Sujet: RED 2 || GAU & ZYWIA VS 2 OPPOSANTS Lun 8 Sep 2014 - 23:40
Le skate turbo me permit d’écraser la distance me menant aux premiers bungalows en un instant. Sourire aux lèvres, mains fourrées dans les poches, j’arrêtais l’engin une fois devant la porte d’un bungalow choisi au hasard. Tout ça n’avait pas d’intérêt autre qu’emmerder l’administration pour tout son manque d’implication et nous mettre sur un pied d’égalité avec tout le monde. L’avantage quand on est sûrs de ne pas être viré et qu’on a déjà la pire réputation possible, c’est qu’on a plus rien à perdre. Alors, croyez-moi, quand j’ai défoncé la porte de cette chambre avec mon épaule, je n’ai éprouvé aucun remord. J’ai stoppé la machine, suis descendu à pied et ais sorti mon bracelet suisse.
La lame menaçante apparut au grand jour - objet de vendetta. Sourire satisfait. Je traversais la chambre en quelques instants, vins crucifier le radiateur d’un coup de pied violent. Déjà, l’air aurait du mal à passer - je m’accroupis ensuite pour trancher les fils avec ma lame, lentement mais sûrement. Au bout d’une minute environ, mettant toutes mes forces dans la scissure, je parviens à faire péter le fil, coupant le chauffage au bungalow. Sourire satisfait. Je me glissais jusque dans la salle de bain, entamais le fil de l’eau chaude rapidement, sentant la douleur dans mes doigts. La première chambre serait rapide, les suivantes prendraient plus de temps.
Le câble finit par céder sous l’effort et je courus vers la sortie, faisant signe à Zywia de partir devant. Une chambre de faite - le bracelet suisse de Ruthel était vraiment efficace, ironiquement. Je fis signe à Zywia de me suivre, grimpais sur le skate turbo et filais jusqu’à une chambre suivante. Il ne nous fallut que quelques instants pour cette transition, suite à quoi je n’attendis pas une seconde de plus et cherchais le radiateur à l’intérieur de ce bungalow. Rien n’échapperait à la vengeance de RED. Ils allaient payer.
vous pouvez poster directement si vous êtes un opposants, on va faire un roulement RED / OPPOSANT / RED / OPPOSANT dans l'ordre de RP. Hésitez pas à agir dès votre premier post
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Sujet: Re: RED 2 || GAU & ZYWIA VS 2 OPPOSANTS Dim 14 Sep 2014 - 18:41
it's a revolution i suppose
A la base, t'es venue parce que tu pensais t'amuser – et parce qu'on te l'a demandé gentiment. Parce que tu vois cette activité comme un jeu ; si tu perds, c'est juste un game over, au fond t'es persuadée de pouvoir recommencer une partie. T'as jamais compris la vie, la mort et ces conneries. C'est peut-être pour ça, que t'as sauté sans réfléchir sur le dos de Gautier. Que t'as toi-même emmené un petit couteau, assez coupant pour t'avoir ouvert l'index, et suffisamment pour sectionner les fils que tu dois casser.
Mais derrière cette foutue innocence, t'as capté l'idée. Montrer aux autres ce que c'est, de plus avoir d'eau et de chauffage. Forcer l'administration à ouvrir les yeux. T'es pas spécialement intelligente, et tu préfères faire semblant de pas comprendre qu'être emmerdée par des débats sur le sens de l'existence humaine. Alors tu te contentes de t'accrocher au dos du brun, d'obéir à tout ce qu'il te dit. Pendant qu'il tranche, tu guettes, tu surveilles. Qu'il n'y a personne pour déranger, personne pour casser le jeu.
Tu pars devant, grimpes sur son skate quand il repart. Et tu t'amuses à compter combien de temps il met à chaque bungalow. Le troisième, c'est toi qui t'en occupes. Tu fonces comme une balle dans la salle de bain et tranches chaque fil qui a le malheur de croiser le chemin de ton arme – avec un peu de mal, à cause de ta maigre force. Tu continues comme ça, alternant entre faire le guet et couper l'eau & le chauffage.
Pour l'instant, pas un opposant à l'horizon. Peut-être que tout va bien se passer, finalement.
Hrp ; j'me permets de poster puisque y a pas d'opposition pour l'instant.
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Sujet: Re: RED 2 || GAU & ZYWIA VS 2 OPPOSANTS Jeu 18 Sep 2014 - 22:46
Pissed off. C’est quoi ce cours de merde ?! Pas question que j’perde plus mon temps. J’me lève dans un raclement sec du fauteuil sur le sol. J’me fais violence pour ne pas adresser un doigt d’honneur en direction du prof. Et ça se voit. Mâchoire férocement fermée, les nerfs gigotent sous ma peau. Regard mauvais. Défiant. Puis j’me casse sans dire un mot.
Problème avec l’autorité ? Ouais. Très légèrement.
Retour au bungalow pour me libérer de cet uniforme. Les fringues sont jetés sèchement sur le lit, j’en enfile d’autres plus décontract’. Jean, t-shirt et veste en cuir dans un camaïeu de gris et noir sur le dos et je quitte aussi vite les lieux, non sans m’enfiler quelques « décontractants » pour faire passer la migraine qui tenaille mon cerveau depuis deux heures. Index et majeur collés viennent masser ma tempe tandis que de mon autre main, je ressors mon téléphone pour checker tweeters et compagnie. Le nez rivé le bas, mes boots shoote mollement dans quelques cailloux alors que j’étais encore à proximité du bungalow, mais du remue-ménage me fit lever la tête.
Je tique. Incertaine. Mon regard cherche dans le vide quelque chose auquel s’accrocher, un truc à identifier. Mais rien. Aucun bruit. Je reprends ma route, du moins fais un pas avant de me stopper net quand mes oreilles confirmèrent mes doutes, puis mes yeux. RED en vue. ‘fin c’est un bien grand mot. Ils étaient deux et je reconnus immédiatement Gautier. Mes iris s’aiguisent en le voyant passer d’un bungalow à l’autre de l’autre côté de l’allée. Et d’instinct je me recule pour l’observer à la dérobée. Je remarque enfin la gamine accrochée sur son dos : inconnue au bataillon. C’qui ressemble à skate turbo grotesque leur servait de moyen de locomotion. Gamins.
Les raisons de leur présence dans le coin à cette heure-ci paraissaient évidentes au vu de la façon dont ils se comportaient. Cocktail explosif de tension, de discrétion, d’excitation, d’amusement et d’agressivité. Du moins pour le p’tit brun. Situation décryptée en peu de temps, c’est lorsque l’un d’eux sortis avec quelques câbles et fils électriques que je compris leurs vraies motivations. Marche arrière direct vers mon bungalow dans lequel je grimpe par la fenêtre de ma chambre. Je m’empare d’un objet qui lui semblera bien familier. Puis ressort illico pour me faufiler au plus près d’eux en parallèle. Et en moins de deux, je profite de l’effet de surprise pour contrer l’avancée de Gautier.
Batte de baseball vs. abdomen = coup direct dans l’estomac. Je ne me suis pas retenue espérant que la mioche aux cheveux gris serait toujours sur son dos. Ma langue claque.
- Bah alors ? Encore en mode rageux ? On essaye de mettre tout le monde à égalité ?
Mon poignet tournoie et l’objet en bois dans cette même main bat l’air dans le même sens pendant quelques secondes avant de venir se caler en travers de mes épaules -mes pupilles plantées sur eux. Regard mauvais et de mauvaise humeur. À cela si on ajoute notre… unfinished business, il y a comme qui dirait de l’électricité dans l’air. Sans mauvais jeu de mots.
- Vous n’touchez pas à mon bungalow et j’vous laisse faire mumuse. Obstinez-vous et on va devoir parler.
Sous-entendu rapide. L’arrogance dans mon regard ne dissimule absolument pas le fond de ma pensée : ils ont l’air bien ridicules à courir comme ça. Ils avaient pourtant plutôt bien commencé avec le carnage du hall. En même temps, c’est sûr que perdre son leader peut faire tomber tout le monde bien bas… Mais on aura tout l’temps d’y revenir.
Car pour l’instant… pensons concret : déjà qu’on s’les caille dans c’pays merdique, mais si en plus, y a plus d’électricité, ça va pas le faire. Matérialiste ? Ouais. Et pragmatique aussi. Les galères de logement, j’ai assez donné. Mes privilèges, j’les ai, j’les garde. Là pour le coup, que j’comprenne plus ou moins leur combat n’y changera rien. Chacun sa gueule. Et si en plus j'peux m'défouler un coup, on va pas s'faire prier.
[#663333] codage par Junnie sur apple-spring. Modifié par Lix. Thks ♥ Re-bidouillée par moua. // blblbl~ vu que je savais si vous étiez ensemble ou pas, j'vous laisse le choix des premières "conséquences" de l'intervention d'Olive (;
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Sujet: Re: RED 2 || GAU & ZYWIA VS 2 OPPOSANTS Jeu 18 Sep 2014 - 23:58
Le coup fait mal, surprenant, puissant, sorti de nulle part. Je titube un instant, m’écarte du radiateur que je viens de rejoindre d’un pas rapide. Réflexe, je porte mon corps vers l’avant, pour éviter d’écraser Saphir au cas où je tombe. Grognement. Je sens déjà la tension gagner mon corps, la colère pointer le bout de son nez, pour tenir tête à la souffrance. Le coup a fait mal, je sens mon estomac se retourner, bien content d’avoir peu mangé le midi. Qu’est-ce qu’elle fout là, d’abord ? Je laisse le temps à mon acolyte de descendre, je me redresse, feignant l’insensibilité alors que la douleur me tiraille le ventre. Elle a frappé fort, et c’est loin d’être anodin. Je prends le temps de respirer, me reprendre, laisser la douleur s’évaporer lentement alors qu’elle reprend son speech, ne semblant pas pressée par le temps.
Tant mieux. Moi non plus. Je me remets instant après instant, alors qu’elle déroule son discours provocateur de A. Ces propos d’ordinaire énervants m’arrachent un sourire amusé, tant la situation est comique. Elle pense mettre à bas notre moral, alors qu’elle me laisse le temps de récupérer. Je reste silencieux, roule des yeux, comme le type agacé déjà résolu à perdre, balayant ensuite la pièce des yeux. Je vois une chaise proche de moi, un fauteuil bien plus loin - l’instrument qui aurait été idéal. Je suppose que je vais devoir me contenter de la petite artillerie - mes épaules se haussent, alors qu’elle achève son discours, me laissant plus en forme, mais tout de même apte à faire un minium d’effort physique. C’est bien plus qu’il n’en faut.
« Y’a un mot pour ‘j’m’en bats les couilles’ chez les A ou vous avez juste rien compris ? »
C’est simple, c’est clair. Je suis fatigué de débattre avec chacun des opposants qui se pointe à nos rendez-vous, surtout avec cette nana. Si les mots de Jacklynn ne lui ont pas suffit pour comprendre qu’elle ne vaut pas mieux que nous, il ne reste que les mains pour lui expliquer. Celle de droite vient saisir la chaise qui se trouve à proximité, la faisant passer d’une main à l’autre avec facilité. Je la défiais du regard, pour lui montrer que j’étais loin d’être impressionné par ses paroles ou sa simple présence, une expression amusée venant témoigner de ma volonté. Je soupirais, faisant alors un grand pas en sa direction en levant la chaise, prêt à la lancer sur elle.
…Et, au dernier instant, fis volte face pour écraser la pauvre chaise sur le radiateur avec violence, mettant l’installation en miettes. Le radiateur se décrocha à moitié, de l’eau coulant du fil qui le liait au mur. J’attrapais la main de Saphir et bondis sur le skate turbo, filant au travers des couloirs sans limite. Ce joujou pouvait faire du 30km/h, il nous suffisait de revenir de l’autre côté. J'avais été clair dans mes explications de début : nous n'avions pas le temps pour les opposants. Qu’ils aient de l’eau, ça m’était bien égal. Ils n’aurait que la froide.
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Sujet: Re: RED 2 || GAU & ZYWIA VS 2 OPPOSANTS Dim 28 Sep 2014 - 18:32
it's a revolution i suppose
L'apparition de Brunette inconnue te perturbe un peu. Tu faisais pas vraiment attention, et du coup elle t'as pris par surprise. Voir Gautier se faire frapper, c'est presque se prendre la réalité en pleine gueule. Tu te figes, choquée, et observes d'un air décomposé la scène devant toi ; simple spectatrice, qui regarde alors qu'elle pourrait agir. Bah alors ? Encore en mode rageux ? On essaye de mettre tout le monde à égalité ? Tu déglutis silencieusement, coulant un regard légèrement inquiet vers ton partenaire, espérant qu'il encaisse. Une Saphir inquiète est une Saphir sérieuse, et une Saphir sérieuse, c'est pas naturel. Vous n'touchez pas à mon bungalow et j'vous laisse faire mumuse. Obstinez-vous et on va devoir en parler. Dents serrées, tu ne dis rien, tu ne bouges pas d'un millimètre. Paralysée par ta propre inutilité – prise de conscience.
Y'a un mot pour 'j'men bats les couilles' chez les A ou vous avez juste rien compris ? Surprise, tu sens ton pied se lever, essayer de te faire avancer. Mais l'attitude du brun t'en empêche, te bloque. T'as peur, putain t'as plus peur de ce qu'il pourrait arriver. Et pendant qu'il prend la chaise, tu écarquilles les yeux, comprenant parfaitement de travers ce qu'il compte faire – erreur. Tes lèvres se desserrent légèrement, tu t'attends à entendre un hurlement – grognement ? - de douleur venant de la brune, mais finalement, le meuble s'écrase violemment contre le chauffage, t'arrachant un couinement surpris. Tout se passe au ralenti. Tes doigts s'approchent de la montre attachée à ton poignet, tu penses à l'utiliser contre Olive mais n'y arrives pas.
T'es pas habituée à faire volontairement mal aux autres. Et tu te fais emporter par Gautier, enfermée dans un cocon d'immobilité. Reprenant rapidement tes esprits, tu t'accroches et bondis dès qu'il s'arrête, pour dégainer une nouvelle fois ton arme et poursuivre l'opération. Index qui frotte ton nez, tu jettes un regard un peu déstabilisé à ton partenaire, t'arrêtant un quart de seconde avant de foncer vers la salle de bain.
Agis, ne réfléchis pas. Enfouis tout ça. Souris, tu t'amuses. Et tu déchiquettes sans pitié les tuyaux, ne t'attardant pas sur les détails – bon, un tube de dentifrice subit ta légère angoisse. Oui, au final tu t'inquiètes plus que tu t'amuses. En rejoignant Gautier, tu te grattes la joue et lui jettes un coup d'oeil discret. Eh, ils va nous arriver quoi si on se fait prendre ? Vous êtes pas invincibles et, pour la première fois de ta vie prismverienne, t'as conscience que t'es pas aussi forte que tu le prétends.