Pseudo du joueur : Rinka Autre(s) compte(s) ? : anciennement Aileen/Aslinn (RIP x2) Personnage sur l'avatar : Hoshii Miki ; the iDOLM@STER
Âge / Classe ou Job : 19 ans Messages : 2857
Hello my name isAlisson L. Keaton
Carte spéciale Inventaire, objets importants pour le personnage:
Sujet: CONCOURS } Halloween made in Prismver Lun 28 Oct 2013 - 12:20
This is Halloween ~
Explications:
Se déguiser dans l'espoir de récolter des bonbons, raconter des histoires de fantômes parfois à dormir debout, décorer sa maison pour la rendre la plus flippante possible, construire des têtes de citrouille... On a tous déjà fait l'un ou l'autre. Mais à Prismver aussi on fête Halloween ! Voici donc un concours rien que pour vous.
Règles
Vous devez donc écrire une histoire sur le thème d'Halloween (donc, un brin effrayante de préférence). Une seule restriction : elle doit se passer sur l'île de Prismver et donc respecter le contexte du forum (pas de téléphone portable mais des lézards par exemple). Vous pouvez faire des références au forum, utiliser un (ou plusieurs) personnage d'un autre joueur, inventer des trucs surréalistes (une invasion de lamas cannibales par exemple)... Tout est permis, défoulez-vous 8D De même, pas de minimum ou de maximum de lignes. Il n'y a aucun prérequis pour participer o/
Votes
Une fois les envois d'histoires terminés, les votes seront ouverts. Toutes les histoires seront postées, en anonyme, et ce sera à vous de voter !
On gagne quoooi ?
... Mwahahaha 8D Non sérieusement, vous le saurez en temps voulu 83
Le concours est ouvert dès maintenant, vous avez jusqu'au 8 novembre pour envoyer vos histoires au compte du Ranker ! (oui, Halloween sera passé mais à Prismver il joue les prolongations /ELEPHANT/) Si c'est trop court, n'hésitez pas à demander un délai, on vous accordera quelques jours de plus ♥
Et voilà l'heure des votes ! Il suffit de répondre au sondage ci-dessus en choisissant les deux histoires que vous avez le plus aimé o/ Pas de critères particuliers à avoir, il suffit qu'elle rappelle le thème d'Halloween. (pour les participants, par principe, ne votez pas pour vous x3) Les histoires sont anonymes pour éviter de vous influencer, même si évidemment il est plus que possible de reconnaître les auteurs :3 Le sondage se terminera le 24 !
Les votes se font via le sondage, mais si vous voulez commenter tel ou tel texte ou féliciter les participants (surtout ça en fait 8D), n'hésitez pas à poster à la suite ! Vous pouvez dire pour qui vous avez voté bien sûr. Les commentaires styles "cey de la merd trololo" sont bien sûr interdits, vous pouvez critiquer mais rester polis. Et puis ce n'est pas un concours d'écriture hein 8)
1
C’est un coup contre ma porte qui m’extirpa du sommeil dans lequel j’étais plongé depuis peu de temps. La nuit avait été courte - une veille le soir, et ce qui s’annonçait être une grosse matinée venait d’être interrompu par les cognements d’une personne inconnue contre la porte. Grognements. Je me redressais, clignais des yeux, les paupières lourdes, et m’avançais vers la porte. Alors que je tendis ma main, le cognement recommença. Soupir. Je m’apprêtais à prendre la parole quand le bruit se répéta une nouvelle fois, d’une façon plus poussée. Je fronçais les sourcils, me rendant alors compte qu’il ne s’agissait pas d’une visite de courtoisie.
“Hey, je sais pas qui c’est, mais c’est pas drôle. Si tu casses tu repaies.”
Par réflexe, je posais un pied en arrière - et dieu sait combien ce dernier me sauva la vie. À peine mon talon se posa-t-il contre le sol que la porte s’arracha de ses gonds, s’écrasant sur le mur en face, fissurant la vitre. Mes yeux se posèrent sur la porte qui avait effectué un vol plané monumental. Contre celle-ci se tenait le corps de Djez. Interne. Je blanchis - incapable de prononcer le moindre mot, figé, m’approchant d’elle. Aucun mot ne voulait sortir. Je m’accroupis, mes mains la secouant machinalement dans un espoir vin de réanimation. Je savais bien, à voir la plaie bien visible au niveau de sa nuque, que ce n’était même pas la peine de chercher à lui parler. Quand vous pouvez voir les boyaux de quelqu’un, ce n’est pas la peine d’essayer de communiquer avec.
Ma tête se tourna vers la porte pour y découvrir une absence totale de présence. Personne n’était là. Le fautif avait pris la fuite. Je serrais les poings, observant les alentours. J’étais le dernier debout. Pour Shawn ou Aslinn, ce n’était sûrement pas Party Hard. Si quelqu’un était mort d’une façon si atroce, le pensionnat n’était pas dans un excellent état. Je courrus vers la sortie de la chambre, tournant à gauche et m’arrêtais immédiatement - faisant face à un autre élève. Un afro-américain d’environ 1m85 se tenait face à moi, droit comme un I, les habits déchirés et tâchetés de sang. Je levais la tête, découvrant un visage déformé par la colère, les dents ensanglantés, les yeux explosés et noirs, des cernes dessous, un visage plein de rides et zombifié. Je poussais un cri - m’écartant de cette chose avant de courir dans le couloir.
Courir. Courir et encore courir. Je ne pensais qu’à moi - je ne pensais qu’à ma simple vie. Les autres m’étaient sortis de la tête. Cale, Skygge, Pytha, Sarah, Eden, Anshu, Billie - ces noms défilaient dans ma tête sans réel but sinon de me faire culpabiliser d’un comportement si individualiste. Beaucoup d’entre eux se levaient tard et se trouvaient sûrement entre les mains de ces créatures. Qu’y pouvais-je ? Je ne parviendrai sûrement qu’à me faire tuer. Je continuais ma course, croisant plusieurs zombies et les évitais - avec pour seul but de sortir d’ici. Trouver d’autres personnes. Je m’arrêtais net. Je tendis l’oreille, me parvinrent alors les pleurs d’un enfant - sûrement d’un première année, et, suivant le son, arrivais dans la salle des C. Je le vis directement. Ce gamin, planqué derrière un bureau, faisant face à la sortie, près à se défendre. Il sembla surpris de voir une autre personne humaine, mais je m’approchais tout de même, lui tendant ma main.
“Viens.” lui dis-je, “Il faut sortir de là, c’est dangereux.”
Il hocha la tête et prit ma main Il cessa de pleurer, bien qu’il ne puisse cacher sa peine. Je le savais - il avait peur, et c’était également mon cas. Je poussais un soupir, respirais grandement et marmonnais “ne me lâche jamais” avant de commencer à courir. Je n’allais pas trop vite afin qu’il puisse me suivre et pris une chaise avec moi. Ce n’était pas très glorieux, mais je n’avais rien d’autre pour me défendre. Ma première destination fut l’extérieur. Je descendis l’escalier, me collant au mur et tombais nez à nez avec un zombie, cette fois-ci plus frêle. Je lui explosais la chaise sur la face, le regardant s’écrouler - et ramassais même un bout de bois pour m’en faire une sorte de baton.
Si j’avais eu le temps, j’aurai arraché une porte - mais je n’avais pas non plus la force. Arrivant au rez-de-chaussée, j’accélérais en direction de la sortie et y conduis mon nouveau compagnon, mais c’est une vision d’horreur qui souffrit à nous. Une véritable vague de zombie se tenait là, tous dans des restes d’habits différents et, comme un seul homme, se tournèrent vers nous lorsque nous arrivâmes devant le hall. Ils commencèrent alors à marcher vers nous. Je savais que ça n’allait pas finir en dîner de famille - aussi m’empressais-je de rembrousser chemin. Ce fut la plus grande erreur que j’eus faite.
J’aurai dû trouver une autre sortie - sortir d’une autre façon. Cette décision nous condamnait tous les deux. Je montais l’escalier, arrivant alors au premier étage et m’empressais de rejoindre l’escalier pour aller au second. Le toit. Peut-être que d’autres personnes s’y étaient réfugiées - la porte était blindée et ces créatures ne pourraient la passer. Des zombies. Quoi d’autre ? Je grimpais le second, jetant un sourire rassurant à mon nouvel ami toujours en larmes. J’aurai voulu lui parler davantage, mais mieux valait garder notre souffle. Je grimpais le dernière étage, fonçant directement vers la porte qui menait au toit. Faisant face à une dizaine de zombies.
“Ecoute-moi bien. Je fonce, toi tu les contournes, tu ouvres la porte du toit, tu t’y caches et je te rejoins. Compris ?”
Il hocha la tête. C’était notre seule solution. Prenant une grande inspiration, je bondis vers eux et engageais une bataille. Je leur frappais la tête avec le baton de bois, évitant de le casser mais mettant assez de force pour les sonner. Je répétais ce même geste plusieurs fois, me trouvant rapidement dos au mur à cause de leur nombre. Plus le choix. Je me baissais, frappais la jambe de l’un d’eux pour le faire plier et passais par ce chemin, tentant de me frayer un chemin entre eux. Je repoussais une main, une autre, écartais un visage trop près et balançais mon baton dans le visage du zombie trop proche de la porte. M’y engouffrant, je la claquais derrière moi - me trouvant alors seul avec mon compagnon. Pas une seule personne.
“On est tous seuls ? Qu’est-ce qu’on va faire ?” sanglota-t-il. - Je ne sais pas”, répondis-je honnêtement, “Mais on reste ensemble. On s’en sortira. - C’est une promesse ?” demanda-t-il.
Mensonge de ma part. Et là, je ne savais quoi dire. Il pleurait de nouveau. Je m’approchais de lui, lui tapotant la tête pour tenter de le rassurer. Voyant un peu flou, je me laissais tomber assis contre le sol et regardais le ciel. Ma tête tournoyait. Trop d’évènements s’étaient bouleversés en si peu de temps. Je lui répondis un “oui” avec un sourire et il me regarda pour la première fois dans les yeux, souriant également pour la première fois. Pourquoi lui avais-je menti ? J’espérais que j’arriverai à m’en sortir. J’espérais que d’autres s’en étaient sortis. Il s’avança vers la porte et, sitôt que son dos s’était tourné, mon corps agit tout seul. Je me relevais, l’attrapant brusquement par mes épaules pour lui mordre la nuque avec violence. Secouant soudainement la tête, je lui arrachais la peau d’un mouvement sec, regardant son corps s’écrouler.
J’étais le seul humain restant désormais. Non, rectification. Il n’y en avait plus.[/color]
2
Êtes-vous déjà entré dans une pièce et tombé nez-à-nez avec Tartiflette ? Nan, pas le magnifique lézard tout mignon comme Ruthel nous le décrit, mais la créature immonde avec des membres osseux et la peau blême. Le genre qui gronde quand vous entrez, comme une bête sur le point de bondir sur sa proie. Le genre que vous enracine sur place d’un seul regard, ses yeux hypnotiques, vous rendant incapable de fuir alors que vous voyez cette chose s’approcher de vous dans l’ombre. Votre cœur a commencé à courir mais vos jambes refusent de suivre le mouvement. Avez-vous déjà senti le temps passer aussi lentement alors que la créature traverse la pièce ? Avez-vous frémi de peur lorsqu’il pose une main griffue au sommet de votre tête et un autre sous votre menton afin qu’il puisse accéder à votre cou ? Glissements de langue sèche le long de ta joue, sur ta mâchoire, jusqu’à la gorge, dans l’espoir de trouver l’artère qui l’intéresse. Avez-vous senti son souffle chaud lorsque, dans un sifflement contre votre peau, il sonde l’impulsion du flux vital qui parcourt votre corps ? Sa langue reposé là, lancinante comme si il savourait le moment. Avez-vous ensuite connu ce fondu au noir qui vous engloutit presque instantanément, alors qu’on vous arrache un morceaux de votre conscience, votre énergie, vos souvenirs ? Alors ? Ça vous est déjà arrivé ? Peut-être pas. Mais permettez-moi de reformuler la question : Êtes-vous déjà entré dans une salle avant d’oublier tout à coup pourquoi vous êtes venu ?
3
Moustache. Bien endormi sur son coussin préféré, affalé les flancs à l'air, devant la cheminée encore flambante et réchauffant la grande pièce de la maison, ne se doutait pas du drame qu'il allait vivre cette nuit là. Car les histoires de fantomes lui, il n'y croyait pas vraiment, et lorsqu'il entendait les humains en parler, intérieurement, il se moquait bien d'eux, incrédules qu'ils étaient. Halloween ne lui apportait pas grand chose, mis à part être dérangé dans sa sieste toutes les cinq minutes par des jeunes enfants qui réclamaient des bonbons. Et lui alors? Bon il fallait l'avouer, il était pas mal gaté de ce côté là, car sa maitresse lui refilait tous ceux qu'elle n'aimait pas. Bonbons gratuits. La classe.
Cette nuit là sur l'ile de Prismver, alors que toute la maison dormait, il fut dérangé dans son sommeil par quelques bruits. Etranges bruits. Il releva la tête et s'éfforça d'ouvrir tant bien que mal ses petits yeux encore endormis. Il mit un petit moment à se réveiller et scruta les environs. Rien ne clochait pourtant. La pièce était redevenue silencieuse, mais un point s'écarta de la normalité. Que faisait sa peluche Totoro préférée, par terre en plein milieu du couloir, les yeux fixés vers lui, alors qu'il dormait toutes les nuits avec, et qu'il était persuadé de s'être endormi avec? En un éffort surhumain il se releva et entreprit d'aller la récupérer. Plus que quelques pas et il y serait. Plus qu'un.
La fenêtre claqua, mais il savait que quelques secondes avant elle était fermée. Il n'aimait pas çà, pas du tout çà. Les humains commençaient à le rendre parano avec leurs fêtes bizarres. Manquait plus que la fête de la sardine pour qu'il s'invente un nouveau noël. Quelques minutes d'inatention plus tard, il se retourna vers sa peluche. Disparue. Là il ne comprenait vraiment plus. Les peluches ne marchaient pas. Enfin pas son Totoro. Et si c'était encore une farce des souris, il allait vraiment s'énerver. Oser s'en prendre à SA peluche. On aurait tout vu. Il avança lentement dans la pièce prêt à bondir sur le moindre rongeur qui passerait par là, éguisant ses griffes pour préparer son intérrogatoire. Non mais!
Un nouveau bruit, celui d'un verre qui se casse dans la cuisine. Moustache sentit ses poils s'hérisser sur son dos, là il flippait à mord, et il savait que si sa maitresse se levait, il allait avoir le droit à un sacré savon pour le verre cassé. Tout çà à cause de ces foutues souris. Il secoua la tête et s'y aventura. « Allez Moustache, fait pas ta fillette. Tu dois sauver King Totoro! » Il se répeter cette phrase à plusieurs reprises, tremblant et écoutant le moindre petit bruit de la maison. La porte du placard était entrouverte et grinçait, signe qu'un visiteur venait de l'ouvrir peu de temps auparavant. D'un coup de pate il fit de même, prêt à attaquer la moindre présence, déterminer à sauver King Totoro. Mais ce qu'il vit lui glaça le sang, l'empéchant de faire tout mouvement. Monstre. Les humains avaient enfin une emprise sur lui, il était devenu peureux, une vraie minette. Ça ne pouvait être que çà. Car King Totoro n'avait pas pu se transformer, prendre trois mètres de plus et avoir une tête de cheval. Gros yeux globuleux. Et rouges en plus. Ah non ça ne pouvait être vrai.
Il fit demi tour et parti en courant, essayant de trouver une cachette, espérant échapper à ce qu'il venait de voir. Il passa sous le canapé, endroit si étroit que King Totoro, enfin ce qu'il en restait, ne pourrait l'y rejoiondre. Il sentit le sol trembler à chacun des pas de la grosses bête et cacha ses yeux. « Faites qu'il ne me trouve pas! » « Squirk ». Un regard suffit. Les souris. Etait-ce vraiment des souris? Elles aussi avaient changé, un corps de souris et la tête de King Totoro, ses yeux rouges le fixant, et leurs petites pates se rapprochant de lui. Ah non pas çà. Il sortit de sa cachette en courant et arrivant nez à nez avec son ex peluche, son ancien doudou qu'il aimait tant. Une frayeur de plus. Il savait qu'il lui restait un moyen d'être sauvé. Vanessa. Sa maitresse pourrait lui éviter d'être pris par ce monstre. Alors il détalla, et s'acharna un instant pour ouvrir la porte de sa chambre. Elle dormait encore à point fermé, alors il fonça sur le lit et se frotta à son visage pour la reveiller. Elle se releva et essuya ses yeux, avant de finalement les ouvrir. Moustache découvra avec horreur des prunelles d'un rouge flamboyant, comme si rien que de les voir il se brûlait. Son coeur ne fit qu'un bond dans sa poitrine et il resta figé. Cela ne pouvait être vrai. Où était passée sa gentille maitresse qui l'aimait plus que tout et le chouchoutait tout le temps? Il se retourna prêt à repartir, ne réussissant pas à coire que tout ceci pouvait être possible et ne vit pas venir l'immense pate de King Totoro le prendre, et l'emmener au fin fond de son immense bouche. Mangé par une cheval.
« Miaaaaaaaow » Il ouvrit les yeux et plongea dans le silence total de la pièce. Les claquements du bois dans la cheminée lui montrèrent qu'à part çà, aucun bruit ne se faisait dans le grand salon. Moustache soupira, soulagé. Il n'avait fait qu'un rêve. L'esprit d'Halloween lui jouait des tours, et en prenait un malin plaisir. Il apperçut sa peluche de King Totoro à ses côtés et en fut un peu surpris. Il voulait être sur que tout ceci n'était pas la réalité. Alors il l'attrapa dans la gueule et le traina par l'oreille jusqu'à la chambre de Vanessa. Une fois rentrée, il refit le même geste que dans son rêve, et se frotta légèrement à son visage. La demoiselle leva la main en sa direction et le caressa avant de soulever la couverture et de l'y inviter. Ouf tout était normal. Elle le prit contre elle, et lui plaça ssa peluche à côté. Il pouvait enfin se rendormir, berçé par la respiration de sa maitresse et sa chaleur. Les yeux fermés, il plongea dans le sommeil. N'appercevant pas les grands yeux rouges qui luisaient dans la noirceur de la pièce. Les grands yeux de King Totoro.
4
JALOUSIE
L’ange aux cheveux blonds tel était ton surnom. Si pâle qu’on aurait pu croire que tu étais malade, tu étais d’une beauté presque envoûtante. Tes cheveux ayant la couleur du blé, tes yeux étaient d’un bleu profond, si foncés qu’on aurait pu si noyer. Cependant, ta beauté sans faille rivalisait avec celle de cette petite fille, ton portrait cracher, ton double au féminin, ta sœur jumelle. Oh que tu détestais cette fille. La raison ne t’étais pas encore connu, mais rien qu’en la regardant le mépris se lisait dans tes yeux. Elle prenait toute la place et avait l’attention particulière de ta mère. Pourquoi elle ? Pourquoi pas toi ? Sous prétexte qu’elle était une fille elle te volait la vedette. Impardonnable.
Né sur l’île de Primsver. Petit Anglais de souche, ton père t’honora de son patronyme George Wellington. Un si grand nom pour un si petit garçon, venu au monde dans une noble famille ton destin était tout traçait. Héritier des terres, c’était la seule chose que tu avais de plus par rapport à ta sœur. Cet être fragile bien moins imposant que toi. Dans tes rêves il t’arrivait souvent d’imaginer l’étrangler, la poussait dans les escaliers … De faire disparaitre cette « gêne » de ton monde une bonne fois pour toute. Tu voulais tout pour toi tout seul, être le seul et l’unique. Toi qui était si parfait et vivant dans un monde idyllique sans soucis était hanter par ces sentiments dépourvue de toute beauté. Elle te rendait laid, alors que tu étais si beau. Impardonnable. Tu prias longtemps mainte et mainte fois pour saisir ta chance et les cieux t’écoutèrent enfin ! Le soleil brillait de mille feu, la journée était propice pour qu’une fille si belle tombe pour ne jamais se relever, et pour ne pas déroger à la règle elle te vola encore la vedette lors de votre anniversaire ! Un vélo. Elle avait eu un vélo, alors que toi tu devais te contenter d’un livre. L’erreur de trop. L’erreur qui te poussa à agir. Alors attirant cette gueuse loin des invités en lui promettant monts et merveilles, tu la poussa dans la piscine. Idiote qu’elle était, elle ne savait pas nager … Elle te regardait, misérable qu’elle était, tu souriais. Mon dieu que c’était jouissif ! Un si beau sourire qu’on aurait dit un ange … Se débattant férocement pour tenter de respirer, elle faillit toucher le bord du bassin mais consciencieux que tu étais tu l’éloignas d’un coup de pied. Criant à plein poumon, personne ne l’entendait, sa voix étouffée par la musique festive de la fête. Puis vint le moment. Se noyant enfin, son corps inerte flotté. Pour la première fois de toute ton existence, tu apprécias la vue de ta sœur. Qu’elle était belle ! La regardant quelques instants pour ne jamais oublier ce moment, tu repartis sur tes pas, pédalant joyeux comme jamais sur son vélo …
Ta vie d’enfant unique commença et tel un roi tout t’était dût. Oh que tu apprécias ton enfance, seul sans cette gêne infâme ! Puis vint la mort de ton paternel. Cette fois-ci non coupable, c’était la maladie qui l’avait emporté. Un malheur pour un bien, à l’enterrement tu vis cette fille. Ressemblant étrangement à ta sœur, tu appris que c’était une cousine éloignée. Ce fût le véritable coup de foudre. Pensant à elle nuit et jour, tu réfléchis à un stratagème pour la revoir. Une beauté sans nom, une personne qui étais inconnu à tes yeux et qui pourtant était à l’enterrement de ton père … Et puis l’idée germa doucement dans ton cerveau. Tu allais la revoir c’était certain ! Il te fallait agir, alors un beau matin comme chaque levé de soleil tu embrassas ta mère dans les escaliers pour lui dire bonjour, et sans prévenir la poussa. La regardant tombé, tu souriais là encore comme pour lui dire « merci de disparaitre ». Morte. Elle était morte, et comme prévu à l’enterrement ta dulcinée était là ! Toujours aussi belle, ton cœur se brisa quand tes yeux se posèrent sur cet horrible anneau en or. Malheur ! Tu étais maudit ! Ta poitrine en miette, une lame se logea dans le corps de ta belle en pleins repas de deuil. Les cris d’horreur, tu ne les entendis pas. Comme dématérialiser de ce monde, tu ne te débattis même pas quand les menottes t’enchainèrent. Au parloir, tu me contas soigneusement toute ton histoire, prenant ma main je pus « lire » en toi et pour mettre fin à cette entrevue je te posais une dernière question « Pourquoi ? ». Plongeant ton regard dans le mien, mon échine fût parcourue d’un frisson. Arborant ce sourire angélique tu me répondis « Jalousie ».
5
Les lumières sont éteintes. Toutes. Il n'y a pas de luminosité, et bien sûr, elle n'est pas en Amérique, donc pas de technologies genre portable ou autre qui pourrait lui servir à éclairer l'endroit où tu te trouve. Elle avait le droit à seulement des allumettes, et deux torches. Elle préférait les économiser, plutôt que de les flamber trop vite. Elle avance, et se heurte à quelque chose, quelqu'un. Toute tremblante, elle essaye de discerner qui elle vient de bousculer... Un hurlement strident, provenant bien sûr d'une fille, se fait entendre pas très loin de la jeune-fille. Mais enfin, que se passe-t-il donc, ici ?
◄◄ Samedi soir, 22h00. Deux heures plus tôt.
Mélyna s'était faite horriblement belle. Oui, horriblement. Il faut dire, une fête en rapport avec Halloween, on n'y vient pas déguisé en Princesse ou en Schtroumpf. Non. La rouquine a préféré revêtir un déguisement de zombie, plus ou moins réalistes. Une robe en froufrou, déchirée un peu partout, et recouverte de faux sang. Des tâches noirâtres trônent sur quelques-une de ses dents, et son visage est recouvert de croûtes ensanglantées, et autre truc du genre. Dégoûtant, tout simplement. La coiffure ? Les cheveux lâchés, légèrement crêpés, pour donner une impression de coiffure en bataille et emmêlée. De simples bottes, dans le style Doc Martens. Noires aussi, avec des trace de terre. Les ongles vernis un peu à l'arrache, mais bien sûr, elle l'a fait exprès. Et, pour finir, l'élément qui comble à merveille le tout : des lentilles de couleurs blanches. Il n'y a rien à redire, son déguisement est tout à fait raccord et des plus flippant qu'il puisse être.
La jeune-femme se dirigeait alors vers le centre-ville. Une salle des fêtes, légèrement à l'écart, pour ne pas que le boucan se fasse trop entendre, attendait ses invités. Mélyna comptait passer une soirée plutôt sympa. Elle avait même embarquée Saphira avec elle. Celle-ci était cachée dans l'un des froufrous de la robe de sa maîtresse. Une fois arrivée sur place, Mélyna pu constater qu'elle n'était ni la première, ni la dernière arrivante, et qu'il y avait déjà beaucoup de monde présent à la soirée. Tous aussi bien déguisés les uns que les autres. Certains eurent peur de fixer la fille aux cheveux rouges, son regard étant bien trop... Effrayant.
La fête battait son plein, et quelques élèves discutaient entre eux, d'autres se déchaînaient sur la piste de danse. D'autre encore était en train de casser la croûte au buffet. Mélyna, elle, était assise sur une chaise, regardant tour à tour les uns, puis les autres. Elle n'avait vu personne qu'elle connaissait assez bien pour aller le/la voir. Un jeune-homme lui proposa une danse, quand la musique passa au slow. Elle ne refusa pas, et se laissa entraîner sur la piste, sur un son doux et romantique. Une zombie dans les bras d'un vampire. Quelle magnifique duo. Mais... Quelque chose vient cacher sa tranquillité. Le son s'arrêta d'un coup, les lumières furent inexistante. Elle sursauta, sur le coup, prise d'un frisson d'anxiété. Que se passait-il ?
« And now... You're going to die »
►► Now
La peur et l'adrénaline commençait à monter en elle. Des bruits de pas se faisaient entendre. Plutôt des pas de courses, de halètement. Des couinements, des bruits de chute aussi. Les gens s'affolaient un peu. Faut dire, le climat était juste devenu peu rassurant. Au final, Mélyna finit par allumer une des deux torches, ce qui lui permit de mieux voir, dans cette obscurité malsaine. Elle discernait des ombres qui bougeaient contre les murs. Une once de lumière s'échappait d'une petite ouverture. La rouquine se hâta jusqu'à la porte. Un bruit effrayant retenti pas loin d'elle, ce qui la poussa à accélérer le pas. Elle se sentait poursuivie, mais elle était enfin dehors. Il faisait nuit noire, et seule sa torche flambante et les quelques lampadaires grésillants, qui se trouvaient dans le coins, l'aidaient à se repérer un minimum. Elle courait, sans trop savoir où aller. S'était-elle perdue ? Sûrement.
Il faisait sombre, vraiment. Et froid, qui plus est. Ce n'est sûrement pas sa robe qui allait la réchauffer. Le souffle court, elle s'arrêta deux secondes, s'appuyant contre un des arbres qui l'entouraient, reprenant doucement son souffle.
« CRACK »
La jeune fille aux yeux de jade sursauta. Son cœur tambourinait, menaçant d'exploser en miette, et de lui causer un infarctus. Qui était là ? Ou quoi ? Sur Prismver, il fallait s'attendre à tout ! Un grognement rauque se rapprochait peu à peu d'elle. Moins il était lointain, plus elle avait peur. Elle se cacha derrière un arbre, et coupa sa respiration pour ne pas se faire remarquer. Sa torche ? Elle s'était éteinte, dans sa course folle pour échapper à elle ne savais trop quoi. Du coup, elle était tapit derrière un arbre, accroupie derrière un semblant de buisson. Une voix grave chuchotait, presque inaudible. Mélyna se risqua à relever la tête, puis à se redresser, pour apercevoir une silhouette humaine, dos à elle. Elle posa sa main sur l'épaule de la personne, qui se retourna en sursautant.
L'adolescente lâcha un cri strident, tout en ayant un mouvement de recul, la faisant trébucher contre une racine d'arbre. Elle se retrouva par-terre, face à un vampire, tâché de sang. Celui-ci lâcha aussi un cri, plus grave que celui de son « interlocutrice ». Elle avait mal derrière, s'étant assez lourdement vautrée par-terre. Elle connaissait ce visage, il faisait parti de Prismver. Aucun doute qu'il soit un quelconque danger pour elle.
« B-bonsoir. Je suis contente de trouver quelqu'un de la Prism' ! Je me sens moins seule. Ca te dirait qu'on continue ensemble ? J'ai... Un .. Un peu peur. » « Haha... Ne me refait … Plus... J-jamais ça ! J'ai eu la frousse de ma vie. Allons-y, on se retrouvera peut-être plus vite à deux. »
Il lui tendit la main, afin de l'aider à se relever. Aide qu'elle accepta avec grand plaisir. Un hurlement de loup se fit entendre. Ce cri glaça le sang de Mélyna, qui serra la pauvre main du jeune-homme, qui était là pour l'aider. Elle récupéra ensuite sa torche, qui jonchait le sol, et la ralluma à l'aide d'une allumette. Elle lâcha enfin la main du garçon, et avança, sans pour autant le devancer et le perdre de vue.
Au bout d'une dizaine de minutes de marche, ils débouchèrent dans un endroit dans lequel ils auraient préféré ne pas finir. Un cimetière. Rien de plus glauque que ce lieu, surtout en plein milieu de la nuit. Inconsciemment, elle se rapprocha du mec, ayant de plus en plus peur. Des tombes vieilles de plusieurs années, des caveaux aussi sombre que la couleur noire elle-même. Des arbres aux feuilles tombantes, dont les branches, semblables à de grandes mains aux griffes acérées dansait au grès de la brise qui soufflait. Voilà le décor de cet endroit lugubre. Comment étaient-ils arrivés ici, et surtout : Pourquoi là, et pas ailleurs. Elle en avait, une chance pas possible Mélyna. Un nouveau hurlement de loup, plus proche cette fois, lui glaça de nouveau le sang.
C'était mauvais, vraiment mauvais. De plus, elle avait l'impression d'être observée, suivie, épiée. Comme si un regard perçant, et flippant la guettait, sans la perdre une seule seconde. Elle haïssait cette sensation, et priait pour s'enfuir au plus vite. Ayant trop peur, et regardant de partout, elle ne vit pas qu'un bout de tombe délabrée s'opposait à ses jambes, et elle finit une fois de plus face contre le sol. Mais cette fois-ci, elle n'eût pas seulement mal. Elle était tombée sur quelque chose. Quelque chose de terrifiant : un squelette, vieux de plusieurs années, d'après les ossements quelques peu éparpillés.
Froussarde comme elle l'était, pour le coup, Mélyna se redressa vivement, les larmes coulant sur ses joues. Le garçon l'ayant rejoint dans son échappatoire nocturne la consola, ou du moins, essaya. Des bruits bizarres retentissaient tout autour d'eux. Des ululements de hibou, en passant par le chant des criquets. Puis le bruit du vent, qui soufflait légèrement. Un bruit de pierre qui bouge. Les deux jeunes se tournèrent vivement. Un bras sortait de sous-terre, au sens propre. Une main blanchâtre, nécrosée, ensanglantée, et pleine de coupure et emplie de terre venait de percer un trou dans celle-ci. Une tête apparue, tout aussi horrible que la main auparavant. Ni une, ni deux, ils s'enfuirent à toutes jambes, se tenant la main. Enfin il se la broyait mutuellement, tant l'adrénaline était à son paroxysme, et que Mélyna était proche de la crise cardiaque.
Dans leur course effrénée, il n'avait pas regardé où ils se dirigeaient, et ils avaient attéris dans un cul de sac. Ils étaient tous les deux bloqués, à guetter le moindre bruit suspect à leur yeux. Rien, le calme plat, mais toujours ce hurlement de loup, au clair de la lune. La rouquine repris son souffle, se roulant en boule dans son coin, sans rester trop loin du jeune-homme. D'ailleurs, celui-ci émit un petit chuchotement, à l'encontre de son interlocutrice.
« Ne bouge pas, je reviens, histoire de voir si la voie est libre ! Je reviens vite. Ne bouge... Surtout pas ! » « … D'a-d'accord... Reviens-vite, j'ai peur »
Murmura-t-elle avec une voix enfantine. Elle se recroquevilla davantage sur elle-même, attendant le retour du courageux jeune-homme. Elle ne cessait de tendre l'oreille, tentant de percevoir le moindre petit bruit. Rien, nada. Cela était encore plus flippant, au vu de sa situation. Surtout que le vampire était parti, peut-être allait-ce mal se finir pour lui, et pour elle ensuite. Un bruit de pas se rapprocha d'elle, de plus en plus. Rapidement. Elle releva la tête, sans bouger de son petit coin, pour voir qui était l'arrivant.
Elle ouvrit les yeux en grands, découvrant non pas le brun de toute à l'heure, mais bien un zombie encore en pleine décomposition, qui lui sauta dessus sans plus attendre. Il avait faim de chair fraîche. Mélyna, sous le coup de la surprise, ne pu pas crier, ou appeler au secours. Ni même bouger. Si elle avait su... Elle n'aurait jamais bouger de son cabanons pour venir jusqu'ici.
Elle se réveilla en sursaut, et en poussant un hurlement digne de ce nom, faisant sûrement sursauter ses compagnons de chambre. Haletante et transpirante, elle passa sa main moite sur son visage. Un cauchemar, seulement un cauchemar. Rien de plus, rien de moins.
- Fin
6
Le sang, les montres, le froid. La peur. Halloween à la base n’est là que pour faire rire les plus grands et apeurer les plus petits. Les histoires de fantômes, de vampires buveurs de sang, ça n’est que du vent. Rien de plus qu’une brise disparaissant en une seconde au grès du temps. Mais en êtes-vous si sûrs ? Croyez-vous réellement que tout n’est que faux, qu’en tout ça il n’y a aucune part de réel ? Après tout, nous avons bien des pouvoirs, la magie existe bel et bien, alors pourquoi pas tout ça ? Parce que l’imaginaire est effrayant. Et l’imaginaire fait peur. On ne veut pas y croire parce que l’on rêve de rose et de paillette tout en sachant qu’au fond, rien ne sera jamais tout beau.
Laissez-moi vous raconter l’histoire de cette fille, Elisa. Oui, elle porte le même prénom que moi, au début j’ai cru à une blague. Mais rien n’est faux. Tout à été prouvé, plus ou moins. Elisa était la fille d’un riche notaire d’une contrée d’Angleterre et vivait dans un coin reculé de campagne, avant d’intégrer Prismver. Son don ? Parler aux esprits défunts. Un brin effrayant lorsque l’on n’a que 12 ans. Elisa était timide, vraiment. En classe elle ne parlait pas, elle avait toujours la tête penchée sur ses cahiers. Personne ne l’aimait, tous en avaient peur. Peur parce qu’elle était en A. Peur parce qu’elle était belle, tellement belle qu’elle faisait chavirer le cœur d’absolument tous les hommes, personnel comprit. Peur parce qu’elle était seule, parce qu’à chaque fois que quelqu’un l’approchait, elle se mettait à hurler, et ce son strident que dégageait ses cordes vocales faisait froid dans le dos. C’était comme ci… Comme ci à chaque fois elle mourrait, pour renaître soudainement et s’enfuir pour aller se cacher, dans l’ombre, plus loin, seule, parce qu’elle avait honte. Tous la croyaient folle, elle le croyait aussi. Parce que même en A, elle ne comprenait pas. Elle savait, elle sentait. Mais elle ne voyait pas. À chaque fois ils la faisaient sursauter, à chaque fois ils l’effrayaient, pour l’isoler, pour mieux la détruire. Elisa ne dormait plus le soir et au fil du temps, son regard changea, il devint plus sombre, plus fatigué, plus effrayant. Petit à petit elle devenait quelqu’un d’autre, se transformant en une sorte de zombi, ne vivant plus. Non, elle ne vivait plus. Elle survivait. Parce qu’elle ne voulait pas mourir, oh non. Même à bout, la mort n’était pas une option, elle ne voulait pas. Parce qu’Elisa au fond était forte, même détestée et incomprise de tous.
Seulement un soir, tandis que l’insomnie régnait en maître, comme la plupart du temps, elle pleurait silencieusement, recroquevillée dans son lit, face au mur. Dans le cabanon numéro 18. Elle se demandait pourquoi lutter, pourquoi vivre alors que personne ne semblait vouloir d’elle. Pourquoi ne pas se laisser sombrer, pourquoi ne pas mourir ? La seule réponse qui lui vint fut « parce que ». Parce que quoi ? Elle ne savait pas, en fait elle ne voulait pas savoir. Enfin si. Disons que tout était embrouillé dans sa tête, elle n’avait plus les idées très claires. Mais voyiez-vous, une chose restait certaine. C’est que malgré tout ça, malgré toutes ces interrogations, tous ces doutes qui la hantaient, elle ne voulait pas succomber. Et pourtant…
Il était là, au-dessus d’elle, l’observant dans un silence pesant. Sans un mot. Elle ne l’avait pas vu, non, elle était bien trop occupée à se plaindre de son triste sort pour ça. Lui, il pouvait lire dans les pensées. Alors il savait. Du moins il ne savait que ce qu’il voulait bien percevoir. Et habitué à faire souffrir les gens, il n’avait retenu que cette simple question : « Pourquoi dois-je rester en vie ? » Pour rien. La vie est futile, inutile. La sienne en tout cas. Il en était persuadé. Il leva les bras, lentement, pointant en direction de sa tête, une lame. Une hache. Le temps s’arrête. Il n’y eu qu’un seul cri. Court. Strident. Et effrayant. D’après les témoins l’ayant entendu, il s’agissait du cri d’une jeune femme, retrouvée le lendemain dans son lit, le visage méconnaissable. Elle n’avait plus d’identité et personne ne sut jamais qui l’avait ainsi mise dans cet état. Elisa ? Elisa avait fugué et ne s’était plus jamais montrée au pensionnat. Personne n’avait comprit que la fille mystérieuse du cabanon 18, c’était elle. Tout le monde l’avait oubliée, tout le monde semblait soulagé de ne plus la voir. Mais tous avaient peur. Parce qu’ils ressentaient toujours sa présence près d’eux. Parce qu’Elisa était belle. Parce qu’Elisa hantait les esprits. Parce qu’Elisa tuait. Elisa était la tueuse de la fille mystérieuse. Les rumeurs se chevauchaient les unes sur les autres tandis que tous les 13 du mois, une âme disparaissait dans le cabanon 18. Une fille. Blonde. Aux longs cheveux ondulés cascadant sur ses épaules. Dans un cri strident. Ce cri même cri. Tous les mois, à la même heure. Le cri d’Elisa.
7
Demons
Tu es plantée là, cheveux virevoltant à cause du vent. Des larmes glaçant tes joues. Il te manque. Tu ne sais rien de lui, tu peux juste savoir qu'il faisait partie de cet univers magique. Et c'est ce dernier qui l'a détruit. Tu aurais aimé le connaître. Tellement.
Ton poing frappe l'inscription des disparus. Leurs hommage. Ta main glisse le long de la plaque en verre laissant un bruit strident se faire entendre. Et tu tombes. Genoux au sol. Ton cœur se serre. Tu pleures comme si la terre entière t'étais tombée dessus.
Cet endroit lugubre éclairé seulement par les étoiles, t'effraie. Des branches se brisent. Le vent. Cette tempête créer par tes émotions refoulées. Tu as froid. Te positionnant en fœtus, tu observes la nuit. Une ombre. Des hurlements te font sortir de tes pensées. Que ce passe- t- il ?
Tu restes sous le choque quelques instants. Et tu revoies cette ombre. Elle se balade devant toi. Tourne autour de toi. Cœur qui bat. D'une traite, tu te lèves et t’enfuis. Tu cours. Et tu sens qu'elle te suit.
Tu regardes autour de toi et tu te stoppes net. Là, maintenant il est devant toi. Tête ensanglantée. Corps décomposé. Ton rythme cardiaque s'accélère. Souffle Lottie, ce n'est qu'un rêve. Tout ça est irréel. Sa main frôle tes cheveux. Frissons. Prise de panique, tu pars dans tout les sens. Tu trébuches. Tu te relèves d'une traite, observe le paysage. C'est le même. Tu tourne en rond depuis tout à l'heure. Tu sais pourtant que c'est ici la sortie. Alors pourquoi n'y a t- il aucune indication ? En réalité, tu es piégée par tu ne sais quoi.
Alors tu hurles. « QUE ME VOULEZ- VOUS À LA FIN ? » Pas de réponse rien, tu ne sens qu'une plaque de métal te plaquer contre un arbre. « Pute, connasse. Fille indigne » sont les seules mots qui résonnent dans ce cimetière perdu.
Des visages délirant s'abattent sur toi. Tu es paralysée. Une douleur au dos se fait sentir. Du sang s’échappe de ta bouche. Tu tousses, essayes de reprendre tant bien que mal ton souffle. « Il te déteste ! » De quoi ? De qui ? Que te veulent- ils ? Qui sont- ils ? « Maman, c'est toi ? » Des ricanement. Des rires qui te persécutent de droite à gauche. Tu n'entends qu'eux. Ils s'évaporent un instant avant de laisser place à une voix rauque. «Nous sommes tes pires cauchemars »
Et là des flash te transpercent de mille part. Des coups de pieds t'assignent les cotes. Tu suffoques. «Lai-laissez- moi» Tu pleures à ne plus pouvoir respirer. Tu vas mourir Lottie. Ils te suivent. Ils te hantent. Et ce jour là, c'est là qu'ils sont les plus forts. Tu ne peux rien faire. Alors tu abandonnes ton corps. Tu laisses ton esprit se reposer.
*****************************
8h. La pluie est beau fixe. Ironie. Tu te réveilles, fixe le plafond. Tu as mal dormi. Et tu as peur de bouger. Tu as peur de regarder quelque chose d'autre que le plafond. Tu essayes de lever ton bras pour prendre ta bouteille d'eau. Déchirure. Il s'affaisse sur le lit. Tu soupires. Tu ne comprend rien.
«Putain, il c'est passé quoi ? » Tu ne bouges pas. Tu n'y arrives pas. Des douleurs se font sentir un peu partout. Tu touches ton visage crasseux. Des larmes perlent le longs de tes joues devenues pourpre sans même que tu t'en rendes comptes.
Tu écarquilles les yeux. Du sang. Tu vois du sang orné des petites mains pales. Sursaut. Tu ne fais plus attention à ton mal à être et t'en va tant bien que mal dans la salle de bain. T'aidant des murs pour y parvenir. Tu poses tes mains sur le vasque, baisse la tête. Lottie est- tu prête ? T'inspire. T'expire.
Et tu analyses ton visage grâce au miroir. Griffures. Hématome au front. Tu lèves doucement ton t-shirt emplie de boue, comme si tu avais peur de ce qu'il ce cachait dessous. Pas manqué. Hématome. Griffure. Scarification.
Ton cœur bat. Il bat tellement vite que t'as l'impression qu'il va décrocher à tout moment. Panique. D'un revers de la main, tu dégages tout sur ton passage. Tu respires mal. Trop mal. Un gémissement s'extirpe de ta bouche.Tu poses ton regard sur le miroir. Et tu le vois, une main posée sur ton épaule. Souriant.[/b] [/i]
Pseudo du joueur : Rinka Autre(s) compte(s) ? : anciennement Aileen/Aslinn (RIP x2) Personnage sur l'avatar : Hoshii Miki ; the iDOLM@STER
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Sujet: Re: CONCOURS } Halloween made in Prismver Jeu 14 Nov 2013 - 19:23
Les votes sont ouverts ! Un grand merci aux participants et bonne chance surtout ♥
InvitéInvité
Sujet: Re: CONCOURS } Halloween made in Prismver Jeu 14 Nov 2013 - 20:39
Le texte un.
Sublime. Non, franchement, c'était vraiment cool à lire. Le vocabulaire était là. L'histoire aussi. GENRE je m'y attendais pas du tout qu'il était devenu zombie. Vraiment une bonne chute, je coris que c'est ça ou à la limite la fin pour pas se tromper. Fin perso j'ai adoré, surtout que moi et les zombie ça fait deux. ♥
Le texte deux.
OMFG. WTF. ça m'a tué. Putain, mais vous êtes trop fort pour les fins qui tue ou quoi. C'était court mais efficace, des petites fautes par ci par là, mais comme d'hab j'ai bien aimé. FIN VOILA QUOI. Du coup maintenant à chaque que je vais oublié pourquoi je suis rentrée dans cette pièce, je me dirais "MAIS C'EST TARTIFLETTE QUI M'A MANGÉ". /meurt. ♥
Le texte trois.
Un mélange d'humour, fin perso j'ai ris, tout ça pour une peluche tu te dis. (mais sérieux, c'est super effrayant les peluches OO) et surement le style d'écriture pas vraiment sombre on va dire, mais plus : "ça existe pas les esprits, oh le draps bouge tout seul mais tggg c'est le vent". et de surnaturel qui fait frisonner ! C'était agréable à lire. ♥
Le texte quatre.
DES MORTS DES MORTS PARTOUT TRALALALLA -déambule avec une hache- Hurm, hurm. Bref, ton texte était agréable à lire meme si y' avait des fautes de conjugaison genre " ton destin était tout traçait" (--> tracé) Fin des petites fautes par ci par là. Je pense aussi que tu aurais du décrire plus leurs assassinat et les pensées glauques sûrement de ton personnage. ♥
Le texte cinq.
Quand j'ai vu la longueur, j'ai fait NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON. Allez je zappe mais vu que je fais pas ma pute. je l'ai quand même lu. Et genre mais comme un croissant, trop vite. Tout est bien décrit, je comprend maintenant pourquoi c'était aussi long. Et puis y'a du vocabulaire aussi. Une histoire flippant bien évidemment, genre je me croyais trop dedans. SUPER COOL. ♥
Le texte six.
Waouh. Fin qui tue comme d'hab. J'ai pas tout tout compris. ça passe de Il à elle, De elle à Elisa. mais je crois que c'est fait exprès, c'est juste mon cerveau qui rame. Mais j'ai bien aimé. Le style était là, juste qu'en voulant je pense mettre trop de mystère ça a un peu tué le mystère. Et c'est pas méchant, me tape pas QQ. Mais c'était oppressant je dois dire. ♥
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Sujet: Re: CONCOURS } Halloween made in Prismver Ven 22 Nov 2013 - 19:59
PLUS QUE DEUX JOURS POUR VOTER !
InvitéInvité
Sujet: Re: CONCOURS } Halloween made in Prismver Dim 24 Nov 2013 - 11:46
Dernier jour pour les retardataires ♥
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Sujet: Re: CONCOURS } Halloween made in Prismver Lun 25 Nov 2013 - 19:02
Résultats...
Les votes sont clôts, voilà donc l'heure des résultats ! 1 - Texte 1 : Gautier P. Everfield 2 - Texte 2 & 7 : Morgan O. Bloomkvist & Lottie Yami 3 - Texte 6 : Ashley E. Bridgestone 4 - Texte 5 : Mélyna Anderson 5 - Texte 4 : Raïley Shiloh 6 - Texte 3 : Roxanne Murray
(avouez que vous avez fait exprès de faire tout le temps des ex-aequos D:) (et oui, je m'amuse avec les couleurs)
C'est donc notre super-swassanteneuf national qui l'emporte Les récompenses sont les suivantes : Pour le premier : 200 prisms + Une phrase de rang personnalisée + une image de rang Pour les deuxièmes : 200 prisms + Une phrase de rang perso Pour le troisième : 200 prisms + un masque se transformant en tête de monstre de ton choix une fois porté (tête plus que réaliste, utile pour effrayer tes colocataires)
Et pour les autres : 150 prism' chacun Pour les rangs, merci de m'envoyer votre phrase par mp ! Et Gau', étant donné que tu as déjà un rang spécial sur ton compte, ce sera pour ton DC (ou tu peux demander à changer) o/
Un grand merci aux participants encore une fois et bravo
InvitéInvité
Sujet: Re: CONCOURS } Halloween made in Prismver Lun 25 Nov 2013 - 20:48
POPOPOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO /O/ \O\ |O|
Que dire. C'était écrit. C'était. VOILÀ. NORMAL. /AVION/
Vraie réaction :
MERCI POUR CEUX QUI ONT VOTE POUR MOI EN TOUT CAS. JE VOUS FAIT TOUS UN HUG. *se hug* *hug son DC* /OUT/ (JE RIGOLE BIEN SÛR.) (AR AR AR MON PETIT KINDER.) (J'aime celui qui a la référence.)
Et je te cours te mp Maman gherosdfjkdosgvbegklq
InvitéInvité
Sujet: Re: CONCOURS } Halloween made in Prismver Lun 25 Nov 2013 - 21:19
Oh mon dieu je suis troisième ** Inespéré, vraiment, je pensais être genre.. avant-dernière quoi. Et ça me fait chaud au coeur qu'au moins 7 personnes aient votées pour moi ♥ Nan mais en plus j'ai vraiment joué le jeu, moi j'avais voté Gautier et Roxanne parce que c'était so badass ♥ Mais dans l'ensemble ils étaient tous magnifiques ces récits et ça m'a bien fait marrer de les lire. Alors voilà, merci les geens, j'vous aime fort ♥♥
Tellement que je viendrais vous effrayer la nuit avec mon nouveau masque lorsque vous dormirez <33
JE VOUS HUG TOUS BIEN FORT MES PETITS CHOUX ♥
InvitéInvité
Sujet: Re: CONCOURS } Halloween made in Prismver Mar 26 Nov 2013 - 12:00
OMFG
J'avais pas écrit depuis longtemps et voir que 11 personnes ont voté pour moi, c'est FKJERNKJN. ça m'a redonné envie d'écrire. MERCI à tous ceux qui ont voté pour moi. J'ai adoré vous lire. C'était drôle de voir qu'on était souvent ex-aequos. 8D. Oui on a fait exprès -Mur-
PURÉE FAUT QUE JE CHOISISSE UNE PHRASE DE RANG OMG. KNFKJENG.