make me a believer with the touch of her skin •• ak47.

Lone, tu l’as rencontrée dans un couloir ; elle t’a frappée pour l’avoir bousculée, sans aucun scrupule. Après t’avoir menacé par LMS, elle a commencé à hanter ton esprit. Pendant une bonne semaine, t’as pas arrêté de penser à elle et t’as fini par craquer. T’as fouillé dans les dossiers grâce à ton pouvoir, t’as appris tout sur elle, administrativement parlant.
T’as découvert qu’elle partageait ton bungalow, et elle est arrivée juste après ça ; t’as pas pu résister, tu voulais qu’elle t’apprécie. Alors tu t’es excusée. Pour sa mère, pas pour ce que tu lui as dit. Et elle a pas aimé que t’aies fouillé son passé, ça lui a pas plu que tu saches des choses compromettantes sur elle.
Tu sais Lone, j’ai pas l’intention de m’en servir contre toi. J’voulais juste savoir quelques trucs, j’voulais juste en apprendre un peu plus sur toi. Lone, tu quittes pas mon esprit, ça me perturbe. C’est bizarre, comme sensation. T’es plus qu’intrigante, t’es fascinante. Tu sais Lone, c’était pas méchant, j’veux juste être ton amie.
Tu sais qu’elle a été adoptée, tu sais qu’elle a vu plusieurs psys et t’as leurs constats. Tu l’oublieras jamais, son passé, tu t’en délecteras tous les soirs, tous les jours. Tu connais son odeur, t’as bien vu ses réflexes, ses manies. Sa façon de se mordre la lèvre inférieure, qui fait battre ton cœur plus vite, plus fort.
C’que tu sais pas, c’est ce que tu ressens pour elle, et ce qu’elle, elle pense de toi. C’est douloureux, c’est étrange. Mais en un sens, ça te motive à la voir. Du coup, tu l’as invitée à la Jim’s, dans l’espoir d’en faire une amie.

Nino, au début, n'était rien de plus qu'une amie - une pote que tu croisais parfois, sans oser l'aborder. Une fille pétillante que tu enviais pour sa joie. Mais tu ne pouvais pas t'empêcher de ressentir un semblant de mépris : elle semblait si ignorante des douleurs de la vie que tu la trouvais ridicule. Et puis un jour, t'as appris à la connaître, sur un banc.
Dit comme ça, il n'y a rien de spécial. Mais pour toi, c'est quelque chose de très important. Vous vous retrouvez souvent là-bas, sans réel rendez-vous - un choix du destin, il paraît. Et vous parlez, vous vous confiez, vous vous lâchez. Tu lui dis tout ce que tu as sur le coeur, et réciproquement ; vous vous entendez à merveille, tant et si bien qu'elle en est devenue indispensable.
Elle et vos moments t'aident à vivre, un peu comme un défouloir émotionnel - vous échangez votre douleur, votre peine ou, au contraire, votre joie et tous vos sentiments.
Bref, Nino est devenue extrêmement importante à tes yeux.

Olive. Olive, Olive, Olive.
Une espèce d'opposé. De contraire. De miroir. Quand tu la regardes, tu vois une jeune femme foutrement vivante, qui écrase tous les obstacles sur son chemin. Quand tu la regardes, tu veux prendre exemple sur elle, devenir comme elle. Olive est - secrètement - ton modèle, ton exemple dans la vie. Tu l'admires au plus profond de ton être.
Enfin t'aimerais dire que c'est que ça.
T'aimerais prouver au monde entier qu'il n'y a rien d'autre.
Avant de rencontrer Lone, Olive tu la voyais comme la femme parfaite. Tellement que t'as fini par t'y attacher - jusqu'à en tomber amoureuse. T'en étais persuadée, et c'était assez gênant pour que tu sois encore moins à l'aise à ses côtés. Avec elle t'es pas trop bavarde, pas trop énergique. Pour pas dire toute molle.
Mais Olive avant toute chose, c'est surtout ta meilleure amie. Celle qui connait ta vie sur le bout des doigts - tant que ça ne la concerne pas -, celle qui parvient à te faire sourire simplement en te regardant. Tu le montres pas souvent mais t'es bien avec elle, quand vous passez des soirées toutes seules ; même si c'est extrêmement gênant.

je l'écris après promis sorryyyyyy ;w;

Laura tu la hais.
Laura tu la jalouses.
Et Laura tu lui fais mal.
Continuellement - physiquement ou mentalement, peu importe. Tu ne vis que pour la blesser, lui prouver qu'elle n'est rien aux yeux de Lone. D'une jalousie sans borne, d'une possessivité presque effrayante. Tu la détestes et tu voudrais qu'elle s'éloigne, qu'elle ne revienne jamais. Elle est la première personne sur laquelle tu veux utiliser ton don, celle que tu aimes frapper. Un seul regard et tu peux la faire hurler, une seule pensée et elle te suppliera d'arrêter ça.
Mais tu ne le feras pas.
Tu appuieras jusqu'à ce qu'elle ne bouge plus.
T'as peur de ce plaisir que tu ressens à la faire souffrir. T'aimes pas trop l'excitation qui fait vibrer chaque parcelle de ton corps, mais chaque fois c'est mieux, chaque fois c'est plus long. Tu craques pas non, tu te laisses simplement aller. Domptée par tes émotions, et peu importe ce qu'il adviendra de ce bout de chair.
Au fond tu sais que tu pourras pas lui faire mal très longtemps.
Alors tu le fais plus souvent.

Silvester, tu l’as rencontré dans des égouts. A la base tu voulais bouquiner tranquille, dans un coin où personne t’emmerderait. Mais il était déjà là, et il t’a limite agressée. Un peu stressée par ce grand brésilien, t’as lâché quelques conneries, mais vous avez fini par parler du système ; et t’as compris qu’en plus d’être pas si laid, il en avait dans le crâne.
Silvester petit à petit il est devenu presque vital pour toi. Tu passais ta vie à ses côtés, à rire, à dormir dans son lit, à partager ton assiette avec lui. Il te faisait penser à Loki, mais sans le côté négatif. Alors Sil est devenu bien plus que ton frère, bien plus que ton meilleur ami ; tu t’es accrochée à lui comme une moule à son rocher, tu lui racontais tout et lui aussi. C’était ton conseiller, t’écoutais et tu faisais tout ce qu’il te disait.
Et un jour, il est parti. Il a disparu, comme ça, d’un coup. T’as été détruite – encore une fois. Et tu t’es enfermée dans ta chambre, t’y es restée pendant plusieurs jours à regarder vos photos, vos souvenirs, tout ce que vous aviez partagés. C’est là que l’info a explosé dans ton cerveau. Et c’est là que t’as appris sa mort.
T’as eu du mal à comprendre la chose, encore plus à l’accepter. Tu voulais prouver que t’étais pas trop sensible en évitant de pleurer simplement parce qu’il était parti, mais son décès t’as coupé toute envie de te battre, et t’es restée amorphe pendant plus d’une semaine. Sortant juste pour manger un bout, déprimant si violemment que personne n’aurait pu te consoler.
T’as encore beaucoup de difficulté à digérer, et tu l’oublieras jamais Sil. Jamais.

Andrew te fait beaucoup penser à Sil. Il est en C, et peut-être un peu con - ajoutez à ça qu'il se fout de ta gueule assez souvent.
Mais dire que tu l'adores, c'est pas assez.
Andrew, tu le connais pas depuis longtemps. Mais Andrew, c'est ton meilleur ami maintenant. Vous passez des soirées fabuleuses ensemble, vous dormez parfois dans le même lit ; il n'y a aucun doute sur votre relation, et aucun malaise. C'est ça qui est bien avec Andrew, t'as pas l'impression qu'il est comme les autres - c'est cliché mais tu t'en branles, t'aimes te dire que t'as un meilleur ami unique au monde.
T'as découvert ton nouveau pouvoir grâce à lui, même si tu le regretteras toute ta vie. Tu dis rien mais tu t'en veux à mort, tu voudrais réparer ça ; pour lui c'est peut-être rien, pour toi c'est super grave.
C'est pas ta faute, t'as tendance à exagérer les choses, particulièrement lorsqu'elles sont négatives.
Bref, Andrew c'est ton meilleur ami, quoi.

à voir
j'aime manon

j'l'écris quand j'en saurais plus babe ♥

Johnny.
Tu l'aimes bien, Johnny. Tu le connais bien, Johnny. Peut-être un peu trop.
Vous vous êtes laissés aller.
Une fois. Puis deux. Puis trois. Et t'as arrêté de compter.
Tu regrettes pas ces moments, tu culpabilises pas - vous êtes grands, y a pas de mal. Mais le problème, c'est que t'as fini par t'y attacher, par le trouver un peu plus que canon. Un peu plus que "camarade".
T'en as rien dit, bien entendu. Ca partirait, c'était que passager.
Et puis y a eu Lone. Vous avez arrêtés sur ta demande, malgré les picotements sous ta peau, malgré cette impression de vide qui te retient prisonnière maintenant. C'est stupide, mais incontrôlable. Contre ta volonté. C'est pas de l'amour, c'est pas qu'un désir charnel.
En réalité, tu veux pas savoir c'que c'est.

Une soirée un peu trop arrosée, probablement.
T'as été folle, t'as été entreprenante.
Et quand tu l'as vu, t'as foncé. T'aurais pas dû, tu t'en rends compte maintenant.
Parce que vous avez conclu, et parce que pour toi ça comptait. Pas pour lui, manifestement. Ca a blessé ton orgueil, ça t'a vexée toi. T'as pas voulu l'admettre mais ça bouillonnait en toi, quand il t'a rapporté ton paquet de clope sans un mot, sans une once d'émotion - vide total, ça t'a foutu en l'air.
Du coup Brett, tu sais pas trop quoi en penser.
Tu sais pas si tu dois en penser quoi que ce soit, en fait.

Dire que tu méprises Morgan est un euphémisme. Le faire moralement souffrir est la seule chose que tu ne regrettes pas en tant que A. Tu le détestes à tel point que tu n'as pas honte de le rabaisser, de lui envoyer une triste réalité à la gueule - et de profiter de chaque instant pour le pousser à se battre.
Tu le provoques, tu le cherches, t'es la voix méprisante qui murmure à son oreille tout ce qu'il ne veut pas entendre. T'aimes voir son visage se décomposer par haine, désespoir ou whatever ; ça te donne envie de continuer, d'aggraver son état.
Pourquoi tu fais ça ? Parce que tu veux qu'il bouge ses miches. Tu veux qu'il réagisse, qu'il s'implique dans cette guerre qui bouffe chacun des élèves pendant qu'il chiale pour son petit cul. Tu veux lui mettre une baffe, tu veux lui prouver qu'il peut changer les choses et qu'au lieu de se plaindre il devrait penser à son entourage.
Il a pas d'bol Morgan, c'était juste le je-m'en-foutiste de trop pour toi.