Parce que la cuisine, c'est pas pour les pas doués (feat Noah)

❝ Car la cuisine, c'est pas pour les pas doués. (Feat Amalia)

Le calme. Voilà un mot qui désignait cet après-midi à la perfection. Les bruits était sourd et le soleil plombait chaleureusement sur tout Prismver, laissant profiter chaque membre de l'établissement de la température agréable de la journée. Pour récapituler, ce jour-là était normal, comme tous les autres jours sur cette île. Comme d'habitude, j'empoignai le papier sélophale et enroulai ma salade au poulet de celui-ci, de manière à ce qu'il soit gardé aux frais le temps de se rendre au balcon. Après tout, ce n'était pas avec l'aide du soleil que ma salade allait être à la bonne température. La viande était étalée sur ma salade, mariné et tranché en languettes. J'avais assaisonné ma salade de sauce césar, de crouton et de petit morceaux de bacon. Elle semblait délicieuse dans son assiette ! J'enfilai mes chaussures, sortie de ma cabine et ainsi m'exposai aisément aux coups de soleil que l'été pouvait apporter.

Je me dirigeai donc vers le balcon, espérant y retrouver le même calme que dans la région des cabanes et une place assez séparée, question de ne pas trop me mêler aux autres habitants. Enchainant les marches des escaliers un par un, j'accédai finalement à destination, goûter à la main. Par chance, celui-ci semblait toujours en bon état et donnait toujours un aspect comestible. Cependant, ma plus grande prière fût déniée, ruinant quelque peu mon après-midi ; je commençais déjà à sentir la douleur de mes pauvres oreilles qui distinguait très bien chacun des bruits peu recommandables que produisaient les gens qui fréquentaient le balcon à ce moment-là. C'est alors que j'affichai un air déconcerté avant de commencer à scruter les horizons à la recherche d'une place parmi le vaste territoire bruyant. Les styles des gens étaient variés ; certains avec des habits plutôt vulgaire, d'autres trop habillé et une fille avec des pansements sur les doigts. Quoi, cette fille se mutilait-elle les doigts ? Les gens de ce pensionnat sont définitivement bizarre.

J'ai répondu le plus vite possible, juste pouw'toua.❞

❝ Car la cuisine, c'est pas pour les pas doués (Feat Amalia)

Guettant la place à la recherche d'un petit banc a peuplé, je remarquai qu'une jeune fille, celle qui se mutile... les doigts, parlait avec un autre élève. Je sais qu'il n'y a rien d’impressionnant à cela, mais je fût tout de même étonner que quelqu'un l'approche. Après tout, il n'y a que des folles dans cette école. N'y avait-il personne de normal ?! Ma mère m'a envoyé dans un établissement psychiatrique, et je me retrouve là, avec une cinglée qui cherche les veines de ses doigts. Génial ! Du coin de l'oeil, je remarquai un élève libéré sa chaise et m'élançai aussitôt vers celle-ci avant de ne me la faire voler. Je m'assis calmement, regardant de temps à autre subtilement la demoiselle, me demandant quel était son problème mental. Pourquoi était-elle ici ? Avait-elle pris des champignons hallucinogènes, ou était-elle juste complètement timbrée pour faire ce genre de truc à elle-même ? Je retirai calmement le papier sélophale de mon plat et déposai ma fourchette et mon couteau à côté de celui-ci. Je détestais déjà Prismver. Moi, avec mon terrible appétit sexuel, était impossible de la combler. Je ne comptais aucunement salir mon honneur sur des déficients mentals. Ce n'est pas pour être méchant, mais je préfère de loin faire ce genre de truc avec des gens, comment dire, conscient de ce qu'ils font.

Je regardai mon assiette quelques secondes, hésitant à manger tout de suite où à attendre un peu. Je comptais sécher mon cours de toute façon, donc je n'étais pas obligé de me dépêcher. Je remarquai par la suite que la jeune femme était une B et en jugea donc qu'elle n'était pas des pires cas de paranoïa. Après tout, j'étais un D et je devais certainement être considéré comme étant plus dissipé qu'elle. Cependant, je savais que je n'avais aucun problème psychologique, et au final, je finissais quand même dans ce pensionnat dit « pour personne à caractéristiques paranormales ». Toujours en la fixant, je put apercevoir le fait qu'elle tendait un contenant à un l'élève qui la rejoignit, comme si elle était son sbire et qu'elle cuisinait pour lui. Peut-être n'est-elle pas complètement folle, après tout ? Je ne pas jurer sur quelques choses que je ne sais pas.

Désolé pour mon erreur de compréhension ~❞

❝ Parce que la cuisine, c'est pas pour les pas doués (Feat Amalia)

Alors que je jetais de nouveau un coup d'oeil vers la jeune fille, je put constater qu'elle avait remarqué que je la reluquais. En revanche, celle-ci observait mes cheveux. « Épatant, n'est-ce pas ? » pensais-je dans ma tête. Ensuite, elle commença à fixer mon repas, comme s'il était louche. Avais-je mal cuisiné mon plat ? Qu'avait-il de bizarre ? C'est après cette petite examination qu'elle me souris, rassembla ses objets et me rejoignit pour ensuite ce stopper lorsqu'elle fut face à moi.

« Salut ! Dis moi, suis-je si étrange pour être regardée comme une extraterrestre ? fit-elle en souriant doucement. Car c'est bizarre que tu me fixes depuis tout à l'heure sans m'adresser la parole, non? C'est pour ça que je viens vers toi, pour savoir. »

Je fus surpris sur le coup ; était-elle complexer par mon regard persistant sur sa personne ou venait-elle simplement pour socialiser avec moi ? Ma tête se bousculait de question différente, semant la pagaille dans la réponse que je cherchais à lui donner. Après quelques secondes de réflexe, je fusse enfin apte à lui dire quelque chose de potable.

« Eh bien, comme Prismver est un endroit pour handicapée mentale, je me demandais ce qui était ton problème à toi. Tu as l'air pourtant assez normale. Finalement, après plusieurs examinations détaillés, j'en ai conclu que tu te mutilais les doigts pour x raison, à en voir tes pauvres doigts abimés. répondis-je dès que j'en eus l'occasion. »

Et maintenant que je lui avais répondu, qu'allait-elle dire en retour ? Après tout, ce n'est pas comme si elle avait l'air très saine d'esprit.

Je sais, c'est relativement court. Pardonne-moi ! ❞

❝ Parce que la cuisine, c'est pas pour les pas doués. (Feat Amalia)

❝ Parce que la cuisine, c'est pas pour les pas doués. (Feat Amalia)

Lorsque je lui révélai le fait que je cuisinais moi-même, j'eut le droit à un air complètement abasourdi. Elle semblait vexée et impressionner à la fois. Était-il si anormal qu'un garçon savent cuisiner ? Ce rôle n'est pas réservé aux femmes, après tout. La cuisine, ce n'est qu'un ensemble d'aliments qui ont bon goût et qui te font vivre. Celles-ci n'ont pas de passe-droit ou d'exclusivité en ce qui concerne la matière. Après lui avoir parlé d'entraide et de maladresse, elle se réanima aussitôt, répondant gêné à mon conseil.

« Je sais bien, mais le soucis c'est que je suis la seule de mon entourage à cuisiner, répondit-elle en bougeant un pied, gênée de s'être emportée pour rien. Je suis désolée de m'être emportée pour si peu, car je n'ai pas l'habitude qu'on me traite de folle, plutôt de miss Catastrophe à vrai dire. J'ai même un abonnement à l'infirmerie à cause de mes chutes. Depuis le début de l'année, j'ai du me fouler cinq fois la cheville, avoir deux fractures, sans compter les hématomes et les coupures comme celles sur mes doigts. J'ai beau faire attention, je finis toujours par me faire mal héhéhé. Donc je dois me débrouiller toute seule, après tout, une fille est inutile si elle ne sait pas cuisiner, non ? »

Je fus surpris de sa réponse. Si maladroite, vraiment ? Ce n'était pas normal, loin de là. J'en avais presque peur. Et si son « soi-disant » don soit porte-malheur . Le savait-elle ? Elle était pourtant jeune, belle, mais en détresse. Quelqu'un devait l'aider car si elle continuait ainsi, elle allait se donner la mort sans le vouloir ! Soudain, lorsqu'elle parla d'inutilité "' en ce qui concerne les femmes et la cuisine, je ne put m'empêcher de répondre à cette supposition pour lui prouver le contraire.

« Eh bien, une femme n'est pas inutile si elle ne sait pas cuisiner. Elle sait faire plein de choses outres la cuisine. Il est sur qu'une fille est toujours plus appréciée en ce qui concerne les petits plats, mais vous êtes humaines aussi et rester donc utiles malgré la cuisine. C'est sur que certaine personne considère la femme comme étant la reine de la gastronomie, mais celles-ci aiment toujours avoirs un homme pour cuisiner à leur place. Çela leur donne une occasion de faire une pause, et c'est toujours agréable un souper en tête à tête que tu n'as pas préparée. En ce qui concerne ta maladresse abusive, cependant, je me permets de te dire que tu as vraiment besoin d'aide. Demande à Betsabe, la cuisinière, peut-être voudrat-elle t'enseigner quelques techniques ? Je me serais proposé volontiers pour te porter aide, mais disons que je suis à court d'aliment à la cabane et donc il serait dur de t'expérimenter sans essayer... ramenais-je au tac. »

Je lui avais dit ce que je pensais de son interprétation. Je ne voulais aucunement qu'elles croient que son rôle dans la vie, c'était d'être condamnée à la cuisine, à nourrir les autres. Non, car ça, ce n'est pas une vie.

C'est venu trèèèèèès vite. Incroyable, une vague d'inspiration. J'espère que c'est potable ~ ❞

❝ PARCE QUE LA CUISINE, C'EST PAS POUR LES PAS DOUÉS.