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 Carnaval. || PV. EPONA

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MessageSujet: Carnaval. || PV. EPONA   Carnaval. || PV. EPONA 1400359500-clockMer 13 Aoû 2014 - 2:34
Pourtant, il était certain que cette expérience avec son lézard était une bonne idée. Des chimpanzés avaient été envoyés dans l’espace, pourquoi des lézards ne pourraient-ils pas jouer à la console ? Silvester aurait fait l’expérience avec un rat blanc, animal le plus proche de l’humain sur le plan cérébral, mais il était bien incapable d’en dénicher sur cette île coupée du monde. Encore heureux qu’on leur ait laissé le plaisir des jeux vidéos, comment auraient-ils pu occuper leur temps sinon ? Le brésilien s’imaginait déjà dans un monde préhistorique, privé de courant et de toute nouveauté technologique qu’avait connu son monde durant le siècle dernier, mais il savait qu’il exagérait. Personne n’était en mesure de supporter de telles conditions, et il entendait bien un jour amener le réseau sur cette île. Peut-être que les téléphones ne passaient pas, mais Silvester entendait bien inventer un jour un réseau bien différent qui serait capté dans la civilisation.

Il avait juste l’intention d’attendre la fin de cette journée si spéciale pour se lancer dans ces nouveaux projets. Outre le fait qu’il ait dû terminer cette expérience avec son lézard -qui s’était conclue par un malheureux échec-, il avait consacré la plupart de son temps à son déguisement pour le carnaval qui avait lieu sur la Grande Place. Cette année, le thème était celui d’un univers futuriste, et, hormis le costume qui lui avait pris deux jours, la construction d’un modificateur de voix « Dark Vador » avait occupé Silvester pendant plus d’une semaine. Il avait finalement réussi au terme de multiples efforts, à voir son projet aboutir, et le sabre laser qui lui servait d’ordinaire de veilleuse prenait en cette journée une toute autre utilité. Le seigneur sith qu’il était avait un costume parfait.

Il avait simplement l’air d’un parfait idiot lorsqu’il sortit du pensionnat pour se rendre en ville - ce qui, de toute façon, ne changeait pas d’ordinaire. L’avantage, cette fois-ci, c’est qu’on ne se doutait pas de son identité. Ainsi, Dark Vador et sa voix robotique se mêlèrent à la foule, bourrée de Yoda et d’Albator. La seule chose qui dérangeait le brésilien, c’était tous ces Néo qui jouaient un peu trop leur personnage. S’il voulait bien admettre que Yoda et Albator pouvaient exister quelque part dans l’espace, il refusait catégoriquement de partager la même théorie au sujet de Matrix. Il estimait que « si nous étions réellement dans La Matrice, la nourriture ne serait pas aussi répugnante et le thé d’Ashkan ressemblerait davantage au goût du thé plutôt qu’à celui d’une urine de cheval ». Ne parlons même pas de la crise cardiaque qu’il avait failli avoir en croisant une demoiselle déguisée en Zelda - attaque directe à l’image de ce jeu mythique.

Fatigué, et profondément choqué par le caractère de certains déguisements, Silvester avait finit par conclure que la plupart des personnes présents n’avaient pas réellement compris le thème de la fête. Il se laissa tomber sur un banc à l’écart, exténué, ôtant son masque histoire de souffler un peu. Il avait cru voir son professeur d’histoire passer en costume de Morpheus, comprenant alors immédiatement la raison de la médiocrité des cours qu’il fournissait à ses élèves. Et on s’étonnait qu’il n’était qu’en classe C ? Silvester était vexé de faire face à une telle ignorance de la part du personnel, et il faillit rentrer chez lui - seulement, il décida de rester un peu jusqu’à l’heure de la pause repas.

Juste un peu plus longtemps. Le cul posé contre un banc, la cape coincée entre son derrière et traînant contre le sol encore humide de la pluie de la veille. Quelle journée gâchée.
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MessageSujet: Re: Carnaval. || PV. EPONA   Carnaval. || PV. EPONA 1400359500-clockMer 20 Aoû 2014 - 13:24
(c) Zelda.
hrp : #e49bb7, Silona ftw.

Feat. Silvester
Carnaval futuriste

Ton costume est prêt depuis plusieurs jours. Leia Organa, version esclave – non, ce n'est pas une pulsion masochiste, promis. Evidemment, tu l'as ajusté à ta taille, et une veste spécialement conçue par tes soins est posée sur tes épaules, te redonnant un minimum de pudeur. Tes cheveux coiffés en une longue tresse brune, tu pousses un profond soupir et observes le résultat devant le miroir. Grâce à la « cape », tu n'as pas l'impression d'être une prostituée qui attend impatiemment de pouvoir travailler ; il t'as fallu une semaine d'auto-conviction pour revêtir cet ensemble. Dans ce cas, pourquoi avoir choisi la tenue la plus obscène de ce film ? Parce que tu veux te prouver à toi-même que ce n'est pas un bikini qui te bloque, que tu peux sortir habillée de la sorte sans rebrousser chemin et passer un mois d'hibernation, recluse dans ta chambre.

Tu rejettes la natte en arrière pour accrocher les différents boutons dorés de ta veste et prends une profonde inspiration. Le pire reste à venir : le maquillage. Tu as bien calculé ton coup, évidemment. Assise devant la glace, tu attrapes le crayon et traces deux lignes en-dessous de tes yeux trop fragiles, priant pour que des larmes ne s'en échappent pas. Une touche de rouge à lèvre presque de la même couleur que tes lippes – histoire de les faire briller – et tu te sens enfin prête, préparée à affronter le monde extérieur dans ce costume plus ou moins correct.

Traverser le pensionnat s'avère dur ; tu as la désagréable sensation d'être regardée par tous les élèves, alors que tu passes pratiquement inaperçue. La capuche de ta veste cache partiellement ton visage, tu espères naïvement que personne ne te reconnaîtra. Une fois libérée de ces regards, tu t'appuies contre la grille et pousses un nouveau soupir soulagé, comme si le plus dur était passé. Armée de ton petit sac noir, capuchon soulevé et mine presque déterminée, tu te diriges vers la Grande Place déjà bien remplie. En apercevant quelques Néo et Morpheus, tu regrettes amèrement de ne pas t'être déguisée en Trinity, une tenue dans laquelle tu aurais probablement été plus à l'aise. Mais tu ne regrettes pas ton choix, fière d'attirer les regards de plusieurs M. Anderson et compagnie. Un sourire fend même ton visage ; mais tu es déçue, ça manque affreusement de Han Solo et de Chewbacca.

Glissant discrètement à travers la populace, tu te fraies un chemin jusqu'à ce qui semble être un stand de nourriture – on ne survit pas sans quelques chichis, c'est la base même des carnavals. Tu en achètes quelques-uns et les grignotes en jugeant silencieusement les différents costumes. Excluant les personnes hors-sujet, tu te concentres sur un petit enfant déguisé en Yoda et souris malgré toi, les rides et la peau verte le rendant assez spectaculaire.

Mais le plus incroyable reste un individu qui a manifestement voulu incarner une des nombreuses machines dans Matrix, le réalisme de cet accoutrement le gênant pour naviguer dans la foule. Redressant légèrement le haut de ton propre déguisement, tu l'observes sans rien dire, ton cerveau analysant les points communs et les imperfections. Une des pattes se tord dans le mauvais sens, le maquillage sur son visage – en harmonie avec le reste – s'efface derrière sa nuque, certainement à cause de la transpiration. Tu frottes pensivement ton nez et reprends finalement la route, bénissant ta mémoire eidétique qui te permettra de ne jamais oublier cette image.

Le poids et le gras des chichis se fait rapidement sentir dans ton estomac, tu décides d'emblée de t'asseoir quelque part et de te contenter de regarder les participants marcher ; tout ça le temps de digérer le trop-plein de sucre et de nutella. Tapotant ton ventre d'un air satisfait, tu cherches un banc ou un endroit stratégique d'où tu pourrais tranquillement poursuivre ton observation. Une tenue noire attire ton attention – l'incontournable Dark Vador, qui manquait cruellement à l'appel d'après toi. Ton sourire s'accentue en détaillant ledit costume, s'il n'est pas des plus compliqués, celui-là est suffisamment réaliste à ton goût.

Sans réellement réfléchir, tu t'assois à côté de lui, l'un des boutons mal cousu sautant à l'instant où tu te penches. Bon, on voit un peu plus ton corps, mais à la base tu n'es pas censée avoir cette cape foncée ; s'il faisait plus chaud, tu l'aurais peut-être enlevée en sortant du pensionnat. Tu mâchonnes un nouveau chichi – adieu estomac – et tends ton petit sachet à l'individu, tes doigts tremblant légèrement – maudit stress. Tu réfléchis entre le saluer tout bêtement ou lui sortir une réplique de Leia, et tes lèvres finissent par bouger presque toutes seules.

« - Salut. Euh. J'suis la seule à trouver que ça manque de Star Wars ? Suivi d'un rire nerveux particulièrement stupide – à ton avis. Bien joué Epona, tu réussis à perdre toute contenance en moins de deux secondes et en quatorze mots.



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MessageSujet: Re: Carnaval. || PV. EPONA   Carnaval. || PV. EPONA 1400359500-clockVen 22 Aoû 2014 - 1:09










Silvester était tout simplement désespéré. Il n’avait pas grand espoir en venant ici, comme, en général, il n’avait pas grand espoir en l’humanité, mais ça lui était égal. Le thème futuriste de ce carnaval sur la Grande Place l’avait immédiatement attiré - et une fois qu’il avait vu tous les déguisements ridicules des personnes, il avait regretté de ne pas s’être déguisé en Spock. Ainsi, il aurait pu prétendre venir d’une planète auxiliaire et être un extra-terrestre venu visiter le carnaval des déguisements ratés. Ainsi, ça lui aurait semblé plus plausible - d’autant qu’il était inconditionnellement fan de Stark Treck. Le problème, c’est qu’il avait eu cette folle envie de se lancer dans la création d’un modificateur de voix Dark Vador - et, ce défi ô combien difficile avait fini par être élucidé, au dépit d’un bon déguisement.

Dark Vador était parfait, le seul problème étant cette absente quasiment-totale de Star Wars. Le brésilien avait balayé la place des yeux puis, infiniment déçu, s’était refrogné en une moue boudeuse. Il avait croisé un Yoda absolument raté, un Jabba le Huth tout à fait minable et après ça, il avait décidé qu’il refusait d’être identifié comme faisant parti de cette assemblée ridicule de destructeurs d’univers futuristes. Il avait haussé les sourcils en voyant un Luke tenter une approche dans un jeu de rôle tout à fait minable, avant de lui faire remarquer le trou à l’arrière de son pantalon. Décidément, il en venait à regretter d’être venu ici - la seule chose qui le consolait, c’est l’espoir d’être nominé comme le meilleur costume de la journée, selon ce qu’un Néo lui avait dit : sur une estrade, au centre de cette Grande Place, vers environ 17 heures.

C’était l’unique raison qui poussait Silvester à rester. La reconnaissance pour son génie et son inventivité lors de la création de son déguisement, la possibilité à nouveau de prouver son intelligence supérieure - le jeune homme n’en manquait pas une. Il se redressa, croisant le regard d’une Leïa splendide dans son costume d’esclave. Le seul problème avec son apparence, c’est que Silvester s’en battait les couilles, à part bien sûr pour la réussite du costume. Il ne mit qu’un instant à tout scruter, jugeant finalement qu’elle était dans les plus réussis de la soirée et décida alors de jouer le jeu, tonnant de sa voix de Dark Vador.

« Leïa… rejoins le Côté Obscur de la Force. »

Convaincant, avec sa main tendue vers elle et son modificateur qui lui offrait ce parfait accent de robot, le seul problème ce fut la réaction de la demoiselle. Elle passa totalement à côté (au sens propre comme figuré) de la mise-en-scène de Silvester -lequel resta bouche bée- et vint s’asseoir à côté de lui. Il s’écarta tandis qu’elle prit la parole, la regardant avec des yeux interloqués derrière son masque de Dark Vador. Elle était sérieuse ? Elle avait totalement ignoré le jeu de rôle et venait maintenant lui parler comme si Dark Vador et Leïa avaient été les meilleurs amis du monde ? S’il écoutait son instinct, le brésilien aurait étouffé la princesse en utilisant la Force, mais il se contenta de retirer son casque et regarder la demoiselle d’un air accusateur, parlant de sa voix normale.

« En l’heure actuelle le manque de représentation de Star Wars n’est pas un mal, car en regardant le niveau de réussite des déguisements dans leur ensemble, nous pouvons considérer qu’une absence de Star Wars est davantage un soulagement pour l’oeuvre plutôt qu’une déception, puisqu’elle échappe à un horrible massacre en direct. Il va sans dire que la plupart des personnes présentes ont acheté un déguisement hors de prix constitué de matières peu chères et facilement destructibles, qui sont énormément porteuses de microbes. »

Il la regarde, comme une évidence, la détaille de haut en bas. Expression du visage, degré de compréhension supposé, matières du déguisement et réalisme de celui-ci. Elle fait parti des rares spécimens ayant été capable de concevoir une imitation correcte de leur personnage. Triste ville, triste île, triste population. Silvester était déprimé, pour ainsi dire. Il cligna des yeux, s’écartant de la jeune femme et s’expliqua d’une voix ferme.

« En l’occurrence, je tiens à éviter tout contact direct avec une personne présente ici afin d’éviter d’être mourant d’ici les prochains jours. Il va de soi que le manque évident de tissu quand ton costume diminue fortement la probabilité pour moi d’attraper un microbe, toutefois ne pouvant vérifier si l’hygiène de ton corps est respectable, je ne peux me permettre d’établir un contact physique en toute sécurité. Je tiens à préciser que le manque d’envie n’est pas responsable de cette décision, bien qu’il n’en soit pas moins présent. »

Ca c'est dit.


Silvester & Epona

© kristen

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MessageSujet: Re: Carnaval. || PV. EPONA   Carnaval. || PV. EPONA 1400359500-clockDim 24 Aoû 2014 - 0:58
(c) Zelda.
hrp : #e49bb7, c'est pas terrible blbl.

Feat. Silvester
Carnaval futuriste

Si t'avais pu prévoir sa réaction, jamais t'aurais posé tes fesses sur ce siège. Bon ok t'as foiré ton entrée, mais est-ce une raison pour s'écarter – comme si tu puais le pipi de chat – et te parler avec cet air supérieur qui donne juste des envies de meurtres ? Non, bien sûr que non. Et c'est le moral miné et ta fierté froissée que tu soutiens son regard accusateur. « En l’heure actuelle le manque de représentation de Star Wars n’est pas un mal, car en regardant le niveau de réussite des déguisements dans leur ensemble, nous pouvons considérer qu’une absence de Star Wars est davantage un soulagement pour l’œuvre plutôt qu’une déception, puisqu’elle échappe à un horrible massacre en direct. Il va sans dire que la plupart des personnes présentes ont acheté un déguisement hors de prix constitué de matières peu chères et facilement destructibles, qui sont énormément porteuses de microbes. Ton visage se décompose. Ok, ce mec est dingue. En l’occurrence, je tiens à éviter tout contact direct avec une personne présente ici afin d’éviter d’être mourant d’ici les prochains jours. Il va de soi que le manque évident de tissu quand ton costume diminue fortement la probabilité pour moi d’attraper un microbe, toutefois ne pouvant vérifier si l’hygiène de ton corps est respectable, je ne peux me permettre d’établir un contact physique en toute sécurité. Je tiens à préciser que le manque d’envie n’est pas responsable de cette décision, bien qu’il n’en soit pas moins présent. »

Un coup de poing dans le ventre ne t'aurait pas fait aussi mal. Ton amour-propre s'effrite à chacun de ses mots, il t'abat par une conclusion des plus insultantes. « Ok, t'as pas envie de m'approcher, c'est toi qui décide. Mais sérieux, t'as aucun tact. » Paroles à peine marmonnés sur un ton boudeur. C'est sorti tout seul, t'aurais jamais eu le cran de t'adresser à quelqu'un de cette manière – même si ce quelqu'un venait de t'enfoncer plus bas que terre. Tu pourrais partir, ignorer ses remarques et oublier – façon de parler – son existence. Sauf que t'as trop d'arrogance pour te laisser marcher dessus par ce type ; et puis ton but en venant, c'était de te faire une petite place sur l'estrade, déguerpir parce que tu es vexée n'est pas une solution.

Tu te racles la gorge et lui lances un regard assassin – réflexe. « Tout le monde n'est pas là pour le concours, t'sais. Y en a qui viennent juste pour s'amuser, pas pour passer la journée le cul posé sur un banc et attendre la nomination des costumes comme un clebs attend qu'on lui donne sa gamelle de pâtée. Okay, c'est un peu dur mais tu agis impulsivement. Et tu regrettes aussitôt ces paroles, te massant les tempes d'un air plus que las – pourtant ça fait que cinq minutes que t'es assise. En trois il t'a abattu, quoi. Nouvelle œillade, teintée de culpabilité. Désolée, j'aurais pas dû aboyer comme ça. Victime qui s'excuse d'avoir été dévalorisée, douce ironie. J'sais même pas si t'es là que pour ça, c'est ton costume relativement bien réalisé qui m'a fait penser ça, nnh. » Gémissement sur la fin ; tu détestes dire « j'sais pas ».

T'es censée savoir tout sur tout, mais les êtres humains t'échappent, leur logique t'es inconnue. Toi qui te sens toujours supérieure, ne serait-ce qu'intellectuellement, même si tu ne dis rien, tu restes spectatrice de ta propre existence – aussi misérable soit-elle. Peut-être qu'au fond, c'est pas ses remarques qui t'ont vexées. C'est son attitude, et le fait de ne pas avoir pu prévoir ce coup. C'est comme se faire battre aux échecs en un seul tour – humiliant et dégueulasse, presque injuste. Mais comme ça t'est jamais arrivé, c'est qu'une hypothèse.

Tu détailles le faciès du brun – seule chose que tu peux vraiment apercevoir. Loin des jeunes adultes peuplant l'île, il est loin d'être con – probablement, ou alors il a appris ces répliques par cœur grâce à X bouquin et les balance sans même en comprendre la teneur. Ce qui, en un sens, te consolerait, puisque ça signifierait qu'il ne voulait pas te blesser. Culpabilité intensifiée par cette pensée, que tu repousses aussitôt. Hors de question d'être la méchante dans l'histoire, putain. T'as demandé pardon, libre à lui d'accepter ou pas.

Ton premier réflexe serait de tendre la main, mais tu te contentes d'un hochement bref de la tête. « A toi de choisir. On reprend tout à zéro et tu m'épargnes l'envie de t'insulter, ou tu continues sur ce chemin et... Advienne que pourra. » Regain de confiance. Bouffie d'orgueil, tu en es même à parler normalement. Tout ça parce que tu méprises cet individu, parce que tu le prends naïvement pour un simple geek contrarié. Tu resserres les pans de ta cape pour conserver un semblant de pudeur – et pour éviter une nouvelle remarque désobligeante.

Well, cette journée a terriblement bien commencée mais prend une tournure très désagréable. Finalement, t'aurais peut-être pas dû décider d'être sociable, et te terrer dans un coin en jugeant silencieusement les différents costumes.



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MessageSujet: Re: Carnaval. || PV. EPONA   Carnaval. || PV. EPONA 1400359500-clockSam 30 Aoû 2014 - 14:25










Il hausse les sourcils, l’observe longuement comme si elle faisait à nouveau montre d’une stupidité sans borne. Le tact. Notion inutile. Coussin d’atterrissage pour ceux qui manquent de courage, de franchise  - Silvester se moque bien de cette norme de comportement qu’il estime inutile. Pour lui, c’est une norme sociale optionnelle et il ne manque pas de s’en passer - dire la vérité directement, face à face, a toujours été plus pratique. Plus efficace. Souvent, les gens le dévisagent, s’interrogent devant sa façon de s’exprimer et d’être tellement honnête, mais Silvester ne prend pas gare. Il poursuit sa route, tourne le dos aux restrictions de politesse.

Raclement de gorge - il s’écarte un instant pour éviter tout microbe venant de sa bouche - et un regard assassin qui le laisse indifférent, puis Silvester écoute les mots de la demoiselle. Tout le monde n’est pas venu pour le concours, ou pour obtenir la récompense du meilleur costume - et ça, c’est un mode de pensée qui le révolte. Elle prend même la liberté de comparer ces personnes à des canins, m’arrachant un bruit offusqué. Je tente ed prendre la parole lorsqu’elle s’interrompt mais elle reprend, s’excusant de sa propre remarque. Quelle ironique - au moins, Silvester apprécie.

« Je prends la première observation sur le tact pour un compliment. Néanmoins, je m’oppose à la seconde, considérant qu’il est totalement inutile et à l’encontre du festival de se déguiser si ce n’est pour l’obtention du prix au terme de cette journée. Bien que je sache déjà que je remporterai sans mal ce trophée, j’entends bien le recevoir pour montrer ma supériorité en terme d’ingéniosité et de travail manuel. »

Il agite la tête, l’observe avec les yeux qui disent « j’ai raison, quoique tu répondes » et la dévisage ainsi pendant quelques longues secondes. Long moment d’observation, dans lequel il daigne se taire, se fond en une fixation impassible de la jeune femme, comme s’il s’agissait de la découverte d’une nouvelle espèce chimique dans le tableau période. Enfin, l’admiration en moins. Quand enfin, elle reprit la parole, provoquant presque instantanément le réflexe silvesterien de visage outré après une imbécilité sans nom à ses yeux - autrement dit, une phrase normale.

« Bien que tu ne présentes pas les symptômes d’une personne atteinte de schizophrénie, ton comportement me porte à croire que tu serais victime de cette maladie mentale puisque ton esprit moyen semble avoir décidé d’accuser quelqu’un d’autre de tes propres crimes à ton égard. La comparaison de tes paroles avec un aboiement - parfaitement bien trouvée soit dit en passant - me laisse à penser que tu te désignais toi-même comme ce « clebs qui attend qu’on lui donne sa gamelle de pâtée » et je n’ai donc rien à voir avec ces sottises. Je ne te demanderai pas si tu as compris, étant certain que ce n’est pas le cas, mais j’espère que tu auras au moins saisi que je ne suis coupable de rien de plus qu’une intelligence supérieure aux personnes dans ton genre. »

Regard blasé. A nouveau.


Silvester & Epona

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MessageSujet: Re: Carnaval. || PV. EPONA   Carnaval. || PV. EPONA 1400359500-clock
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Carnaval. || PV. EPONA
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