Il pleut, il pleut bergère...Fuck c'est couvert.

Tu te balades avec un bouquet de fleurs miteux à la main. Elles sentent bons. Elles sont belles, mais toi, tu vas juste penser à arracher leurs pétales pour l'éclate. Si t'as cette merde dans les mains, c'est que. T'as réussi à te paumer dans ce bled. Dans cette serre. Dans une pièce carré avec des sorties. Tu vois des papillons qui volent juste à coté. T'as juste envie de les attraper et de les écraser. Ca te fout les boules d'avoir réussi à te paumer. Tu te considères comme un cassos mais bon. Tu dois continuer à vivre.

Qu'est ce qu'il était venu faire là, au juste ? Après avoir erré dans les jardins, sans but, le cerveau aussi vide que s'il avait passé la soirée de la veille à ne rien faire (ce qui était le cas, en fait). Cela ne faisait aucun doute que certains auraient trouvé cet endroit calme, serein, apaisant, beau même. Mais pour ça il fallait avoir un minimum de considération pour les plantes. Ce n'était pas le cas de Gody. Il ne voyait clairement pas l'intérêt du jardinage. Et dire que certains se cassaient la tête à essayer de faire grandir de petites pousses jusqu'à ce qu'elles deviennent des arbres. Non mais vraiment, y'en a qui ont du temps à perdre hein.

Il chassa d'un revers de la main un insecte qui avait eu la mauvaise idée de lui foncer droit dessus en volant à tire d'ailes. Il devait se croire au paradis celui là, à l'abri de tous les piafs qui veulent sa peau pour remplir un peu leur estomac et calmer leur appétit d'oiseau. C'était peut être ça, qu'il était venu chercher dans la serre. Un abri, un aperçu du Paradis que l'on décrivait souvent comme un jardin luxuriant, où se mêlaient dans une harmonie sauvage toutes sortes de plantes plus vertes et colorées les unes que les autres.

Le paradis n'existe pas. Mais il s'attendait à voir des nains, des lutins, un ogre (wtf?). Shiki. Hors de question de lui dire qu'il était paumé. Elle allait le deviner toute seule en voyant la tronche qu'il tirait.

BRONX - ...Salut Blanche-neige.

Oui, je sais, elle à les cheveux bleues.

Bordel. Attaque de bisoux baveux.

SHIKI - Qu'est ce que tu fais ici? T'aimes les fleurs?! Mais c'est super! A moins que tu ne sois perdu... Non, c'est pas possible!

Re-bordel. Elle a compris. En un instant, illico. C'était prévisible aussi. Putain. Et là. Et son calin affectueux. Même si à ce niveau, ça ressemblait plus à une agression qu’à un câlin. Que voulez-vous ? C’est méchant, un câlin. Son puissant pouvoir trop souvent sous-estimé, le câlin s’est rebellé, et à celui qui le pratique chaque jour, il dévoile son terrible secret : le câlin magique. C’est l’effrayante attaque qui tue tout le monde d’un coup. Y’a de l’idée, y’a de l’idée. Mais après tout, qui serait assez stupide pour faire un câlin magique à une personne qu’il aime ? Personne, nous sommes d’accord. Alors ce n’était qu’un câlin… normal. Parce que, manquerait plus qu’elle tue un de ses précieux amis sans faire exprès. Ce serait le monde à l’envers. Bref. Bronx tripota sa mèche - l'éternel et magnifique culte de la mèche de Gody haa -.

BRONX - J'aime pas les fleurs. Et heu. Oui, j'me suis paumé.

T'as l'air tellement con avec ton foutu bouquet fleurs. Tu te dis que sois tu le jettes par terre , soit tu le donnes.

BRONX - Tiens prend-les, j'en veux pas.

Bordel. Encore des bisoux. Trop d'affection d'un coup, ca allait lui monter à la tete. Et elle se rapprochait trop de sa bouche. Bah, la précipitation surement.

SHIKI - Dis, c'est une belle coincidence, quand même! J'pensais pas que je te verrais en dehors du pensionnat!

C'est le ponpon ca. Il n'avait donc plus le droit de sortir ? Madame, sous prétexte qu'il était son esclave personnel, ne devait pas sortir de la maison ? Cette fille franchement. Il se racla légèrement la gorge et la prit dans ses bras à la manière d'une princesse.
Bronx n’était pas vraiment à l’aise pour la suite, il était hésitant et timidement alla poser un baiser sur la joue de Shiki. Il était content d’avoir Shiki près de lui, mais il avait peur que ce petit geste la fasse fuir. Conor ne bougeait plus, ne parla plus non plus et était complètement écarlate.

BRONX - Sa Majesté ne me laisserait pas sortir en-dehors de son territoire ?

SHIKI - Tu sais, t'es pas obligé d'être sous mes ordres, hein... A moins que t'en ais vraiment envie... De toutes façons, je saurais te récompenser pour ton travail...

Ho. Mais bien qu'il en avait envie. Ca lui plaisait beaucoup de jouer ce role. Pas qu'il aime etre considéré comme tel, mais ce n'était qu'un jeu après tout. Un jeu qui risquait d'aller plus loin bien sur. En tout cas, le fait qu'elle lui ait murmuré dans l'oreille avait provoqué chez lui un brusque frisson qu'il ne cachait pas. Et un autre bisou pour la route. Décidément, c'était une usine qui refilait gratos les bisoux. Et puis là, le geste que n'importe quelle personne a envie de faire quand on voit Bronx. Toucher sa mèche. La caresser, la sentir, mettre sa tete dedans. Et elle se collait à lui. S'enfoncait un peu plus dans les bras de Gody. C'était tellement chou.
Il y avait un banc non loin de là, il alla s'y asseoir, continuant à porter Shiki. Une fois assis, il commenca à caresser les cheveux de Shiki avec délicatesse.

BRONX - Oh d'ailleurs. C'est quoi ce lézard pervers que tu m'as envoyé hier soir ? Hein...

Dit sur un ton très doux. C'est clair que ca fait de l'effet.

SHIKI - Eh bien, ce n'était pas si pervers que ça. Et puis bon, ça ne t'a pas dérangé, je pense?

Bien sur Shiki, on te croit. On y croit tous. C'était tout à fait le genre de message commun qu'on laisserait à un ami ! Quand on disait qu'on pouvait approfondir quelque chose, fallait être bête pour pas comprendre. Où un point parano. Il secoua la tête, pour lui faire croire qu'elle le croyait. Quand on se nomme Gody, on voit des choses bizarres un peu partout. Et pis, bien sur que non ca ne l'avait pas dérangé. Juste un peu étonné. Shiki quoi. Elle est chou, avec ses cheveux bleus grave longs - tu fais de la corde à sauter à 4 avec - son visage d'ange etc. Alors résumons, vous recevez un message d'une amie -pas du tout -innocente, et que le récepteur est un parano pervers, ca prète souvent à confusion. Et ptet bien qu'il pouvait en tirer quelque chose. Après tout, il était son esclave sexuel.

BRONX - Moi ? Non, ca me fait plaisir.

Joignant la parole au geste, il se leva à son tour, se posta devant Shiki et lui déposa un baiser sur le coin de la bouche. Embrasser une amie, c'est comme embrasser...son canard domestique ? Sauf que lui sent mauvais. Il posa sa main sur la joue blanchatre de Shiki et lui adressa un sourire attendrissant.

BRONX - Je prend toujours tes paroles au sérieux...

Gody secoua la tête, comme si il était gêné. Mais ce n'était qu'une impression. Je la regardais, mais mes yeux étaient vides. Je réfléchissais. Est ce qu'il me croyait? Et est ce que ce que j'avais demandé était débile? Hum, je ne savais pas. Je revins à mes esprits, secouant la tête.

BRONX - Moi ? Non, ca me fait plaisir.

Je le regardais se leva, et il s'arrêta devant moi. Il m'embrassa un coin de la bouche. J'étais devenue rouge. Tellement rouge que mes joues ressortaient par rapport au reste de ma peau qui était pâle. Gody posa sa main sur ma joue, en souriant.

BRONX - Je prend toujours tes paroles au sérieux...

Oh, il était trop chou. J'avais toujours les joues roses, et je lui fit un grand sourire. Je m'accroupis pour cueillir des fleurs de toutes les couleurs. Je me relevais d'un bond, et je lui pris la main. Je me mit à marcher en souriant, dans une direction inconnue. Parce qu'en fait, je savais pas où j'allais.

Tu sais que t'es trop chou? T'es le seul garçon qui prends mes paroles au sérieux !

Je me retournais pour le regarder, et je lui fis un autre bisou.

SHIKI - Tu sais que t'es trop chou? T'es le seul garçon qui prends mes paroles au sérieux !

Peut-etre que la raison pour laquelle peu de garcon prenait ses paroles au sérieux était que Shiki n'était pas sérieuse ? Un instant de lassitude. Bronx la regarda dans les yeux, ne prononcant pas un mot...Il passa ses bras autour du buste de Shiki et l'attira vers lui. Merde, tu t'es trompé. L'ordinateur à planté tellement il y avait de données. Bronx n'oublia pas que Shiki était son amie, juste une amie, lui son esclave. Oui c'est ça, ce n'est qu'une hallucination, provoqué à cause de sa perte dans ce labyrinthe. Mais. Alors il tourna la tête. Et rencontra sa bouche.

BRONX - C'est toi qui est chou...

Alors là c'est un peu alerte à malibu dans sa tête. Tu réfléchis à ce que tu vas dire. Tu las sert un peu plus fort contre toi mais tu sais pas quoi faire, pas quoi dire. Il ne lui laissa pas le temps de répondre, lui volant un autre baiser .

Bronx me regardait, et ces instants me paraissaient aussi long que la montée de l'Himalaya. Je le regardais aussi, toujours en souriant. Il ne parlait pas, et moi non plus. Il me prit ensuite par la taille, et me tira dans sa direction. J'étais un peu gênée, mais je me laissais faire. Puis il tourna sa tête, et m'embrassa. Houlà... Ca se déroulait trop vite pour moi là. J'avais le cerveau qui fulminait et je comprenais plus rien à la situation. J'étais en train de rêver, non?

BRONX - C'est toi qui est chou...

Owww, il était vraiment trop chou ! Je lui souriais, sans comprendre la situation. Il me serrais un peu plus fort. J'ouvrais la bouche pour dire quelque chose, mais il m'embrassa encore. J'avais les yeux grands ouverts, et mon cerveau allait à la vitesse grand V. J'étais perdue, là. Oh, mais ça doit être un rêve, c'est la seule explication. On est simplement amis, tous les deux. Même si il se considère comme mon esclave. Mais honnêtement, j'aimais bien me retrouver comme ça avec lui. Je fermais les yeux, en réfléchissant toujours plus vite. Je n'avais plus d'air. J'arrivais plus à respirer, tellement cette situation me rendait flagada. Je repoussais alors doucement Bronx, en souriant.

C'est pas que je ne t'aime pas, mais j'arrivais plus à respirer. Mon cerveau va exploser dans pas longtemps, désolée. Tu sais... je t'aime beaucoup...

J'avais dit ça en regardant le sol, et j'avais tourné au rouge coquelicot. J'étais affreusement gênée.

SHIKI - C'est pas que je ne t'aime pas, mais j'arrivais plus à respirer. Mon cerveau va exploser dans pas longtemps, désolée. Tu sais... je t'aime beaucoup...

Il sentit comme une boule dans son estomac. Il passa ses doigts sur ses yeux, les frottant avec force. Ce n'était pas un vent. Pas un rateau. Juste, elle pouvait plus respirer. C'est tout, calme Bronx ! Tu peux donc continuer dans ta foulée. Il la reprit dans ses bras, l'embrassant dans le cou avant de délicatement la coincer contre le mur le plus proche. C'était une drôle de thérapie, mais cela l'intéressait de voir comment Shiki allait réagir et surtout, la voir se laisser faire et lui faire confiance. Il embrassa son cou puis ses lèvres rosées.

BRONX - Et bien, on va vérifier ca, tu veux ?

Il recommenca à lui caresser la joue, lui baisant chastement le cou avec lenteur, laissant à Shiki le temps de contester - et de lui foutre une bonne giffle -.

Il me reprit ensuite dans ses bras, continuant à m'embrasser mais dans le cou. Apparemment, ce que j'avais fait ne l'avait pas vexé. Il me plaqua ensuite doucement contre un mur. Il continuait ses baisers, en remontant jusqu'à mes lèvres. Je me laissais faire, sans bouger.

BRONX - Et bien, on va vérifier ca, tu veux ?

Il me caressa la joue, en redescendant vers mon cou, toujours en m'embrassant. Je ne faisais toujours aucun mouvement, attendant qu'il fasse quelque chose de plus intéressant. Je le pris dans mes bras, comment moi aussi à l'embrasser. Je posais ensuite un doigt sur sa gorge, tout en descendant le long de son ventre doucement. Une fois arrivé au nombril, je me mit à faire des ronds autour. Je l'embrassais ensuite sur les lèvres, en le serrant un peu plus fort.

Vérifier quoi? Si je t'aime? Hum, ça ne prouve rien, ça...

Gody l'écouta jusqu'au bout, souriant tendrement . C'était vraiment mignon, adorable...Il posa une main sur sa joue et la caressa doucement, puis déposa un chaste baiser sur ses lèvres. Il ne dit rien , il sentit son coeur battre de plus en plus fort et son désir qu'il avait tenté de refouler jusque-là, refaire surface, le submergeant presque entièrement.

BRONX - On va y aller doucement, après on verra...

Il avait prononcé cette phrase en un murmure au creux de son oreille, mordillant ensuite celle-ci avant de déposer plusieurs baisers dans son cou, puis y faisant un suçon. Alors qu'il reprenait possession des lèvres si douces de Shiki, il passa une main sous le haut de Shiki afin de caresser sa peau de soie. C'était quand meme particulier de faire ca dans une serre. Il ses mains sur les hanches de la bleue, esquissant un sourire aguicheur, ne pensant plus du tout à ses paroles précédemment prononcées.

BRONX - En fait, j'ai changé d'avis.

Il avait dit tout ça d’une voix suave parcourant le dos de Shiki avec sa main. Il s’arrêta près de son cou, entrainant la tête de son amante vers lui pour l’embrasser fougueusement. Il passa à son tour une main sous son haut, égarant ses doigts sur un des tétons de cette dernière tout en déposant des baisers brûlant dans son cou.