Coup de foudre chez les poissons [PV : Zack Vicentius]

Céleste hésitait devant sa garde-robe, que pouvait-elle bien mettre ? La demoiselle n'avait peut-être pas un rendez-vous galant, mais celle-ci voulait se faire mignonne pour plaire à son professeur. Ils avaient pas mal de points communs, et le jouvenceau concordait parfaitement à l'image de l'homme idéal de l'italienne. Que demander de plus ? Bien que notre amie savait que face à l'allemand, elle ne pouvait pas grand chose. En effet, l'adolescente perdait tout ses moyens, voire se montrait introvertie, chose qu'elle n'était pas. Optant pour une jupette noire, et un chemiser blanc, Céleste se parfuma avant de s'attacher les cheveux, en un simple chignon. Rajoutant quelques légères couches de maquillages, l'italienne avait l'image d'une parfaite fillette de bonne famille. Si son frère la voyait ainsi, il rirait aux éclats.

Se rendant à l'aquarium où les deux individus s'étaient donné rendez-vous, la donzelle prit place sur un banc, avant de continuer l'un des livres de Musso. Ce dernier était si passionnant, que la jouvencelle n'avait même pas remarquer que son professeur venait d'arriver. Émergeant de son ouvrage quelques minutes plus tard, Céleste s'excusa plusieurs fois, puis se leva, en souriant au blondinet :

- Alors on va la voir cette exposition ? Vous voulez voir quelque chose en particulier ?

Par réflexe, l'étudiante lui rendit la main. Se rendant compte de son geste presque immédiatement, elle la retira d'un geste brusque, les joues rougies. Commençant à marcher vers l'entrée du bâtiment la tête basse, l'adolescente pensa que cette journée commençait très bien.

HRP : si t'as un truc à rajouter

Zack avait enfin terminé sa journée de cours, pour le moment il n'avait pas grand chose à corriger, il pouvait se permettre de sortir l'après midi. Il se regarda rapidement dans un miroir, il remis ses cheveux en place. Leur épaisseur lui interdisait quelconque coiffure sophistiqué, tant pis, il resterait décoiffé. Il remis sa chemise rapidement en place et se dirigea vers son rendez-vous. Rendez-vous... Cela ne faisait pas très professionnel, et pourtant, il ne passait pas du temps avec une élève dans le but de la séduire, seulement dans le but de lui faire partager son amour pour les belles choses. Tant que ça concerne l'art, notre ami était très sérieux. Il aperçu au loin Céleste, elle était vêtue de manière assez sérieuse, parfaitement adapté à une rencontre entre un professeur et une élève. Il s'avança vers elle et la salua comme à son habitude d'un léger sourire. Il observa rapidement le livre qu'elle était en train de lire, un roman de Musso. Il les avait lu, mais sans plus. Il se retint de dire quelque chose sur l'ouvrage de la demoiselle de peur de la froisser. Oui, on peut froisser quelqu'un en critiquant le livre qu'il lit ! l'allemand était comme ça avec Freud, ne critiquez pas cet homme sans l'autorisation de Zack, sinon ne vous plaignez pas de ne plus l'avoir dans votre liste d'amis. Soudain la jeune femme lui demanda s'il voulait aller voir quelque chose en particulier, à vrai dire, lui il voulait tout voir.

- Je ne veux pas commencer par quelque chose en particulier, j'ai juste envie de tout pouvoir voir.

C'était son côté enfantin qui ressortait, avec sa mère, il passait des heures dans les musées, qu'importe l'exposition. Il regardait la jeune femme avec un sourire plus détendu, il ne se sentait plus si professeur que ça. Allons Zack, un peu de sérieux. Il se redressa légèrement sans quitter son élève du regard. Celle ci le regardait avec un petit sourire tout à fait adorable. Soudain, elle lui tendit sa main, mais la retira bien vite. C'est vrai que notre ami avait un visage assez enfantin, et c'était peut être le stress, comme hier. Se retrouver seul avec un professeur était toujours intimidant.Il tenta de détendre l'atmosphère, malgré son humour médiocre.

- C'est parce que vous avez les mains froides que vous cherchez toujours à prendre les miennes ?

Fixant son professeur d'un petit sourire, Céleste attendait de savoir s'il voulait voir quelque chose en particulier. Même si la jouvencelle désirait tout voir, l'exposition sur les requins l'intéressait particulièrement. Apparemment, le jeune professeur voulait tout voir aussi, tout en ne le quittant pas du regard, Céleste rangea son livre :

- J'aimerais bien voir les requins avant tout, qu'est que vous en pensez ?

Lui tendant la main par réflexe, la jeune femme la retira bien vite. Ah... Les mauvaises habitudes. L'italienne était moins gênée qu'hier, même si le charisme enfantin du blondinet l'envoûtait toujours. Soudainement, ce dernier lui demanda si elle cherchait toujours à prendre ses mains car les siennes étaient froides. D'un petit rire nerveux, la demoiselle lui répondit :

- Peut être... Ce n'est pas très agréable d'avoir les mains froides..!

Vive les sous-entendus. L'adolescente avait vraiment envie que le blondinet lui prenne la main, même si cela n'était pas très professionnel. Tout en se rendant à l'intérieur du bâtiment, Céleste regarda partout, des étoiles dans les yeux. C'était vraiment magnifique ! Courant vers l'un des aquarium, la donzelle observa longuement un énorme requin :

- Waah... Il est énorme !

Le côté enfantin de l'italienne ressortait vraiment. Mais peu importe, elle adorait traîner dans les expositions afin d'en apprendre plus sur le monde qui l'entourait. D'un petit sourire, notre amie invita le jeune professeur a la rejoindre :

- Vois allez souvent dans des expositions ?

HRP : si t'as un truc à rajouter

Le jeune homme suivit la jeune femme, elle avait le pas léger. On aurait dit qu'elle dansait légèrement. Sa petite taille la rajeunissait encore plus. On aurait dit une petite fille qui découvrait le monde qui l'entourait. Il la suivit sans broncher, c'était agréable de passer du temps avec quelqu'un d'aussi enjoué. Elle se dirigeait vers le grand aquarium où se trouvaient les requins. Ces bêtes étaient tout simplement impressionnantes. Dommage que son colocataire ne soit pas avec eux, on pouvoir attirait les animaux, ils auraient pu voir ces majestueuses bêtes d'encore plus près.  Il regarda à nouveau Céleste, qui s'extasiait à chaque fois qu'un requin passait nonchalamment devant eux. Les deux jeunes gens ressemblaient à des enfants, se sentant si petits fasse à ces poissons, de plus, le lieu était immense, ce qui rendait cette impression encore plus flagrante. Soudain la jeune femme lui parla.

-Vous allez souvent dans des expositions ?

Zack perdit légèrement son sourire, oui il y allait souvent. Enfin plus trop depuis qu'il était enseignant. Le souvenir de sa mère recommençait à le hanter. Il ne voulait pas pleurnicher à chaque fois qu'il pensait à elle, mais sa mémoire était toujours douloureuse. Le regard un peu perdu dans l'enclos des requins il répondit avec une pointe de nostalgie dans la voix.

- Oui, plus dans ma jeunesse. Avec ma mère, puis seul.

Céleste se retourna soudainement lorsqu'il lui répondit. Une pointe de mélancolie s'entendait dans sa voix, pourtant si calme. Lui aussi avait perdu sa mère ? La jeune femme trainait souvent dans les expositions avec sa mère, jusqu'à temps que son père vienne tout gâcher ! Depuis, la jouvencelle n'était pas retournée dans une exposition, n'aimant pas la solitude. C'était agréable d'être accompagné de quelqu'un d'aussi cultivé que sa génitrice, d'un regard vide, la demoiselle ajouta :

- Moi aussi j'y allais souvent avec ma mère... Mais plus depuis qu'elle est partie...

L'italienne comprenait parfaitement ce que pouvait ressentir le blond, malgré que sa mère n'était pas vraiment morte. Son connard de père l'avait seulement fait interner dans un hôpital psychiatrique. L'adolescente avait pu garder contact avec elle, mais ces lettres se faisaient de plus en plus rares.

- Et... Si nous allions voir autre chose ?

Courant vers un autre aquarium afin de rattraper son professeur, les pieds de Céleste se prirent dans un fil. Bam ! La jeune italienne chuta sur le blondinet. Se trouvant maintenant au dessus du philosophe, les joues de la demoiselle devinrent rouge écarlate.

HRP : si t'as un truc à rajouter

La mère de cette jeune fille devait être quelqu'un de bien elle aussi, elle ressemblait à sa propre mère d'ailleurs. Cet amour pour l'art, et l'envie de le partager avec leur enfant leur étaient communes. Il se dirigea vers une autre exposition, les pas de la jeune femmes se rapprochaient rapidement de lui. Soudain, il fut violemment plaqué au sol. Ne comprenant pas ce qu'il se passait, le jeune homme releva la tête. Céleste venait de lui tomber dessus et était actuellement sur lui, dans une position peu descente. Zack se préoccupa de deux choses, il devait s'assurer que la jeune femme n'ait rien, mais aussi que personne ne les ait vu ainsi. On pourrait se poser des questions. Il aida doucement la jeune fille à se lever, et par réflexe, l'aida à enlever la poussière qui était sur ses vêtements. Il retira sa main bien vite, trouvant que ce n'était pas à un professeur de faire ça.

- Vous allez bien mademoiselle Di Marzio ?

Il la regarda. Elle était devenue rouge pivoine. Il lui sourit légèrement et releva la tête. C'est alors qu'il aperçu son reflet dans l'aquarium. Bien qu'on ne discernait pas bien les couleurs, on pouvait nettement voir que notre ami avait pris la même teinte que son élève. Allons Zack, pourquoi rougis tu ainsi ? C'est ridicule.

- Soyez plus prudente Céleste, je ne voudrais pas que vous vous blessiez.

Il remit rapidement sa chemise en place, se maudissant de ne pas arriver à se détacher de cette couleur rouge. Ce n'était pas un drame, juste un accident.

Céleste regardait son professeur droit dans les yeux. De près, ils étaient encore plus beaux, plus débordant de malice. Alors qu'il l'aidait à se relever la demoiselle remarqua que le contenu de son sac était étendu au sol. Rapidement, notre amie ramassa ses affaires, avant de s'arrêter brusquement. Que faisait la dernière lettre de sa mère dedans ? La jouvencelle ne se rappelait pas l'avoir prise avec elle, surtout que celle-ci n'annonçait pas des nouvelles réjouissantes. Malgré tout ses efforts pour enfin sortir de cet endroit de malheur, ces derniers n'avaient aboutis à rien, on refusait toujours que la jeune femme sorte. Combien de temps Céleste devrait attendre pour enfin la revoir ?! Sa génitrice n'était pas folle ! Serrant les points, l'adolescente sentit quelques larmes perler sur sa joue. Depuis combien de temps n'avait-elle pas pleurer ? Depuis avait-elle retenu ses sentiments ? Cela ne lui ressemblait pas de se donner en public. Mal à l'aise de se donner en spectacle devant le blondinet, la donzelle lui tourna le dos, essayant de camoufler le bruit de ses sanglots :

- Je suis désolée... Je sais pas ce qu'il me prends... Je...

L'italienne n'eut pas le courage de continuer sa phrase, la demoiselle tenta donc de se calmer du mieux que possible.

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La jeune fille c'était soudain mise à pleurer, un peu. Puis d'un coup, elle éclata en sanglot. Le jeune homme ne savait pas ce qu'il fallait faire. Lui tapoter l'épaule ne semblait pas bienvenue, cela semblait plus grave qu'un simple chagrin. Ça avait l'air d'être en rapport avec cette lettre tombée de son sac. Il ne voulait pas regarder de qui elle était, cela n'était pas très poli. Zack se pencha alors vers la jeune femme, et il l'a prit dans ses bras. À son grand étonnement d'ailleurs, il n'avait pas l'habitude d'être aussi tactile. Il la berça doucement, au milieu aquariums.

- Quoique se soit mademoiselle Di Marzio, je suis sur que ça s'arrangera au mieux.

Il ne voulait pas voir la jeune fille pleurer, elle semblait si sûre d'elle, comme un rocher qu'on ne pouvait briser. Mais il savait que parfois, pleurer était la seule solution qu'on avait. Il ne voulait pas assommer la jeune femme de discours, ne connaissant pas assez la situation. Il préféra la serrer contre lui et la bercer tout doucement en attendant que cela passe.

Lorsque Zack prit Céleste dans ses bras, la jeune ne pu s'empêcher de le fixer longuement, avant d'enfouir sa tête dans son torse. Une douce chaleur s'émanait de celui-ci, resserrant doucement son étreinte, l'italienne tenta de se calmer du mieux qu'elle pouvait. Tout en écoutant son professeur essayer de la rassurer, la jouvencelle plongea ses yeux dans les siens. Il n'y avait rien a faire... Sa mère ne sortirait jamais de cet endroit maudit. La demoiselle avait abandonné tout espoir de la revoir un jour, le monde était bien trop cruel. Notre amie était loin d'être pessimiste, elle essayait juste d'être réaliste. Sans l'aide de son pouvoir, sa génitrice ne pourrait jamais revoir la lumière du jour. Secouant légèrement la tête, elle répondit au blondinet, tout en serrant avec rage la lettre :

- Impossible rien ne s'arrangera... Personne ne veut comprendre... Tout cela... C'est la faute de mon père..! Je le hais tellement !

Baissant la tête, Céleste fit de son mieux pour éviter le regard de son professeur. Il était bien trop envoûtant. Ce dernier lui faisait perdre tout ses moyens. Tout en essayant de lui sourire légèrement, l'adolescente entrelaça la main gauche du philosophe à la sienne :

- Con... Continuons de visiter l'aquarium...

Entraînant le blondinet près d'un énorme aquarium, la donzelle en scruta le contenu avec de grands yeux.

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Elle était repartie comme si de rien n'étais, affichant son sourire habituel, mais Zack savait que ce n'était qu'un masque maintenant. Il suivit la jeune fille sans rien dire, elle regardait les poissons avec admiration. Le professeur observait sa frêle élève, il ne savait vraiment pas quoi faire, elle semblait désespérée. Il posa doucement sa main sur son épaule. Elle tourna la tête, quand leur regard se croisèrent, le blond lui sourit, il ne pouvait pas faire grand chose, mais au moins elle avait quelqu'un qui compatissait. Ce n'était peut être pas la même situation que lui, et pourtant, le jeune homme savait ce que ressentait Céleste.

- Si jamais vous avez besoin de parler, je serais toujours à votre écoute mademoiselle Di Marzio, je sais ce que c'est...

Il ne quitta pas la jeune femme des yeux, étrangement il n'avait pas envie de bouger, ses yeux étant toujours plongés dans ceux de l'adolescente; si seulement elle était plus âgée... Quoi ? Non mais Zack ! Comment paix tu penser à des choses pareilles ! Il retira sa main de l'épaule de la jeune fille et se mis à regarder les poissons avant de commettre l'irréparable. Non, il ne devait pas ! Pourquoi n'était il simplement pas un poisson ? Passer sa vie dans l'eau sans se demander si ce qu'on fait est bien ou pas, sans souffrir à cause de son entourage, la vie de Nemo est bien mieux que la sienne.

Alors que Céleste regardait les poissons d'un regard vague, son professeur posa tendrement sa main sur son épaule, d'un petit sourire. En voyant le ravissant visage du blond, la jouvencelle ne pu s'empêcher de lui rendre son sourire. Le philosophe essayait de la rassurer du mieux qu'il pouvait, ce qui rassura légèrement l'italienne. Bien que notre n'aimait pas vraiment parler d'elle, et qu'on prenne pitié de son passé. Mais, étrangement, la demoiselle n'arrivait pas à en voulait au jeune homme.

- Je ne sais pas vraiment de quoi vous parler...

Le professeur ne quittait pas la donzelle du regard, ses yeux plongés dans les siens. L'adolescente n'osait plus bouger, ne quittant plus le blond du regard. Pourquoi est-il si envoûtant ? Et surtout... Pourquoi n'avaient-ils pas le même âge ? Zack semblait si sérieux... Jamais il ne se permettrait de sortir avec élève. Céleste en était persuadée. Le voyant retirer sa main, notre amie fit la moue :

- J'ai fais quelque chose de mal ?..

Soudainement, l'italienne sentit que le professeur soulevait son corps afin de l'embrasser. Rougissant légèrement, elle répondit au baiser.

- pou... pourquoi m'avez vous embrassée ...?

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Oh mon dieu, que faisait il ? Il reposa la jeune fille en vitesse et fit un bond en arrière, qu'est ce qu'il lui a pris ? Il rougissait de plus bel, trouvant son geste totalement déplacé. Il baissa la tête redoublant d'excuses, manquerait plus qu'elle porte plainte contre lui, ou que quelqu'un les ai vu ! C'en était fini de son métier, adieu Prismver.

- Pardon, pardon ! Je suis vraiment confus mademoiselle Di Marzio !

Et le comble, c'était les rumeurs sur son père qui devait être un de ces parrain italien qu'on voit à la télé, si elle il l'apprenait, il allait lui faire sauter la cervelle. Dans quelle situation tu t'étais mis ? c'est vrai qu'elle est très attirante et troublante, mais tout de même, ce n'est pas une raison. Tu n'as vraiment pas ta place dans le corps enseignant. Le jeune homme ose à peine regarder la jeune fille en face, elle était aussi rouge que lui. Jamais il ne se pardonnerait d'avoir fait ça, même si c'était agréable. Il se gifla intérieurement pou avoir penser cela.

Céleste profitait de son langoureux baiser avec son professeur, avant qu'il ne la repose sur le sol, d'un air paniqué. La jouvencelle comprenait parfaitement, il risquait sa place dans l'établissement désormais, et si quelqu'un les avait vu... Ou peut être avait-il peur qu'elle porte plainte ? Cela n'arriverait jamais, leur baiser avait été trop passionné pour faire une telle chose ! L'italienne n'omettait pas non plus l'hypothèse de son père, bien qu'il ne s'intéressait point à elle, il avait prévu de la fiancer à un jeune homme de bonne famille, tout comme son frère. Cependant, si on comptait tout les garçons avec qui la demoiselle avait fricoté, il en avait pas fini. Voyant le blondinet s'excuser plusieurs fois, notre secoua ses mains, afin de le rassurer :

- Ne vous excusez pas... Je... Cela ne m'a pas dérangé...

Soudainement, la jeune femme attrapa la cravate du professeur afin de l'embrasser à nouveau.

Elle avait recommencé à l'embrasser. Au plus profond de lui Zack voulait la repousser, rompre ce baiser si langoureux, si dangereux. Mais il ne bougeait pas, et avait même commencer à caresser le frêle corps de la jeune fille. Ses courbes étaient comme sorties d'un cahier de dessin, si bien tracées, si fines. Son autre main s'était perdu dans la longue chevelure de Céleste. Ses cheveux étaient très doux, et quand il les remuait, un léger parfum de framboise s'en émanait. Ses lèvres se séparèrent de celles de la jeune femme. Il plongea ses yeux vairons dans ceux de la jeune fille. Il voulait lui dire de tout arrêter, qu'il ne fallait pas. Ils étaient comme les amants de Vérone, leur amour était interdit. Qu'allait il faire ? Renoncer ou bien oser tel Roméo.

- Céleste... Je...

Non, il ne pouvait pas lui avouer ses sentiments, même si ceux de la jeune fille semblaient être identiques. Si ça se terminait mal ? Elle pourrait le faire chanter... Non, pas Céleste, elle était trop sérieuse, une élève parfaite, une femme parfaite...

- Je vous aime.

Céleste profitait de son langoureux baiser, caressant délicatement le torse de son professeur. Il éteint si doux, parfumé. De quoi l'envoûter encore plus. Alors que sa main droite glissait lentement sur les courbes si subtiles du blond, l'autre jouait gracieusement avec ses cheveux. La jouvencelle savait que leur amour était impossible, comme celui de Roméo et Juliette. Mais, il était hors de question que celle-ci abandonne aussi facilement. Leur baiser était si intense, tellement passionné. Jamais la jeune femme n'avait embrassé quelqu'un avec tant que fougue. Lorsque leurs lèvres se séparent, l'italienne tergiversait à lui donner à nouveau un baiser. Cependant, elle renonça à le faire à la vue du regard hésitant du philosophe. Peut être avait-il leur ? Après tout, cela était interdit. Tout en enfouissant sa tête contre son torse, la demoiselle tenta de rassurer son professeur, avant de répondre à sa déclaration :

- 'Je... Je veux être avec vous... Je me fiche de ce que pense les autres... Je vous aime...

Tout en resserrant son étreinte, Céleste caressa tendrement le bas du dos de Zack.