Sujet: Re: RED ; Riot [COMPLET] Ven 25 Juil 2014 - 17:52
(Léocade, puis moi)
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Sujet: Re: RED ; Riot [COMPLET] Dim 27 Juil 2014 - 23:17
so let the flames begin
excuse us for being better than you
Fantômes verdâtres des chiffres du réveil à cristaux lumineux. Il les fixe sans ciller, jusqu’à ce qu’ils atteignent finalement 02:45. Soupir. Ses omoplates heurtent le matelas dans un bruit sourd. Il est si pâle. Il se demande s’il était possible de le voir dans le noir là tout de suite vu son teint. Les joies de l'insomnie. Inutile de s’obstiner, cette nuit non plus il n’arrivera pas à dormir. Résigné, il s’extirpe de sa couverture, un peu rageusement, puis part s’enfermer dans la salle de bain pour se rafraîchir et enfiler les premières fringues qui lui tombent sous la main. Miroir. Cernes. Putain…
Sans faire de bruit, il sort et se laisse tomber dans le canapé, allumant juste une lampe à coté de ce dernier. Son portable dans les mains, il regarde distraitement une puis deux minutes s’écouler, pensif. Ça va faire une semaine. Le départ de Jo’. L’altercation avec Heath, aka la déclaration de guerre à RED et l'enrôlement forcé dans tout ce merdier. Autre chose, qui s’ajoute, qui envenime tout. Il y a tout juste une semaine, après les coups, les mots, alors qu’il se frayait un chemin à travers la foule de spectateur, on l’avait bousculé. Pas fait gaffe. Et depuis..
Il tend un bras, regarde la forme longiligne que celui ci projette sur le sol devant lui, l’ombre, reflet d’encre de Chine. Concentre toi, Léo’. Le vide dans ta tête pour commencer. La tâche commence à s’étendre de plus en plus, coule lentement sur le parquet, semble se décoller du sol, prend vie. Une mâchoire d’ébène, acérée, bien réelle, un loup ressemblant aux ombres chinoises qu’on s’amuse à mettre en scène sur les murs, les dents en plus. Du solide. Sa vue se trouble, il flanche. Palpitant qui s’énerve et tambourine contre sa cage thoracique. Le loup s’éclipse, l’ombre revient à la normal. Son bras retombe à coté de lui, tout son corps semble chuter alors qu’il s’affale un peu plus dans le sofa ; posant sa tête contre le dossier, il inspire doucement et ferme les yeux. Il n’a rien dit à personne. Léo’ ne voit plus les morts.
Et il ne maîtrise rien. Vertiges. Il est perdu, complètement paumé. Il se remet de l’effort déjà. Le bruit de la porte du cabanon qu’on ouvre le fait sursauter et il émerge brusquement de sa torpeur. Olive. Putain que ça fait du bien de voir quelqu’un, de la voir elle surtout. Depuis qu’il ne peut plus taper la discute aux défunts, il se sent plus qu'abandonné, Léo’. Carrément seul. Alors croiser un faciès familier, c’est carrément le bonheur.
- Besoin d’un câlin ? D’une distraction ? D’un remontant ?
Très bonne question. De quoi as-tu besoin, Léo’ ? Un peu de drogue pour te tirer un shoot d’anesthésiant dans le crâne ? Rien de tout ça, il a pas besoin de grand chose là tout de suite, juste un peu de compagnie, en espérant qu’Olive l’excuse de ne pas rentrer dans son jeu de minauderie pour ce soir. Pas trop dans le mood, sorry darling.
- Viens. On va se balader en amoureux.
Alors il suit, Léo’. Besoin d’air frais et de se changer les idées. Sneaky bitches. Ils croisent du monde. Couple gorgé d’alcool, des têtes d’affiche, une promesse de divertissement. On devrait pas être là, Oli’... Mais ils stalkent, suivent la blonde et son compagnon qui se tiennent debout mutuellement. Agitation à douze heure. Ils se tapissent dans l’ombre, observent de loin. La vague rouge s’était déchaîné dans le grand hall. Alors ces imbéciles étaient sérieux. Des opposants s’étaient visiblement invité à la fête. Il s’avance à peine, tente de discerner le visage de tous les gens présents, cherche inévitablement celui du leader. Heath. Espèce de malade, qu’est-ce que tu fous.. ? Son regard se reporte ensuite sur son acolyte. La lueur de malice dans ses yeux. Non réciproque. Nan, Oli’, putain, nan nan nan, demi-tour, volte-face, 180°, n’importe quoi, mais pas ce à quoi je pense…
- 50 prism’ que j’en embrouille au moins un.
Oli’ putaaaain… ! Il reste dans l’ombre, regarde de loin. Oli’ qui maîtrise parfaitement la situation, son pouvoir, il la regarde subtiliser la batte de Källström avec une facilité déconcertante. Il déglutit difficilement, Léo’. Facilité déconcertante dont il ne connait plus la sensation depuis une longue semaine. Coup d’œil vers Jack’, qu’Oli’ accoste, décontractée. Son regard glisse sur le mur qu’elle s’affairait à recouvrir de peinture. Couleur vermeil. RED. Oli’, souviens toi de la couleur de ta cravate et abrège, qu’on se casse en vitesse… Mais non, trop occupée à blablater.
- Ah mais oui, c'est vrai que c'est vous la meute de loups enragés.
Ça va mal tourner. C’est sûr, ça va dégénérer. Elle ne l’a pas senti, en arrivant ? La tension étouffante qui vous prend à la gorge et affole votre cœur, qui vous fait comprendre que le mieux à faire c’est rebrousser chemin. L’instinct, bordel. Plus personne ne prend le temps de l’écouter, le pauvre. Speech d’Oli’. Regard et sourire d’Everfield. Going Berserk. Il tressaille en voyant la batte se lever, arrêt sur image, il a l’impression que le temps ralentit tout à coup, il attend le bruit du bois qui heurte le corps, le son que font les os qui se brisent. Rien de tout ça. Juste une table qui vole en éclats, à coté de son amie. Les quelques pas qui le sépare du groupe sont vite fait, il fusille le E du regard, s’interpose entre Oli’ et lui. Haine haine haine. Il s’avance, le bouscule, provoc’.
- Heureusement que tu t’es souvenu qu’on frappait pas les femmes, pas vrai Everfield ?
Montre les crocs. Embarqué dans la tempête rouge. Encore. La batte est rendu à son propriétaire. Källström. Ça les fait rire. Ça les fait rire, putain. Il entend Jacklyn derrière lui. Abstraction. Ackland, pas loin, il en est sûr. Il balaie le hall du regard, sans parvenir à l’y trouver. Panique, alors qu’il se sent fébrile. Il sait qu’il aura du mal à se défendre, encore plus aujourd’hui, alors qu’il n’est même pas capable de maîtriser ce nouveau don. Putain de malédiction. On pourrait dire que quelqu’un s’était amusé à le rabaisser au même niveau que les RED...
« PARCE QUE MERCI LE CADEAU DE RETOUR DE SOIREE HEIN ! »
Je relève rapidement la tête, sourcils froncés, oreille tendue. Ca, c’est pas une des nôtres. On a une invitée. ... Alessandra ? Difficile à dire, d’ici jentend surtout le bruit des robinets qui fuient les cascades d’eaux qui me tombent dessus et autour, alors que je suis assis par terre à m’occuper du dernier lavabo. En fond, je n’avais que la musique et les quelques casses des gars, rien d’anormal, tout se déroulait bien. Mais j’ai bel et bien entendu cette voix, je ne doute que quelques secondes qu’elle n’ait été que dans ma tête, mais elle refait surface et me confirme d’une part qu’elle est bien réelle, et d’autre part... « HEATH JE SAIS PAS OU T'ES MEC MAIS JE SAIS QUE T'ES LÀ ET QUE T'ENTENDS TOUT ALORS RAPPLIQUE NOW OU J'VIENS TE CHERCHER PAR LA PEAU DU CUL OK. »
... que c’est bien Alessandra. Je m’imobilise, trempé, outils en main, continu d’écouter mais n’entend que trop faiblement les voix couvertes par la musique et les fuites que j’ai crée. Je m’humecte les lèvres, réfléchit. Est-ce qu’elle viendrait seule ? Probablement. Est-ce qu’elle est une réelle menace ? Non. Pas seule face aux cinq qui sont là-bas. Et puis il y a Pytha, il devrait la recadrer.
Sans plus d’inquiétude que ça, je me remet à mon bricolage un peu spécial, ignorant donc la menace d’Aless, tant générée par sa présence que par ses mots à mon égard. Jsuis pas vraiment du genre obéissant, surtout quand c’est demandé comme ça.
« Non parce que après tout, avec son don à lui, qu'il le maîtrise ou pas, au pire ça va être quoi ? Une pensée cochonne qui va le faire bander ? Une prise de tête qui va lui filer la migraine ? Ouuuh, dur. » J’arrête de nouveau de bosser, tourne la tête vers l’entrée, la mine dur, écoutant comme je le peux malgré le sifflement des six ouvertures d’eau qui répandent leur liquide partout sur le sol, jusqu’en dehors des toilettes. «... Non vraiment, c'est peut-être pour ça qu'il se contente de tout casser en se fichant que ses agissements aient un impact ou pas et que les inégalités disparaissent ou pas. » ... C’est qui ça ? Je me contentre, essai de reconnaître la voix, plus que de saisir les mots - leurs petites provoc’ à deux balles ne me font ni chaud ni froid, mais j’ai besoin d’identifier qui est là-bas et d’évaluer la situation. je pense toujours que j’ai bien fais, stratégiquement, de m’exclure du groupe: puisqu’ils sont tous là-bas, ils ne partent pas à la recherche d’un seul autre. En attendant, moi ici, j’avance, et je suis suffisamment proche pour intervenir - bien que ma présence ne change pas grand chose si ce n’est qu’ils ont “la tête” et surtout le groupe complet. Mon absence s’est faite remarquée, et j’aime croire qu’en un sens ça les emmerde, les trouble de ne pas savoir où je suis ni ce que je fais. ... C’est dans ces moments que je regrette mon don d’invisibilité. En tout cas la voix est redevenue trop basse, et je n’ai pas réussi à l’identifier. C’est pourtant quelqu’un qui me connaît, du moins qui connaît mon pouvoir. Je ferme les yeux et m’aventure à une expérience dont je sais qu’elle échouera: essayer d’entendre leurs pensées, et par elles, comprendre qui est là. ... J’en perd la patience au bout de dix secondes et me lève - trempé - m’élance pieds dans l’eau pour y aller à l’ancienne: en regardant. Dos au mur intérieur, je glisse ma tête une seconde dehors, puis vivement à l’intérieur. ... Wow. Y’a plus de monde que ce que je pensais. Olive, c’est elle que j’ai dû entendre, maintenant ça me paraît évident. J’ai vu Aless et Nathan. ... Ce même Nathan qui m’a dit soutenir RED. Mon cul. J’ai vu également une autre fille à qui parlait Elise, sans pouvoir l’identifier. Et j’suis presque sûr qu’il y avait encore d’autres gens.
... Bref, sont nombreux. Je m’essuie vivement les mains sur les endroits secs de mon tee-shirt et me dirige le plus discrètement possible vers le lavabo sur lequel j’ai laissé, au sec, papiers et stylo. Un regard au dessus de ma tête, sur le mur; mon lézard a compris et descend sur moi. Je rédige rapidement deux mots, le premier pour Orwenn, le second pour Artus. J’y marque l’essentiel: évoque la mission dans le hall, et le fait qu’il y ait déja quelques opposants. J’y inscris que si je ne donne pas de bonne nouvelle dans 20 min, c’est que ça se passe mal, et qu’on aura besoin d’aide. Le lézard file et je check ma montre: compte à rebours de 20 minutes. C’est là que je déciderai si on appelle des renforts ou pas. Me restera également un ultime LMS à envoyer, mais ça, c’est vraiment l’appel à l’aide ultime que j’aimerai éviter.
Et une nouvelle voix éclate. Cette fois, c’est celle de Jack. ... Jack, si discrète, si effacée ? Elle parle avec force, et j’entend tout. Maxxie. Olive. ... le “Sac à bites” qui m’arrache un sourire malgré ma confusion. Nathan. Et “celui qui connaît tout sur tout” que je n’identifie pas à cette simple appellation.
« Vous m'faites vomir à vous croire plus forts que le reste du monde à cause de votre couleur de cravate. Allez y battez vous, arrêtez la fête si ça vous amuse. On a la volonté d'faire mille fois pire si il le faut. Oh et surtout merci d'nous motiver à continuer la lutte comme vous le faites. »
Coup de fouet. Ca m'électrise, les mots de mon alliée me redonnent de l’aplomb. Elle a raison. C’est eux qui ont crée RED. Et chaque opposition nous donne plus de raisons de continuer. Oeillade sur mes robinets sagement sabotés à coups d’outils de plombier. ... j’suis quand même un p’tit joueur. Leur présence me fait réaliser que je suis encore sage, bien trop sage. Je sors des toilettes, trempé, mes pieds marchant dans le flot tout de même impressionnant de mon sabotage. L’eau coule, se répand, et pourtant aucun ne l’a remarquée. Mais désormais ils sont là, les regards. Tournés vers moi, vers ce dégât des eaux qui empire de secondes en secondes et rendra les toilettes inutilisables, mais s’infiltrera également dans ce superbe parquet, mouillera le bas de ces murs dorés - murs que Pytha détruit carrément.
Je m’approche alors de ce qu’on pourrait appeler une foule - pour la discrétion, c’est raté - mais je ne viens absolument pas dans l’intention de me battre. Je visualise enfin la scène, les forces en présence. Mes pieds marchent sur du crystal, mais j’ignore Sélène, la confiant aux mains d’Elise. J’ignore tout le monde (en dehors d’un narquois « Hey salut ! » lancé à l’assemblée), et vient saisir la grosse masse de destruction confiée à Gautier, avant de faire demi-tour. J’ai l’air tranquille, le sourire aux lèvres, comme si tout se passait pour le mieux - pourtant j’analyse. Jack est arrêtée. Elise est arrêtée. Pytha... Je ne remarque qu’à cet instant la présence de Charlie - comme un coup de massue dans le ventre - je cille, repose mon regard sur Pytha. C’est son problème à lui désormais. Je lance à Charlie un regard dur, accusateur. Je lui en veux d’être là. Mais c’est plus mon problème. Je détourne mon regard et cherche mes deux derniers alliés, continuant mon chemin vers les toilettes. Gautier et Joach sont proches de la sortie, avec Scott, Olive, Alessandra, Nathan, et... Mes pas s’arrêtent d’eux même. Mon regard tombe dans le sien, bleu éléctrique, ils se croisent, s’affrontent, et j’ai l’impression que milles lames me transpercent le corps. Léocade est là, comme l’est sa gueule amochée par mes poings qui s’y sont abattus il y a une semaine. Il fait face à Joach et Gautier mais son attention s’est détournée sur moi. Il était le pire ennemi de Joach, mais il est désormais le mien. Plus qu’Anshu. Plus que Prudence. La personne que je hais le plus au pensionnat est ici, et mon poing se serre sur la massue que je traîne. Et je reprend ma marche. Et je le quitte des yeux, l’ignore pour reporter mon regard vers les toilettes où je retourne.
« Vous laissez pas distraire les gars, on a du taf. Si l’un d’vous pouvait dégommer ce lustre ignoble, ça s’rait cool. Autrement Orwenn lui f’ra sa fête, il devrait arriver d’une minute à l’autre. » Opposition ignorée. Coup de bluff jeté sur les prétendus renforts arrivants. C’est pas totalement faux, c’est juste qu’ils vont arriver plus tard que prévu. Je m’apprête à retourner aux toilettes histoire d’y faire bien plus de dégâts à la hauteur de l’outil que j’y emmène, mais laisser Léocade face à Joach me déconcentre puissance 10K. J’dépose la massue contre le mur des toilettes et reviens vers eux. Une main sur le torse de Léocade pour le pousser - qu’il rejette aussitôt, et mon autre bras s’enroule autour des épaules de Joach que j’embarque avec moi - loin de lui. Mon visage près du sien, mon regard glisse sur ceux qu’on croise, et je lui dit à voix basse, assez haute tout de même pour que Gautier, derrière qui on passe, entende: « Peu importe ce qui se passe cette nuit, demain tout ce qui importera ce seront les dégâts faits pas RED. C’est tout ce qu’il restera. Alors faisons en sorte qu’ils soient énormes. »
Et j’embarque de force Joach avec moi aux toilettes, récupérant ma massue au passage. Un sourire naît sur mes lèvres et je balance par dessus mon épaule: « Jojo et moi on est aux toilettes, j’vous fais pas un dessin, qu’on ne nous dérange pas. » et plein d’ironie j’ôte ma cravate rouge nouée autour de mon poignet et la dépose sur la poignée des toilettes dans un signe évocateur. Provocation aux opposants, mais également message aux alliés: que personne ne parvienne jusqu'à nous. Je ferme la porte des toilettes, une fois à l’intérieur avec Jo, lâche ce dernier. Mon lézard est de retour, il reste un quart d’heure avant de décider si j’appelle les renforts ou pas. « J’démoli les chiottes, bloque la porte avec les gravas. On s’enferme. » J’ai deux sorties de secours en tête, et au moins, on peut foutre un bordel monstre ici en étant tranquilles. Mais faut faire vite. Massue en main, je l’abat sur les premières chiottes qui volent en éclat, balance du pied les gravas à Joach qui doit les entasser derrière la porte pour bloquer l’ouverture de celle-ci. Un toilette, puis un lavabo que j’éclate aussi - parce-que j’étais mignon avec mes petits outils, mais tout ces cons m’ont rappelé que j’étais pas là pour jouer. Je m’attaque au second toilette. Ici, c’est un chantier monstrueux, d’eau et de gravas de céramique. J’espère que RED aura la présence d’esprit de reprendre la casse, parce-que c’est le but premier de cette mission, et ces con là, à force de distraire, vont finir par l’emporter. J’ai des remords a avoir abandonné Gautier face à Léo et aux autres. Mais j’ai une confiance aveugle en lui. Et son don le protège bien plus que Joach et moi. Et un temps j’ai même l’espoir qu’il se laisse totalement aller au berserk. Qu’il détruise, détruise tout. Parce-qu’on est là pour ça.
Certains diront que je suis lâche, à me cacher avec mon pote loin des conflits, jusqu'à m'enfermer. Moi j'appelle ça être solide et poursuivre ma mission en ignorant la menace, dans une stratégie même intêressante. Au final, je fais bien plus de dégâts ici que si j'étais resté à bomber le torse face à Léocade en me laissant avoir par leurs distractions.
Alessandra debout, Alessandra qui lâche Nathan pour s’approcher lentement de celle qui venait de l’insulter. Touchée. Touchée au plus profond d’elle-même, parce que ce jugement-là elle le détestait. Elle voulait qu’ils crèvent tous ces gens qui pensaient qu’elle n’était bonne qu’à se faire fourrer. Parce qu’ils ne comprenaient pas, personne ne comprenait. Pas même Pytha, parce que s’il avait comprit il l’aurait défendue. Au moins un peu, au moins sur ça. Alessandra est dessoûlée, elle est revenue à elle à la seconde même où cette nana avait osé. Alors au fond elle l’en remercie, parce que maintenant qu’elle est là, elle va pouvoir s’adonner corps et âme à son activité favorite, faire chier son monde. Et son monde à l’instant c’est eux. C’est RED, c’est le hall, c’est leur connerie et leur volonté de changer les choses. Ses dents se serrent tandis que ses lèvres s’étirent en un rictus amusé, et elle rit Alessandra. Elle rit intérieurement parce qu’au fond elle sait même pas pourquoi elle est là, elle sait même pas pourquoi elle se bat. Surtout pourquoi là, maintenant, elle n’a même pas envie de coller son poing dans la figure de cette salope, même en vain. Alors Alessandra elle avance, elle ignore volontairement tout le monde, elle s’enferme dans son esprit pour se concentrer, la plaisanterie c’est terminé. Alessandra elle chancelle un peu, parce que malgré son retour, l’alcool est toujours là lui. Qu’est-ce que ça fait chier d’être pété dans un moment pareil. Franchement. Son regard la défie, elle qui ne pense qu’à fumer dans un moment pareil. Elle n’a pas conscience et visiblement elle s’en fou. Tout le monde s’en fou de blesser Alessandra de toute façon, parce qu’elle fait la même chose avec les autres. Mais Alessandra elle a mal et elle sent la colère monter doucement. Et elle a une idée, Alessandra, une idée qui lui fait garder ce sourire provocateur alors qu’elle se tourne vers le mur, peint de ce rouge dégoulinant. Ça tombe mal parce qu’elle déteste le rouge Alessandra. Parce que le rouge c’est devenu l’essence de RED avant même la couleur du sang qu’elle aime tant faire couler. Comprenez donc que ça l’écoeure au moins un minimum. Les bras levés aussi hauts que son regard, fait quelques pas en arrière, elle s’exclame, elle joue la comédie Alessandra. Actrice dans l’âme, elle se donne en spectacle et elle adore ça. Attirer l’attention. Parce que la suite promet d’être grandiose.
« Qu’est-ce que c’est moche. Regard à Jack, elle se tourne pour toiser l’assemblée, Olive numéro deux qui prépare tranquillement la scène pour l’acte suivant. Et Heath qui loupe ça. Lamentable. Un peu comme vous en fait. Elle avance, claquant ses paumes l’une contre l’autre pour ne plus les décoller. Moi, à votre place c’est votre gueule que j’aurais repeint en rouge. Parce que franchement. Non mais regardez-vous. Elle s’adresse à Joach, à Gautier, à Elise, à Jack. Elle s’adresse à Heath qui ne l’écoute certainement pas mais aussi à Pytha. A Pytha parce qu’elle est blessée Alessandra, et qu’elle lui en veut de n’avoir rien vu. Il aurait dû le voir, et il n’a rien vu. Elle lâche un rire, un rire fou en même temps qu’elle applaudit lentement. Tap. … Tap. … Tap. Vous êtes pitoyables. Pourtant, de base vous êtes tous des E moins cons que les autres non ? Vous auriez dû le comprendre dès le début que tout ça était vain. Alors cassez. Oui cassez ! Faites-vous plaisir, nous on s’arrangera pour que ça ne change rien. »
Colère contrôlée, effort quasi surhumain. Et c’est Heath qui débarque, nonchalant comme toujours. Heath il vous ignore, il joue sa comédie lui aussi. Vous êtes tous acteurs ce soir, tous de très bons acteurs. Après tout, cette histoire n’est qu’un jeu pas vrai ? Un jeu dans lequel les plus forts doivent écraser les plus faibles. Et les faibles c’est eux, ils l’ont toujours été. Sauf que jouer c’est beau, mais savoir placer ses pions c’est mieux. Et elle le sait Alessandra, elle connaît Heath et devine facilement à son regard qu’il a plus d’un tour dans son sac. La seule merde dans tout ça c’est qu’elle a beaucoup de mal à discerner les pions qui se cachent sur le plateau de jeu. Mais elle ne s’inquiète pas. Elle sait qu’elle gagnera. Alors elle sourit, elle lui sourit à lui qui l’ignore royalement, parce que Heath aussi se sent supérieur, et il aurait pu l’être s’il n’avait pas été RED. Idiot. Le renard est rusé, le renard analyse. La batte de Gautier entre les mains il fait chemin inverse sans un mot, il vous regarde juste un à un. Scott, Olive, toi, Nathan. Puis le renard se stoppe et la tension monte d’un cran. Léocade ? Oh, bien sûr. Léocade, Heath, Joach. Johanna. La belle se prête au jeu, la belle analyse. Johanna a quitté Joach et elle est partie en aimant toujours Léo’. Et elle se souvient de ce jour où tout avait éclaté. C’était amusant.
« Ooho. »
Sourire satisfait, elle se régale Alessandra. Cette tension qu’elle ne génère pas lui fait envie, oh oui elle l’envie terriblement. Parce que son coeur s’accélère doucement, elle veut plus Alessandra. Toujours plus. Heath parle, donne des ordres. Maître du jeu. Regard vers le lustre mentionné, oh qu’il est beau ce lustre, il a dû coûter une jolie fortune tout de même. Dommage qu’il ne tiendra pas un jour de plus, hm. Le renard vous oublie volontairement, explique que les renforts arriveront dans une minute avant de s’éclipser dans les toilettes dans un dernier ordre. Ils allaient arriver, oh vraiment ? Tant mieux, plus on est de fou plus on rit. Elle adore ça Alessandra. Regard en direction des toilettes d’où elle ne remarque d’ailleurs que maintenant l’eau qui s’en écoule. Et ses oreilles captent les bruits de masses qui tapent férocement contre la matière pour la faire voler en éclat.
« En fait. Elle reprend la parole, haut et fort, sans que personne n’ait le temps de la devancer. Alessandra elle sait, elle sait que RED ne l’écoute pas, et que probablement d’ailleurs personne ne le fait. Mais Alessandra aime le spectacle alors elle continue. J’aime vraiment ce que vous faites. Oui vraiment, et je suis sérieuse. Changement de plan, idée soudaine venue en tête pour égayer encore un peu plus la soirée. Alors je vais vous aider, un peu. Elle se baisse pour attraper un gravat, ancien morceau d’une table détruite par le Berseker en action pour le jeter ensuite contre le mur où se trouvent Scott et Pytha. Elle attire l’attention et elle aime ça. Faites-moi confiance. Voix doucereuse, faussement convaincue, terriblement malicieuse. Elle avance vers son meilleur ami, adressant un regard bref à Nathan pour lui certifier que tout allait bien. “N’intervient pas pour m’aider, je sais ce que je fais.” devait d’ailleurs en être la traduction exacte. Les garçons dites-moi. Alessandra s’arrête, elle toise ces bouts d’homme de son regard azuré. Elle a le regard dur lorsqu’il s’accroche dans celui de son meilleur ami, dur et plein de reproches. Parce qu’elle est comme ça, elle aime quand ses amis ne la trahissent pas. Et son manque de réaction à l’instant où elle l’avait insulté aussi durement, elle ne le pardonnait pas. Néanmoins, comme Alessandra jouait, son sourire ne s’enlevait pas. Oh non il restait bien là son sourire, et il s’étira même un peu plus lorsqu’elle regarda Scott, plaçant innocemment une main sur son épaule. Vous jouez au poker ? Indice qu’elle préparait quelque chose, quelque chose de pas forcément très beau. Moi j’en suis plutôt adepte, en vérité. Le secret est dévoilé. »
En vérité, Alessandra se bat surtout contre ses sentiments qui lui hurlent de se barrer d’ici le plus vite possible. Sauf qu’Alessandra est une fille déraisonnée alors elle les ignore, elle les enfouie sans ménagement au plus profond d’elle-même pour poser sa main libre sur les cheveux de son meilleur ami. Et elle se concentre, elle ferme les yeux, lâche un soupir indubitablement lassé. Parce qu’elle joue le jeu jusqu’au bout Alessandra. Ses lèvres se posent dans le creux de l’oreille du A à laquelle elle murmure quelques mots. Elle lui demande de lui faire confiance, de se démener pour réussir à l’écouter dans n’importe qu’elle cas que ce soit. Parce qu’Alessandra est certaine d’une chose, c’est que désormais c’est tout ou rien. Un coup de poker parce qu’elle aime prendre des risques, et le jeu la mène au bord du précipice. Ça passe ou ça casse. Tremblements. D’abords insensibles, presque trop doux. Puis ils s’intensifient lentement, ils s’intensifient au même titre que tu uses de ta magie pour les créer. Désolée Pytha, vraiment désolée. Mais elle a besoin de ça, elle a besoin de se servir de toi pour avancer. Parce que son plan n’est pas très compliqué, seulement elle n’est sûre de rien Alessandra. Elle place juste une confiance aveugle en la chance pour cette fois, et visiblement pour l’instant ça lui réussi bien. Base qui devient de plus en plus instable, ses iris se reportent sur un Scott qui prend petit à petit l’apparence de ce qu’il est au fond de lui. Et le Minotaure apparaît, attrapant la belle avant qu’elle ne tombe pour la tenir près d’elle. Et la belle rit, elle rit de bon coeur en observant les dégâts qu’elle fait via son meilleur ami. “Vous voulez détruire ? Alors on va détruire.” C’est plus rapide, plus fort, c’est dur de rester debout, dur de continuer à travailler dans ces conditions, plus facile de contrer RED. Ou pas. Parce qu’Alessandra dans le fond ne rêve que de destruction, au fond elle leur apporte l’aide qu’ils veulent, pour un temps. Elle espère seulement que Pytha saura se contrôler, qu’ils aient au moins le temps de s’enfuir à 4 avant que le plafond ne leur tombe sur la tête. D’ailleurs, les gravats bougent sur le sol, et les quelques impacts sur les murs se craquellent un peu plus. La poussière se soulève mais la chanson continue. Une seule demande d’Alessandra et voici la bête fonçant à grande vitesse, la belle au creux des bras, droit vers les toilettes sans que personne ne puisse bouger réellement un doigt. Puis dans un bruit plus sourd que les tremblements la porte disparaît face au coup porté par la bête. Alessandra descend, se tient au mur pour ne pas trébucher. Et ça tremble, ça tremble sous vos pieds, sur vos têtes. Alessandra es-tu sûre de toi ? Bien sûre qu’elle l’est. Aveuglée, Alessandra est sûre de tout et n’a peur de rien.
« C’est vraiment lâche de vous enfuir comme ça les gars.. Ouuuuuuuuh. Sourire narquois à Heath, puis Joach. Pourquoi vous venez pas plutôt admirer le travail de Pythagore, hein ? Oh bien sûr je l’y ai un peu aidé. Elle est fière Alessandra et elle en oublierait presque le monstre qui devient fou. Cette nuit va être longue, haha. »
Si vous saviez. Et elle en est heureuse Alessandra.
« Pour l'instant je dirais que c'est un coup de poker réussi, z'en pensez quoi ? »
HRP : Alors j'ai changé de point de vue, j'voulais tester avec "il" lolol et j'aime assez mais osef. L'histoire avec Pytha et Scott c'est prévu et vu avec les concernées hors rp, j'ai rien fait de leurs personnages sans qu'elles m'aient donné leur accords. Donc, me tuez pas, y a pas de grosbill, normalement le pensionnat ne s'écroulera pas sur vos (nos ?) têtes. Wala, j'espère n'avoir rien oublié, si y a des réclamations c'est via Skype ou mp -mais Skype c'est le bien so-. Bref, love ♥
PS : Finalement Ashley est pas venue, j'ai changé d'idée en cours de route, elle squatte après à partir du prochain rp de Scott.
LE CODE EST DE SONY JTM BBEY ♥ | MI-AOÛT
InvitéInvité
Sujet: Re: RED ; Riot [COMPLET] Mar 29 Juil 2014 - 2:45
RED
Le bordel. Ils arrivaient tous, l’un après l’autre. Ils s’affichaient en soi disant opposant, mais jusqu’à maintenant, ils n’avaient fait que les traiter de pauvres imbéciles en continuant de se croire supérieurs. Allez-y, riez, vantez-vous autant que vous le voudrez. À force, tout le monde a fini par comprendre que c’était la seule chose dont vous étiez capable. Alessandra hurle, le roux grimace légèrement, gêné par tout ce vacarme. Pourtant, il continue de l’ignorer alors qu’une autre A parvient à subtiliser la batte de Joach. Le suédois qui ne comprend que quelques secondes plus tard ce qu’il lui était arrivé. Elle y était parvenu grâce à son don qui était sans aucun doute le même que le sien. Elle continue, elle provoque un peu tout le monde. Et Pytha fronce les sourcils lorsqu’elle en vient à lui. Oui, merci de lui rappeler pourquoi il se bat, c’est cool. Il se passe tellement de chose en même temps, Pytha ne sait plus où donner de la tête. Pourtant, il décide de laisser Jacklyn et Gautier s’occuper des autres, eux qui semblaient déjà bien parties.
Il n’a pas entendu tout ce que Jack a dit. Mais l’essentiel, oui. Ce petit discours qui avait le pouvoir d’encourager la troupe. D’encourager RED. Et le E sourit, fier d’avoir cette fille de leurs côtés. Fier de faire partie du mouvement. C’est à ce moment-là que le leader fait son entrée, l’air tout à fait à l’aise. Joach faisait face à Léocade, les poings serrés. Après quelques indications - qu’il avait donné tout en ignorant les opposants - , Heath repart, sans doute pour terminer son travail aux toilettes. Pourtant, il revient aussitôt, afin de chercher Joach. Et celui-ci avait compris que le E ne tenait pas à ce qu’il reste en face de Léocade. Mais, le basané sourit, amusé par la provocation d’Heath alors qu’il n’adresse qu’un vague signe de la main aux personnes qu’ils laissaient derrière. « J’aime l’idée. Comme ça on est sûr que personne ne viendra nous déranger en pleine action. » Aussitôt dit, aussitôt fait, Joach commençait à empiler les débris devant la porte.
Tandis que dans la grand hall, Alessandra avait décidé qu’il serait grand temps pour elle de faire son show. Pytha avait déjà repris la casse et pourtant, il l’entend parler, encore et encore. Affirmant qu’elle appréciait leurs actions. Bullshit. Elle avait beau être sa meilleure amie, elle restera l’un de ces A qui ne trouvent rien d’autre à faire que de crier haut et fort leur supériorité inexistante. Le roux fait de son mieux pour les ignorer, que ce soit Alessandra ou Charlie. Car de toute manière, les deux l’avaient déçu d’une manière ou d’une autre. Et qu’il se bat pour une cause à laquelle il y croit vraiment. Parce qu’il croit en Heath et qu’il ne le laissera pas tomber pour elles. Pythagore soutient le regard de la blonde sans peine. Alessandra s’approche, parle pour ne rien dire. Et ça l’exaspère. Il soupire. Sans se soucier qu’elle pourrait faire quoique ce soit en passant une main dans sa chevelure.
Quelques secondes plus tard, il écarquille légèrement les yeux, déglutit brièvement et se crispe légèrement. Tandis qu’autour de lui, le bâtiment tremble violemment. Avant qu’il ne puisse faire quoique ce soit, elle s’en va dans les bras de son complice. Pytha serre les poings, serre les dents, sent la colère monter à grande vitesse. Que ce soit Alesssandra ou Scott, ils ne s’en sortiront pas comme ça. Impossible qu’il les laisse agir à leur guise auprès du duo inséparable.
« De toutes les personnes présentent dans le hall, il a fallu que ce soit toi et ton animal de compagnie qui viennent nous faire chier? » Dit Joach après avoir été surpris par l’arrivée soudain d’Alessandra et Scott. Eux qui avaient tout simplement balayer les débris placé devant la porte. Heath et Joach avaient bien failli s’en prendre quelque uns d’ailleurs. Pourtant, le chicano a beau faire le malin, le fait qu’ils se soient tapé l’incruste ne lui plaît pas du tout et ce n’était sans doute pas ce que le leader avait prévu. Les tremblements se font plus intenses encore, tout commence à partir en vrille. « ALESSANDRA! » Et c’est Pytha qui hurle. Pytha qui se trouve sur le pas de la porte, attire l’attention des deux opposants. Bien décider à aider Heath à mener à bien sa mission. Les deux autres E profitent d’ailleurs, Heath saisissant la masse pour l’abattre sur la vitre. Et ils s’échappent par le fenêtre pendant que le roux fait face aux deux A. « Tu es celle qui a déclenché mon don. J’espère que tu vas assumer jusqu’au bout. Parce que je te laisserai pas sortir aussi facilement. T’étonne pas si le toit te tombe sur la tête. » À ce moment-là, aveuglé par la rage, il désirait vraiment que le toit s’effondre. Quitte à être pris avec. Tant qu’il pouvait faire gagner du temps aux autres. Tant qu’il pouvait faire face à cette Alessandra qui avait vraiment déconné à ses yeux.
Heath prend le temps d’envoyer des LMS pour ramener les renforts. Qu’ils se grouillent car la situation commençait à tourner en leur défaveur. Couille droite et couille gauche quittent le champs de bataille, passant devant le hall. Depuis l’intérieur, Léocade parvient à les repérer ce qui n’est évidemment pas bon signe. « Léocade a dit que des choses avaient changées sur les commentaires... y'a un truc différent, il se passe quelque chose, sinon il serait pas là, pas après que je lui ai cassé la gueule... » Joach se tourne alors vers Heath, tandis qu’ils progressent côte à côte. Le suédois le fixe un instant avant de sourire, passer un bras autour de son épaule. « On verra en temps voulu. Au pire, on trouvera un moyen de s'en sortir, t'en fais pas. » S’il pouvait faire une chose, là, tout de suite c’était bien de le rassurer.
Les deux jeunes hommes décident de jeter leur dévolu sur la bâtiment administratif, alors qu'ils laissent à Gautier le soin de finir le travail dans le hall. Pendant que Heath et Joach commencent déjà à détruire le bureau, les vitres, s'attendant à ce que des opposants les rejoignent. Léocade notamment. Qu'il vienne. Ils l'attendaient de pied ferme.
HRP :
Citation :
Heath :
Le topic comprenant beaucoup de personnes dans un contexte d'affrontement pose problème: si une personne agit sur une autre qui a déja posté, cette dernière va devoir attendre 15 tours sans pouvoir se défendre ou réagir. Dans cette optique je préfère diviser le topic. Heath est Joach ont fuit vers le bâtiment administratif. Un nouveau topic y sera crée, ouvert à 2 opposants pour l'égalité. (Léocade y réserve une place, ensuite, ce sera premier arrivé premier servi).
Pytha, Scott et Alessandra sont aux toilettes - Scott va y créer un nouveau RP pour eux, qui seront rejoins par un membre de RED ou soutien de RED (toujours dans l'optique 2 contre 2)
Les restants seront dans le hall, moitié moins nombreux. Postent en priorité ceux qui quittent le hall pour aller dans les autres topics (Léocade etc.) Là ce sera gérable, je pense, sinon n'hésitez pas à ce que quelques personnages décentralisent l'action pour forcer la création d'un autre topic ailleurs. Tout les topics ont un ordre de posts libre pour le premier tour, les tours suivants il faudra garder le même ordre. Respectez l'alternance RED / opposant pour les posts svp ~
Heath Joach VS. Léocade Opposant libre
Pytha Orwenn Artus VS. Scott Aless Anshu
Charlie/Olive Sélène (Maxxie) Nathan VS. Jack Elise Anarchy
Sujet: Re: RED ; Riot [COMPLET] Mar 29 Juil 2014 - 17:48
PURSUIT
Et Pytha qui, dans une tentative vaine, essaye de me conduire vers la sortie. Ça me fait sourire. Une fille arrive, gèle le sol. Cristallisation. Je m'apprête à lui balancer une insulte lorsque notre blonde préférée arrive, non sans compagnie. Alessandra et Nathan. Elle a l'air bien défoncée, dis donc. Nathan aussi d'ailleurs. Elle crie, ça en est presque agaçant. Ça confirme bien ce que je pensais : elle est bourrée. Elle rigole, réclame Heath. Oui, où est le chef de cette bande d'abrutis ? Et puis la blonde me regarde avec un regard légèrement pervers et baisse son regard vers... ok. « Qu'est-ce que tu regardes comme ça, coquine ? » Je sais très bien ce qu'elle regarde.
Et puis Olive arrive, accompagnée de Léocade. À sa tête, ça se voit qu'il s'est fait défoncé. Le pauvre. Olive saisit la batte de Joach sans problèmes en utilisant son don, batte récupérée par le Berserker énervé et restituée à son propriétaire. Un gars arrive, quelqu'un que je connais pas, et invite la fille-fumée, aka Jacklyn, à rentrer aux dortoirs. Elle s'énerve, s'adresse à chacun de nous. Ça me fait sourire jusqu'à ce qu'elle s'adresse à moi. Et toi alors.. Ta mère t'as pas assez bercé en te disant qu't'étais unique ? Toi qui connait tout sur tout t'as pas assez réviser tes leçons d'histoire ou alors t'en as juste rien à foutre d'agir comme le plus gros des connards intolérants. Pendant une fraction de seconde, je me crispe. Ses paroles m'ont touché sans que j'y puisse y faire quelque chose. Parce que ça me rappelle que j'ai été adopté. Non, ma mère ne m'a pas bercé, elle est morte trop tôt pour ça. « Je préfère être le plus gros des connards intolérants que d'être une merde comme toi. » Puis je ne fais plus attention aux événements qui se déroulent autour de moi. Je cherche Heath des yeux. Bon sang, où est-il ? Que je lui foute mon poing dans sa gueule. Il arrive enfin et je sens la rage monter en moi. Il se contente de nous ignorer, part avec son Joach dans les toilettes. Fait chier.
Ma main passe dans mes cheveux tandis que je réfléchis. Si je veux buter Heath, faut que je défonce la porte. En sachant que lui et Joach vont sûrement la bloquer, il me reste qu'une solution : me transformer. Nan, ça va pas le faire. Je le maîtrise pas assez, je risque de blesser quelqu'un. Un bruit attire mon attention. Alessandra vient de balancer un morceau de table contre le mur où moi et Pytha se trouvons. Cette fille est vraiment cinglée. « Les garçons dites-moi. » Sa main vient se poser sur mon épaule. « Vous jouez au poker ? » Putain, je sais pas pourquoi, je le sens pas, ce coup. « Moi j’en suis plutôt adepte, en vérité. Le secret est dévoilé. » What ? Elle compte sur la chance, c'est ça ? À ta place, je ferai pas un truc pareil, Aless. Je reste silencieux, concentré. Elle pose sa main sur les cheveux à Pytha puis me murmure au creux de l'oreille. Elle me demande de lui faire confiance, de l'écouter quoiqu'il arrive. Mon cœur s'accélère. « T'es folle. Et si je te blesse ? » Mais elle a l'air d'en avoir rien à foutre. Allez, fais-lui confiance, Scott. J'expire longuement, ferme les yeux. Toute la rage que je contiens, que j'étouffe, je la laisse sortir. Les traits de mon visage se tordent, changent. C'est toujours aussi désagréable. Je deviens Minotaure. Toutes mes pulsions refoulées font surface. Sous mes pieds, le sol tremble. Je souffle fort, tente de contrôler mon envie de tout casser. Devant moi, Alessandra est déséquilibrée par les ondes sismiques. Je l'attrape avant qu'elle tombe et sans attendre, je m'élance vers les toilettes.
Sujet: Re: RED ; Riot [COMPLET] Jeu 31 Juil 2014 - 23:30
#045FB4
Qu'est-ce qu'il se passait ? Le grand hall accueillit deux nouveaux arrivants. Je m'arrêtai nette, détaillant l'homme du petit couple. Nathan. Une grimace de dégoût apparut sur mon visage à la vue de ce traître, à la vue de ce E que je faillis croire dans notre camp. Heath eut raison de se méfier de lui. Je contemplai à présent son accompagnante, une grande blonde. Tous deux moins dangereux que les autres ; ils étaient soûls.
Leur état était lamentable, et jamais Nathan ne m'eut fait plus pitié que lors de cette nuit. Et pourtant, à l'époque où il m'obéissait au doigt et à l'oeil, je le jugeais déjà pitoyable. Ce sourire béat ne correspondait pas au lâche que je croyais connaître. Son attitude actuelle confirmait son incapacité à nous empêcher d'effectuer quoi que ce soit. Cependant, un pressentiment me conseilla tout de même d'appeler du renfort à l'avenir ; la puissance vocale de l'opposante appelant notre chef pouvait bien ameuter cette salle très rapidement. Je libérai le bras de Sélène de mon emprise et contemplai la blessure créée sur ma main ; un peu de sang coulait suite au contact trop violent des cristaux de ma meilleure amie. Je plissai les yeux. Ce n'était pas grave. Cette ouverture piquait à peine et n'entravait en aucun cas mon don. Je sortis en premier lieu de ma poche un LMS déjà écrit, destiné à Anarchy afin de la faire venir ici ; je survolai le hall, à la recherche de Silver, mon lézard qui s'avérerait utile pour la première fois de son existence.
Pendant que d'autres opposants arrivèrent, sans prêter une quelconque attention à ma personne, je confiai discrètement le message préconçu à mon lézard, tapi dans l'épaisse ombre formée à proximité. Tu sais à qui l'apporter. Et fais vite. Silver déguerpit en direction de l'extérieur, prêt à remplir sa mission. Je sortis cette fois-ci un mouchoir de ma poche et l'enroulai autour de ma plaie, le tissu pompant déjà quelques gouttes de sang, en écoutant par la même occasion les sarcasmes exaspérants d'une autre fille aux cheveux d'ébène. Elle s'empara de la batte de Joach avec une telle facilité que la nature de son pouvoir m'intéressa aussitôt. Elle provoqua Jacklyn sans aucune honte. Elle rabaissa le groupe entier, à l'aide de propos plus intelligents que ce que j'eus entendu jusqu'ici. Et Gautier s'arma de la batte, et fracassa une table se tenant à côté de lui en signe d'avertissement. Et Jacklyn s'emporta dans un long discours, répétant encore et encore les raisons de notre vengeance, les raisons qui poussaient notre groupe à changer les choses, les raisons que ces idiots refusaient de comprendre, peu importe le nombre de fois qu'ils entendaient nos plaintes. Je l'observai, moi qui la croyais si discrète, moi qui ne la pensais pas si moqueuse, la voilà qu'elle déchaînait un flot d'insultes personnalisées pour chaque opposant, même pour ma meilleure amie.
— Oh... et Sélène sérieux lâche ton air de fille badass tu fais peur à personne on dirait un mauvais film de série B, ptètre que t'arriveras à garder tes amis le jour où t'auras les couilles d'voir que y'a pas qu'ton ptit cul qui importe.
Je m'étais promis de protéger ceux qui m'étaient chers. Je m'étais promis de prendre le camp de mes proches, et ce, peu importe la situation. Je m'étais promis de les soutenir. Et pourtant, moi qui étais témoin de ces affronts qui lui étaient destinées, je ne fis rien. Je ne fis rien, car ce jour-là, c'était Jacklyn qui avait raison. Jacklyn venait de mentionner la stricte vérité, et c'était pour cela que j'en voulais à Sélène. J'adressai un regard à cette dernière, un peu dur mais loin d'être menaçant, afin de lui dévoiler mon opinion sur ces paroles blessantes. Sélène, tu m'as toujours comprise jusqu'ici. Alors pourquoi t'opposes-tu à nous ? Pourquoi es-tu incapable de voir qui est véritablement en tort ici ? Je croyais que nous étions semblables, des sosies. Pour qui t'opposes-tu à notre idéologie ? Pour toi ? Je soupirai, baissant les yeux vers ma main bandée tachée de sang. Mince. L'écoulement d'hémoglobine m'agaçait fortement. J'aurais dû me montrer plus prudente et moins impulsive face aux cristaux de Sélène, surtout en parfaite connaissance des dégâts qu'ils produisaient. Lorsque je relevai la tête ; je vis Heath apparaître. Oui, les dégâts. Notre mission était la seule chose que l'on verrait le lendemain. Il avait raison. Nous devions continuer. Et il repartit aussitôt avec Joach, en demandant à l'un d'entre nous de détruire le lustre. Je surveillai Sélène, principale cause de mon inactivité. Sois contente, Sélène. C'est à cause de toi si je ne bouge plus, à attendre tranquillement du renfort.
La suite fut quelque peu étrange. Le nain se transforma en Minotaure et s'en alla, en compagnie de Pytha et de la blonde dans les toilettes ; Orwenn et Artus suivirent ceux-ci, adressant en pleine course un bref regard à Sélène. Le lustre fut détruit par Gautier, qui pénétra dans le réfectoire d'une humeur fracassante, accompagné de Nathan. Le hall se vida. Et je me retrouvai uniquement avec Jacklyn comme alliée à présent, face à ma meilleure amie, la brune sarcastique et un grand brun que je venais d'apercevoir. Mon regard se posa sur Sélène.
— Tu en as assez fait, Sélène, tu nous as même aidés à abimer le sol. lui adressai-je un peu durement.
Je serrai un peu le bandage de ma main en soupirant. J'en avais assez d'être blessée lors des missions. Et je craignais la voir rester et jouer la tête de mûle.
— Maintenant, va-t-en. conclus-je.
Anarchy, viens, s'il te plaît.
H.S : Après moi, Anarchy (ou Sélène). Sel : ce post peut t'aider pour résumer les principales actions
Sujet: Re: RED ; Riot [COMPLET] Ven 1 Aoû 2014 - 18:03
Le petit bonhomme -le président du club de basket si j’ai bien imprimé ?- se glisse derrière moi, joue les durs en m’arrachant la batte des mains. Volte-face. Il théorise sur ma « position » au vue de mon « passé ». Il ne récoltera qu’un haussement de sourcil et un sourire en guise de réponse. Et puis il abat l’objet de bois violemment juste à côté de moi. Sacré écho, sacré frisson : l’adrénaline. Il sourit. Son pote se marre. Et je n’ai pas bougé d’un pouce. - Ah mince pardon. C’était là que je devais faire pipi dans ma culotte ? On la refait ou bien … ? Léocade, gentleman, s’interpose à sa façon. Mes mains et mon menton s’échouent sur son épaule. Encore ce petit face-à-face quelques secondes… une silhouette pas très grande avait débarqué un peu plus tôt derrière lui et Joach –une chevelure rousse non-identifiée pour l’instant et peu importe. Je pointe le petit E du doigt, le désigne rapidement en le faisant tournoyer. - Tu sais que les vrais méchants ne font pas dans la démo d’habitude. Ils ont déjà une chaine enroulée autour du poing, qu’il t’enfonce direct dans les côtes pour en briser une ou deux avant de te fracturer la mâchoire. Ils ne perdent pas de temps comme ça…
Soupire. Blasée, déçue, ennuyée ? Je me redresse et me détache de Léo qui semble devoir gérer d’autres tensions. Et dans son dos, je lève les mains, sourcils haussés, sourire fermé, je m'incline légèrement en mode "But ok I give up. Tu es le roi de cette jungle berseker". Et je me recule d'un, puis deux pas en soupirant, vrillant mon regard sur le type qui murmure presque à smokette gurl. La voix de cette dernière éclate enfin en fumée. Quand vient mon tour, elle énonce que je suis moche, pute, forte ? Ou quelque chose dans ce goût-là. C’est mignon. Je glousse en préférant ne pas lui faire comprendre que je désapprouve ses dires. Ca serait une perte de temps. Et la colère qui lâche et s’évacue de cette façon : il n’y a rien de meilleur.
*
Nuit, insomnie. Again. Les bruits nocturnes de ce bungalow sont bien différents du bungalow 1. Ca me tient aussi éveillée. Entre autres choses. Doucement, prudemment et un peu distraitement, j’apprends à connaître mes nouveaux colocataires, dont Maxxie. Gentil, étrange et paumé. La première fois où il est sorti en plein milieu de la nuit, je ne l’ai recroisé qu’au petit matin, il rentrait, venait de s’acheter des cigarettes et s’était juste un peu perdu en cours de route. Du coup, cette nuit, instinct machinal, mais hésitant, j’ai préféré sortir avec lui, en tenant la distance, juste au cas où. On ne se connaît pas encore bien après tout. Et ça occupe, évitant d’autres dérives. Sauf qu’il rode dans tout le pensionnat, comme en quête de quelque chose et ça commence à me lasser. D’autres bruits attirent mes oreilles. Saccages. Associés quasi instantanément à RED. Mais je ne veux pas y croire. Espérant peut-être encore vainement que ce n’était que des menaces en l’air, mais au fur et à mesure que je me rapproche de l’origine du bruit, je doute et redoute. Et la voix d’Alessandra appelant Heath confirme le tout alors que j’arrive. Je n'ai pas pu m'empêcher de venir jeter un œil. Je me suis avancée à pas incertains, me demandant ce que je foutais là … Et effectivement, le spectacle dont je ne peux détourner les yeux gomme ma voix. Pendant un temps, tout ce que je vois ce sont mes amis si fiers, réduits à leurs instincts les plus bas, les plus primaires. Blessés ou blesser avec les mots et pas seulement. Une sourde douleur se fraye sournoisement un chemin à l'intérieur de mon myocarde -profondément. Puis elle s'évapore dans le vide qui traverse mon regard. J'ai déjà vu Pytha se bagarrer, j'étais intervenue sans réfléchir à plusieurs reprises sans craindre quoique ce soit. J'ai pris des coups et je m'en suis à peu près relevée. Car il faut avouer que la présence de Nathan ici a tout de même eu l'effet de paralyser tout mon être -figée dans ma forteresse de plomb inaccessible. Et puis il y a eu Heath rouant de coups Léocade. Je déglutis après avoir sursauté sur moi-même lorsque Gautier a brisé cette table. Et si la brune n’avait pas senti le danger, moi j’ai senti qu’il aurait pu la frapper. Et ça me choque. Tout ça me choque. Je ne les reconnais pas.
Ils parlent tous, certains pouvoirs se révèlent. C’est dément comment les choses peuvent partir en vrille. Pourtant, je reste indubitablement en retrait, spectatrice immobile dans le regard se perd sur chacun des rouges un instant. Muette. Déçue. Quand Heath pose son regard dur sur moi. Le mien se vide et se détourne. Je me détourne. Je parviens finalement à bouger. Je ne sais pas comment. Mais j'y arrive. Je les quitte des yeux. Simplement. Et sans un mot. Je ne veux pas en voir plus. Je ne peux pas. Et ça ne me concerne plus maintenant.
*
Le leader apparaît, ignore ce qui doit être ignoré selon lui, ses instincts. Il fait ce qu’il a à faire. Les pupilles émeraude le suivent juste du regard, captent certains échanges avec la rouquine, ses sous-fifres, mais surtout avec Léo. Qu’est-ce que c’est ? L’école maternelle ?
Mais mon attention détournée par d'autres joueurs… Quelques pas me conduisent jusqu’à la rouquine qui prenait la tangente. Une main dans ses cheveux pour découvrir vivement son oreille. Elle grimace mais ne bronche pas. Mascarade.
- Ils se revendiquent rebelles responsables et concernés mais c’est de l’esbroufe. Des conneries même. Ils en sont loin. T’es pas d’accord ? Tire sur ses cheveux flamboyants. On l'est tous. Et c'est tant mieux. Sinon ça serait chiant à mourir et surtout quand la violence peut se propager de bien des façons.
Vrai murmure adressée à la fausse otage que je relâche après une pichenette dans sa mâchoire, là où Alessandra avait frappé. Ca ne regarde qu’elle et moi. Et elle s’en va lorsque l’étalage de magie nous réveille un peu tous. Ca secoue grâce à une Alessandra somme toute, en pétard direction les toilettes avec le minotaure. Gautier épouse à ce moment-là son rôle de destructeur de lustre. Palpitant dis donc. Surtout avec cette dispersion des troupes orchestrée un peu trop brillamment. Même Léo a pris la poudre d'escampette dans le sillage du leader ? Bref. C’est que ça nous ferait vaciller mais il y a des « histoires de couples » en plein règlement de compte. L’ennui pointe le bout de son nez.
- Il semblerait qu’on va finir par rester entre filles… On s’fait des dessins sur les ongles ?
Pique facile, dirigée vers Jacky sans pour autant lui adresser un regard.
- Allez, rentrez dans le jeu ! Mon regard balaie les lieux pas mal désertés, malgré l’arrivée d’une nouvelle personne. Essayez de prendre un avantage. De toute façon, il y aura toujours 2 versions de l'histoire. Les E qui perdent le contrôle en s’en prenant à des A : pathétiques loosers. Ou bien, les A piégés par des E : loosers aussi.
Mon regard s’appuie sur la E qui vient de débarquer. Dernière étincelle d’intérêt et de provocation accordée à cette soirée ?
- Alors, où ça nous mène tout ça mesdemoiselles les rebelles ?
[#663333: talk] 1ère fois que je mets 2 persos dans un même post, donc sorry si c'est naze. Mais l'aparté Charlie est finie. Elle n'est plus là. codage par Junnie sur apple-spring. Modifié par Lix. Thks ♥ Re-bidouillée par moua. No thks.
InvitéInvité
Sujet: Re: RED ; Riot [COMPLET] Ven 1 Aoû 2014 - 22:06
(c) Zelda. hrp : indianred.
Feat. RED & opposants
Don't fucking touch her
Trois heures du matin. Fascinée par l'intelligence des personnages de l'anime No Game No Life, tu manques de ne pas apercevoir le lézard, jusqu'à ce que tes yeux se posent sur la bestiole en question. Mikados dans la bouche, regard surpris, tu déplies le papier. Elise. Elle a besoin d'aide. Tu grognes et te lèves précipitamment, rédigeant à la va-vite un lms pour le lieu précis où ils se trouvent. Presque paniquée à l'idée que ton amie puisse être blessée, tu ne prends même pas la peine d'éteindre quoi que ce soit, laissant juste un mot pour Chan – si elle se réveille et que le problème est assez gros pour que tu ne sois pas là le lendemain.
Une fois la réponse reçue, tu choppes une veste et cours vers le grand hall, un peu – beaucoup – stressée en entendant les bruits et les cris. Mais tu ne sens aucune émotion, aucun sentiment. Les bulles ont disparues depuis ce matin, ton don ne s'est visiblement pas activé de toute la journée. Ca t'inquiète pas mal, il paraît qu'un changeur de don traîne – et avec les foules qu'il y a en ce moment, rien ne dit que tu ne l'as pas touché par inadvertance.
Tu secoues la tête. Ne pense pas à ça, pense à Elise. A RED Aux E. Pour une fois qu'ils ont besoin de toi, rends-toi utile et agis. T'entres dans le grand hall et là, surprise. Tout est défoncé. Le lustre ne ressemble plus à rien, le plafond sur lequel il était est dans un très sale état, les toilettes on en parle pas et les murs sont teints... En rouge. Tu jettes un regard aux alentours, cherches Elise des yeux. Inquiétude, stress, panique intense te donnent l'impression d'être plus forte que tout. Poussée d'adrénaline, probablement.
Ton cœur rate un battement en voyant Charlie, tu n'oses même pas lui faire un signe. L'absence des couleurs émotives autour des lieux te surprend, tu as la sale impression que quelque chose cloche dans ton organisme. Bref regard vers la rouquine, suivi de quelques pas en avant. Tu te dévoiles au grand jour, talons plantés dans le sol. Tu fixes les différentes personnes présentes, jusqu'à ce qu'enfin tes deux saphirs départis de leurs verres trouvent ce que tu cherchais : Elise. L'odeur d'hémoglobine te semble trop puissante, c'est presque effrayant. Elle est blessée, et la cause se trouve juste à côté d'elle. Tes pupilles se dilatent, la rage s'empare instantanément de toi – furieuse, enragée, tu meurs d'envie de lui arracher la jugulaire.
Mais se lancer tête la première dans le conflit serait d'une stupidité affligeante. Rapide constat ; une brune que tu n'as même pas envie de voir, de connaître ou quoi que ce soit d'approchant, qui parle inutilement. Une autre E dont le nom t'échappe. « Essayez de prendre un avantage. De toute façon, il y aura toujours 2 versions de l'histoire. Les E qui perdent le contrôle en s’en prenant à des A : pathétiques loosers. Ou bien, les A piégés par des E : loosers aussi. »
Un rictus fend subitement ton visage. Tu traces tout simplement ton chemin, la bousculant dans un geste provocateur dénué de maturité. Et tu fais attention à chacun de tes pas, le sol cristallisé menaçant de te faire tomber – et perdre toute crédibilité. Animée par ta colère, tu attrapes sans réfléchir le col de Sélène et la regardes droit dans les yeux, dents suffisamment serrées pour te faire mal toute seule. « Espèce de salope, t'as rien de mieux à faire que pourrir la vie des autres pour prouver ta supériorité ? » Ton poing libre se serre brusquement, tu la baisses légèrement et le lui envoie au visage, dans un geste plein de ta rage.
Ce n'est que la tienne, que toi et toi seule qui t'énerve. Tu recommences, ignores la douleur. Abats à répétition des phalanges sur sa joue, expulsant tout ce que tu ressens à travers le plaisir de sentir sa chair derrière la tienne. Tu hurles presque, aveuglée par tes propres sentiments. « Pourquoi vous comprenez pas ? Pourquoi vous vous obstinez à vouloir tout réparer ? Vous vous en foutez de nous ? Vous préférez qu'on crève comme des clebs le jour où un E assez puissant lâchera malencontreusement son pouvoir sur la classe entière ? »
Tu ne sais pas toi-même ce que tu racontes, mais tu lâches Sélène, le poing tâché de sang. Est-ce le tien, est-ce le sien, tu n'en sais rien et à vrai dire ça t'es égal. Tu t'avances entre les débris de verre, de cristal et de béton, toises froidement la brune inconnue. « Où ça nous mène ? A la victoire, j'ai envie de dire. Ce que vous comprenez pas c'est que même à tous contre RED, vous allez perdre. Parce qu'ils sont pas tout seuls. On est pleins derrière eux, à les relever quand ils tombent. On a pas tous le courage d'agir, on a pas tous l'envie de s'enfoncer dans la merde jusqu'au cou. Mais on est là, dans l'ombre, à agir quand y a besoin. »
Tu te tournes vers Elise, observant les gouttes de sang qui coulent de sa main. Tu te retournes totalement, tu la fixes. « Elise. Sois forte, comme tu l'as toujours été. Tu sais ce que tu dois faire, je t'apprends rien. Laisse-la tomber ; elle a pas hésité une seule seconde, elle. Elle t'as même blessée, putain. » En crachant ça, tes yeux roulent vers Sélène. Ton cœur bat beaucoup trop vite, t'as l'impression que quelque chose veut sortir de tes ongles. Mais tu t'arrêtes pas pour autant. Tu serres les poings en poussant un grognement infime, tu poursuis même si tu n'as pas la sensation d'être écoutée par le peu de monde présent.
« J'parle peut-être qu'en mon nom, mais vous savez quoi ? J'en ai marre d'avoir peur. Marre de tous les coups dans la gueule qu'on se prend. Faut que ça change, faut que ça bouge. Et si vous croyez qu'une bande de A pleins d'arrogance va arrêter la machine, vous vous fourrez le doigt dans l'oeil, et jusqu'au coude. » Tu ris. Oh oui Anarchy, un rire dénué de joie, un rire juste profondément désespéré. Tu glisses jusqu'à Elise et prends sa main, observant la blessure. Rien de bien grave, rien de bien méchant – mais juste assez pour te donner envie de frapper la responsable. C'est dans ta nature de vouloir défendre. Tu chuchotes, d'une voix coupable. « Désolée, j'serais arrivée plus tôt j'aurais pu empêcher ça. Tu m'fais un résumé de la situation ? Y a que ça qui gêne ou y en a d'autres, cachés ? » Nouveau sourire, presque malicieux.
Mais tu la sens, au fond. Cette bête qui sommeille en toi, qui menace de sortir à chaque geste. Elle pousse, elle pousse si fort que tu te sens défaillir. Elle va s'échapper, elle va te déchirer de l'intérieur jusqu'à être toi, jusqu'à prendre ta place. Yeux écarquillés, douleur intense dans la poitrine. Tu lâches la main que tu tenais et serres le tissu à l'endroit de ton cœur, reprenant difficilement ta respiration. Tu recules d'un ou deux pas et regardes d'un air surpris Elise, la situation t'échappant totalement.
Tes mains deviennent pattes, ta peau se couvre de fourrure. Tu gémis et souffles, grognes et tombes à quatre pattes. L'impression de puissance s'intensifie, l'humaine laisse place à un gros lynx. Tout se passe en quelques secondes mais te semble être une éternité, un voile rouge couvre subitement tes yeux. Prise au dépourvue, tu te redresses d'un coup et lâches un puissant grognement. Profites-en Anarchy, c'est une opportunité incroyable.
Toute humanité t'as quitté, laissant place à une bête qui pourtant ne traduit qu'un fragment de ta rage. Change ce désagrément en avantage, fais en sorte de repousser les ennemis. Lentement mais sûrement, tu t'approches de la A, ta silhouette légèrement recourbée. Tu cherches à l'intimider, à la faire partir. Tu cherches à l'effrayer, à être utile.
Dégage, va-t-en loin d'ici et reviens jamais, sinon j'brise ton joli cou entre mes crocs.
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Sujet: Re: RED ; Riot [COMPLET] Ven 1 Aoû 2014 - 23:13
Ton regard était perdu dans le vague pendant un long moment. Tu ne porte plus vraiment attention à tout ce qui t'entoure. Tu sens la prise sur ton bras de la main de ta meilleure amie qui tente de te ramener à la sortie. Sur le coup, tu résiste, tes jambes se cristallisent pour te figer au sol. Tu tente d'entendre ce que te dicte tes plus profondes pensées. Tu ferme un moment tes yeux pour les rouvrir pour apercevoir Jacklyn qui se rapproche. Tu l'observe.. Tu l'écoute.. Tu ne cille pas sous ses insultes. Tu n'ose pas détourner ton regard, tu l'écoute sans rien dire. À quoi bon répondre à tout cela ? Ça n'en valait même pas la peine. Elles avaient raisons dans le fond. Tu te disais différente des autres A.. et Dans le fond, tu es aussi égoiste... qu'eux.. Quoique non.. Tu n'es pas ainsi.. Tu n'es même plus en A.. Tu es en B.. Tu n'as plus rien à faire de tout ça en fait. Tu peux décidée de ce que tu veux faire. De toute manière. Dans un cas comme dans l'autre.. Ta tante allait encore te prendre la tête.
Tu cligne un peu des yeux pour jeter un regard vers Élise un bref instant.. Puis tu baisse ton regard vers tes mains en silence. Tu lâche un petit soupir. Tu jette finalement un regard vers les gens qui entrent et qui partent aussitôt. Tu remarque quelques connaissances... Tu n'en a que cure, tu te moque bien des A qui passent. Puis tu remarque Orwenn passer. Tu remarque son regard, son mouvement. Tu sens ton coeur se serrer brusquement. Il faisait quoi ci ? S'il venait vers toi.. Tu sentais que tu allait fondre en larme.. Mais il dévie et va ailleurs. Tu mord légèrement ta lèvre inférieure sur le coup alors que tu n'arrive pas à choisir ce que tu dois faire... Tu aurais tant aimée être dans les bras de ton ange gardien comme au cours des derniers mois quand tu te sentais fléchir. Mais il n'était pas venu finalement....
Alors que tu lutte pour trouver ton idée, tu entends finalement ta meilleure amie dire à nouveau de t'en aller. Tu finis pas secouer la tête en silence. Pourquoi partir ? De toute manière.. Que tu reste ou que tu parte.. Tu allais être blâmée. Alors tant qu'à l'être un peu.. Pourquoi pas l'être encore plus... Au point où tu en étais rendue.. Ça n'en valait plus la peine de fuir pour ça...
''Désolé Élise...'' Léger silence, tu souris simplement d'un de ces sourires que tu échangeais tant avec Elise. Un sourire sans joie, sans tristesse, juste un simple mouvement de tes lèvres. ''Tu sais bien que je ne peux partir... sans terminer ce que j'ai commencée...'' Nouvelle attente, léger petit rire, tu détourne ton regard un instant vers les murs. ''Donc... tu crois que le hall serait beau tout en cristal... ? Ta voix devient alor splus faible. ''Tu es bien plus précieuse qu'une école...'' Un compliment, une vérité, c'était quelques choses de rare de sa part. Alors il fallait bien les déguster.
Un petit soupir survint et tu jette finalement ton regard vers Jacklyn en souriant un peu '' Merci pour tes paroles.. Tu sauras que j'ai plus rien à faire des A.. Je ne suis même pu dans cette classe. Je suis en B.. Et on me menace de me faire descendre en C... Alors vois-tu... J'ai plus de raison d eme retenir pour détruire tout dans le fond...
Tu ne peux empêcher un petit rire nerveux alors que tu sors, sors ton fameux nouveaux noeud de ta poche pour le montrer à ta meilleure amie... Mais alors que tu le fais, tu remarque une autre personne arriver en furie. Tu reste silencieuse.. Elle crie, hurle, rage... Tu ne cille même pas.. Comme si sa rage et sa fureur t'importait le moindrement du monde. Tu écoute d'une oreille distraite tout ce qu'elle dit. Tu la laisse faire quand elle attrape ton collet, mais tu ne t'en préoccupe pas plus que ça. Tu trouve ça amusant plus qu'autre chose..
Prouver ta supériorité ? Mais quelle supériorité ? Tu n'as rien à prouver à personne... Tu n'es supérieure à personne.. Tu la vois serrer son poings.. Tu fermer simplement les yeux sur le coup pour la laisser faire. Ton don te protégeant toujours légèrement.. Tu ne ressens aucunement les premiers coups.. Jusqu'à ce que les derniers touchent enfin ta joue. La sentant te relacher. Tu hausse un peu les épaules ayant l'air de dire.. Déja finis ? C'est tout...
Tu ne l'écoute même plus.. Tu te retourne simplement pour t'approcher d'un mur.. Le regardant un moment pensive. Ça te rapporterait quoi d'écouter ce discours ? Jacklyn et Elise venaient déja de tout te dire. Alors, tu n'avais pas besoin d'un nouveau discours inutile.. Tu remarque du coin de l'oeil le lynx.. Mais tu hausse les épaules...
Tu pose simplement tes mains sur l'un des murs. Petit à petit la surface autour de tes mains est recouvert de cristal. La pierre sous celle-ci se craquelle sous la pression que tu exerce avec tout ce cristal. Tu n'as plus rien à faire de tout. Qu'elles t'attaquent si l,envie leur prends.. Tu ne ferais rien.. sauf créer ta plus grande oeuvre jusqu'à présent.
[Hrp : Vala.. j'ai tenter de tout résumé... Bref.. Sél cristallise tout un mur pour le fun d'aider ~ ]
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Sujet: Re: RED ; Riot [COMPLET] Dim 3 Aoû 2014 - 13:05
❝ RED ❞
Cette haine dans ce regard, c'est la première fois que je la vois dans cet état. J'aurai préféré ne jamais avoir à lui faire face de cette façon. Et pendant qu'elle me gorge dessus, je ne peux m'empêcher de garder cette expression pleine de tristesse, la fuyant obstinément du regard. Là tout de suite je me sens comme un gamin grondé par sa mère.
Sa voix était amère et furieuse. Une fumée s'est échappée quand elle m'a poussé, la même fumée qui s'évapore de mes poings serrés. Ça m’a vraiment surpris sur le coup. À ces mots, je reste bouche bée face à elle, évitant d’effacer ma fumée. Je ne comprend même pas ce que je ressens actuellement. Énervé contre tous. J'en veux à Heath, de l'avoir mêlé à tout ça. J'entends d'ailleurs sa voix, et j'ai de nouveau cette haine bouillante en travers de la gorge. Au fond je sais pertinemment qu'il n'a rien fait de mal, mais il faut juste que je mette la faute sur quelqu'un, ça m’apporte au moins un minimum de satisfaction. J'aimerais aussi en vouloir à Jack, mais je ne pourrais me le permettre. Et je m'en veux, à moi, terriblement. D'avoir été aussi naïf, d'avoir cru un instant pouvoir mettre un terme à sa participation, je ne suis qu'un grain de sable sur cette plage noyée par cette vague rouge.
Toutes ces filles qui lui veulent du mal, je comprends qu’elle soit en rogne, qu’elle les insulte toutes. Moi-même je ne peux m'empêcher de les dévisager une à une. Mais pourquoi s’en prendre à moi, je veux dire, j’ai l’impression d’être le seul à vouloir son bien. Et le seul qu’elle déteste accessoirement. Et maintenant, je ne sais même plus où me mettre. C’est le bordel autour de nous, entre les murs qui se cristallisent et la transformation d’un élève en minotaure. Drôlement classe le don en passant. C'est le moment pour Malcolm de faire son entrée en aigle badass. Alors je continue de penser que ce n’est pas un endroit pour elle. Blessé, lui faire face devient rapidement pesant. Je n’ai aucune envie de rester ici une seconde de plus dans ce zoo. Je lance un dernier regard sur la foule agitée, puis sur elle de nouveau.
Si ça tourne mal, fais-moi signe.
Ma voix s’affaiblissait en fin de phrase, comme si je ne voulais pas la terminer. Un soupire. Et, Fais attention, s’il te plait. Mais aucun mot ne sort. no, laisse tomber. Je me retourne, stabilise mon état et m’en vais. Capuche sur le crâne, déception sur le cœur.
hrp : voilààà, maxxou s'en va, y'a peut-être des incohérence psk j'ai pas TOUT lu dzl ♥
Arsène a un sixième sens. Un radar. Arsène repère les ennuis à des kilomètres à la ronde. Elle est presque aspirée par toutes les tensions. Elle s’en nourrie. Elle les crée souvent, aussi. Elle avait pas prévu de rester ce soir, mais le hasard fait bien les choses, et elle a beau ne pas avoir de chambres ici, elle sait si bien s’inviter dans celle des autres. Pas la peine de raconter les méfaits nocturne de la rousse, il y en a d’autre bien plus intéressant cette nuit. Ca fait du bruit, ça se bats.Ca se crache au visage, et ca se noie. La guerre des classes, ça l’a toujours amusé. Elle n’a quitté son rôle d’élève que récemment mais voir les choses avec cette position d’adulte n’a fait que lui donner envie de rependre le mal plus fortement encore. Elle a fini sa tournée Arsène. Elle a rependu assez de poudre ce soir, elle prendra le temps de faire exploser les cœurs plus tard. On l’appelle ailleurs. Ca siffle dans les couloirs, ca sens les embrouilles a plein nez. Et c’est les lèvres qui s’étire, le pas qui accélère vers la source qui se rapproche. Elle aime les éclats de voix, elle trouve ça beau. Les disputes ont cette mélodie dont elle ne se lasse pas.
Elle a fait un arrêt au niveau de l’administration Arsène. Rien de très important. Juste une petite touche, un éclat de pouvoir .Elle pose de nouvelle marque. Prend en chasse de nouvelle personne. Arsène s’amuse. Elle serait bien resté mais il y a à déjà du monde pour s’occuper de cette situation la, et puis elle préfère laisser Joach réfléchir tout seul. Moins on en dit, et plus les gens se montent le crane. C’est bien connu. Faut juste être la base du problème, c’est tellement plus beau lorsque les gens se détruise de l’intérieur.
Elle se doute que RED a du bouger au complet, alors elle se demande ou sont les autres. Elle veut en voir plus, voir les dégâts qu’ils ont crée. Elle imagine, Arsène. Et elle a hâte de voir. Alors lorsqu’elle arrive enfin au hall. Elle a ce visage trop heureux pour elle honnête. C’est encore mieux que prévu. La destruction rependue jusque sur les murs. On ne l’attendait pas Arsène, mais comme toujours. Et c’est bien pour ça qu’elle prend tant de plaisir à s’avancer dans le hall.
« Et on m’a même pas invité…. »
Elle soupire Arsène, elle joue la comédie, elle est douée pour ça. Elle a toujours eut le sens du spectacle de toute façon. Arsène pourrait encourager à ce que les murs tremblent encore un peu. Arsène pourrait être la langue qui relance les débats d’une façon toujours plus brutale. Mais elle préfère jouer son rôle de professeur ce soir, elle a des projets bien plus grands à accomplir. C’est bien mieux de jouer les bonnes personnes pour le moment.
Alors le don s’enclenche, elle pousse un peu pour être sur de capter toute l’attention. Tant pis pour le mal de crane de demain matin. Et tant pis si certain veulent lui sauvagement lui faire l’amour au milieu de touts les morceaux de verre. Ca devrait aller, normalement. Juste une bonne dose d’excitation. Juste une bonne dose d’Arsène. Une menace qu’elle vous impose.
« Faite l’amour pas la guerre les enfants~ Allez, j’adore la nouvelle déco mais on rentre gentiment dans sa chambre d’accords ? Je borderais même les volontaires si c’est demander gentiment. Et je vous conseille de ne pas trop contester d’accord. J’aime rarement lorsque l’on ne suit pas mon avis. »
Même si elle s’impose en professeur, c’est bien Arsène qui parle. Arsène joue, toujours. Et c’est a vos risque est péril de vous aventurer sur ce chemin la. Elle a cette réputation qui la suit encore, son passé d’élève que vous connaissez surement. Passé dans la cours des grand ne la pas rendu moins dangereuse.
« Allez, plus vite. Ne m’obligez pas à faire venir Terry pour vous forcer à vous brosser les dents. »
Le pire, c’est que Terry doit dormir bien sagement. Mais c’est toujours si plaisant de le méler a des histoires qui ne le regarde pas.
info et résumé yeah: Du coup Arsène débarque aprés un rapide passage du coté du groupe Joach/Heath/Leo/Gaby. Elle arrive et elle active son don qui est attraction, ce qui fait que fille ou garçon, vous êtes attiré par elle. Plus ou moins fortement selon votre force de caractère. Mais en tout cas, sauf don pouvant bloqué le sien, vous êtes tous concentré sur elle. Elle a un passé de grosse fouteuse de merde. Elle sait relativement bien comment détruire une vie et toutes ses relations sociale, on évite souvent d'avoir affaire à elle en gros. De plus, ça reste avant tout votre professeur. ( assistante prof pour etre plus précis Maisonsenfou ) VOILAA. Pour toute question me mp ou quoi ♥ LUVE. Merci de jouer le jeu par rapport a l'autorité d'Arsène, on a beau ne pas l'aimer, elle a malgrés tout du pouvoir sur vous par son don et son statut.
ps: la licorne c'est parce qu'elle est presque en mode paix et amour, fallait marqué le coup. J'sais qu'elle est trop belle, vous etes tous jaloux. Mais j'vous pardonne.
Sujet: Re: RED ; Riot [COMPLET] Mar 5 Aoû 2014 - 0:07
L’envie de dire « Meuf, vous radotez toi et tes potes de E. On a pigé, vous êtes pas contents » est mordante. Exaspérée, ce sont les yeux au ciel et un claquement de langue blasée qui se font réponse. Puisque de toute façon, tout ce qu’ils se contentent de faire -pour la plupart- c’est rétorquer aux provocations et tout casser. Alors, de mon point de vue : peu importe le nombre de soldats, la victoire est encore loin d’arriver.
Dans le même temps, la « princesse de cristal dépressive » plombe encore plus l’atmosphère et joue en duo avec la prénommée Élise avant de s’adresser à smokette gurl. Un « Pitiéé… » effleure mes lèvres et appuie la pensée suivante : il n’y a plus rien d’intéressant à faire ici. Sauf que le sang colombien qui frémit dans mes veines ne sait que trop bien répondre à l’appel du danger, surtout quand la magie –cette inconnue que je redoute autant qu’elle m’intrigue- s’en mêle.
La dernière arrivée se transforme. Sublime félin qu’est le lynx. J’ai une large affinité avec la race canine, mais dans son nouvel écrin de fourrure, la E est bien plus belle. Les prunelles émeraude ne la lâchent pas une seconde et lentement, une de mes mains glissent dans mes cheveux pour en dégager mon cou… Toujours aussi doucement, sans un geste brusque, tandis que mon autre main plonge dans la poche de ma veste en cuir, je m’abaisse, m’accroupie à sa hauteur.
Le sourire provoquant s’est effacé. Au fond des yeux, un nouveau piquant apparaît, la lueur de danger qu’elle m’assène se reflète dans mes yeux. Retour à l’envoyeur. Effet brut. Sans fard. Il n’y a qu’elle que cela concerne, même si les autres peuvent aisément comprendre que je lui offre mon cou et ma carotide. Mais il n’y a réellement qu’elle pour décrypter ce que mon regard trahit… À cet instant précis, je pourrais tenter le coup en activant une nouvelle fois mon don. L’apparence est animale, mais le cerveau reste humain. Certainement. Et c’est là que réside l’impact, la lésion que provoque mon don de persuasion. Il fonctionnerait sans difficulté sur elle. Mais non. Au lieu de cela, ce sont mes propres instincts qui parlent, qui font sensiblement bouger le bras plié, la main enfoncée dans la poche de ma veste. … Vas-y, saute-moi à la gorge, j’aurais toujours le temps de te retenir -une seconde suffit, quitte à en être défigurée- pour mieux planter ce canif à cran d’arrêt dans les côtes ou près du cœur.
Atmosphère extrême. Menace lourdement intense. Inconscience écrasante de folie.
Ce qui s’est joué en quelques secondes à travers un simple échange de regards, d'aura, de charisme... Tout, tout ceci se désagrège instantanément -et avant même que l'acte final n'ait vraiment lieu- lorsqu’une voix indésirée résonne, nous invitant tous à ranger les crocs. Un regard par-dessus l’épaule. Je me relève, tournant définitivement le dos à l’ennemi. Car si même moi je sens le « talent » de l’importune, les E et les B derrière doivent le subir de plein fouet. Je la détaille sans vergogne en notant sa répartie cinglante –plutôt similaire à la mienne et donc, que je n’apprécie pas pour autant. Réaction machinale, je m’avance vers elle, ressentant son don capter ma présence. Mais la frustration de ce soir allant crescendo, n’ayant pas pu relâcher la violence qui grouille sous ma peau… Ces sentiments contenus feront office de résistance pour cette nuit et je parviens à me détourner de la grande rousse à la dernière minute. Le regard se détourne pour se fixer loin devant, une main se lève. Salutation hautaine.
- See you, loosers !
Vous nous voyez comme des êtres arrogants et imbus de nous-mêmes, alors restons encore un peu dans nos rôles respectifs.
[#663333: talk] codage par Junnie sur apple-spring. Modifié par Lix. Thks ♥ Re-bidouillée par moua. No thks.