We Might Be Dead By Tomorrow /LIBRE

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We Might be dead by tomorrow

Ca avait pourtant bien commencé. T’avais appris pour la fête de Jim, et comme à chaque fois, il était hors de question de ne pas y aller. T’aurais pas vraiment put, de toute façon, t’avais eut le sourire de Jim dans votre chambre et ce fameux « t’as intérêt à venir ». Bien sur, bien sur qu’il va venir Jim. Il a besoin de se vider le crane Hercule, il a besoin d’oublier à son tour, il a besoin de la légèreté que tu portes, de ce souffle que tu donnes. Hercule à besoin de réapprendre à vivre, sans se soucier de rien. Bien sur Jim, bien sur, il est venu. T’as prit ton shut, comme les autres, et t’as commencé ta soirée, parmi cette foule, étouffante. Mais qu’importe. Tu te sentais presque bien, Hercule, et la soirée avait passé, verre après verre. T’avais pas bu tant que ça, seulement t’avais jamais vraiment tenu l’alcool. Il était déjà tard, même si t’avais aucune conscience de l’heure. T’avais pas conscience de grand-chose, toi tu te laissais envahir par le flou, les cries des gens, la musique. Le néant. T’avais dansé une grosse partie de la soirée, et dit n’importe quoi. Comme à chaque fois. Ca avait pourtant bien commencé, ouais, jusqu'à ce que tu la vois.

Ca c’était différent, ça c’était inhabituel. Et tu l’avais vu, belle, au milieu de tout ces gens. Elle avait glissé, en une seconde. Disparu. Juste un regard sur elle, et tout le reste avait foutu le camp. On t’appelait Hercule, mais t’entendais plus rien. Hercule, tu fou quoi ? Hercule, ça va ? Laissez-moi, laissez-moi. Ca t’avais accroché le cœur, ça t’avais obsédé. Parce qu’au fond, tu pouvais pas Hercule. Tu pouvais pas la laisser, tu pouvais pas rester le mec qu’elle connait pas. Tu pouvais pas réfréner ces envies de la prendre dans tes bras. C’est bien, boire pour le réalisé, on peut vraiment parler de progrès ? T’avais juste fini de jouer les dur, de jouer les cons, t’avais juste arrêté tes conneries, ou alors commencé à en faire d’autre. Au choix. T’avais plus eut que cette robe rouge dans la tête que ce besoin de la retrouvé. Tu sais pas ce que tu fais. Mais tu cherches sans même savoir ou tu vas. Tu bouscules des gens et t’as pas le temps de t’excuser. T’as l’impression que si t’attend elle va s’envoler. T’as tellement peur de la perdre Hercule. Mais c’est déjà le cas tu sais ? T’es le seul responsable, t’es le seul coupable. C’est toi qu’a voulu ça. Allez, cours, rattrape-la. Crois encore que tu peux arranger la situation, crois encore quel est tien. Deviens un peu plus con, après tes quelques verres.

Au diable les discours que tu t’es forcé à prononcer. A dieu les phrases type, les c’est pour son bien, c’est mieux comme ça. Tu peux plus Hercule, pas ce soir. Pas quand tu la vois ici, comme ça. Pas quand elle est plus belle que jamais. Ca te bouffe putain, t’as tant d’image en tête, tout cet avant. Tu vacille un peu au milieu de ce décor surréaliste, et tu la vois, elle est encore loin. Trop loin. Ton pas accélère. Attend le Clove, attend. S’il te plait, regard, regarde comme il n’est rien sans toi. Regarde comme il te ment. Regarde comme il veut rattraper ce temps perdu. Comme il ignore demain, parce que demain il sait bien que tu seras plus là. Il te voit t’enfoncer dans ce terrain qui ne ressemble plus à grand-chose, juste à un grand champ coloré. Les balles s’écartes à chaque foulés, son souffle se fait plus court. Tu es presque tout prés de lui, tu ne la pas vu, toi. Et son bras se lance, son cœur s’emballe. Il te retient pour que tu ne t’enfuies pas, pour que tu ne sois plus qu’a lui. Il a l’air ridicule comme ça, ce gars que tu connais à peine, ce gars qui ne dit pas un mot alors que son regard te dévisage. Elle te va si bien, cette robe. Il aimerait te le dire. Tout te dire. Il est la, avec son effort vestimentaire annihilé par ce passage dans le toboggan a eau tout a l’heure. Il est trempé, et il sait que tu ne comprends rien, pourtant il ressert ses doigts sur les tiens. Putain Clove. Il t’aime. Tellement. Et tu ne sais plus tout ça.

« C’est rare de te voir en soirée. »

Tu sais pas vraiment si elle entend tes paroles dans tout ce bruit, tu sais pas si elle comprend ton pseudo courage, ta folie. Tu sais pas ce que tu fais Hercule, mais pour la première fois, t’as osé la rattrapé. Dommage que se ne soit pas une si bonne idée. Lui en veut pas Clove. Il arrive pas à t’ignorer. T’es bien trop pour lui, malgré tout ses essaies.

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Touch my mouth and hold my tongue

Elle étouffait.
Tout son corps la brûlait et sa peau la démangeait atrocement. Elle avait mal partout et pour une fois ses nerfs répondaient présent. La tête lui tournait et tout était flou. Juste du bruit et des couleurs, le trip parfait. Clove avait tout oublié, ce que c'était de pleurer à longueur de journée, ce que c'était de prier pour se lever et marcher correctement, ce que c'était de vivre dans la peur constante de insensibilité permanente. Elle n'était plus Clove. Elle était juste quelqu'un, une lumière de plus dans le complexe sportif. La musique pulsait dans ses oreilles et le sourire ne quittait plus son visage. Où était Salem ? Elle ne savait plus. La blonde s'était perdue dans la foule, abandonnant son amie, attirée par les verres disposés et les choses un peu trop sucrées. En équilibre sur ses talons elle vacillait, tentait de se rattraper à quelque chose, quelqu'un pour ne pas tomber et se retrouver face à la réalité.
Elle n'avait pas vraiment voulu venir. Mais Salem l'avait attiré avec ses promesses de futures gueules de bois, de rires fictifs et d'oublis total durant une soirée au moins. Il y aurait tout le monde. Ce serait la folie. Et donc Clove avait accepté à reculons.
Elle se sentait étrangement à l'étroit dans sa robe trop près du corps, presque nue, exposant ses jambes à la vue de tous. Il lui avait fallut au moins trois bon verres avant d'oser enfiler la chose. Et maintenant qu'elle était là, elle regrettait amèrement. Le tissus était trop voyant, trop lisse, trop moulant. Et qui cachait si peu. Allez encore un verre pour oublier. Le matin arriverait bien assez vite. Ou peut être qu'il ne viendrait pas du tout.
Et puis tout avait basculé.
Était-ce le trop plein d'alcool ou les cachets avalés avant ? Mais tout avait commencé à déconner. Oh elle le voyait d'ici le bad trip puissance 10 arriver. Il fallait qu'elle sorte, qu'elle retrouve Salem ou sinon elle allait exploser. Elle avait aperçue la tignasse blonde de son amie dans la foule et s'apprêtait à la rejoindre quand soudain on l'avait attrapé. Oh Clove aurait du réagir, frapper un bon coup entre les jambes et continuer mais elle en était bien incapable. Son équilibre était précaire et ses talons n'aidant rien elle ne pu que se retourner pour tenter de fusiller l'inconnu du regard.
Il était grand.
Tellement grand. Avec son regard un peu perdu, un peu fou, brillant sous les lumières psychédéliques. Il lui déballa des paroles sans sens avec une voix étouffée par les cris de la foule. Et Clove sentie sa gorge se serrer. Là tout de suite, elle avait envie de pleurer. Pourquoi ? Pourquoi ? Trop tard, ça avait commencé. Elle tenta de se dégager sèchement mais fut juste incapable de lever plus haut son bras. Plus aucune force, Clove se sentait pour la première fois si faible.

« Non. Je ne vais pas vraiment en soirée. Mais Salem m'a trainée ici, elle m'a dit que y aura de l'alcool alors. »

Pourquoi est-ce qu'elle lui répond ? Pourquoi est-ce qu'elle prend le temps de poser ses yeux sur lui ? Sur ce mec immense en habits trempés ? Pourquoi ne le rejette-t-elle pas avec une de ses phrases cinglantes qu'elle maîtrise si bien ? Peut être parce que Clove n'est plus Clove. Avec ses cheveux bien lissés, cette robe trop courte dévoilant ses jambes meurtries, avec ses talons qui lui déchirent la peau, et la douleur bien trop présente quoi qu'étouffée par la dose d'alcool ingurgité. Et soudain tout se met à tourner. Elle bascule en avant, se rattrape avec son deuxième bras à lui, contact fugace qu'elle rompt un instant après pour s'asseoir au sol.

« Pardon. Mauvais mélange je crois. »

Et elle prend la tête entre ses mains, les yeux fermés pour tenter de refouler le mal de cœur qui se met à l'attaquer. Ca cogne dans sa poitrine, ça cogne dans sa tête, tout se mélange et elle réprime un haut-le-cœur. Pitié faites que ça s'arrête, plus jamais, plus jamais elle ne prendrait ces foutus cachets. Elle lève la tête vers le jeune homme qui n'a pas vraiment bougé, pourquoi ? Elle ne le connaît pas. Il ne la connaît pas. Pourquoi ?

« tu comptes passer la nuit ici ou quoi ? »

Lui crache-t-elle en tentant de lui lancer son fameux regard : tu m'approches je te bouffe, regard un peu raté, elle doit sans doute juste ressembler à un déchet. Parce que c'est ce qu'elle est Clove. Un déchet qui ne se souvient pas de toi Hercule. Encore une fois, relance le jeu, elle est prête tu sais ? Prête à rentrer dans cette spirale infernale que tu as mis en place il y a si longtemps.

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We Might be dead by tomorrow

C’était quand, la dernière fois, la dernière main sur le front. Il ne savait plus vraiment. Vous en étiez ou cette fois ? Tout s’embrouille. Il ne sait plus ce qu’il est sensé savoir, qu’elle place aujourd’hui tu es sensé avoir. Il est lasse Hercule, fatigué. Tout ça l’épuise, tout ça le fatigue. Il tangue. Il ne pensait pas que tu étais si destructrice, mais t’es la, et tu t’accroches, tu reviens. Et il a mal. Tant pis pour lui. C’est ce qu’il a voulu, c’est sa connerie. C’est ta chute et ses mots qui t’ont poussé dans le dos. Il aurait tant aimé pourtant te rattraper, savoir tendre les bras, saisir ta main. Il aurait voulu, te montrer qu’au fond, t’étais rien de ce qu’il pouvait dire. Il avait toujours un temps de retard, Hercule. Cette incapacité à comprendre ses sentiments, et ceux des autres. Alors il répétait sans cesse ses erreurs. C’est pour ça qu’il a le cœur qui bat aussi vite lorsque t’es prés de lui comme ça, quand tes doigts s’emmêlent avec les siens. Quand il ne sait pas la façon de te regarder, quand il est perdu devant ce regard vers l’inconnu qu’il est devenu. Et puis t’as pleuré Clove, il a pas forcement comprit que c’était à cause de ce passé qu’avait laissé des traces. Mais il a quand même prit ça pour lui. Parce que tes pleures, il pensera toujours en être la cause, il a trop de dette à payer. Alors pour tout il peut s’accabler. Il te laisse lui répondre, comme une évidence. Il est presque surpris de ne pas te voir si amer. Peut être qu’après tout, il préfère. Parce qu’il a pas vraiment envie de lutter ce soir, de faire tout ce chemin qu’il a fait tant de fois. De se battre pour revenir vers toi. Il a trop joué à ce jeu la, ce soir il peut pas. Il veut des raccourcis, un chemin droit vers tes bras. Et tu te rattrapes, tu le frolles, tu le touches. C’est déjà trop, tu sais… Parce qu’Hercule se retiens, tout les jours. Parce qu’il a ses paroles qui ne demandent qu’a sortir, des c’est ma faute qu’il aimerait te servir. Il se retient Clove, de te serrer, très fort, lorsque tu te rapproches de lui ainsi. Ses mains ont juste le temps de trouver tes épaules que déjà tu t’éloignes. Rien qu’une seconde et tout se déchires, tu ne te rends pas compte Clove, que la moindre de tes actions n’est rien qu’une putain de grande claque dans la gueule pour lui.

«Pardon. Mauvais mélange je crois.
-C’est rien… »

Là, ouais, en plein dans la tête, pour un peu on aurait entendu le son dans l’air, vu la marque sur sa joue. Reste à ta place Hercule. T’es rien. Plus rien. Elle serait même incapable de formuler ton prénom. Tu peux serrer les poings autant que tu veux lorsque tu la vois s’assoir, oui, tu peux, mais ça ne sert a rien. Ca n’a pas de logique ça n’a pas de sens. Tu n’es qu’un inconnu. T’as même pas à avoir ce regard inquiet qui glisse sur elle. Qu’est ce que tu cherche à faire ? Prendre soin d’elle ? Si tu lui disais, tu prendrais surement la claque énoncé toute a l’heure. Tu es si ridicule.

« T’es sur que ça va aller ? »

Il est juste idiot, il a rien comprit, il agit toujours pas comme il faut. Il a mal choisi le moment pour être gentil, t’as bien raison de l’envoyer chier. Sors les crocs Clove, se sera peut être plus facile pour lui de s’en aller. Il aimerait partir, te laisser là ou t’es, ne plus jamais rien faire, arrêter cette course après toi. Pourtant il se pose, à tes cotés. Tu peux le frapper Clove, ça changera pas grand-chose. Il a décidé d’arrêter, ce soir, il a décidé d’être là, de laisser le besoin d’être contre toi.

« Il semblerait. … Tu sais assises par terre au milieu de tout ce monde, les gens vont finir par te marcher dessus. C’est con. Compte pas sur moi pour te protéger. Et si t’as une réclamation à faire contre ma présence, il faut t’adresser à mon assistante. Mais j’sais pas trop ou elle est partie.»

Il pose pas son regard sur toi, parce que ça lui donnerait envie d’en faire trop. D’en dire trop, aussi. Parce qu’il est trop bavard cette nuit. Il a un peu trop bu, ça laisse ses désires revenir. Ca le rapproche de toi, parce qu’il fait plus d’effort pour maintenir la distance. Il attrape son paquet de clope, comme pour s’occuper à autres chose, se focaliser sur ça plutôt que sur toi. Il met cette putain de cigarette entre ces lèvres. Il tremble. Il sait pas comment être fort. Il a jamais été de ces gens qui assument leurs conneries et qui pensent plus aux autres qu’à leurs propres personnes. Elle est allumé, sa cigarette, difficilement et il lâche avec la fumée

« T’es chiante Clove… » Une autre bouffé, vide. « Tu sais comment je m’appelle dis ? Nan tu sais pas. C’est Hercule mon nom… »

Bien sur que tu sais pas Clove, parce qu’il a encore tout foutu en l’air, parce qu’il y a encore eut cette main sur ton front, trop récemment. Parce que vous deux c’est pas fait pour marcher. Vous l’avez toujours su. Mais que vous deux, c’est del’attirance a trop grande échelle. Tu l’emprisonnes Clove, en un regard. Pourtant il a voulu tu sais, en trouver une autre, tourner la page. Mais il y a que toi, tout le temps. T’es chiante.

« Tu le connaissais avant. Par cœur. »

Et ca le tue Clove. Cette avant. Quand ça marché pas non plus, mais que vous pouviez encore etre tout les deux.

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I'll never be your chosen one

Les bruits, les hurlements, tout ces pas qui font vibrer le sol au rythme des basses. Elle aimerait, pour une fois, rien qu'une fois, s'isoler dans sa bulle de silence physique, s’anesthésier complètement du toucher pour ne plus rien ressentir. Car pour une fois la douleur est à la limite du supportable. Ce n'est même plus physique, c'est comme une vrille dans la tête qu'on tourne lentement pour broyer les os du crâne avec précision. Pas si délectable que ça finalement.
Clove tremble, Clove se retient de hurler, Clove se sent tellement faible. Et pathétique. Elle aimerait trouver Charles et se lover dans ses bras, enfoui sa tête dans son cou et le laisser la calmer comme il le faisait toujours quand tout déconnait. Mais Charles n'était pas là. Il n'était plus là depuis longtemps de toute façon car Clove le fuyait.Mais la tout de suite elle regrettait son étreinte protectrice et ses caresses dans les cheveux, comme quand ils étaient gamins, seuls dans la grande maison.
Des mots lui parviennent de loin, et puis soudain une présence se fait à ses côtés. Clove se hérisse, Clove essaye de sortir les crocs pour montrer qu'elle ne se laissera pas faire. Mais à la place il lui sort un discours ridicule sur le fait que sa présence à ses côtés était indiscutable. Mais qu'il ne l'aiderait pas non plus. Un rire cassé traverse sa gorge et elle plonge ses yeux rougis dans les siens, sourire tremblotant aux lèvres.

« Mec. Ta gueule. Reste à côté si t'as envie mais faudra pas te plaindre à ta secrétaire de merde si je te gerbe dessus »

Elle a envie de se lever, de partir en courant loin de lui. Sa présence l’oppresse, son regard est inconfortable. Qui est-il ? Pourquoi vient-il parler à une nana aussi brisée qu'elle ? Il espère sans doute pouvoir tirer un coup rapidement dans les toilettes pendant qu'elle est encore trop bourrée et ça, ça lui donne encore plus envie de vomir. Et pourtant elle ressent une espèce de pitié en le voyant trembler, tentant tant bien que mal d'allumer une cigarette. Elle avait l'impression de se regarder dans un miroir.
Hésitante, Clove commença à tendre la main vers le paquet de l'inconnu pour le suivre quand ses mots la frappèrent en plein cœur. Son nom dans sa bouche semblait si différent, coupant, brûlant, douloureux. Elle stoppa son geste, les yeux grands ouverts éblouie par un éclair de lucidité. Sa salive se fit amère. Elle avait envie de se boucher les oreilles pour ne plus l'entendre parler mais en fut incapable.
Hercule.
Et ses dernières phrases la font frissonner.
Clove a envie de hurler. Clove a envie de le griffer, de le gifler. Clove a envie de disparaître de cet endroit qui la rend un peu plus folle à chaque moment qui passe. Pourtant elle ne peut pas, l'idée de partir et de laisser cet homme, Hercule, en plan la terrifie. Le reverra-t-elle ? Pourquoi a-t-elle l'impression que tout pourrait basculer d'un instant à l'autre si elle reste trop près de lui ? Un nouveau haut-le-cœur la parcourt et tout se met à tourner, encore une fois elle se rattrape à lui, enfonçant ses doigts dans son costume trempé pour ne pas chuter. S'agrippant du mieux qu'elle peut elle glisse sur le sol pour se rapprocher de Hercule et finalement se placer en face de lui.

« Si je suis chiante dégage. Personne ne t'a demandé de rester pas vrai ? »

Elle tendit la main vers le paquet et le briquet d'Hercule, allumant à son tour tant bien que mal une cigarette qu'elle réussi à placer entre ses lèvres après deux essais peu concluants. La fumée la fit tousser, et pendant trente bonne secondes elle se retrouva à cracher ses poumons, pensant que sa fin était proche. Puis tout se débloqua et une sensation de calme temporaire l'envahit. Instant qui prit fin quelques secondes plus tard quand elle ouvrit la bouche pour répliquer.

« Tu sais...Hercule. C'est pas parce que je suis déchirée que je vais écarter les cuisses pour toi. Je te connais pas. Et si tu me connaissais un minimum tu saurais que ça sert à rien de tenter ce genre de choses avec moi. »

Et pourtant au fond d'elle, bien caché, y avait cette envie malsaine de contact qui commençait à s'éveiller. Nouvelle bouffée de fumée et la jeune fille tente de se lever, tentative un peu raté parce qu'elle s'écroule de nouveau aux côté du jeune homme, genoux et paumes contre le sol, rappant la peau avec passion. C'était un peu la touche final au tableau désastreux qu'elle représentait.

« J'ai mal. »

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you might be dead tomorow

Encore quelques pas. T'y es presque. Vraiment, tu peux le faire, tu peux y arriver, tu peux... Ah non. Tout est flou. T'as trop pris de tout, mais c'est pas grave, on peut pas être au top tout le temps. Tu ouvres tes yeux un quart de seconde, tu vois, tu trouves. Des dreadlocks. Tu avances ta main dans le vague, tu attrapes, tu tires, puis tu passes ta tête par dessus son épaule et là, non, tu te retournes de nouveau et vides tes tripes par terre. Oh la vache ça soulage ! Et t'as touché personne ! Enfin si, les six pieds, là, les chaussures multicolores qui traînaient sous ta bouche, mais c'est pas grave ! Tu te relèves, tu t'étires et enfin tu te retournes vers Hercule. Après t'être essuyée la bouche. Et il est avec la blonde, encore. Cette fille là, toujours là en fait. Ca tourne pas rond. T'avais compris le truc, mais là, d'un coup, tu sais pas. Alors tu entres en action, bonne justicière que tu es, ainsi que meuf totalement bourrée/défoncée/saccagée. Tu glisses ta main sur la nuque d'Hercule, et tu lui gueules dans l'oreille en pointant le déchet blond du doigts. Clove, c'est ça !
Maintenant, tu dis tout, t'avoue et t'assume ducon !
La logique voudrait qu'il ait déjà l'alcool et tout dans le sang, qui suffirait amplement à avouer toutes ses conneries, mais bon ! quand on est con, on le reste, et toi dans le genre je gâche la vie des gens, t'es pas trop mal, même bourrée. Le seul petit soucis, c'est que t'es obligée de rester à côté d'eux, parce que contact, et ça fait un peu... Comme ça, voilà quoi.

hrp : lol 3ème code volé à momo!
++ ceci est un troll, un VRAI !

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We Might be dead by tomorrow

Pourquoi Clove hein ? Tu m'expliques ? Pourquoi c'est tombé sur toi ? Pourquoi t'as foutu des trucs du genre dans mon crane hein? Dans mon coeur. J'me vois parler comme un putain de gosses de dix ans qui croit que la fille assise devant lui en cours, c'est la fille de sa vie. J'me fais pitié, si tu savais. Avec mon besoin de toi que j'crois plus grand que le monde encore. Et t'es la avec tes genoux écorchés, ta haine des autres. T'es la, sans ta fucking mémoire, parce que j'suis tellement débile que j'ai cru pouvoir arranger les choses, j'ai cru que je pourrais rester loin, que je te laisserais gentiment construire quelque chose sans moi. Mais faut que je démolisse tout Clove, t'as même pas conscience du danger que je représente pour ma propre personne, et c'est bien pire pour la tienne. Tu le sais pas. Tu sais plus rien. Et me voila avec mon alcool dans les veines, avec ma fureur, ma haine. Mon amour. J'sais pas quoi en faire. Il est trop grand pour moi, et tu me fous les boules putain, a être aussi proche. Le vide que j'ai causé est douloureux. J'ai l'impression de pas pouvoir supporter.

Tu te crois belle Clove ? Tu te crois forte ? La, assise dans l'herbe ? A moitié morte ? Putain, tu m'énerves, putain, putain, putain. Et ca se coince dans ma gorge et ca se bouscule sur mes lèvres. Ca demande qu'a sortir, qu'a te blesser. Comme avant. Parce que nan Clove, t'es pas belle. T'es rien, tu pourrais crever, j'en aurais rien a foutre. Et tu sais pourquoi ? Parce que tes belles que dans mes bras, parce que t'es quelque chose que lorsque c'est mes mots qui se heurtent aux tiens. T'es belle Clove, t'es putain de magnifique, lorsque que la colère que tu me portes laisse percevoir cette amour malsain qu'on a su crée. Et tu me tues, là, vide, avec pourtant ta lueur de nous au fond des yeux. Tu balances des mots dont tu sous estime la force, tu es victime des autres a lutter contre on se sait quoi. Peut être un peu trop contre moi. T'inquiète pas, j'ai pas envie que t'écartes les cuisses, tu l'as déjà fait autrefois. Et t'as aimé ça. Peut importe le lieu, et même la façon. Joue pas trop Clove. Joue pas trop... Vraiment. J'ai bien plus de carte que toi. J'men fou de gagner la manche, j'veux juste que tout prenne fin. J'ai causé ta perde, je veux seulement que la mienne arrive. On va foutre en l'air cette histoire une bonne fois pour toute, enfin en finir. Je ne sais pas si je dois te hurler que je t'aime, ou combien je te déteste, je ne sais pas si je doit te frapper de toute mes forces, ou te serrer contre moi jusqu'a ce que tes os menacent de se briser. Je te maudis, pour mes nuits loin de toi, pour ce cœur qui bats encore malgré le mur devant moi .

J'ai mal.

Et c'est un souffle que tu laisses, une dernière attaque. Tu crois être la seul Clove ? J'ai jamais su lequel de nous a fait le plus de dégâts. J'sais pas, peut être que si on compte le nombre de fracture que t'as eut ce jour la, c'est moi qui gagne. C'est presque drôle dit comme ça. Je t'en veux tellement Clove.... Cette historie va me rendre complètement fou... Pourquoi il a fallut que ça tombe sur toi. J'préfères mes histoire sans aucun sens. Sans sentiments. Ca faisait moins mal, effectivement.
J'suis la, sur le point de t'avoue tout l'échec qu'on a été, juste pour te faire mal, une ultime fois, juste pour que tu sois de nouveau belle, esquinté sous mes paroles a moi. Mais c'est Wendie qui débarque, et c'est comme un retour sur terre. Un remède à la colère. La scène n'est pas assez ridicule, il faut croire...

Maintenant, tu dis tout, t'avoue et t'assume ducon !

T'avais presque oublié son putain de don, pas vrai Hercule ? Alors, qu'est ce que tu vas dire hein ? Tout ce que t'as pensé, toute cette haine que t'as pour elle, toute cette histoire que t'as si soigneusement effacé, ces paroles en trop qui l'ont fait sauté. Allez Hercule, balance. Plus vite que ça. C'est le moment, t'as pas le choix.

-Je t'aime

C'est les yeux dans les siens, le monde qui se coupe, un superflu qui ne trouve pas sa place. La vérité sans insulte. L'amour que t'as jamais su lui donner. C'est les sentiments qui te ronge et t'empêchent de respirer. Pourquoi elle hein ? C'est si compliqué. Pour la première fois t'avoue, et là, face a elle, tout tes beaux discours prennent fin. Ca peut pas finir hein ? T'es condamné a ta façon. Tu sais que t'es foutu et c'est ton souffle qui en est presque coupé, tu détournes le regard. Elle sortira pas de ta tête comme ça. Tu sais pas si tu regrettes, ou si t'as enfin eut les bonnes paroles. C'est quand même pitoyable Hercule, de devoir attendre Die pour ça...

Tu te relèves, et la tête tourne encore un peu. Wendie toujours a ton contact. Mais a ce stade la, après la révélation que tu viens de faire. T'es pas sur que ça change grand chose.

- Et pour info Clove, c'est bien la seul raison pour laquelle je te veux dans mon lit. Mais même pas ce soir tu vois ? J'suis trop démolit.

Et tu attrapes la main de Die, doucement, c'est comme si l'alcool était redescendu d'un coup, comme la colère. T'as plus rien dans le cœur, ou trop de chose. C'est encore flou. Tu tires un peu sur la jupe de la justicière, amicalement. Reflex.

- J'pense qu'il faut mieux que j'arrête la casse pour ce soir Die...

Tu sais quelle a bien voulu faire, à sa façon, qu'elle a essayé de t'aider. Enfin, tu le penses. Mais toi tu te trouves con, a balancer ces mots que t'as jamais su dire. Ni a elle, ni a Clove. T'avais jamais été amoureux avant, et maintenant, t'es le plus pitoyable de tous. Allez Die, ça suffit. J'ai pas envie de dire d'autre connerie.

hrp: flem de corrigé en plus j'suis attendu en soirée, yolo. BISOUS ET DIE SI TAS LA FLEM DE LIRE LA PARTIE OU TU COMMENCES A INTERVENIR c'est juste un peu avant la cita de tes paroles LUVE. Et le code est toujours de Mo ♥

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And it's a beautiful kind of pain

Et tout l'univers se disloque sous tes pieds.
Une chute libre à 300 à l'heure sans parachute. Tu tombes.

« Charles. »

Le prénom sort de ses lèvres comme un soupire. Elle tremble, elle tremble tellement.

« CHARLES ! »

Mais Charles n'est pas là. Charles ne sera plus jamais là. Pourtant elle aurait besoin de lui maintenant. Pour étouffer tout ces sentiments qui se bouscules dans son cœur, toutes ces sensations dans tout son corps. Il ment. Il ment. Il ment. Mais ses mots tournent en boucle encore et encore dans sa tête. Je t'aime. Jamais. Personne. C'est tellement écœurant ce sentiment, cette panique complète, cette impression d'avoir complètement perdu le contrôle de sa vie.

« Je t'en pris.... »

Hercule se lève et elle reste seule. Au sol. Les mains contre la terre, Clove essaye de retrouver sa respiration. Oh c'est tellement douloureux, là, en plein milieu de la poitrine. Peut être même un peu vers la gauche. Pourquoi ? Et les larmes se mettent à rouler doucement le long de ses joues, pour devenir petit à petit à un flot intarissable. Depuis combien de temps n'avait-elle pas pleuré comme ça ? Oh... Sans doute depuis ce jour. Ce jour où tout avait basculé. Celui où Charles et elle avait été condamnés. Des dons. Tu parles. Aucun d'eux ne serait jamais heureux.
Et puis Hercule pris à nouveau la parole. Quelques phrases. Lancées comme ça. Sans doute pour enfoncer le couteau bien profond dans la plaie. Attaque mortelle. Poison.

« Non. »

Entre deux sanglots elle trouve le moyen de cracher son rejet avec toute la haine qu'elle peut trouver dans son cœur. Il la veut dans son lit ? Parce qu'il l'aime ? Mais quel menteur. Mais quel horrible menteur. Elle le regarde se rapprocher de l'autre blonde, lui parler avec une douceur improbable et s'en est trop. Rageusement elle essuie ses larmes, et se relève en titubant.
Menteur. Menteur. Menteur. Menteur. Menteur. Elle te brisera les jambes. Elle te détruira. T'arrachera la peau et cassera tous tes os un par un. Menteur. Menteur. Menteur. Et la gifle part. Le bruit de sa main claquant sur la joue d'Hercule la fait étrangement sursauter et son cœur se sert encore plus.

« Menteur. Tu ne sais rien. Tu ne me connais pas. Tu te rend compte ou pas ? Je ne suis pas venue ici pour qu'un salaud bourré essaye de m'avoir. Tu m'aimes. Qu'elle blague. J'en rigolerai presque si je n'avait tant envie de vomir, si je n'étais pas tant déchirée. »

Elle se hisse sur la pointe des pieds pour le saisir au col avant de pointer l'autre blonde du doigt.

« Tu ose me dire que tu m'aime pour ensuite draguer la première greluche à passer sous ton nez. C'est drôle ça. Vraiment trop drôle. Tu sais quoi Hercule ? Tu peux te torcher. Tu veut savoir pourquoi ? Parce que j'ai mal. J'ai tellement mal que je voudrais crever. Tu te crois malin ? »

Et les larmes recommencent à couler d'elles même. Parce que au fond, jamais personne ne l'avait autant bouleversé. Jamais trois mots ne l'avait autant atteinte.
Clove voudrait partir. Pourtant elle est incapable de décoller sa main des vêtements d'Hercule. Il y a quelque chose. Plus que sa déclaration ridicule. Son odeur bien trop familière malgré les vapeurs d'alcools. Instinctivement elle pose sa tête contre son torse mouillant un peu plus sa chemise qu'elle ne l'était déjà.

« Au fond je devrais te remercier. Je n'ai jamais eu aussi mal depuis des années. »

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We Might be dead by tomorrow

Putain de connerie.

T’es plus le même Hercule. Tu faiblis. Tu passes ta vie dans le regret. Dans ces moments avec elle que t’as balancés sur le balcon lorsqu’elle a sauté. Qu’est ce que tu fou Hercule. Pourquoi tu saccages tout. Tout le temps. Pourquoi à chaque fois que tu veux faire un pas vers elle, c’est trois en arrière que tu fais ? Arrête Hercule, arrête. Choisis, vraiment. Aime la ou fait une croix, mais reste pas dans cette entre deux la. Reste pas avec tes mains qui tremblent à chaque fois que t’as ce foutue désire de l’embrasser. T’es vraiment con Hercule. Ca résonne encore dans ton cœur. Cet aveu. Ces mots la, que t’as jamais su lui dire. Ces paroles si simple qui auraient put tout éviter mais qui passe seulement maintenant tes lèvres. Si seulement t’avais pas un train de retard, si seulement t’avais le courage des gens amoureux. Si seulement vous étiez un peu plus simple. Moins destructeur. Si seulement elle n’avait pas formulé une telle proposition ce jour la. Tu la vois encore, le corps en équilibre. Tu la vois encore, contre le vent. Et C’est l’amour qui chute en un battement de cils. Elle s’en est sorti, mais des fois tu penses que ca a tué une partie de toi. Une partie d’elle. Ce vous d’autrefois.

T’es en retard Hercule, et c’est toi que tu assassines dans un je t’aime qu’elle n’accepte pas. Elle tombe Clove, une nouvelle fois. Est-ce que tu vas tendre les bras ? Non. Se serait trop beau pas vrai ? D’assumer. Et tu vois la détresse sur son visage, tu sens le cataclysme que tu provoques, les perturbations que tu causes. Elle sait pas qui t’es Hercule, tu l’as oublié ? Alors bien sur que tes mots n’ont aucun sens. Et même si les souvenirs étaient intactes tu crois vraiment qu’elle arriverait à les accepter, c’est pas vous. Ce vous de toute façon, tu viens à en douter. T’as tant supprimé, t’as tant détruit que dés fois tu te demandes si c’est pas juste un mauvais rêve. Si t’es pas le seul à avoir réfléchit à tout ça. Si les souvenirs ne sont pas l’œuvre de ta mémoire endormie. T’aimerais douter, te pincer fort pour voir ce qu’il en est. Si il y a pas moyen de se dire qu’en vrai, t’as pas causé tout ce merdier. Tout est réel Hercule. Tu es bien le lâche qui la regarde pleurer.

Clove, il voulait pas. Il sait que c’est pas le moment. Il aurait du garder enfoui ses sentiments la comme il se l’était promis. Il a les moyens pourtant d’échapper à cet amour pour toi. Mais il a voulu le porter, comme un putain de fardeaux. Il a voulu garder intacte l’instant pour ne pas reproduire les mêmes erreurs, se forcer à garder ses distances. Il a échoué, sur toute la ligne. Et tu pleures Clove. Comme jamais. Il ressent la peine, il a le corps qui se fige. Est-ce qu’il ta déjà vu dans cette état la ? Même dans vos plus douloureux combats, t’as jamais eut se regard la. Tue le Clove, avec ta peine, tue le avec tes mots, tu lui logeras ton poing dans la figure quand tu serras en états. Allez, tue-le. Au fond il demande que ça. Qu’on l’achève, par pitié, qu’il retourne à ses rêves, a tout ses paradis colorés. Il veut son ile, ses paysages d’été. Il veut la vie d’avant, lui qui aime pourtant ses lieux, lui qui a maudit sa vie sans pouvoir se poser. T’es la seul ombre au tableau Clove. Alors, juste, si vous pouviez tout briser, une ultime fois. Si tu pouvais apporter le coup fatal. Oui, ça l’arrangerait. Il en peut plus de souffrir pour toi. Hercule ne veux plus lutter, Hercule ne veut plus te regarder sombrer a cause d’un souvenir pourtant manquant. Hercule ne veut plus que tu retournes sur les lieux du crime. Lorsqu’il te voit les jambes dans le vide, c’est le mot coupable qui s’écrasent contre ses tempes à la façon d’un corps heurtant le sol. Le tien. Saute pas Clove. Fait pas ça. J’suis qu’un con, putain Clove. Nan, je pense pas mes paroles, reviens, attrape ma main, reste dans mes bras. Clove. J’ai besoin de toi, menace pas de partir comme ça. Je t’aime.

Retour a la réalité. Tu n’as pas vu le coup venir. Tu l’avais presque prévu pourtant. Plus le temps de rêver Hercule, plus le temps de penser a ce jour la. C’est trop tard. T’as tout foutue en l’air. Et ce soir aussi. T’es qu’un échec. Avec Clove ça marchera jamais. Regarde ce que t’en a fait.
T’es désolé.
Lorsqu’elle saisit ton col tu bouges pas. Tu fais rien. T’as juste ce regard un peu trop triste qui se pose dans le sien plein de colère. Tu veux pas la contredire. T’as déjà trop fait parler ton cœur.Ca suffit. Tu luttes plus. Ca suffit. Tu ne veux plus être sincère. Tu peux plus. Ca te bouffe beaucoup trop. Tu ne veux que te détacher d’elle. Mais ce soir, t’as réalisé que c’était impossible.
Lui aussi il voudrait mourir Clove. Un long sommeil. Juste du repos. Quelque chose de calme ou il pourrait rien faire rater. Ou il pourrait plus te faire du mal.

Tu sais Clove, il peut pas s’en empêcher. C’est toi qui reviens toujours mais c’est lui qui remet la machine en marche. Tu lui manques. Tellement. Il y a un trou béant dans sa poitrine. C’est visible pour tous ceux qui le connaissent un peu. Et même si on se connait pas l’origine du néant, on sait bien qu’Hercule est différent. Incomplet. Est-ce que tu le sens ce vide Clove ? Lorsque ta tête touche le corps, lorsque les bras entoure le tiens. Juste une seconde, d’accord ? Juste une dernière fois. Après promis il partira. Il essayera en tout cas. Comme a chaque fois. Il te serre contre lui Hercule, et c’est pas pour que les larmes stoppent leurs courses. C’est juste pour lui. C’est un adieu qu’il veut formuler.

Arrête Clove. Plus tu luttes, et plus il veut te garder.
Il soulève doucement ton menton et c’est les lèvres qui viennent se poser contres les tiennes. Il force avec son bras pour te garder contre lui et que tu ne partes pas. Le baisé est trop tendre. Beaucoup trop tendre. Hercule, fait pas ça.

Il craque, il flanche. Il a jamais tenu la route de toute façon. Il a l’air de quoi hein ? Avec ses larmes aux coins des yeux. C’est même pas un homme. Comment ça aurait put être le tien.

« Je t’aime pas hein ? Me prend pas ça Clove. Dit tout ce que tu veux. Insulte-moi de tous les noms. T’as bien raison, j’suis un putain de connard. Mais laisse-moi les sentiments que j’ai pour toi. C’est tout ce qui reste. Me fait pas regretter le peu de sincérité que j’ai put avoir….»

Détache-toi. Adieu.

La main se pose sur le front. Et c’est vos regards qui se croisent. Fait pas ça Hercule, pas avec l’alcool que ta dans le sang, pas avec le trop plein de sentiments que t’as dans cœur. Pas ce soir. Tant pis. Tu peux pas. Ce soir t’y arriveras pas. Le bras retombes, lourd.

« J’te laisse tranquille. Casse-moi la gueule demain. On se donne même rendez vous si tu veux. »

Te retourne pas Hercule. Pars, prend pas le temps de réfléchir. C’est demain que tu regretteras. Alors il attrape Wendie par la main. Et les doigts se serrent si fort. Gamin perdu sur le chemin. Il sait pas où aller. Il est juste paumé. Et il la laisse là, comme le connard qu’il est. Comme le lâche qu’il sera toujours. Il peut pas lutter, il peut pas rester ici. C’est plus qu’il ne peut le supporter. Hercule n’en peux plus. Hercule aime beaucoup trop fort les démons du passés. Alors dans la foule il cherche Achille, il questionne tout le monde. Wendie a fini essayé de trouvé Achille aussi, mais trop bourré elle a abandonné. T’avances, tu te forces, tu panique. De l’air, putain, de l’air. Et par miracle il fini par le retrouver.

« J’ai merdé Bro, encore, encore. J’ai tout loupé, putain. J’en peux plus…. »

La tète se pose sur l’épaule. Hercule essaye de reprendre son souffle, chasse les sanglots de sa voix et continue.

« Elle est là bas. J’lui ai encore fait du mal Achille. J’peux pas la réparer, j’peux pas la consoler. J’ai pas le droit. Pas quand j’suis responsable du carnage. S’il te plait. J’ai peur qu’elle fasse une connerie si quelqu’un va pas la trouver. La laisse pas. Fait le pour moi. J’peux pas rester. »

T’es pitoyable, Hercule.

code de momo blblblbl

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Heart skipped a Beat

Lumière. J'ai mal. Bruit. J'ai mal. Douleur. Douleur. Douleur. Elle voudrait une lame pour se libérer, entailler la chaire jusqu'aux veines pour saigner. Elle voudrait une flamme pour brûler les liens qui la retienne, cette enveloppe trop serrée. Elle hésite un instant, si se fracasser le crâne contre le sol pourrait aider. Peut être. Mais trop tard, des bras l'entourent, et soudain Clove comprend à quel point elle est insignifiante. Elle aimerait se dégager, hurler, mordre, frapper. Mais elle n'arrive à rien. Impuissante.
Et puis c'est le geste de trop. Quand ses rencontre les siens, elle sait. Elle comprend. Et pourtant c'est le vide dans son cerveau. Il la serre un peu plus fort, et tous ses sens répondent présent. Comme une ultime provocation. Et lorsque sa main soulève son menton, elle ne peut s'empêcher de frissonner. Recule Clove, ne le laisse pas franchir cette limite. Impossible. Il l'embrasse et la tendresse du geste la surprend. Il la surprend tellement qu'elle en oubli de protester, serrant un peu plus son corps contre le sien elle voudrait répondre. Mais le peu de volonté qui lui reste l'interdit. Non, Clove. L'alcool te monte trop à la tête et la solitude te désespère, ce n'est pas lui, ce n'est personne. Mais dans sa tête une tempête fait rage. Ce serait cliché d'expliquer que c'était la première fois qu'elle ressentait ça, et pourtant c'était vrai. Il était la deuxième personne à l'embrasser. Il était la deuxième personne à piétiner ses barrières sans même regarder. Il était cependant le premier à autant la bouleverser.
A peine à t-elle le temps d'assimiler ce qui vient se passer qu'il reprend la parole, posa main sur son front à elle, sérieux, triste, si triste. Et Clove a envie de pleurer. Parce qu'elle a le sentiment que tout va se terminer, là, maintenant, et qu'au fond elle ne sera que plus seule à la fin. Elle essaye de parler mais les mots restent coincés dans la gorge, à la place elle se contente de le fixer, bouche ouverte et toute colère évanouie. Clove ferme les yeux. Vas y Hercule, elle est prête, elle ne demande que ça, elle n'attend que ça. Efface tout avec ta gomme magique, efface jusqu'à la moindre fragrance de ta présence. Elle ne sait pas, elle ne saura jamais, mais au fond, elle comprend.
Et puis Hercule se ravise, Hercule bat retraite, et elle a l'impression qu'on cherche à l'étouffer. L'absence de son contacte est une torture, elle voudrait le plaquer là, poser sa tête contre son torse et ne plus jamais bouger. Elle voudrait qu'il la rassure, qu'il lui murmure des mots d'amour, qu'il lui dise à quel point elle est parfaite. Qu'il lui mente avec passion. Arrête Clove, t'es juste bourrée. T'es juste shootée. Et lorsqu'il lui tourne le dos elle ne peut retenir un sanglot.
Reste. Ne me laisse pas. Et toute la douleur parvient à son corps. La cicatrice de sa poitrine est en feu, elle brûle et Clove tombe au sol, suffocant. Et elle pleure Clove, toute cette rage qu'elle a essayé de contenir. Et elle hurle Clove. Et autour d'elle un vide se fait. Face contre terre elle tremble, incapable de faire autre chose. Impuissance dans toute sa splendeur, pour la première fois elle espère que quelqu'un vienne la sauver.

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