C'est comme un silence après cent triples croches. Quand l'pianiste s'endort devant son double scotch.
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Sujet: C'est comme un silence après cent triples croches. Quand l'pianiste s'endort devant son double scotch. Sam 4 Mai 2013 - 20:10
Des yeux noirs parcours la salle; pas grand monde. Une, deux personnes tout au plus. C'est souvent le cas ici. Ce petit bar caché dans un tournant de la rue nord avait une ambiance bien particulière. Un bar tout en bois brut. Des fauteuil en vieux cuir et quelques néons rouges pour lumière. C'est la l'un des endroit préféré du jeune garçon de l'eau; et pour cause; C'est un vieux pianobar. Le genre d'endroit ou l'odeur de cigarette vous étouffe et le bruit des touches de piano trop lourdes résonne comme une loi. Les doigts danses sur les touches, comme des marches; elles volent en dispersant tout autour air de vieux blues américain. Un autre garçon à la peau brune l'accompagne. Avec le pas lourd d'un saxophone grave. Un son qui arrache le fond du ventre et dresse les cheveux à la naissance de la nuque. Ses lèvres quittent l'instrument pour susurrer d'une voix grave quelques paroles qui parles vaguement d'amour et de guerre. Avec le passé dans la voix, comme si comme le jeune basané avait vécu cette guerre vielle. Trop vielle.
Il lève le visage pour regarder l'autre musicien. Un instant durant, avant de fermer les yeux de nouveaux. Il ne sent rien; ni la fumée qui brûle ses poumons, ni le trop plein d'alcool qui noie son sang; juste l’escalier des touches du piano. Les musiciens se connaissent, c'est régulièrement depuis le début de cette année, que la garçon brun si discret vient jouer le vendredi soir. Il avait commencer ça un soir ou en voyant son intérêt pour le vieux piano, Kahel; C'est le nom du chanteur/saxophoniste, et accessoirement patron du bar d'une trentaine d'année; lui avait demander de l'accompagné pour un "Summertime" lourd de jazz. Un classique qu'ils avaient revisité une dizaine de fois depuis ce jour. Et chaque fois fut différente. Comme lors de l'amour. Le morceau finit par s'achever dans une descente de gamme suivit d'un son trop aiguë arraché au saxophone dans une lente descente. Chacun des deux musiciens resta à sa place, les yeux fermer, dans l'écho de leur euphorie. Le temps de "décuvé" de se trop plein de sons. Cohen se lève, lentement, parce qu'autour de lui, le monde tangue un peu trop, et il se demande encore comment il à pu jouer dans cet état. Les trois verres de Whisky pure qu'il à avalés durant l'heure précédente lui revinrent en pleine tête. Il s'installa sur l'un des tabourets hauts en soupirant. Ce genre de moment, il les chérissait, avec Kahel, dans ce bar trop enfumé pour ses poumons fragile; c'est ici qu'il se sentait le plus chez lui. Presque autant qu'au fond de ce lac à l'eau si bleue. Le patron du bar avait repris place derrière le comptoir, servant un verre d'eau à son protégé avant de lui ébouriffé les cheveux. Il avait trop bu, et si il voulait ne pas se réveillé, le lendemain avec un mal de crâne insupportable; il se devait de boire au moins ça d'eau. Il le savait, pourtant, ses doigts faisait seulement tourner le liquide dans un mouvement incessant, sans jamais le porter à sa bouche.
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Sujet: Re: C'est comme un silence après cent triples croches. Quand l'pianiste s'endort devant son double scotch. Dim 5 Mai 2013 - 10:04
I wanna luv u and only u babe ...
U're heart, u're body, everythin' gonna be mine ...
Une ambiance de folie animait le bar ce soir. En tant que grand amoureux de la musique et spécialement celle aux allures de rock, pop, punk, métal ou encore de jazz, tu ne pouvais ignorer cet air si entraînant, se faufilant à travers les moindres recoins de la salle. Les musiciens de ce soir étaient extrêmement bons à ta grande surprise. Il était bien rare de pouvoir apprécier un tel agencement musical. Un pur chef d'oeuvre auditif, il fallait l'avouer. Ce cocktail explosif, mélangé à quelques verres d'alcool ne cessait de te monter littéralement à la tête bien que tu fusses encore sobre. Il t'arrivait même quelques fois de rejoindre la scène afin d'y jouer quelques notes sur ta guitare éléctrique et par la même occasion accompagner les autres musiciens. Mais ce soir, tu allais te faire discret car tu jugeais qu'ils n'avaient en rien besoin de ta contribution. Pourtant, ton côté mystérieux relevé par ton habillement ne faisait qu'attirer l'attention sur toi plus qu'autre chose. Vêtu d'un jean noir déchiré en certains endroits, d'une ceinture à clous en argent, d'une veste en cuir ainsi de de ton fameux borsalino également en cuir noir masquant la moitié de ton visage au niveau des yeux ne laissant alors apparaître que la partie débutant aux alentours de ton nez, tu faisais pâlir de curiosité l'ensemble des gentlemen présents dans la salle. Assis de profil au bar, tu fis un signe de la tête au serveur afin de prendre un de ces verres de tequila sunrise, le tout sans montrer ton visage. Tu observais discrètement un des musiciens. Celui qui étaient en train de se déchaîner sur le piano t'avait véritablement tapé dans l'oeil avec son teint translucide ainsi que ses prunelles d'un rouge pivoine perçant. Tu le trouvais décidément très sexy et attendais alors le bon moment afin de pouvoir le draguer à ta guise. C'était bien la première fois que quelqu'un de Prismver attirait autant ton regard. Une fois le morceau terminé, tu vis tout le monde reprendre sa place comme-ci de rien n'était. Le bel inconnu avait pris un siège à proximité de toi. Tu tournais alors les yeux dans sa direction en cachant ton visage pour te la jouer à la fois cool et mystérieux.
~ Belle prestation. Tu joues souvent ici ? ~
Tu finis par relever légèrement la tête faisant apparaître une partie de ton visage de profil. Ta prunelle ambrée droite luisait à la lumière rouge des néons, accentuant alors la couleur de ton iris. Pourquoi une telle question ? Tout simplement parce que c'était bel et bien la toute première fois que tu croisais ce jeune homme aussi doué dans un tel endroit ...
Code par K'Aya
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Sujet: Re: C'est comme un silence après cent triples croches. Quand l'pianiste s'endort devant son double scotch. Dim 5 Mai 2013 - 15:25
Un sourire à peine esquissé, des yeux fermés, la tête suivant le rythme de cette chanson qu'il connaissait pour l'avoir écouter mille fois au moins. Un vieux blues américain. Lorsque ses yeux s'ouvrirent de nouveau, c'était pour se planter sur le visage du jeune inconnu qui lui avait parler. Un inconnu qui ne l'était pas tant. Nemo. Cohen avait retenu ce prénom avant même de connaitre ce visage. Et durant presque deux semaines, il avait épier le jeune homme avant de se rendre compte de l'absurde de son raisonnement; Il avait penser que peut-être; avec ce prénom; le jeune home avait; Tout comme lui; Un rapport plus ou moins proche de l'océan. Stupide. Et voilà que ce garçon qui l'avait tant intrigué; de par son nom autant que sa chevelure aux reflet de ciel; venait d'apparaitre près de lui, sans même qu'il ne le remarque. L'enfant de l'océan planta ses prunelles rouge carmin dans celles; ocres; du jeune aux cheveux d'eau. Bien plus concentré sur sa voix grave aux allures de vieux rock que par les paroles elles même. Détournant le regard, il avala une gorgée d'eau, comme si ce simple geste pouvais diluer à lui tout seul tout l'alcool présent dans son corps.
- Merci, je suis là presque tout les vendredis soir depuis... Un certain temps.
La boisson avait rendu sa voix un peu rauque; Alors que d’ordinaire elle était froide et calme; comme si elle avait bruler sa gorge sans la moindre pitié. Il avala une autre gorgée d'eau en scrutant l'élève de C des yeux. Il était beau, sans le moindre doute. Et peut-être bien qu l'alcool devait lui faire perdre un peu la tête; parce qu’il trouva chez ce jeune quelque chose d'infiniment attirant, sans jamais savoir quoi.
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Sujet: Re: C'est comme un silence après cent triples croches. Quand l'pianiste s'endort devant son double scotch. Dim 5 Mai 2013 - 16:40
I wanna luv u and only u babe ...
U're heart, u're body, everythin' gonna be mine ...
Le bel inconnu avait les yeux rivés sur ta personne. Il est vrai que ton style vestimentaire constrastait énormément avec tes cheveux couleur bleu ciel. Sans doute avais-tu attiré le regard du jeune homme assis non loin de toi du fait de ce clash de couleurs. Il avait l'air d'être attiré par quelque chose de particulier en toi. Intéressant. Serait-il déjà tombé sous ton charme ? Tu sirotais lentement ta tequila sunrise en faisant des mouvements circulaires avec le liquide après avoir bu quelques gorgées. Tu ne pouvais détourner ton regard de ses prunelles flamboyantes. Tu n'avais jamais été confronté à une telle couleur auparavant. Son regard d'une profondeur extrême t'avait en quelque sorte hypnotisé. Tu avais comme une irrésistible envie de goûter ses lèvres si bien que tu t'étais discrètement rapproché de lui. Tu ne voulais en aucun cas le brusquer ni passer pour une de ces brutes horriblement perverses. Tu n'étais en aucun cas de ce genre là et tu semblais éprouver une forte attirance pour le pianiste.
~ Je vois. Tu es vraiment doué, tu mérites ta place ici. ~
Tu lui fis un clin d'oeil accompagné d'un sourire enjoliveur tout en attrapant ta guitare électrique. D'un revers de la main, tu lui enlevas habilement sa housse avant de t'élancer sur la scène. Tes doigts commencèrent alors à se promener harmonieusement le long des cordes. Certains des musiciens qui avaient joué auparavant se sont joints à ton solo. Une musique endiablée sillonnait de ce fait la salle dans toute sa longueur. Tu dégnais finalement à dévoiler ton visage en lançant ton chapeau en direction du bel inconnu. Après quelques minutes de rock mouvementé, tu retournais t'asseoir cette fois-ci juste à côté du jeune homme. Tu plantais ton regard dans le sien.
~ Je ne sais pas si on te l'a déjà dit mais tu as vraiment de très beaux yeux, magnifiques même. ~
Tu le scrutais toujours du regard. Avait-il compris qu'il t'intéressait ? Tout ce que tu savais, c'était que tu passerais bientôt véritablement à l'action afin d'avoir ce bel inconnu dans tes bras ...
Code par K'Aya
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Sujet: Re: C'est comme un silence après cent triples croches. Quand l'pianiste s'endort devant son double scotch. Dim 5 Mai 2013 - 18:26
Et l'autre s'est rapproché, comme ces femmes que tu vois parfois au fond du bar; qui, lorsqu'elles ont choisit leur proie, se rapproche infimement. Petit à petit, jusque l'engloutir entièrement, sans la moindre hésitation. Et pourtant, tu ne bouges pas, sachant très bien comment finira cette soirée; Devenu proie. Tu le regarde faire, jouer, enjôler le monde entier. La salle entière. Puis il revient, un sourire en coin tord tes lèvres, il joue, tu feras de même jusqu’à ce que vous dansiez; Quelque chose comme le diable au corps. Et lorsqu'il revient enfin, tu retires ton foulard, le posant délicatement sur le bois brut du bar. Kahel te sourit, il sait lui aussi, il te connais, un peu, sans doute. Et tu effleure dans la poche de ta veste, les clés de la chambre, au dessus du bar. Tu as déjà dormi la quelques fois, lorsque l'alcool avait trop imbibé tes sens pour te permettre de rentrer chez toi. Tu connais cette chambre au bois rouge, au parquet grinçant et à l'odeur d'huile de lin. Et tu sais que ce soir non plus, tu ne pourras pas marcher jusque chez toi. Celui aux cheveux d'océan il dévore tes yeux, de son regard. Tu l'écoutes songeur, c'est sa voix, c'est elle qui te passionne. Comme la piano peut le faire. Tu effleures ses lèvres du regard, sa gorge, comme si tu avais chercher du regard ce son vibrant. Puis retourne à ses yeux, ses ambres charmeuses. Un regard qui parle.
- Ils ne sont que voilé par trop d'alcool. Saches, Nemo, que je t'ai, pour une raison ou une autre, observé de loin, il y a quelques temps de ça.
Tu joues aussi, d'un regard soutenu, d'un sourire défiant. Peut-être bien que tu as l'âme d'une sirène, ces chanteuses qui dévore les hommes. Tu frisonnes un peu aussi, parce que la chemise collée à ta peau commence à refroidir et que ta veste d'uniforme n'est pas vraiment chaude.
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Sujet: Re: C'est comme un silence après cent triples croches. Quand l'pianiste s'endort devant son double scotch. Ven 10 Mai 2013 - 18:29
I wanna luv u and only u babe ...
U're heart, u're body, everythin' gonna be mine ...
Tes doigts virevoltaient gaiement sur les cordes de ta guitare électrique. Tu pouvais même ressentir chacune de tes articulations se mettre à l'action afin de pouvoir jouer un de ces rythmes endibalés que tu maîtrisais si bien. Tu te laissais librement entraîner sur la piste aux côtés du bel inconnu désormais devenu ta principale cible. Celui-ci commençait à t'intéresser de plus en plus. Tu le désirais uniquement pour ta propre personne. La musique battait de son plein au sein du petit bar si bien que tout le monde avait fini par se joindre à la fête. Certains se déchaînaient sur les instruments, d'autres se déhanchaient dans tous les sens sans trop savoir où donner de la tête. Une pure adrénaline qui avait duré près de dix minutes. Tu observais le jeune homme brun non loin de toi effleurant sa poche d'un geste léger. Celui-ci semblait clairement vouloir rentrer chez lui sans toutefois être seul. Il désirait ta compagnie. Tu compris sur le champ ce qui lui passait par la tête. Passer toute une nuit avec lui au lit ne se refuserait pas le moins du monde. Une offre extrêmement alléchante à vrai dire. Tu te rapprochas alors de lui avant de passer tes bras autour de son coup afin de lui susurrer quelques mots au creux de l'oreille.
~ Et si tu m'expliquais ailleurs pourquoi tu avais pris l'habitude de m'observer de loin ? ~
Tu frissonnais légèrement au contact de ton torse gardé au chaud sous tes vêtements avec le sien dissimulé sous sa veste. Celle-ci était très froide à ton goût. Mais ce choc thermique ne te déplaisait pas pour autant. Au contraire, il rajoutait quelque chose d'électrique entre vous deux ...
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Sujet: Re: C'est comme un silence après cent triples croches. Quand l'pianiste s'endort devant son double scotch.
C'est comme un silence après cent triples croches. Quand l'pianiste s'endort devant son double scotch.