Wooaw !! Tu as vu comme c'est grand ?!

Aujourd'hui tu étais heureux même si tu devais te sentir coupable. Normalement, tu devais aller en cours mais à cet âge là, pourquoi passer son temps à attendre, assit sur une chaise alors qu'on pouvait partir à l'aventure ? En plus ce pensionnat recelait d'endroits que tu n'avais pas encore découvert. En même temps, tu n'étais ici que depuis deux ans donc tu ne connaissais pas tout par cœur.
Cependant, voulant tout de même faire bonne figure, ce matin tu t'habillas de ton habituel uniforme vert pour aller en cours. Évidemment, tu ne te séparais pas de Maxi le Lapin, la peluche que ta sœur Lola t'avais donné pour ne pas que tu te sentes trop seul même si elle espérait tout de même que tu te fasses des amis :

Max : « Pardon du retard Monsieur... Je peux garder Maxi avec moi ? Je ne veux pas le laisser seul dans ma chambre »

Tu entendais des murmures tout autour de toi et tu serrais encore plus ta peluche contre toi. Oui, les enfants qui étaient dans ta classe n'avaient pas de peluche sur eux et ils te traitaient de gamin, tu le savais. Certains garçons se moquaient même de toi mais, heureusement, tu pouvais compter sur le soutien des filles car la plupart d'entre elles te trouvaient, tellement mignon qu'elles voulaient te protéger.
Tu t'assis alors à la seule place de libre dans la classe qui était sage dans l'ensemble même s'il y avait quelques élèves qui discutaient entre eux. D'ailleurs, tendant l'oreille, tu ne tarda pas à entendre un garçon qui parlait d'une salle qu'il avait trouvé étrange et qui s'appelait, d'après lui, la salle des grandeurs. Émerveillé, tu t'écrias sans faire exprès :

Max : « C'est vrai ?! Une telle salle existe ?! »
Professeur : « Monsieur Macwell s'il vous plait ! Un peu de silence ! »
Max : « Oh je... Pardon... Monsieur... »

Et voilà, le reste du cours tu le passais les yeux baissés, terriblement honteux d'avoir mit le professeur en colère alors tu restas silencieux, plongé dans ton travail et, même si tu ne comprenais pas certains exercices, tu n'osas pas lever le doigt pour demander à l'enseignant parce que tu avais peur qu'il se mette de nouveau en colère contre toi.
D'ailleurs, tu avais tellement peur, que tu n'osais même plus croiser le regard de ton professeur qui, pourtant, passa entre les rangs pour voir l'avancée des exercices qu'il vous avaient donnés :

Professeur : « Monsieur Macwell, tout va bien ? Vous n'avez pas besoin d'aide ? Il me semble que vous êtes sur le même exercice depuis tout à l'heure »

Mais encore une fois, tu ne lui répondis pas, ayant tellement peur de sa réaction, ce qui était, absolument faux puisque le rôle de ton professeur était de t'aider à terminer les exercices que tu ne comprenais pas. Heureusement cependant, la sonnerie retentit, sonnant comme une sorte de délivrance pour toi qui te dépêcha de mettre tes affaires dans ton sac à dos, attraper Maxi que tu avais laissé sur la table et sortir en même temps que les autres.
Les cours du matin étant terminés, ta curiosité te poussa à aller chercher cette fameuse salle des grandeurs. Le problème c'est que tu ne savais absolument pas où elle se trouvait alors tu y allas par instinct. Curieux comme pas deux, tu décidas de monter les escaliers pour te rendre au quatrième étage. Là, ton émerveillement fut au maximum car tu vis des élèves portant l'uniforme et surtout la cravate bleue. Certains avaient même un uniforme et une cravate violet mais tu t'en fichais :

Max : « Wooaaah !! J'y crois pas !! Tu te rends compte Maxi ?! On est à l'étage de la classe A et de la classe B ! Tu as vu leurs cravates bleues ?! Elles sont trop belles ! »

Alors que tu t'émerveillais sur les cravates bleues des élèves de classe B, ton regard croisa une petite tête blonde familière. Mm... Où avais tu déjà rencontré cette petite fille ?.... Uniforme et cravate verte, comme toi, cheveux blonds, comme toi... Mais bien sûr !! :

Max : « NOËLLE !!!! YOUHOOUUU !!! NOËLLE !! PAR ICI !! »

Et oui, il s'agissait bien là de Noëlle de Castellane, une petite fille de ta classe, en première année, que tu appréciais beaucoup. Cependant... Tu aurais pu être un petit peu plus discret non ?...

Tu agitais joyeusement la main en t'écriant le nom de ton amie. Tu adorais cette petite fille parce qu'elle était comme toi. Elle était en classe C même si elle un peu plus jeune que toi. Elle était en première année alors que toi, tu étais déjà en deuxième. Votre rencontre s'est fait rapidement et, depuis lors, vous ne vous êtes pas quittés.
En fait, tu adorais cette fille pour plusieurs raisons : d'abord, elle te ressemblais sur bien des points mais aussi elle avait un nom qui faisait référence à cette fête que tu aimais tant puisque c'était le jour où l'on reçoit le plus de cadeaux du Père Noël justement. D'ailleurs la question te frappa pendant un instant, mais tu n'allais pas la poser tout de suite.
Plusieurs élèves de A et B tournèrent la tête vers vous, bien étonnés de voir deux gringalets de la classe C à leur étage mais, heureusement, la petite fille t'avait repéré et se dirigeait vers toi, toute joyeuse. Elle s'arrête devant toi en te demandant ce qu'il y a, si tu as trouvé quelque chose. Tu as un sourire énigmatique avant de croiser tes bras contre ta poitrine et de répondre, fièrement :

Max : « Oui j'ai trouvé quelque chose ! Il paraît qu'à cet étage il y a une salle où on peut voir tout en plus grand ! Des gens de ma classe me l'ont dit ! Ça te dirais qu'on y ailles ? Ça pourrait être super ! Et toi, qu'est ce que tu fais à cet étage ? Attends... Ne me dis pas que tu as des amis en B ou en A ?! Buu... T'as trop de chance... »

Tu admirais les élèves de B tout simplement parce qu'il portait une cravate et un uniforme bleu donc, pour le coup, tu fus un petit peu jaloux que Noëlle connaisse des gens de cette classe mais, évidemment, cette jalousie fut rapidement mise au second plan tout simplement parce que tu étais un petit garçon joyeux par nature et tu n'allais pas bouder longtemps ta meilleure amie quand même !
D'ailleurs, peu à peu, tu prenais réellement conscience que tu étais dans l'étage des classes supérieures et ta timidité refit surface un instant alors tu pris doucement le bras de Noëlle pour l'amener un peu plus loin et la relâcher en rougissant. Tu ne rougissais pas du fait d'avoir tenu ta meilleure amie par la main, simplement, tu étais impressionné par les gens :

Max : « Désolé... C'est juste que... Je suis pas trop à l'aise... Surtout parce que je suis petit et... Et qu'eux ba... Ils sont plus grands que moi et que... Que les gens de la classe A sont... Effrayants je trouves... Pas toi ?... Enfin t'inquiètes pas... ça va passer ! Je suis courageux ! Dis Noëlle, j'ai une question... »

Tu regardas rapidement à droite et à gauche comme si tu craignais qu'un professeur vous surprenne à cet étage qui n'était pas le votre et qu'il vous demande la véritable raison de votre présence ici. Après t'être ainsi rassuré, tu te penchas vers ton amie pour lui murmuré d'un ton plein de curiosité mais aussi d'admiration :

Max : « En fait je me demandais si le Père Noël s'était ton papa. Parce que... Ba... Tu t'appelles Noëlle comme lui et si c'est vrai tu as trop de chance d'avoir des cadeaux tous les jours même quand tu n'es pas sage parce qu'il te refuse rien parce que tu es sa fille, hein ? »

Tu avais des étoiles dans les yeux en te disant que, peut être que tu avais fait la rencontre de la fille du Père Noël et qu'en plus vous étiez « les meilleurs amis du monde et pour la vie ! » alors qu'en réalité, la petite Noëlle n'avait rien à voir avec le monsieur qui distribuait  des cadeaux la nuit du 25 décembre mais tu y croyais dur comme fer maintenant que tu lui avais posé la question.
En plus, ce qui te confortait dans ton hypothèse était que la petite fille possédait un pouvoir extraordinaire : porte chance alors tu étais sûr qu'elle avait un lien de parenté avec le Père Noël ! Tu serrais ta peluche de lapin bleu contre toi, tout content, en chantonnant :

Max : « Je suis ami avec la fille du Père Noël ! Je vais avoir pleins de cadeaux ! »

Sans te douter que Noëlle pouvait gentiment se moquer de toi ou alors rigoler parce que tu étais tellement persuadé qu'elle était réellement la fille du Père Noël que s'en était rigolo

Ta joie retomba violemment quand ton amie te dis qu'elle n'était pas la fille du Père Noël tout d'abord parce que sa maman et sa grande sœur vivaient en Angleterre et pas au Pôle Nord et, ensuite parce qu'elle t'avoua que son papa était mort. Par contre elle ne semblait pas triste alors que toi, ton attitude fut de baisser la tête comme si tu avais fait une bêtise ou quelque chose de mal.
Comment pouvait elle être comme ça alors que son papa était mort et qu'il ne reviendrait plus... Au départ, tu ne comprenais pas trop bien cette notion mais ton père t'avais expliqué que les gens, quand ils étaient très malades ou très vieux, s'endormaient pour ne plus se réveiller et allaient rejoindre Dieu alors peut être que le papa de Noëlle l'avait rejoint lui aussi.
Enfin bon, avant cet épisode tragique, tu appris que ton amie avait également des amis en classe A et B et qu'elle était à cet étage pour voir un de ses amis de classe B justement. Lorsque tu avais prit sa main pour l'emmener un peu plus loin, en disant que les élèves de classe A te faisaient peur, elle t'avais simplement répondus que certains, certes, faisaient peur mais qu'il y avait Mabel qui était gentille et rigolote. Aussitôt, tu demandas :

Max : « Tu as vraiment trop de chance de te faire plus d'amis que moi alors que je suis plus grand que toi ! C'est pas juste... Comment tu fais ? Et pour la salle, il paraît qu'elle se trouve à cet étage mais... Je sais pas où exactement... »

Tu fis alors une moue boudeuse mais, évidemment, tu ne boudais pas vraiment ta meilleure amie. Tu trouvais simplement ça injuste qu'elle se fasse plus d'amis que toi alors qu'elle avait un an de moins que toi et qu'elle était en première année. Enfin bon, c'était sûrement une question de caractère et de tempérament et puis Noëlle s'était une petite fille mignonne donc comment ne pas être ami avec quelqu'un comme elle ?
Enfin, ce n'était pas si grave que ça puisqu'elle avait décidé de t'accompagner dans cette fameuse salle dans laquelle vous pouviez voir « des choses en plus grand ». Pourtant, la joie de cette découverte fut entacher par le fait que Noëlle t'ai avoué que son papa était mort. Aussitôt tu te sentis idiot : mais pourquoi diable lui avais tu demandé si son papa était le Père Noël ? Si ça se trouvait tu lui avais faire revenir un mauvais souvenir donc, tu te sentis coupable :

Max : « Je... Je suis désolé pour... Pour ton papa je... Je ne savais pas... Je... Dis... Tu m'en veux ?... Tu veux toujours que... Qu'on soient amis ?...»

Tu avais le visage rouge et ton cœur te fis soudainement assez mal. En effet, tu avais peur que Noëlle t'en veuille vraiment et qu'elle ne te pardonne pas. Si c'était le cas tu perdrais sûrement ta meilleure amie et tu ne voulais pas ! Noëlle était la seule qui te comprenais puisqu'elle avait à peu près le même âge que toi et que tu adorais jouer avec elle alors... Si jamais elle disait qu'à cause de ça vous ne seriez plus amis...
Même si tu te refusais à penser à ça, il y avait toujours cette possibilité. Cependant, tu remarques qu'elle avance donc tu la suis même si tu es plongé dans tes pensées. Soudain, Noëlle s'arrête devant une porte et tu lèves la tête pour lire l'inscription : « Salle des Grandeurs ». La fameuse salle doit être ici alors et vu l'enthousiasme de ta meilleure amie ça doit être ça !
Tu regardes alors la porte d'un air émerveillé : enfin ! Elle existe vraiment, les gens de ta classe ne s'étaient pas moqués de toi ! Tu t'approches alors de la porte en demandant :

Max : « Tu crois que c'est dangereux à l'intérieur ? Je me demandes ce qu'il y a... Mais t'inquiètes pas Noëlle ! Si c'est vraiment dangereux, j'utiliserais mon pouvoir pour te protéger et repousser les méchants ! Après tout, je suis plus grand que toi et c'est mon rôle non ? »

Et voilà que tu t'inventer une vie de protecteur pour Noëlle à croire que tu voulais impressionner ta meilleure amie mais pas vraiment. Tu voulais juste qu'elle sache que tu sera avec elle tout simplement

Tu étais encore un peu gêné mais en même temps heureux que Noëlle ne t'en veuilles pas. Tu aurais aimé garder ta meilleure amie tout de même ! Enfin, maintenant qu'elle t'ai dis qu'elle voulait que vous restiez amis, vous aviez encore une aventure à vivre : vous mettre à la conquête de la salle des grandeurs. D'ailleurs, Noëlle paraissait un peu plus excitée que toi à cette idée.
Cependant, sa bonne humeur et sa joie de vivre étaient contagieuses et, bien vite, elle t'entraînas avec elle en disant que, pour elle s'était facile de se faire des amis puisqu'elle leur parlaient et qu'ils lui parlaient aussi. Oui... Dans ce sens là c'était vrai que c'était facile mais les gens que tu ne connaissais pas, surtout quand ils étaient plus grands que toi, tu n'arrivais pas à t'en approcher pour leur parler, c'était comme ça :

Max : « Je suis sûr que t'as plus d'amis que moi et c'est pas juste... Je te pardonne seulement si tu me dis que tu es juste ma meilleure amie ! »

évidemment, tu plaisantais quand tu disais que tu ne pardonnais pas à Noëlle. Non tu n'étais pas sérieux même s'il était vrai que tu voulais éviter de partager ta meilleure amie avec d'autres. Enfin bon, elle avait quand même le droit de faire ce qu'elle voulait, n'est ce pas Max ? Et puis ne t'inquiètes pas, vous vous entendez tellement bien que tu auras encore l'occasion de la voir souvent.
La preuve que tu n'étais pas sérieux et que, malgré la mine boudeuse que tu faisais, tu tirais la langue à la petite fille. Après tout, gamin un jour gamin toujours n'est ce pas ? Puis, Noëlle te parla de son père qui était heureux au paradis mais tu ne dis rien ne préférant pas débattre sur ce genre de sujet bien trop compliqué pour toi. Au contraire, tu laissas la petite fille t'emmener vers une porte. Tu entras avec elle dans la pièce puis tu vis Noëlle fermer la porte en disant que vous n'alliez pas partir.
Tu ne savais pas comment elle faisait pour ne pas avoir un petit peu peur parce que toi, même si tu ne l'avouera jamais devant ta meilleure amie, tu n'étais pas vraiment rassuré :

Max : « Oui mais quand même ! On s'éloigne pas trop de la porte hein ? »

Enfin, tu ne su pas si Noëlle t'avais entendu vu que la petite fille s'était précipitée vers une fleur qui avait la même taille qu'elle. En effet, c'était impressionnant. Tu te demandais si tous les objets étaient comme ça, comme les insectes par exemples ? Soudain, alors que tu rejoignis ta meilleure amie, tu sursauta en poussant un petit cri parce que tu vis une espèce de coccinelle grosse comme ton poing sur une feuille qui faisait ta taille.
Une fois la surprise passée, tu rougis puis tu t'approchas de la feuille en prenant la parole :

[b]Max : « Waaah ! Regarde la taille de cette coccinelle ! Elle est aussi grande que moi ! Ça fait bizarre de voir de petits animaux être aussi grands tu ne trouve pas ? »

Plus tu en prenais conscience, plus la peur diminua dans ton esprit pour faire place à l'émerveillement. Oui, tant de petits animaux qui deviennent grands c'était vraiment cool ! Tu te demandais bien ce que cette salle pouvait te réserver d'autre

La petite fille paraît enchantée de sa découverte et toi aussi. En effet, ce n'était pas tous les jours que tu avais la chance de croiser une coccinelle aussi grande que toi et, franchement, ça t'impressionnais pas mal, plus même que la fleur « géante » que Noëlle avait trouvé et tu étais content : pour une fois tu avais trouvé quelque chose de plus sympa que ta meilleure amie qui d'ailleurs te disais que toi, tu étais son meilleur ami. Elle te proposais de te montrer un de ses amis qui s'appelait Estefan.
Tu la regardas en penchant la tête sur le coté un air interrogateur sur le visage : Estefan ? C'était qui ? Un de ses amis certes mais lequel ? Tu avais tellement de questions à lui poser à son propos, un peu comme si tu souhaitais que Noëlle te donne tout de suite toutes les informations qui le concernaient donc, et ba... Faisant comme d'habitude, tu lui posas des questions :

Max : « Estefan ? C'est qui ? Il est gentil ? Il est dans quelle classe ? Il est en quelle année ? Il est plus grand que nous ? Tu l'as connu comment ? Tu es sûr que je vais l'aimer moi aussi ? »

Bon d'accord, c'était peut être un peu trop exagéré mais tu avais besoin de savoir comment tu allais réagir si Noëlle  te présentais ce fameux Estefan parce que tu ne le connaissais pas mais, en même temps, tu te disais que s'il avait réussit à être ami avec Noëlle s'est qu'il devait être quelqu'un de très gentil donc ça te rassuras légèrement sur le personnage.
Puis, tu te souviens avoir sursauté quand la fameuse coccinelle était arrivée sur toi parce que l'insecte était vraiment énorme comparé à sa taille initiale et, apparemment, c'était une bonne excuse pour faire venir Noëlle à toi  car, encore une fois, la petite paru enchantée de ta découverte arguant même que vous pourriez voler sur le dos de ces insectes.
Hmm... Tu réfléchis un instant en pensant que ce n'était pas forcément une mauvaise idée mais, personnellement, tu aurais préféré qu'elle vole avec toi sur ton dos de griffon mais essayer avec des coccinelles ça pouvait être super en effet. Cependant, l'attitude de ta meilleure amie te fis rire dans le sens où elle était persuadée pouvoir parler à l'insecte, ce qui était impossible. D'ailleurs, tu le lui fis remarquer :

Max : « Tu crois vraiment qu'elles peuvent parler ? Elles sont peut être plus grandes mais ça veut rien dire »

Tu disais ça entre deux éclats de rire surtout quand tu entendis Noëlle continuer à parler à l'insecte. Cependant, elle eut un moment de peur – et toi aussi – lorsque la coccinelle décolla en faisant un bruit assourdissant avec ses ailes si bien que tu dû te boucher les oreilles en fermant les yeux, limite même en te plaquant contre le sol. Tu remarquas que Noëlle s'était également bouché les oreilles.
Pourtant, à la différence de toi, elle reprit bien vite son naturel joyeux et guilleret en t'annonçant que vous pourriez grimper sur leurs dos pour voler. Hum... Franchement avec le bruit qu'elle avait fait en décollant... Tu n'étais pas tellement sûr de cette idée : au moins toi, quand tu décollais, tu avais l'avantage de faire moins de bruit lorsque tu battais des ailes.
En plus, Noëlle était tellement enthousiaste que tu lui proposas une autre solution :

Max : « Attends ! J'ai mieux que de voler sur le dos de coccinelles géantes ! Tu pourrais grimper sur mon dos pour voler tu sais ! N'oublies pas que je me  transforme en griffon ! En plus... Maintenant qu'elles sont grandes... Quand elles décollent... Le bruit me fais peur... Alors, tu veux essayer ? Mais attend ! Si tu dis qu'on est plus petits dans cette salle ça veut dire que... Je serais un plus petit griffon que je ne le suis déjà en vrai ?... Buu... C'est pas marrant... Déja que je suis trop petit... »

Ouais, finalement, peut être que l'idée de voler sur le dos de coccinelles géantes était plus pratique que de voler sous ta forme de griffon tout simplement parce que tu risquerais d'être plus petit que tu ne l'étais déjà donc... Tu ne voulais pas que Noëlle vole sur le dos d'un griffon minuscule. Soudain, la petite fille te proposa d'aller à la chasse aux papillons pour monter sur leur dos.
Un coté te disais que ce n'était pas vraiment une bonne idée mais l'autre te disais que ça pourrait être une découverte unique. Tu te rends compte ? Noëlle et toi, les seuls êtres humains capables de voler sur le dos de papillons géants ce serait génial non ? Enthousiaste toi aussi tu t'écrias, imitant ta meilleure amie :

Max : « D'accord, on y va ! Mais... On cherche où au juste ?... »

Ba oui parce que la salle était immense et que tu ne voulais pas te perdre quand même

Quelle journée surprenante ! Déjà tu étais content parce que tu avais réussis à convaincre Noëlle de t'accompagner dans la salle des grandeurs et parce que tu t'amusais comme un fou avec ta meilleure amie qui s'était justement mit en tête de voler sur le dos de coccinelles géantes.
Un plus grand que vous vous aurais déjà traité de fous mais toi tu y croyais. Après tout, dans cette salle, tout était plus grand alors voler sur le dos de ces coccinelles ça pouvait être faisable, non ? Noëlle ne tarda pas à vouloir partir à la recherche des fleurs car, en toutes logique, les coccinelles raffolaient de ces végétaux donc pourquoi pas.
Tu te rappelais même lui avoir proposé de grimper sur ton dos si elle voulait voler puisque, ne l'oublions pas, tu pouvais te transformer en Griffon. Cependant, dans cette salle où les objets étaient plus grands... N'allais tu pas, au contraire, devenir plus petit ? Déja que pour la vie de tous les jours ça te pose problème...
Soudain, tu entends Noëlle se mettre à crier et à courir : elle avait sans doute trouver un endroit où il y avait plein de fleurs. D'ailleurs, elle te faisais signe de la rejoindre, chose que tu fis, en trottinant vers elle :

Max : « Waaaooouh ! Elles sont trop belles ces fleurs géantes ! »

Normalement des fleurs s'étaient des fleurs mais là... Vu qu'elles n'avaient pas leurs tailles ordinaires, tu devais avouer que c'était assez impressionnant. Des fleurs qui faisaient votre taille voire plus même. Tu t'amusas ensuite à lancer un regard vers ton amie qui semblait plus qu'excitée par sa découverte et tu eus un petit sourire.
En même temps, la logique voudrait que ce soit les filles qui soient plus attirées par les fleurs, n'est ce pas ? Les garçons avaient d'autres centres d'intérêts mais l'avantage avec Noëlle était qu'elle avait a peu près le même âge que toi donc vos envies étaient un peu rapprochées quand même :

Max : « Maintenant on fait quoi ? On attrape une coccinelle pour monter sur son dos ? »

Encore une question qui te paraissais logique. En même temps, courir après des coccinelles géantes devrait être amusant non ? Parce que bon... Il n'y avait pas de grandes chances pour que les insectes acceptent de servir de moyen de transports improvisé à des enfants. Soudain, alors que tu réfléchis toi même à ta question, tu entendis un drôle de bruit.
D'abord, cela ne commença pas fort si bien que tu te demandais si tu n'avais pas rêver mais, plus tu te penchais vers l'iris géante qu'il y avait en face de toi, plus le bruit augmentait jusqu'à en devenir assourdissant. Brusquement, quelque chose sortit de la fleur :

Max : « AAAAAAH !! »

Le hurlement que tu avais poussé avait sans doute fait peur à Noëlle, bien inutilement puisqu'il s'agissait simplement d'un papillon qui était sortit de la fleur. Cependant, ce n'était pas un papillon ordinaire, tout mignon mais, encore une fois, un papillon géant et c'était son décollage qui t'avais autant surpris

Décidément, la journée n'était pas terminée et l'aventure risquait de continuer un moment surtout avec Noëlle qui semblait toute enthousiaste de participer à cette aventure avec toi dans la salle des grandeurs sauf que tu n'avais pas prévu d'avoir toutes ces petites frayeurs.
Tout d'abord les fleurs qui avaient une taille impressionnantes, ensuite, les coccinelles géantes qui attiraient tant la petite fille car elle souhaitait monter sur leurs dos et, enfin, les papillons qui avaient également une taille hors du commun et qui, d'ailleurs, t'avais donné une peur bleue lorsqu'ils s'étaient envolés.
Cependant, à présent, Noëlle semblait plus intéressée par les papillons que les coccinelles. D'ailleurs, elle te pris rapidement la main pour t'entraîner avec elle afin de rattraper le papillon géant pour pouvoir monter sur son dos. Tu voulus réagir malheureusement la petite fille ne t'en laissa pas l'occasion et tu dû la suivre.
Arrivés près d'une fleur pas trop géante, tu chuchotas à la petite fille :

Max : « Tu... T'es sûre de toi... Noëlle ?... T'es sûre que... Que c'est pas dangereux ?... Peut... Peut être qui faut juste... Le laisser tranquille ?... »

Bredouilles tu sans assurance car il fallait avouer que tu n'en menais pas large. Vu ton jeune âge, cela pouvait se comprendre mais Noëlle semblait être plus courageuse que toi, à moins que ce ne soit de l'inconscience. Pourtant, tu ne pouvais pas laisser la petite fille faire le travail toute seule donc toi aussi tu essayas de l'aider.
Grimpant également sur la fleur tu essayas d'attraper le papillon malheureusement, celui ci fut plus rapide que toi et tu sentis ton corps chuter. Fermant les yeux par réflexe, la peur au ventre, tu fus persuadé que le choc serait violent mais, heureusement, ce ne fut pas le cas. Heureusement et, grâce à ton don surtout.
En effet, celui ci se déclencha de manière, totalement involontaire et, dans un « POUF ! » ainsi qu'une petite volute de fumée qui t'enveloppa tout entier, tu te transforma en un petit griffon qui su, au dernier moment, ouvrir ses ailes pour amortir sa chute et atterrir, en douceur certes, mais quelque peu choqué.
Une fois sur la terre ferme cependant, tu t’aplatis sur le sol en sanglotant, tes ailes te cachant, te protégeant comme un cocon tandis que tu tremblais de peur. Qu'en était il de Noëlle ? Avait elle réussit à attraper le papillon ? Avait elle également perdu l'équilibre et était elle, également tombée ? S'était elle fait mal ? Tant de question dont tu ne savais pas les réponses malheureusement.