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 Heath t'es moche tu pues tu sens la morue et quand j't'ai vu j'ai cru voir un cul mais non ce n'était que toi devant moi.

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MessageSujet: Heath t'es moche tu pues tu sens la morue et quand j't'ai vu j'ai cru voir un cul mais non ce n'était que toi devant moi.   Heath t'es moche tu pues tu sens la morue et quand j't'ai vu j'ai cru voir un cul mais non ce n'était que toi devant moi. 1400359500-clockMar 8 Juil 2014 - 23:04



MAYBE WE CAN JUST STOP THIS FIGHT
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Souffle la douleur qui s'échappe par la sinueuse route de ses poumons. Elle n'a pas mal Ulysse. Hein. Qu'elle n'a pas mal. Mal au dos, mal au cœur. Futilité. La douleur n'est qu'une faiblesse, bien indépendante de sa volonté. Bien indépendante de tout le reste. Non.

Ulysse n'a pas mal.

Alors pourquoi est-ce qu'elle a ce visage, creusé par la frustration. Elle a encore volé trop haut l'Ulysse. Elle aurait peut-être du s'appeler Icare. Parce qu'elle a encore plongé la tête la première, elle est encore monté trop haut, bien trop haut pour rejoindre un soleil qui ne devait pas avoir lieu d'être. Un soleil si incandescent de vices qu'il a failli lui brûler les ailes. Marquant de son souffre le dos immaculé de la belle. On lui a coupé les ailes avant l'heure. On lui a arraché la peau, torturé l'esprit, mangé le cœur. On a fait de son être de la charpie. Et pourtant Ulysse se lève. Elle marche, fière, dominatrice dans son rôle d'amante maudite. Car Ulysse est peut-être destiné à souffrir après tout. Elle est destinée à s'élever, conquérante du mal. Conquérante du mâle. Ulysse se fait manger mais marque à jamais les esprits. Car jusqu'à lors aucun de ses bourreaux n'a réussi à la sortir de sa tête. Quelque part son don n'est pas anodin. Elle est là, parasite, s'infiltrant dans le moindre interstice de vos neurones, dans le moindre recoin de votre esprit, là où le cœur n'a aucune cachette, là où la culpabilité grandit, enfant du destin de celui qui, un jour, a eu le malheur de tomber sur la grande Ulysse.

Ulysse l'amoureuse.

Celle qui désire, qui dévore elle-même la passion. Qui réduit les limites de la raison. Qui brise les murs. Les pré établis. Ouragan rouge qui s’immisce là où ça fait mal, qui se nourrit de la peine, car c'est comme ça qu'elle se sent supérieure. Dans sa capacité à vaincre la douleur que lui afflige la vie.

Mais voilà. La douleur a beau la stimuler elle ne reste pas moins présente, omnipotente. Et c'est une Ulysse hystérique qui traverse le couloir du pensionnat. Les pas claquant contre le sol. Elle traverse ce couloir sans se soucier des regards de ceux qui veulent savoir ce qui se cache sous cette uniforme. Mais pourtant elle les fusille fière d'être dans le secret. Un secret que Tony n'a pas hésité une seul seconde à révéler au monde. Alors que c'était à eux. Que c'était leur moment. Leur lourd secret. Il faut croire que la souffrance a prit le dessus. Que la haine a dépassé le désir.

Douleur vive, Ulysse s'arrête, vrillent ses pensées, les empoignent pour les cacher très loin. Elle se redresse, s'étirant légèrement afin que personne ne le remarque. Trop sérieuse, elle ne peut pas montrer qu'elle n'est pas aussi sur humaine qu'elle essaye de le faire croire. Personne n'est dupe pourtant, mais rien ne change, les apparences sont à maintenir même quand celles si sont inutiles.

Elle aperçoit au loin la porte de l'ascenseur sur le point de se fermer. Alors elle s'avance rapide, ses pas résonnent encore plus, elle appelle pour qu'on lui retienne l'ascenseur, et c'est une main qui retient la porte, alors elle s'avance, s'infiltre, vipère dans cette cage de métal en baissant les yeux sur ses chaussures. La porte se ferme, elle relève le visage pour remercier la personne.

.. Mais aucun son ne sort de sa bouche, elle se recule, gênée. Les portes sont déjà closes. Alors elle plonge son regard dans le sien, soutient ce regard qu'elle n'avait pas soutenu depuis longtemps – comme avant. Elle se sent un peu émue de le revoir, comme un petit pincement au coeur. Mais elle a trop de chose en tête pour en tenir rigueur, trop de chose en tête pour s'inquiéter de cette marque sur sa joue alors elle ne dit rien, se contente de regarder. Car au fond elle sait très bien d'où elle provient cette marque. Ah les roux, le poing battant. Le sang chaud. La colère ravageuse.

Deux mois sans se parler, deux mois à éviter les regards, à détourner, à baisser les yeux. Deux mois de mots non dit, d'excuses à trouver, deux mois de mots retenus dans le creux de sa main baignant de la fierté. Que dire. Que faire. Est-ce qu'elle lui en veut encore ? Est-ce qu'elle le hait ? Elle ne sait pas, ça fait bien trop longtemps qu'elle a arrêté de chercher la réponse. Parce qu'elle a eu d'autre chose à penser et qu'aujourd'hui. À l'heure actuelle personne n'obtient plus sa haine que Tony.

Alors elle renifle, hausse les sourcils. Et puis elle déglutit un peu. La douleur est trop forte. Pourvu qu'elle sorte d'ici rapidement. Mais le destin s'acharne et un bruit sourd se fait entendre. L'ascenseur se bloque dans un fracas monstre. Ulysse hausse un sourcil. Lève les yeux au ciel avant de rire jaune. Évidemment. C'était à prévoir. Elle soupire.

Je sens que ça va encore faire les choux gras de Shu cette histoire...


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MessageSujet: Re: Heath t'es moche tu pues tu sens la morue et quand j't'ai vu j'ai cru voir un cul mais non ce n'était que toi devant moi.   Heath t'es moche tu pues tu sens la morue et quand j't'ai vu j'ai cru voir un cul mais non ce n'était que toi devant moi. 1400359500-clockMer 9 Juil 2014 - 3:18


F. Ulysse Kopulos & Heath D. Ackland

Aaaah. Le coup des ex en froid bloqués dans l'ascenseur. Allez, fallait qu’on vous le fasse. Mise en situation: quel est le genre de personne susceptible de prendre un ascenseur réputé pour se bloquer très souvent ? Un E qui n’a pas peur d’arriver en retard en cours, trop flemmard pour monter les escaliers et trop absorbé dans son téléphone pour avoir envie d’y lever le nez pour regarder où il marche. Il s’est posé là, dans cet ascenseur que personne ne prend, appuyé contre la paroi métallique, les yeux rivés sur son petit écran. Il s’en fiche si la machine se bloque, ça lui est déja arrivé; ça sera un bon prétexte pour louper une partie du cours de Sören sans (trop) décevoir celui-ci. Pas sa faute ! Bloqué dans l’ascenseur ! C’est parfait. Et puis, dans le hall, ça gueule pour ouvrir l’ascenseur. Trois fois sur quatre Heath fait mine de ne pas entendre, histoire d’avoir la paix - il aime pas les gens. Encore moins l’idée d’être bloqué avec eux. Mais là c’est une voix de fille, reflex, son coude vient appuyer sur le bouton d’ouverture et sa main libre dans le même temps retient les portes. Le mécanisme s’inverse, les portes s’ouvrent et la personne alors que lui a déja reporté son regard sur son téléphone, absorbé par un article parlant de Game of Thrones. Il lève quand même le nez une fois les portes fermées, histoire de demander où va la personne; c’est qu’il est juste à côté du panneau.

Et là il bug. Il bug parce-qu’il se retrouve comme un con face à elle. Fani, ça fait bien deux mois qu’ils ne se sont pas parlé, voir plus. Ca s’était terminé sur une dispute. Elle avait voulu savoir ce qu’il s’était passé - puisque Neil lui avait effacé Heath de la mémoire - et il le lui avait dit. ... Et inévitablement elle lui en avait voulu. Depuis, pas un mot, des regards fuyants, et surtout, deux vies qui continuent l’une sans l’autre. Elle a eu ses emmerdes de son côté - dont il a entendu parler à cause de Shu - et il a eu siennes; probablement en a t-elle elle aussi entendu parlé. Il pourrait se demander si elle est au courant, si oui, ce qu’elle pense de lui, de Charlie, tout ça. Mais en réalité il s’en fiche.

Ouais, il s’en branle carrément. Parce-qu’il ne lui doit plus rien, à Ulysse. Certes il regrette, certes il a encore honte de cette histoire, mais c’est bon. Il faut passer à autre. Heath est bien des choses mais il n’est pas un mec qui tourne en rond en se prenant la tête sans avancer pendant quinze ans. Ce hasard de merde qui les mène ici tout les deux lui arrache un sourire jaune, et il se détourne d’elle, levant les yeux au ciel et appuyant du poing sur le 4, parce-que c’est probablement là qu’elle va. Et légèrement en retrait, il s’humecte les lèvres, glissant son regard dans sa nuque, silencieux. Lui s’arrête au deuxième, à « l’étage des nuls ». Y’a peu de chances que ça se bloque d’ici là. Et ils viennent de passer le premier, il aura même pas besoin de parler. On f’ra comme si on avait rien vu.

Sauf que.

Il entend le bruit caractéristique. Oui, il s’est déja fait avoir deux fois. Il ferme les yeux murmure silencieusement une prière adressée à un dieu auquel il ne croit pas. Mais pensez-vous. La machine se bloque, faisant légèrement vaciller nos deux poisseux.

- Je sens que ça va encore faire les choux gras de Shu cette histoire...
- Oh tant mieux, ça me manque de voir mon nom sur son blog.

Ironie. Le dernier article datant de deux jours parle bien de lui, et Ulysse y est également mentionnée, au cas où on oublierai qu’ils ont eu une histoire foireuse.

« J’suis pas à ça près. » Finit-il par soupirer, levant les yeux au plafond et reculant jusqu’à ce que son dos atteigne la paroi métallique. Il s’y laisse alors glisser, s’asseyant à terre, jambes pliées et coudes sur les genoux. Un instant, et il laisse tomber sa tête en arrière, posant son regard sur elle dans le silence qui commence déja à les envelopper. Et alors... « Et sans la regarder je sens la chaaaleur d'un autre langage, aloooors... Les yeux rivéééééés, sur les étaaaaaages...Pourvu que rien n'arrêêêête le voyaaaaaaage ! » Il y met du coeur, yeux clos, remuant la tête, souriant dans sa connerie puant l’ironie, et surtout, les nerfs qui lâchent. Parce-qu’il s’en fout, parce-qu’elle pourrait lui dire n’importe quoi, il en a marre. Marre d’être jugé, par elle, par tous les autres. Heath emmerde le monde et il le fait bien. La veille, il s’est pris une beigne d’un de ses meilleurs potes dans la gueule, difficile de faire pire. Enfin, avec Shu il a aussi bien compris qu’on peut toujours faire pire. Mais en l’occurrence, revoir Ulysse lui donne la certitude d’une chose: soit elle le pardonne et ils peuvent transformer leur grande affection en amitié, soit elle reste sur cette histoire, vénimeuse; mais elle y restera sans lui. Certes il est fautif et il semble bien aisé pour lui - et arrangeant - de tourner la page, mais c’est aussi dans son caractère: quiconque le connaît sait qu’il fuit les prises de têtes inutiles. il ne se mêle pas des histoires des autres et ne stagne pas dix ans sur un problème. Qu’il agisse en bien ou en mal, il agit. Et quitte à être là, autant agir aussi avec Ulysse - stagner dans ces eaux troubles et empoisonnées lui donne la nausée.

« Alors, tu fais toujours la gueule ? » Haussement de sourcils. C’est pas de la provocation. ... Bon, d’accord, en fait c’en est. Comme il a provoqué Pytha la veille, il provoque Ulysse aujourd’hui. Mais ça n’a rien de méchant ou d’arrogant: le but est simplement de faire réagir. Il ne veut plus de ces silences, des regards fuyants: lui la fixe, et quitte a être enfermés ici, autant en profiter pour parler. Car ils ont des choses à se dire, comme toutes personnes qui s’évitent.« Comment ça va pour toi la vie, Ulysse ? » On est loin du ton attentionné, bienveillant; il a dit ça en baillant, en s’étirant, comme si il parlait à un bon pote au beau milieu d’un bar. D’accord, peut-être que la démarche est teinté d’arrogance: celle de ne plus souffrir pour elle. Parce-que croire qu’elle a été la seule à souffrir de cette histoire sous prétexte que c’est lui qui a rompu serait une grosse erreur. Mais comme souvent, les filles passent plus souvent pour les victimes. après tout, lui-même a offert ce rôle à Charlie la veille. « Est-ce qu’on va pouvoir avoir une relation normale maintenant que tes pensées sont focalisées sur un autre ? » Il hausse un sourcil, lève sur elle un regard qui en dit assez: oui, il sait qu’il y a quelque chose entre elle et Tony. Il ne sait pas quoi, mais il sait que c’est assez intense. Il lui a suffit de croiser Tony, lorsque celui-ci marchait dans les couloirs, s’apprêtant à quitter Prismver. Un accès non volontaire à ses pensées, et des bribes d’émotions ressenties.







Début août

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MessageSujet: Re: Heath t'es moche tu pues tu sens la morue et quand j't'ai vu j'ai cru voir un cul mais non ce n'était que toi devant moi.   Heath t'es moche tu pues tu sens la morue et quand j't'ai vu j'ai cru voir un cul mais non ce n'était que toi devant moi. 1400359500-clockMer 9 Juil 2014 - 18:38



MAYBE WE CAN JUST STOP THIS FIGHT
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J'suis pas à ça près.
J'ai vu en effet.

Elle hausse un sourcil. Ce qu'il y a d'agréable c'est voir que même dans une situation gênante les couillons restent les mêmes. Ironique, cynique. Alors elle le fixe, lui, par terre. Se complet très légèrement dans cette position de supériorité qu'il s'impose sans le vouloir très certainement. Il a toujours été plus libre dans ces gestes que la rousse. Sans gêne. Il se met à chanter une chanson qu'elle dont elle ne connait que vaguement l'air. Elle hausse un sourcil dans sa direction, replace une mèche de ses cheveux écarlates. Elle s'appuie contre la paroi et détourne le regard. Ce n'est qu'un mauvais moment. Elle inspire. Repense à eux alors qu'elle s'était promise de sortir ces pensées de sa tête. Elle avait essayé. Elle avait plus ou moins réussi. Il faut dire qu'elle avait été bien aidé par l'arrivé d'un certain blond dans sa vie.

Une pointe d'amertume se lit sur son visage tandis qu'elle se perd de nouveau dans ces envolés mystiques. Ce n'était qu'un contact, il n'y avait rien eu de plus que cette fameuse après midi, et quelques lms. Comment avait il pu ? Par quelle magie avait il enflammée le cœur de la rousse. Oh bien sur c'était chose aisée. Ulysse se rendit compte que ça avait toujours été chose aisée de lui voler son cœur. Mais que cette porte n'était ouverte que quand un con en possédait la clé. Ulysse n'avait jamais réussi à capturer le cœur de quelqu'un de bien. Elle n'avait jamais vraiment cherché à le faire non plus. Non. La seule personne entrant dans son radar tout en étant d'une bonté transpirante était le professeur Clayton. Rien que d'y penser Ulysse rosit, elle était si fleur bleu quand elle pensait à ce professeur on ne l'avait jamais vu comme ça et personne ne la verrait jamais. C'était une pensée qu'elle gardait caché très profondément. Presque honteuse.  

Alors, tu fais toujours la gueule ? 
Elle soupire détournant le regard dans sa direction tout en gardant la tête rivée vers les boutons de l'ascenseur.
Quoi maintenant tu t'inquiètes de mes sentiments ? Mmh.

Haussement d'épaules. Elle pourrait lui faire l'étalage de ses sentiments mais elle s'abstiendra pour le moment car elle a tous sauf envie de s'engueuler avec lui. Surtout pas bloquée dans une cage en métal pour Dieu sait combien de temps.

Comment ça va pour toi la vie, Ulysse ? 
Oh écoute. Parfaitement bien. Une idylle. Un rêve éveillé je n'ai jamais été aussi heureuse de toute ma vie.

Deux ironiques dans une même pièce. Ne dit-on pas moins et moins donne plus ? Pas sûre que cela fonctionne dans les relations humaines. Car on est loin du positif à l'heure actuelle et plus il s'obstinera à vouloir lui parler plus on s'en éloignera. Ulysse n'a rien à lui dire. Ou au contraire elle a trop de chose à lui dire. Des choses qui font mal, des choses qui explosent, qui brisent les liens d'amitiés. Des choses teintées de colère. Des choses pas jolies à voir et encore moins jolies à dire. Elle inspire fortement pour faire entendre son mécontentement en espérant qu'il capte les signaux.

Est-ce qu’on va pouvoir avoir une relation normale maintenant que tes pensées sont focalisées sur un autre ? 
Visiblement il ne les capte pas. Elle tique, sa mâchoire se crispe. Son regard vrille de nouveau sur lui. Il sait. Quel enfoiré. Alors quoi Tony lui a dit, il l'a deviné tout seul ? Comment est-ce qu'il sait. Personne n'est censé savoir, personne ne connait tout. Personne n'est en mesure d'imaginer ce que ça a été.  
… Je te demande pardon ?

Sa voix fébrile hausse légèrement dans les aigus en fin de phrase. Non. Ça ne va pas passer.

Tu dis ça comme si c'était de ma faute d'avoir trop pensée à toi de cette manière... Et ne me parle pas .. de lui......

Elle sert un peu les poings. Se concentre un peu pour refouler tous ses sentiments pour le prédateur. Elle se pince la lèvre passe sa langue dans sa joue comme il a l'habitude de le faire.. Tant de choses se bousculent dans son petit corps. Elle a envie d'hurler, elle a envie d'exploser. Et ce depuis son départ mais elle contient tout Ulysse. Elle refoule tout. Et la bête grandit, s'agite, elle veut sortir. Et Ulysse tourne en rond, passe une main sur son front.

Bordel.

Coup d'oeil en direction de Heath. Elle s'apprête à lui dire quelque chose, elle s'apprête à se justifier honteuse. Elle le pointe du doigts mais se ravise. Oh il veut qu'elle parle, très bien. Les mots ne sont pas en ordre. Et elle n'a pas envie de mal se faire comprendre, elle n'a pas envie d'une énième dispute qui ne mène  rien. Mais l'hystérie la gagne. La folie vient gratter les parois de son petit corps. Et les murs deviennent de plus en plus petits. Étouffante atmosphère.

Je vais te dire un truc Heath Dean Ackland histoire qu'on remette bien les choses dans leur contexte.

Elle se plante devant lui. Se redresse légèrement. Les mots sont à peu prêts ordonnés maintenant et sa voix n'est pas menaçante peut-être juste un peu trop froide.  

Parce que pour être honnête avec toi je ne sais plus ce que je pense de toi.

La phrase reste en suspend quelques instants et elle énumère, levant légèrement les yeux au ciel.

Tu as été mon premier fantasme ici, puis mon premier ennemi, puis mon deuxième amour, puis mon premier vrai petit copain, puis ma deuxième trahison, et enfin tu es devenu un souvenir.

Soupire, elle se recule un peu. Si pénible de ce souvenir de ce dont elle n'a pas pu se souvenir à l'époque. Si pénible de se rappeler de cette période noire pleine de honte et de culpabilité. Elle se remet à tourner en faire les cent pas dans l'ascenseur.

Et tu n'imagines même pas toutes les galères que cette perte de mémoire m'a fait subir. J'ai été déclassé de deux places en cours de maitrise des pouvoirs parce que mon don était défaillant. T'imagine bien qu'après notre petite dispute et notre pseudo fin de relation je t'en ai voulu. Très fortement voulu ..

Et celle qui se maitrise de moins en moins s'approche de lui mimant ses propos dans une grimace de frustration.

Encore aujourd'hui je te jure j'ai envie de presser mes mains contre ton visage pour te faire exploser ton petit minois sur ces parois.

Grognement, elle se recule, soupire. Jette légèrement sa tête en arrière avant de retrouver la froideur agréable du métal de la cage d'ascenseur. Elle baisse le visage pour observer ses mains, et tirer légèrement sur sa jupe. Elle ajoute faiblement.

Mais ça fait deux mois.
En deux mois on en a vécu des trucs.
Et je suis très fatiguée. Vraiment très fatiguée.
Et toi je vois bien que tu as changé.


Ses yeux se plantent dans les siens. Elle inspire. Le calme la reprend. Et son expression redevient d'une parfaite normalité. D'une parfaite banalité si tenté que la fatigue soit banale. Sa voix psalmodie de nouveau. Elle ajoute.

Je suis toujours en colère Heath.
Surtout quand je vois les rumeurs avec Charlie j'ai toujours l'impression d'avoir été pris pour une idiote. Et tu sais que je déteste ça.

Elle détourne le regard. Et voilà, les masques sont tombés ce qu'elle ne voulait pas dire a été dit, il le sait. Mais il le savait déjà avant. Tout cela n'est pas nouveau. Et elle se souvient de son épisode avec Neil, elle se souvient de cette pièce qu'elle avait du rangé dans son esprit. Celle qui passait le film de sa vie avec Heath. Ce film rempli de tout leur bon moment. Leur premier regard quand ils se charmaient un peu. Quand ils se cherchaient. Elle se souvient des fou rires. Au delà de la haine elle se souvient du soutien, elle se souvient de l'attention voilées, elle se souvient de cette Saint Valentin, elle se souvient du flux d'amour qu'elle avait pu ressentir et qui maintenant n'est plus. Elle se souvient des baisers, des regards, des sourires. Elle se souvient de ses yeux. Elle se souvient qu'ils avaient quelque chose de beau avant tout ce merdier. Elle se souvient de lui. Et du film de leur vie. Et dans son corps il n'y a comme quelque chose qui se sert. Comme un froid, pesant, lourd. Quelque chose qui pèse sur son bide, ça se voit dans sa chair, ça se lit dans ses traits. Elle se mordille la lèvre.

Mais tu me manques un peu.


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MessageSujet: Re: Heath t'es moche tu pues tu sens la morue et quand j't'ai vu j'ai cru voir un cul mais non ce n'était que toi devant moi.   Heath t'es moche tu pues tu sens la morue et quand j't'ai vu j'ai cru voir un cul mais non ce n'était que toi devant moi. 1400359500-clockMer 9 Juil 2014 - 21:11


F. Ulysse Kopulos & Heath D. Ackland

- Est-ce qu’on va pouvoir avoir une relation normale maintenant que tes pensées sont focalisées sur un autre ?
- … Je te demande pardon ?

Il plante son regard dans le sien, haussant les sourcils en attente d’une réponse. Il sait qu’il vient de la déstabiliser; il les connaît, les signes d’Ulysse, comme elle connaît les siens. Et puis, fière et hautaine, la rousse n’aime assurément pas étaler sa vie sentimentale et raconter ses petits secrets à qui que ce soit. Son histoire avec Tony est comme tout le reste, verrouillée dans un coffre au fin fond de son esprit. Esprit auquel Heath est sensé avoir accès; mais il serait prétentieux d’espérer, de la part d’un E, atteindre les pensées d’une A qui manipule les images mentales mieux que quiconque. Elle pourrait, à tout moment, envoyer dans l’esprit d’Heath les images qu’elle souhaite afin de camoufler les pensées qu’il pourrait atteindre.

En bref, dans la joute mentale entre le E et la A, elle est assurément bien au dessus de lui. Pour ce qui est du point de vue de la magie, en tout cas. Car elle a beau être un petit génie, une surdouée, d’une intelligence rare, Heath est lui aussi dôté de capacités intellectuelles étonnantes. Stratégique, rusé, malîn, manipulateur. Il n’est pas capable de résoudre des problèmes de maths ou d’enregistrer des données historiques comme elle sait le faire, mais on lui connait une intelligence qui a fait ses preuves. Excellent joueur d’échecs et de Starcraft - dont on sous-estime la complexité car c’est un jeux-vidéo - le renard a ça dans le sang, de manipuler, s’adapter et mener les autres là où il veut en arriver.

« Tu dis ça comme si c'était de ma faute d'avoir trop pensée à toi de cette manière... Et ne me parle pas .. de lui...... » Donc il y a vraiment quelque chose. Quelque chose de réciproque. En croisant Tony, il ignorait que le blond s’apprêtait à quitter l’école. D’ailleurs il ignore que c’est fait. Il l’apprendra soit par Ulysse, soit par Shu, soit par les racontars. Heath n’a jamais été proche de Tony, l’a même toujours vu comme un potentiel rival du fait de son génie et de la cravate violette autour de son cou. Le savoir parti lui enlèvera assurément une épine du pied. Voir deux. Il entrouvre les lèvres, la fixant toujours, s’apprête à lui demander qu’est-ce qu’il se passe avec Tony, mais elle est plus rapide. Elle jure, lui faisant hausser les sourcils, le surprenant par une impolitesse qu’elle ne laisse aller que quand elle est vraiment mal. « Je vais te dire un truc Heath Dean Ackland histoire qu'on remette bien les choses dans leur contexte. » Il hausse un sourcil légèrement défiant, la fixant tandis qu’elle vient se positionner face à lui. Un lége sourire amusé étire ses lèvres tandis qu’il n’a aucun mal à ressentir la satisfaction qu’elle éprouve en se positionnant ainsi, pseudo dominante. Il penche légèrement la tête, sans lâcher son regard une seconde.

« Parce que pour être honnête avec toi je ne sais plus ce que je pense de toi. Tu as été mon premier fantasme ici, puis mon premier ennemi, puis mon deuxième amour, puis mon premier vrai petit copain, puis ma deuxième trahison, et enfin tu es devenu un souvenir. » Une énumération rapide, soudaine, fluide. Il a l’impression d’être face à un boss qui lit son cv. ... Ou face à une accusation au tribunal, au choix. « ... J'ai été déclassé de deux places en cours de maîtrise des pouvoirs parce que mon don était défaillant. » Pauvre petite. Il renifle, détourne le regard pour ne pas lui sauter à la gorge avec le combat de RED. « T'imagine bien qu'après notre petite dispute et notre pseudo fin de relation je t'en ai voulu. Très fortement voulu .. » Pseudo fin de relation ? Oeillade sur elle. C’est vrai, ça s’est terminé n’importe comment. Mais ça n’aurait pu être autrement.Leur histoire, leurs caractères... Il fallait pas s’attendre à une jolie happy end sans rancune.

- Encore aujourd'hui je te jure j'ai envie de presser mes mains contre ton visage pour te faire exploser ton petit minois sur ces parois.
- ... C’est sale...

Grimace de dégoût, légèrement outré par de tels propos sur sa personne, et venant d’une fille qui a tant l’habitude d’être dans la retenue. Il la suit des yeux; en vrai il n’est pas offusqué par cette provocation. Il sait qu’Ulysse ne lui voue pas une haine pure, il sait qu’au fond il y a ce quelque chose, cette affection que lui aussi ressent. Il reste quelque chose, et il aimerait que ce petit quelque chose devienne grand. Devienne majeur, dans leur relation. Lui est prêt pour ça. ... Mais elle ? « Mais ça fait deux mois. En deux mois on en a vécu des trucs. Et je suis très fatiguée. Vraiment très fatiguée. » Il détourne le regard. Il le sait, qu’elle est fatiguée. Il le voit, à chaque fois qu’il la croise. Une fatigue physique, une fatigue mentale. Et lui aussi l’était quand il a fuit avec Charlie. Il lui a fallu s’éloigner, vivre de drôles de choses loin de tout pour retrouver la flamme. C’est pendant ce voyage qu’il a abandonné Entropy et posé les bases de RED. C’est à la fin de ce voyage qu’il a 'rompu' avec Charlie et mis un point à cette relation qui rendait les autres difficiles. Ce voyage, quelque part, l’a changé. Il en revient plus fort. Moins perdu, pour un temps au moins. Il a l’impression de savoir où il va, et cela ne lui était pas arrivé depuis... depuis qu’il était sorti avec Ulysse. C’est sa relation avec elle qui avait commencé à rendre les choses floues. Et il avait fini par se perdre totalement, se perdre lui-même, allant jusqu’à abandonner Entropy aux mains de Gautier. Mais oui, s’éloigner de tout l’avait recentré sur l’essentiel. S’éloigner de Prismver, même pour quelques jours, a achevé de le changer. « Et toi je vois bien que tu as changé. »

Il la fixe. Il ne sourit plus, ne fait plus l’idiot en chantant des paroles dans un français diablement mal prononcé. Ils se fixent l’un et l’autre en silence. Je dirais bien qu’un ange passe, mais on en est encore loin. En revanche, passent des lueurs, des souvenirs. Des bribes d’émotions. Et un petit creux qui se forme dans le ventre du jeune homme.

« Je suis toujours en colère Heath. » Il cille, détourne le regard, son menton prenant place sur sa main comme son coude sur son genoux. « Surtout quand je vois les rumeurs avec Charlie j'ai toujours l'impression d'avoir été pris pour une idiote. Et tu sais que je déteste ça. » Une palpitation qu’il a l’impression de ressentir sur toute la surface de sa peau. C’est finalement ses bras qui se croisent sur ses genoux et ses lèvres qui viennent s’y cacher. Son regard est rivé sur le bas d’une paroi, dans le vide. Il s’enferme. Trop remonté, trop changé pour s’excuser, pour trembler - et à la fois encore désolé pour cette histoire, pour la manière dont les choses se sont passées. Mais on ne peut revenir en arrière. Ainsi, soit elle vit avec, soit leur relation en restera à cette attitude fermée qu’arbore Heath en cet instant. Le silence se fait. Parce-qu’il n’a pas à se justifier pour Charlie. Et elle n’a rien de plus à dire sur le sujet - tout est dit. Tout a déja été dit: il en est désolé, ce baiser était inattendu, et oui, il en a profité et n’aurait pas dû. Mais il reste aussi sur sa position: ça ne faisait que deux jours qu’ils étaient ensemble, ils sortaient de quatre ans de relation tendue et négative, et il n’était pas amoureux, lui. Il n’est pas excusable, mais les choses se sont faites ainsi, et ce baiser, il l’assume. Ce qu’il assume moins c’est de ne pas avoir été à la hauteur des attentes d’Ulysse. Mais personne n’est parfait.

Et puis, ne met-elle pas la barre un peu trop haut... ?

- Mais tu me manques un peu.
- Toi aussi tu m'manque Fani.

C’est enchaîné, sans une seconde d’hésitation, sans retenue, mais sans non plus de regard accordé. C’est dit purement et simplement, sans artifices. Sa main se lève, coude toujours sur le genoux, et ses doigts viennent glisser dans ses cheveux tandis que son regard dérive finalement sur elle.

Le silence, un temps.

« ... Tu me laisse voir ? Pour Tony... ? » Sous entendu voir dans son esprit. Voir ses actions, ses émotions, ses ressentis, ses peurs, mais aussi tout ce que leur relation - ou peu importe ce que c’est - à pu lui apporter. Une façon de détourner leurs regards sur autre chose que leur relation à eux deux: leur peine, leur faiblesse, leur blocage.







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MessageSujet: Re: Heath t'es moche tu pues tu sens la morue et quand j't'ai vu j'ai cru voir un cul mais non ce n'était que toi devant moi.   Heath t'es moche tu pues tu sens la morue et quand j't'ai vu j'ai cru voir un cul mais non ce n'était que toi devant moi. 1400359500-clockJeu 10 Juil 2014 - 0:01



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Toi aussi tu me manques Fani.

Elle cille, tourne son visage dans sa direction. Il ne le regarde pas. Elle le fixe un instant Elle détourne les yeux de nouveau. Elle se retiendrait presque de sourire. Elle laisse le silence l'étreindre, et elle se complet dans la légèreté de ces aveux. Jusqu'à ce que...

... Tu me laisse voir ? Pour Tony... ?

Coup de poignard en plein cœur. Elle a le souffle qui vrille, les sens qui lui échappent. Un frisson lui parcoure l'échine.

Non.

La réponse est claire, nette et précise. Elle ignore ses regards. Elle n'est pas prête à rompre cette promesse qu'elle s'est faite à elle-même, elle n'est pas prête à se soulager de ce poids, se soulager de tout ce mal et de tous ses sentiments. Son dos lui brûle, elle passe une main sur son front. Tant de chose lui revienne en mémoire et Ulysse sent déjà son souffle se couper. Et elle sent en elle la lutte grandir, pièce maitresse sur l’échiquier de sa raison. Déjà un dilemme se pose. Exposer ses pensées à Heath ou tout garder pour la seule personne en qui elle a vraiment confiance c'est à dire elle-même. Mais elle sent déjà que ce poids est bien trop lourd. Ulysse n'a rien d'une Atlas. Elle n'a peut-être pas la force de tout porter seule. Oh bien sur elle s'était déjà soulagée légèrement auprès de Monsieur Gordon. Mais ça n'a pas franchement été utile. Et dans tout ça elle pensait encore avoir le temps de se venger, le temps d'explorer cette nouvelle route pleine d'embuche et de sentiments nouveaux. Du désir oh ça oui il y en avait. Inlassable Ulysse dans sa grande quête d'expériences. Elle avait approché le soleil. Un soleil à la peau fauve teinté de sang. Son propre sang. Elle avait été marqué, son honneur mit en pièce. Sa beauté, bafouée et à l'heure actuelle elle se sentait encore comme la plus laide des femmes. Elle se sentait encore comme l'être immonde, celui plein de vices, celui dont on avait arraché l'immaculé beauté fleurie dans le berceau des Dieux. Condamnés à l'enfer sur Terre. L'enfer de l'apparence. Obligée de vivre pour toujours dans ce corps qui déjà ne lui appartenait plus. Si Heath avait su un jour capturer son cœur, Tony lui, avait capturé son corps, ne lui donnant jamais l'occasion de le retrouver. Il l'avait emporté avec lui. Loin, Dieu ne sait où et plus jamais elle ne le retrouverait. Le plus triste dans tout ça, c'est qu'il ne lui a même pas dit au revoir. Comme si tout ça, cette fois là n'avait pas compté. Mais c'était Tony et Tony ne vivait que pour lui même. Elle a été bien sotte Ulysse de se croire sur le bord du grand secret. Elle a été idiote de se croire importante et elle s'était octroyé le droit d'être importante.

Alors qu'elle ne l'était pas, et qu'elle ne l'avait jamais été.
Ni pour Tony.
Ni pour Heath.

Elle se perd Ulysse. Elle s'éloigne de la réalité. Laisse le flot de ses souvenirs la submerger. Déclassée, déphasée. Elle se perd. Vogue. Et c'est uniquement quand elle croise le regard de Heath qu'elle retrouve le chemin de ses esprits. Comme une bouée à la mer. Et elle se perd dans ses yeux marrons, elle penche le visage un peu, l'air ailleurs. Absente.

Qu'est ce qui cloche chez elle hein. Est-ce que tu le sais Heath ? Est-ce que tu sais pourquoi elle commet toujours les mêmes fautes Ulysse ? Est-ce que tu sais pourquoi malgré le fait qu'elle en souffre toujours elle laisse toujours sa porte ouverte pour des gens comme toi ?

Elle ouvre la porte de nouveau Ulysse. Elle déverrouille l'esprit. Elle le laisse voir. Parce qu'elle est avide Ulysse. Avide de réponse. Elle cherche des solutions à des problèmes dont elle n'a même pas la question. Parce qu'elle fonctionne à l'envers. Détraquée, déclassée, déphasée.

Et il voit, cette après midi. Il ressent ce désir qu'elle a eu malgré elle en tentant de s'échapper. Et il vit cette marque indélébile sur sa peau. La douleur. La peur. Les cris. Le combat. Le baiser. Les peurs. La honte. La frustration.

Sourire.
Dis moi Heath, toi qui me connait bien, suis-je devenu folle ?


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MessageSujet: Re: Heath t'es moche tu pues tu sens la morue et quand j't'ai vu j'ai cru voir un cul mais non ce n'était que toi devant moi.   Heath t'es moche tu pues tu sens la morue et quand j't'ai vu j'ai cru voir un cul mais non ce n'était que toi devant moi. 1400359500-clockMar 15 Juil 2014 - 19:20


F. Ulysse Kopulos & Heath D. Ackland

« ... T’es pas folle, Fani. T’es... quelque chose. »

Qu’est-ce que je peux bien lui dire, après tout ça ? Elle m’a laissé lire, ou alors elle m’a montré, j’en sais rien. C’que je retiens c’est que la combinaison de nos deux dons me donne une vision parfaite, plus que réelle, c’est comme si j’avais tout vu, tout entendu - tout vécu. Tout était d’une clarté étonnante, troublante. Je les ai vu, elle et Tony; leur discussion, la griffure, leur désir partagé. Mais c’est comme d’assister à un film trop complexe, on est pas dedans, on en ressent pas toute l’intensité parce-qu’on est pas en mesure de tout comprendre. Ce ne sont que des visions, des pensées, et moi j’y suis totalement étranger. Tout ça me dépasse, ne m’atteint pas; nos vies se sont déja tellement éloignées, en quelques mois.

Mais elle est là, dans cette petite cabine, et elle me fixe. Elle attend probablement mieux que la vague réponse que j’ai pu dire. Je baisse finalement les yeux, cherche des mots sincères, jouant sans les voir avec mes propres mains.

« Je pense que t’a grand besoin de redevenir quelqu’un. Tu t’es perdue, t’es plus la Fani que j’ai connu. ... C’est pas de ta faute, c’est probablement de la mienne, de celle de Neil, de Tony... Mais il est encore temps de changer, c’est jamais trop tard pour se battre. »

Ma langue trouve ma joue; je sais pas quel sera l’impact de mes mots, ni même si ils ont du sens. J’dis simplement ce que j’ai sur le coeur concernant cette fille qui a compté, et compte toujours pour moi, malgré tout.

« Tu devrais arrêter de te définir par et pour un autre. Moi, Tony... t’étais quelqu’un avant nous. T’es pas juste la fille a qui on a fait du mal, la fille qui s’est perdue, la fille qui souffre. Tu étais forte, fière... T’étais un vrai personnage. Maintenant j’ai juste l’impression que t’es complètement paumée. Et j’pense que l’ancienne Ulysse ne manque pas qu’à moi. » Je lève les yeux sur elle. « Tu devrais te recentrer sur l’essentiel, et retrouver le goût de te sentir vivante et forte par toi-même, seule. Pas grâce à un mec. »

Je sais que c’est délicat de dire ça dans ma position alors que j’ai été le premier à Prismver à la foutre en l’air, cette fille. C’est moi qui l’ai poussée dans la pente dans laquelle elle ne fait que glisser depuis. Mais c’est fait, maintenant soit on reste là-dessus, soit on essai d’avancer et d’accepter que le beau temps puisse réapparaître après l’orage.

« T’a pas besoin d’un mec, d’un lion ou de je ne sais quoi Fani. En tout cas la fille que j’ai kiffé pendant quatre ans, et pour qui j’ai fini par craquer, elle était loin d’être folle. Et elle avait tout, pour tout réussir, quoi qu’elle entreprenne. ... Et jamais elle n'aurait eu la faiblesse de demander à un con comme moi si elle était folle. »

Je fini par me lever, et je m’approche d’elle, la contourne doucement. Et sans attendre je pose doucement une main sur son épaule tandis que la seconde vient soulever doucement le bas de son tee-shirt. Je veux la voir, cette marque. Non, je veux que n’importe qui la voit; qu’elle ne soit pas cachée, étouffée comme une faiblesse. Je tiens le tissu relevé d’une main et de l’autre, du bout des doigts, effleure l’énorme griffure rougie qui lui déchire le dos. Je la fixe, pensif, et reprend à voix basse.

« Je me suis perdu avec Entropy. On m’a blessé, physiquement et moralement. ... RED vaut ce qu’elle vaut, et qu’importe ce que les gens en pensent... Ca a au moins le mérite d’être une renaissance dans laquelle je me sens plus fort, et moi-même, même si ce n’est que pour un temps. ... Et si je me casse encore la gueule, je trouverais autre chose. Fais-en autant, Fani, relève-toi. »






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MessageSujet: Re: Heath t'es moche tu pues tu sens la morue et quand j't'ai vu j'ai cru voir un cul mais non ce n'était que toi devant moi.   Heath t'es moche tu pues tu sens la morue et quand j't'ai vu j'ai cru voir un cul mais non ce n'était que toi devant moi. 1400359500-clockJeu 17 Juil 2014 - 13:38



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... T’es pas folle, Fani. T’es... quelque chose.

Le souffle court la belle se mordille la lèvre de nouveau. Quelque chose.. Autrement dit un tout, un rien, un flou. Indéfinissable, même le truand a perdu les mots. Elle le fixe. Intense, elle se tient droite le dos bien droit, tendue. Figée. Figée dans le temps après avoir ouvert les portes de son esprit. Elle déglutit. Son cœur bat le rythme un peu trop vite, il est son seul rattachement à la réalité. Elle sombre Ulysse, ses yeux perdent la notion de la réalité tout devient abstrait, Heath disparaît lentement, mais déjà le renard s'agite, ses mains se mouvent comme des signaux d'appel. Et Fani ne décolle plus, elle se pose lentement sur la piste d’atterrissage de ses mots.

Je pense que t'as grand besoin de redevenir quelqu'un. Tu t'es perdue, t'es plus la Fani que j'ai connu..

Le cœur se sert, emprisonne de son étaux la fierté de celle qui se croyait intouchable. Et Ulysse le sait, elle le sait mieux que personne qu'elle s'est perdue. Perdue dans les bras des hommes, perdue dans sa propre déraison. Perdue par ses choix insensés dicté par les lois impitoyables de l'amour. Elle ne retient jamais la leçon l'amoureuse. C'est pas de ta faute, c'est probablement de la mienne...

Arrête.

Elle murmure, détourne le regard légèrement, ce n'est de la faute de personne hormis d'elle-même. Porter la faute sur ses épaules c'est la rendre plus faible qu'elle ne l'est déjà car ça fait d'elle une victime. Un frisson de dégoût lui déchire l'échine. Elle sert les poings et inspire. C'est jamais trop tard pour se battre.

... Sourire en coin, elle fixe intensément les parois métalliques. C'est bien pire qu'elle ne le pensait car pour elle, elle n'avait jamais cessé de se battre. Mais elle s'était trompée de bataille. Au lieu de vaincre par le désir, elle aurait du marcher sur ses complexes, elle aurait du régner avec fierté, se relever seule plutôt que de vouloir s’enfoncer une énième fois à deux. Mais voilà, la solitude la guette. Et elle ne supporte déjà plus d'être seule, car ce sont dans ses moments là que ses démons la hantent. Ce sont dans ses moments là que la jeune Fani revient gratter contre la paroi de son esprit. Et Ulysse n'a toujours pas trouvé la force de l'affronter cette enfant car sa plus grande peur c'est elle-même.

Tu devrais arrêter de te définir par et pour un autre. Tu devrais te recentrer sur l’essentiel, et retrouver le goût de te sentir vivante et forte par toi-même, seule. Pas grâce à un mec.

Elle relève le visage, le dégoût se refait sentir, comme une vague claquante contre sa peau, l'émotion lui prend la gorge, elle renifle pour évacuer. Je ne savais pas que j'étais devenu si pitoyable. Le piédestal se brise, et voilà que la grande dame se casse la figure. Depuis combien de temps l'illusion ne tient plus ? Depuis quand les gens se rendent compte qu'elle n'est plus. Celle qui ne vit que pour son image, se recule légèrement tandis que tout le poids de ce qu'elle tentait de refouler depuis des mois lui tombent dessus. Elle tient debout, elle ne bouge pas. Pourtant elle n'a qu'une envie c'est de hurler, elle a envie de taper partout, de tout casser. Pulsion de haine, son regard se repose sur lui, haineux. Un frisson de mépris lui prend les tripes. Elle pourrait le tuer sur place pour briser un à un avec une telle facilité tout les masques qu'elle s'est crée. Les strates illusoires de sa supériorité.

Mais il continue, il creuse plus loin, il lui rappelle ce qu'il a ressenti pour elle. Et malgré l'échec ce n'était pas illusoire, ce n'était pas une honte. Avant sa perte de mémoire elle n'en avait jamais douté et elle avait toujours été fière de son histoire avec lui. Car il en valait la peine. Heath le renard, qui portait sur son dos de belles valeurs auxquelles personnes n'étaient insensibles. Heath le rebelle, l’obsédé. Heath le leader. Et il se lève, s'approche de la belle qui le fixe de moins en moins avec mépris, elle se creuse Ulysse car déjà il la contourne pour se placer dans son dos.

Elle se fige de nouveau, et cette fois-ci c'est la peur qui vient la torturer. Elle tremble et ses poings se serrent. Heath pas ça s'il te plait. Il glisse sa main lentement, remonte sa chemise le long de son dos. Le long de la marque maudite et Ulysse devrait se reculer, elle ne devrait pas la montrer. Mais déjà elle se rappelle des sensations, elle se rappelle de la sensation de ses mains contre sa peau. Elle se souvient de ce qu'elle a vécu. Elle se rappelle qu'à l'époque brillait dans ses yeux le reflet d'une fille magnifique, car c'est ainsi qu'il la voyait. A l'époque. Avant la marque, avant la déchéance, avant la laideur de la vie. Et pendant un instant elle a envie de redevenir jolie. Alors elle le laisse toucher. Elle le laisse regarder. Même si son touché la brûle, même si son regard la transperce. Même si elle retient ses larmes.

Je me suis perdu avec Entropy. On m’a blessé, physiquement et moralement. ... RED vaut ce qu’elle vaut, et qu’importe ce que les gens en pensent... Ca a au moins le mérite d’être une renaissance dans laquelle je me sens plus fort, et moi-même, même si ce n’est que pour un temps. ... Et si je me casse encore la gueule, je trouverais autre chose. Fais-en autant, Fani, relève-toi.


Fissure, le long de son dos. Fissure, dans son cœur. Fissure. Le souffle se fait court, la respiration s’accélère. Relève toi Fani. Ne te laisse pas couler, ne te laisse pas sombrer. Sors tes ailes noirs, deviens la reine que Drew voyait en toi. Souffle coupé, les larmes coulent le long de ses joues sans qu'elle en possède le moindre contrôle. Car elle ne contrôle plus rien Ulysse. Elle baisse d'abord les yeux, observe de toute part son corps gracile, elle observe ses chaussures parfaitement cirés, ses chaussettes blanches immaculés. Elle observe la perfection de sa tenue, elle observe l'anti perfection de son reflet sur le sol. Biaisé. Elle tourne le visage dans sa direction, lentement. Son regard s'accroche au sien. Ses yeux creusés l'observe d'une lueur effrayante. C'est la tristesse à l'état pur qui se lit dans ses yeux. C'est la vrai Fani qui se montre, c'est l'enfant qui apparaît sous ses yeux. L'enfant qui n'a jamais cessé de sentir le bout glacial du canon contre sa tempe. En sursit en attendant que son heure arrive. Et elle a cru la voir arriver son heure quand Tony lui lacéra le dos. Ses pupilles se perdent dans les siennes dans un mouvement répétitif tantôt à gauche, tantôt à droite.

Premier sanglot. Ulysse se tourne lentement sur elle-même, le mur se brise, la digue s'effondre. Elle se blottit contre lui. Niche son visage dans son cou. Deuxième sanglot déchirant dont le son s'étouffe contre son torse. Après ça il y'en a encore beaucoup qui suivent. C'est douloureux. Elle est bien égoïste de lui faire subir ça, elle en a conscience, parfaitement même. Mais la culpabilité n'est qu'une épine dans ce bouquet de larmes. Sa main vient enserrer le tissu de sa chemise. Lâche du lest Ulysse. Déverse ta peine, déverse tout ce que tu as contenu pendant des mois.

Les pleures cessent alors, en decrescendo et la femme se recule, poussant de ses bras l'homme afin de s'en détacher. Elle passe une main contre sa joue et essuie ses dernières larmes. Elle se maîtrise, souffle un instant. Ses mains viennent rabaisser son chemisier qu'elle rentre de nouveau dans sa longue jupe réglementaire. Elle replace une mèche de ses cheveux puis plisse lentement sa jupe. Elle inspire.  Son regard retrouve le sien et l'enfant s'en est allé. Place à Ulysse. La grande Ulysse.

Ne refait plus jamais ça Heath Dean Ackland.

Son regard se glisse contre sa joue. Elle s'y attarde un instant fixant cette marque, cette trace rougeâtre.

C'est Pythagore qui t'a fait ça n'est-ce-pas.


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MessageSujet: Re: Heath t'es moche tu pues tu sens la morue et quand j't'ai vu j'ai cru voir un cul mais non ce n'était que toi devant moi.   Heath t'es moche tu pues tu sens la morue et quand j't'ai vu j'ai cru voir un cul mais non ce n'était que toi devant moi. 1400359500-clockMer 13 Aoû 2014 - 2:45

Etreinte. Heath serra son ex petite-amie contre lui lorsque celle-ci se blottit dans ses bras. Il eut une agréable sensation de chaleur, comme l’impression qu’on venait de combler un vide en lui. Il baissa la tête un instant, laissant son visage se perdre entre les mèches de la jeune femme, et ferma les yeux, s’abandonnant un moment à cette étreinte.

C’est à cet instant qu’il comprit réellement combien elle lui manquait.

Son coeur se serra lorsqu’il se rendit compte qu’elle pleurait à grosses larmes, lâchant prise, se laissant totalement aller à une crise de larmes sans retenue. Sans d’autre filet de sauvetage que lui. Il resserra l’étreinte et eut la sensation que son propre coeur, à chaque battement, venait lourdement cogner sa poitrine.

« Comme si il voulait rejoindre le sien », pensa t-il douloureusement.

Heath resta solidement ancré sur place, encaissant les larmes, prenant sur ses épaules le poids de sa peine. Il était étonnement ouvert à elle, sans bouclier, sans barrières: il voulait réellement, à cet instant, supporter son mal, une façon pour lui de l’accepter. Pour eux deux. Pour essayer de recoller leur relation qui lui semblait désormais en un nombre infini d’éclats morcelés. Il resserra plus encore l’étreinte.

Et après un temps, elle y mit fin. Elle se détacha de lui doucement, se mouvant dans ces mimiques qu’il lui connaissait par coeur. Lui resta là, silencieux, la regardant avec tristesse. Il sentait sa gorge légèrement nouée mais préféra ne pas y prêter attention.

- Ne refait plus jamais ça Heath Dean Ackland.
- ... Il ne faut jamais dire jamais..., souffla t-il dans un demi sourire timide.

C’est bien une des choses que Prismver lui avait apprise. Jamais il n’aurait pensé sortir avec une nana comme elle. Jamais il n’aurait pensé s’embarquer dans un combat tel que RED, encore moins en tant que leader.

A son arrivée ici, Heath était un jeune homme banal, sans histoires si ce n’est les difficultés qu’il a eu à vivre avec sa mère. Les fêtes, l’alcool, la drogue. Paradoxalement grand solitaire ayant trop peu d’amis, ne faisant rien d’autre que la fête et les activités de “geek”. Hard gamer le jour et défoncé la nuit. Amis virtuels et inconnues dans son lit.

Mais Prismver lui avait apporté tant de nouvelles choses. Une ligne de conduite, un comportement droit, des amis en or, des valeurs, de la générosité. Il avait sorti la tête de son écran et découvert que des gens valaient la peine d’être connus en dehors d’Ashley, Neil et Lenzo. Que pour eux, il serait capable du meilleur.

Mais aussi du pire. Et Ulysse en avait fait les frais.

- C'est Pythagore qui t'a fait ça n'est-ce-pas.

Heath haussa les épaules, glissant ses mains dans ses poches en déglutissant. Il avait baissé les yeux à l ‘entente du nom de son « frère d’armes » et ami. Et à l’idée que Charlie était encore sous cette histoire-ci, il n’osa pas relever tout de suite le regard vers Fani.

- C’est la vie.

Il avait hésité. Il aurait pu lancer un « Je l’ai mérité » tout autant qu’un « J’assume. » Les deux étaient vrais, mais tout était encore bien plus compliqué que ça. Et quiconque connaissait Heath savait qu’il n’aimait pas le compliqué. Et heureusement pour lui, il avait cette capacité à prendre du recul, à retomber sur ses pattes et pour continuer à avancer.

C’était bien là sa plus grande qualité, probablement, et ce qui faisait qu’il suscitait une certaine admiration: il se relevait toujours.

Et à son image, l'ascenseur se remit soudainement en route, faisant sursauter ses deux passagers qui vacillèrent une demi-seconde. Une main désormais au mur, Heath dirigea son regard sur l’écran indiquant les étages, et sans aucun tour de magie, la machine parvint à sa destination dans une rapidité qui tenait de l’ironie.

Les portes s’ouvrirent, et Heath ressenti un inexplicable pincement au coeur lorsque ce fut le moment de bouger. Deuxième étage, il était supposé descendre ici pour assister au cours de Sören - si celui-ci avait la chance de ne pas être accaparé par l’administration pour aller faire cours à d’autres.

Le Renard soupira, se redressa de la paroie métallique pour se déplacer vers la sortie de la machine. Un pied dehors, il fut surpris de ne pas savoir quelle formulation utiliser pour la saluer. ... En étaient-ils réellement là ?

- Ecoute...

Sa main vient bloquer avec force les portes de la machine. Il venait de se retourner juste après avoir dépassé l'entrebâillement métallique. Il plongea son regard dans le sien, l’oeil toujours rempli de tristesse. Il s’humecta les lèvres avant de parler à voix douce et basse.

- Peu importe ce qu’il s’est passé. Ou ce qu’il se passera. Avec toi, moi, Tony, Charlie, n’importe qui.

Il inspira, relevant le menton, son regard droit dans le sien.

- Je te remercie, pour tout. Tu as compté pour moi, et je ne t’oublierai jamais. Je te le promets.

Les portes se fermèrent alors, et à cet instant, il ne les retint pas. Il baissa la tête à la seconde ou Ulysse disparaissait derrière le métal.

Et jamais il ne lui avait parlé avec autant de franchise, le coeur à ce point ouvert à elle.




Début août, avant RED dans le hall, peu après s'être fait taper par Pytha.

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MessageSujet: Re: Heath t'es moche tu pues tu sens la morue et quand j't'ai vu j'ai cru voir un cul mais non ce n'était que toi devant moi.   Heath t'es moche tu pues tu sens la morue et quand j't'ai vu j'ai cru voir un cul mais non ce n'était que toi devant moi. 1400359500-clock
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