Sujet: Re: [LONDRES] Lonely Boy & S - le remake. Ven 18 Juil 2014 - 1:24
Be young, be dope, be proud, like an american☻ ♥
On est en ville, et il m'explique que ce n'est pas le moment ni l'endroit pour le tourisme, que c'est pas la journée pour voir Buckingham ou un autre truc du genre. Ok lol, keske c sa buckingham. Who knows, sûrement un truc de la royauté anglaise yep, je crois avoir déjà entendu ça, le 'palais Buckingham' à la télé sur Fox News.
Pas de problème c'est pas mon truc, le tourisme.
Ouais, parce que visiter de vieux édifices prêts à tomber n'importe quand mais qu'on garde juste parce qu'ils ont de la valeur historique, c'est pas mon truc. C'est ennuyeux à mort et c'est vieux. J'aime pas le vieux. Sauf la famille, hihi.
On marche on marche, et il me décrit les différents endroits alors que je j'ouvre grand les yeux et observe tout ça comme une gosse de cinq ans. Yep, petite americaine spotted. De toute façon c'est pas comme si je me faisais pas déjà remarquer avec mon accent. Les rues sont très jolies, j'observe les édifices et continue de marcher. Il m'explique aussi que sa mère est avec le père de Sarah, Sarah Edwige Blackmore je crois. Elle est en D tout comme moi, donc je la connais, de nom et d'apparence, mais pas plus. Rien à dire là-dessus, je lui ai jamais parlé en vrai.
Quand tu m’a proposé le billard, j’ai entendu tes pensées vaguement... T’a grandit à Vegas c’est ça ? Elle ressemblait à quoi ta vie là-bas ? Tes parents, ta famille... Et la découverte de ton don, tout ça, ça s’est passé comment ? .. C'est malaisant tu sais. Si tu pouvais arrêter d'entendre vaguement mes pensées ce serait bien. Mais comme tu me le deman...
Nos téléphones sonnent en même temps, je sors mon iphone de mon sac pour regarder ce qu'il y a. Interview Reed, c'est Charlie qui répond cette fois. Je survole rapidement, cherche mon nom quelque part puis range l'appareil lorsque j'ai trouvé; j'ai aussi lu très rapidement ce qu'il y avait sur Heath et me retiens de lâcher un 'ça craint'.
Excuse-moi. Je t'écoute.
Ah ouais, j'oubliais que j'ai été coupée en plein milieu de ce que je disais. Pas grave, de toute façon j'avais pas encore commencé. Pas une très belle histoire en somme, je préfère ne pas y penser en général.
Yee, je suis née et ai grandi à Las Vegas. Avant que ... hésitation. Avant que je naisse, mon père avait un casino, mais il l'a perdu quand il se consacrait trop à la famille. Fin bref tu vois le genre, c'était pas beau.
Ouais, surtout c'était pas beau de devoir grandir avec le fardeau de savoir que si ton père est au chômage, c'est parce que tu es née et qu'on ne te voulait pas. Le pire c'est qu'on te le rappelle constamment, on te parle du casino, de cette utopie, de cet endroit carrément génial qui réglait tous les problèmes mais qu'on a plus à cause de toi. Bien évidemment, on le dit pas comme ça, mais bon, ça se comprend à la longue.
Mais même après qu'il le perde, quand t'es un habitué, que tu vis à Las Vegas depuis ta naissance, entrer dans un casino ou autre truc du genre est très facile. T'es petit, t'es agile, et si quelqu'un te prend la main dans le sac tu peux toujours pleurer et on te lâchera. Donc je pouvais me faufiler, aller jouer avec les grands. Et puis à un moment j'avais plus besoin de me faufiler j'étais grande, bref, c'est ça.
Évidemment j'ai complètement esquivé le sujet de mon père, son chômage et son alcoolisme - j'espère juste qu'il n'ira pas fouiner dans mes pensées, parce que là ce serait vraiment chiant.
La vie là-bas c'est .. Magique. Selon certains. Mais c'est pas tout le monde qui sait l'apprécier. Aucun parent ne veut fonder de famille là-bas, parce que tout le monde est super protecteur envers ses enfants. On veut pas qu'ils touchent aux drogues, au sexe, tout ça même si on sait pertinemment qu'ils le feront un jour. À Vegas obtenir des drogues c'est très facile. Enfin bref, à part cet aspect voir toutes les lumières allumées la nuit c'est grave cool. Et puis Las Vegas quoi, la frime. C'est un truc de malades, quand t'as vécu à Végas tu vois toutes les autres villes tellement fades et sans couleurs.
Depuis tout à l'heure il me parle de lui, j'ai bien le droit de parler de moi non ? J'essaie néanmoins de pas trop parler, c'est chiant sinon et je me la ferme plus.
Et puis .. Pour mon pouvoir, je l'ai pas découvert là, mais plusieurs années plus tard quand j'étais au Brésil. Quand les objets lévitent tout seuls dans ta chambre, tu le remarques bien vite. C'était à Rio de Janeiro, c'est vraiment beau là-bas, l'ambiance est très festive et les gens ont une belle mentalité. Ça rend fier d'avoir du sang Brésilien.
Petite pensée à Silvester ici, ça fait longtemps quand même. Je me demande ce qu'il devient celui-là, d'ailleurs.
Bref, je vais m'arrêter ici, on fait pas ma biographie, si ?
Non, mais on la fera quand je serai une grande femme d'affaires New-Yorkaise, sisi.
✿ HRP;
InvitéInvité
Sujet: Re: [LONDRES] Lonely Boy & S - le remake. Ven 18 Juil 2014 - 2:55
Holly K. Fitch & Heath D. Ackland
Et elle commence à m’expliquer d’où elle vient, tout ça, et j’met vite de côté cette histoire d’interview, même si pendant les premières minutes j’ai un peu peur de ne pas savoir ce qui se trame sur ce blog. Mais j’décide de faire confiance à Charlie. Malgré toutes ces histoires, j’pense pas qu’elle puisse vraiment dire du mal de moi. ... En cas, j’observe Holly du coin de l’oeil pendant qu’elle parle et ça m’aide à penser à autre chose. J’écoute l’histoire de son père, et suis surpris de constater que c’est pas le passé que je lui imaginait. Elle n’en dit pas beaucoup, mais assez pour me donner une petite idée du milieu duquel elle vient. C’est loin de ce que j’ai vécu moi, et c’est pas banal.
« C'est un truc de malades, quand t'as vécu à Végas tu vois toutes les autres villes tellement fades et sans couleurs. »
Je me mord l’intérieur de la lèvre, mon regard se levant vers les bâtiments “fades et sans couleurs”. Ah ça, on est loin de l'extravagance ici. ... Fin bref, coup de pression quand la fille te dit ça alors que ça fait un moment que tu lui fais découvrir ta ville en espérant qu’elle apprécie. Au final c’pas ma faute, c’est juste qu’Holly, à mon avis, elle se contente pas des choses simples. Et fades. ... Est-ce que j’suis fade, moi ? Sûrement. J’dois même être le type le plus fade que mon entourage connaisse. M’enfin j’le vis bien. Elle me dit qu’elle a aussi vécu à Rio, et j’me sens vraiment con en tant que londonnien pure souche qui n’a grosso modo pas vu grand chose d’autre. Bah, j’ai été à Miami avec les gars... C’franchement pas mon délire. J’suis bien moi aussi, cette ville me ressemble. La Nouvelle-Orléans c’était cool aussi, mais pour le coup c’est très “Charlie” comme atmosphère, et ça s’éloigne encore de moi. Non, moi j’suis bien dans ma “petite” ville fade. J’suis pas un mec extravagant.
« Bref, je vais m'arrêter ici, on fait pas ma biographie, si ? » « Ahah, excuse-moi de m'intéresser à ta vie... »
#bg #lover Putain Heath t’es vraiment con. Je m’arrête, parce-que justement on est arrivés - j’ouvre la porte à la demoiselle et la laisse entrer avant, habitude. A l'intérieur, l’ambiance est assez cool. C’est un peu vieillot, c’est pas hyper luxueux mais moi j’aime bien, c’est assez chaleureux. Et surtout... « Acklaaaaaand ! » Je m’humecte les lèvres et affiche un grand sourire en dépassant Holly pour avancer vers le comptoir, derrière lequel le boss me fait un grand signe. C’est un homme chaleureux, j’peux pas dire que ce soit mon “vieux pote” mais je suis un habitué de la maison, assez pour avoir eu quelques parties gratuites et quelques unes jouées avec le patron lui-même en fin de soirée. L’homme, qui a bientôt une cinquantaine d’année, pose les yeux sur Holly, puis de nouveau sur moi, haussant le sourcil. J’hoche la tête négativement, discrètement, puis me râcle la gorge en m’accoudant au comptoir. Je lui donne des nouvelles, rapidement, Ashley, Roos - je prétend que tout va bien avec Neil et que tout se passe bien dans mon “école privée d’informatique.” Il nous offre une première conso - une pinte de Leffe pour moi - et nous invite à poser nos affaires sur des banquettes pendant qu’une nouvelle employée que je connais pas nous file le matos pour jouer et nous guide à une table.
« Bon... par contre ici c’est billard anglais hein, va falloir que tu m’invite à Vegas pour jouer à l’américain. »
Ce qui veut dire que la table est plus petite, qu’il y a une bille en plus, et qu’elles sont plus petites que ce qu'elle a l'habitude de voir. Holly doit pas en avoir l’habitude, ce qui me donne un petit avantage. Après, si elle est une pro, c’est clairement pas mon cas. J’me débrouille, mais j’suis pas un as. Pour rester dans le Vegas-style, j’suis bien meilleur au poker. Enfin, avec mon don, plus personne veut jouer avec moi maintenant, faut que je joue avec des inconnus, mais parfois je “devine” leur carte grâce à ma magie et le jeu perd de son intérêt (mais ça fait gagner de la thune, alors... ) Bref, j’installe les billes et propose à Holly de commencer.
« Le gagnant gagne quoi au fait ? Autant qu’il y ait un petit enjeu. »
J’hausse un sourcil, narquois; j’ai bien des petites idées, mais ce serait inapproprié, pour un premier rendez-vous. ... Wait, on est pas en rendez-vous Heath, calm down.
Sujet: Re: [LONDRES] Lonely Boy & S - le remake. Ven 18 Juil 2014 - 5:33
☻ ☻ ☻
On entre dans ce qui semble être une salle de billard plutôt classy, mais pas trop non plus. C'est pas comme à Vegas où tout le monde est en suit-and-tie avec un verre de whiskey de marque à la main, mais il y a quand même une ambiance plutôt chaleureuse. J'observe les alentours pendant qu'il discute avec le vieux - et d'ailleurs je ne me gêne pas pour les écouter un peu - discrètement bien sûr. École d'informatique ? Et un certain Neil qui va bien alors qu'il a en vrai, selon les rumeurs, déjà quitté le pensionnat depuis un bout de temps. Okk je comprends pas, il doit avoir une raison de cacher ça mais je ne m'en mêlerai pas, ça m'intéresse pas si ça me concerne pas et puis de toute façon ça impliquerait de leur dire que je les ai écoutés - et bien sûr je ne fais pas ça, moi. Hihihi.
Bref. J'observe l'endroit puis pose mon regard sur la table de billard - Wadafack is this shit. C'est minuscule, jésus.
Bon... par contre ici c’est billard anglais hein, va falloir que tu m’invite à Vegas pour jouer à l’américain.
Voilà qui explique tout. Je m'assois sur la table, tâte le côté puis le bas de celle-ci à la recherche des fameuses balles avant de commencer. Mini-balles. Tout est miniscuule je vous jure. Mais bon, ce n'est pas ça qui m'empêchera de jouer, ce serait comme si un joueur de foot perdait tous ses moyens au remplacement de son ballon de foot par un autre type de ballon.
My goood what the fuck ? Vous les British vous avez besoin qu'on vous apprenne à aimer le gros, visiblement, hihi. Oui j'ai vérifié si le vieux était aux alentours avant de lâcher ça, pas d'inquiétude. Oui², le double sens était fait exprès. Mais c'est vrai, nous les américains, on aime tout faire en grand.
Je ne nierai pas le fait que j'aime l'extravagance. J'aime ce qui sort de l'ordinaire sans pour autant être bizarre; j'aime qu'on me garde divertie, intéressée. J'aime les sensations fortes, je déteste m'ennuyer, même juste pour une minute ou deux, faut toujours que je trouve quoi faire. Autant dire que je tiens pas en place.
Je sais que tout ça ne sera plus valable quand je vais grandir, je sais que ça durera pas mais c'est justement pour ça que j'aime profiter du moment présent. Je sais qu'en grandissant je vais me calmer. Plus de drogues, plus de fêtes qui durent jusqu'au matin, plus de voyages décidés la veille, et plus de billard en soirée alors que je devrais déjà être retournée au pensionnat. À vrai dire, ce sera emmerdant mais le pire c'est que je sais que comme je serai une petite vieille, je vais apprécier tout cet emmerdement. C'est pour ça que j'aime pas penser au futur. J'aime pas m'imaginer devenir vieille, complètement ordinaire. Sans aucune extravagance ni originalité, autant physiquement que mentalement. Tout ça me dégoûte, donc je préfère zapper complètement ces pensées, ça me met de mauvaise humeur.
Pendant que je réfléchis à tout ça et me penche un peu plus sur la table - azy je me mets confortable svp -, Heath me propose de commencer la partie et me sort de mes pensées. On nous sert aussi une boisson, en même temps. J'en sirote un peu même si j'aime pas boire pour être polie puis dépose le verre sur le cêté de la table.
Le gagnant gagne quoi au fait ? Autant qu’il y ait un petit enjeu.
Aaah j'aurais dû m'en douter. S'il me propose un truc déplacé j'aurai le plaisir de lui mettre une gifle, hihi. Mais non en vrai, je pense pas qu'il sera du genre à dire un truc con. Je descend de la table et prends un bâton de billard, putain je me sens puissante avec ça. Be afraid. Je joue un peu avec celui-ci mais reste dans mon espace - faudrait pas blesser quelqu'un non plus - et je réponds à sa question, même si mon attention est à moitié portée sur mon jeu de baton.
Qu'est-ce que tu proposes ? Si je gagne, tu m'appelles plus jamais chérie - si jamais tu le fais, j'ai le droit de te gifler, hihi.
Non en vrai je m'en fous qu'il m'appelle chérie, ça ne m'importe pas - c'est juste pour faire chier et pour avoir quelque chose à proposer. Je continue de jouer avec mon bâton un moment puis le dépose sur la table, me redresse et pose mon regard sur lui en attendant sa réponse.
De toute façon, je perdrai pas, parce que c'est moii la queen du billard.
✿ HRP;
InvitéInvité
Sujet: Re: [LONDRES] Lonely Boy & S - le remake. Sam 19 Juil 2014 - 3:40
Holly K. Fitch & Heath D. Ackland
« My goood what the fuck ? Vous les British vous avez besoin qu'on vous apprenne à aimer le gros, visiblement, hihi. »
J’hausse un sourcil, lui lançant un regard de biais avec un petit sourire taquin. C’est quoi ces allusions. Le pire, c’est que venant d’une fille, c’est pas choquant, alors que si je lui rétorque un truc du genre ‘ah ouais, du coup toi t’aime ça le gros ?’ j’passe cash pour le gros lourd pervers. Alors j’me tais, et n’en pense pas moins sur son attitude légèrement borderline. J’installe les billes, jettant quelques regards à une Holly qui m’a l’air soudainement songeuse. Je m’autoriserai bien une petite virée du côté de ses pensées mais je n’en ai ni le talent ni l’audace - j’aimerai pas qu’on fouille dans les miennes, alors je le fais pas. Quand j’entend des choses, c’est la plupart du temps incontrôlé. Sauf si je sens qu’on me cache clairement quelque chose. Dans tout les cas je suis loin de maîtriser mon don, au grand désespoir de Sören. ‘Trop perturbé’ qu’il me dit. Visiblement j’ai du mal à faire le vide dans mon esprit. Décidément, Prismver a vraiment fait de moi une nouvelle personne.
Je laisse tomber l’idée de deviner ses pensées ou de commencer à sombrer dans les miennes - je lui demande ce qu’on y gagne et elle propose son choix, me demandant le mien. Ne plus l'appeler chérie ? Bien. C’est honnête. A moi de décider mon prix ? J’esquisse un sourire, m’appuyant sur le rebord de la table, posant mon regard sur elle et répondant du tac-au-tac:
« Si je gagne... tu m’accorde un rencard. »
J’hausse les sourcils, lève le nez, attendant sa réponse. C’est certes direct, mais c’est pas comme si elle ne se doutait pas que je suis légèrement attiré par elle. Je m’en cache pas, je séduis subtilement, j’pense pas être lourd ou vulgaire, même dans cette proposition audacieuse. Mais elle les voit, mes regards, mes répliques, tout comme je vois la façon avec laquelle elle en joue. Me piquer ma clope, attirer mon regard sur sa jupe, m’appeler chéri en retour... Sans aller jusqu’à dire qu’elle me drague, elle joue de l’effet qu’elle me fait. J’ai suffisamment d’expérience avec les filles pour connaître les signaux. Mais je sais aussi quel genre de fille elle est, du moins, je crois le savoir - peut-être est-ce que je juge encore trop vite. Bref, contrairement à ce qu’on pense c’est pas le genre de fille facile, elle me l’a dit elle-même, alors la partie ne vas pas être simple. Mais j’aime relever les défis et me heurter aux difficultés. Et puis, ce n’est pas qu’une histoire de me la taper. Ca va plus loin que ça. Elle m'intéresse, j’ai envie de la découvrir, de découvrir son monde - je sais que je n’en ferai jamais partie, je n’en ai aucune envie. Mais elle me rend curieux. Et j’apprécie ce qui s’installe tout doucement entre nous.
Sujet: Re: [LONDRES] Lonely Boy & S - le remake. Mar 22 Juil 2014 - 1:56
I'm hearing voices all the time and they're not mine I'm hearing voices and they're haunting my mind I'm hearing voices all the time and they're not mine I'm hearing voices and they're haunting my mind
Si je gagne... tu m’accorde un rencard. C'est d'accord. De toute façon je gagnerai, hihi.
Pas que je veux pas d'un rencard avec lui - concrètement j'ai rien contre lui ni contre personne d'ailleurs. J'pense même plutôt que c'est un mec cool en général et puis ça coûte rien d'essayer mais c'est nul d'accorder un rencard dès la première soirée. C'est trop facile sinon, faut faire durer hihi. Plus ça prend de temps et plus c'est drôle, parce qu'il aura encore plus envie et que j'ai la situation en main. J'aime jouer, mais j'aime encore plus contrôler comment la partie se déroule. Et ce dans tous les contextes.
La partie commence, et c'est moi qui touche à la première balle. Celle-ci frappe la balle noire vis-à-vis elle et continue son chemin jusqu'à frapper deux autres balles qui se rendent dans un des trous et tombent. Je m'éloigne et dépose mon bâton sur la table pour célébrer, fière de moi. Je bois un peu de ma boisson puis dépose mon verre sur uen table voisine vide - non je n'aime pas l'alcool mais je ne nierais absolument pas que j'aime être légèrement pompette. Crier un peu plus fort, chantonner un peu plus, mettre plus d'expression, plus de vie, plus de bonheur même si celui-ci est artificiel. Vaut mieux avoir du faux bonheur que de la vraie tristesse moi je dis. Et puis c'est pas toutes les boissons alcoolisées qui me déplaisent, j'aime bien les cocktails, vins de grande qualité et même un petit whiskey crème de temps en temps.
La partie continue, c'est serré mais j'ai la situation bien en main - je sais ce que je fais. Néanmoins des fois je rate mon coup à cause de la taille de la table qui est plutôt dérangeante, d'autres fois c'est à cause des règles qui diffèrent de chez nous, et certaines fois je suis juste déconcentrée.
Parfois je lance des commentaires inutiles, célèbre les beaux coups et sirote ma boisson - d'ailleurs je sais pas ce que c'est, c'est plutôt bon comme boisson à la base même si c'est un peu trop alcoolisé pour moi. Je fais tourner mon verre pendant que Heath exécute un des derniers coups de la partie.
Tu penses que c'est quooi comme boisson ? dit elle avec la bouille de gamine de cinq ans trop curieuse pour le monde. Ouais ok, je suis peut-être légèrement pompette, cette boisson était quand même super alcoolisée, je me demande vraiment ce que c'était.
Je devrais arrêter de boire - si je continue je vais finir bourrée et vraiment pas présentable, je tiens très mal l'alcool. La dernière fois que j'ai trop bu ça a très mal fini et j'ai fait des trucs pas très catholiques. lol. Je laisse ma boisson de côté et viens effectuer le dernier coup de la partie. Comme prévu les dernières balles restantes rentrent dans les trous et la partie est terminée, je me lève et célèbre, chantonne avec mon bâton en main.
OLEEEEE c'est qui la winner icii, huh ?
I'M THE QUEEN OF THE BILLARD. Je regarde l'heure, le temps a passé vite et il est déjà 1h. On peut aller chercher les modèles, mais j'ai pas vraiment envie de retourner à Prism'. En fait, j'aime pas Prism c'est une pension de merde lol. Des lézards et un réseau intranet seriously ? Si j'avais pas ce putain de pouvoir incontrôlé et complètement débile je serais pas ici, mais dans un lycée classe à Miami, à New York, en Cali', chez moi en Amérique et j'aurais pas à dealer avec les basic bitches. De plus, tout le monde essaie de t'embarquer dans une guerre des classes débile. En vrai, je m'en tape de cette pension nulle, je m'en tape de la guerre des classes, des pouvoirs. Je viens ici juste à cause de mon pouvoir, et si je pouvais je dégagerais d'ici toute suite pour vivre vraiment ma vie. Le truc c'est que justement, faut que j'apprenne à contrôler ce putain de don si je veux monter en C, en B puis en A si je veux partir d'ici et fréquenter une université prestigieuse pour avoir un vrai avenir et une vraie vie.
Non j'oublie pas les gens que j'ai rencontrés ici, mais honnêtement ça fait pas le poid face à tous les inconvénients que ça apporte.
J'ai toujours l'impression que ma vie est un jeu, rien n'est jamais sérieux ou vrai et ça me frustre. Tout est une question de s'amuser, rien n'est pris au sérieux, j'ai l'impression que je tiens à rien en particulier. Il n'y a rien que j'aime vraiment au point de me battre pour ou m'inquiéter. Mais ça a pas toujours été comme ça. Quand j'y pense je me rends compte que j'ai toujours l'air de bonne humeur, optimiste et prête à m'amuser mais peut-être pas heureuse. D'accord, je suis pas dépressive - ou enfin j'en ai pas l'air, ça fait un bout que j'ai pas déprimé mais je suis pas heureuse non plus. Je pense que j'veux toujours m'amuser parce qu'au fond, si je ressens pas du risque et de l'adrénaline je ressens rien, même pas de la tristesse ou de la déprime, juste un gros vide impossible à combler. Et ce vide me frustre. La dernière fois que j'ai eu des épisodes dépressifs, c'était avant de partir de Miami et c'était à cause de ma rupture avec mon ancien copain. J'aime mieux déprimer que ne rien ressentir, après tout je suis peut-être juste complètement tarée. Me faudrait peut-être un rendez-vous avec un psy, genre celui que j'ai refusé quand ma mère est morte. De toute façon je suis allée le voir une ou deux fois, il a dit qu'il me comprenait pas et qu'il avait rien à dire.
Peut-être que si je suis si désintéressée des mecs c'est à cause de ça. Peut-être que si je suis toujours prête à m'amuser c'est à cause de ça. Peut-être que si j'aime autant les petites pilules et l'herbe magique c'est à cause de ça. Peut-être que si j'arrive pas à aller en désintox c'est à cause de ça. Peut-être que si je parais si forte et si sûre de moi c'est juste parce que j'ai jamais rien à perdre. Peut-être que c'est Gautier qui avait raison. Peut-être que je sais pas aimer. Peut-être que j'aime tout ça parce que ça me donne l'impression d'aimer, de détester, de ressentir, de vivre.
Peut-être que j'ai vraiment des problèmes. Mais je suis une très bonne comédienne, tellement bonne que j'arrive à convaincre tout le monde y compris moi que je vais bien.
Tout ça est brutalement honnête, tellement que je peux même pas garder ça pour moi. Tellement qu'il faut que je me convaincs moi même que je dramatise. Je sais que tout ça est vrai mais y penser me met dans un état que je ne saurais pas décrire moi-même. J'veux aller en désintox et régler des problèmes de santé physique alors que je vais même pas bien mentalement. I sound like a depressive 8th grader, oops. Je reviens m'asseoir sur la table et poke la joue de Heath qui est devant moi comme si de rien n'était. Penser à tout ça en réalité m'a pris une fraction de secondes.
Je t'avais dis que c'est moi la Queen du billard, hihi. Peut-être une autre fois pour le rencard hun'.. Tu veux qu'on fasse quoi maintenant ?
Amuse-moi, divertis moi, garde moi intéressée et faisons semblant que tout est beau.
Le jour où un garçon me fera ressentir autre chose qu'un horrible vide je serai comblée. J'suis qu'une coquille vide en manque d'émotions et c'est pour ça que je comprends pas les gens qui m'admirent, j'suis juste dégueulasse. Brutalement honnête. Vide. Anormalement désintéressée, complètement folle. Troublée. Faible. Minable. Extrêmement réaliste.
Et je serai éternellement reconnaissante à celui qui arrivera à me prouver le contraire.
✿ HRP; PORTRAIT PSYCHOLOGIQUE DE HOLLY SVP. À écouter avec ceci parce que ça va bien avec le fond de ses pensées, parce que c'est foutrement bon et parce que j,ai écris ce rp sur ça. allez slt
InvitéInvité
Sujet: Re: [LONDRES] Lonely Boy & S - le remake. Mar 22 Juil 2014 - 4:11
Holly K. Fitch & Heath D. Ackland
Elle est douée. Hyper douée. Et elle est sexy. Hyper sexy.
Mais y’a pas que ça. On se balance quelques petites piques, on se découvre un même sens de la joute verbale; nos échanges sont épicés mais teintés d’une taquinerie douce. On a du répondant, tout les deux, et je commence à comprendre pourquoi Charlie et elles s’entendent très bien. Et le temps d’un tour, mes pensées dérivent sur elle. Le manque. L’amertume que ce ce soit terminé comme ça. Encore.
Mal fini avec Ulysse, mal fini avec Charlie. Ne parlons même pas d’Hannah, c’est déja foiré avant même d’avoir pu commencer. Et quand je regarde Holly, l’observant pendant qu’elle analyse le jeu, je me demande combien de temps ça va encore durer, tout ça.
Qu’est-ce qui va pas avec moi ? Qu’est-ce qui foire à chaque fois ? Combien de temps encore mes histoires vont être foutues en l’air ? Est-ce que je dois me contenter du minimum, une fille par-ci par-là, ou essayer de construire vraiment quelque chose ? Qu’est-ce que je veux réellement, au fond ?
Le visage d’Hannah m’apparaît alors que tout le décor me semble flou. Je la vois rire. Je nous imagine ensemble. Je me vois l’embrasser, la prendre dans mes bras, la taquiner. Faire de mon mieux pour la rendre heureuse.
Et puis, Holly est là. Sublime, attirante, envoûtante. Mon esprit revient à la réalité tandis que mon regard se repose sur elle, l’observe, la dévore. C’est toujours la même dualité en moi. Me battre ou céder à la facilité. Je n’dis pas qu’Holly est la facilité, loin de là, je ne l’aurai même probablement jamais. Mais elle représente mes fantasmes, et mon envie d’aventures. Mon envie de connaître des filles, mon envie de séduire. Elle me balance une remarque et je réplique, l’oeil charmeur, le sourire malicieux. Plus fort que moi. On tourne tout les deux autour de cette table, autour de deux jeux: celui se déroulant sur la table et l’autre entre nous. Elle est féline, elle est gracieuse et piquante à la fois. L’effet est là, en moi; des palpitations, des sensations. L'intérêt, piqué à vif. Cette fille me fait un effet dingue. Depuis toujours. Et elle ne le découvre qu’aujourd’hui, le sous-estime probablement. Moi qui ai toujours cru que passer du temps avec elle m’en dégoûterai, briserai le rêve; j’avais tort. Elle n’est pas juste belle, elle est drôle, elle est intéressante. Charmeuse. Et je suis totalement charmé.
J’ai le don de me faire avoir par moi-même de toute façon, ce n’est pas nouveau. Outfoxed fox.
« Tu penses que c'est quooi comme boisson ? » Et moi qui pensait qu’elle connaissait tout les alcools sur le bout des doigts, était le genre de fille à se bourrer la gueule à la moindre occasion. Sa voix est légèrement plus aiguë, son regard à peine flou, et je comprend que j’ai tort. Je contourne la table, m’approche d’elle. « Mmmh... fais voir... » et près d’elle je saisi le verre, le porte à mes lèvres en plongeant mon regard dans le sien. Je déglutis, plisse les yeux en levant mon regard au plafond, analysant les saveurs. Je jette un oeil au bar, levant le verre et la voix « Cocktail “Maison” chef ? » Le boss acquiesce et je rend son verre à Holly dans un clin d’oeil. « Secret d’fabrication. » Après quoi je m’éloigne d’elle en précisant que je l’aime bien mais le trouve trop fruité - que de toute façon je ne tourne plus qu’à la bière depuis quelques années. Ce que je précise pas c’est que j’ai arrêté l’alcool fort depuis cette fameuse soirée ou j’ai pris de l’ecstasy. Ca a été mon déclic à moi, mon bond significatif vers la maturité, la sagesse. Preuve en est que la seule soirée depuis ou j’ai bu comme un trou, c’était à Londres, et j’ai couché avec un mec. Neil, en l’occurrence. Je souffle, frissonne; cette soirée me trouble encore énormément. Je tire un coup et rate, laisse tomber ma tête et mes coudes sur le rebord de la table dans un râle impuissant; c’est à son tour, et elle va finir. « OLEEEEE c'est qui la winner icii, huh ? » Shit. Mon rencard. « Bravo bravo. J’suis impressionné. » Et je contourne la table pour rejoindre mon verre. Je le porte à mes lèvres, et c’est là que ça se déclenche.
C’est peut-être parce-que ses pensées l’envahissent soudainement, avec force. Ou alors parce-qu’elles constituent un appel à l’aide.
C’est peut-être parce-qu’on est au calme, parce-que je suis bien, ou parce-que depuis quelques heures on est que tout les deux; j’en sais rien, j’y comprend rien. La magie me dépasse complètement, elle s’empare de moi, et il y a des moments comme ça où elle prend totalement le contrôle de mon esprit.
Et j’entend tout. Ses doutes, ses faiblesses. Elle voudrait être ailleurs, elle voudrait partir - ce don la trouble, comme nous tous; une magie qu’on ne contrôle pas, cette chose qui s’est imposée à nous et qu’on laisse nous peturber. Je fais partie des plus chanceux. Pythagore, Morgan - même Holly. Que dire de ces élèves qui peuvent secouer leur monde, blesser, passer pour des monstres. C’est comme si le temps s’était arrêté tandis que tout les ressentis d’Holly inondent mon esprit tel un tsunami. Je cille, baisse les yeux, porte mon pouce et mon majeur sur mes tempes battant soudainement douloureusement. Elle veut apprendre à contrôler son don pour quitter cette école.
Encore une victime de l’injustice pour laquelle je me bat.
Mais les tourments soudains d’Holly vont plus loin que ça, tourbillonnent en elle, emportent mon esprit dans le même cyclone. Elle doute d’elle, redoute cet ennui qu’elle fuit; elle passe sa vie à courir, danse avec les excès pour s’envelopper d’un cocon d’illusion: sa vie est superbe, excitante. Mais elle est bien là, pourtant, la Holly qui doute. Elle est face à moi, le cocon est percé, l’illusion ne marche plus: rien ne la satisfait, l’ennui la guette. Rien ne suffit.
Rien ne lui suffit jamais. Éternelle insatisfaite.
Et parce-que les pensées sont une merveille complexe, sont une chose indéfinissable mais d’une puissance effroyable, je frissonne. C’est comme un courant éléctrique qui traverse ma colonne vertébrale, alors que mon esprit me semble accroché au sien, absorbant ses pensées; elles éclatent en moi avec autant de puissance. Mais elle les cache, tandis que moi je suis impuissant face à ce flot soudain, ce tsunami de troubles qui ne sont pas les miens. Ce sont ses peurs, ses doutes et ses faiblesses qui défèrlent en moi, mais abriter deux esprits dans un cerveau n’est pas une chose que je contrôle, et je m’y perd. Je ne vois plus la salle, inconsciemment je fixe la table, comme déconnecté, le visage troublé par ce qui se passe dans mon cortex.
Le cerveau humain n’est pas fait pour abriter deux personnes.I'm hearing voices all the time and they're not mine. I'm hearing voices and they're haunting my mind.
Peut-être que si je suis si désintéressée des mecs c'est à cause de ça. Peut-être que si je suis toujours prête à m'amuser c'est à cause de ça. Peut-être que si j'aime autant les petites pilules et l'herbe magique c'est à cause de ça. Peut-être que si j'arrive pas à aller en désintox c'est à cause de ça. Peut-être que si je parais si forte et si sûre de moi c'est juste parce que j'ai jamais rien à perdre. Peut-être que c'est Gautier qui avait raison. Peut-être que je sais pas aimer. Peut-être que j'aime tout ça parce que ça me donne l'impression d'aimer, de détester, de ressentir, de vivre
« Je t'avais dis que c'est moi la Queen du billard, hihi. Peut-être une autre fois pour le rencard hun'.. Tu veux qu'on fasse quoi maintenant ? »
Amuse-moi, divertis moi, garde moi intéressée et faisons semblant que tout est beau. Le jour où un garçon me fera ressentir autre chose qu'un horrible vide je serai comblée. J'suis qu'une coquille vide en manque d'émotions et c'est pour ça que je comprends pas les gens qui m'admirent, j'suis juste dégueulasse. Brutalement honnête. Vide. Anormalement désintéressée, complètement folle. Troublée. Faible. Minable. Extrêmement réaliste. Et je serai éternellement reconnaissante à celui qui arrivera à me prouver le contraire.
Vide. Troublée. Faible. Minable. En manque d'émotions.
Son doigt sur ma joue m’a fait revenir à la réalité, assez pour lever les yeux sur elle, mais trop peu pour faire émerger mon esprit des flots que sont ses pensées. Il est encore entièrement immergé dans ses pensées à elle, tout comme mes yeux se noient à cet instant dans l’océan sublimement triste de son regard.
Vide. Troublée. Faible. Minable. En manque d'émotions.
Ma langue glisse sur mes lèvres au moment ou ma main vient empoigner la table près de sa cuisse. Je pivote, m’approche d’elle, noyé, noyé dans ses yeux turquoises, noyé dans la détresse qu’elle ne confie à personne.
En manque d'émotions.
Et ma main glisse dans sa nuque alors que mes lèvres viennent chercher les siennes. Et j’embrasse Holly Katelyn Fitch.
C’est tout, Holly. C’est tout ce que j’ai, là, sous la main, pour répondre à cette détresse. Pour essayer de te donner un millième de ce que tu attend. Pour te prouver que tu n’es pas rien. Pas à mes yeux, aussi inintéressants soient-ils.
Maintenant, il ne reste qu’à attendre quelques secondes pour recevoir la gifle de ma vie, et perdre l’occasion de mieux connaître Holly Fitch. Celle pour qui je viens de faire quelque chose d’un peu fou et désespéré, dans le seul but de la faire un minimum vibrer.
Que ce soit dans le bon sens, ou dans le mauvais. J'aurai tenté quelque chose, j'ai essayé de la surprendre, de lui prouver qu'elle est loin d'être rien. Je ne suis pas resté les bras croisés.
Finalement, je ne reste jamais les bras croisés. Et elle qui a toujours le contrôle sur tout, jusqu'à l'ennui, j'aurai au moins eu l'audace de bousculer son monde. Ne serait-ce que quelques secondes.
Sujet: Re: [LONDRES] Lonely Boy & S - le remake. Mer 23 Juil 2014 - 0:52
Don't talk, don't walk, just the two of us dance with me, dance with me you want to dance with me, dance with me, baby
Parfois je me surprends à penser que j'aimerais avoir tel ou tel don, et puis je me reprends.
Je me reprends en me rappelant que tout ce dont ces dons sont capables c'est de créer c'est de la guerre, des gens encore plus arrogants qu'ils ne peuvent se le permettre, des gens frustrés, des incidents graves, des gens tristes, des gens troublés, de l'inégalité et du danger plus qu'inutile.
On est pas dans une BD Marvel, on utilise pas nos pouvoirs pour sauver les civils, on s'entraide pas entre nous. Les plus forts se croient tout permis et laissent les autres dans la merde, ils profitent de leur gloire aussi éphémère soit-elle à la place.
J'ai pas peur des S. J'ai pas peur des A. J'ai peur de personne. Ce sont que des gens normaux avec une anomalie qu'ils savent juste contrôler un peu mieux que nous. Ils se plaisent à nous menacer, à essayer de nous faire peur, à se croire supérieurs alors que dans la vraie vie ils seront probablement tous plus minables les uns que les autres. Qu'est-ce que tu vas faire quand tu finis avec cette pension hun' ? Tu vas aller travailler au Mcdo ? Tu vas faire des menaces à ton boss pour essayer de t'en sortir ? La vérité c'est que tu vas probablement finir à la rue, à moins que tu préfères revenir travailler ici, sur cette île perdue et coupée du monde où on te respectera au moins juste assez pour que tu essaies de te convaincre toi-même que t'as pas été si con et que ça t'a apporté ne serait-ce qu'un peu de bien d'être un connard. Les S n'ont aucun savoir vivre et ils me dégoûtent tous plus les uns que les autres. Ils m'enragent, mais ce qui m'énerve par-dessus tout c'est les gens qui ont peur d'eux.
Faut que les gens se réveillent. Faut qu'ils arrêtent d'être cons. Faut qu'ils arrêtent de croire en une paix débile qui n'aura jamais lieu et qu'ils commencent à se bouger le cul.
J'aime pas les dons, quels qu'ils soient. C'est étrange, incontrôlé, ça te trouble, te perturbe, met en danger tes proches, ça sert à rien, c'est qu'une anomalie, une malédiction et tu peux pas t'en échapper. Je déteste ce don. Je déteste cet endroit. Je déteste la guerre des classes. Je veux m'échapper et ne jamais revenir ici plus que tout au monde. C'est mon seul et unique voeu, s'il y a un dieu là-haut qu'il m'écoute bien, même si j'ai plus vraiment la foi, parce que ce que je dis est important. Parce que dieu, s'il existe vraiment, il déçoit. Parce que c'est lui qui nous a mis ces saloperies de dons et il refuse de s'occuper de nous. S'il existe vraiment c'est vraiment un connard. Mais c'est à ce point que je suis désespérée, donc je vais continuer d'espérer.
...
Pendant que je semble réfléchir moi aussi, il se retourne, met une main sur la table, une autre sur ma nuque et avant même que je me rende compte de ce qu'il se passe, avant même que j'aie le temps de comprendre ses lèvres se retrouvent sur les miennes. Wait what.
Il me prend par surprise, ne me laisse pas le temps de réagir. C'est inattendu, tellement inattendu que mon pouvoir se déclenche au même moment, certaines balles se déplacent et la table de billard voisine lévite une fraction de secondes avant de redescendre brutalement. Je sais pas si je veux, je sais pas si je dois lui mettre une gifle, je sais pas si je dois prolonger ou faire autre chose, alors je le laisse faire sans me débattre un moment mais sans l'encourager dans son mouvement non plus.
Parce qu'encore une fois je ressens rien. Neutralité. What the fuck is wrong with me ? Qu'est-ce qui cloche chez moi ?
Je rompts le contact en posant ma main sur son torse et en le poussant légèrement, j'apprécie néanmoins le geste. Je plonge mon regard azur dans le sien et pour une fois, j'ai l'air un minimum troublée. Parce que quand il m'a embrassé, de la façon qu'il lavait fait, j'ai compris que c'était pas juste pour le trip, parce qu'il me trouve jolie ou un autre truc du genre.
... Pourquoi ? Pourquoi tu fais ça ?
Je comprends pas, et j'aime pas ne pas comprendre. Explain me. Je veux savoir s'il l'a fait dans son intérêt ou dans le mien, et si c'est le deuxième cas, alors je me répète mais pourquoi ? Qu'est-ce que tu cherches Heath, qu'est-ce que tu veux de moi ? Je suis pas une fille sage, ni une fille gentille. Je suis pas une bonne influence, je suis pas un modèle, je suis même pas sûre d'être quelqu'un de bien ou d'accompli tout court.
Et même si tu crois de tout ton coeur que je le suis, moi je n'y croirai pas.
Parce que moi je suis réaliste. Parce que moi je regarde la vérité en face. Parce que moi j'aime pas qu'on me mente. Parce que je suis Holly Katelyn Fitch, et je sais ce que je veux, ce que je suis et ce que je ne suis pas. Katycat ne se laisse pas faire si facilement.
J'ai peut-être des problèmes, je suis pas parfaite, j'ai beau m'insulter de tous les noms mais je suis pas une troublée fragile complètement folle non plus.
S'il a entendu toutes mes pensées, alors pourquoi il veut encore m'aider, pourquoi il pose ce geste ? S'il ne les a pas entendues, alors qu'est-ce qu'il fout là, tout de suite ?
✿ HRP;
InvitéInvité
Sujet: Re: [LONDRES] Lonely Boy & S - le remake. Mer 23 Juil 2014 - 1:59
Je cille, bredouille, autant perturbé d’être ‘pris sur le fait’ que d’avoir évité une gifle. Je m’y attendais vraiment, une réaction violente. Tandis qu’une autre part de moi espérait qu’elle me réponde, prolonge le baiser. Mais non. Elle m’a laissé faire, un peu, mais m’a repoussé doucement et m’a mis face à mes responsabilités. Je vois mon reflet dans ses yeux, je suis face à ce miroir, face à moi-même tandis qu’elle me demande pourquoi.
... Pourquoi je fais toujours ça. Pourquoi j’agis toujours. Pourquoi je ne sais pas me contenter d’être un simple spectateur ? Avant Prismver, j’étais toujours en retrait, toujours discret, l’invisible. Au point que c’était mon don, mon don ‘de naissance’. ... Mais Prismver a fait de moi un leader. Je ne suis pas leader de grand chose, mais j’agis, et certains me suivent. C’est moi qui réfléchi. C’est moi qui prend les décisions. C’est moi qui mène les troupes.
Et c’est moi qui assume, désormais.
« Aide-moi, Holly. »
C’est murmuré du bout des lèvres, comme un secret, tandis que mon regard saute entre ses splendides pupilles.
« On peut s’entraider. En temps que D et E, mais aussi en temps que deux personnes qui ont le même ennui, et le même mal à vivre avec cette foutue magie. Et la même fierté de ne pas vouloir se laisser écraser. »
Je déglutis, mon regard cherche un instant les mots autour de nous, revient finalement sur elle. Je me repositionne face à elle, dépose mes mains de part et d’autre de ses cuisses, sur la table, proche d’elle sans non plus briser la limite que j’ai osé franchir quelques secondes plus tôt. Mon visage est proche du sien, assez pour qu’elle entende ma voix basse, mais suffisamment éloigné pour lui laisser la liberté de me repousser, de s’éloigner. Et mon regard dans le sien, j’inspire, et souffle en improvisant ce que j’ai en tête.
« Tu recherche l’aventure, une vie excitante, tu veux ressentir des choses. Tu veux que les gens se réveillent. Tu veux mettre fin à ce système, faire fermer leurs gueules aux A et aux S... » Un instant. « ... C’est exactement ce que fait RED. Je ne me serai pas lancé la dedans si j’étais pas moi aussi à la recherche d’une vie palpitante. Mais je sors la nuit, et je vais briser cette école. J’affronte les A. Je défie les S. L’administration. Chaque seconde passée à détruire l’école est excitante, il y a toujours la peur de se faire choper, et si quelqu’un vient... on se bat. Parce-que personne n’est en droit de nous écraser. On est tous victimes de la magie, on a pas à en plus être victime des autres. Personne n’a le droit de nous écraser, mais ce qu’ils font, tous. Les S, A, B, même les C. Les pseudo-pacifistes ne font que dormir, ils restent amorphes, et ils cautionnent que nous on s’en prenne plein la gueule. » Je déglutis, détourne enfin le regard, me recule de nouveau d’un pas, laissant courir mon regard au sol. « On peut s’offrir l’excitation, le défi du danger, la résistance aux Autres. On peut cracher notre haine sur cette école. ... Et on peut continuer d’espérer que ces actes finiront par toucher Ruthel. »
Un instant. J’inspire finalement, relevant la tête vers elle. « Casser n’est pas la meilleure solution. Malheureusement il n’y en a aucune autre. Le système est en place depuis trop longtemps, et les gens sont trop endormis pour se rebeller. ... Finalement qu’importe, Holly. RED se fiche de l’inégalité désormais. On ne l’a pas, et on ne l’aura jamais. Je préfère encore détruire un système plutôt que de cautionner cette inégalité. »
Je m’humecte les lèvres, la fixant, ne cessant de réfléchir à mes mots dits et à dire.
« Je suis exactement dans le même état d’esprit que toi. Mais là où tu reste les bras croisés à subir une vie qui t’ennuie, et une magie qui te trouble, moi je tape du poing. Le résultat est le même: on est victimes, et on nous écrase. La différence c’est que moi je fais savoir que je suis pas content. Je me fiche qu’on me juge. J’me fiche qu’on me critique ou que finalement mes actes ne servent à rien. Dans deux ans, quand je serais dehors, j’aurai la fierté d’avoir gueulé, de ne pas avoir été un mouton cautionnant qu’on me traite comme une sous-merde. »
Je tapote la table du bout des doigts, inspirant et regardant ailleurs pour essayer de me sentir plus léger, me détendre. « Et crois-moi ma vie est devenue bien plus palpitante depuis que je me suis mis Nemesis, Prudence, les S et les A à dos. » J’esquisse un sourire, presque défiant. Et après quelques secondes à la fixer:
« A toi de voir si tu veux être une femme forte qui prend les choses en main et se bat pour mener la vie qu’elle souhaite, ou si tu veux être une faible bien au chaud au milieu des autres victimes de la vie. Moi j’ai décidé d’être de la première catégorie. Et c’est pour ça que je t’ai embrassé. Parce-que je pense que toi aussi tu fais partie de cette catégorie. T’a juste besoin de te reprendre en main. »
Et avec un fin sourire:
« T’es Holly K. Fitch. T’a pas besoin des mecs, mais t’a pas non plus besoin de tes p’tites pilules. T’es une femme qui peut avoir le monde dans sa main. Alors prends le. ... Et tu devrais commencer par le prouver à cette école. Moi c’est ce que j’ai l’intention de faire. Parce-qu’en aucun cas je ne suis inférieur à Anshu, le Ranker, Prudence ou qui que ce soit d’autre. Alors je vais devoir leur prouver. »
je lève une main, la laisse retomber contre ma cuisse, poussant un soupir, sourcils haussés avec un léger sourire.
« On est pas des génies. On est juste une bande de mecs et nanas avec trop de fierté pour nous laisser piétiner. Et comme toi, on veut juste reprendre notre destin en main. Soutiens RED, et tu découvrira l'excitation d'avoir le monde contre toi. Tu verras la haine et la crainte que je vois au fond des yeux des "supérieurs". T'aura la satisfaction de leur mettre bien profond en saccageant leur petit matos de privilégiés. Ta popularité nous aidera. Et ce peut-être une façon pour toi de te reprendre en main et de contrôler ta vie. ... En commençant par la désintox avant que l'overdose ne te prenne. » J'hausse une épaule. « Niquer le destin avant qu'il ne te nique. Jouer avec un coup d'avance et être maître de l'échiquier. ... j'suis sûr que t'adore ça, avoir le contrôle. N'attend pas que la drogue ait totalement le contrôle sur toi, n'attend pas l'overdose. »
Sujet: Re: [LONDRES] Lonely Boy & S - le remake. Jeu 24 Juil 2014 - 3:40
I'M THE HERO OF THIS STORY I DON'T NEED TO BE SAVED
Il me parle, me sort son discours d'orateur. Il parle de tout, des drogues, de la vie, des plus haut classés, de RED. C'est quand même flippant, parce que grâce à son pouvoir il lit dans ma tête comme dans un livre ouvert. C'est un bon orateur. Tu parles, bien sûr que c'est un bon orateur, qui ne l'est pas quand il sait exactement ce que tu penses, quand il connait exactement ton opinion. Il sait exactement quoi dire pour me convaincre, mais c'est pas si facile. Je suis déjà au courant à propos de tout ce qu'il dit, mais c'est pas pour autant que je m'embarque dans tout ça.
Si je voulais, je pourrais déjà avoir fait partie d'Entropy dès le début, mais le truc c'est que je suis occupée souvent. À m'amuser hors de l'île, à passer du temps loin de cet enfer. Je passe tellement de bon temps loin d'ici que j'en oublie presque la situation, elle me dérange pas tant que ça. Bien sûr que des fois j'y pense et ça m'enrage, parce que je viens quand même en cours ici et que je me rappelle, mais en même temps j'ai pas de problèmes non plus à ignorer ça si ça me permet de m'éclater. Non, je suis pas une espèce d'héroïne, j'ai pas d'affection particulière pour les E excepté Alessia, je suis pas une espèce de justicière qui se bat pour le bien-être des autres. C'est purement dégueulasse comme façon de penser, mais ce n'est que la vérité. Si je m'embarque dans ça, c'est soit pour moi ou pour mes proches, ni plus ni moins. Désolée d'être une pétasse, mais je le nie absolument pas.
Je me suis pas attachée à cet endroit, je me suis pas attachée parce qu'il y avait absolument aucune raison de le faire. C'est la merde ici et je le nie pas. Mais peut-être que je pourrais faire un effort, plus pour fermer la gueule des A et des S qu'autre chose. Mais je sais pas. Je sais pas si ça en vaut la peine, je suis pas complètement motivée. Faudrait que j'aie une raison, une vraie.
C'est vrai que je me vois bien briser des trucs, envoyer en l'air tout ce qu'ils ont de plus précieux juste pour les voir souffrir et être frustrés, juste pour leur enlever leur petit traitement de faveur. Mais qu'est-ce que ça m'apporte ?
Quand je vois comment je pense parfois j'ai envie de vomir, parce que je suis pas comme ces personnages des séries américaines qui aident ceux dans le besoin. Ceux qui sont admirés parce qu'ils aident même ceux qu'ils ne connaissent pas, ceux qui aident juste pour aider, pour l'égalité, pour la paix, pour le bonheur. Moi je suis dégueulassement égoïste, parce que si c'est pas quelqu'un que j'affectionne ou dont la cause me touche de n'importe quelle façon, alors je ne ferai rien.
Mais j'ai pas toujours été comme ça encore là, quand j'étais plus jeune, comme toutes les gosses je trouvais des choses à aimer dans tout le monde. Je trouvais des raisons d'aider tout le monde, je laissais des chances à tout le monde. Maintenant c'est plus pareil.
Mais je me dis que c'est peut-être là, c'est peut-être l'occasion de changer. Je sais que je vais pas devenir comme Gautier mais je le comprends. Je comprends maintenant, qu'il est devenu violent parce qu'il s'était attaché à cette école. Et je pensais qu'il était sans-coeur, avant, mais c'est le contraire en réalité. Si je n'agirai jamais comme lui, c'est bien parce que je ne me suis pas attachée à Prismver. Je ressens rien à l'égard de cet endroit, je me fous que ce soit égalitaire ou non. C'est pour ça que j'ai jamais rejoint Entropy, que j'ai jamais compris. Mais maintenant je comprends, et je sais pas pourquoi. Peut-être parce que je commence à redevenir comme avant, à reprendre de mon humanité, à penser aux autres. J'ai jamais compris pourquoi j'ai commencé à être aussi désintéressée, aussi méchante, aussi dégueulasse, égoïste et le pire c'est que ça me dérangeait pas du tout.
La guerre des classes a le don de changer certaines personnes, en bien, en mal. Et si j'ai été égoïste, méchante, trop honnête et désintéressée ces dernières années, eh bien j'ai encore et toujours eu de la fierté. Beaucoup de fierté. Je sais ce que je veux, j'ai jamais été une paumée fragile. Et si tout ce qu'il faut pour que les gens qui ont peur des plus haut classés se rebellent c'est que je m'y mette moi aussi, alors c'est ce que je ferai.
Seulement, il n'y a pas que ça qui entre en jeu. Il y a Alessia, qui fait parti de WIP avec Hercule, il y a Crystal, Victoria et Jim en A, Maxxie en B. C'est con, mais si me battre pour quelque chose qui ne m'affecte pas plus que ça met en péril les relations avec mes proches, alors je me fous de cette guerre comme de l'an quarante. Parce qu'ils sont tout ce qu'il me reste, parce qu'ils sont tout ce qui m'intéresse encore et qu'en vrai, si je les perds eux aussi, alors je perdrai tout ce que j'ai. Et autant que j'aime contrôler mon « jeu », une fois qu'ils sont partis, je perds automatiquement la partie.
Tout ce que tu dis est vrai. Mais je sais déjà tout ça. Je réfléchirai à ton offre, et je te donnerai une réponse. Si ce qu'il faut pour que tout le monde se réveille c'est que je m'y mette, alors je le ferai. Mais si ça inclut mettre en péril la relation avec ma meilleure amie, alors je me fous de cette guerre des classes comme de l'an quarante. Sourire horriblement sarcastique, ironique pour finir.
Non, ce n'est pas être faible ni influençable, c'est juste faire de bons choix. Je serais une imbécile d'accepter de perdre ma meilleure amie pour une connerie pareil. Sorry not sorry, I mean it. Ceux qui sont pas content peuvent se foutre leur opinion là où je pense hihi.
Mais bon, arrêtons tous ces discours, cet excès de sérieux soudain me dégoûte. J'observe le brun de haut en bas, d'un air hautain, l'air de le juger (#judgingyou) et enlève ses mains de sur mes cuisses.
Bon mais sinon, tu pensais quand même pas que j'avais oublié ...
#evilsmile #méchante #sorcière
J'espère que t'as bien profité de ce baiser, PARCE QUE ÇA SE REPRODUIRA PAS. Et je prends mon bâton de billard, lui assène un coup, pas très fort, juste pour faire comprendre. Je descends de la table, dépose mon bâton là où il était.
Booon pour la peine tu vas accepter de m'emmener à un endroit cool, je me fous de ce que c'est, restaurant, n'importe quoi en autant qu'il y ait pas d'alcool à ma portée. Là j'ai dé-saoulé mais je tiens pas cette merde du tout.
Et je mets mes mains sur ses épaules, le dirige vers la sortie sans oublier de remercier le vieux qui n'était pas là quand on s'est embrassés - heureusement, non seulement pour le fait qu'il m'ait embrassé sans que j'aie rien demandé mais aussi parce qu'une table et des billes qui lévitent, ça lui ferait se poser des questions sur cette "école d'informatique" hein.
Also, tu vas me laisser faire ce que je veux de toi hihihi. Si jamais tu répètes à propos de ce que t'as entendu, je veux dire, avec ton don, je m'occupe de ton cas, okay ?
Holly qui menace, be scared. Je vais être mafioso svp. Non mais je suis sérieuse, à la limite, s'il parle du baiser je m'en tape il aura qu'à se venter, mais s'il parle de mes pensées alors là je lui en voudrai vraiment. Ça aurait jamais dû se produire, tout ça aurait pas dû se produire. Il aurait pas pu se rapprocher de moi si c'était pas ça son don, on se serait pas rencontrés si Vic ne l'avait pas envoyé, si elle ne m'avait pas envoyé à Londres sur un coup de tête, si j'avais pas pensé à ça en particulier, maintenant, aujourd'hui et si j'avais pas décidé de venir ici à la place de retourner sur l'île.
Tant de coïncidences, ça commence à devenir sérieusement étrange. Where's the camera ?
Ce baiser lui a permit de me déballer sa propagande, mais ça veut pas dire que j'ai oublié pour autant. Si Holly Kate Fitch se fait embrasser par un mec qu'elle a connu la journée même je ne me demanderai plus où va le monde, je saurai déjà : IL VA DROIT DANS LE MUR, ET J'AIME PAS ÇA.
[...]
Le temps passe vite, beaucoup plus vite que prévu et en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, il est déjà 19h. On s'est plutôt bien amusés, à 10h au restaurant, puis au billard, et enfin à Londres où se termina notre journée. On était à présent devant la gare, et je commençais sérieusement à fatiguer. Je me serais presque endormie debout si le train n'était pas arrivé pile au moment où je fermais les yeux.
On entre donc à l'intérieur, je pose rapidement mes affaires et prends une place. Ce qui avait semblé être une journée de merde quand Victoria m'a contactée ce matin avait fini par ne pas être aussi mauvais que c'en eut l'air au début. En fin de compte, c'était plutôt une bonne journée. Malheureusement je peine à garder les yeux ouverts ne serait que le temps de le remercier pour la visite, et je suis pas très confortable dans le peu d'espace que j'ai pour dormir. Donc je me permets de m'accoter un peu sur lui, fermant les yeux.
Merci pour la visite. Et au fait à propos de RED, tu peux compter sur moi..
.. Et je baille une dernière fois avant de m'endormir pour de bon.
Oui je suis consciente de ce dans quoi je m'embarque, même si je suis à moitié endormie. Mais je n'ai fais que manifester ce que j'avais en tête depuis un bout de temps.
Et peut-être même que je me manifesterai encore plus à l'avenir.
✿ HRP;
InvitéInvité
Sujet: Re: [LONDRES] Lonely Boy & S - le remake. Mer 6 Aoû 2014 - 3:01