop envie de rire. Je pose délicatement quelques doigts sur mes lèvres pour me retenir et tenter de dissimuler mon sourire. Lorsqu'il parle de nouveau, cette fois, j'éclate. Je rigole. Je rigole ni trop fort, ni trop bas. Je rigole simplement. C'est quoi son problème à ce mec, sérieux ? Je rigole encore quelques secondes, puis je repose un regard plus sérieux sur lui. J'ai toujours un petit sourire joyeux. Je ne sais pas si son but est de me faire peur, mais c'est plutôt mal barré... Je finis par penser à la question qu'il venait de me poser. C'était louche comme question quand même. Si mon cauchemar deviendrait réalité, à quoi ressemblerait-il ? Premièrement, j'ai pas fait beaucoup de cauchemer dans mon enfance (à part quand les enfants me fuyaient et me battaient parce que j'étais différente, mais ça ne me fait plus peur ça. Je sais me défendre maintenant et je n'ai plus honte de ce que je suis). Deuxièmement, je ne répondrais pas à sa question, du moins … pas en toute franchise. Un autre sourire mesquin parcourt mes lèvres et je lui lance :
« Si mon pire cauchemar devenait réalité, je serais en train d'embrasser un bisounours ! »
____Je rigole moins fort que la première fois, mais je rigole. C'était loin d'être méchant, c'était juste « fun ». Juste pour montrer que j'aime rire, peut-être. Ou pour lui montrer que je suis pas une grande peureuse ? Nan, mais en restant sérieuse, même si je ne lui montre pas, je ne sais pas ce qui me ferait vraiment peur. A lui d'imaginer quelque chose qui pourrait vraiment me faire flipper.
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MessageSujet: Re: « Tu me pousses, je te coule ! » ALEXANDER   « Tu me pousses, je te coule ! » ALEXANDER 1400359500-clockJeu 14 Fév 2013 - 19:21
« Tu me pousses, je te coule ! » ALEXANDER 130214072151331161


Cela faisait longtemps, oui fort longtemps même, qu’il n’avait pas arrêté de manger des marshmallows en pleine discussion. C’était la preuve que cette personne qui se trouvait justement face à lui, l’intéressait. De plus, il l’avait carrément jeté plus loin, son paquet. C’était vraiment exceptionnel de sa part. Quoi qu’il en soit, il avait l’intention de s’amuser, simplement, comme il l’avait déjà fait plusieurs fois. Mais cette fois, vu qu’il n’était pas face à une proie facile, il allait devoir se montrer bien plus effrayant dès le départ, même si cela devait causer beaucoup de malaise à cette jeune fille. Plutôt mignonne qui plus est, dommage cependant, ce n’était pas ce qui le retiendrait.

Après tout, il comptait beaucoup de jolis petits minois dans ses victimes, alors une de plus, ce ne serait pas plus mal. Cependant, ce qui semblait agacer Alexander, c’était le fait qu’elle ne semblait pas du tout être intimidée par lui. Elle lui tenait tête comme s’il n’était que quelqu’un de totalement… Normal. Et ça, c’était intolérable à ses yeux. Il s’était même rapproché d’elle de manière assez dangereuse. Il avait saisi son visage avec deux de ses doigts, mais elle ne semblait pas être plus perturbée que cela. D’habitude pourtant, c’était plutôt efficace la tactique « j’m’approche de trop alors qu’on se connait pas ».

À croire qu’elle ne trouvait pas cela déplaisant de voir quelqu’un qu’elle venait à peine de rencontrer lui saisir le visage ainsi. « Hmmm… Étrange, d’habitude ça fait plus peur que ça. » Il sourit simplement, riant un peu de son côté. Oui, il l’avait dit à voix haute, il s’en foutait totalement de ce qu’elle pouvait penser. D’ailleurs, elle lui répondit à sa question. Une question assez basique en fait : si elle était nouvelle. Et visiblement, oui, il avait visé juste. Et elle s’appelait Chloé. Il ne lui avait pas demandé son nom, mais elle l’avait malgré tout donné. Quelle politesse !

« Je vois… Moi c’est Alexander. Bienvenue à Prismver ! Ou pas. »

Il n’était jamais sincère pour ce genre de choses, n’allez pas vous imaginer quoi que ce soit tout de même. Elle semblait lui offrir un grand sourire. Il trouvait ce sourire assez… Stupide sur le coup. Bah ouais, vu son caractère de base, il trouvait que parfois les gens pouvaient avoir des expressions faciales débiles et donc, il se montrait irrespectueux avec eux. Mais bon, au moins, même si faire un aussi grand sourire était selon lui stupide, il fallait avouer qu’il allait bien avec cette jeune demoiselle. En tout cas, il pensait déjà qu’il allait bien s’amuser avec cette petite. Bah oui, à côté d’elle, il était presque un géant…

Le jeune homme à la chevelure argentée l’avait légèrement repoussé après qu’elle l’eut fixé dans les yeux également, comme si elle voulait à nouveau le défié. Elle ne semblait pas non plus être affectée par ses autres paroles qui pourtant, visaient à la mettre mal à l’aise. Bon et bien, il allait devoir passer à la vitesse supérieure sans doute. Mais avant tout, il voulait voir sa réaction s’il lui posait une question un peu plus étrange encore. Et sa réaction était pile celle qu’il pensait : elle avait pris cela à la rigolade. La preuve, même sa réponse était totalement stupide. Embrasser un bisounours… Comme s’il allait y croire.

« D’accord, d’accord~♪ on dirait que tu aimes rire. » Il ferma les yeux un instant, avant de soulever, sortit de nulle part, un bisounours rose, qu’il lui colla à la tronche. « Et un bisounours pour mademoiselle~♪. » Et oui, elle se retrouvait là, bêtement, à embrasser un bisounours. Il en profita même pour mémoriser cet instant sur son portable, d’une rapide photo, avant de lui montrer l’écran du téléphone. « Très joli couple, Chloé ! ♥ » Ironie bonjour. Bien sûr, il allait mettre fin à cet instant ridicule bien rapidement, et c’était en clapant une fois des mains, que la bestiole explosa comme un ballon, sauf qu’il ne restait rien de la créature. « Hop, on disparait. »

Il s’était bien évidemment joué d’elle pendant un petit moment. C’était assez amusant de son côté, mais il se doutait que ce n’était pas le genre de choses qui était considéré comme un véritable cauchemar. Il l’avait très bien compris, qu’elle avait décidé de jouer les « rebelles » dès le début. Elle était donc de ce genre là… Et bien tant pis pour elle, il prendra tout son temps pour la réduire à néant, la perturber de plus en plus, jusqu’à ce qu’un jour, elle finisse par craquer, mais pour l’instant, il allait juste s’amuser un peu et surtout, tuer le temps.

Mais quelque chose dans tout cela, l’avait légèrement énervé : elle essayait de lui jouer des mauvais tours à lui. Cela n’était pas acceptable, étant donné que normalement, les mauvais coups, ça venait de lui ! Il soupira donc un peu, avant de fermer les yeux. Il releva le regard une nouvelle fois et à ce moment-là, il semblait montrer une certaine rancœur envers cette fille. Elle pensait qu’elle s’en sortirait sans le moindre problème ? Elle pensait que cet endroit était un paradis pour chaque élève qui avait un don bizarre et qui faisait peur aux autres gens normaux ? Et bien non, elle avait totalement faux. Du moins, depuis que lui était arrivé.

« Cependant, c’était tout de même méchant de me mentir, ma petite. Ne m’en veux pas s’il t’arrive quelque chose… » Et oui, il allait devenir sérieux, si elle continuait à se jouer de lui ainsi.
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MessageSujet: Re: « Tu me pousses, je te coule ! » ALEXANDER   « Tu me pousses, je te coule ! » ALEXANDER 1400359500-clockSam 2 Mar 2013 - 17:12
« Ne te laisse pas faire. Ce n'est pas la taille ou la force de celui qui est devant toi qui va faire la différence, mais le courage et la puissance de ton cœur. » © Mamy

feat Alexander D. Buster.

____Pour le moment, je dois vous avouer que rien ne me fait flipper chez lui à part que je ne sais pas ce qu'il a derrière la tête et je n'arrive pas trop à me faire une idée sur sa personnalité qu m'a l'air tout aussi chelou que lui. Je croise les bras derrière mon dos et observe ce jeune homme tellement étrange. Il se présente. Alexander. Je le regarde toujours, imprimant son nom dans ma mémoire tout comme sa tronche. Souviens toi de ce bonhomme parce que tu risque pas d'en voir deux comme ça. Il me souhaite la bienvenue tout en souriant. J'hausse un sourcil. Sérieux ? Je commence à sourire Ba mer... ou pas Putain. Mon sourire disparaît. Je sens mon regard devenir un peu plus lourd. Alors tu serais plutôt du genre emmerdeur en fait, non ? Je fronce alors les sourcils. Bon sang de bonsoir, mais c'est qui ce garçon ! Je sers les points, réfléchissant bien plus vite, comme quand il avait surgit sur la surface de l'eau. Je cerne toutes les possibilités qui peuvent expliquer son comportement. J'avais des milliards de possibilités alors c'est peut-être pas la peine de se poser des questions (à part pour attraper un mal de crâne monumental). Je soupire. Il ne faut pas lui en vouloir, il doit avoir eu un problème dans sa jeune enfance. Ne pose pas de questions Chloé, il va s'arrêter tout seul. Mais...!

_____Bordel de bordel de bordel de mer** ! Les gens, je suis en train de smaker un... un... UN BISOUNOURS ! Oh mon dieu ! Je l'avais cherché et je viens de le trouver, mais bien ! La petite boule de poils continue de m'embrasser tendrement, serrant ses petits bras pelucheux contre moi. C'est une sensation assez étrange car ses petites lèvres légèrement poilues son trop petites comparées aux miennes. En plus de ça, c'est vraiment trop con, parce que … un bisounours quoi ! Si ce crétin d'ours n'avait pas ses lèvres sur les miennes, j'aurais éclaté de rire, mais sévère. Bref. Je veux le repousser d'un geste brusque mais il disparaît sans un mot. Je me lèche rapidement les lèvres pour tenter d'effacer cette sensation bizarre de lèvre de bisounours sur les miennes. Je fixe tranquillement Alexander, réfléchissant un peu avec plus de sérieux cette fois. Bon, Chloé, ce mec il est pas normal, tu l'avais compris. Est-il dangereux ? Ça je ne le sais pas mais je pense que je ne dois pas le prendre pour un gentil garçon en sucre. Il se moqua de moi comme je me suis moquée de lui. Normal après tout. Oui, sincèrement, je comprends qu'il m'est répondu ainsi. Néanmoins, ce qui m'irrita le plus, c'est cette photo stupide sur ce portable. D'un léger petit geste du doigt, je donne au portable les proriétés de la lumière, sans qu'il ne s'en rende compte. J'attends quelque seconde, pour voir comment évolue les choses. Il parle. Il parle comme un roi, même un peu comme un vantard. Une certaine chaleur s'empare de mon corps. Comme un instinct de survie qui me disait : Bat-toi pour ne pas disparaître. Alors, il veut jouer. Alors, il veut faire son beau. Alors, il se croit le plus. Alors, il croit me faire peur. Alors, il va voir ce qu'il va voir !

_____Mes pouvoirs s'allument. Mes sens deviennent vifs et puissants. Un léger vent se lève dans mes cheveux qui virevolte doucement pendant une seconde. Mes yeux brillent d'une lueur différente. Mais cela, très peu de personne peuvent le voir. Pourquoi ? Parce que j'ai les propriétés de la lumière sur moi. Parce que je suis trop rapide. J'avance d'un pas et en un millième de seconde, je suis derrière lui. D'un petit geste du doigt, le portable devient lumineux et se fait remarquer dans la poche du jeune homme. D'un geste invisible tellement il est rapide, je l'attrape et me replace à ma place ; en face d'Alexander. Depuis que j'ai pensé qu'il allait voir ce qui allait voir, il ne s'est passé que cinq secondes. Cinq misérables secondes et me revoilà devant lui, le portable lumineux dans les mains. Toujours aussi rapide, j'affiche la photo sur l'écran et je la supprime. Je fais balancer le portable entre deux de mes doigts, fixant Alexander avec un regard rempli de défi. Certes, je me doute qu'en le cherchant je vais prendre un sacré coup de les dents, que la vie ici n'est pas un paradis et que je vais rentrer des gens mauvais. Mais ce n'est pas ça qui doit m'empêcher de me laisser faire comme une enfant et de me faire martyriser par des méchants pas beau !
« Je n'ai jamais eu peur du grand méchant loup, dis-je en souriant mesquinement. »

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MessageSujet: Re: « Tu me pousses, je te coule ! » ALEXANDER   « Tu me pousses, je te coule ! » ALEXANDER 1400359500-clockJeu 14 Mar 2013 - 19:15

Le mensonge est exquis...
avec Chloé R. Davis & Alexander D. Buster.



Il se foutait littéralement d’elle, et il aimait ça. C’était comme une vocation pour lui. Rien ne pouvait plus l’amuser que ça. Se moquer des gens était une chose qu’il faisait si bien, sans la moindre difficulté… À croire que c’était même devenu ça vocation. Assez étrange, je vous l’accorde, mais c’était la réalité, c’était vraiment quelque chose qu’il faisait pour le plaisir désormais. D’ailleurs s’il le pouvait, il ferait souffrir encore plus de personnes dans les alentours, mais bon, ce sera bien plus compliqué que normalement. Bref. Il avait décidé de jouer le petit jeu de la demoiselle qui semblait s’être basé sur la rigolade.

Pas de souci, il allait prendre part à cette petite « tranche de rire ». Elle avait osé lui mentir en lui disant que son plus grand cauchemar serait d’embrassé… Un bisounours. Et bien qu’il en soit ainsi alors ! Quoi ? Comment ça ? Bah bien sûr que son pouvoir peut fonctionner MÊME s’il s’agit d’un mensonge. Il l’avait déjà fait à plusieurs reprises. Et oui, la matérialisation des cauchemars ne s’appliquait pas uniquement sur la vérité, étant donné que le pouvoir en lui-même était un gros mensonge, si on y réfléchissait bien. Un cauchemar ne pouvait être réel, tout simplement ! Mais beaucoup de gens pensaient l’inverse, stupidement.

Suite à cela, grand sadique qu’il était, Alexander en profita pour faire tout un cinéma et lui fit « effectuer » ce petit cauchemar si… mignon. Rien que d’écrire ce mot c’est dégueulasse en fait. Soit, il ne tarda pas à prendre une photo pour garder un petit souvenir de ce moment si amusant. Bien sûr, il ne garderait pas cette photo éternellement, ce jeune homme l’effacerait dès qu’il serait hors de vue de cette jeune demoiselle. Il n’avait pas non plus envie de se trimballer avec des trucs aussi bizarre dans son portable… Pas totalement fou non plus, lui.

Un simple moment plus tard, et tout était différent. Oui, mais quand je dis tout, c’était vraiment tout. Seulement cinq petites secondes, cinq misérables secondes et le jeune homme à la chevelure argenté fut surpris de constater que son portable se trouvait dans la main de la demoiselle, face à lui toujours. Il n’avait pas eu l’impression qu’elle avait bougé, mais pourtant, si. Elle avait réussi à chopper son téléphone, sans qu’il ne le remarque. Pourtant une fois qu’il était dans sa poche, il aurait pourtant dû sentir qu’on le lui subtilisait… Ce n’était pas comme si son sens du « toucher » était totalement inactif…

Elle le narguait, à nouveau. Elle commençait sincèrement à lui pomper l’air, si vous voulez mon avis. Cette gamine pensait réellement qu’il allait rire éternellement, si elle continuait à le chercher ainsi ? Non, au bout d’un moment il se montrerait bien plus « diabolique », bien plus sadique encore que tout ce que l’on pouvait imaginer. Et elle n’allait comprendre cela que dans très peu de temps, à son grand malheur. Si Chloé n’avait jamais appris ce qu’était avoir peur, alors il allait se faire une grande joie de le lui apprendre. Après tout, pour ce genre de choses, il était réellement doué.

« Alors je vais t’apprendre à avoir peur du grand méchant loup, Chloé. ♪ »

Avant toute chose, bien évidemment, il s’avança vers elle, pour ensuite récupérer son portable de ses mains, le lui arrachant limite. Il était hors de question qu’il ne lui laisse cet objet de valeur –juste au niveau du prix, qu’on soit bien d’accord- entre ses sales pattes. Il rangea à nouveau cet appareil électronique dans sa poche, la fixant ensuite longuement dans les yeux, d’un air plutôt froid, ce qui dans un sens n’était pas très rassurant, il fallait l’avouer. Bref, une fois qu’il l’eut récupéré, il observa de haut cette petite. Hors de question qu’elle ne se pense ne serait-ce qu’une seule seconde supérieure à lui… Et pour ça, il allait lui montrer comment il se servait de son pouvoir.

« Tu sembles avoir un pouvoir bien intéressant, mais je me demande si tu es capable de faire ça, avec… »

Après avoir dit ces quelques mots, un trou, oui, un énorme trou, commença à se former sous les pieds de cette fille. C’était tout simplement parfait, comme « illusion d’optique ». Tout y était, c’était comme un cauchemar réel. Oui, vous ne connaissiez pas ce genre de cauchemar ? Où les gens imaginaient qu’ils tombaient dans un trou sans fin, juste comme ça, alors qu’ils marchaient bêtement sur une route en très bon état ? Et bien maintenant oui. En réalité, il s’agissait là du cauchemar d’un autre élève de ce pensionnat. Une illusion qu’il avait donc « jeter » sur Chloé. Bien sûr, rien de tout cela n’était réel, elle ne tombait pas réellement, mais étant donné que cela jouait des tours à tous ses sens, c’était suffisant pour la troubler quelques instants.

Après quelques minutes au final, à savoir cinq bonnes minutes, il arrêta son pouvoir, pour qu’elle puisse se rendre compte qu’elle était simplement debout comme depuis le début en fait. Lui de son côté, il souriait, il se moquait même… Mais c’était juste marrant.

« Tu vois, il ne faut jamais se moquer de la peur des gens. ♪ »

codage par langweilen sur apple-spring

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MessageSujet: Re: « Tu me pousses, je te coule ! » ALEXANDER   « Tu me pousses, je te coule ! » ALEXANDER 1400359500-clockMer 27 Mar 2013 - 19:08
« Moi devant toi, je n'ai cas me taire et croiser les doigts plutôt que le faire devant toi. » © Calogero

feat Alexender D. Buster

____Gardant ce petit sourire mesquin sur mes lèvres, je me sens vibrer. Vibrer d'hésitation, d'excitation aussi. Oui, ce jeune homme me est louche, imprévisible, incorrigible, irréversible... Je ne sais pas ce qu'il a derrière la tête et ça me travaille. Je n'arrive pas réellement à cerner sa personnalité. Est-il gentil, méchant ? Est-il généreux, orgueilleux ? Se fout-il de ma gueule ? Veut-il seulement jouer ? Je ne sais rien et ça m'énerve. Je n'aime pas ne pas savoir. J'ai besoin de maîtriser la situation, besoin de savoir ce qui va se passer. Besoin de connaître, maîtriser, assurer. Bon, okay, j'avoue, j'assure très rarement, mas il est permit de rêver non ? D'ailleurs, en rêvant, j'en oublie le portable que je tiens dans les mains. Le jeune homme à la chevelure grise me l'arrache, limite. Il faut croire que son portable à de la valeur. Ou alors il me prend pour une fille qui ne sait pas prendre soin des affaires des autres. Je le laisse donc m'arracher son portable. Il recule et je l'observe sans rien dire. Il me regarde aussi et il parle. Bizarrement, je sens que ça va pas aller là. Je ne sais, un mauvais pressentiment. Je l'observe, tous mes sens à l'affut d'une situation mauvaise ou désavantageuse. Ne perds pas la face Chloé, il se servira de ça pour t'enfoncer. Je me concentre sur son visage, sur ses mouvements, sur son yeux, ses yeux qui vous percent à coup d'aiguille bien placée. Je soutiens ce regard perçant avec courage, (peut-être avec idiotie). A trop fixer son regard, je ne sens pas le sol se dérober à mes pieds. Sa phrase me frappe en plein cœur. Je le fixe alors, tentant d'ignorer ma chute. Je vois alors en lui un démon. Un effrayant démon.

____Les démons ça n'existent pas. Non, ça n'existent pas. Comme cette chute que je suis en train d'exécuter. Est-ce réel ? Ça en à tellement l'air. Alors mon instinct prend le dessus. Je me mets à briller, à briller très fort et je me jette en l'air plus haut, toujours plus haut. Seulement, je pensais pouvoir arriver au dessus du trou et m'en sortir, mais plus je monte, plus le sol semble se creuser. Non, là, ce n'est pas logique, c'est pas normal. Alors je cesse de briller, je laisse le gouffre m'emporter dans ses noirs abysses. Je frissonne, je me retiens de crier, car oui, ça fait peur. Ca fait très peur de tomber dans le vide. Vous savez, vous avez le ventre qui se retourne, qui se vide et une pression s'exerce. Une pression si étrange que vous voulez vous en débarrasser. Seulement, lorsqu'elle a disparut, vous voulez qu'elle revienne. Vous ne voyez pas ? Bon, ba tant pis pour vous. La sensation s'arrête enfin. Je retrouve le sol et je cesse de ressentir cette chute si désagréable. Je peux retrouver les yeux vainqueurs et dangereux de Alexender. Il se moque, je peux le sentir. Heureusement que je n'ai pas crié, sinon il aurait pouffer de rire, je le sens. Folle de rage, avec une envie de me venger, je le regarde, serrant les dents. Je sais, ça va vous sembler bizarre, mais j'éclate de rire. Oui, je rigole. Pourquoi ? Tout simplement pour lui faire comprendre que je n'ai pas eu peur. Ou plutôt, j'essaye de lui faire croire. Car oui, sur le coup j'ai eu peur, mais maintenant non. Il va voir, lui, de quoi mon pouvoir peut faire. Je suis sûre qu'avec un peu d'imagination je peux matérialiser son cauchemar. Trop sure de moi ? Ouais, vous avez raison, je suis trop sure de moi. Bon, faut que je me reprenne.
« Jamais je me suis moquée des peurs des autres, dis-je en disparaissant. »
____Je disparais. Ou suis-je ? Et bien je cours. J'attrape une bouée au passage, et cours de nouveau, mais cette fois, derrière le jeune homme. Il peut voir la bouée, mais elle est plutôt rapide alors il faudrait avoir un œil vif. Vu son regard, ce ne serait pas étonnant. Néanmoins, je suis déjà derrière lui, la bouée à la main. J'apparais et je dis d'une voix assez menaçante :
« Toi en revanche, tu sembles bien te moquer de moi. »
____Je lui fous la bouée sur la tête et l'enfonce pour qu'elle arrive au moins jusqu'à son cou. Je me mets de nouveau à courir comme une lumière et apparais en face de lui. Je le regarde, deux doigts tenant mon menton. Je prends un air de réflexion. Puis j'éclate de rire ; de nouveau. Décidément aujourd'hui, j'aime beaucoup rigoler. Je dis à Alexender :
« Hmmm. Tu es magnifique ! »
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MessageSujet: Re: « Tu me pousses, je te coule ! » ALEXANDER   « Tu me pousses, je te coule ! » ALEXANDER 1400359500-clockMar 30 Avr 2013 - 19:40
Beaucoup de personnes pensaient que les personnes mauvaises jusqu’au bout des ongles n’existaient pas. Bien sûr, c’était fort compréhensible venant d’eux, mais une chose était sûre : ils n’avaient pas encore rencontré Alexander. Un être qui n’avait peur de rien, et qui se moquait littéralement des autres, même lorsqu’ils vont mal. Si on devait le décrire, il serait tout simplement comparable à un serpent. Vicieux, et prêt à attaquer dans le dos de quiconque. La loyauté ? Il ne connait pas ça, ho que non. Pour lui, c’est un peu la loi du plus fort. Si l’on souhaite survivre, on est obligé de vivre comme un véritable enfoiré.

Et c’était quelque chose qu’il faisait très bien : encore plus depuis qu’il avait hérité de son pouvoir qui plus est. Il n’était pas du tout aimable et profitait beaucoup de son don. C’était en quelque sorte… une bénédiction pour lui. Quoi qu’il en soit, il allait également en faire profiter cette pauvre petite Chloé qui se retrouvait désormais face à lui. Elle se retrouvait devant un véritable python affamé, quoi de plus effrayant ? Il avait d’ailleurs usé de son pouvoir, ce qui avait visiblement marché durant quelques instants, mais pas assez à son goût, elle n’avait pas encore eut assez peur, étant donné qu’elle s’était rendue compte de la supercherie bien trop vite.

« C’est bien dommage que cela n’ait visiblement pas assez bien fonctionné. Je ferais en sorte de me rattraper la prochaine fois~. »

Il soupira légèrement, avant de constater qu’elle venait tout juste de disparaître. Oui, comme ça, sous ses yeux. Visiblement, elle était réellement capable de se déplacer à la vitesse de la lumière. Ce qui l’avait surpris, c’était la vitesse à laquelle une bouée c’était déplacée jusqu’à arriver derrière lui… Est-ce qu’elle était en train de préparer un mauvais coup, ou bien allait-elle simplement lui faire une petite boutade qui n’aurait à ses yeux aucun sens ? En tout cas, à ses yeux, elle était beaucoup trop sûre d’elle et il allait falloir qu’il lui fasse comprendre qu’ici, le patron, ce n’était certainement pas elle, mais lui, bien évidemment !

Prétentieux ? Non, à peine ! Et oui, il se moquait bien d’elle, c’était amusant. Après tout, il le faisait depuis plusieurs années, pourquoi changerait-il du jour au lendemain ? Faut pas non plus exagérer ! Et subitement, voilà qu’il se retrouvait avec… Une bouée autour du cou. Quoi de plus… Original ? Oui, c’était le cas de le dire. Mais en tout cas quand elle était de nouveau visible, la dénommée Chloé semblait fort fière de son acte… Elle en riait même ! Si ce n’était pas bien mignon. Alexander observa lentement cette bouée, avant de l’enlever assez délicatement, un large sourire aux lèvres.

« Je vois… Tu es de ce niveau-là. » Il jeta la bouée un peu plus loin, tandis qu’il continuait de sourire, avant de finalement éclater de rire. « Est-ce que tu es sérieuse ?! Tu pensais vraiment que cela serait suffisant pour m’embarrasser ?! Ne me fais pas rire ! Tu devrais vraiment apprendre à faire peur aux gens ! C’était pitoyable ! Sincèrement ! »

Il s’arrêta ensuite de rire, se tenant le ventre un peu. Il n’avait pas l’intention de la laisser s’amuser ainsi avec lui. Elle allait devoir apprendre de quel boit il se chauffe, lui aussi. « De toute façon, tu ne me battras jamais à ce jeu. » il s’approcha légèrement d’elle, avant de sourire d’un air taquin. « Tu vas tomber ♪. » Et sans attendre une seule seconde de plus, il la poussa d’une main, dans la piscine, le tout en souriant.
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MessageSujet: Re: « Tu me pousses, je te coule ! » ALEXANDER   « Tu me pousses, je te coule ! » ALEXANDER 1400359500-clockLun 20 Mai 2013 - 14:40
« La vengeance impulsive est mauvaise conseillère. » © Xavier Brébion


feat Alexender D. Buster

____Il retire avec une délicatesse qui m'étonne la vulgaire bouée que je lui ai mis autour du cou. Je le regarde, un petit sourire aux lèvres. Je suis fière de ma connerie ? Oui, je suis fière de jouer la gamine innocente qui n'a pas peur de ce pauvre type ! Pitoyable. C'est le mot qu'il utilise pour qualifier mon action bien enfantine et médiocre. Je sais, je suis pitoyable de jouer avec une personne aussi malsaine que toi. L'embarrasser ? Jamais cette idée ne m'ait venu à l'esprit. Je pense qu'il est même impossible d'embarrasser un troufion pareil ! Il pense trop à sa petite tête, à son propre personne machiavélique. Je suis sûre qu'il s'en fout complétement des gens, de ce qu'ils peuvent penser de lui, de ce qu'ils peuvent ressentir lorsqu'il les effrayait, de ce qu'ils peuvent craindre, de ce qu'ils peuvent voir de lui. Derrière mon sourire de gamine heureuse de sa connerie, je bouillonne. Je suis en colère, tellement en colère. Cette homme, je... Raaaa ! Comment fais-je pour sourire encore alors que je commence à peine à le détester, à avoir envie de lui faire payer. De lui faire payer tout. Combien de personne a t-il fait souffrir comme ça ? Combien de personne souffrent devant son comportement de pauvre garçon perdu dans les ténèbres ? Mais en même temps, je n'arrive pas à le détester complétement. Peut-être qu'il a du surmonter des choses horribles, qu'il a été marqué durant son enfance, qu'il a terriblement souffert. Peut-être qu'il a besoin d'aider. Mais Chloé, t'es pas folle ma parole ! Ce type n'a besoin de personne, il a seulement besoin de son machiavélisme. Même si je sais que j'ai raison, qu'il ne peut être aider, je me demande si quelque part.. Non, rien.

____Il cesse de rire et mes muscles se tendent. C'est pas bon ça. Pas bon du tout ! Je le regarde, cessant de sourire à mon tour, impassible, laissant ma colère prendre le dessus de mon expression. Mes yeux émeraudes ne sont plus doux et tendres, ils sont durs et purs. Je le fixe, pas dans l'espoir de le déstabiliser, ni de l'avertir, ni de rien du tout, seulement cesser de jouer la comédie de la gamine qui fait ses conneries enfantines. Laisser la véritable Chloé prendre le dessus et lui montrer que ce n'est pas parce qu'il croit qu'il est le roi que tous ses sujets se baissent face à lui. Je ne suis pas du genre à me laisser dominer lorsque la personne en question respire l'injustice. Je sers les poings. Il respire l'injustice, ça se sent beaucoup trop fort. Non, je ne le battrais jamais au jeu du méchant, car je n'ai jamais été aussi sadique que lui. Et je pense qu'il doit avoir une certaine expérience, maintenant. Je le fixe, le laissant s'approcher de moi, les propriétés de la lumière déjà sur moi. Je vais tomber. Hmmm. Un petit sourire se dessine alors sur mon visage et il me pousse. Je tombe dans la piscine, sans vraiment être étonnée. Je laisse l'eau parcourir mes vêtements, je la laisse m'alourdir et je la laisse ne faire plus qu'un avec moi. Une onde parcourt mon corps, puis toute l'eau entière de la piscine. Une onde puissante qui va vibrer les murs du bassin. J'ouvre alors les yeux. Ils brillent. Je nage vers la surface à la vitesse de la lumière, sortant de l'eau comme un dauphin. Je me place alors de nouveau derrière Alexander.
« Et toi tu vas couler, dis-je d'une voix des plus tranchantes. »
____Tout comme lui, sans plus attendre une seule seconde, je lui fonce dessus, l'attrape et le pousse dans la piscine avec moi. Je me mets alors à nager vers le fond de l'eau, poussant son torse vers le fond. Lorsqu'il heurte le fond de la piscine, je garde mes mains sur lui. J'avais pris une profonde respiration avant de plonger dans l'eau, seulement, utiliser mon pouvoir me rends vite vulnérable et j'ai vite besoin d'air. Dois-je le lâcher et remonter à toute vitesse vers la surface ? Dois-je rester là dans le fond, le tenant contre le sol de la piscine ? Mais je risque de ne plus pouvoir réussir à remonter. Je ne réfléchis que quelques secondes, le lâche et d'un puissant coup de pied, je remonte à la surface, sortant de l'eau comme un oiseau qui s'envole. J'atterris lourdement sur le bord, à genoux, reprenant mon souffle. Mes vêtements sont lourdes, mes cheveux sont plaqués contre moi. Je remets une mèche de cheveux en place et me retourne pour regarder. Pour observer. Pour me préparer à une seconde farce, à une seconde farce. Je n'ai pas peur, même si je sais que je risque de passer un sale quart d'heure...
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MessageSujet: Re: « Tu me pousses, je te coule ! » ALEXANDER   « Tu me pousses, je te coule ! » ALEXANDER 1400359500-clock
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« Tu me pousses, je te coule ! » ALEXANDER
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