Ode à l'été [Rp Violette, Laelya, et Gavin]

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Encore un jour de plus dans ce pensionnat... Je pensais qu'ici, mes journées sans fin s'écouleraient aussi lentement qu'enfermée dans une chambre trois fois trop grande pour moi comme je l'étais il y a quelques semaines. Mais je me suis trompée, en fin de compte. Peu à peu, mon ennui a disparu, noyé dans les évènements inattendus de ces derniers jours. Finalement, je ne me débrouille pas si mal avec les autres. Bon, je n'ai pas très bonne réputation, mais on ose enfin me regarder dans les yeux. C'est de cela que j'ai besoin: que les autres me reconnaisse et m'accepte.

Plongée dans mes pensées, je ne m'aperçut pas que la cloche avait sonné la fin des cours pour aujourd'hui. Ce fut seulement quand la porte claqua que je vis qu'il ne restais que moi dans la salle. Je repris mes esprits et rangea mes affaires dans mon sac en cuir noir. Exceptionnellement, je décide de ne pas faire mes devoirs tout de suite. Je jetai un coup d'oeil sur l'horloge dans le couloir. Cinq heures. C'est l'heure du thé, après tout. Pourquoi ne pas faire une petite pause?

Bousculant toutes les personnes qui se trouvent sur mon passage, je me dirige vers les salons. Evidemment, ils sont bondés à cette heure. N'ayant pas envie de faire la queue, je vais finalement au réfectoire prendre quelques restes en douce, comme je le fais toujours. Pendant que les employés me tournent le dos, je parvient à rafler une charlotte aux fraises que j'emballe et fourre dans mon sac avant de repartir l'air de rien vers le jardin pour déguster mon goûter tranquillement.

Arrivée dans ce lieu paradisiaque qu'est le jardin de Prismver, je trouve un endroit désert et caché à la vue de tous. Je m'assoie dans l'herbe verte et pose mon sac à côté de moi, puis sors la précieuse pâtisserie de celui-ci. Je l'observe un moment, goûte un peu de crème puis mords dedans sans vergogne. Quel délice! Soupirant de satisfaction, je m'allonge dans l'herbe tendre qui me chatouille le visage et fixe le ciel bleu sans nuages. Toujours dans cette position, je mange un autre morceau de ma charlotte, cueille une fleur et la glisse dans mes cheveux blonds.

Quelle magnifique journée... Il ne manquerait plus que quelqu'un avec qui la partager.

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Je soupirai.

Enfin, la cloche sonna, ce qui signifiait la fin des cours. Je pris mon temps pour ranger mes affaires, car je savais que les autres étaient pressés pour faire je-ne-sais-quoi. Je me levai et me dirigeai ver la porte. Rendu dans le cadre de la porte, je me retournai pour regarder la classe.

* Et une autre journée de terminer. *

Ils restaient quelques élèves dans la classe lorsque je fus partie. Bien que cela fasse assez longtemps que je suis ici, je ne sais même pas la moitié des noms des élèves de ma classe. Cela m’était complètement égal, car je n’avais pas besoin de savoir leur nom puisque je ne leur parlais pas. J’étais tellement occupée par mes pensées que je n’avais même pas vue que je me rapprochais du réfectoire. Je fus surprise par l’odeur qui s’en dégageait. L’odeur était un mélange fraise et de plein d’autre chose. Vaincue par l’odeur, je me rendis au comptoir pour avoir une de ses petits délices sucrés. L’employé me demandais ce que je voulais, alors je lui répondu que je prendrais bien un muffin aux bleuets s’il y en avait. Elle me tendit le dernier, j’étais contente d’être passée par ici.

Je commençai à le manger, puis m’arrêtai pour réfléchir où je pourrais être tranquille. Sachant que peu de gens vont dans le jardin, je m’y rendis. Je marchais lentement malgré ma hâte de pouvoir être tranquille pour admirer le paysage que donnait le jardin. Multicolores, les fleurs nous donnaient envie de les toucher une à une tel que leur couleur semblaient douces et vives en même. Je savais qu’il y avait un petit coin où personne ne pourrait me trouver, car j’ai l’habitude d’y aller pour être tranquille sans toutes ces personnes bruyantes. Donc je me dirigeai vers mon coin habituel, mais je fus surprise de constater que quelqu’un ‘avait devancé. Bien que j’avais l’envi de lui dire de dégager, car c’était mon endroit préféré, mais je me tus. Elle ne semblait même par avoir remarqué ma présence. Ou si elle l’avait remarqué, elle ne le laissait pas paraître, puisqu’elle semblait perdue dans ses pensées. Donc je décidai de m’asseoir loin d’elle pour ne pas la déranger et pour qu’elle non plus me dérange pas. Je sortis mon lecteur de musique, puis la regardas furtivement pour constater que je l’avais déjà vue. Puis mon esprit s’éclaira.

* Mais oui, c’est sûr que je l’ai déjà vie, puisqu’elle est en A. De toute façon dans cette école, qui ne connaît pas les A?*

Je ne les détestais pas, mais ne les aimes pas non plus. Je décidai finalement de me lever pour la laisser tranquille. De toute façon, elle était arrivée avant moi. Je m’apprêtais à me lever….

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Aujourd'hui était la première journée de cours dans cette académie pour Gavin. Il s'était plutôt bien adapté. Il avait suffit de quelques paroles doucereuses pour conquérir le coeur de toute sa classe. Quels idiots. Lui qui pensait que les élèves de cette école étaient différents, il s'était trompé.

Après avoir écouté pendant plusieurs heures avec plus ou moins d'attention les paroles du professeur, la cloche sonna enfin. Le jeune homme sortit et laissa avec délice le vent ébouriffer ses cheveux. Que la douce brise de son pays natal lui avait manqué! Mais maintenant, il ne s'agissait plus de penser à cela. Il devait agir. C'est tout ce qui comptait à ses yeux.

Il se dirigea vers le jardin. Il aimait les fleurs, contrairement à la majorité des garçons. L'été les avaient rendues plus belles et colorées que jamais. Il marcha sous l'ombre apaisante des arbres, serpenta entre les massifs. Finalement, il s'arrêta à l'écart des autres, sur un petit bosquet. Enfin, visiblement, pas à l'écart de tous le monde. Deux jeunes filles étaient allongées sur l'herbe tendre. Il connaissait une des deux, c'était une A. L'autre ne lui disait rien. Gavin reprit son masque habituel et leur fit ce sourire irrésistible que les femmes aiment tant.

- Bonjour, mesdemoiselles. Puis-je m'asseoir à vos côtés?

Spoiler:

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Alors que j'étais perdue dans mes pensées, une autres fille me rejoint. Cheveux verts, air idiot. Je ne la connaît pas. Elle non plus, visiblement. Elle s'assieds, me regarde brièvement, s'assoit près de moi, puis sort de son sac un lecteur de musique. Je vois à son regard qu'elle se retient de toutes ses forces de me dire de déguerpir. Après mûre réflexion, j'en conclus que c'est une E. Mon don pour attribuer les classes ne cesse de s'améliorer, dis donc.

Finalement, la jeune fille s'apprête à se lever pour me laisser tranquille. Mais à peine est-elle debout, qu'une autre personne fait irruption. Moi qui croyais que c'est l'endroit le plus tranquille de ce jardin, je me suis trompée. La prochaine fois, je réaliserai une étude plus poussée du terrain. Le nouvel arrivant est un jeune homme plutôt mignon. Si je me souviens bien, c'est un A. En fouillant un peu plus dans ma mémoire, je crois que c'est un des plus grands playboys de l'établissement. Conséquence: Il ne m'intéresse pas.

- Bonjour, mesdemoiselles. Puis-je m'asseoir à vos côtés?

Plutôt distingué, le petit. Je lui rend son sourire, éclatant, il faut le dire.

- Bien sûr. Si la jeune fille à côté de moi est d'accord.

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Je m’apprêtais à laisser cette A tranquille, quand soudain un garçon, que je ne connais pas, vint vers nous. Il est plutôt mignon soit, mais j’avais déjà Frantz. Alors il ne m’intéressait pas, de toute façon, je suis sûre que c’est réciproque. Il faisait beau dehors, j’image que c’est la raison pour laquelle plusieurs viennent dans le jardin, mais j’étais sûre que personne à moi, savait pour ce petit coin tranquille. Je soupirai, il va me falloir encore me trouver un autre coin. Je regarda la A, elle n semblait pas apprécier ma présence. Malgré tout, je décidai de rester puisque c’est moi qui ai trouvé ce coin en premier.

« Bonjour, mesdemoiselles. Puis-je m'asseoir à vos côtés? »

En tout cas, il sembla si sûr. Pourquoi? Qu’on lui dise oui, les bras ouverts bien accueillant, alors s’il s’attend à ça, il va être plutôt déçu.

« Bien sûr. Si la jeune fille à côté de moi est d'accord. »

La fille à côté d’elle, pour reprendre ses termes s’en foutait royalement. Tout ce qu’elle voulait c’est avoir la peine. Pour toute réponse, je haussai les épaules, puis sortis mon lecteur de musique pour ne plus les entendre. Il me semblait que la tranquillité n’était au menu aujourd’hui. Je mis une chanson de Frantz, cela ne pourra que me calmer. Décidément, je sens que je vais en plus détester les A…

HRP:

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