Soleil couchant et retrouvailles touchantes...

Il faisait frais … Comme à son habitude, Ulrich avait passé plusieurs jours enfermer dans sa chambre, à étudier par cœur le programme de l’année. Avec son pouvoir c’était chose plutôt aisé et cela lui permettait d’avoir la paix en court pendant un certain temps. Cependant en cette fin de journée, il faisait frais. La fraicheur d’une journée calme, la fraicheur d’un soleil couchant, la fraicheur d’un air sec marin. Oh ! La mer ! Une soudaine envie d’y aller lui pris. Et puis ça fait longtemps qu’il bosse et prendre une pause dans son avance n’est pas extrêmement grave de conséquence. Soit ! Adjugé ! Attrapant son sac, il y fourra vite fait un maillot et serviette ainsi qu’une petite canne à pêche, des fois que l’envie de friture lui vint également.

 

Il avait mal à la tête. Il le savait pourtant : abusé de son pouvoir lui donnais toujours de terrible maux de tête. Bon, Ulrich n’avais pas atteint la limite critique mais ce n’était pas loin. Faut dire qu’il détestait son pouvoir. Bien qu’il ne l’use que finalement plutôt rarement, ce n’était que dans le cadre strictement scolaire et seulement scolaire. Tout savoir sur tout devient à la longue très lacent. Beaucoup de gens enviait son pouvoir, et il fallait tout de même reconnaitre que c’était pratique, mais s’il pouvait l’échanger, il n’hésiterait pas.

 

Pieds nus, il marcha direction la plage, plutôt déserte à cette heure-ci, généralement réservé exclusivement aux couples. Lui n’était en aucune compagnie contrairement à ses habitudes mais il ne s’en plaignait pas. La solitude peut paraitre agréable par moment. Le jeune homme se trouva un coin un peu isolé pour y mettre sa serviette. Oui, un mec cool se serait allongé sans serviette, dans le sable, beau gosse attitude. Mais Ulrich était un mec normal qui ne supportait pas retrouver du sable dans son col de chemise et dans ses cheveux. Une fois assis, il lança la ligne de sa canne à pêche qu’il enterra légèrement dans le sol. Après avoir veillé à mettre l’alarme de la canne (Oui, ça existe), le garçon s’allongea pour se plonger dans ses pensées. Les yeux picotant légèrement, il s’endormit rapidement.
 
- Coucou, toi ! ♥
 
Le souffle court et un poids sur la poitrine lui réveilla brutalement. Agrippé à son torse, une jeune demoiselle s’y blotti comme un petit koala. Un étouffant petit koala. Amusé, quoi qu’un peu dans les vappes, il simula le bruit d’une strangulation durant toute la (longue) étreinte de Lily (Aaaaaaaaaargh …). Lily Booth donc … La jolie jeune fille aux magnifiques formes avec qui il entretenait une relation très étroite (Rien de pervers, désolé de vous décevoir). Se connaissant depuis plusieurs années déjà, ils s’étaient rencontrés par ami interposé, lors de plusieurs soirées. Ceci dit, qui ne connaissait pas cette mignonne petite bouille ? Leurs regard se croisa un instant, blotti dans son torse, elle souriait naïvement. Hochant la tête, Ulrich se décida enfin à se redresser pour l’embrasser la joue :
 
- Dis donc, j’ai connu réveil plus tendre, tu sais ?

Aaaah tellement prévisible cette rouquine ! Ça valait bien une horrible séance de torture mode chatouille intensive. Je me débâtais tant bien que mal, mais dans l’eau, tout ce qui se passait était que je buvais allègrement la tasse (Cul-sec ! Cul-sec !). Dans un effort d’agacement, je la soulevai une seconde fois pour la lancé dans l’eau plus loin. Je profitai qu’elle se remette de cette balade pour tousser et cracher toute l’eau que j’avais dans les poumons … Beurk, ça me donnais atrocement soif en plus ! Reprenant mon souffle, je la détaillai un bref instant. Ô miracle du tissu blanc mouillé … Alors que le tissu transparent lui colla au corps, le garçon pouvait aisément apercevoir la peau humide de la demoiselle … ainsi que ses dessous ! Vision très agréable qui aurait presque me faire rougir de timidité. Mais en bon gentleman que je suis, je ne laissai évidemment rien paraitre … Mais c’est qu’elle me donnerais (presque) envi d’elle, la petite :P !

 

Elle se plaignait de ne pas avoir mis son maillot, ceci dit moi non plus ! Mon teeshirt devait être aussi transparent que sa robe maintenant … Bon au moins, mon treillis de roller cachait très bien le bas. Si ce n’est que quand ce pantalon devenait mouillé, il pesait alors très lourd. Faisant comme si que rien n’était, je commençai à jouer en l’éclaboussant à grand coup de bras dans les vagues. L’eau était toujours aussi fraiche mais le plaisir du jeu me faisait oublier sans problème que j’avais froid. Finalement, après quelque minute d’arrosage et de chatouille respective, je finis allonger, essouffler, au bord de la rive. Les vagues allais en venait le long de mon corps, me donnant un agréable frisson. Observant encore un peu mon amie sexy, je me dit que je me lasserais jamais de la taquiner celle-là … Evidemment, c’est toujours après ce genre de penser qu’une nouvelle attaque jaillit dans mon esprit. Croisant les bras derrière ma tête, je pris un air profondément supérieur et sur de moi :
 
- Je ne pensais pas que le rose t’irrais si bien, princesse !

 
Alors que je l’observais dans un silence, elle ne semblait pas tout de suite comprendre de quoi je parlais. Soudain, la petite ampoule fit un « TING » dans sa tête. Son visage vira du blanc neige au rouge pivoine en une fraction de seconde. Se tortillant alors comme un asticot dans tous les sens pour tenter désespérément de se cacher, elle finit par me crier dessus. Mais la situation était tellement cocasse que je ne pus me retenir d’éclater de rire, un rire dénué de toute mauvaise intention, juste un rire franc et amusé. Franchement, est-ce vraiment mon genre de profité de la situation pour mater des filles ? Bon, oui c’est vrai … Mais là, ce n’était vraiment pas fait exprès !
 
-        - Rooh, ne te met pas dans des états pareils, c’est comme si je te voyais en maillot de bain, c’est pareil !
 
Non, ce n’était pas vraiment pareil, mais en l’occurrence, ça aurait très bien pu l’être. Je n’avais jamais compris pourquoi les femmes s’exhibaient tout à fait normalement sur les plages en maillot de bain mais qu’un simple soutif à l’air les suffisait à les faire crier « Au viol ! ». Ma franche marrade ne fut de courte durée cependant puisque la jeune fille se jeta sur moi pour m’étrangler. Enfin « m’étrangler » … Cela me chatouillait plus qu’autre chose. Cela ne servait à rien en plus parce que maintenant, elle était dans une position plutôt sexy qui ne permettais que de voir encore mieux les courbes de la demoiselle. Jouant encore de la domination, je continuai mes piqures :
 
-         - Très joli dentelles, soit dit en passant !
 
Evidemment, ce n’eut que pour effet de resserrer l’étreinte qu’elle avait déjà autour de mon cou. Ceci dit, j’en ai vaincu des plus coriaces. Je me dégageai aisément à l’aide d’une simple clé de bras. Profitant alors de mes mouvements libres, je retournai à nouveau la demoiselle contre le sol, lui retenant bras et jambe à l’aide de mes propres membres. L’immobilisant dans cette position, j’attendis en silence qu’elle se calma, figeant mon regard le plus doux et le plus intense dans le siens. Lorsqu’elle fatigua et que sa respiration se calmait, je me risquai à la lâcher, lentement, pour m’allonger à ses côtés. La collant à moi d’une main sur ses hanches, j’apposa un doux baiser sur son front.
 
-        -  Je ne te l’ai peut-être jamais dit, mais tu sais que je trouve que tu es une très jolie jeune femme ?

J’étais bien. Je me sentais bien … La minette contre moi, sentir sa chaleur et son souffle … L’odeur salée de la mer, les vagues … Un joli décor. J’aurais presque pu m’endormir ainsi si le vent qui soufflait sur mes vêtements mouillé n’était pas aussi glacé. A l’instant présent, je ne pensais alors qu’à moi-même, sans songer à la demoiselle. J’étais bien, et cela était trop rare pour que je ne profite pas d’un égoïste moment de bien-être. Soudain, elle se mit à se débattre :
 
- Bas les pattes, beau gosse ! Ça ne marche pas avec moi !
 
Par réflexe, je me retirai d’elle, comme si je m’étais brulé. Je n’avais pas trop trop l’habitude qu’on me vire aussi violement. Je l’observais avec des grands yeux ronds alors qu’elle me sorti un sourire-cache-misère.
 
- Je suis une princesse, rappelle toi... Il faut plus qu'un joli minois et des gros muscles pour m'impressionner !
 
Elle continua la rebelle jusqu’à me tirer allègrement la langue et se redresser face à la mer. Après un bref instant de stupéfaction, j’explosai de rire ! Certes, je la savais très maline par moment mais sa phrase était juste hilarante ! Après un instant je franche rigolade, je fini par répliqué à mon tour :
 
- Ho ho ! Il va falloir que j’apprenne à faire la révérence ! Soit !
 
Me levant à mon tour, je me plaçai alors face à elle, droit, tel un garde-à-vous militaire. Après une longue inspiration, je fis alors une large révérence, tel un majordome, qui transpirais le ridicule et la moquerie à plein nez. Il fallait bien que je continu à me moquer après tout ! Que ferais-je d’elle sinon ?
 
- Veuillez accepter mes plus plates excuses, princesse !



HRP : Petit bonus carrément trop tentant ...

Spoiler:

Ce n’est pas comme si j’avais un espoir que mes excuses aboutiraient à quelque chose. En même temps, ce n’était pas vraiment fait pour ! D’ailleurs, avec elle, rien n’était très sérieux. Jamais je ne pourrais être autre chose qu’ami avec elle. Et je ne cherchais pas à briser cette harmonie. J’appréciais son contact, être avec elle, discuter, jouer, et aussi la faire rougir et la mettre mal à l’aise, certes … Mais cela s’arrêtais là, malgré ce que les autres ou les hormones pouvais penser. Les amitiés sincères et durables sont trop rares pour ne pas les laisser passer ou s’effacer au prix d’un autre sentiment autrement pour sévère et cruelle. Aussi, Lily se contenta simplement de répondre encore et toujours à mes provocations :
 
- Excuses ... Refusées. ♥
 
Profitant alors de ma position un peu soumise, elle exécuta une jolie clé de jambe qui me déséquilibra pour me faire chuter sur le cul (littéralement). Surpris par une tels action, car il faut dire que je n’avais pas l’habitude de me faire avoir aussi facilement (surtout par elle), je ne pus réagir. Prenant un air candide, elle me trifouilla alors les cheveux, tel un enfant.
 
- T'as été trop vilain ! Je reviens attend moi ici, gentil toutou ! ♥
 
Me laissant alors mariner dans les vagues, elle courut dans la cabine de change la plus proche. Je ne pus alors m’empêché de crier une autre connerie :
 
- J’espère qu’il sera rose ton maillot de bain !
 
Bon heureusement qu’il n’y avait personne sur la plage pour l’entendre la pourrir. Je ne voulais quand même pas refaire sa réputation à la petite. Observant autour de moi, je vérifiai donc s’il n’y avait vraiment personne. Sortant enfin de l’eau, j’attrapai le maillot qui se trouvait dans mon sac. Aillant aucune envie de m’emmerder à me changer dans une cabine, je retirai simplement mon pantalon et mon teeshirt pour passer le short de bain par-dessus mon boxer. Le temps qu’elle se changea, ma ligne sonna à nouveau, me laissant le temps de remonter un deuxième poisson (C’est fou ce que les femmes sont longues pour se changer :O). C’est donc lorsque que je relançai la canne à pêche qu’elle daigna enfin sortir de sa cachette, dans un magnifique bikini mauve et noir. Des couleurs bien à son style soit dit en passant. Histoire de bien la taquiner encore un peu, je la sifflai comme on sifflait une jolie fille dans la rue avant de m’allonger pénard sur ma serviette.
 
- Mais quel sex appeal charisme, très chère amie !