IT IS TIME FUCKTARDS FOR SOME LATIN 101! [E & D]

@#!*!X!

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Oh putain.
OH PUTAIN.
C’est la merde. Marwin est là. Il s’est passé un drôle de truc dans mon cerveau, un bulle d’air qu’a éclaté ou je ne sais quoi, une sonnette d’alarme qui m’a fait rester la bouche ouverte pendant deux bonnes minutes ; alors que Cyr me parlait (de choses sûrement tout à fait inintéréssantes comme d’habitude.)

Marwin est là.

Vous allez me dire que ce n’est pas si grave, que c’est juste un cassos de plus dans cette classe remplie de boulets hein ? (ce qui est en partie vrai, admettons le.) MAIS PUTAIN PUTAIN PUTAIN NON ! Vous ne comprenez pas là ! Houston il y a un problème ! Si Marwin vient et qu’il me voit avec des garçons à moins de 20 mètres de moi il va commencer à se faire des films et il va commencer à devenir plus chiant que la vieille Ombrage !
Fuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuck. Il regarde par ici.

Il voit Cyr.
Il voit Gaspy.
Il voit Silver.
Et moi, il ne me voit pas.
:D

J’ai une boule qui me monte dans la gorge, et un soulagement mélangé à un douleur profonde qui menace de me faire péter un câble. Bien sûr Sarah, qu’il ne te voit pas. Tu es la première à savoir à qu’il est un insupportable connard aveugle. Je serre les dents, laissant mes sourcils se froncer en une expression d’indignation à peine contrôlée. Je viens de me faire snober par Marwin. Je crois que c’est la chose la plus humiliante qu’il me soit arrivée dans ma vie.
J’essaie de regarder ailleurs, vers la porte par exemple, enfin, vers ce qu’il reste de la porte. L’autre quéquette d’argent l’avait défoncée, c’est vrai. RAH CE QUE CE COURS PEUT ME SAOULER.

Et y’a encore des gens qui trouvent l’occasion de se ramener ! Une blondasse et un autre beau gosse. Comme si ce n’était pas déjà assez le bordel.
Je ferme mes oreilles à tout ce qu’il se passe aux alentours. Calme toi Sarah, respire, médite comme maître Yoda, il n’y a aucune raison de s’énerver …

«Hey Quirell tu veux pas enlever ton turban ? T’as Voldemort de cacher derrière ton crâne ou quoi ? »

SKDJSQDJKLSQDJL.
1)J’ai failli avoir une crise cardiaque.
2)HARRY POTTER ?
3)……. Marwin. Parle. A. Cyr.

J’avais l’horrible impression d’être dans un des pires scénarios possibles, dans un vaudeville dans lequel je joue toute seule, me battant pour me dépêtrer de mes ennuis. Me battant mentalement*. C’est vrai que depuis tout à l’heure je suis immobile sur ma chaise à péter des durites par la pensée. Il faudrait peut être que je me décide à agir. Elle commence à me donner mal au crâne cette situation grotesque.
Respire.
Doucement, l’air tout à fait neutre, je me penche à côté de Cyr (dont la chevelure d’ébène a été libérée) afin de me retrouver face à face avec Marwin. Il me regarde. Je le regarde. Il panique. Je le vois qu’il panique. Je visualise les gouttes de sueurs qui coulent sur son front. Et oui mon chéri, je suis là. Il serait temps de t’en rendre compte. Sourire provocant.
Marwin fuit, enfonçant au passage la tête de Cyr (qui n’avait rien demandé) dans la table. Même Gaspy, qui était juste à côté n’avait pas eu le temps de réagir ; alors moi, avec mon cerveau à levier de vitesse, fallait pas trop espérer.
D’ailleurs là, qu’est ce qu’il se passe ? Cyr se lève ? Vers Marwin ? Aha, ce doit être une blague hein ?

« Le mec de Sarah, c'est ça... ? Et après on s'étonne qu'elle parte à droite à gauche. »

…….. J’hallucine. C’est quoi ce bordel. Je me lève à mon tour aussitôt. C’est quoi ce bordel.

« C’EST QUOI CE BORDEL ! » Comme ça, dans le vent, dans le vide, sans raison.

Surtout que Cyr est déjà passé à autre chose ; le voilà reparti conter fleurette. Le voilà écrasé comme un gros lamasticot. Pourquoi d’ailleurs ? Bah, osef. Je marche à mon tour vers la table de Marwin, marchant sur Cyr étalé au sol avec insistance parce que « Y’en a qui mériteraient vraiment de se faire castrer » ; et j’atterris devant Marwin et Silver, les poings sur les hanches. Un sourcil levé, un ton moqueur, je lance à l’homme qui parasite mes pensées depuis maintenant de longues minutes.

« Dire bonjour ça existe ; à moins qu'un peu de politesse risque de plomber ta santé de drogué condamné à crever comme un chien. » Calme la violence Sarah, ça ne mène à rien. «A moins que je ne te fasse peur ? Un grand garçon comme toi quand même.» Voilà Sarah. Parle lui comme d’habitude. Reste droite et digne.

Enfin. Droite et digne. Si tu le peux.
Parce que voilà que le sol se dérobe sous mes pieds, et que je vois quelque chose auquel je ne m’attendais pas. Le prof était en train de craquer son slip. Il avait un de ces regards de sérial killer, qui vous passait l’envie de déconner. Si seulement je l’avais vu plus tôt. Merde.
Et Edwige s’écrase comme le misérable volatile qu’elle est, de tout son long, à plat ventre, sur les genoux de Marwin et Silver.

Gravité des mes deuuuuuuux !
SQDKJSQKLDJ