Dans l'immensité du silence [Feat. Noëlle]

Dans l'immensité du silence

feat. Nöelle

Le silence, un silence complet, d'habitude ce lieu était un peu plus bruyant et animé, mais aujourd'hui, bizarrement, il était bien silencieux et personne de traîné ici. Le seul bruit que l'on pouvait entendre si l'on tend bien l'oreille pour y prêter attention et ce petit bruit de pas qui, de peur de briser se parfait silence, était lui-même presque silencieux. Colombe n'aimait guère les lieux tellement silencieux, le moindre bruit la faisait sursauter, elle marchait d'un pas léger, mains derrière le dos et comme à son habitude, tenait fermement un bloc-notes.

Elle fut bien surprise de voir qu'il n'y avait personne ici, de ce calme trop plat, trop parfait, un silence mortuaire qui lui donna presque des frissons. Elle soupire, non, elle n'a jamais aimé être seule dans l'immensité du silence.

Rapidement elle fut arrivée à la passerelle, elle gravit les marche et elle sourit sourit alors qu'elle prit appui contre la rambarde solide, admirant les alentours en faisant attention au moindre petit détaille, elle est comme cela Colombe, elle prend son temps à regarder, retenant chaque détaille, "enregistrant" en quelque sorte l'image. La jeune fille se penche très légèrement pour voir le vide, elle fit un pas en arrière remarquant que c'était tout de même haut.

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Tu n'as jamais apprécié ce que l'on appelle la solitude ; au long de ta courte vie, tu n'y as jamais perçu aucun avantage, aucun bienfait, aucun point positif qui te serait profitable de quelque manière que ce soit. La délaissement, tu le répudies ; les parfaits inconnus, tu les suis pour la simple et bonne raison qu'il te protègent de l'isolement, qu'il t'accompagnent dans un monde qui n'est pas le tien ; ils te conduisent dans le monde réel, là où ton innocence exagérée n'a pas sa place. Tu découvres de nouvelles choses, tu souris d'émerveillement, tu penses même t'intégrer, parce que c'est toujours mieux que de vivre sans personne.

Et quand tu contemples la violence, les tensions, les conflits engendrés par la guerre des classes, tu t'arrêtes. Tu recules d'un pas, puis un autre, puis tu te retournes, et cours te réfugier dans ton utopie naïve.

C'est pour cela que cette passerelle est devenue ton amie. C'est pour cela que ce calme détestable est devenu supportable, tolérable, agréable même. C'est pour cela que ce désert de bois est devenu ton petit coin personnel. Tu as une belle vue, depuis ce pont suspendu en l'air, une belle vue sur le paysage de Prismver, sur le prestigieux pensionnat qui autrefois était un paradis. Au fond, peut-être que l'admirer te rend nostalgique, qu'il te remémore un passé heureux.
Alors tu sautilles, tu ricanes toute seule pour accroître ta bonne humeur. Tu es seule et finalement c'est mieux. Tu en as besoin. Tu as besoin d'air frais. Tu as besoin de reposer tes nerfs.

Tu seras toujours seule dans cet univers innocent que tu as façonné, de toute manière.

Cependant, quand tu aperçois une petite inconnue, jugeant la hauteur de la passerelle de bois, ton espoir se brise en mille morceaux ; tu as un mouvement de recul immédiat. Tu veux soudainement partir, toi qui souhaitais juste être seule. Seule. Ton nouveau passe-temps se pratique dans l'isolement total. Qu'est-ce qui te prend ? Depuis quand réagis-tu ainsi, Noëlle ? Non, on ne peut t'appeler Noëlle ; car Noëlle est une adorable fillette généreuse, qui approche tout le monde et parle avec n'importe quelle personne croisant son chemin. Noëlle, c'est cette gaieté permanente, ce n'est pas cette solitaire asociale ; c'est pour cela que l'on t'apprécie, Noëlle, et uniquement cela.
Tu prends conscience, tu regrettes même d'avoir envisagé la fuite durant un court instant. Au lieu de cette option, tu esquisses un sourire amical et t'approches d'elle, lentement, cessant de sautiller une fois montée sur la passerelle.

— Coucouuu ! salues-tu d'une voix enjouée.

Elle se trouve à présent à quelques centimètres de toi. Sa corpulence te laisse penser qu'elle n'est pas beaucoup plus âgée que toi. Douze, voire treize ans. Mais, ce qui te marque le plus, ce sont ses cheveux de la même couleur que le ruban de ton uniforme.

— C'est rare de voir des gens ici. En général il y a jamais personne ! fais-tu remarquer avec un ton joyeux.  

Tu rigoles légèrement, chaleureusement, joyeusement ; c'est cela, Noëlle ; c'est une fille qui sourit toujours, et qui sourira à jamais.

— Je t'ai jamais vu au pensionnat. Tu t'appelles comment ? continues-tu.

HRP : désolée du retard ;w;

Dans l'immensité du silence

feat. Nöelle

Colombe penche légèrement la tête alors qu'elle se ravance et se penche de nouveau pour voir de nouveau le vide. Elle n'aurait jamais cru que cela saura aussi haut. La gamine ferme les yeux et sourit alors que le vent se mit à souffler doucement.

- Coucouuu !

La gamine sursaute en entendant cette voix si enjouée et elle se retourne et vit une jeune fille qui devait avoir son âge, peut-être un an de plus, elle était blonde et le ruban de son uniforme laisse penser qu'elle est en classe B. Colombe sourit timidement alors qu'elle n'était qu'à quelques centimètres d'elle et Colombe lui fit un signe de main.

- C'est rare de voir des gens ici. En général il y a jamais personne ! Je t'ai jamais vu au pensionnat. Tu t'appelles comment ?

Suite à sa réponse, rapidement elle prit un crayon et inscrit tout aussi sa rapidement sa réponse avant de lui montré, gardant son petit sourire timide.

Salut, je suis nouvelle et je m'appelle Colombe, et toi ?

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Sourire aux lèvres, tu attends la réponse de la demoiselle aux cheveux bleus. Patiente, étonnamment patiente. En temps normal, ta personnalité puérile te pousse toujours à accélérer les discussions, à poser la question une nouvelle fois pour que ton interlocuteur réponde plus rapidement. Mais là, tu restes calme, immobile, silencieuse, même si cette énergie débordante se dégage toujours de ta personne, vivante, pétillante. Tu prends un air interrogateur et moins souriant lorsqu'elle sort un petit carnet et un crayon gris, et écrit quelques mots sur une feuille de papier vierge ; elle décide de te le montrer, et tu te penches légèrement vers l'avant, afin de découvrir la phrase inscrite à la mine de graphite :

« Salut, je suis nouvelle et je m'appelle Colombe, et toi ? »

Colombe. C'est un joli prénom que tu n'as jamais entendu dans le passé ; il désigne, en français — ta langue maternelle —, un oiseau majestueux d'une divine blancheur.
Malgré tout, tu ignores s'il s'agit de la bonne manière de le prononcer, sachant que la dénommée Colombe ne l'a guère déclaré à l'oral.

— Colombe ? répètes-tu avec un accent français. J'ai jamais connu quelqu'un qui portait ce prénom. C'est joli ! exclames-tu.

Tu détaches tes yeux écarlates du carnet annoté, afin de la regarder à nouveau en face, avec un sourire enjoué.

— Moi c'est Noëlle ! Ça fait pratiquement un an que je suis ici, donc si t'es perdue, je peux t'aider. te présentes-tu joyeusement.

Tu joins tes mains devant toi avec entrain, avant de l'observer, attentive, chaleureuse ; et le silence commence à s'installer entre vous avec douceur, lourd, assez pour te déranger. Tu voudrais bien continuer la discussion normalement, mais une question ne cesse de se répéter dans ta tête depuis tout à l'heure, continuellement, sans s'arrêter, encore et encore. Une brève hypothèse se construit bien en guise de réponse, mais tu n'en n'es aucunement certaine.

— Dis... pourquoi tu écris au lieu de parler ? questionnes-tu avec une voix toute douce.

Cela paraît pourtant si évident, Noëlle...

— Normalement le directeur t'a donné un cookie magique qui permet à celui qui le mange de parler anglais, quand tu es arrivée. Donc tu devrais pouvoir me comprendre, nooon ? expliques-tu.

Arrête de paraître aussi innocente. Arrête de lui poser cette question avec tant de naïveté, de gaieté.

— Tu en as bien reçu un, hein ? demandes-tu d'une façon si normale.

Tu es ridicule, Noëlle.

HRP : Hihi ♥

Dans l'immensité du silence

feat. Nöelle

Noëlle ? Comme c'est joli ! La jeune fille dégage beaucoup d'énergie, de vitalité. Elle était souriante et puis au fur et à mesure qu'elle parla, un petit sourire triste se dessine sur les lèvres de la petite Colombe qui soupir doucement et regarde un instant autour d'elle. Ah, se fameux cookie, il avait une grande utilité ! Au moins elle n'avait pas un handicap de plus qu'est la compréhension, très utile pour elle qui était médiocre en anglais. D'ailleurs, depuis qu'elle est ici, elle est beaucoup améliorée dans certaines matières, notamment l'anglais. Mais s'en était pas la cause... Elle l’avait bien reçut. La petite fille aux cheveux bleus ne peut lui en vouloir, après tout, Noëlle ne le sait pas. Colombe reporte son intention sur elle avant de marquer sur son carnet et le lui montré.

Je suis mouette.

Colombe lui adresse un petit sourire à la fois gentil et timide alors qu'elle regarde la jeune fille en face d'elle.

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Ton sourire disparaît, lentement, à chaque fois que tu relis la phrase qu'elle a écrite. Tu ne t'y attendais pas vraiment, même pas du tout malgré l'évidence.

Ce genre de drame qui atteint les gens de ton entourage t'a toujours chagrinée. Toi qui voulais seulement rendre les gens heureux dans cette période de guerre, tu te retrouves parfois en face de gens que même la plus formidable de tes performances magiques ne saurait guérir. Toi qui souhaites distribuer les plus beaux cadeaux, peux-tu offrir une voix à cette muette démunie, Noëlle ? Non... Tu en es incapable, incapable, incapable...

Tu relèves la tête, la bouche légèrement entrouverte de surprise.

— Oh... Ça veut dire... que tu ne peux vraiment pas parler ? J'entendrai jamais le son de ta voix ? demandes-tu comme s'il s'agissait d'une révélation dramatique.

Tes yeux écarlates dévoilent à présent un soupçon de tristesse.

— Mais... c'est injuste... murmures-tu.

Et tu baisses la tête d'un air désolé. C'est dans ces moments-là que tu ne sais plus quoi ajouter malgré ton tempérament bavard, ni même lancer une autre discussion pour oublier. Tes yeux se posent par hasard sur ton ruban bleu, symbole de ton mérite et de tes compétences. Tu sais que ta magie peut servir, et tu aimerais au moins apporter un peu de joie dans la journée de Colombe.

— Oh je sais ! Pour te rendre le sourire je vais t'offrir quelque chose. Je connais pas ton don, mais sache que le mien c'est de réaliser les vœux. Enfin, seulement matériels, donc que des objets. Alors, demande-moi ce que tu veux et je le ferai apparaître pour toi. t'exclames-tu d'un coup.

C'est naïf, c'est simpliste de croire que cela suffit, mais c'est Noëlle. C'est toi car même si cela te chagrine, tu ne mesures pas correctement le malheur que cela apporte.
C'est flou.

HRP : je suis pas mieux niveau retard, t'inquiète ;-;

Dans l'immensité du silence

feat. Nöelle

Noëlle dégage tellement d'énergie, elle est tout simplement pétillante de vie et Colombe apprécie énormément sa présence. La jeune C lève la tête, lui demandant ce qu'elle aime. Oh ! Plein de choses ! Colombe est tout sauf timide et sa curiosité fait qu'elle touche à tout et n'hésité découvrir de nouvelles choses. Un passe-temps ? Une passion ? La petite D réfléchit un instant. Qu'est-ce qu'elle aime passer du temps sur ses jeux vidéo, ou sortir entre amis? En sport... Elle n'en fait pas...

- Oh... Ça veut dire... que tu ne peux vraiment pas parler ? J'entendrai jamais le son de ta voix ? Mais... c'est injuste...

Puis il eut un petit silence alors qu'elle s'appuie contre la rambarde avant de poursuivre avec un léger sourire

Tu aimes la cuisine par exemple ? Moi j'adore ça ! Il y a plein de clubs à Prismver et moi je suis dans celui de cuisine. Au début je venais seulement pour manger mais finalement je trouve ça trop chouette ! La présidente du club m'a tout appris. Puis, elle regarde mon carnet et mon stylo. Oh désolée ! J'oublie que tu dois écrire... je vais te laisser le temps de répondre. t'exclame-t-elle.

Il n'y a pas à dire, Colombe la trouve simplement adorable. Rapidement elle se mit à écrire et le lui montre :

J'aime beaucoup jouer aux jeux vidéos et résoudre des énigmes !

Elle lui offre un grand sourire, voulant lui faire part de son bonheur, Noëlle à simplement égayé sa journée de part sa simple présence pétillante de vie.

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Le sourire créé par ta proposition te remplit de joie, te fait croire que ton idée fonctionne ; tu te penches en avant pour lire le souhait qu'elle a écrit.

“C'est très gentille de ta part, mais je n'ai pas d'idée.”

Légèrement déçue de ne pas pouvoir utiliser ton don, tu refuses d'accepter cela comme réponse. Ton dos se redresse aussitôt, les mains jointes derrière.

— Je suis sûre que oui ! Il suffit juste de trouver. répliques-tu. avec conviction

Tu montes la tête vers le ciel, en pleine réflexion. Tu redécouvres en quelque sorte la beauté du jour, de ce mois de novembre encore ensoleillé. Tu t'approches du bord de la passerelle, et t'appuies sur le rebord.

— Hmm... Qu'est-ce que tu aimes ? Tu dois bien avoir un passe-temps, comme un sport ou une passion non ? demandes-tu.

Un bref instant de silence te permet de reprendre ton souffle, avant de poursuivre avec un léger sourire.

— Tu aimes la cuisine par exemple ? Moi j'adore ça ! Il y a plein de clubs à Prismver et moi je suis dans celui de cuisine. Au début je venais seulement pour manger mais finalement je trouve ça trop chouette ! La présidente du club m'a tout appris. Puis, tu aperçois son crayon et son carnet. Oh désolée ! J'oublie que tu dois écrire... je vais te laisser le temps de répondre. t'exclames-tu.

Normalement, tu préfères de loin obtenir une réponse rapide. Mais Colombe ce n'est pas pareil ; elle n'a pas le choix, et ce temps de réponse ne veut pas dire que la petite D ne s'intéresse pas à ce que tu dis.
D'une certaine manière, tu la trouves attachante, Colombe.

HRP : Hihi ♥

Dans l'immensité du silence

feat. Nöelle

Noëlle dégage tellement d'énergie, elle est tout simplement pétillante de vie et Colombe apprécie énormément sa présence. La jeune C lève la tête, lui demandant ce qu'elle aime. Oh ! Plein de choses ! Colombe est tout sauf timide et sa curiosité fait qu'elle touche à tout et n'hésité découvrir de nouvelles choses. Un passe-temps ? Une passion ? La petite D réfléchit un instant. Qu'est-ce qu'elle aime passer du temps sur ses jeux vidéo, ou sortir entre amis? En sport... Elle n'en fait pas...

- Oh... Ça veut dire... que tu ne peux vraiment pas parler ? J'entendrai jamais le son de ta voix ? Mais... c'est injuste...

Puis il eut un petit silence alors qu'elle s'appuie contre la rambarde avant de poursuivre avec un léger sourire

Tu aimes la cuisine par exemple ? Moi j'adore ça ! Il y a plein de clubs à Prismver et moi je suis dans celui de cuisine. Au début je venais seulement pour manger mais finalement je trouve ça trop chouette ! La présidente du club m'a tout appris. Puis, elle regarde mon carnet et mon stylo. Oh désolée ! J'oublie que tu dois écrire... je vais te laisser le temps de répondre. t'exclame-t-elle.

Il n'y a pas à dire, Colombe la trouve simplement adorable. Rapidement elle se mit à écrire et le lui montre :

J'aime beaucoup jouer aux jeux vidéos et résoudre des énigmes !

Elle lui offre un grand sourire, voulant lui faire part de son bonheur, Noëlle à simplement égayé sa journée de part sa simple présence pétillante de vie.

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