Description des lieux

Une chambre en bordel complet, Orest ne range rien. Il n'a pas de fameux bordel organisé, c'est juste... bordélique. Tout simplement. Les vêtements, les magazines, les peluches (au nombre impressionnant d'ailleurs), tout traîne. On trébuche, on se cogne, on râle, on shoote dans les objets mais personne ne range. Et sûrement pas Orest.

La chambre a une odeur de parfum Hugo Boss mais elle est souvent aérée, si bien que ça sent juste le fauve parfois.

Tout est de couleurs sombres, la chambre a un côté musical assez sympathique, mais ça reste très personnel. Il y a un mélange de comédie et d'obscurité dans l'ambiance montrée.

Son bureau est couvert de CD, surtout du rap, surtout les Casseurs Flowters. Il y a des paquets de cigarettes vides, 3-4 skates qui traînent sous le bureau et des casquettes empilées contre le mur.

Ses cours sont un peu partout dans la chambre, mais pas dans son sac. Il y a un coin du bureau où trône une radio, avec souvent une pile de CD à côté. Ce n'est pas qu'Orest a la flemme de ranger ses sons, et qu'il oublie les CD dans la machine, mais un peu.

Au pied de son lit, il y a un grand coffre qui contient beaucoup de peluches. Beaucoup trop à vrai dire. Il y en a tout de genre, et ça va du Pokémon au Bob l'Éponge. On sait pas vraiment ce que ça fout-là, elles prennent un peu la poussière, on en trouve parfois sous les couettes du lit.

La première image correspond à son lit. C'est aussi bordélique et représentatif, et le côté "grunge" va très bien à ce qu'il fait des murs de sa chambre, y compris de son lit.

La seconde image est son plus grand poster, celui qu'il a collé au dos de sa porte. Il la remplit presque entièrement : ça correspond à la plupart de ses goûts musicaux, et c'est joli.

La troisième image n'est pas un poster. C'est l'impression d'une photo en taille géante par un de ses amis, "photo de la honte" qu'il dit. Un jour, Orest est revenu de sa chambre et la photo était collée (de travers) au-dessus de son lit. Il s'en moque, il est même fier de montrer ses exploits au zoo (et c'est loin d'être le seul).

La dernière image est un poster Pokémon. Il voulait l'offrir à Nova au départ, mais il s'est ravisé, et il s'est dit qu'il le collerait ici, pour elle, les fois où elle viendrait. Il est collé dans un coin de la chambre, juste au-dessus d'un canapé où il avait l'habitude de se poser avec elle pour jouer à la DS.

Règles :

• On entre quand on veut. Mais un LMS c'est préférable.
• On peut emprunter ce qu'on veut, mais on prévient et on rend.
• Personne n'entre avant 12H. Ça roupille.
• Interdit de mettre de la musique. C'est lui le DJ.

Il traversa le couloir du Bungalow 6, atteignant la chambre du fond où il s’arrêta un temps. Un poster du The Hobbit : An Unexpected Journey recouvrait la porte, Bilbo quittant son chez lui et poussant la porte ronde, comme un appel à entrer dans la chambre véritable. Pourtant, parfois, la porte ne s’ouvrait pas. Un verrou enfermait la propriétaire dans son antre pendant plusieurs heures et il aurait été vain de forcer la porte. Le reste du temps, néanmoins, pour les plus aventureux, la chambre était accessible.
Il poussa la porte et sentit directement le changement d’ambiance. La fenêtre sur le mur à sa droite possédait des stores à demi-fermées, donnant une impression de demi-obscurité et de mystère au lieu. Il inspira et sentit un drôle de mélange de parfums à la noix de coco et de livres poussiéreux.
Il constata un lit en face de la porte, recouvert par trois couvertures à moitié remises en place. Il est vrai que la geek a le sommeil agité et procrastine même pour simplement faire son lit. De nombreux oreillers et coussins, témoignant de motifs geeks, s’appuyaient contre les deux murs, donnant un effet canapé.  
De l’autre côté, à droite de la porte, se dressaient deux hautes bibliothèques chargées de livres et de manuels, encadrant un bureau plutôt simple. Si l’ordinateur portable trainait sur le lit, ce sont plus des notes de cours qui échouaient sur le bureau. Alexis avait toujours dit qu’elle préférait travailler sur son lit, son « espace de vie » et que son bureau n’était qu’une étagère en plus.
Si de nombreux ouvrages se pressaient autour du bureau, ce n'était rien face à la multitude de la « grande bibliothèque » décorée d’une guirlande lumineuse. Ce surnom peut faire rire, en sachant que ce ne sont que des planches de bois visées entre elles qui se démènent pour ne pas craquer sous le poids de la connaissance… Il n’y a cependant pas que des livres mais aussi des goodies geeks (petit TARDIS, baguette de Luna Lovegood, sabre laser… et autres figurines). On aurait pu voir là un espace lecture car un tapis bleu avec écrit « Allons-y ! » était juste devant, une énorme poire aux couleurs du Royaume-Uni posée dessus.
Il s'était avancé vers cet espace et la fenêtre et, se retournant, il constata le poster TARDIS derrière la porte ainsi qu’une simple commode de l’autre côté du lit. En effet, il fallait bien qu’elle ait rangé ses quelques tee-shirts geeks quelque part. Au-dessus du meuble blanc se témoignait sa passion pour le Baseball : trophées et médailles, battes et balles de Baseball (dont certaines avaient été dédicacées par les Yankees) et deux gants de Baseball, dont un qui avait bien vécu.
Il jeta un regard circulaire pour remarquer la décoration sur les murs. Des posters geeks (un dalek avec « To victory~ », une carte de la Terre du Milieu et une autre de Westeros) ; quelques cadres figurant les buildings et taxis de New-York ; des photos de Baseball et de sa famille au-dessus de la commode ; de nombreuses photos et citations inspirantes qu’elle avait imprimé ou fait elle-même avant de les accrocher près du lit. Au plafond, il y avait quelques d’étoiles fluorescentes qui n'étaient pas encore tombées ainsi qu’un luminaire dont l’ampoule était en fin de vie…
Il sortit finalement après cette inspection. Cette chambre était plutôt bordélique mais on pouvait tout de même se déplacer dedans. On sentait que quelqu’un y vivait, que c'était son espace et son univers… et bien que des amis y séjournaient pour des batailles de coussins ou de LAN, on comprenait que cette chambre n'était pas destinée  à la visite.