Le venin de la haine coule dans notre coeur.. [Pv : Cristouille ♥]
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Sujet: Le venin de la haine coule dans notre coeur.. [Pv : Cristouille ♥] Jeu 19 Déc 2013 - 16:45
Le mal, c'est comme une pâtisserie
Le soleil posait avec lassitude les premiers rayons de son corps ardent sur la froide Angleterre, terre humide de désolation. Triste astre illusoire qui fait naître dans le coeur des badauds, cette vague impression d’existence. Mais Youri, lui, ne se laisse pas berner. Il connait la noirceur de ce monde. On lui a chuchoté au creux de l'oreille. Alors comme tous ces êtres insignifiants, il agit comme un pantin, il cache de sombres secrets et souris à qui se laisse berner.
Ce matin, comme tant d'autre, il s'était levé tôt. Pas par envie, mais simplement par nécessité. Rare étaient les fois où il avait pu fermer l’œil plus de cinq heures. Alors, plutôt que de se bouger avant le roi des cieux qui vous éclate la rétine, il restait glander au lit, à geeker comme il le faisait bien souvent. C'est seulement, et uniquement après avoir dégommé une bonne centaine de zombies, et s'être ébouillanté la peau sous le jet d'une douche brûlante, qu'il sortait de sa tanière. Une pitoyable cabane, bien loin d'être à la hauteur de ses espérances, qu'il partageait avec une ribambelle d'insouciants, c'est cela qui lui servait de gît. Il n'avait guère le choix, il ne pouvait décemment pas aller brailler auprès de la direction pour avoir ses propres appartements, il devait hélas se plier aux règles de l'établissement, Seigneur ou pas. C'est aux aurores qu'il foula la pelouse du vaste étendu qui le séparait de l'établissement. La nuit avait été glaciale, les terres étaient à présent gelées. Aussi froide que les contrées arides de Russie. Il traversa nonchalamment le terrain, les mains dans les poches, et sa tenue, comme toujours, débraillée. S'il ne pouvait pas désobéir aux règles, il pouvait néanmoins les ignorer. Ce pourquoi, il s'obstinait à oublier sa chemise, portant simplement le blason, et se servait de sa cravate en tant que ceinture. Il pénétra dans le hall, et le traversa sans jeter un regard sur ce qui l'entourait. Inutile, l'air empestait la fête à plein nez, on sentait que Noël approchait. Aussi, Youri ne trouva pas l'utilité de s'attarder sur les décorations plus que futiles qui ornaient la grande salle. Son intérêt visait un tout autre objectif. Un objectif qui, malgré le fait qu'il soit si simple, faisait son plus grand bonheur. Il pénétra dans l'un des multiples salons, s'arrêtant dans l'encadrement de celui-ci. Son regard vide balaya la pièce, personne. Il avança, pivota, et se laissa tomber dans l'un des canapés. Comme tout les grands Seigneurs, Youri possédait un palais d'une délicatesse éhontée, qui ne trouvait son bonheur que dans les plats raffinés. Ce n'est pas lui que vous verrez manger au Mc Do du coin ou chez le Kebab du cousin. Cela contrastait fortement avec cette noirceur qui sommeillait en lui. Si elle le pouvait, elle dévorerait tout ce qui lui tomberait sous les griffes, vivant ou pas. Même si cette pensée le répugnait, il avait apprit à vivre avec, et à présent, s'en amusait. Il tendit ses doigts osseux pour se saisir d'une des petites pâtisseries qui trônait effrontément sur la table basse, voilà la chose qu'il convoitait tant chaque matin. Une sucrerie responsable de sa faiblesse. Il la porta à ses lèvres. Délicieuse chose éphémère, fragile, pêché exquis qui trompe à sa manière l’œil humain. Il était semblable au démon : discret, envoûtant, efficace. S'il le pouvait, il broierait cette humanité entre ses crocs, comme il le faisait à l'instant avec cette douceur. Mais rien n'était plus exaltant que l'attente, oh non, rien.
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Sujet: Re: Le venin de la haine coule dans notre coeur.. [Pv : Cristouille ♥] Jeu 19 Déc 2013 - 19:32
bloody
Quel endroit est-il plus serein que la bibliothèque ? Aucun. Ton doigt parcourt les fines lignes d’un vieil ouvrage que tu étudiais avec soin pour répondre à un de tes devoirs. Tes yeux s’arrêtent quelques instants sur une formule importante que tu notes de ton écriture délicate sur la feuille de papier postée à tes côtés. Ton regard vrille vers l’horloge puis un soupire filtra tes lèvres quand tu fus consciente de l’heure. Tu t’étais levée tôt ce matin afin de mettre un terme à cette dissertation interminable. Tu inspectas la chevelure flamboyante qui te faisait face. Tu avais forcé Ul à se réveiller de bon matin pour que vous puissiez faire cet exercice ensemble. Bien sûr, elle t’avait sifflé toutes sortes de nom d’oiseau mais tu les pris à la rigolade. L’horloge sonna alors l’heure pile entraînant avec elle un brouhaha d’élèves qui s’était donné rendez-vous et tu décidas de quitter l’antre des livres dans un ras-le-bol général parce que ta concentration fuyait à grands pas. Tu fis signe à Ulysse lui promettant de la retrouver pour l’heure du midi et tu pénétras les nombreux couloirs décorés de Prismver à l’occasion de Noël. Tu te postas contre un mur réfléchissant à un endroit paisible où tu pouvais te rendre. Finalement, tu pris la direction des nombreux salons qui devaient sûrement être vides à cette heure-ci.
Arrivant devant l’une des nombreuses portes, tu appuyas sur la poignée, tête baissé, persuadée que la salle était vide. Vaste erreur. Ton regard s’assombrit quand il accrocha son regard émeraude. Mâchoire crispée, poings serrés, boule au ventre et gorgée nouée, tu avanças dangereusement dans sa direction, la tête haute, ta pupille reflétant ta haine. Néanmoins, tu passas à côté du canapé où il avait élu domicile ne décrochant pas tes yeux des siens pour aller t’asseoir sur le rebord de la fenêtre que tu entrouvrais. Tu tiras de ton sac un paquet de cigarettes portant l’une d’entre elle à tes lèvres. Une fois déclarée, tu en profitas pour tirer une bonne latte pour essayer de t’apaiser. Il était rare que tu fumes mais dans ce cas-là, tu savais qu’il était impératif que tu gardes ton calme plus de deux minutes. C’était peu mais c’était déjà plus qu’il le fallait. Pourquoi ne fuyais-tu pas ? Inutile. Inutile de plier devant cet être abject. Cet être qui te pourrissait le cœur au point de te faire connaître la haine. La fumée caressa tes lèvres essoufflée par l’air qui passait par la fenêtre. Ton regard n’avait pas bougé. Toujours accroché au sien. Tu ne pus empêcher un murmure dédaigneux.
« M’emmerde pas sinon je te jure que je vais te faire bouffer le canapé. »
Une menace vaine car tu savais déjà d’avance que ta journée était foutue. Tu soupiras tirant à nouveau sur ta cigarette ayant au fond de l’estomac une pointe d’espoir qui t’insurgeait qu’il te foutrait la paix. Deuxième vaste blague. Ça allait mal finir. Très mal finir.
Sujet: Re: Le venin de la haine coule dans notre coeur.. [Pv : Cristouille ♥] Dim 22 Déc 2013 - 12:17
Une chance de survis
La tranquillité n'est qu'une banale illusion, elle n'existe que dans l'esprit des pauvres fous, et une fois de plus, sa théorie se confirmait. Les tête à tête avec les sucreries n'existent pas, un facteur viendra forcément gâcher ce bon moment. Un facteur de la pire espèce. Alors qu'il terminait sa pâtisserie d'une bouchée, Youri entendit la porte du salon grincer une nouvelle-fois. Il pensa tout d’abord à un être errant qui cherchait un peu de tranquillité, mais lorsqu'il tourna son regard hyalin vers l’intrus, il ne put que constater avec effarement qu'il s'agissait d'une intruse. Une intruse bien particulière et qui, d'un regard, enclenchait une guerre sanglante. Une intruse qu'il ne pouvait ni voir, ni sentir, mais pourtant qu'il rêvait d'enserrer entre ses doigts glacés. Son sang se mit alors à bouillonner, mais il ne laissa rien transparaître, se contentant de soutenir son regard avec dédain. Tue-là. Écorche-là. Lacère-la de tes ongles et écoute-la hurler. Il ne put s'empêcher d'esquisser un sourire, la regardant se poser sur le bord de la fenêtre. Tous son être réclamait la violence, son esprit entier se focalisa sur la haine, la peur, l'horreur et la mort. Elle continuait de le fixer avec cet air dédaigneux qu'il adorait tant en habitude. Mais étrangement, dans ce cas précis, il ne passait pas. Youri la fixait toujours lorsqu'elle alluma le calumet du diable. Si les démons n'étaient plus là pour pourrir la vie des humains, ce vulgaire bâtonnet blanc s'en occuperait à leur place. L'odeur en elle-même ne dérangeait pas le roux, non, cela faisait palpiter la bête qui dormait en lui. Surement lui rappelait-elle le soufre des enfers, les victimes agonisantes sur des broches qu'on leur enfonçait à travers le corps, le feu qui crépitait sous leurs regards désemparés. Un tas de souvenirs qui remontaient à la surface pour faire jubiler le monstre. Magnifique poupée de cristal, pourquoi te pourris-tu les poumons alors qu'un démon est à tes côtés pour te détruire de la plus douce manière qu'il soit ? Même pas un rire ne s'échappa de ses lèvres lorsqu'elle le menaçait. Pour qui se prenait-elle, cette petite blonde ? Loin d'être pressé, il se leva.
"Essaye donc un peu pour voir..."
Le relent nicotinique s'avança jusqu'à lui, malgré la fenêtre ouverte. Fumée délicieuse mais dont l'arôme l'était nettement moins. Quelle idée de foutre du tabac dans cette merde. Une merde que pourtant lui-même, de temps à autre, fumait. Bien qu'il admettait préféré la compagnie d'un joint tout juste roulé. Il enjamba la distance qui le séparait de la demoiselle avec la fluidité d'un chat, se stoppant à ses côtés. Il la scruta un long moment, songeant à mille façons de la faire pleurer, attrapant finalement la clope qu'elle avait coincé entre ses lèvres fébriles. Brûle-lui la peau. Fait-lui avaler. Il abhorra un sourire mesquin et tira une latte sur le tube avant de le balancer à travers la fenêtre. Il reposa ses deux pierres vertes sur elle, la scrutant d'un air mauvais.
"N'empeste pas mon air avec tes saloperies..."
Il expira la fumée dans sa direction, lui noyant son visage de porcelaine dans un nuage vaporeux de nicotine. Il savait se contrôler. Avec le temps, il avait appris à maîtriser ses pulsions, il n'était pas un A pour rien. Mais l'envie irrésistible de l'attraper par les cheveux lui caressait les doigts. Il posa une main contre le mur, juste au-dessus de la tête blonde, et se pencha sur elle. Il dévoila sournoisement ses crocs, preuve matérielle qu'il est un enfant du diable, fixant toujours la pauvre fille. Il cracha simplement, au creux de son oreille, les lèvres presque closes.
"Dégage..."
Il s'enivra de ce parfum toxique pour ses sens, passant ses lèvres sous sa mâchoire, glissant dans son cou, susceptible de lui arracher la jugulaire. Il sentait le sang battre à tout rompre dans ses veines violacées, qui transperçaient effrontément à travers cette peau de velours. Puis il se redressa, reculant d'un pas pour la laisser passer. Bien sûr, rien ne lui confirmer qu'elle allait bel et bien déguerpir comme il lui avait intimer. Les femmes sont des choses bien difficiles à cerner, et de loin suicidaires.
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Sujet: Re: Le venin de la haine coule dans notre coeur.. [Pv : Cristouille ♥] Ven 3 Jan 2014 - 20:49
bloody
Vos regards s’affrontent toujours. Un sourire se dessine sur tes lèvres quand il répond à ta provocation. Il voulait vraiment bouffer le canapé ? Bien. Merveilleux. Il allait en baver le petit démon. Ton cœur bat plus fort quand tu le vois s’approcher de toi bien trop lentement à ton goût. L’adrénaline se répandait dans chacun de tes flux vitaux, te faisant prendre davantage d’assurance qu’aux côtés d’une personne lambda. Regard provocateur, tu portas ton plaisir à tes lèvres qui fut de bien courte durée. Tu ne tentes même pas de la récupérer quand il s’approprie ton bien, tu observes simplement avec agacement le fait qu’il le jette par la fenêtre. Tu scrutes quelques instants l’extérieur puis tu n’as pas le temps de tourner la tête qu’un nuage de fumée t’encercle le visage. Tu ne bronches pas, ne cilles pas. Il voulait jouer ? Tu allais lui en faire encore plus baver.
« Ta simple présence est nocif pour le monde entier. »
Alors que tu allais te relever pour t’éloigner de lui, il te bloque de son bras. Tes yeux glissent vers les siens où tu aperçois un sourire carnassier. Un simple mot glisse à travers ses lèvres, un mot qui te fait rire. Pour qui se prenait-il ? Tu étais libre de tes droits et partir juste pour lui accorder ce plaisir ? Plutôt crever. Tu n’allais pas fuir et tu resterais dans cette pièce jusqu’à ce qu’il craque. Et cela prendra le temps qu’il faudra. Tu es coupée dans tes pensées quand tu sens ses lèvres glisser le long de ta mâchoire pour finalement s’attarder dans ton cou. Un frisson parcourt ton échine tandis qu’il se redresse pour te laisser la voie libre. Tu te plantes devant lui, posant une main sur son épaule, tapotant ton index sur ton menton, feintant la réflexion.
« Laisse-moi réfléchir… Hm… Jamais. »
Sourire provocateur, tu te décales sur le côté n’oubliant pas de le bousculer au passage. Tu te diriges vers la table où tu t’installes de nouveau à ton aise sachant pertinemment qu’il viendrait perturber ta tranquillité. Tes prunelles s’accrochent aux siennes inlassablement. Allez viens Youri. Jette-toi dans la gueule du loup. Tu es si doué dans ce domaine que c’en est presque navrant. Finalement. C’est toi qui irais provoquer. Tu abandonnes ta place pour te rendre vers la carafe d’eau où tu te sers un verre. Tu fais mine de te diriger vers le canapé pour finalement trébucher et renverser le liquide sur lui. Et seul Dieu sait à quel point il le hait. Visage hypocritement désolé, tu plaques une main sur ta bouche.
« Oups… Désolée. »
Sourire en coin, tu reposes le verre sur le comptoir puis tu retournes sur ta table où tu t’étales de tout ton long attendant les yeux clos, que la bête se déchaîne.
Désolée c'est un peu pourri QAQ ♥ Et juste au passage je signale que j'ai changé de pouvoir chou même si pour le moment ça influence pas le rp ee ♥
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Sujet: Re: Le venin de la haine coule dans notre coeur.. [Pv : Cristouille ♥] Jeu 16 Jan 2014 - 15:45
Folie
Ta simple présence est nocive pour le monde entier. Elle n'a pas tord la petite peste. Mais Youri n'avait jamais revendiqué le contraitre, il appréciait ce qu'il était devenu aux regards des badauds. Le fait d'être un simple pantin dont les ficelles étaient tirés par un être démoniaque ne le dérangeait pas plus que cela, les bénéfices étaient bien plus gratifiant que les contraintes. Mais si cette blondasse pensait qu'elle pouvait en toute impunités défier son autorité, c'est qu'elle ne valait pas mieux que ces êtres ridicules qui se bercent d'illusions. Le moindre de ses muscles se tendit d'ailleurs lorsqu'elle posa sa main de porcelaine sur son épaule. Son simple contacte réveillait en lui des pulsions qu'il devait à tout prix refréner. Jamais personne en ces lieux n'avait fait fasse à la bête. Jamais personne n'avait eu l'honneur de contempler l'horreur qui empoisonnait ce coeur dans toute sa splendeur. Jamais personne n'avait eu le privilège de le faire, et jamais personne ne se montrera digne de l'avoir. Ses lèvres se crispèrent dans un sourire lorsqu'elle lui répondit d'un ton cinglant. Tu ne sais pas dans quoi tu t'aventures, détestable femelle. Elle le bouscule d'un coup d'épaule avant de s'éloigner. Le sourire toujours figé aux lèvres, il la suit du regard. Ça bouillonne à l'intérieur, ça hurle, ça se déchaîne, mais l'impassibilité le gagne. Elle pose son corps d'une beauté immonde sur le canapé, il s'approche d'elle, en silence. Ecoeurante poupée. Sa simple vision lui soulève le coeur. Jamais il ne pensait pouvoir autant détester, autant haïr, et pourtant, son corps ne suit pas ce que sa tête lui ordonne de faire. Une misérable enveloppe humaine, sensible aux effets de ce monde ternie pour l'amertume. Alors il ne fait rien, et la regarde se lever. Il aurait dût se méfier lorsqu'elle s'était emparée de la carafe. Elle n'est pas comme les autres, elle est fourbe et détestable. Il semblait évident qu'elle manigançait quelque chose. Il a été con. Le liquide froid l'atteint, aussi brûlant que les flammes ardentes et aussi tranchant qu'une lame. Il ne craint pas l'eau en elle-même, et pourtant, il ne peut s'empêcher d'avoir ce mouvement de recule pathétique. L'eau imbibe sa chemise, s'étend comme une ombre menaçante sur le tissu. Elle lui rappelle ce jour fatidique. Peur... Tu as peur... Ses dents se serrent, ses poings se crispent, cette créature hideuse, elle se moque. Un rire nerveux s'échappe de ses lèvres, un rire bien trop bas pour qu'on puisse clairement le distinguer. Il lève ses pupilles dilatées vers la poupée de porcelaine, le regard figé. Cette petite conne se croit-elle drôle ? Elle n'attend que cela, qu'il réagisse, il le sent, il le sait. Il ignore par quel moyen, mais cette débauchée connait son histoire, elle sait pour l'accident. Elle en joue. Crystal s'installe de nouveau à son aise, s'étalant en toute impunitée sur le canapé, l'esprit sereint. Pure provocation. Youri se retient, son souffle s'accélère, le rire bloquait dans la gorge. La folie le reprend. Elle empoisonne ses sens, à la manière de cette poupée blonde, il ne doit pas céder. Il s'approche de nouveau du canapé, un peu plus, son ombre s'étend lentement jusqu'à couvrir le corps de cette perfide demoiselle. Elle est là, à porté de main, faible, fragile, sans défense. Il pose un genoux sur le bord du sofa, s'appuyant dessus en dominant la traîtresse de son corps. Son regard reste figé sur elle, il tend la main. Enserre-lui la gorge. Son coeur s'accélère. Serre-là au point de sentir son sang s'écouler dans ses veines. Son sourire s'étire. Bloque lui la respiration, de tes doigts démoniaque, savoure cette expression d'effroi sur son visage. Sa main se pose finalement sur le col de sa chemise dont il défait les boutons. Un à un, il les fait sauter. Il se débarrasse de son blason, puis ôte le tissu en partie imbibé d'eau et le laisse tomber sur le visage de la demoiselle.
"Si tu désirais tant que cela me reluquer, il suffisait de le demander gentiment."
Il garde ce sourire hypocrite accroché à ses lèvres. Tu ne parviendras pas à tes fins, douce sorcière, pas aujourd'hui. Le rouquin n'est pas un A pour rien, il apprend peu à peu à se maîtriser même si cette envie destructrice le submerge. Il sait qu'il doit lutter pour ne pas donner satisfaction, son égo est si démensuré qu'il met un point d'honneur à préserver son image fière et noble. Il passe une main dans ses cheveux, se penchant ensuite pour reprendre une seconde pâtisserie. Le démon n'est pas pudique, ni pour l'aspect cadavérique de son corps, ni pour ces marques dégueulasses qui ornent ses avants-bras et le bas de son ventre. Un téméraire s'aventure dans le salon, Youri lève un regard alinéné par le démon vers lui. Il rebrousse chemin. Sage décision, cette histoire les concerne exclusivement. Il se tourne de nouveau vers la blonde.
"Ce genre de conneries t'amusent t-elles tant que ça ?"
Une remarque vicieuse. Le crotale qui crache son venin sur sa proie. Sans la quitter du regard, il s'installe sur le canapé qui lui fait face et mord dans sa sucrerie. Il doit régler cette histoire, maintenant. Il ne pourra jamais faire autre chose que la détester, il en est persuadé. Pourtant, lorsqu'il la regarde, c'est une autre vision qui s'offre à lui. Une vision désirable et provocatrice, mêlant une rage passionnelle à un besoin sadique. Sa peau laiteuse et blanche, ses lèvres insolentes, sa chevelure de princesse, son regard tendancieux, des appelles imaginaires qui se fixent dans son esprit et lui tiraillent la raison. Anéantis-là.
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Sujet: Re: Le venin de la haine coule dans notre coeur.. [Pv : Cristouille ♥] Sam 22 Fév 2014 - 13:14
J'archive. MP un membre du staff pour récupérer ce topic.
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Sujet: Re: Le venin de la haine coule dans notre coeur.. [Pv : Cristouille ♥]
Le venin de la haine coule dans notre coeur.. [Pv : Cristouille ♥]