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 une reine de coeur à point et un joker saignant △ pv betsabe

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MessageSujet: une reine de coeur à point et un joker saignant △ pv betsabe   une reine de coeur à point et un joker saignant △ pv betsabe 1400359500-clockMar 22 Avr 2014 - 21:33


Deux semaines déjà que tu es revenu. Quitter l'hôpital a été à la fois une joie et un soulagement. Comme si on t'enlevait un poids des épaules. Rester là-bas était absolument dérangeant. Comme si ton heure était venue et que des batteries de médecins campaient à deux pas de toi pour t'empêcher de clamser parce que "merde t'es trop jeune". Comme si y avait un âge pour mourir. Quelle blague.

Te voilà donc de retour dans ton studio à l'allure d'industrie désaffecté. Il y faisait frais, à croire que tout le monde a déserté. Ton regard s'était arrêté sur la porte d'entrée. Le nom de Betsabe y figure toujours. Tu as insisté pour qu'il y reste. Et ce, bien avant ton malaise. Tu avais secoué la tête en soupirant, te disant que, maintenant, elle pourrait revenir. Mais elle n'est jamais revenue, et ne reviendra jamais, te laissant seul, en proie à tes démons.

Deux semaines déjà que tu as avoué tes sentiments, longtemps enfoui au plus profond de toi-même. Tu as ressenti cette douloureuse sensation qu'on appelle "coeur brisé" lorsqu'elle est partie. Sans savoir ce que c'était. Puis, après ton malaise, tu as réalisé à quel point c'était elle. Et que ça resterait certainement elle jusqu'à la fin. Jusqu'à ce que ton coeur s'arrête, il ne battra désormais plus que par nécessité, mais il battra pour elle.

Les jours sont passés, toujours aussi ennuyeux qu'avant. Tu n'allais pas rendre visite à Betsabe. Les comportements d'amoureux niais, très peu pour toi. Quand tu la voyais, tu te contentais d'un sourire en coin, provocateur. Ou d'un petite geste alors que tu allais voler un peu de mangue. Rien dans votre attitude, même si on décelait une atmosphère joueuse, ne laissait à penser que vous vous êtes déclarés.

Puis arriva le soir. Ce fameux soir où, dans un élan pulsé par l'adrénaline, tu as fixé un rendez-vous à Betsabe. C'était sorti comme ça, tout seul. Et elle a accepté. Aussi étonnée que toi sans doute. Te voilà donc en bas de chez elle, à l'attendre. Tu n'as pas voulu entrer, souhaitant lui laisser un minimum de vie privée. Vêtu d'un pull surmonté d'une veste noire, une écharpe autour du cou, tu attends, regardant les pavés. Un jean aux tons foncés complètent l'ensemble. Soudain, la porte s'ouvre, laissant apparaître une Betsabe plutôt bien habillée. Tu t'approches, te plantant près d'elle.

« J'ai failli attendre. Tu te prépares depuis 16h en vrai, hm ? »

Tu esquisses un sourire amusé tandis que tu avances déjà, l'entraînant vers le restaurant dans lequel tu as réservé. A l'entrée, on vous demande d'attendre. Le réceptionniste fait signe à un serveur de vous conduire à votre table, étant occupé au téléphone. Le serveur regarde alors Betsabe, l'air charmé. Ta main vient se placer dans le creux du dos de la cuisinière pour la faire avancer. Tu en profites pour lancer un regard noir à l'employé qui, sans demander son reste, vous laisser les menus avant de partir.

Tous les deux assis, tu consultes ta carte. Et sans relever le nez de son contenu, tu t'adresses à Betsabe.

« Qui aurait cru que j'aurais de la concurrence dans un endroit pareil. »
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MessageSujet: Re: une reine de coeur à point et un joker saignant △ pv betsabe   une reine de coeur à point et un joker saignant △ pv betsabe 1400359500-clockMer 23 Avr 2014 - 3:21


two



Un sourire de temps en temps, un geste, une caresse furtive en te volant une mangue. Parfois juste une mangue en moins, rien de plus. On est loin de l'amour fou de tes rêves Betsabe et pourtant ça te va. Ça te convient pour l'instant parce que tu le connais, tu sais qu'il n'est pas du genre à étaler ses sentiments. Il n'est pas du genre à s'ouvrir. Il l'a fait une fois et depuis tu ne cesses de penser à ses mots, à cette déclaration inespérée. Parce que tu n'y croyais plus. Et pourtant vous voilà bien amouracher l'un de l'autre. Pourtant est-ce que ça fait de vous un couple ? Plus ou moins, à vrai dire tu ne sais pas trop ce qu'il en est et tu n'oses pas vraiment poser des mots sur ce qui vous lie. Après tout il fait ce qu'il veut du temps qu'il lui reste. D'ailleurs dès que tu y penses ça te pince le cœur mais tu fais tout pour ne plus y penser et tu vis au jour le jour. Tu vis toujours chez toi, en dehors de prismver. T'aurais pu rentrer au studio avec lui, t'installer de nouveau avec lui, vivre ensemble, comme un couple et vous retrouver chaque soir dans le lit. Ça aurait été beau et peut-être plus facile pour lui et pour toi, mais non. Tu as besoin de cette indépendance, de cette liberté. Tu as grandi Betsabe, tu n'es plus l'adulescente en quête d'amour. Tu es malade, toi aussi, et plonger dans le monde de la maternité, même de manière onirique, ça t'a fait grandir d'un coup. Comme une jeune pouce à qui on donnerait de l’engrais. Tu es une fleur maintenant Betsabe. Une fleur qui pousse et qui finira par faner un jour où l'autre, tu as déjà commencé à vieillir. Et bizarrement tu n'as plus peur de ça, grandir, vieillir, ça t'effraie moins qu'avant. Peut-être parce que maintenant tu n'es plus toute seule et que tu grandis avec lui. Peut-être aussi parce que tu te sens aimer.

Pour la première fois de ta vie, Betsabe Baratchegaray tu es aimée, et ça te fait du bien.
Et tu espères que ça lui fait du bien aussi à Nemesis.

Mais voilà tu ne t'attends à rien avec lui. Tu ne le connais que trop bien. C'est triste parfois parce qu'il te manque, tu aimerais être avec lui, dans ses bras, à l'embrasser et à lui dire combien tu l'aimes et à quel point il compte pour toi. Mais tu sais qu'il n'est pas friand de ce genre de déclaration pleine de bon sentiment. Alors tu te tais et tu te contentes de répondre à ses provocations, joueuse. Parfois tu t'énerves aussi, tu tombes dans le trou qu'il creuse pour toi quand il te vole une mangue. Mais ça le fait sourire, de te voir énerver. Alors au fond ce n'est pas si grave. T'es une enflammée Betsabe, ta colère n'est qu'un feu de paille, rapide, et sans danger.

C'est pour ça que tu fus surprise quand il te proposa un rendez-vous. Agréablement surprise. Tu ne t'y attendais pas du tout mais son impulsivité t'avais ravis. Vraiment ravis si bien que tu étais rentrée chez toi pour te préparer dès ton service terminé. Si tu n'étais pas le genre de femme à faire attention à toi en général tu voulais quand même faire un effort cette fois-ci, pour marquer le coup. Nemesis et toi vous n'avez pas une relation normale. Vous n'avez jamais eu de phase charme, pas de drague, de flirt. Pas d'envie de se plaire plus que ça. Vous partiez tout les deux perdants, sans espoir d'une relation future.

Et pourtant vous voilà aujourd'hui, lui sur le pas de ta porte dans sa veste noire à en faire craquer plus d'une, toi la première, et toi dans ta robe noire en dentelle. T'as attaché tes cheveux en un chignon que t'avais voulu sophistiqué mais qui s'était terminé à la va vite sur le pas de ta porte. Là où ça jure un peu c'est peut-être avec tes bottines en cuir mais comme tu n'as globalement qu'une seule paire de chaussure tu n'avais pas eu d'autres choix.

J'ai failli attendre. Tu te prépares depuis 16h en vrai, hm ? 
Vous vous surestimez monsieur O'Connor.

Tu lui souris l'air de rien et pourtant tu rougis un peu Betsabe. Parce qu'il n'est pas vraiment loin de la vérité. Mais tu ne t'abaisseras pas à le lui dire il se contenterait d'une moquerie ou d'un petit ricanement au lieu de trouver ça mignon. Et il t'entraine jusqu'au restaurant dans lequel il avait réservé. Il n'est pas très loin de chez toi et plutôt chic. Ça te fait un peu sourire tu ne t'attendais pas à ça venant de lui. Une fois à l'intérieur tu ne remarques même pas l'attitude du serveur, t'as toujours été un peu naïve à ce niveau là. La preuve tu n'avais pas remarqué que Nemesis commencer à s'éprendre de toi, peut-être était-ce aussi parce qu'il ne l'avait pas réalisé lui-même ? Par contre tu remarques sa main dans ton dos. Depuis que t'as appris pour sa maladie tu redoubles d'effort pour ressentir. Ça prend du temps, ça demande beaucoup d'effort mais tu commences déjà à ressentir certaines choses. Tu rougis, et tu t'humectes les lèvres, ignorant son geste autant que possible même si à son contact infime des milliers de frisson t'avaient parcouru l'échine.

Assise, tu l'observes un instant avant de rapporter ton attention sur les plats. Qui aurait cru que j'aurais de la concurrence dans un endroit pareil. Tu rougis et aussitôt tu relèves le visage vers lui. Serait-il jaloux ? Son visage ne montre rien et pourtant il y a cette remarque qui plane dans l'air et ce geste qui te revient en mémoire. Tu renifles pour contenir ta joie. Un jour tu apprendras à relativiser Betsabe mais demain parce qu'aujourd'hui il y' a en face de toi un Nemesis jaloux. Et tu souris comme une idiote tout en regardant avec attention ta carte tout en ignorant ce que tu es entrain de lire.

Un restaurant est un lieu propice à la concurrence tu sais, il va falloir que tu te battes pour me garder à tes côtés, ce serveur était plutôt mignon.

En réalité tu n'en as aucune idée mais ce n'est pas grave c'est l'attention qui compte. Tu relèves un instant les yeux vers lui pour guetter une quelconque réaction de sa part, rien ne transperce son visage. Déçue, tu gonfles légèrement les joues avant de relever ton menu pour cacher ton visage. À sa place tu aurais déjà pété un scandale. Alors tu te concentres sur la carte, salivant d'avance sur les plats. Tu es déjà venu manger ici et tu sais qu'ils sont vraiment très bon. Tu souris, touchée. Quelle bonne idée de t'avoir invitée ici.

Le fameux serveur revient sourire aux lèvres et toi tu lui souris comme jamais, tu n'as pas fini de jouer. C'est un peu gamin c'est vrai mais ça te fait rire de tester ses limites. C'est comme ça que tu apprends à le connaître, de toute manière ça te paraît évident que tu rentreras en sa compagnie à chaque fois. Mais ce n'est peut-être pas son cas. Peut-être aussi qu'il trouvera ça puéril de te voir agir comme ça. Peut-être aussi qu'il n'a plus le temps de jouer lui. Mais tu ravales cette pointe de culpabilité parce que tu t'étais promis d'agir normalement, comme si de rien n'était. C'était trop frais, tu ne savais pas trop sur quel pied danser et au fond tu étais effrayée. Alors tu joues, et de ta voix mielleuse tu t'adresses au serveur.

Je prendrais un verre de jus de pomme por favor.

Puis tu te tournes légèrement vers Nemesis, l'oeillade coquine.
Gamine.

hrp : PARDON BB j'avance pas beaucoup dans l'action jtm #orchid

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MessageSujet: Re: une reine de coeur à point et un joker saignant △ pv betsabe   une reine de coeur à point et un joker saignant △ pv betsabe 1400359500-clockMer 23 Avr 2014 - 13:37


Elle te signale qu'un restaurant est un endroit propice à la concurrence. Ce à quoi tu réagis par un haussement de sourcil. C'est un restaurant, pas une boîte de nuit non plus. On vient au restaurant pour manger, pas pour draguer. C'est quoi ce délire encore ? Tu secoues la tête, soupirant doucement. Les femmes voient le romantisme partout. Qu'importe la forme.

Tu sens qu'elle relève la tête, mais tu ne bouges pas d'un chouïa. Elle gesticule, se cachant derrière sa carte. Tu lèves le nez de la tienne, esquissant un sourire amusé. Tu ne serais pas étonné qu'elle espère te voir péter un câble par jalousie. Mais c'est décidément pas ton genre d'exploser en public. Ceci dit, tu es loin d'être à l'abri de dame jalousie.

Si bien que lorsque le serveur revient, tout sourire, et que Betsabe lui offre un sourire resplendissant, tu ne retiens pas, toi aussi, un sourire. Mais pas un sourire joueur ou heureux. Un sourire noir, glacial. Tu n'es peut-être pas très expressif en matière de sentiment positif. Mais personne ne peut t'envier tes regards emplis de haine, noirs comme les ténèbres. Et c'est ce genre d'expression que tu adresses à ce malheureux serveur.

T'es pas du genre amoureux transi et niais. Ce genre de personnes est absolument emmerdant à souhait. Mais tu es un homme possessif. Tes anciennes conquêtes peuvent s'accorder sur ce point. De plus, sachant ta santé, tu n'en deviens que plus mauvais. Tu finis par détourner la tête après avoir commandé un whisky. Tu regardes ensuite Betsabe après le départ du serveur.

« Tu veux peut-être que je t'abandonne à ce serveur ? » Tu esquisses un sourire en coin, carnassier. « Je ne t'ai pas invité au restaurant pour que tu séduises le premier venu, Betsabe. Mais si tu veux t'amuser à ce petit jeu, il y a là-bas une charmante blonde que je me ferais un plaisir d'aller saluer. »

Ta main attrape la sienne, posée sur la table. Une caresse éphémère avant que tu ne te redresses un peu pour embrasser ses doigts du bout des lèvres.

« Me rendre jaloux dans un endroit pareil. C'est très risqué, Betsabe. »

Principalement parce que tu sais très bien qu'elle est bien plus jalouse que toi. C'est le propre des femmes d'être jalouses. Et le propre des hommes d'être protecteurs. Enfin, en ce qui te concerne, c'est davantage de la possessivité. Tu estimes que Betsabe est capable de se défendre seule. Auquel cas, elle sait qu'elle pourra faire appel à toi. Tu relâches finalement sa main, le serveur vous apportant vos boissons avant de s’éclipser.

« Alors, Betsabe. Souhaites-tu que je cède ma place à ce serveur ? Peut-être est-ce moi que tu regarderas si on échange nos rôles. »

Elle veut jouer ? Eh bien elle sera servie. Tu vas la laisser faire, la laisser te provoquer. Mais sa punition n'en sera que plus grande.
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MessageSujet: Re: une reine de coeur à point et un joker saignant △ pv betsabe   une reine de coeur à point et un joker saignant △ pv betsabe 1400359500-clockMer 23 Avr 2014 - 14:22


two


Tu glisses tes yeux sur son sourire, effrayant. Et tu jubiles, parce qu’il réagit au quart de tour et que pour une fois t’as l’impression qu’il s’affirme dans votre relation. Et tu aimes ce sentiment d’appartenance, bien qu’éprise de liberté. Tu aimes voir cette petite pointe de possésivité dans ses yeux tandis qu’il t’offre un regard. Ça va être ta fête, tu le sais, et pourtant tu souris.

Tu veux peut-être que je t'abandonne à ce serveur ? Je ne t'ai pas invité au restaurant pour que tu séduises le premier venu, Betsabe. Et voilà, en plein dans le mille. Et tu te mordilles la lèvre pour éviter de sourire trop fort. Mais si tu veux t'amuser à ce petit jeu, il y a là-bas une charmante blonde que je me ferais un plaisir d'aller saluer.

Aussitôt tu te retournes pour la fusiller du regard, impulsive. Non vraiment t’es trop facilement manipulable Betsabe. Et tu le sais pourtant, qu’à chaque fois il retourne la situation à son avantage. Et pourtant tu continues de jouer, parce que si tu arrêtais, tu te ferais manger Betsabe.

Tss idiota.

Et tes yeux glissent naïvement sur sa main attrapant la tienne. Tu sens cette légère caresse, lointaine. Et pourtant ton sang commence à bouillir et ton coeur accélère. Qu’est-ce que ce sera quand tu te mettras à tout ressentir parfaitement ? Et ses lèvres sur ta peau, tu rougis. Ton autre main se reserre un peu tandis que tu ne parviens toujours pas à effacer ce stupide sourire de ton visage.

Me rendre jaloux dans un endroit pareil. C'est très risqué, Betsabe.
Tiens donc ?

Tu crèves d’envie d’en savoir plus. De voir jusqu’où il serait près à aller mais tu connais la réponse au fond. Il est tellement sadique qu’il pourrait pousser le bouchon très loin. Le serveur arrive et Nemesis lâche ta main. Un sentiment de vide se fait sentir, comme un froid quand vos mains ne sont plus en contact. Tu éloignes la tienne quelque peu, gênée, et tu ignores de nouveau le serveur. Pauvre garçon.

Alors, Betsabe. Souhaites-tu que je cède ma place à ce serveur ? Peut-être est-ce moi que tu regarderas si on échange nos rôles.

Tu souris avant de te mordiller la lèvre inférieure. Voyons Betsabe ravale ton euphorie et concentre toi, tu te racles la gorge avant de porter lentement ton verre à ta bouche ne le quittant pas du regard. Et puis tu reposes ton verre avant de glisser ta main dans la sienne, hésitante. Tu n’as pas l’habitude de ce genre de contact et pourtant tu en es déjà avide. Tu baisses les yeux quelque instant sur vos mains entrelacées. Dois-tu continuer le jeu, la provocation? Tu n’as pas envie de le voir partir avec une autre femme juste pour te faire ravaler ton clapé. Tu as grandi et tu as vu et entendu ce que tu voulais voir et entendre, pas besoin de pousser la plaisanterie plus loin. Alors tu relèves les yeux vers lui et tu plonges ton regard dans le sien, sérieuse.

Est-ce vraiment necessaire ? Je te regarde déjà.

Et il se passe des choses dans ses yeux. Et plus tu le regards, plus tu souris. Niaise. Amoureuse. Le temps s’arrête un peu et toi tu te retrouves là devant lui dans un restaurant. Ta main dans la sienne, ton regard embrassant le sien. Tu meurs d’envie de l’embrasser là tout de suite. Capturer ses lèvres pour que tout le monde sache à qui il appartient. À toi Betsabe, il est à toi Nemesis. Tu sens le rouge te monter aux joues, et un frisson te parcour toute entière. Ta main caresse la sienne une dernière fois puis remonte lentement le long de son bras pour venir froler son visage. Tu te penches un peu pour remettre une de ses mèches de cheveux, tendre, maternelle. Tu n’oses pas faire plus, tu ne peux faire plus, bordel qu’est-ce que tu aimerais faire plus... Mais tu dois aussi penser à ton propre coeur qui, après ce simple regard, est déjà entrain de s’enflammer comme jamais. Est-ce qu’il ressent ça lui aussi ? Tu retrouves ta place initiale, ta main retrouve le chemin de ton verre et tu bois une gorgée pour assouvir ta soif d’amour.

Tu passes ta langue sur ta lèvre pour essuyer le jus qui a coulé et tu te tiens presque droite sur ta chaise. Tu évites de le regarder tout de suite dans les yeux, votre dernier échange est déjà bien inscrit dans ta chair. Alors tu glisses ton regard un peu partout autour de vous sans vraiment regarder quoi que ce soit en particulier.

Si tu ne m’as pas invité pour que je séduise le premier venu pourquoi m’as-tu invité dans ce cas ?

hrp : mon coeur s'est fendu et a déversé son lot d'amur.#orchid

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MessageSujet: Re: une reine de coeur à point et un joker saignant △ pv betsabe   une reine de coeur à point et un joker saignant △ pv betsabe 1400359500-clockMer 23 Avr 2014 - 15:45


Tout chez elle est absolument divin. Chacune de ses réactions, de ses regards, de ses sourires. Tout es absolument parfait. La jalousie, l'envie, le désir, l'amour. Elle est un livre ouvert devant toi. Et tu tournes chaque page avec une avidité de plus en plus grandissante. Betsabe a un effet dingue sur toi, mais tu n'en montres rien. Car elle n'arrive pas à dissimuler ce qui la traverse elle. Et c'est suffisant pour deux.

Sa main s'empare de la tienne, hésitante. Tu ne prends même pas la peine de poser tes yeux sur vos mains, préférant amplement le spectacle que ses yeux t'offrent. Et ce simple contact de vos peaux te suffit à la comprendre encore mieux. Tu lis les battements de son coeur, à la fois flatté et surpris. Sa main glisse le long de ton bras avant de venir écarter une mèche de tes cheveux. Ton regard se plante dans le sien, profond, brûlant. Tu lis son envie d'en faire plus dans ses yeux pétillants, mais elle ne fait rien, ce qui t'arrache un demi sourire amusé.

Elle boit une nouvelle gorgée de son verre, et tu en fais de même. Elle a choisi une boisson non alcoolisée, contrairement à toi. A-t-elle peur de finir ivre, comme ce fameux soir ? Peut-être que tu n'aurais pas du en profiter. Rien ne serait arrivé, et tu aurais pu la préserver de ça. Mais le destin en a décidé autrement. Et tu assumes toujours ce que tu penses et ressens. Et tu aimes Betsabe. Ta vie se finira à ses côtés.

Betsabe regarde autour d'elle. Tu suis machinalement son regard. La blonde précédemment citée fixe votre table avec insistance, mais tu fais mine de ne pas l'avoir vue. Ton regard finit par se poser sur le contenu de ton verre exposé à la lumière. De belles lueurs ambrées, brillantes.

« Si tu ne m’as pas invité pour que je séduise le premier venu, pourquoi m’as-tu invité dans ce cas ? »

Tu lèves les yeux vers elle. Betsabe présente cette question comme ça, mais il est évident qu'elle ne s'amuserait pas à séduire un autre homme. Surtout en ta présence. Elle sait de quoi tu es capable. Pas encore par amour. Mais elle connaît ton tempérament. Et on ne provoque jamais le lion qui dort. Tu bois une nouvelle gorgée de whisky, reposant doucement le verre sur la nappe immaculée.

« Pourquoi un homme invite-t-il une femme au restaurant, selon toi, hm ? » Tu esquisses un sourire amusé. « Le restaurant, c'est une étape banale dans la vie d'un couple, non ? Sauf si ça te rebute de considérer un condamné à mort comme ton petit ami. »

Tu en souris. Parce que tu l'as toujours fait. Et que ça ne changera pas. Betsabe ou pas. Tu ne te lamenteras pas sur ton sort comme une pauvre chose. Tu acceptes ton destin tel qu'il est. C'est moins difficile d'accepter que de se battre. D'autant plus que tu ne peux rien faire. Dans le meilleur des cas, tu pourrais vivre un ou deux ans de plus. Il y a aussi la greffe. On t'y a inscrit d'office, mais tu t'en moques. Tu laisseras ta place à quelqu'un qui en aura bien plus besoin que toi.

Le serveur arrive alors, prenant un soin tout particulier à ne pas croiser ton regard. Il vous demande si vous avez fait votre choix. Tu laisses Betsabe passer commande en première puis tu regardes le serveur.

« Une verrine fraîcheur avocat crevettes, suivi des papillotes de poulet avec leur sauce à la mangue. »

Le serveur hoche la tête, reprend les cartes et s'en va. Tu termines ton verre, posant ton regard sur Betsabe.

« Je t'interdis tout commentaire au sujet de ma commande. »

Toi et la mangue, c'est comme Bonnie et Clyde. Inséparables.
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MessageSujet: Re: une reine de coeur à point et un joker saignant △ pv betsabe   une reine de coeur à point et un joker saignant △ pv betsabe 1400359500-clockMer 23 Avr 2014 - 18:57


two


Pourquoi un homme invite-t-il une femme au restaurant, selon toi, hm ? Le restaurant, c'est une étape banale dans la vie d'un couple, non ?

Un couple, vous êtes un couple. Mon dieu est-ce que ce mot a été crée pour te rendre folle? Tu rougis un peu plus et tu ne peux t’empêcher de t’agiter un peu sur ta chaise.

Sauf si ça te rebute de considérer un condamné à mort comme ton petit ami.

...Tu redescends sur terre, la chute est plutôt violente.

Tu déglutis et ton regard se pose sur lui, ça a l’air de l’amuser mais toi ça te pince le coeur. Ce genre de remarque même dite à la légère c’est vraiment quelque chose que tu as du mal à accepter.

T’es con.

Tu baisses les yeux sur ton verre et tu passes une main sur le verre pour y sentir la matière. Tu as toujours eu une relation particulière avec la mort. Comme une ombre planant au dessus de ta tête, lointaine mais présente dans ta vie. Tu n’as jamais connu ta mère morte en couche, il y a peu tu as cru avoir perdu un enfant qui en fait n’existait que dans ta tête et puis il y a eu Nemesis et sa maladie. Cette date fatidique, cette durée de quatre ans. Comme une épée de damoclés sans cesse au dessus de vos têtes, la mort attend avec patience pour venir te le prendre sans que tu ne puisses rien dire ou faire pour empêcher ça. Alors non ça ne te fait pas rire, ça te rend triste même. Parce que tu y penses souvent, et tu n’as pas envie de penser plus à sa mort qu’à sa vie à tes côtés.

Le serveur arrive à point nommé pour te sortir de tes idées sombres, il évite le regard de Nemesis et ça te fait un peu retrouver le sourire. Tu le regardes dans les yeux, un mine un peu désolée sur le visage, désolée et flattée à la fois.

Je vais prendre des briochettes au foie gras poêlé en entrée et un pavé de filet de boeuf sauce morilles en plat principal. Oh et je prendrais également un dessert, Gracias.

Comment ça tu devrais peut-être te modérer lors d’un rendez-vous romantique ? Tu te mordilles la lèvre et regarde tes mains l’air de rien. Tu aimes manger pourquoi t’en priver. Après tout tu fais partie de ce genre de femme absolument révulsante qui peuvent manger sans prendre un gramme, pourquoi s’en priver ? Et puis tu aimes la cuisine de ce restaurant et pour une fois que ce n’est pas toi qui cuisine tu en profites grassement. Tu l’observes. Que va commander notre Nemesis national ? De la mangue peut-être ?

Une verrine fraîcheur avocat crevettes, suivi des papillotes de poulet avec leur sauce à la mangue.

Tu retiens un rire, avant de détourner le regard, l’espace de quelques secondes.

Je t'interdis tout commentaire au sujet de ma commande. Tu soutiens son regard, un petit sourire satisfait au bout des lèvres.
Ta commande en elle-même s’abstient de tout commentaire monsieur O’Connor le manguophile. T’as bien articulé le dernier mot.

Et te t’enfonces dans ton siège tes ongles venant tapoter la table, et tu l’observes. Avec tout ça tu as oublié sa précédente remarque. Alors tu profites un peu et tu te penches vers lui après avoir ramené tes bras sur ta poitrine. Tu chuchoterais presque ne pouvant retenir l’amusement dans ta voix.

Si j’étais une mangue est-ce que tu me mangerais toute cru ou bien est-ce qu’au contraire tu prendrais ton temps pour me savourer ? Tu laisses la remarque planer, quelques secondes. Si tu étais un steak je te croquerais tout cru et puis je m’étoufferais dans mon plat parce qu’il est évident que cette viande là n’est pas assez tendre pour être comestible. Et tu tends la main pour venir attraper un peu sa joue avant de la caresser. Tu es avide de contact tu le sais ça Betsabe ? Et tu rigoles un peu retournant à ta position initiale.

Plus sérieusement d’où te viens cette passion pour la mangue? Passion sans laquelle vous ne vous seriez jamais rapprochés. Tu m’en as encore volé aujourd’hui cariño.

Regard entendu. Tu ne remarques même pas que tu viens de l’appeler chéri. Ça s’est fait naturellement et quand tu t’en rends enfin compte tu rosis d’un coup avant de te racler la gorge l’air de rien.

hrp : KK jtm humour de cuisto je t'avais prevenu#orchid

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MessageSujet: Re: une reine de coeur à point et un joker saignant △ pv betsabe   une reine de coeur à point et un joker saignant △ pv betsabe 1400359500-clockJeu 1 Mai 2014 - 17:30


Sa réponse face à ta macabre réplique t'arrache un sourire. Tu sais que la nouvelle est loin de la faire sourire comme toi. Elle ne voit pas l'ironie comme tu la vois. Tes yeux se ferment tandis que tu bois la dernière gorgée de ton whisky. Tout ce qu'elle voit, c'est ce qu'elle perdra. Et c'est normal. N'importe qui réagirait comme elle. Mais pas toi qui est, finalement, le seul concerné. Ton regard se pose sur Betsabe. Chaque infime minute qui passe, tu te contentes de mémoriser ses courbes, ses yeux, les moindres détails de sa personne. Pour t'en rappeler jusqu'à l'heure du jugement dernier.

Le serveur prend donc les commandes avant de s'en aller, visiblement ravi de penser qu'il plaît à l'argentine. Tu n'affiches aucune expression en particulier. Si ce n'est que tes yeux, eux, qui traduisent cette même noirceur, ce même côté sauvage et animal, que les élèves de Prismver te voient chaque jour. Pauvre serveur. Dans le fond, c'est normal d'être attiré par une femme avec des formes comme Betsabe. Donc tu ne peux pas totalement lui en vouloir. Mais quand même un peu. Parce que ce morveux est bien trop prétentieux pour oser croire avoir une chance avec une femme plus mûre que lui. Tu enrages silencieusement.

Betsabe laisse échapper un rire après ta commande et tu la fixes une fois le serveur retourné en cuisine. Tu l'observes longuement, avec une insistance difficile à ignorer. Elle finit par te regarder avec un sourire. Elle t'insulte alors de manguophile, accentuant chaque syllabe du mot. Tu hausses un sourcil, perplexe quant à l'existence de ce mot. Tu secoues la tête, levant les yeux au ciel. Puis, alors qu'elle se penche vers toi, ton regard ambré se plonge dans le sien.

« Si j’étais une mangue, est-ce que tu me mangerais toute crue ou bien est-ce qu’au contraire tu prendrais ton temps pour me savourer ? » Tu hausses un sourcil. « Si tu étais un steak je te croquerais tout cru et puis je m’étoufferais dans mon plat parce qu’il est évident que cette viande là n’est pas assez tendre pour être comestible. »

Sa main s'approche, caressant ta joue. Tu ne bouges pas d'un millimètre, la laissant découvrir ta peau autant qu'elle le souhaite. Il est évident pour toi que pouvoir sentir ce qu'on touche après tant de temps privé de ça, c'est quelque chose de plutôt jouissif. Bien qu'elle ait encore du chemin à faire, c'est toujours mieux que rien.

« Plus sérieusement d’où te viens cette passion pour la mangue ? Tu m’en as encore volé aujourd’hui cariño. »
« Cariño ? » Tu l'observes un moment avant de hausser les épaules. « J'en mange depuis tout petit. C'est pas vraiment une passion, juste ce que je préfère manger. »

Un silence s'installe durant lequel ton regard se pose sur les différentes personnes présentes. A ta gauche, la fameuse blonde avec un autre homme. A ta droite, un couple de personnes âgées. Ton attention s'arrête sur ces derniers. Tu te demandes ce que ça fait de vieillir. De passer sa vie avec une personne, voir les années passer, et l'amour perdurer. C'est une chose que tu ne connaîtras pas non plus. Mais qu'importe. Un sourire ourle tes lèvres tandis que tu bois une gorgée d'eau, amusé par cette ironie du sort.

Le serveur arrive peu de temps après avec vos entrées. Il n'ose pas te regarder mais se permet un large sourire pour Betsabe. Tu le dévisages avant de te concentrer sur ta verrine. Bien présentée et visuellement appétissante. Tu attaques le plat avec appétit, ravi de voir que le goût est à la hauteur du visuel. Tu sens le regard de Betsabe posé sur toi, ou tu crois. Tu relèves les yeux, la regardant.

« Tu veux goûter peut-être ? »

Tu pioches dans la verrine avant de lui tendre ta fourchette. Un petit rire à ta droite t'oblige à tourner la tête. Les personnes âgés vous regardent, visiblement attendris et nostalgiques. Tu les regardes un moment, silencieux, puis tu esquisses un léger sourire, reportant ton attention sur Betsabe.

« Ne te fais pas prier, goûte. Nous sommes observés. »

Elle se laisse finalement tenter et tu esquisses un sourire avant de manger de nouveau, comme si de rien n'était. Tu termines avant elle. Rapide, certes, mais tu as savouré. Tu la regardes manger avec une certaine admiration, un intérêt étrange. Tu te penches un peu vers elle, lui offrant un sourire enjôleur.

« Et pour te répondre, si tu étais une mangue, je t'aurais dévoré lentement. J'aurais savouré ta chaire juteuse et sucrée avec une avide lenteur. Un délice certain. »

Tu observes sa réaction avec un sourire amusé. Petite vengeance personnelle. Elle n'avait qu'à pas séduire ce serveur.
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MessageSujet: Re: une reine de coeur à point et un joker saignant △ pv betsabe   une reine de coeur à point et un joker saignant △ pv betsabe 1400359500-clockSam 10 Mai 2014 - 14:26


two


Il y a des choses qu’on se permet une fois l’intimité partagée. Appeler son amoureux “chéri” en fait partie. Et pourtant tu es gênée, surtout quand il le relève en même temps que toi. Parce qu’entre lui et toi ça n’a jamais été très tendre. C’était beaucoup de disputes, beaucoup de piques, d’insultes, de vannes. Tu l’as plus souvent nommer connard que Nemesis. Alors comment l’amour avait-il pu germer? Comment deux êtres aussi sauvages que vous avez pu tomber sous le charme l’un de l’autre sans vous en rendre compte. Parce que c’était ça aussi, la drôlerie de cette histoire. Cette attirance inavouée et partagée. Cette alchimie crée par le feu d’une passion d’un soir. Une passion qui s’est, au fil des mois, transformée en amour.

Et il te parle de la mangue comme si c’était quelque chose de précieux. Pas forcément à travers ses paroles mais plutôt son regard, son expression, cet état serein. Terre à terre au possible, tu sais pourtant que ce fruit a des effets de joie sur lui. Et c’est ça qui te fait craquer. Ce masque de sérieux, détaché qu’il aborde sans cesse. Un masque tel que si tu ne t’y intéresse pas d’un peu plus près tu ne vois pas toutes ses couleurs. Ses regards intenses et sauvages pour le serveur qui s’approche trop près de sa belle. Ses yeux qui pétillent en mangeant une mangue. Et son regard quand il te regarde toi. Son expression qu’il aborde comme si tu étais la plus belle femme du monde. C’est à ça que tu t’accroches quand tu doutes de ses sentiments. Parce que ça t’arrive. Quelque fois. Nemesis n’a pas la fibre romantique, tu le sais, alors tu t’accroches à son regard, et tu grattes le masque, tu le testes, tu joues, tu le cherches. Car ses réactions te passionnent et te rassurent. Parce que t’as souvent besoin de te rassurer Betsabe, on dirait pas mais t’as pas beaucoup confiance en toi dès qu’il s’agit d’amour et de couple.

Je vois.

Et puis plus un bruit n’émane de vos deux bouches, et à l’instar de lui tu observes la salle. Tu respires l’odeur de la nourriture ambiante. Si tu ne finis pas ta vie sur l’île tu aimerais bien ouvrir toi-même ton propre restaurant. En Argentine peut-être, histoire de renouer avec tes racines. Ou ailleurs, dans des contrés inconnues. Qui sait où tu seras dans 10 ans. Ton regard se repose sur Nemesis. Une chose est sûre, il ne sera plus là, lui. C’est pour ça que tu veux profiter de chaque instant à ses côtés. Comme si c’était les derniers.

Tu te permets un sourire en l’observant mais, le serveur arrive et te sort de ta pseudo-transe. Il t’observe. Te sourit, et tu réponds à son sourire avec autant d’intensité parce que tu es friande de sourire. Friande de joie. Les visages lumineux comme ça tu les dévores. Coup d’oeil vers Nemesis, lui il a le visage bien sombre. Ça te fait pouffer intérieurement. Il pose tes briochettes et ton regard se glisse sur se met qui semble si délicieux. Soudain il n’y a plus que toi et la nourriture sur terre. Le temps s’arrête un court instant et une pointe d’excitation te prend au ventre quand tu approches la nourriture de ta bouche. C’est un de tes moments préférés, les premières bouchés.

Dans ta bouche c’est la fête. Tu te délectes de cette nouvelle saveur et puis tu relèves les yeux vers Nemesis et sa splendide verrine, la couleur te fait envie et tu le fixes avec une insistance un peu impoli.

Tu veux goûter peut-être ?

Étonnée tu souris un peu gênée et tu t’enfonces dans ton siège. Tu passes toujours pour la fille rustre de service et pour une fois tu avais vraiment eu envie de paraitre rafinée mais ton appétit avait pris le dessus et ton attitude de charretière avec lui. Tu te mordilles la lèvre, hésitante.

Ne te fais pas prier, goûte. Nous sommes observés.


Coup de couteau en plus, tu n’es pas à l’aise avec le fait de te faire observer. En temps normal tu adores l’attention et te faire remarquer ça te te dérange pas. Tu parles fort, tu t’habilles toujours comme si c’était l’été, non vraiment ça te fait plus rire qu’autre chose. Mais là ce soir, dans un restaurant en face de Nemesis, observée dans un moment d’intimité par un couple de vieux adorables, tu fonds.

.. De acuerdo.

Et puis tu te penches pour avaler la bouché qu’il te tend. Il veut vraiment que tu succombes c’est pas possible, ton coeur s’affole. Le goût de sa verrine est si rafraichissant que tu te recules dans ton siège pour savourer cette simple bouchée.

Mmh c’est délicieux mon dieu.

T’emmener au restaurant c’est la meilleure chose à faire. La nourriture, les odeurs, les visuels, tout te plait et partager ça avec Nemesis ça te rend heureuse. Et tu savoures tes briochettes, tu observes la couleur du pain, te délectes du foie gras. Tout, tu analyses tout. Et tu es tellement dans ton élément que tu ne remarques pas le regard de Nemesis posé sur toi jusqu’à ce qu’il se penche. Tu poses d’abord tes yeux sur son sourire, et tu fronces les sourcils, une mine pareille n’annonce jamais rien de bon pour ton coeur d’artichaut. Tu restes fixée sur cette bouche.

Et pour te répondre, si tu étais une mangue, je t'aurais dévoré lentement. J'aurais savouré ta chaire juteuse et sucrée avec une avide lenteur. Un délice certain.


Et chaque syllabe te rappelle à quel point il a un effet dingue sur toi. Un frisson te parcoure à chaque mot, et tu ne bouges pas d’un pouce, tétanisée. Parce que tu te retiens d’exploser, tu te retiens de lâcher une gloussement digne d’une ado en chaleur. Tes lèvres tremblent un peu et tu te sais franchement plus ou te mettre, alors tu poses ta fourchette et tu regardes ailleurs, tu n’as toujours pas observé ses yeux. Ton verre d’eau est ton meilleur ami et tu le termines d’une traite.

Au final tu t’en sors plutôt bien, et tu prends bien quelques secondes pour t’en remettre, tu croises le regard de la blonde, qui te toise de haut en bas. Toi la brune aux cheveux en bataille, toi la tatouée, toi au maquillage baclé et à la robe simpliste. Elle est belle cette blonde dans ses habits hautes coutures mais elle n’a rien de naturel, et ça t’a toujours fait rire de voir que moins les femmes sont naturelles plus elles se croient dans le droit de juger les autres. Tu souris en coin, et piquée dans ton égo tu en oublis presque tes précédents émois. Et c’est le visage serein que tu reposes sur un Nemesis fière de lui. Tu te mordilles alors la lèvre, souriante. Il a l’air tellement amusé de te faire perdre la tête comme ça. T’as presque envie de lui faire ravaler son clapet.

Alors tu te penches alors un peu, ramenant un de tes bras à ta poitrine, lui offrant une vue presque imprenable sur ton décolleté. Et ton autre main s’approprie la sienne, la caresse lentement, jouant avec tes doigts, frôlant avec attention les lettres de son tatouage. Ton regard se glisse lentement, sinueusement dans le sien. Et tu l’observes le fixe comme si il était la plus belle chose sur terre. Tu entre ouvres les lèvres, laissant légèrement ta langue glisser sur celle-ci, mais pas de manière vulgaire non. Juste très légèrement provocante.

Dommage dans ce cas que je n’en sois pas une.

Et tu te penches un peu plus. Tu ignores les regards posés sur vous, parce qu’il y en a des regards, tu les sens dans ton dos. Quelle ironie pour une femme insensible. Ta main remonte lentement le long de son bras mais tu t’arrêtes au niveau de son deuxième tatouage que tu caresses légèrement encore. Ton regard quitte maintenant le sien pour se glisser sur ses lèvres le temps d’une seconde. Mordillement de lippe discret. Tu retrouves le chemin de ses yeux ambrés. Ton visage n’est pas très proche du sien. La distance entre vous est tout à fait raisonnable et pourtant il y a une tension presque palpable. Une délicieuse alchimie.

Quoi que ça peut très certainement s’arranger.
Qu’en penses-tu ?


hrp : krrr #orchid

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MessageSujet: Re: une reine de coeur à point et un joker saignant △ pv betsabe   une reine de coeur à point et un joker saignant △ pv betsabe 1400359500-clockSam 24 Mai 2014 - 22:22


Tu esquisses un sourire fier. Elle est tellement sensible à chacun des mots que tu emplois que c'en est presque ironique. Surtout lorsqu'on sait qu'elle est physiquement insensible. Et tu te délectes de ses réactions. Elle est bien plus expressive qu'elle peut le penser. Ou que tu peux l'être. Et tu aimes ça. Terriblement. Jamais tu n'avais fait autant d'effet à une femme. Les autres étaient très attirées, oui. Mais peut-être est-ce le fait que Betsabe est insensible physiquement, peut-être parce que c'est la seule à savoir que tu vas mourir. Peut-être parce que c'est la seule que t'as vraiment aimé, et que tu aimeras probablement jusqu'à la fin.

Elle fixe quelqu'un, tu suis son regard. La blonde. Une belle femme, aux courbes généreuses. Moins que Betsabe, c'est évident. Elle et toi n'avez couché qu'une fois, mais tu connais ses formes par coeur. Un sourire étire tes lèvres tandis que tes yeux ambrés se reposent sur elle. Elle te rend un sourire, semblant avoir repris un peu de poil de la bête. Elle est tellement exquise, tellement sauvage, indomptable. Comment ne pas être conquis ?

Elle se redresse, glissant un bras sous sa poitrine, la mettant davantage en valeur. Tes yeux glissent donc dessus, parce qu'elle le veut. Betsabe n'est pas ce genre de femme vulgaire à vouloir se mettre en valeur pour attirer les regards. Sauf si c'est le tien. Et tu te laisses volontiers happé. Ton regard retourne se poser sur ses yeux. Sa main se pose sur la tienne, et elle caresse ton tatouage. Tu la regardes faire, amusé par la situation. Elle se lèche discrètement la lèvre. Provocante Betsabe.

« Dommage dans ce cas que je n’en sois pas une. »
« En effet. Notre relation aurait été de très courte durée. »

Sa main remonte le long de ton bras, caressant ton second tatouage. Betsabe est la seule femme que tu laisses faire de la sorte. Elle t'appartient autant que tu lui appartiens. Tu esquisses un sourire carnassier. Trop provocante Betsabe.

« Quoi que ça peut très certainement s’arranger. Qu’en penses-tu ? »
« On verra. Si tu es sage. »

Un sourire ourle tes lèvres tandis que le serveur semble hésiter à venir en croisant ton regard. Mais il ne peut pas s'arrêter, les plats étant visiblement trop chauds pour qu'il s'attarde trop longtemps. Il dépose délicatement vos assiettes, vous souhaitant un bon appétit sans risquer, cette fois, d'adresser un regard à Betsabe. Satisfait, tu regardes ton assiette. L'odeur de la mangue est difficilement perceptible, mais tu ne doutes pas d'en retrouver le goût dans l'assiette. Tu laisses Betsabe entamer la première avant de commencer.

La viande semble cuite à la perfection tandis que la feuille de brique l'enroulant craquelle d'un son délicieusement croustillant. En accompagnement, une petite purée de pommes de terre à l'huile d'olive écrasée à la main. Comme précisé sur le menu. Le tout semble exquis. Le goût de la mangue est au rendez-vous et tu apprécies cette saveur sucrée dans ta bouche. Tu découpes un morceau de viande, puis un peu de purée avant de tendre ta fourchette à Betsabe.

« Je connais ton amour pour la nourriture. Tu es une cuisinière passionnée, n'est-ce pas ? »

Tu la laisses donc goûter, observant ses lèvres glisser sur l'argent de ta fourchette. Elle semble apprécier, elle aussi. Tu caresses alors l'espoir qu'elle te prépare ce plat là, un jour. Et, sans la regarder, tu t'adresses à elle.

« J'aimerais te montrer quelque chose après le repas. J'espère que tu n'y vois pas d'inconvénients ? »
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MessageSujet: Re: une reine de coeur à point et un joker saignant △ pv betsabe   une reine de coeur à point et un joker saignant △ pv betsabe 1400359500-clockVen 6 Juin 2014 - 0:07


army of two


On verra. Si tu es sage.
Ta gueule.

Tu souris en écho. Une enfant. T’es une putain d’enfant Betsabe et tandis que le serveur arrive toi tu t’enfonces un peu plus dans ta chaise toujours légèrement penchée en avant. Tu n’as pas fini de l’observer, tu n’as pas fini de le regarder. À vrai dire tu pourrais le faire pendant des heures. Rester juste là, sans personne autour et juste le regarder, croiser de temps en temps son regard et ressentir une impulsion électrique dans tout ton corps pour un simple contact. C’est si simple pour lui de te rendre folle. Et quelque part tu te sens coupable et faible de le laisser avoir une telle emprise. Tu voudrais qu’il ressente la même chose, tu voudrais, toi aussi, le rendre fou.

Les plats arrivent, tu jettes un coup d’oeil au serveur mais celui t’évite majestueusement, tandis qu’il jette des regards inquiets en direction de Nemesis. Alors dans un léger mouvement de tête, et après t’être redressé sur ta chaise, tu observes toi aussi l’homme en face de toi. Et il semble tellement satisfait. Quel gamin. Un vrai petit possessif. Tu aurais bien pris le risque de le lui faire remarquer mais tu te ravises finalement. C’est quelque chose que tu préfères garder pour toi, égoïstement conservatrice de tes petits moments de bonheur. Il y’en aura si peu.. L’odeur de la nourriture te sort de ton absence passagère et tu glisses amoureusement ton regard sur ta pièce de viande. Si belle, si juteuse.. Tu t’humectes les lèvres.

Bon appétit.

Et tu enfournes ta première bouchée dans une extase infini. Manger pour toi c’est tellement plus qu’un besoin vital, c’est une véritable passion, un rêve eveillé. On peut se lasser de l’Homme mais jamais des saveurs. Tu en es convaincue. Tu inspires, lâchant quelques ‘mmh’ parfois. Tu te régales et pour une fois tu apprécies le fait de goûter à la cuisine d’autrui, si tu as le temps après ce repas tu iras féliciter le chef. Coup d’oeil vers Nemesis, sa bouche, le léger reste de purée au coin de sa lèvre, sa langue qui vient de le récupérer… Tu repasseras plus tard pour lui parler. Un jour où tu seras seule.

Je connais ton amour pour la nourriture. Tu es une cuisinière passionnée, n'est-ce pas ?

Tu l’observes, ta bouchée reste en suspend tandis que naïvement tu glisses ton regard sur sa fourchette qui s’approche. Tu retiens un sourire, et il y a comme une lueur dans tes yeux, t’as envie de sautiller sur place mais tu te contentes d’approcher ta bouche de la nourriture qu’il t’offre. La mangue est parfaitement dosée, c’est divin.

Et tandis que tu savoures son plat non sans un certain sourire aux lèvres tu n’as qu’une envie c’est de lui dire “je t’aime.” Mais tu ne dis rien encore une fois tu le gardes pour toi car ce sont des mots précieux, des mots qui doivent faire sens. Mais déjà tu te mets à rêver, et tu te vois te redresser, et te pencher sur lui pour l’embrasser en en perdre haleine, tu te vois glisser ta main le long de son cou. Tu vois ton nez frôler le sien, et un baiser sceller ton affection sur son front. Mais rien de tout ça ne se passe dans la réalité, et, délicieuse enflammée tu termines avec entrain sa bouchée.

Oh c’est si bon. Gracias. Mmh et ce petit goût sucré mmmh mama mia que c’est booon.

On ne parle pas la bouche pleine Betsabe. Tu te recules sur ta chaise et te sert un verre d’eau pour faire passer tout ça et ne pas mélanger les saveurs.

J'aimerais te montrer quelque chose après le repas. J'espère que tu n'y vois pas d'inconvénients ?
Claro que no.

Il pique ta curiosité. Tu hausses un sourcil, jette un bref regard dans sa direction cherchant à capter un regard qu’il ne t’adresse pas. Une nouvelle bouchée de ton plat et tu te penches de nouveau. Ta fourchette dans sa direction tu le pointes avec celle-ci.

Qu’est-ce que c’eeeest ?

Voix mielleuse. Sourire gogunard. Tes sens s’emballent déjà et tu as un millier de fantasmes qui te prennent la tête. Certains sont beaucoup moins sages que d’autres ce qui t’arrache un léger rougissement. Le métal de ta fouchette vient taper le long de tes dents tandis que tu attends une réponse de sa part. Et tu prends sur toi pour ne pas l’assaillir de questions en tout genre. Vraiment. Ta jambe commence à s’agiter toute seule, tu plisses les yeux tandis que des milliers de possibilités défilent dans ton esprit. Tu ne vas pas t’en remettre et ça va te travailler toute la soirée. Quel idiot.

Tu te penches de nouveau pour chuchoter.

Tu vas jamais me répondre hein? Silence, tu attends confirmation pour ajouter fortissimo. Tu m’soules Nem’ j’vais y penser toute la soirée maintenant ! Rrrr.


hrp : gnigni#orchid


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MessageSujet: Re: une reine de coeur à point et un joker saignant △ pv betsabe   une reine de coeur à point et un joker saignant △ pv betsabe 1400359500-clockMer 25 Juin 2014 - 11:17


Telle une enfant, tu vois ses yeux briller de curiosité. Comme quand on promet une surprise à un gamin haut comme trois pommes. Elle s'enquiert sur la chose, mais tu ne réponds pas, la gratifiant d'un regard amusé. Lui dire de quoi il en retourne maintenant gâcherait tout. Et chaque chose en son temps. La voir trépigner sur sa chaise est tout aussi amusant que de la taquiner. Betsabe est un souffle de fraîcheur. Elle paraît souvent gamine et intenable, ce qui contraste avec ton aspect autoritaire et inébranlable. Betsabe c'est celle qui te force à laisser de côté le reste, celle qui veut te montrer qu'il n'y a rien de mal à péter une durite pour évacuer. Pour l'heure, ce n'est pas quelque chose qu'elle ait réussi. Mais qui ne tente rien n'a rien. Elle est sur la bonne voie, grignotant un peu plus chaque minute, chaque seconde, cette solide carapace qui te constitue.

Tu sens son agitation, sa jambe battant dans le vide, sous la table, manquant de toucher la tienne. Tu lèves les yeux vers elle, plongeant ton regard dans le sien. Elle semble s'imaginer des tas de scénarios, le tout enveloppé d'une tonne de questions. Tu secoues ostensiblement la tête, une ombre de sourire déformant tes lèvres. Impatiente Betsabe. Elle finit par se pencher vers toi, t'offrant une vue non négligeable sur son décolleté. Joli balcon que tu n'ignores naturellement pas avant de la regarder.

« Tu vas jamais me répondre hein ? »
« La patience est une vertu. Tu l'ignorais ? »
« Tu m’saoules Nem’ j’vais y penser toute la soirée maintenant ! Rrrr. »
« Tu m'en vois navré. »

Tu affiches un sourire amusé, provoquant. Elle est tellement expressive, tellement naturelle. C'est difficile de ne pas en profiter pour la taquiner. Ton regard glisse sur sa poitrine généreuse avant de retourner se loger dans ses yeux.

« La vue est absolument délicieuse, mais j'aimerais être le seul à en profiter. »

Coup d'oeil sombre sur ta gauche où un homme, un peu plus âgé que vous, semble tout aussi ravi du spectacle. Il finit par remarquer ton regard dissuasif et menaçant, détournant le regard, gêné. Tu soupires, t'essuyant la bouche avec ta serviette. Le serveur arrive quelques instants plus tard, vous débarrassant. Ta compagne semble bouillir d'impatience. Trop curieuse Betsabe. Le dessert de l'argentine ne tarde pas à faire son apparition. N'en ayant pas pris, tu l'observes manger avec une sorte de fascination. Son rapport avec la nourriture est presque bluffant. C'est une part d'elle-même, sa passion.

Puis arrive le temps de payer et de partir. Tu payes la totalité du repas avant de sortir. L'air frais te surprend. Non pas qu'il fasse froid, mais il ne fait pas chaud non plus. Tu retires ta veste, la glissant sur les épaules de Betsabe. Tu l'incites ensuite à te suivre, la conduisant vers un endroit bien précis. Le bruit de vos pas résonnent  sur les pavés, accompagnant le silence. Tu finis par t'arrêter, allant te placer derrière elle pour poser tes mains sur ses yeux.

« Fais-moi confiance. Avance. »

Son coeur bat un peu plus vite que la normale. C'est plus de l'excitation que de la peur. Tu la fais stopper devant une rambarde de sécurité, avant de lui rendre la vue. En face de vous, la mer éclairée par la lune et une flopée d'étoiles se reflétant à la surface de l'eau. Un spectacle simple, mais beau. Tu ne le juges pas de romantique, mais c'est sans doute l'un des seuls endroits de l'île où cette vue puisse être prise. Tu te décales, une main dans ta poche de pantalon, l'autre le long du corps.

« C'est pas grand chose. J'espère que tu ne t'attendais pas à voir un truc plus grandiose. »

Il t'arrive souvent, les soirs, de te laisser aller à la contemplation des étoiles. C'est apaisant, relaxant. Ça te donne une impression d'évasion, d'éternité. Les soucis s'envolent en même temps que cette épée de Damoclès au dessus de ta tête. Et tu te laisserais bien tomber dans ce firmament sombre et étoilé. Ta main glisse sur son avant-bras, venant chercher la sienne. Tes yeux ne quittent pas le ciel.

« Tu sais... ça fait longtemps maintenant que je sais que je vais mourir. Longtemps que j'ai renoncé à des rêves simples comme... voir les quelques morveux que j'apprécie obtenir leurs diplômes, voir mon frère grandir, être père, ou même vieillir aux côtés de la personne que j'aurais choisi. » Pause. « Longtemps aussi que j'avais renoncé à simplement aimer. » Tu tournes la tête vers elle. « Puis t'es arrivée avec tes gros godillots et ton caractère de cochon argentin. » Un sourire moqueur et tu regardes le ciel à nouveau. « Et j'me dis que, finalement, la vie vaut la peine d'être vécue. Même si c'est pour être traité de connard et de voleur de mangue par une hystérique restée un peu gamine. »

Tu te tournes finalement vers elle, ton autre main venant entourer ses épaules pour la ramener contre toi.

« Je peux rien te promettre, Betsabe. Mais... j'essaierais de me battre. Jusqu'au bout. Parce que la vie passe, et je veux la voir passer avec toi. »

Les déclarations, c'est pas du tout ton style. Tu passes le plus clair de ton temps à dissimuler, à enfouir ce que tu ressens au plus profond de toi. Rares sont ceux qui peuvent se vanter d'avoir pu être le témoin d'un tel discours. Tu savais que Betsabe avait besoin d'entendre ces quelques mots. Tu n'attends aucune réponse de sa part. C'est par choix que tu as décidé de lui ouvrir ton coeur ce soir. Tu finis par la libérer, tes lèvres trouvant rapidement les siennes pour un baiser tendre mais bref. Tu t'écartes, rompant tout contact physique avec elle, son coeur étant devenu trop bruyant.

« Ce discours mérite bien une invitation dans ton antre de fauve enragée, tu crois pas ? »

Un sourire provocateur, amusé. Et revoilà le Nemesis que l'on connaît tous.
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