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 UN INFIRMIER PLEASE.

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MessageSujet: UN INFIRMIER PLEASE.   UN INFIRMIER PLEASE. 1400359500-clockVen 23 Aoû 2013 - 23:14


Un infirmier please.

Oh god, il faisait beau. Les oiseaux chantaient, le soleil brillait. Et toi tu courais en mode, petite maison dans la prairie pour rattraper un petit papillon bleu, tout mignon qui s'était au par avant posé sur ton épaule. Les cheveux aux vents, tu courais comme une débile. Ouais, t'avais fumé. Tant pis, on était tellement habitué à te voir comme ça. T'étais l'une des toxico de prismvert. Et puis t'es drôle aussi donc ça passe crème. Tu rigoles pour un rien. Et tu fais rire la galerie car tu fais des trucs débiles. Là par exemple, tu glisses sur le pont et tu tombes dans l'eau. T'essayes de te relever et tu retombes. Histoire de bien être trempée. Ta cheville te fait trop mal. Mais toi, tu t'en fous tu patauges dans l'eau, vu que de toute façon t’arrive pas à remonter sur la terre ferme.

- L'eau est bonne. Yaaaah.

No comment. Je vous l'aviez dit, elle est vraiment folle cette fille. Après une demis heure entrain de faire la fo-folle dans l'eau, t'as froid. Donc tu nages jusqu'à la terre et te hisses pour sortir de cette eau limpides. Ta cheville répond plus quand t'essayes de te mettre sur tes deux jambes. Du coup tu fais le serpent, tu rampes. EN MODE COMMANDOT OUAISH. Les gens te regardent bizarres et toi tu leurs réponds quoi ? Un sourire de niaise. Bon aussi quand les gens te demandent si t'as besoin d'aide. tu leurs réponds. "Vous voulez faire le serpent avec moi ?" Ok. OK.  OK Lottie. Va dormir. En plus t'as oublié ou tu voulais aller. Du coup, tu t’arrêtes, t'allongeant sur le bitume. Et essayes comme une bouffonne de te relever. Tu retombes. C'est pas possible, tu t'es fêlée la cheville ou quoi ? Du coup, une idée de génie te traverse l'esprit. Je vais jouer à la marelle qu'avec un pied. Et tu t'éclates à faire du cloche pied. INFIRMERIE. INFIRMERIE. C'était là ou tu devais aller. C'est bon, tu t'en étais souvenue. Alors, tu y vas. T'aidant des murs pour marcher. Une handicapé quoi. Tu vois la porte. La porte de ton ou ta sauveuse. Bah ouais, tu comptes pas rester avec une cheville qui te fait mal. ça te soûle. T'es pas une chochotte mais bon ça fait mal quoi. Surtout quand on se casse la gueule plein de fois dessus. Limite maso cette fille. La porte est ouverte, en scred tu rentres, tfaçon c'est comme ça que ça se passe à prismvert.

- Bon-bonjour, excusez- moi. Je me suis faite mal à la cheville.

Et tu viens  de capter que t'es trempée ainsi que tes vêtements donc vêtement mouillés est égale à  CONCOURS DE T SHIRT MOUILLÉS. Non je rigole bah voilà quoi je vais pas vous faire un dessins. L'uniforme est blanc et le pire c'est que c'est un jeune homme  que tu n'as d'ailleurs jamais vu qui se pose devant toi. tu rougit, bah ouais même quand t'es défoncée, tu rougit pour un rien. Tu te caches maintenant gênée.
La honte. Vous imaginez si il lui demande, pourquoi elle est mouillée ? Elle va pas lui répondre : "Bah enfaite je me suis amusée à patauger dans l'eau en sous du pont." Et là il pourrait lui donner une corde au moins ça abrégerait sa souffrance.  

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MessageSujet: Re: UN INFIRMIER PLEASE.   UN INFIRMIER PLEASE. 1400359500-clockSam 24 Aoû 2013 - 11:30
Putain que j’étais beau mec là dedans. En effet, maintenant habillé en infirmier, je tournais sur moi-même en m’observant dans le grand miroir que contenait l’infirmerie. La blouse, certes un peu petite, m’allait parfaitement bien. Là, vous deviez vous demander ce que je foutais avec un uniforme qui n’était pas le mien ? Bah c’était très simple, des rumeurs comme quoi l’infirmier était aujourd’hui en déplacement m’étaient parvenues… Alors FORCEMENT j’avais décidé, grâce à ma grande bonté qui me perdra, de prendre la place de ce cher soigneur. Bon d’accord, j’admettais que je n’avais absolument aucune notion de soin et que je m’intéressais autant aux petits bobos qu’à la clarinette. MAIS, j’estimais que de toute façon, avec mon génie surpuissant, je n’aurai aucun mal à tenir le rôle le temps d’une journée. N'est ce pas?

Bref, me surprenant moi-même, je m’étais rendu compte que la mâtiné c’était super bien passée. Deux jeunes gens étaient venus me voir avec des douleurs imaginaires dans le but que je les dispense de leur examen. Bien évidemment, dans ma grande compassion (travailler c’est le maaaaaaaal !), je les avais déclaré porteur d’une infection rare qui méritait bien deux semaines de repos TOTAL! Après quantité de merci de la part de mes confrères E (oui c’était des E et ma classe vous emmerde !), j’étais retourné à m’amuser avec mes appareils. J’avais pris ma tension, écouté mon petit cœur, percé un peu de partout le bras pour voir si j’arrivais à piquer une veine etc. Puis mon troisième cas était venu en fin de mâtiné. Il s’agissait d’une jeune fille qui avait très mal au bas du ventre à cause de son cycle menstruelle. Je lui avais donc filé une boîte de cachet (après avoir lu discrètement la notice pour savoir si je ne l’empoissonnais pas. Bah ouai, je ne voulais pas finir en prison pour meurtre !).
Bref, nous étions maintenant en début d’après midi et je conservais mon poste avec une attitude exemplaire! Franchement le job n’avait rien de bien compliqué…
Alors que je farfouillais dans les dossiers de santé de mes ennemis…(oh un allergique à l’aspirine MOUHAHAHAHA), j’entendis une demoiselle solliciter mes capacités d’infirmier inexistantes.

« Bon-bonjour, excusez- moi. Je me suis faite mal à la cheville. »

Curieux, j’abandonnais mon dossier pour poser mes yeux sur la nouvelle arrivante….trempée. En effet, les vêtements de la blessé semblaient prendre un malin plaisir à mettre en évidence les formes de leur porteuse sans la moindre honte. N’étant qu’un homme, je ne manquais à mon devoir en regardant ce qui se devait d’être vu. Puis, vu que j’étais quand même censé prendre soin d’elle, j’allais à sa rencontre avec ma fameuse nonchalance. Lui proposant ma main ganté pour l’aider à se déplacer sans avoir à s’appuyer sur son membre douloureux, je lui demandais avec une voix sympathique :

« Bonjour! Je peux savoir ce qu'il c'est passé?»

Ma question comprenant bien évidemment le bobo à la cheville et son corps trempé. Bref, j’attendais qu’elle prenne appuie sur moi pour que je puisse la guider jusqu’au petit lit d’auscultation. L’air de rien je me demandais à quoi on reconnaissait une cheville foulée d’une cassée…je supposais que cela dépendait de l’intensité du Aïe quand on appuyait dessus…
De toute façon, je pensais qu’un peu de pommade et une bande feraient l’affaire. Sauf si c’était cassé et qu’il fallait un plâtre… hum…Bah, je verrais bien!
Au passage, je constatais que ma patience était rouge comme une pivoine et se cachais avec une gêne évidente. Encore une jeune fille qui flanchait face à mon charme irrésistible ! Surtout que sapé comme ça, je devais être un véritable supplice pour les hormones de la gente féminine ! Le fantasme de l’uniforme infirmier les faisait toutes soupirer!
Bref, je ne manquais donc pas de fixer le visage de ma patiente avec mes magnifiques (que dis-je: DIVINS!!!) yeux bleus gris cendre. Histoire de la mettre la plus mal à l'aise possible. Moi sadique? Pas du tout. Hein? Mais je vous emmerde! C'est MON infirmerie et j'y fais ce que je veux ~
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MessageSujet: Re: UN INFIRMIER PLEASE.   UN INFIRMIER PLEASE. 1400359500-clockDim 25 Aoû 2013 - 21:41


Un infirmier please.

Il te regarde de bas en haut, s’arrête bien sur tes formes. Vive l'infirmier hein. Tu rougis. Ouais parce qu'en plus il est pas moche hein. Quand tu vois qu'il te propose sa main, tu le regardes hésitante. Putain, si ça se trouve c'est pas un infirmier, c'est un violeur en série tsai et vu que voilà moi je peux pas courir il peut me faire tout ce qu'il veut. Je suis à sa merci. Oh god, que tu partais loin, comme à chaque fois. D'un air sympathique il te demanda comment tu t'étais fait ça.
Ça te rassura. Au pire, si il veut jouer, tu joueras aussi. Mais faut pas qu'il compte gagner. Tu es capable du meilleur comme du pire. Et enfaîte à part analyser sa voix sympathique t'avais pas répondu à la question. The question.

- Je courais en mode maison dans la prairie après un papillon bleu qui s'était posé sur mon épaule et y'avait un pont glissant, du coup je suis tombée dans l'eau et vu que j'arrivais pas à remonter bah j'ai...

Tu t’arrêtes. Ta conscience te disait de te taire. La honte. Tu dis tout ce qu'il te passe par la tête quand t'es défoncée, c'est fou ça. Pour esquiver le sujet tu prends sa main avec grand sourire. Tu remarques qu'il te fixe. Oh dieu. Des yeux. Des yeux bleu gris. BEAUTIFUL. Et là vous allez penser, ouais déjà qu'elle est rouge, elle va détourner le regard. Mais non. Joueuse comme tu es, tu le fixes aussi de tes yeux bleus tirant sur le turquoises. Tu plonges bien ton regard dans le sien. En mode défis. Y'a 5 minutes t'étais en mode gênée. Il t'aurait pas provoqué t'aurais continué à l’être. OUI T'ES PAS LOGIQUE. Fuck.

- T'as de beau yeux tu sais.

Et tu pouffes de rire. Pourquoi ? Pourquoi t'as dit cette réplique nul à chier ? Oh lala. Pour qui il va te prendre sérieux. Oh god. T'es débile. Arrêtes de parler. En plus c'est un infirmier et tu le tutoies comme si c'était ton pote tsai. Le pire c'est que cette réplique est vraiment dépassée et c'est pour ça que tu l'as dit. En mode je te provoque vu que tu veux me déstabiliser. Moi je prend ça à la rigolade tu captes ? Enfin, bref toujours utile que tu joues un peu avec le feu là. Tu peux rien faire limite, lui si. T'es vraiment conne sérieux.

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MessageSujet: Re: UN INFIRMIER PLEASE.   UN INFIRMIER PLEASE. 1400359500-clockLun 26 Aoû 2013 - 9:59
C’est avec un haussement de sourcil sceptique que je la voyais hésiter face à ma main tendu. Bah elle ne devait pas avoir très mal pour se permettre de refuser aussi aisément un coup de pouce. C’est donc aussi simplement que cela que j’optais pour une simple petite foulure. Le remède était tout près: Pommade + bande. Manquait maintenant plus qu’à mettre une crème adaptée et non une pour les mycoses, et bien sûr ne pas faire garrot avec la bande mais réussir à donner l’illusion d’un pansement correct. Je devrais bien y arriver non ?

« Je courais en mode maison dans la prairie »

Je voyais plutôt bien le générique de la série où une gamine courrait pour ensuite se vautrer joyeusement dans l’étendu herbeuse. Visiblement ma patiente avait été dans ce cas de figure: Pente + vitesse.

« Après un papillon bleu qui s'était posé sur mon épaule »

Apparemment on pouvait faire encore plus craignos que dans le générique, il suffisait pour cela d’ajouter un insecte volant. La jeune fille semblait contenir autant de jugeote qu’un ver de terre pour gambader derrière un « papillon bleu ». Je lui donnais tout de même environ 14 ans et estimais qu’à cet âge là on avait dépassé ce genre de comportement…bah non. Autant pour moi, la gente féminine parvenait à toucher le fond de la connerie totale et parvenait même à creuser pour s’enfoncer d’avantage.

« Et y'avait un pont glissant, »

Ok… on remplace la pente par un pont. Visiblement elle s’était vautrée dans l’eau qu’il devait y avoir sous l’édifice. Je supposais que le papillon était l’affreux manipulateur qui avait orchestré sa chute. Un insecte étant plus futé qu’une représentent de l’espèce humaine… Y avait tout de même de quoi désirer ardemment renier certains membres de notre fameuse espèce. Bref, plus cette jeune fille parlait et plus je me disais que j’étais heureux de ne pas partager son code génétique.

« Du coup je suis tombée dans l'eau et vu que j'arrivais pas à remonter bah j'ai... »

Ouai, tais toi, vaut mieux. Valait vraiment mieux si elle souhaitait conserver un quelconque millimètre dans l’échelle de mon estime. Parce qu’entre nous, elle aurait un mal fou à y regrimper. Son cas me semblait des plus désespérés.
Bref, je constatais que ma patience daignait enfin utiliser l’aide tendu car elle saisit ma main avec un sourire lumineux. Heureusement pour elle, la jeune fille ne semblait pas recevoir toutes mes ondes blasées à l’extrême. Au contraire, la demi portion semblait fascinée par mon regard. Ce que je comprenais parfaitement vu la sublimité de ce dernier. Un infirmier avec des iris aussi divins… qui n’en fantasmerait pas ? Héhé !

« T'as de beaux yeux tu sais. »

Oh la vieille réplique ringarde… fallait vraiment qu’elle revoit ses plans dragues. Je fronçais donc les sourcils avec mécontentement. Officiellement pour mon rôle d’infirmier incorruptible et officieusement pour faire évacuer mon sentiment désespéré face à tant de pathétisme. A chaque fois que je pensais qu’elle touchait le fond, elle parvenait à me prouver qu’elle pouvait faire plus lamentable encore. Applaudir ou pleurer ? Telle était la question du moment.
Bref, étant tout de même un professionnel (enfin visuellement parlant), je guidais ma patiente jusqu’au lit sur lequel je l’aidais à s’assoir pour reposer son membre douloureux.

« J’aimerai connaitre ton nom et ton prénom ainsi que ta classe pour le formulaire. »

Et ouai j’étais vachement consciencieux comme mec ! Bon d’accord, je m’éclatais dans mon rôle de l’infirmier modèle. Et puis remplir et cocher les petites cases me rappelais les QCM en trente fois moins chiants qu’en cour. En plus gribouiller avec assurance sur un bout de papier rassurait souvent les élèves sur mon professionnalisme. Bref, j’avais la THE classe.

« Et déshabille toi s’il te plaît. Je vais devoir t’ausculter »

Et vous vous doutez bien que je ne le faisais pas que par devoir, y avait aussi pas mal de plaisir dans l’histoire. Rien que pour ça j’envisageais sérieusement de faire mes études dans le médicale… ou photographe dans le mannequina!

« Vu que tu me dis être tombé d’un pont, je préfère vérifier si tu n’as rien de pire. On n’est jamais trop prudent. Ça me permettra également de mettre à jour ton dossier médical.»

Prenant un air patient digne du docteur parfait, je m’asseyais sagement sur mon super tabouret A ROULETTES ! The truc qui m’avait occupé pendant au moins ¾ d’heure ce matin. Genre j’avais pris ma petite corbeille à papier que j’avais installé au centre de la pièce, puis me propulsant avec l’aide des murs, j’avais fais des allers et retours dans la pièce en tachant de viser la corbeille en même temps. Mes projectiles ? Bah vous savez les petits bâtonnés à glace qui servent pour voir l’intérieur de la bouche ? Bah voilà, je me servais de ces machins pour faire mumuse. En plus j’en avais une pleine boîte et ça m’avait bien évité des allers et retours pour retourner en chercher toutes les cinq minutes. Mais je crois que je m’égare là…
BREF, une fois assis, j’attendais patiemment l’identité de la jeune fille ainsi que sa coopération pour commencer l’examen médical.

Avouez quand même que je me débrouillais pas trop mal  non ?
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MessageSujet: Re: UN INFIRMIER PLEASE.   UN INFIRMIER PLEASE. 1400359500-clockMar 27 Aoû 2013 - 1:54


Un infirmier please.

Il fronce les sourcils, mécontent. Du coup, t'es là en mode blasée. Il est pas drôle. Il doit sûrement croire en plus que je le drague alors que non, loin de là. Tu soupires. Tu te fais aider par l'infirmier pour t’asseoir sur le lit. T'as super mal à la cheville. Elle est bien enflée en plus. Alors que tu la regardais, en pensant que tu pourrais peut- être avoir des béquilles. Et là c'est le drame. Tu hais ça. Genre avec ça tu peux rien faire. Les gens sont comme obligés de t'aider à porter ton plateau, à prendre ton sac... Et ça tu supportes pas. L'infirmier te demanda un tas d'informations. Enfin pour toi là. C'était dur. En plus, t'étais à fond dans l'analyse de ta cheville.

- Yami Lottie, 5 ème année en C.

Tu dis ça faiblement, tes yeux te piquaient. Tu te préoccupais même plus de l'infirmier. D'ailleurs tu le trouvais jeune pour être infirmier. Enfin, c'était sûrement un assistant. Et là, les phrases qui tuent.

- Et déshabille toi s’il te plaît. Je vais devoir t’ausculter. Vu que tu me dis être tombé d’un pont, je préfère vérifier si tu n’as rien de pire. On n’est jamais trop prudent. Ça me permettra également de mettre à jour ton dossier médical.

BLOQUAGE. Il se fou de moi là ? Oh la merde. C'est mort. Bon c'est vrai que ça fait longtemps que voilà t'as pas été faire mettre à jour ton dossier médicale. Pourquoi ? Bah parce que tu fumes. Et pour toi un bilan complet ça veut dire prise de sang. Et ça c'est pas bien pour toi. Oh god. Au pires, tu fais ce qu'il veut. Mais tu fais par contre «Pas de prise de sang, je suis déjà super fatiguée. » Et voilà c'est réglé. Et au pire tu l’assommes, si il insiste. Dans tout les cas. Tu allais pas rester avec tes habits mouillés. Fallait bien que tu te déshabilles. Au pire, tu t'en fou t'es pas super pudique donc bon. C'est un avantage au moins.  Tu baragouines un petit fait chier. Et tu te retournes. Lui était tranquille genre sur son tabouret là limite à te mater. T'enlèves doucement tes habits. Parce qu'avec la drogue, ton cerveau répond plus trop. Chemise enlevée. Jupe enlevée. Bon en gros tout y est passé sauf tes sous-vêtements... Sous-vêtement en dentelle bleu. Génial. Ça fait genre comme dans les films. Quand la patiente veut se faire sauter par l'infirmier. Bon tant pis, tu te retournes. Lui offrant la vue d'une demoiselle qui a des formes en plus, en sous- vêtement. Piouf.

- Vous pourriez ensuite allez me chercher un uniforme de rechange, s'il vous plait. je vais pas reprendre celui mouillé. Et par contre, je me sens pas super apte à faire une prise de sang, si vous vouliez en faire une bien sur.

T'avais dit ça naturellement, genre comme si t'étais pas en sous- vêtement. Ouais, enfaîte, t'es bizarre. Limite tu t'en fous d’être dénudée devant des gens, t'es pas super super pudique. Mais tu rougis à la vue d'un garçon torse nue ou d'un garçon que tu trouves beau. T'es chelou meuf.

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MessageSujet: Re: UN INFIRMIER PLEASE.   UN INFIRMIER PLEASE. 1400359500-clockMer 28 Aoû 2013 - 20:40
La laissant réfléchir, car visiblement se rappeler de son nom et son prénom avait l’air d’une complexité extrême, j’observais sa cheville qui semblait décidée à prendre du volume rien que pour me faire chier. Franchement, qu’est ce que ça voulait dire une articulation enflée? J en savais strictement rien moi ! J’avais bien trop l’habitude de refiler mes plaies aux autres pour avoir le temps d’avoir un diagnostique médicale et du coup, à mes yeux, tout les bobos se ressemblaient…
C’est donc avec une mine renfrognée que je recueillis son identité.

« Yami Lottie, 5 ème année en C. »

Ah une C ! Son cas n’était donc pas complètement perdu! Bah ouai, elle aurait pu être en A…dans ce cas de figure j’aurai dû la foutre à la porte de mon infirmerie. En effet, je ne me salirais jamais à soigner cette bande d'aubergines au caractère exécrable.
Bref, je constatais que la demoiselle rechignait à se déshabiller et je levais les yeux au ciel avec exaspération. Heureusement pour mon rôle, elle venait de se retourner pour se mettre dos à moi. Puis la demi-portion daigna commencer à retirer ses fringues.
Vu que je n’avais rien d’autre à faire…forcement… bah je regardais. Qui m’en voudrait? Je ne suis qu’un homme! Pire encore: je n’ai que 18 ans! Hein? Bah oui, ça excuse tout! Et puis au pire, je pouvais toujours dire que sa façon de se déshabiller m’apportait des informations sur la flexibilité et la coordination de ses membres. Bref, mon regard était PUREMENT professionnel ! PARFAITEMENT professionnel (et tant qu’à faire je vous emmerde !)
C’est donc quelques instants plus tard que ma patiente se retournait vers moi, seulement vêtu de ses sous vêtements bleus en dentelle… JE PEUX SAVOIR CE QU ONT LES GONZESSES AVEC CETTE PUTAIN DE DENTELLE !?!?!?! Après la Diva purtiaine qui en avait de partout…maintenant la Gamine ! A croire que j’étais poursuivit! Non mais franchement, n’allez pas me dire que ces petites broderies étaient jolies? JE DETESTE la dentelle ! Ça ne ressemble à riiiiiiiiiiiiiien! D’ailleurs j’avais bien tenté de faire changer de look à ma Miss Plante Verte mais cela c’était couronné par un échec cuisant. La dentelle l’avait corrompu amen…
Je lançais donc un regard très irrité en direction de la lingerie bleutée appartenant à la Hunter de Papillon.

« Vous pourriez ensuite allez me chercher un uniforme de rechange, »

Genre j’ai que ça à foutre de lui servir de clébard? Non mais sérieusement, elle m’a bien regardé ? Son uniforme elle va aller se le chercher comme une grande ! Elle n’avait cas pas courir après les insectes ! C’était bien fait pour sa gueule, puis remettre ses sapes mouillé le temps d’aller chercher elle-même de quoi se changer n’allait pas la tuer.

« S'il vous plait. »

La politesse étant un art des plus occultes pour moi, l’emploi de cette vieille magie noire ne m’atteignait nullement. La demi-portion allait donc toujours se démmerder. Moi à son âge, mes conneries je les vivais jusqu’à la fin. Question de principe !

« je vais pas reprendre celui mouillé. »

Oh mais si. Cependant, si elle y tenait, j’étais pleinement disposé à la laisser sortir en sous vêtement. J’étais persuadé que la gente masculine de Primsver n’y verrait aucun inconvénient. Bien au contraire, je pensais sérieusement les voir très réceptif à ce genre d’initiative.

« Et par contre, je me sens pas super apte à faire une prise de sang »

Apte pour quoi faire ? Pour une prise de sang, elle n’a absolument rien à foutre. La Gamine doit rester assise pendant que je mets un garrot autour de son bras afin de la piquer. Le tube pour recueillir le liquide vermeil était microscopique… Encore si la demi-portion venait pour un don du sang, là d’accord les quantités sont supérieures. Mais alors pour une petite analyse fallait pas me prendre pour un con! J’haussais donc un sourcil sceptique. Pourquoi me donner un semblant d’excuse merdique pour une mini piqure ? Elle avait un truc à cacher? Hum...

« Si vous vouliez en faire une bien sur. »

A la base non, mais maintenant j’en avais très très envie. Ne serait ce que pour la faire chier.
Le problème étant que j’étais aussi doué pour piquer que pour la danse orientale… En somme c’était un véritable carnage. Donc si je ne voulais pas faire capoter mon rôle, je me devais de me montrer atrocement gentil et ne pas faire la piqûre révélatrice d’incompétence !
Néanmoins…la gentillesse m’étant aussi agréable que la dysenterie…

« Ton uniforme tu iras te le chercher, ce n’est pas marqué bobonne sur mon front.»

Nan mais je sais ce que vous aller me dire : « et le professionnalisme dans tout ça ? ». Oui bah elle me cassait les couilles, puis j’étais dans l’incapacité de me montrer gentil et serviable trop longtemps. C’était de famille. Chez moi, on a tous un caractère de merde et on l’exprime en y allant comme des brutes. Amen. Pas de ma faute.
Au final, quoi que puisse en penser notre Hunter de Papillon, fallait que ça sorte. Ce n’était jamais bon de garder ses mauvaises ondes pour soit, c’est mon psy qui me l’avait dit!
Bref, petit haussement de sourcil hautain de ma part et je rajoutais en sortant un stéthoscope.

« Je suis in-fir-mier pas bo-niche. Si j’avais voulu faire le larbin, je me serais épargné les 3 années d’études dans le médical. »

Trois années d'études que je n'avais bien entendu jamais réalisé. Mais en bon acteur, j'estimais qu'il était de mon devoir de faire part du dur labeur d'un homme de santé pour avoir droit de porter la jolie blouse blanche.
Bref, puis faisant tournoyer nonchalamment le petit Stobinou, (Stéthoscope étant tellement chiant à prononcer...on va rester sur le surnom miteux et ceux peu importe l'aspect douteux de ce dernier)je lui demandais :

« Alors je peux t’ausculter ou là aussi tu te sens pas super apte à ne rien faire ? »

Quoi ? Bah ça existe le personnel soignant avec une humeur de merde ! Regardez le Docteur House (Gregounet étant un véritable modèle pour moi)! Aussi aimable qu’un jaguar et pourtant tout le monde l’aime! Bref, fallait que notre Hunter tout terrain redescende un peu de son nuage. Si elle ne le faisait pas d’elle-même, j’étais parfaitement disposé à lui donner un coup de main. Non je sais, ma bonté me perdra!
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MessageSujet: Re: UN INFIRMIER PLEASE.   UN INFIRMIER PLEASE. 1400359500-clockMer 28 Aoû 2013 - 21:26


Un infirmier please.

- Ton uniforme tu iras te le chercher, ce n’est pas marqué bobonne sur mon front.

Tu le regardes en mode : Il se fout de ma gueule ce con ? Il est assistant et il est même pas foutu d'aller me chercher un uniforme alors qu'il sait que là pour me déplacer c'est pas le top ? Il veut que je lui en foute une ou quoi. Surtout que les uniformes c'est pas comme si ils étaient super loin. Ils sont dans le placard à sa droite. Bien évidement tout ce que tu dis là, tu ne le fais en aucun cas ressortir. D'extérieur tu es posée. Tu le regardes en étant blasée.

- Je suis in-fir-mier pas bo-niche. Si j’avais voulu faire le larbin, je me serais épargné les 3 années d’études dans le médical.

Tu l'analyses. Il vas pas me dire qu'il à 20 ans et qu'il a sauté une classe... Il se fout de ma gueule cet enfoiré. Voyons jusqu'où il est capable d'aller. Un sourire malicieux se dessina alors sur tes lèvres.

- Alors je peux t’ausculter ou là aussi tu te sens pas super apte à ne rien faire ?

Tu souris. Rien que pour lui taper sur les nerfs. Rien que pour lui faire comprendre. Qu'il pouvait te rabaisser, te parler comme un chien. Toi ça ne t'affecteras pas, au contraire. ça te poussera encore plus à le faire chier. Tu te lèves. Il voulait que t'aille chercher ton uniforme ? Bah c'est ce que tallais faire. Tu te déplaçais à cloche pieds. Passant devant lui et lui faisant un sourire provocateur. Tu ouvres le placard, tu prends bien tout ton temps.

- Oh, oui je serais apte, il n'y a pas de problème. Faut juste que je trouve ma taille. Vous comprenez, si vous auriez été me le chercher comme font tout les infirmiers lorsque l'on est polie avec eux. Je ne serais pas obligée de vous faire attendre.

Après 5 bonnes minutes. Bah oui, enfaîte t'as trouvé ta taille depuis longtemps. Mais tu rangeais le placard. Maniaque étais- tu. Tu avais du mal. Trop de mal même. Tu t'appuyais sur la porte pour éviter de poser ton pied à terre. Par la suite, le rangement finit, tu repartis t'allonger. Soufflant un bon coup.

- Voilà, je suis prête et pour me faire pardonner, j'ai rangé votre placard.

Provocation. C'était limite inné chez toi. Autant que le sois- disant infirmier lui était plutôt hautain et direct, et toi t'étais plutôt calme et provoquais subtilement.

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MessageSujet: Re: UN INFIRMIER PLEASE.   UN INFIRMIER PLEASE. 1400359500-clockJeu 29 Aoû 2013 - 10:16
Je la vois me sourire. Oh? Une femme qui ne se vexe pas ? Ceci est un miracle mes amis, prenez des photos parce que c’est rare! Puis je constate qu’elle se lève. Bah elle ne devait pas avoir si mal que ça pour se taper un trip de la marelle jusqu’au placard. Au final, la pommade sera amplement suffisante. Après si elle me sortait un truc intelligent avant son départ, j’étais même prêt à lui donner une petite dispense de trois jours, juste pour la beauté du geste. De toute façon, travailler c’est le mal.
Bref, je vois la Hunter toute catégorie ouvrir le casier de l’infirmier officiel et farfouiller dedans. C’est con… je n’avais pas pensé à trafiquer les fringues restantes… je venais de passer à côté d’un trip d’infirmière sexy, VDM. J’eu donc une moue blasé et me passais une main dépitée sur le visage. Pourquoi tant de haine…Si mon jeu de jet de bâtonnets dans la corbeille m’avait moins éclaté, j’y aurais peut être pensé. Tout était de la faute du tabouret à roulette !!!

« Oh, oui je serais apte, il n'y a pas de problème. »

Merci qui ? Merci Tobias! Heureusement que j’étais là pour lui faire comprendre qu’elle était dotée d’une paire de jambe et surtout qu’elle était capable de se bouger le cul, petite cheville enflée ou pas! Je devrais sérieusement penser à me reconvertir dans le coaching! J’y ferais très certainement sensation! Malheureusement pour le commun des mortels, je n’avais qu’une paire de bras et ne pouvais vouer mon don naturel qu’à un seul corps de métier…

« Faut juste que je trouve ma taille. »

Pourquoi tenait-elle tant à se trouver des vêtements secs ?! Ma patiente n’était pas bien en sous vêtements? Les femmes sont vraiment trop pudiques! Les culottes et les soutiens gorges c’est comme les maillots de bain !  A quoi bon faire un bordel monstre pour cacher ce qu’elle dévoile à la plage? Moi je dis que c’est juste pour faire chier le monde ! (mes théories elles vous emmerdent !)

« Vous comprenez, si vous auriez été me le chercher comme font tout les infirmiers lorsque l'on est polie avec eux. »

Navré que le principe du susucre ne fonctionne pas avec moi! Qu’on soit poli ou pas, moi j’emmerde le monde tout pareil! Si je n’ai pas envie de faire le pigeon, je ne le ferais pas. La demi-portion pouvait y foutre autant de simagrées qu’elle le voulait, ça ne changeait strictement rien. Y a que les cons qui brisent leurs principes à cause de politesses superficielles ! Moi je suis un homme droit ! Tout le monde ne peut pas en dire autant !

« Je ne serais pas obligée de vous faire attendre. »

Plus elle prend son temps, mieux longtemps j’ai une vue direct sur ses fesses. Vous comprendrez donc sans mal que je ne voyais aucun inconvénient à ce que la C prenne son temps devant le placard. D’ailleurs si j’avais eu mon portable…Hop une petite photo souvenir!

« Voilà, je suis prête et pour me faire pardonner, j'ai rangé votre placard. »

Bah ce n’est pas mon placard, donc dans le cas présent je m’en tapais magistralement. Néanmoins, je constatais que la Chasseuse de Papillon devait être une maniaque. Je plaignais donc ses colloc’ de chambre. Rien de pire qu’une obsessionnel du ménage quand on vit en communauté (surtout quand on est un bordélique professionnel comme moi.). Je vouais donc un profond respect aux âmes qui la fréquentaient au quotidien.
Bref, la demoiselle avait retrouvé sa place sur le lit et soufflais visiblement éprouvée par son petit parcours. J’espérais que le papillon avait mauvaise conscience, car le spectacle qu’elle offrait était des plus misérables. Costaud l’insecte quand même. Je supposais qu’à l’avenir je devrais longer les murs quand je verrais des papillons bleus…Nan mais je vous jure.

« Fallait pas se donner tant de mal. Mais j’apprécie le geste. D’ailleurs si tu trouves que tu ne t’es pas suffisamment fait pardonner, y a la salle du club de potion qui ne serait pas contre tes petites attentions. Bien que je pense que l’on va s’occuper de toi avant.»

Sans plus de cérémonie, j’abandonnais l’idée du stéthoscope et préférais opter pour  une méthode plus primitive : le tâtonnement! Evidemment, j’étais dans la complète incapacité à repérer la moindre anomalie. Mais  imiter les gestes du médecin de ma sœur n’avait strictement rien de compliqué. Les doigts sous la gorge, puis palpation de l’abdomen. Tout ceci n’avait rien de difficile à imiter. Bref, je donnais une impression de nonchalance dû à l’expérience alors  qu’en réalité c’était surtout la tranquillité de l’incompétence!
Ainsi, c’est sans me presser que je vérifiais la présence ou non d’ « anomalie ».

Tant que rien ne prenait une couleur verdâtre ou qu’un filet de sang me giclait sur la façade, je supposais que tout allait bien !
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MessageSujet: Re: UN INFIRMIER PLEASE.   UN INFIRMIER PLEASE. 1400359500-clockJeu 29 Aoû 2013 - 11:04


Un infirmier please.

- Fallait pas se donner tant de mal. Mais j’apprécie le geste. D’ailleurs si tu trouves que tu ne t’es pas suffisamment fait pardonner, y a la salle du club de potion qui ne serait pas contre tes petites attentions. Bien que je pense que l’on va s’occuper de toi avant.

Salle. Club. Potion. Dégueulasse. Soupire. Tu l'avais déjà ranger, il y a peine une semaine. Ils se foutent de ma gueule. GENRE VRAIMENT LÀ. Tu regardes alors, le sois- disant infirmier en mode désespérée. Tu viens de capter que tu sais même pas son prénom et nom. Toi étant une personne sociable. Tu lui demandes. D'autant plus que tu ne l'avais jamais vu au par avant.

- Dites- moi. Je ne vous ai jamais vu ici. Hum, comment vous appelez vous ?

C'est alors qu'il commence à approcher ses doigts de ta gorge. Pourquoi, il se munit de son stéthoscope, si il est pas foutu de l'utiliser ? La logique. Tu le regardes avec un sourire amusée. Il se paye vraiment ta tête, alors tu vas faire de même. Il commençait à tâter vers ton abdomen se rapprochant d'un de tes seins. En dessous quoi. Ces mains étaient à la fois froide et douce. Tu te disais en toi. Bah vas-y tripotes moi les seins, je te dirais rien. dans tout les cas, t'étais dans l'incapacité de bouger. Tu ne pouvais que jouer.

- J'ai mal là.

Non, tu n'avais pas mal. Oui, c'était juste pour le faire chier. Mais tu paraissais si sincère, qu'on y voyait que du feu. Bah quoi. Lui il te fait croire que c'est un infirmier, toi tu lui fais croire que tu as mal. Bon mise à part qu'à la cheville t'avais vraiment un mal de chien. Tu savais que c'était une foulure. Tu savais exactement quoi faire. Tu attendais juste qu'il se trompe pour découvrir l'apothéose. Mais pour l'instant, tu t'amusais. Attends, tu te fais limite tripoté par un beau goss, là. Enfin un pervers...


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MessageSujet: Re: UN INFIRMIER PLEASE.   UN INFIRMIER PLEASE. 1400359500-clockJeu 29 Aoû 2013 - 15:18
« Dites- moi. Je ne vous ai jamais vu ici. »

Evidemment vu que c’était la première fois que je dépannais le personnel soignant du pensionnat (et quelque chose me disait que ce serait aussi la dernière lorsque mes ex patients auront parlé. Bonjour la belle punition qui allait me tomber sur le coin de la gueule...). D’ailleurs, même en tant que patient, je ne foutais jamais les pieds dans cette infirmerie. En général, dès qu’un truc clochait dans ma santé, j’y refilais au premier con que je croisais pour m’en débarrasser. C’est un des rares avantages de mon don : Avoir une santé du tonnerre! Youpi!
Bien sûr, les petits samaritains que vous êtes s’indignent déjà de mes manières peu respectables. Mais je suppose que je ne vous apprendre rien en vous disant que je vous emmerde et que je fais ce que je veux! (et oui ma conscience se porte à merveille!).

« Hum, comment vous appelez vous ? »

Non mais en quoi ça la regarde? Je suis moi et puis voilà. Etait-ce la suite de son plan drague miteux? Allais-je avoir droit au fameux : on ne se serait pas déjà rencontré ?
De toute façon, je ne me voyais pas me lancer dans une discussion du genre civilisée. D’une parce que … bah je n’étais pas un type civilisé et ensuite parce que ça me faisait bailler d’avance. Taper la causette aux nanas n'avait absolument rien de distrayant. Et la simple perspective de le faire avec une gonzesse qui s'était fait latter la gueule par un papillon me blasait davantage. Avouez quand même que j'étais tomber sur une lumière! (notez la triste ironie qui suppure de ma phrase...).
Bref, alors que je tâtais son ventre, la "terrifiante" (on se marre tous) Hunter se plaignit d’une douleur. J’haussais donc un sourcil sceptique en observant la zone qui avait provoqué sa déclaration. Personnellement, je ne voyais aucune rougeur, bosse ou je ne savais pas quoi. Et puis comme je vous le disais précédemment, tant que rien ne virait au vert ou qu’un truc ne me giclait à la tronche: il n'y avait nul raison de s’inquiéter!

Rebref, je repassais donc délicatement le bout de mes doigts sur la zone sensible pour y déceler le moindre truc louche. Néanmoins, peu importe le nombre de fois où je laissais glisser ma peau contre la sienne, je ne détectais absolument rien de bizarre.

« Y a rien. Tu as dû te cogner lors de ta chute et un hématome risque de se former. Qu’est ce que t’es douillette…»

Je sais, je déborde d’amour et de compassion. Mais ce n’est pas de ma faute. C’est la demi-portion qui se plaint pour rien! Nan mais les femmes je vous jure… un rien leur fait mal. Un rien les fait pleurer. Et surtout : UN RIEN LES FAIT SE PLAINDRE !! Moi misogyne ? Pas du tout. Je suis réaliste, nuance.
Bref, toujours dans mon grand amour pour le genre humain, j’ajoutais avec un regard amusé :

« A moins que tu ne souffres simplement de béguin pour l’infirmier… Du genre à t’inventer de fausses douleurs pour rester plus longtemps ? »

Tapotant légèrement de l'index la peau de la demoiselle où se trouvait techniquement sa douleur, je poursuivais :

« Victime de mes « beaux yeux » ? »

Pas moi qui me la pète, c’est elle qui me la dit! D’ailleurs je savais pertinemment que mes yeux étaient merveilleux. Allez savoir pourquoi, les gens adoraient les regards clairs. Alors je ne parle même pas lorsque plusieurs couleurs si mêlent. Bref, mes iris plaisaient et je n’avais aucun scrupule à m’en servir lorsque le besoins s’y faisait sentir.
D’ailleurs, histoire de faire mumuse, je plantais mon regard dans celui de ma patiente. J'étais curieux de savoir ce qu'elle pensait de mes théories que j'estimais ne pas être si hypothétique que cela.
Après tout, n'étais-je pas le reflet de la perfection? L'incarnation de la beauté sur cette planète miteuse?

Le premier qui proteste...je lui enfonce mon stéthoscope dans le cul! Pigé?
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MessageSujet: Re: UN INFIRMIER PLEASE.   UN INFIRMIER PLEASE. 1400359500-clockJeu 29 Aoû 2013 - 17:18


Un infirmier please.

- Y a rien. Tu as dû te cogner lors de ta chute et un hématome risque de se former. Qu’est ce que t’es douillette…

Bon hurm hurm. Avoir des bleus on peut en avoir partout. Mais un hématome sur le ventre mise à part lors de la grossesse non. Cette phrase l'avait conduit à sa fin de carrière. En plus de te prendre pour une conne, il te traite de personne douillette. Si tu serais vraiment une chochotte comme il dit, tu ne serais pas partie à cloche pied chercher ton uniforme. Tu serais gentiment rester dans le lit tu vois, souffrante et entrain de chialer comme une débile.

- A moins que tu ne souffres simplement de béguin pour l’infirmier… Du genre à t’inventer de fausses douleurs pour rester plus longtemps ?

En soit, c'est presque ça. Sauf qu'au lieux d'avoir le béguin pour l'infirmier, tu t'inventais des douleurs pour le faire tomber de son piédestal. Il tapotait ton ventre légèrement. ça faisait des chatouilles. Alors tu rigolais. Ouais par contre t'es chatouilleuse. Bref tu repris ton sérieux lorsqu'il te dit ça dernière phrase.

- Victime de mes « beaux yeux » ?

Tu es en face d'un type narcissique qui rabaisse sûrement tout le monde. Tu souriais amusée de son comportement. Tu marchas dans son jeu en répondant les joues rouges que oui, que tu fondais carrément pour lui. Et 10 secondes après, tu l'agrippas par le col et le fit se rapprocher de ton visage. Le regardant dans les yeux. Te perdant dedans, parce que ouais voilà quoi. Il a de beau yeux tu peux pas nier. Rapprochant tes lèvres des siennes. Les frôlant. Tu souris.

- Entre nous, pensez vous qu'un véritable infirmier dirait ceci à une de ses patientes ? Et saviez- vous que nous ne pouvons avoir des hématomes sur le ventre que lors de notre grossesse. Après vous avez peut- être loupé ces cours là. Je ne suis si pas naïves que ça, vous voyez. Oh, et pour votre gouverne. Je ne suis en aucun cas douillette. J'attendais juste que vous fassiez un faux pas. Mais rester en blouse ça vous va bien.

Tu lui souris encore une fois. Un air de gagnante s'affichait sur ton visage. C'est vrai, tes actes peuvent être dit comme débile. Oui, ils sont débiles. De une tu n'es pas dans ton états normal. De deux, y'a pas de deux. Bref, tout ça pour dire. Que tu n'es pas naïves. Que tu n'es pas douillette. Que merde. Il te fait chier.

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MessageSujet: Re: UN INFIRMIER PLEASE.   UN INFIRMIER PLEASE. 1400359500-clockJeu 29 Aoû 2013 - 19:31
C’est sans grande surprise que je vis la Hunter devenir écarlate. Bien évidement, je ne lui en voulais pas. Elle n’était qu’une victime de plus face à mon charisme étincelant. Par ailleurs, je vis mon adoratrice m’agripper par le col pour rapprocher son visage du mien. Mes yeux semblaient l’ensorceler et je me demandais si je ne pouvais faire carrière chez les hypnotiseurs… Quoi que, fallait que je me renseigne sur les salaires avant. Hors de question de bosser pour des prunes.
Bref, je constatais que ma patiente avait décidé de passer à la vitesse supérieur dans son rentre dedans. Franchement, elle n’avait aucune subtilité… Une vraie dévergondée. Mais je supposais qu’elle ne parvenait plus à contenir tout son désir pour ma divine personne. Pouvait-on blâmer sa faiblesse? Non…  Alala ma bonté me fera vraiment défaut un jour.

« Entre nous, pensez vous qu'un véritable infirmier dirait ceci à une de ses patientes? »

Un infirmier coincé ? Non. Un mec tranquille qui s’amuse du comportement immature des élèves d’un pensionnat ? Ouai. Mettre mal à l’aise n’était certes pas très recommandé pour être un bon infirmier. Mais l’on pouvait être dans ce métier sans avoir un comportement exemplaire. Nous sommes des êtres humains et je ne doutais pas qu’aucun homme n’était à l’abri de laisser son caractère s’exprimer. Surtout lorsque que l’on entrave en rien aux soins prodigués. Bref, je n’estimais pas mes remarques comme étranges. Ce n’était pas moi qui faisait du rentre dedans en plus. Contrairement à elle, j'avais une attitude remarquable!

« Et saviez- vous que nous ne pouvons avoir des hématomes sur le ventre que lors de notre grossesse. »

Nan. Elle ne m’avait pas sortie un truc pareil. Ce n’était pas possible….Nan. Elle ne peut pas être si cruche…
Pourtant j’avais beau fixer son visage, elle semblait des plus sérieuses. HAHAHAHHAHAHAHA, on ne peut pas avoir d’hématomes sur le ventre hormis cas de grossesse!? HAHAHAHHAHAHAHA, nan mais ce n’était pas possible! Je savais que la Hunter n’était pas très futée mais là quand même! BIEN EVIDEMMENT qu’on peut se faire des bleus sur le ventre ! J’en avais suffisamment eu pour savoir que ça existait et ceux depuis le jour où je m’étais vautré du haut de l’armoire de la chambre de mes parents avec ma soeur! L’abdomen n’avait rien de singulier!
A croire qu’elle avait vécu recluse dans un monastère!  Non mais c’était quand même grave, même dans les films on voyait les protagonistes se ramasser des hématomes sur le ventre!
Je voulais bien la voir inculte, mais qu’elle est au moins la décence de la boucler devant moi! Y en a qui ne sont pas en A…bah je savais pourquoi. Néanmoins j’avais du mal à comprendre pourquoi elle n’était pas en E…voir même créer les F à ce niveau là. Ça en serait insultant pour mes chers compatriotes et moi si nous récoltions une énergumène pareille...

« Après vous avez peut- être loupé ces cours là. »

Mouai…mais j’avais du assister à plus de cours de bio qu’elle en tout cas. Pourtant dieu seul sait mon record d’absentéisme. Mais merde…un bleu sur le ventre : Y A PAS PLUS COMMUN ! Fallait avoir un grain pour ne pas le savoir. Que ce soit pour un homme ou pour une femme c'était la même chose!

« Je ne suis si pas naïves que ça, vous voyez. »

Effectivement. De naïve elle passait à cruche de service. Ce n'était pas se je croyais…MAIS PIRE! Remarquez, fallait voir le bon coté de chose, on se sentait vachement futé quand on lui parlait. Mais c'est tout moi ça: toujours en train de positiver!

« Oh, et pour votre gouverne. Je ne suis en aucun cas douillette. »

Je l’accorde, peut être pas douillette. Mais mieux aurait valu d’être plus chochotte et moins crétine. Après je dis ça pour elle. Personnellement ça ne changeait pas grand chose dans ma conception du monde. Enfin si... j'avais une nouvelle fois la preuve que le genre féminin pouvait être des plus surprenant dans sa stupidité. Amen.

« J'attendais juste que vous fassiez un faux pas. »

Faux pas que je n’avais pas fait. Mais c’est clair que si elle avait décidé je ne sais pourquoi de faire de moi un usurpateur… c’était plus dû à sa paranoïa qu’autre chose.
Après si les hématomes n'allaient pas sur les ventres et si les infirmiers ne pouvaient pas faire de l'humour... c'est clair que j'étais un grotesque imitateur. Mais quelque chose me disait qu'il ne valait mieux pas utiliser les dires de cette jeune fille en guise de référence...simple question de bon sens.

« Mais rester en blouse ça vous va bien. »

Ca je le savais, elle n’avait pas besoins de me le dire. Je m’étais suffisamment admiré dans le miroir. Pourtant je n’aimais pas le blanc. Le blanc c’est moche. Mais même ce que je n’appréciais pas m’allait à merveille ! Terrible tragédie!

Bref. C'est donc sa grande surprise que je m'écroulais au sol, mort de rire. C'était plus fort que moi, je n'arrivais pas à m'arrêter. Les larmes coulaient le long de mes joues et mon ventre me faisait mal tellement je n'en pouvais plus. Fallait dire que quelques fois j'avais l'impression que ma vie était tout droit tiré d'un sketch d’humoriste. C'est tant que mal que je déclarais à ma patiente qui ne ferait très certainement jamais carrière dans le médicale:

" Tu...ne vas pas me...dire ....que...tu es...sérieuse?"

Le tout étant entrecoupé d'éclats de rire. Au moins une chose était sûr, si un jour je me faisais chier en cour: FALLAIT QUE JE L APPELLE! Je retirais ce que j'avais dit: cette fille est géniale(ment conne)! Que ce soit pour une fête, une soirée ou je ne savais trop quoi, j'étais persuadé que je venais de trouver mon antidote à toute forme d'ennui!
D'ailleurs une fois vieux, je pourrais rédiger un livre sur toute les conneries qu'elle m'aurait sortie. Comme ça je crèverais riche et de rire!
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MessageSujet: Re: UN INFIRMIER PLEASE.   UN INFIRMIER PLEASE. 1400359500-clockJeu 29 Aoû 2013 - 20:53


Un infirmier please.

- Tu...ne vas pas me...dire ....que...tu es...sérieuse?

Cerveau en mode déconnecté. T'avais fait une grosse bourde là. Et merde purée. Tu te sentais vraiment conne. Non t'étais pas sérieuse quand t'as dit ça. Et malheureusement que si. Oh my god. Lottie. Tu allais vraiment mal là. Qu'est ce que tu allais lui dire maintenant. Tu étais vraiment passé pour une cruche. Faiblesse. Tu détestes avoir tort. Tout ce que tu trouves mieux à faire c'est le rejeter comme... une merde. Vexée. Frustrée. Parce que voilà quoi. Un bon point tu l'avais fait rire. t'étais à la fois énervée contre toi- même et heureuse car tu l'avais fait rire. Oui il t'en faut peu pour être heureuse.  

- Ouais bah merde, on peut se tromper. Quoi qu'il en soit. Vous n’êtes pas infirmier. Vous n'avez pas 20 ou 21 ans. Je dirais 18 ans par là. Et avoir un hématome sur le ventre alors que je suis tombée sur ma cheville, c'est un peu gros.

Bon en soit, Tu n'avais pas tout à fait tort. Un bon point. AU MOINS UN. Tu t''étalas alors sur le lit de l'infirmerie. Soupirant. Réfléchissant à tout ce qu'il s'était passé. Ils étaient partis vraiment sur le mauvais pied. Boarf. Ma foie est- ce si grave ? Non mais le pire... C'EST QUE T'ES VRAIMENT PASSÉE POUR UNE CONNE. Comment il devait te voir ? Comme une fille débile, maladroite et dragueuse. Bon OK elle est débile mais en soit intelligente. T'as pas sauté une classe pour rien. Avec toi,

- Vous devez vraiment me prendre une conne.

Tu dis cela gênée. Te retournant pour ne pas faire face à son regard. Sommeil. Le joint commence à redescendre. Bon faut qu'il se bouge le cul, si tu veux pas t'endormir. Et puis ta cheville alors ? Pour l'instant de toute façon. C'est lui qui fait l'infirmier dans tout les cas.

- Évitez de mater mon cul.

Tu dis cela en esquissant un petit rire. Tout ces événements sont à la fois drôle et rabaissant pour toi. Mais tu n'y vois que le bon coté. Ce soir tu les verras du mauvais coté. Lorsque tu seras seule. Toi et tes pensées.
Et là tu te remues le popotin. T'as oublié un truc essentiel. TES BONBONS. Ton ventre gargouille. ENFONCES TOI PLUS BAS LOTTIE.

- J'AI OUBLIÉ MES BONBONS. Vous imaginez là ? OUAIS JE SAIS JE SUIS CONNE, JE SUIS FOLLE MAIS VOUS SAVEZ QUOI JE VOUS EMMERDE ROYALE.

C'était sortit tout seul. Alors tu commences à te lever. T'appuyant sur ta mauvaise jambes qui te fit flancher sur le sois- disant infirmier. Ton sac était derrière. TES BONBONS ÉTAIENT DERRIÈRE. Grimpant sur lui, lui offrant un beau spectacle. Tes seins en pleine face quoi. Bon au pire t'es pas pudique. Tu pris ton sac et fit comme si il était pas là. Te mettant au creux de ses jambes. Tu ouvris ton sachet de langue de chat. Lachant un petit Yataa. Tu les dégustais, en passant un au jeune homme. Lui apportant à la bouche. Lottie est spécial. Lottie n'est pas pudique. Lottie est conne mais à la fois intelligente lorsqu'elle le veut.

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MessageSujet: Re: UN INFIRMIER PLEASE.   UN INFIRMIER PLEASE. 1400359500-clockJeu 29 Aoû 2013 - 22:24
Le meilleur, c’était tout de même sa tronche quand la Hunter se rendit compte de l’énormité qu’elle m’avait sortie. Alors forcement je riais encore plus et pensais d’ailleurs sérieusement que j’allais finir par en crever.

« Ouais bah merde, on peut se tromper. »

Hahahaha, se tromper je veux bien. Mais m’affirmer en mode « prend ça dans ta gueule » une connerie innommable, c’était quand même le pompon! Surtout que la gamine c’était vraiment cru détentrice d’un argument irréfutable… non mais franchement, j’allais finir par claquer de rire sur le carrelage…

« Quoi qu'il en soit. Vous n’êtes pas infirmier. Vous n'avez pas 20 ou 21 ans. Je dirais 18 ans par là. »

Merci mais j’étais quand même au courant du fait que je n'étais pas infirmier. Néanmoins, je supposais qu’elle puisse affirmer une réalité prouvait que son cas n’était pas complètement désespéré. Même si les raisons qu’elle utilisait restaient assez…. discutables.

« Et avoir un hématome sur le ventre alors que je suis tombée sur ma cheville, c'est un peu gros. »

D’une elle m’a dit s’être vautrée la tronche du haut d’un pont et de deux c’est la demoiselle qui m’avait dit qu’elle avait mal. Hormis un petit hématome, je n’avais fait que donner un semblant d’explication à sa douleur. Mais puisque c’est ça, la prochaine fois je la traiterais directement de menteuse. Comme ça elle sera contente.

« Vous devez vraiment me prendre une conne. »

Mais non, « conne » c’est trop gentil. Son cas est beaucoup plus grave. Je parlerais plutôt de débilité morbide croisé avec une naïveté pathétique. Chose que l’on pouvait reprendre sous le terme de la classe F.
Bref, je constatais que ma patiente semblait gênée. Ce que je comprenais parfaitement vu les derniers évènements. Néanmoins j’estimais qu’elle devait avoir l’habitude. Un tel degré de stupidité ne pouvait pas apparaître comme par magie. La victime des papillons avait très certainement déjà fait les fraies de situations humiliantes. C’est donc sans une once de compassion que j’haussais les épaules avec impuissance. Prouvant ainsi que je la considérais bien comme une « conne ». Dans ma fameuse grande bonté je taisais le degré de crétinerie que je lui attribuais. En gentleman je ménageais son égo. Brave garçon que je suis.

« Évitez de mater mon cul. »

Dans ses rêves. Puis franchement, fallait pas me le foutre sous le nez non plus. Cependant je constatais que la blessé parvenait encore à me critiquer malgré la preuve évidente qu’elle ferait mieux de se faire oublier quelques minutes…
J’haussais donc un sourcil blasé face à temps de… je ne trouvais même pas le mot. La F-attitude je présume.
Bref, au moment où j’allais exprimer mon point de vu sur sa remarque, j’entendis un grognement sonore. Mon regard se dirigea donc instinctivement sur le ventre de la Hunter.

« J'AI OUBLIÉ MES BONBONS. »

Et ? Ce n’est pas que j’en avais strictement rien à foutre…mais en faite si. En plus cette cruche me beuglait dans les oreilles, ce que j’appréciais très moyennement. Pouvait pas la boucler cinq minutes ?
Je levais donc les yeux au ciel, blasé.

« Vous imaginez là ? »

Ohlalala oui…quel drame… au secoure, qu’est ce que nous allons devenir… Vite de l’aide, je me sens dépérir... que quelqu’un nous sauve de cette situation insoutenable…
Oui, c’était ironique. Si moi j’étais un chouté de l’adrénaline d’autres l’étaient visiblement avec le sucre… Je ne savais pas ce qui était le mieux. Quoi que une mort tragique en tombant d’un immeuble était toujours plus glorieux que finir obèse et mourir d’un arrêt cardiaque dû à une obésité morbide…
Je soupirais donc, toujours aussi blasé.

« OUAIS JE SAIS JE SUIS CONNE »

Je le sais, tu le sais. Pas la peine de le gueuler, je n’étais pas sourd.

« JE SUIS FOLLE »

Non non, pas folle, juste conne. Ce qui était déjà pas mal. Surtout vu sa performance dans le domaine.

« MAIS VOUS SAVEZ QUOI JE VOUS EMMERDE ROYALE. »

Ouai ouai… c’est bon ? La crise existentielle est terminée? Ah non…
Visiblement la cruche avait décidé de se lever et n’avait rien trouvé de mieux que de s’appuyer sur son pied douloureux (même plus ça m’étonne maintenant) et s’était vautrée sur moi, nous envoyant ainsi au sol. Puis sans se soucier du panorama qu’elle m’offrait, la Hunter me grimpait dessus en noyant mon visage dans sa poitrine.
Elle veut que j’arrête de mater son cul et elle me fout ses seins sur la tronche ? Vous voulez bien m’expliquer la logique de son raisonnement merdique? Pas le temps de m’interroger car la demoiselle s’était maintenant installée près de moi et dégustait un paquet de gâteau avec un enthousiasme non dissimulé.
Quelques instants plus tard, je vis qu’elle semblait décidée à me donner ses trouvailles vitales. En effet, un gâteau se trouvait maintenu devant ma bouche. Donc si j’avais bien tout suivit…elle m’accuse d’usurpation d’emploi, puis elle me gueule dessus et ensuite elle veut me donner des gâteaux… ok d’accord. Cette fille avait le même cerveau que ma sœur. Je ne savais pas si je devais m’en effrayer ou m’en satisfaire.
Bref, sans prendre le biscuit, je déclarais avec amusement :

« Ce n’est pas bien de grignoter entre les repas tu sais.»

Puis, nonchalamment, je prenais le biscuit entre mes dents. Cependant, je ne daignais toujours pas l’avaler. Je me contentais de le faire se balancer de bas en haut en fixant la Reine des Papillons.
J’ajoutais avec une voix encombrée par la présence du biscuit que je conservais entre mes dents :

« Ca va ? Pas trop mal installé je suppose.»

Installé au creux de mes jambes, la gamine n’avait pas l’air particulièrement pressée d’aller voir ailleurs.
Mais qui lui en voudrait de chercher la proximité de mon corps d’apollon ?
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MessageSujet: Re: UN INFIRMIER PLEASE.   UN INFIRMIER PLEASE. 1400359500-clockJeu 29 Aoû 2013 - 23:16


Un infirmier please.


Il rigolait, du moins se foutait de ta gueule. Mais enfaîte toi aussi tu rigolais de ce que tu faisais. Limite tu n'en pouvais plus toi non plus. Alors que tu mangeais tranquillement tes bonbons, il te fit une remarque.

- Ce n’est pas bien de grignoter entre les repas tu sais.

Il te dit ça amusé. Oui il te prend pour une gamine. Oui ça te fais chier. Mais bon tant pis au pire tu t'en fous. Tu sais un minimum ce que tu vaux POINT. En plus il se fout de ta gueule. Le petit joueur. Toujours entrain de manger tes bonbons. Que sérieusement tu adorais. Ces machins acidulées. Un coté Vert, un coté orange. Un coté pomme, un coté orange. It's délicious. Tu ne répondis qu'après avoir avaler allez 5 de ces petites sucreries. T'étais communément appeler grosse bouffe. Tu manges, enfin je veux dire tu te goinfres et tu prends pas un gramme. T'as toujours un corps fin avec des formes. Parfait quoi.

- C'est que Monsieur me met en garde maintenant. Vous pouvez vous les foutre là ou je pense.

Et tu rigolais. La vache. T'avais jamais été aussi gamine avec quelqu'un, jamais été aussi vulgaire. Limite en sa présence tu retombais en enfance. T'étais bien, ça t'amusais de te faire passer pour ce que tu n’étais pas vraiment. Bref, Il s'amusait alors avec son biscuit.

- Ca va ? Pas trop mal installé je suppose.

Il avait dit ça avec beaucoup de mal. Tu te foutais de sa gueule. Et puis il faisait bouger de haut en bas ton bonbon. Le suivant des yeux, Tu t'approchas de ta proie et lui pris, posant tes lèvres sur les siennes. Le regard maintenant plongé dans l'anonyme. Un regard qui signifiait le défis. Toi t'en avais rien à foutre, c'était le bonbon que tu voulais. Mais bon, un petit jeu comme ça ça fait de mal à personne. T'emporta alors la moitié du bonbon avec toi, lui souriant.

- Vous n'aviez pas qu'à me narguer avec votre bonbon en me fixant. Fit- elle amusée. Hum et bien ma foie oui. J'ai juste froid au fesse.

Tu souris comme à ton habitude. T'avais fumé ça se voyait. Lorsque tu fumes, t'es différente. T'es une fille surexcitée, dévergondée même. D'un coup t'es molle et deux secondes après tu pètes la forme. Fais des trucs débiles. Comme courir après les papillons. Crier en voyant un nuage "LOLO". Et fais de la merde. Tu dis aussi tout ce tu penses. Ouais en temps normal tu dis pas j'ai froids aux fesses. Tu t'embrouilles aussi les méninges et peux te montrer vulgaire. Mais on t'en veux pas, avec toi on s'amuse toujours.

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