[LONDON] Un Noël pour un Titi présumé sans famille
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Sujet: [LONDON] Un Noël pour un Titi présumé sans famille Sam 6 Déc 2014 - 23:22
Team Booty, 24 décembre, #ff6633
“C’est son premier vrai Noël, on lui organise un p’tit truc en scred ?”
Tout était parti de là. Et rien que de ça. D’ailleurs ne demandez pas qui a lancé l’idée, on ne s’en souvient plus.
Alors qu’à l’extérieur du bungalow 9, le soir du crime, le principal concerné subissait les foudres de la plus jeune des Ackland -une énième fois-... À l’intérieur, trois comploteurs étaient réunis.
Motus et bouche cousue, ça avait été la règle pendant près de trois semaines. Seul Morgan avait été désigné -par la force des ovaires en place, pour jouer les appâts. Et puis en même temps, avouez que côté organisation, soit on a Jim dans l’équipe, soit mieux vaut laisser faire les femelles de la team booty. Son mot d’ordre à lui : distraire et rassurer un Titi qui ne voulait pas avouer sa crainte de se retrouver seul, à un des moments de l’année le plus familial qui soit. Bon d’accooorrd. Nous aussi, avec Sarah, on culpabilisait un peu de pas être les premières à lui montrer que “hey ho, c’est bon, tu peux compter sur tes potes.” En plus, autant être claire dès le départ, si pour moi, revoir ma toute petite famille signifiait un troisième voyage au fin fond du porte-monnaie dans l’année ; pour notre dramaqueen nationale, -à la famille nouvellement agrandie, c’était peut-être un peu plus compliqué que ça.
Jim fut mis dans la confidence, puisque, bien malgré lui, il entrait dans cette danse imposée. Un Noël Reedien à Londres avait vite été vendu à Étienne. La négociation nous a tout de même causé quelques sueurs froides, avouons-le. C’est qu’il est bien élevé et prévenant le Titi. D’un côté, il ne veut pas s’imposer, mais de l’autre, il crève d’envie de dire oui. C’est qu’on commence à bien le connaître, nous aussi.
Ensuite, comment dire… Quand il a fallu se mettre un John dans la poche menaçant de révéler l’entourloupe à la moindre occasion, pour ma part, j’ai laissé Sarah gérer. Elle a beaucoup plus l’habitude que moi de jouer avec les vilains garçons. C’est de notoriété publique. Après, tout a été question de timing et de stress à haute dose. Entre les décorations à rapatrier dès qu’on le pouvait -dont le sapin, les cadeaux à faire et à se faire entre nous en cachette, le menu à penser. “Et on fait quoi ? Traditionnel british ou traditionnel US ?” Et bah, ça sera un peu des deux. Tant qu’à s’casser le popotin. “Quiconque bouffera américain dans ma maison sera banni.” Bon ok c’est pour Titi, Sarah a, dans sa grande clémence, décidé de faire un effort. Au fond, c’est bien une Ackland.
Mais pour tout dire, une grande question nous taraudait quand même un peu. Peut-être plus à la déléguée qu’à son homologue masculin, mais… Est-ce qu’on allait être en état pour tout mettre en place, un lendemain de Jim’s ? Et si on faisait tout foirer avant de franchir la ligne d’arrivée ? Une gaffe est si vite arrivée, surtout quand l’équipe se résume à un noyau dramaturgique susnommé Blookmvist-Blackmore-Bennett, alias -pour l’occasion : les 3B. 3B pour Bite, Boobs et Bonheur. Ou Boire Baiser Bouffer. Les essentiels.
“En plus, va y avoir sûrement du ménage à faire. On parle de l’appart de mon père, là.” Et bien, on verra si les Cendrillons devront remettre leurs vêtements d’infortune ou si… Une marâtre de la propreté aura joué les fées pour nous…
Et ce fut le cas, merci la belle-maman de Sarah. Après 3 heures de train et un coma gazeux bien mérité pour Sarah et moi, il a fallu vaincre la foule d’Anglais et de touristes venus spécialement pour la féerie londonienne. Déco guirlandesque à gogo, chants de noël à chaque coin de rue et la cerise sur le pudding : les retardataires à la course aux cadeaux. Joie quand on a (un peu) la gueule de bois. Nul n’a besoin de rappeler que côté humeur de chien, Sarah et moi pouvons être imbuvables. Donc, on s’est lâchées sur la bande d’étrangers qui acculait nos maigres corps. Car on ne le répétera jamais assez, mais tout ça, c’est pour Titi, manquerait plus qu’il se sente agressé alors qu’il s’agit juste d’une surprise.
Et de taille. Lorsqu’on sonna à la porte de l’appartement, les deux “femmes de la maison” ouvrirent ensemble la porte à un Morgan narquois et un Étienne pantois. Se demandant très certainement comment il avait pu atterrir dans ce quartier et surtout pour quelles raisons.
“Bienvenue à l’endroit le plus cool de tout Soho, les princesses.” “Welcome home ou presque, les garçons.”
Sourires étirés très largement, les hôtesses que nous sommes laissèrent le champ libre aux deux blonds de la soirée. Après avoir refermé derrière moi, Sarah nous rejoint rapidement dans le salon, sans manquer de m’ôter un bout de papier cadeau récalcitrant scotché à ma robe au niveau de la hanche. “Thanks”. Ma main glisse furtivement dans son cou. Comment elle a fait pour se mettre des paillettes jusque-là ? Mais on lui pardonne à Sarah. Elle est belle, elle sent bon et c’est ma complice préférée, alors chuuut. (vous savez bien qu’on sait pas parler sentiments par ici).
“Le salon, c’est tout droit.” Comme si ils pouvaient le manquer. C’est pas un labyrinthe, cet appartement. Sarah prend les écharpes et les manteaux - on paie pas le chauffage pour rien - en expliquant rapidement à quoi correspondent les portes. Au fond du couloir, là où on dort, la chambre de Sarah. Petite mais confortable, et au pire on peut se serrer et se tenir chaud en ces durs jours d’hiver. "Oui, le lit de Sarah est hyper confortable." ”...... Et comment tu le sais ?” Oeillade féminine entendue des deux comparses suite à la remarque de Morgan : SarLie incoming. Bon ok, on a fait la sieste. C’est tout de suite moins glam’, mais on les laisse fantasmer tranquillement. Generous gurls. Sarah poursuit avec, à gauche, il y a la salle de bain, et juste à côté la chambre où “personne ne doit rentrer sous peine de se faire tuer par Mr Blackmore. C’est pas le fauteuil roulant qui l’en empêchera.” Message passé. La D finit sa visite express des lieux en précisant que “Tout ce luxe nous est réservé, à nous et uniquement à nous.” VIP bitches, on profite que les parents soient partis roucouler ailleurs pour s’étaler. La petite troupe arrive donc au salon, qui a beaucoup plus de gueule qu’avant.
Le sapin illuminé, la table décorée, 4 couverts installés, le lait de poule chauffé juste à temps. Au milieu de la table, entre deux branches de houx se trouve une corbeille remplie de pain d’épices encore tiède. Le parquet en vieux bois brillant sous une lumière chaude, la grande bibliothèque qui tapisse le mur, il manquerait plus qu’une vieille compilation de chants de Noël pour se retrouver directement en enfance. On s’est données un peu de mal. La dinde farcie est dans le four. L’alcool au frais ou déjà sur la table. On rivalisera peut-être avec le Noël Reedien après tout ? Crèche en moins. Ce sera à Mo’ de jouer les juges. D’ailleurs sans lui, notre invité d’honneur ne serait même pas là. On aura beau dire, mais ces deux-là nous auraient manqué. Pas qu’eux certes, mais c’est...
Serait-ce les premières pages d’une histoire de famille ? Famille de coeur à n’en pas douter. La mienne, elle commence doucement à se composer ici en tout cas.
Nan, nan, nan. Je ne suis pas émue par tout ça. C’est juste la pression et la fatigue qui chahutent un peu mes épaules. Le bout du nez frôlé, la main dans les cheveux rapidos et discrétos, un petit pas en arrière, un regard chocolat qui saute d’Étienne à Mo’ pour terminer sa course d’obstacles sur Sarah, qui me lance un sourire malicieux.
Sujet: Re: [LONDON] Un Noël pour un Titi présumé sans famille Sam 6 Déc 2014 - 23:23
team booty strikes again
Pourquoi est-ce que tu souris bêtement comme ça, Morgan ? C’est l’ambiance des fêtes de Noël ça le rend débile faut pas faire attention. C’est les éclairages, les décorations, c’est les gens emmitouflés dans leurs manteaux d’hiver qui crapahutent encore pour les petits oublis de dernières minutes. C’est le fait d’être au courant et surtout le fait qu’Etienne, lui, n’en sache rien. Qu’il se contente de le suivre sans un mot après qu’un taxi les ait déposé sur Piccadilly à l’entrée de Soho, qu’il pose même des questions sur la petite famille de Jim, sur la soirée, qu’il lui demande si il y a des choses à ne pas faire, si niveau fringues il est présentable. “Tu verras bien".
Tu verras quand on aura fini de monter les escaliers, quand on va s’arrêter sur le pallier et que tu vas faire de ton mieux pour pas montrer qu’au fond t’appréhendes un peu après m’avoir vu sonner à la porte, tu verras quand à la place de voir la famille Reed tu verras ta famille à toi.
“Bienvenue à l’endroit le plus cool de tout Soho, les princesses.” “Welcome home ou presque, les garçons.”
Risette espiègle. Elles sont parfaites. “Ou l’accueil le plus sexy de tous les temps.” Elles et tout le reste, tout simplement parfaits. Il entre et peut enfin poser sa sacoche dans l’entrée, celle qui contient les cadeaux de tout le monde. Mais on est d’accord le premier qui jette un coup d’œil dedans il a pas le sien, rien à foutre.
Et Morgan il a beau jouer le mec narquois vis à vis d’Etienne qui en revient pas il est franchement pas mieux. Depuis que la porte s’est refermée derrière eux son sourire il le quitte plus, y a quelque chose qui serre tout doucement son cœur et c’est pas désagréable. Parce que ça fait très peu de temps qu’il sait ce que ça fait de savoir où aller et de se sentir bien où l’on est. Parce qu’il a beau dire, il s’y habituera jamais. Petite seconde d’inattention alors qu’il entend parler d’une chambre, là tout de suite il visualise un lit, la chose dont il rêve depuis qu’il s’est réveillé avec la gueule de bois ce matin. "Oui, le lit de Sarah est hyper confortable." Oh come Charlie, en rajoute pas où vous continuez sans moi et j’vais me blottir sous ces foutues couvertures. Plaisanterie un peu ambiguë de la part de Charlie et Sarah pour qu’il pense à autre chose, comme si il n’en avait pas encore l’habitude avec elles. “Tout ce luxe nous est réservé, à nous et uniquement à nous.” Et alors qu’ils arrivent enfin dans le salon après la visite des lieux, il se surprend en train de faire silencieusement le vœux qu’on l’accueille aussi chaleureusement chaque année, qu’il soit dans un endroit aussi beau avec des personnes toute aussi belles chaque année, et ce pour toute sa vie si possible. Il découvre en même temps qu’Etienne et fait de son mieux pour ne pas avoir l’air aussi impressionné, alors qu’il a tout simplement plus les mots pour la première fois depuis longtemps. Il se dit que si la scène qu’on lui offrait c’était ce cliché dont il a tant entendu parlé, alors il voudrait que tous ses Noëls jusqu’à la fin de ses jours soit dans le même genre.
Tout ce qu’il peut faire c’est sourire, sourire encore, presque euphorique. Ça valait le coup. Les secrets, les cachoteries, la pression, l’organisation en accéléré au lendemain d’une Jim’s, l’expression soucieuse d’Etienne par moment. Et tant pis pour les airs fatigués, débraillés, les regards carrément épuisés qu’ils s’échangent Sarah, Charlie et lui. Tout ça valait le coup.
Morgan reporte finalement son regard sur Etienne qu’on a rarement aussi peu entendu alors qu’ils sont tous les quatre dans la même pièce. Quelle pièce aussi. On peut toujours aller chez mes ‘beaux-parents’ comme prévu tsais, paraît que belle-maman fait chaque année des pommes dauphines à tomber. Mais on est pas si mal ici, pas vrai ?
décembre
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Sujet: Re: [LONDON] Un Noël pour un Titi présumé sans famille Dim 7 Déc 2014 - 3:46
PART 1: ETIOLI • PART 2: TEAM BOOTY •• 24 Décembre • #7e9c87
Oreiller dans la gueule. J’ouvre les yeux en gémissant, me réveille sur le dos dans une chambre qui n’est pas la mienne - la lumière y est tamisée dans une ambiance rougeâtre, chaude. Allez cerveau, en route. Mais j’ai même pas le temps d’émerger qu’une belle brune entre dans mon champ de vision. Je vois son regard courir sur mon torse découvert - je prend conscience que je suis nu sous le drap posé au niveau de mes hanches - et je peux pas m’empêcher de sourire, me frottant les yeux pour m’aider à sortir de ma léthargie.
▬ Hey bel endormi, va falloir que tu bouges tes fesses si t’as un train à prendre., lâche Olive, un regard par-dessus son épaule alors qu’elle enfile chaussure à son pied.
Ouais... Ouais, faut partir. Ptin, c’est déja le matin... ? La nuit a été trop courte. Même si on a trèèèèèès bien profité. ...Deux fois.
Des images plein la tête - qui ne manquent pas de me redonner légèrement envie - je m’autorise un moment pour la regarder alors qu’elle fini de se préparer. Elle est déja bientôt sur le départ, toute habillée. ...L’habitude de vite décamper d’une scène de crime ?
Ok, on en est pas au crime, sauf si on prend en considération qu’il y a quelques heures je rompais avec Dixie, et qu’il y a quelques jours John me confiais quelques bribes de son passé avec Olive.
... Shit. La connerie. Ca craint.
Et pourtant, mon sourire s’élargi alors que je ne cesse de la regarder, un bras replié derrière ma nuque. ...Désolé Johnny, mais j’ai tendance à jouer au caméléon moi aussi; je m’adapte à qui j’ai en face, je me laisse influencer. ...Délicieusement influencé, pour ce qui a été de cette nuit avec la vilaine Olive. ... Dangerous game.
Sorry, i’m not sorry.
▬ ... J’ai l’droit d’avoir tes lèvres une dernière fois... ?
J’suis sentimental, désolé. ... Et j’en veux encore. honnêtement j’en veux encore beaucoup, mais bien que ce soit Noël, faudrait pas trop en demander non plus - il est temps de redevenir sages.
La Colombienne lève le nez puis se tourne vers moi, avant d’approcher son visage du mien, ses mains se posant de part et d’autre de mon bassin, sur les draps. Yeux dans les yeux, elle sourit. Bordel, elle est sublime. Ses iris tombent sur mes lèvres qui s’étirent davatange dans un sourire gourmand.
▬ Okay.
Elle ne vient pourtant pas les chercher. Son regard quitte mon visage pour glisser plus bas. Mon coeur s’accélère légèrement devant la malice outrageuse qu’elle affiche, et entrouvrant les lèvres et haussant les sourcils, je la vois qui glisse le long de mon corps en le caressant du bout de ses doigts délicats. Le drap sur mon bassin n’est pas un obstacle - le voila déja écarté, comme mon coeur qui semble déja hors course. Non, elle va quand même pas... ?
J’ouvre grand la bouche et laisse échapper un petit rire, ma main s’abattant sur mon visage qui, déja, s’empourpre sous le contact d’une Olive visiblement largement aussi gourmande que moi...
*
▬ NAN MAIS ! NAN MAIS LES GARS VOUS COMPRENEZ PAS ! MO !
Je tambourine comme un dingue à la porte du bungalow 3, les suppliant de me laissant entrer, guettant avec inquiétude l’allée en direction des bungalows suivants. C’est quoi ça, qu’est-ce qu’ils foutent la-dedans ? Je les entend s’activer comme des fous, et après m’avoir fermé la porte à la gueule ils ont fermé à clé. Qu’est-ce qu’ils... ? On me hurle à travers le bois que Sarah me cherche, qu’il faut que je retourne à mon bungalow, je leur dit que je peux pas - si ils me voyaient, j’ai encore ma tenue de la veille, complètement défroqué, décoiffé...
▬ OUVREZ PUTAIN faut pas que je croise John, qu’est-ce que vous foutez...
Et ça chuchote. ... Sont sérieux là ? Ok, arme fatale. Je me met à gratter la porte avec mes ongles et miauler. - ok, c’est dix mille fois moins mignon que Buddy, moi on dirait un chat agonisant comme dirait Sarah, mais ça marche - on finit par m’ouvrir et me laisser entrer.
▬ Putain, foutiez quoi... ?
“Rien.” Bizarrement. Whatever - j’ai autre chose à penser.
▬ Okay, je... peux pas rentrer au bungalow avant le train. Faut que je me douche ici et... Je me gratte la nuque gêné, baissant les yeux sur Mo - j’pourais taxer une ou deux fringues à Jim... ?
Évidemment on me pose des questions alors que je suis déja en train d’enlever ma chemise, filant dans la salle de bain.
▬ J’ai couché avec Olive. Deux fois. Allez salut.
Je leur claque la porte de la salle de bain sous le nez. ... Mais c’est mes potes, allez, ils ont le droit au détail croustillant. J’ouvre pour glisser ma tête dans l'entrebâillement. Et une gâterie ce matin. ...God..., je bredouille, sourcils haussés, ne trouvant même pas les mots. - Bref !
La porte claque de nouveau et je file sous la douche en vitesse. Le remue-ménage reprend dans le bungalow, mais je suis trop occupé à me repasser ma nuit en tête pour faire attention à ça. J’essai un maximum de rester insouciant et léger pour ne pas penser à Dixie, à John, et aux emmerdes qui arriveront après Noël. ...D’ailleurs, j’essaie de pas penser à Noël non plus. JiMo sont adorables de m’inviter, mais je sais que ça va me faire plus de mal qu’autre chose tout ça. J’vois d’ici Jim et Zeph être heureux autour de leur père, ça m’serre le ventre rien que d’y penser. ... J’vais éviter d’pleurer, ou alors faudra trouver un coin tranquille. ... Est-ce que c’est seulement possible d’envisager la notion de tranquillité dans le foyer de Jim Reed... ?
Gare de Londres. On a tous pris le train ensemble vu qu’il n’y en a qu’un dans la journée. D’ailleurs y’avait presque toute l’école dedans - avec des gueules de déterrés. C’est que c’est le lendemain d’une Jim’s... Et évidemment, le seul qui a l’air en pleine forme, c’est le Roi. A croire qu’il s’est couché tôt et a dormi comme un bébé. ... Quelle idée d’avoir émis l’hypothèse dans le train, me voila avec des détails croustillants et gay de leur énième folle nuit d’amour. Great.
On s’est donc souhaité de joyeuses fêtes, et Sarah et Charlie sont parties de leur côté. Sarah rejoint Orwenn, et Charlie, Pytha, qui visiblement a de la famille ici. J’savais pas. M’enfin pour ce que je lui parle...
Alors qu’on se rend chez lui, Jimmy reçoit un coup de fil - on doit passer faire deux courses de choses qui manquent. ... Seriously ? Il va y avoir tellement de monde, on est pas prêts d’arriver... M’enfin, je dis rien, comme d’habitude, je suis de bonne volonté - même si au fur et a mesure que la soirée approche (et que le matin avec Olive s’éloigne) je perd doucement de mon enthousiasme. Le couple m’envoie chercher une bricole à l’autre bout du magasin, et à mon retour, Jim a disparu. Ah, il doit déposer le chat chez un ami parce-que sa tante est allergique - du coup on le rejoint chez lui. Okey. on passe en caisse avec une bouteille de champagne et du saumon (tout ça pour ça) et on se remet en route avec nos valises et sans le chat.
Bon, maintenant que j’suis seul avec Morgan, j’suis plus obligé d’faire comme si j’étais hyper enthousiaste de rencontrer toute sa belle-famille. C’est sûr, c’est mieux que d’être seul... Quoi que. Entre la grande réunion familiale qui m’donne envie d’chialer parce-que j’pense qu’à mon père et la solitude au bungalow, je saurai pas choisir. Que de beaux programmes pour mon premier Noël. Bon, au moins, j’aurai passé une super nuit.
On arrive enfin à l’immeuble, déposés en taxi - très modeste, je m’attendais pas à autre chose; je sais que Jim est le seul pété de thunes de sa famille. On grimpe les escaliers, et je pense un instant à Dixie, avec qui j’ai rompu la veille. Dire qu’elle voulait qu’on fasse Noël chez sa mère...
... Wait.
▬ P’tin ça ressemble grave à l’appart’ de la mère d’Heath. On est dans l’même quartier... ? Pas fais gaffe...
Mais non, non, Mo m’assure qu’Heath habite pas du tout dans ce coin. J’me demande bien depuis quand Bloomkvist sait où habite Ackland m’enfin; il a peut-être déja été chez Sarah - donc en face de chez la mère d’Heath. Tout se tient; de toute façon si il le dit j’vois pas pourquoi je m’entêterai - j’ai été chez Heath qu’une seule fois et c’était y’a déja un moment.
...Et voila, il toque. J’accroche un sourire forcé sur mon visage, mon ventre se serre - parti pour rester comme ça toute la soirée - et m’attend à lever la tête sur jimbo ou la baisser sur Zephyr; où je ne sais quel Reed. Allez Etienne, t’es pas le seul a être loin de ton père...
... Mais t’es l’seul dont le père n’a jamais existé...
▬ Bienvenue à l’endroit le plus cool de tout Soho, les princesses. ▬ Welcome home ou presque, les garçons.
TPAF. C’est l’bruit de mon coeur qui vient d’exploser de façon totalement dégueulasse en éclaboussant tout l’bordel qu’il y a là-dedans. Les yeux écarquillés, sourcils haussés et bouche ouverte dans un grand O à en concurrencer Olive, je dévisage Charlie et Sarah, mon regard bondissant entre elles dans l’incompréhension la plus totale.
... Elles sont invitées chez Jim... ?
Aucun bruit derrière elle - et c’est à la risette du Morgan qui lève la tête vers moi que je comprend.
Abasourdi. Je dois être l’illustration parfaite de l’expression “avoir des étoiles dans les yeux”. Mais trop d’émotions d’un coup - réellement - la simple idée qu’ils m’aient fait la surprise... qu’on soit juste entre nous... ? Je demande si c’est le cas dans un murmure, bredouille, et on me fais entrer - j’en perd tous mes moyens. on dirait ces gosses à la télé qui entrent dans la pseudo-maison du père noël. ... Et voila qu’on me fait la visite, genre normal, genre tout va bien, genre... genre j’ai déja plus mon manteau et j’chope le bonnet de noël qui traîne pour le percher sur ma tête - je passerai la soirée entière avec, comme tous les ans - et et et ....
Et je suis là, grand dadais au milieu de ce petit appartement tout cosy, une table superbe, une odeur à tomber parterre, des illuminations partout...
Et trois visages qui me regardent.
My family.
J’essai même pas de les retenir, elles sont déja là; les larmes s’échappent de mes yeux alors que pour les dissimuler du mieux possible je me jette sur eux en les choppant tous les trois dans mes grands bras - comme dit y’en a pour tout le monde (wink wink) - et je les serre fort contre moi.
Assez fort pour leur dire combien c’est la plus belle chose qu’on ait fait pour moi, dans cette vie, mais aussi dans l’ancienne. Assez fort pour leur dire que oui, ils ont réussi leur coup: mon père ne me manquera pas ce soir. Pas autant que ce que je redoutais. Parce-que là, y’a les trois personnes les plus géniales de ce monde-ci. Ou en tout cas, les trois personnes que j’aime le plus, dans ce monde là.
- Love u guys... thanks...
Parce-qu’il n’y a pas d’autre mot. Juste, du plus profond de mon âme de paperboy qui a désormais trouvé sa place hors des pages, grâce à vous: Merci.
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Sujet: Re: [LONDON] Un Noël pour un Titi présumé sans famille Mer 31 Déc 2014 - 18:29
Christmas is a feeling.
Absolument pas fatiguée, absolument pas mal au crâne, absolument pas complètement cassée. On s’est tous parés de nos plus beaux sourires malgré une veille des plus mouvementées, et c’est hors de question de tout gâcher.
N’empêche, heureusement que j’ai le stress de celle qui reçoit quelqu’un chez elle, sinon je sais pas comment j’aurais fait pour tenir debout - même soutenue par les bras de Titi qui sont bien serrés autour de moi. Autour de nous. Qu’est ce qu’il est beau ce nous, putain.
« Pleure pas mon coeur, t’es un grand garçon. » Rire étouffé, c’est qu’on est tous collés les uns aux autres, contre son torse. Dans une petite bulle de chaleur, de bonheur - odeur bougie et parfum de Charlie. Clairement, on aurait pu rester très longtemps comme ça - du moins, j’aurais pu. Une éternité.
Mais j’ai une réputation à tenir, merde.
« Bon, désolée de casser le moment émotion les amours, mais c’est l’heure de l’apéro. » Charlie et moi on s’est quand même trop tuées pour pouvoir attendre plus. Ouais je veux leur montrer. Ouais j’ai trop hâte. Ouais je suis comme une gamine et j’adore ça. Je coltine à chacun une marque de rouge à lèvres sur la joue avant de m’échapper de l’étreinte et d’attraper un des bonnets de Noël posé sur le comptoir. Le ridicule n’existe plus, c’est la magie du réveillon - et puis Dieu sait que je reste bonne, qu’importe ce que je peux porter.
« Je vous ordonne de vous asseoir, et de faire absolument comme chez vous. » Je me dirige vers la cuisine, avant de faire deux pas en arrière, me retournant - « Mais fouillez pas trop quand même je vous tiens à l’oeil. » J’accompagne mes paroles du fameux geste i’m watching u avant de définitivement disparaître. Une petite chanson, mélange de Jingle Bell et Little Star accrochée aux lèvres.
C’était osé d’organiser une soirée entre nous juste après une Jim’s, sans prendre en compte ce qui aurait pu se passer. Et on l’a fait. Alors maintenant, on assume. Bon apparemment ça à l’air d’aller entre Titi et Charlie. Mais je me demande bien si Mo’ n’a pas pour seule envie d’aller rejoindre Jim, pour passer une soirée entre Monsieurs Reed. … Bon, on va arrêter de trop réfléchir - de un, ça fait mal au crâne, de deux, c’est vraiment pas le moment. Deux plateaux de canapés et de trucs à grignoter posés sur un bras, bouteille dans l’autre main, je ré-apparais, menant une danse d’équilibriste instable jusqu’à la table basse. On va y arriver.
Verres servis, c’est l’heure de porter le premier toast. Ce truc que j’ai jamais fait, mais qui me revient de droit en tant que maîtresse de maison.
Je me vautre sans vergogne sur le canapé, pose mon petit cul sur les genoux de Mo’ ou de Lie je sais pas trop, les coupant dans leur conversation. « Maintenant on mange, on boit, on fait la fête, et on s’aime comme des dingues. J’veux que le père Noël en personne crève de jalousie quand il passera à minuit. » C’est pas mal comme discours non ? Ah, j’oubliais. « Cheers. » A toi, et à toi, et à toi, et juste à nous - qui ce soir ne demandons qu’une vie normale, loin des tragédies et des histoires de mutants. Qui ce soir, prouvons qu’on a pas besoin de ces histoires de classe, de dons et de guerres pour l’être. Magiques.
InvitéInvité
Sujet: Re: [LONDON] Un Noël pour un Titi présumé sans famille Ven 2 Jan 2015 - 16:53
Team Booty, 24 décembre, #ff6633
- Love u guys... thanks...
Aaaaah il y en a des émotions qui se font la course dans mon coeur qui est sur le point de lâcher quand l’émotion d’Étienne le dépasse et qu’il nous enlace fort. Après la Jim’s et les “événements” qu’on a tous vécu, là, c’est dur de lui résister. Surtout quand on sait tous ce qui nous passe par la tête à ce moment-là “Thank god, il est heureux et ça nous rend heureux. C’est bêtement simplet. Mais on arrêterait bien le temps et on resterait bien là, juste comme ça.” Mais dans cette petite bande, on sait aussi que de toute façon c’est Étienne le plus honnête. Les trois autres peuvent compter les uns sur les autres pour assurer un semblant d'esbroufe.
- Bon, désolée de casser le moment émotion les amours, mais c’est l’heure de l’apéro.
Et pour ça, il n’y a pas meilleur allié que Sarah. Les sourires idiots reviennent vite sur nos visages fatigués. Puis, autant jouer le jeu à fond. Quand Sarah enfile le bonnet de circonstance, j’en chope un pour moi et tend le dernier à Mo’. Dans le même mouvement, je file pour coller au train de Sarah vers la petite cuisine, mais -pour une fois- son autorité me fait flancher et je la laisse jouer les serveuses toute seule. Tu nous surveilles et nous, on te regarde faire. Le rouge lui va bien. Une vraie Mère-Noël. On raille un peu facilement. J’indique aux garçons qu’elle a planqué des boîtes dans les placards et au-dessus des meubles (trop hauts pour moi) mais qu’il doit y avoir des albums photos disséminés dans la bibliothèque, savamment disséminés. Ils sont curieux ces deux-là, l’info ne tombera pas dans les oreilles de sourds. Pour ma part, je me pose enfin dans le canapé, titillant distraitement du doigt une boule de noël accrochée au sapin, mon regard naviguant entre celle-ci et les garçons qui ne tardent pas à me rejoindre.
Je suis sûre que Sarah s’est aussi demandée si du coup, Morgan ne préférerait pas être avec Jim. Si il ne devrait pas être avec lui au lieu d’ici. C’est que personne ne s’attendait à un tel rebondissement. Jim a pourtant dû tout organiser dans les moindres détails pour que ce soit parfait. Il est exigeant. Arf… J’espère qu’il ne nous en veut pas trop de lui emprunter sa moitié le temps d’une soirée. Mais il reste le déjeuner de demain, ils pourront se retrouver. C’est le 25 normalement que noël se fête, du moins pour les plus puristes et les plus traditionnels. Gueule d’Amour me tire de ma rêverie en me pokant la joue et en désignant mes jolies cernes.
- Ha-ha. T’as vu ta tête le futur marié ? J’espère que tu te pointeras pas comme ça devant l’autel, Jim pourrait changer d’avis à la dernière minute.
Les fesses de Sarah l’empêche de répliquer. Je me penche en me décalant pour le voir derrière elle et je lui tire la langue en souriant. Charlie vs. Morgan : 1-0. Puis encore une fois, elle a trouvé les bons mots pour résumer la situation. J’acquiesce et lève mon verre. Une réponse collective à son “Cheers.” -le même écho pour tout le monde- s’échappe de nos lèvres avec nos voix cassées. La fête peut commencer ou continuer. Perso, j’ai encore des restes de la veille dans le sang.
On dira merci à la fatigue qui embrume assez bien la mécanique habituelle de mon cerveau qui me rendrait mal à l’aise et bizarre à côté d’Étienne. Mais pas maintenant, malgré les oeillades appuyées et curieuses sur sa personne que je teinte certainement par un sourire étrange sans m’en rendre compte. Il a l’air heureux là maintenant, c’est ce qui compte.
Ça papote sévère, de tout et de rien. Les rires se mêlent à la partie. On se moque gentiment du highFIVE qu’on a vu bien pompette hier soir, alors qu’ils faisaient tous semblant de “ouais-ouais on gère.” Sarah nous gratifie de quelques ragots croustillants. Les verres se vident, plutôt vite. Morgan et moi-même nous sommes un peu rués sur les petits fours. Bras levé, j’allais profiter du dernier, le mettre dans ma bouche, mais Mo me donne un coup de coude dans le bras, le petit four s’écrase au-dessus de ma lèvre supérieure avant de s’échouer sur mes cuisses… ‘fin sur la robe.
- Rrraah p’tain, Mo’ ! J’en ai sur le nez...
Il se marre en récupérant son dû sur ma robe. Ouais il voulait le dernier et je lui ai piqué pour le faire rager. Mais ça c’est retourné contre moi. Morgan vs. Charlie : 1-1. Regards en biais. C’est pas fini. Tu vas me le payer coeur d’artichaut.
Je me lève direction la cuisine pour nettoyer la tâche sans manquer de me cogner le genou contre la table basse et zigzaguer dans le couloir. C’est qu’on s’est déjà sifflés deux bouteilles. Dans la cuisine, ça sent bon la dinde rôtie. Je vais en profiter pour checker la bête et relancer la sauce au vin jaune. Quelle idée d’avoir voulu faire nos grandes cuisinières en sortant les livres de recettes de nos parents.
Je lâche tout de même un “On va pouvoir passer à table et manger l’entrée !”. Une autre réplique commune se fait entendre en retour. La pause clope est exigée avant. Okay, okay. Ça me laisse un peu de temps. Le cerveau s’active, alors que moi aussi je fredonne un air que personne ne pourra reconnaître, même pas moi. Je sors la prochaine bouteille de vin à ouvrir. Les casseroles. Beurre, crème, etc. Les plats pour l’entrée finissent par sortir du frigo. Puis je bloque un peu, penchée, focalisée sur la lumière dorée à l’intérieur du four et la chaleur qui s’en échappe. Pensée idiotement alcoolisée : on a l’air bien là-dedans. Je glousse toute seule quand Étienne débarque me demandant si je m’en sors.
- Ouiii. Mais tu tombes bien. Tu peux ouvrir la bouteille. Derniers coups de fouet dans la casserole. On se sourit. Il a bien vu que j'ai failli lui demander si il était content ? Bien ? Heureux ? Mais je scelle mes lèvres. C'est bon, la réponse est dans ses yeux si clairs. Et tu peux ramener les deux plats-là... Il s’exécute comme un chef, file presque déjà dans le salon. Et je le suis avec un autre plat. Ah merde, nan attends. Reviens. J’avance à reculons en rigolant. J’ai oublié la sauce sur le feu et faut que tu goûtes.
Eeet oui la remarque sur combien je suis guillerette tombe à pic. Sauce validée par l’invité d’honneur. Je baisse le feu au minimum. Et on repart les bras chargés. Cette fois, je passe en tête.
- Et nan, j’suis pas déjà pompette.
Ouais-ouais, l’accent hyper-prononcé sur ce dernier mot ne me trahit pas du tout. M'en fiche, Sarah nous a donné l'autorisation de faire la fête. Personne ne peut ou ne voudra la contredire là-dessus. Même pas moi.
Sujet: Re: [LONDON] Un Noël pour un Titi présumé sans famille Lun 16 Fév 2015 - 2:53
stole ur code bitch.
Evidemment qu’ils ont fouillé dans les boîtes (faut bien trouver une utilité à ce mètre quatre-vingt huit), et évidemment qu’ils se sont allègrement foutu de la gueule de la petite Sarah Blackmore sur ces vieilles photos. Ils se sont fait engueuler, oui, mais ça n’a pas empêché Etienne d’en piquer une - un trésor - représentant Sarah petite en train de poser pouces levés près d’un pneu crevé. Hop, la photo a été glissée dans la poche arrière de son pantalon, ni vu ni connu. Ils sont par la suite venus se vautrer près de Charlie, Mo sur le canapé, Etienne dans le fauteuil.
- Ha-ha. T’as vu ta tête le futur marié ? J’espère que tu te pointeras pas comme ça devant l’autel, Jim pourrait changer d’avis à la dernière minute. - Tu parles... J’ose même pas imaginer la bringue qu’ils vont faire juste avant, ça sera des gros déchets ahah...
Les verres ont été levés, les langues déliées, les scoops annoncés. Évidemment, le plus chaud a été passé sous silence, concernant deux des quatre protagonistes. Il n’y a eu qu’un tout petit moment awkward, détourné par une pirouette d’Etienne qui s’est levé pour danser sur la musique de fond - ça a eut l’effet espéré, à savoir, le reste de la team se jetant sur lui pour le faire asseoir, hurlant au sacrilège. Etienne dansait comme un pied alors, selon eux, c’était faire déshonneur à la Musique elle-même que de le laisser remuer.
- Un jour j’danserai derrière Brittany Reaps vous pigerez rien.
C’est Mo qui a été le plus rapide - et le plus habitué - pour lui rappeler que dans ce monde, c’était “Britney Spears”. Finalement, Charlie et Morgan se sont battus pour le dernier petit-four et Sarah a finit par rétorquer à un Etienne dubitatif que non, elle n’avait pas rembourré son soutien-gorge.
Il l’a pas crue.
- Et nan, j’suis pas déjà pompette. - Charlie est complètement cuite les gars., a t-il hélé, plat en main, rejoignant les deux autres après avoir aidé la rousse en cuisine.
Ca sentait beaucoup trop bon, et Etienne s’est sentit obligé de le faire remarquer au moins trois fois avant de pouvoir entamer. Les premières bouchées, c’était l’extase, et ils l’ont tous exprimé d’un gémissement. Alors, bons cons qu’ils étaient, ils se sont mis à gémir exagérément, en choeur, (et en bouffant) pendant de longues secondes qui ont dû paraître très awkward aux potentiels voisins. L’idée de griller Sarah à vie dans cet appart’ a bien amusé les trois autres.
Etienne a finit par apporter une nouvelle bouteille, resservant tout le monde pour un énième verre, les joues rosies et l’oeil pétillant.
- Bon, on en a déja un casé... Reste a savoir c’qu’on va faire des deux mégères là...
Et pia pia pia, il a fait hurler dans la basse-cour, pouffant de rire avant de se reprendre la question dans la gueule : qu’est-ce qu’on allait faire de lui, le pauvre mec sorti d’un bouquin, n’ayant même pas de papiers d’identité et incapable de citer les cinq chanteurs actuels les plus connus.
- Moi j’me marierai avec une artiste. Et elle m’aimera malgré que je danse mal. Et on aura un appart avec un super tapis ou on pourra s’asseoir dessus au lieu du canapé tellement il sera doux. On écoutera du jazz et on boira du vin et on arrêtera pas d’emporter d’la bouffe du thaï d’a côté parce-que ça sera gras et hyper bon. Voila. Et on habitera à New York mais d’ici là ils auront inventé les radiateurs des rues alors j’serai plus jamais malade.
Le tout, achevé dans un reniflement, écharpe autour du cou, et un rire légèrement trop aiguë, échappé.
- A vous. Et Sarah invente quelque chose de joyeux, espèce de casseuse d’ambiance, j’te vois v’nir d’ici avec ta pseudo vie de merde à venir. Fais nous rêver un peu.
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Sujet: Re: [LONDON] Un Noël pour un Titi présumé sans famille
[LONDON] Un Noël pour un Titi présumé sans famille