Enquête 1 : Cadeau & Pouvoir // ft. Zephiriel E. Ghassedak
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Sujet: Enquête 1 : Cadeau & Pouvoir // ft. Zephiriel E. Ghassedak Lun 27 Avr 2015 - 21:54
En sortant de la salle intemporelle, je pris le temps de souffler. Trop de monde, trop d’attention, trop de gens. Je n’aime pas ça. Bon j’ai dit à Zephiriel de me retrouver dans une heure et demie, j’ai le temps d’aller me poser dans un café en ville. Avant ça je me dirigeai vers ma chambre, je passai prendre mon sac et son contenu habituel en plus d’une loupe, des gants et des cotons tiges. Une bonne chose de faite. Maintenant direction le centre-ville. J’étais au quartier marchand, je le traversais de long en large, j’observais toutes les boutiques et ce qu’elles vendent, histoire de nous faire gagner du temps. J’analysais les vitrines, et les contenus sans trop m’y attarder, on était en plein heure de pointe. Dans une petite heure les rues se videront et tout sera bien plus calme. Je soupirai. Je regardais l’heure sur mon téléphone, bien qu’il n’y ait pas de réseau, je le garde avec moi, je peux écouter de la musique, prendre des photos, et l’utiliser comme dictaphone… Bref, il me restait encore une petite demi-heure, je coupai par le quartier ancien pour retomber dans le quartier des arts, et je me posai au Remains près du mur vitré pour siroter un thé glacé en attendant Zephiriel. En parlant du loup, je vis une chevelure blonde, je sortis du café pour l’interpeler sobrement, je tapotai son épaule de l’index. « Hé Zephiriel, viens, je me suis installé au Remains, c’est moi qui invite. » lui proposai-je avec un léger sourire.
Demi-tour, je retournai dans l’établissement, je me posai à ma table en faisant signe à Zephiriel de me rejoindre. Je lui tendis une carte. « Prends ce que tu veux, ne te sens pas gêné. » prends ça comme une excuse pour mon comportement plus que froid dans la salle. Je hais ces réunions, je ne sais même pas pourquoi ni comment j’ai rejoint ce club. Je soupirai. « Tu as choisi ? Que je puisse passer commande. » J’attendis qu’il se décide avant d’aller au comptoir. Aujourd’hui c’est Lucy et Erin qui s’occupent du service. Je commençai par la commande de Zephiriel, puis la mienne, je pris un bagel avec un autre thé glacé. Je n’avais pas mangé à midi, et je commençais à ressentir le manque de glucose dans mon sang. Je retournais à table. « Alors, tu as des choses à me montrer ou à me dire j’imagine… Je t’écoute. » j’avais l’impression qu’il avait envie d’être partout sauf ici, plus précisément, avec moi. Compréhensible en même temps vu comme je l'ai traité dans la salle intemporel.
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Sujet: Re: Enquête 1 : Cadeau & Pouvoir // ft. Zephiriel E. Ghassedak Dim 10 Mai 2015 - 15:58
J’étais passé à ma chambre pour me changer, histoire de ne pas sortir avec mon uniforme. Je n’avais pas de matériel de détective outre les fabulations de mon esprit, alors je voyageais léger – enfin, c’était relativement faux, vu que je devais me trimballer toutes les babioles que monsieur Je pars en coup de vent n’avait pas daigné prendre dans son empressement. Je n’avais eu besoin que de mes baskets usées pour me sentir prêt à attaquer le pédophage, néologisme qui allait bien sûr se propager de bouches en bouches quand j’aurais officiellement découvert qui était vraiment ce fameux Joshua – je me sentais toujours un peu désolé pour Leann, dire que la personne qu’elle aimait était aussi détestable, mais il fallait avouer que les filles tombaient toujours amoureux des pires ceci n’était pas une tentative pour expliquer que je n’avais pas de copine, loin de là.
Je m’étais rendu au point de rendez-vous, l’œil grand ouvert, prêt à bondir à la moindre menace. Il m’avait sûrement emmené dans un endroit dangereux, peut-être son terrain de chasse ? J’imaginais même une stratégie déloyale. Les vieux quartiers avaient tendance à être composés de ruelles étroites entremêlées. De vrais labyrinthes. Un endroit facile pour un tueur intelligent. Un enfant se perdrait facilement dans les méandres des pavés. J’imaginais des cibles simples… des enfants perdus. Il leur offrirait un bonbon plein de danger, un somnifère enrobé de sucre, mais s’ils refusaient, il leur proposerait juste de trouver leur pauvre maman, pour les guider vers la partie qu’il connaissait le mieux, celle où il devait y avoir le moins de personnes susceptibles d’aider les enfants. Cette terrible machination me paraissait de plus en plus réaliste. J’en étais maintenant persuadé. Joshua était dangereux.
Surtout lorsque je sentis son doigt sur mes vêtements. Je m’étais retourné en m’attendant à quelqu’un d’autre, à n’importe qui d’autre. J’eus froid, à cette seconde. La peur est toujours glacée. Loin d’être un justicier, je ne croyais pas assez en mes capacités pour ne pas le craindre. Quel état son pouvoir à lui, membre des A, membre des rois du Mépris et de la Vanité, royaumes qui s’étendent à perte de vue, écrasant toujours l’Honnêteté, le Bonheur, la Joie, la Compassion, cités-Etats combattant contre l’annihilation. J’avais repéré son sourire. Comment l’analyser ? Me mettre en confiance pour mieux m’égorger ? Etait-ce en réalité un sourire vicieux, reflet de son âme ? Je tentais un sourire peu convaincant. Je n’étais pas un bon menteur. Je le sentis moi-même, que ça n’allait pas. Il allait se douter de quelque chose.
Il m’invitait, je l’avais remercié. Qu’allait-il verser dans mon verre dès que j’allais tourner la tête ?
Assis côté à côté, j’avais longuement étudié la carte avant d’oser choisir un milkshake au chocolat. Ma gourmandise me perdrait un jour, mais je n’avais pas le temps de m’imaginer agonise contre un pieu. Il fallait que je reste motivé à le coincer. Des choses à lui dire. J’avais jeté un coup d’œil à mon sac que j’avais posé par terre. Des cadeaux, beaucoup de cadeaux. Mais j’avais une question d’abord à lui poser.
« Comment comptes-tu découvrir son pouvoir ? Penses-tu que des cadeaux trahiraient cette part de lui ? Serais-tu un second Freud ? »
J’étais sérieux. Ça pouvait peut-être me renseigner sur ce dont lui-même disposait. Il fallait juste qu’il se trahisse une fois, qu’il laisse échapper des mots ambigus sur lesquels je rebondirais immédiatement. J’essayais de construire un enthymème. Je n’y parvins pas. Pas grave.
« Sinon, de nombreux cadeaux sont assez peu originaux. C’est le genre de babioles un peu passe-partout qu’on offrirait à une fille qu’on ne connait pas bien ou qui a des goûts assez communs. »
J’avais ouvert mon sac pour mettre sur la table des petits bijoux qui n’avaient pas l’air très précieux – mais avaient au moins le mérite de pouvoir s’accorder avec tout – comme des bracelets brésiliens ou des petites bagues et boucles d’oreille, des cadeaux assez touristiques. Mais quelque chose avait retenu mon attention ; c’étaient des clichés. De fleurs, d’oiseaux, d’arbres. C’était beau. Il y avait quelque chose dans ces photos.
« Dis, tu penses vraiment que c’est bien de forcer cette personne à… se « découvrir », on va dire, de son voile du mystère ? Je veux dire, s’il n’en a pas le courage maintenant, peut-être que c’est parce qu’il a des complexes, qu’il aimerait qu’elle l’aime sans se soucier de son apparence, et tout. Une personne qui n’a pas beaucoup de confiance en elle, et nous qui rentrons dans une affaire qui ne nous regarde pas vraiment. S’il doit se déclarer, ce que j’imagine arriver dans peu de temps, doit-on vraiment le forcer et ne pas aller à son rythme ? Je sais pas. OK, on n’est pas des entremetteurs, mais quand même, le pauvre, il va avoir la honte de sa vie si on le découvre. Enfin bon. »
On nous avait servis. J’aspirais à travers la paille une grande gorgée de milkshake avant de continuer à parler. Enfin. Je n’avais plus grand-chose à dire. Donc je me taisais. Les yeux baissés.
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Sujet: Re: Enquête 1 : Cadeau & Pouvoir // ft. Zephiriel E. Ghassedak Mer 27 Mai 2015 - 11:42
Pendant qu’il étudiait la carte il me posa des questions, assez pertinentes d’ailleurs, avant de me dire qu’il trouvait les cadeaux banales. Puis il les étala sur la table, il y avait des bijoux, des figurines, des aimants à l’effigie de l’île, des attrapes-touristes quoi… Mais aussi des photos… Un peu plus intéressant. « Pour commencer, notre partie est complètement inutile. Les fleurs et les lettres suffisent amplement à identifier notre petit amoureux. Et ensuite, je ne pense pas que les cadeaux trahiraient son pouvoir, mais que ces babioles reflètent ces sentiments, la perception qu’il a de l’être aimé. » Il était plus bavard que prévu et il posait pleins de questions, d’ordinaire je n’aimais pas ça, mais ses questions étaient intéressantes et loin d’être stupides. J’y répondais avec plaisir. « Hmm… Je ne pense pas que ce soit bien, et je crois que Constance est du même avis, mais ça devient clairement de l’harcèlement... » La serveuse m’interrompit, je croquais dans mon bagel avant de reprendre la parole, la bouche vide bien évidemment. « Je ne sais pas quoi en penser… Déjà, rien ne nous prouve qu’il l’aime vraiment, les adolescents sont méchants entre eux, ça pourrait très bien être une mauvaise blague, et si ça ne l’était pas et bien notre amoureux transit est plutôt maladroit… Attends un peu, je crois qu'on tient quelque chose… » Zephiriel a mis le doigt dessus avant même de me montrer son sac. Des babioles passe-partout… « Et si on prenait le problème sous le mauvais angle. On ignore les photos pour le moment. Tu disais qu’il n’y avait que des objets ordinaires. Mais c’est parce que tu es un garçon. Bien évidemment, je suis du même avis que toi… Ces trucs n’ont aucun sens ni aucune valeur à mes yeux. Mais si tu étais une fille… Peut-être que ces objets auraient tout un autre sens… » je fermais les yeux un court instant, le temps de cerner les sentiments de notre suspect, et son état d’esprit. « Je suis un garçon, je suis amoureux, mais je suis trop timide… J’envoie des LMS anonymes à cette fille qui hante mes nuits. Mais j’ai peur qu’elle ne comprenne pas la nature de mes sentiments avec de simples poèmes. J’envoie alors des petits cadeaux insistant sur la nature de mes sentiments. » je passais rapidement en revue tous les cadeaux éparpillés sur la table, je pris une gorgée de thé glacé. « Regarde attentivement, il n’y a rien qui te choque ? … Il n’y a aucun cadeau cliché, aucun truc bateau qu’un homme amoureux et maladroit offrirait, aucune babiole en forme de cœur ou de fleur, pas un seul petit ourson en peluche tenant un cœur ou je ne sais quelle merde. Personnellement, si j’étais amoureux, je n’offrirai pas un bracelet brésilien ou je ne sais quoi. »
Je pris les photos entre mes mains. « Je ne pense pas que l’auteur soit un homme, dommage que nous n’ayons pas les lettres, avec des lettres comme f, l, b, ou g on aurait pu en avoir le cœur net… » Sans vouloir être méchant je ne pense pas que les autres y penseront… Des clichés d’arbre, d’oiseau, de fleurs… « Regarde attentivement. Ici. » Je lui montrai une photo en lui pointant du doigt une tâche lumineuse sur la photo. « Cette photo d’arbre, il pleuvait le jour où elle a été prise. La photo a été prise en intérieur, dans un bungalow, le reflet de la vitre fermée trahit notre suspect. Et les fleurs, je connais le pensionnat par cœur, on les retrouve près des cabanes. Notre suspect aurait donc entre 17 et 18 ans… Il faut qu’on retourne à l’école, on retrouve cet arbre, et on retrouve notre suspect. ». Rien à voir avec les enquêtes que mon père me racontait et me faisait faire en m’énumérant les preuves et me décrivant les scènes de crimes quand j’étais plus jeune. Mais bon ça a le mérite de m’avoir diverti une après-midi. Je finissais mon bagel en deux ou trois fois, je bus mon thé d’une traite. Je mis les photos dans ma poche et je rangeais les objets dans le sac avant d’attraper la paire de boucle d’oreille, j’appuyais dessus puis relâchai la pression, je répétai ce geste une dizaine de fois, les bijoux se tordaient et regagnaient leur formes initiale à chaque fois. « Ah et si tu veux encore un argument pour appuyer mon hypothèse. Les boucles d’oreilles ne valent absolument rien, c’est du plastique, ce n’est pas quelque chose que l’on offre quand on est amoureux. » Je me levai, et je me dirigeai vers le comptoir pour payer avant de retourner vers Zephiriel. « Sinon je suis du même avis, si je me trompe, j’en connais un qui le vivra très mal. » j’avais ignoré son discours sur l’amour et la confiance en soit, prendre son temps et tout, sur le moment mon esprit était accaparé par les objets. « On y va ? » lui demandai-je en souriant.
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Sujet: Re: Enquête 1 : Cadeau & Pouvoir // ft. Zephiriel E. Ghassedak Ven 19 Juin 2015 - 18:37
Ah. Nous étions inutiles. C’était assez inattendu, comme réponse. Pourquoi étions-nous là, alors ? Pourquoi risquais-je ma vie en restant avec lui, alors que j’aurais pu aller courir, dessiner, jouer du violon, réviser pour mon contrôle de maths – ou du moins le prétexter ? J’avais froncé les sourcils, légèrement agacé. Sérieusement ?
« Du harcèlement à coup de boîtes de chocolats. On a vu pire, je crois. Après, c’est sûr que si ce n’est pas une bonne personne, il pourrait… les avoir empoisonnés ? Elle en a mangés, même ? Si c’était une vengeance, ce serait plus violent, non ? »
Je jouais avec ma paille, tout en l’observant du coin de l’œil. Comment dire ?
« Même pour une blague, personne ne se donnerait autant de mal. Notre Roméo est quand même allé jusqu’à lui écrire des poèmes. Enfin, je sais pas s’ils sont isométriques avec des rimes riches et des comparants pas trop clichés, mais je ne pense pas qu’on écrive des poèmes pour rire. Ni ne dépenserait son argent pour ça. Je ne vois même pas l’intérêt de tout ça, car même si la personne qui a orchestré ça révèle à Constance qu’elle ne l’aime absolument pas, Constance ne se sentira pas si touchée que ça. Un peu vexée, peut-être, mais elle n’est pas tombée amoureuse d’une personne anonyme, elle ne pleurera pas à chaudes larmes. Et cette plaisanterie est un peu longue. Il y a vraiment des méthodes beaucoup plus efficaces pour blesser quelqu’un. Et les adolescents sont doués pour blesser. C’est trop chiant, ça demande trop d’argent, ça demande trop de recherches, et ces efforts ne seront même pas productifs. »
Je finissais mon verre d’une traite, la gorge frémissante. Pourquoi le froid brûlait ?
« Imaginons que nous allons au bungalow qu’il faut. Qu’allons-nous faire ensuite ? Vérifier les alibis ? Les photos peuvent aussi bien venir de quelqu’un d’autre. Si c’est pour se moquer de Constance, la personne n’est peut-être pas seule. Cumuler les dépenses, le temps perdu à faire des recherches… peut-être des amis. Qui ne l’aiment pas du tout. Et puis, c’est plus drôle de se moquer des autres quand on n’est pas seul. Une sorte de groupe de pestes ? Tu as dit que ce n’était pas un garçon. Enfin, que ce n’était sûrement pas un garçon… mais je ne vois pas l’utilité de donner des petits bijoux. » Je pointais un bracelet en particulier du doigt. « C’est joli, et ça va bien avec la couleur des cheveux de Constance. C’est cheap. Le style… je sais pas. Cadeau d’anniversaire ? Soit ces filles aiment accorder les vêtements au point de ne pas pouvoir supporter que la personne qu’elles détestent porte un accessoire qui ne soit pas coordonné avec sa tenue, soit… cette personne a assez bon goût. »
Je l’avais rejoint au comptoir où il avait payé en le remerciant à nouveau avant de continuer.
« C’est assez étrange. Tous les objets achetés, ils ne sont pas laids. J’veux dire, certes, y en a qui sont hypertouristiques, et le choix des cadeaux est assez commun, mais en même temps, c’est pas acheté à la va-vite. C’est pas si maladroit. Comme si… comme si la personne n’avait en même temps pas vraiment le temps, et en même temps elle ne pouvait pas se permettre de faire n’importe quoi, tu vois ? Cette personne, elle n’a pas fait des cadeaux d’amoureux, mais elle n’a pas fait de mauvais cadeaux non plus. Si c’est une fille, elle doit connaitre des magasins plus sympas, mais elle se ferait cramer. En plus, on peut différencier les cadeaux. Y en a qui sont vraiment jolis, aussi passe-partout qu’ils soient. Le genre qui fait piailler en mode « oooooh, mais t’as eu ça oùùùùù, c’est trop joliiiii ! » et puis y a les trucs qui font des références à l’île. Comme si la personne tentait de… correspondre à ce qu’on devrait attendre d’elle, en fait. Genre, le style « amoureux maladroit », sauf qu’elle ne peut pas non plus complètement plonger dedans, même dans ses cadeaux touristiques. Je ne comprends pas. »
Je passais une main embêtée dans mes cheveux, comme si ça pouvait m’aider. Quel était le rôle de cette personne ? Voulait-elle vraiment faire du mal à Constance ? J’en doutais fortement, tout de même. Quel intérêt d’envoyer tout ça, si ce n’était pas pour la blesser ensuite ?
« C’est peut-être juste une fille lesbienne ? Non ? Si Constance est hétéro, ça peut la pousser à se faire passer pour un mec un peu trop romantique pour tenter de lui plaire et l’atteindre, non ? J’ai du mal à imaginer des gens envoyer des lettres d’amour. Surtout si ce sont des poèmes. En plus avec des fleurs, quoi. Qui fait ça à part une fille qui a trop lu de romans à l’eau de rose ? »
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Sujet: Re: Enquête 1 : Cadeau & Pouvoir // ft. Zephiriel E. Ghassedak Mar 7 Juil 2015 - 21:17
Il jouait les timides mais qu’est-ce qu’il était bavard celui-là… Il ne semblait plus intimidé. C’est limite si je regrettais ce moment. Je marchais d’un pas décidé vers les dortoirs. Il suffisait de retrouver le paysage ressemblant aux photos. Je laissais parler Zephiriel. Une fois qu’il allait finit je lui répondis tout simplement. « Les êtres humains sont impitoyables entre eux, c’est aussi simple que ça. Voilà les gens qui font ça. » Je ne pris pas la peine d’écouter ce qu’il avait à me répondre, j’avais envie d’en finir au plus vite et de retourner dans ma chambre dans le calme et la solitude. « Nous y sommes. » je sortis les photos Je regardais les arbres autour de moi, cette cabane pourrait correspondre, plus précisément cette fenêtre… Je pris un caillou au sol et je le jetais à la fenêtre. Aucune réaction… Je réitère l’opération, toujours rien, ça devait être vide. « Fais le guet, je reviens. » je regardais autour de moi. Personne. Je pris mon téléphone et je phasais à travers le mur, personne. Il fallait faire vite. Je pris une photo, le résultat était identique à celles qui avaient été envoyé à Constance. On tenait notre coupable. Il ne restait plus qu’à trouver qui. Je jetais un œil sur le bureau, pas spécialement rangé. Un cadre photo, je reconnu Constance, avec une fille, c’était elle. Ma théorie de l’amie à l’humour douteux se renforçait, je ne pouvais m’empêcher de ressentir une certaine fierté. Je fouillais parmi feuilles sur le bureau, je devrai trouver son nom et sa classe quelque part… Vite vite… Bingo ! Je sortis mon calepin de ma poche et mon stylo, j’inscris le nom de notre stalker, j’arrachais la feuille je la pliais et la rangeais dans ma poche. Je replaçai les feuilles dans leurs positions initiales, je regardais une dernière la chambre pour m’assurer de n’avoir laissé aucune trace de mon passage.
Je phasais à travers le sol je ressortis du sol derrière Zephiriel, pour lui faire peur je l’avoue. Sans un bruit je lui tapotais l’épaule. « Tiens prends ce papier, y a le nom du stalker dedans. Je te laisse faire, je me suis engagé auprès de quelqu’un. » Je regardais l’heure sur mon portable. Hmm… ça nous a pris une petite heure et demie, ça va. « Merci Zephiriel. A la prochaine. » je le saluais de la main avant de m’en aller je ne sais où.
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Sujet: Re: Enquête 1 : Cadeau & Pouvoir // ft. Zephiriel E. Ghassedak
Enquête 1 : Cadeau & Pouvoir // ft. Zephiriel E. Ghassedak