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 Help me ✘ Stephen Robbins

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MessageSujet: Help me ✘ Stephen Robbins   Help me ✘ Stephen Robbins 1400359500-clockDim 13 Sep 2015 - 12:30
Stephen & Gwendolyn • Help me • #FA58F4
Gwendolyn était allongée sur son lit, fixant le mur à sa droite que Keep out, son lézard à l'allure pas rassurante avec ses longues griffes, s'amusait à grimper et à aussitôt redescendre. Elle le suivait du regard, se reposant vaguement en attendant le signal du couvre feu. La surveillante ne pourrait pas se blottir sous la couette et dormir tout de suite, c'était son tour de faire la ronde pratiquement nocturne pour aller vérifier si tous les élèves étaient bien retournés dans leurs dortoirs respectifs et qu'ils ne traînaient pas dans les couloirs. Ce n'est pas ce que la blonde préférait faire dans son nouveau métier. Se balader seule dans les couloirs de Prismver alors que la nuit tombait n'était pas quelque chose de rassurant et ça l'était encore moins quand des élèves un peu trop farceurs s'amusaient à lui faire peur parfois. Mais bon, Gwendolyn avait finit par s'habituer à l'idée qu'elle devrait faire ça à présent une nuit sur deux, Blaze prenant le relais la seconde nuit histoire que tous les deux aient au moins une nuit complète tous les deux jours. Puis elle se devait de le faire, pour la sécurité des élèves et parce que la situation était déjà assez compliqué comme ça sans qu'un élève ait l'idée de partir dans la nuit ou n'importe quoi d'autre encore, qui sait ce qui pouvait leur passer par la tête. La pionne tourna son regard vers les chiffres vert fluo son réveil et dû plisser les yeux pour pouvoir distinguer les chiffres. Elle se redressa, ça allait bientôt être l'heure. Ses pieds vinrent toucher le parquet froid et un frisson parcourut son échine, cherchant à tâtons ses lunettes sur la table de nuit pour les mettre sur son nez. Tout de suite, tout apparaissait plus clair, aucune zone flou, plus aucune zone d'ombre. Elle se leva et s'étira, passant sa main dans ses cheveux qu'elle natta. Un dernier coup d’œil au réveil pour se rendre compte qu'elle n'aurait pas le temps de boire un café, tant pis, il fallait qu'elle parte. La blonde prit sa lampe torche et sortit de son studio, faisant attention à ne pas refermer la porte sur Keep out qui aimait la suivre dans ses escapades nocturnes -si toutefois on pouvait appeler ça comme ça-. Pour le moment, les couloirs étaient encore un minimum éclairés par la lumière extérieur mais étant actuellement plus proche de l'hiver que de l'été, la nuit tombait de plus en plus tôt. La surveillante se mit à arpenter les couloirs, elle n'avait pas un bon sens de l'orientation mais peut importe, de toute façon, chaque endroits du pensionnat devait être vérifier. Les élèves avaient une imagination assez débordante quand il s'agissait de trouver des cachettes. Gwendolyn commença par descendre toutes les marches afin de commencer par le rez de chaussée pour remonter ensuite étage par étage, ce premier étant le plus long à faire. Le jour, le plus bas des étages étaient animé par énormément d'élèves et de personnel passant et repassant faisant oublier la taille qu'avait cet endroit. La nuit, une fois vides, autant vous dire que l'on se rendait mieux compte des grandes espaces qu'avaient les pièces, surtout le grand hall. En tout cas, ici, c'était bel et bien désert, pas un chat. La blonde se décida alors de monter d'un étage, salle d'art, de musique, d'informatique, laboratoire... Personne. Peut être que cette nuit allait être calme finalement et qu'elle allait pouvoir dormir rapidement. En grimpant encore d'un étage, elle dû allumer sa lampe, cette fois-ci la nuit était bien là, plongeant le pensionnat dans le noir complet. L'étage des E; Gwendolyn s'approcha de la porte de la salle des profs et vérifia juste qu'elle était fermé, pas la peine de s'y attarder plus, le personnel faisait attention à ce que personne à part eux ne puisse entrer dans cette pièce. La salle illusoire était vide. La blonde bailla légèrement, de la caféine n'aurait pas été de refus. La surveillante balaya le balcon de son faisceau de lumière sans plus vraiment croire qu'il y avait quelqu'un pourtant, une silhouette apparut dans la ligne de mire de sa lampe, apparemment de dos. Elle se figea alors, éteignant la loupiote pour éviter de surprendre ou d'aveugler. Inconsciemment, elle priait pour que ce soit un adulte et non un E. Elle arriva derrière le garçon, beaucoup plus grand qu'elle -en même temps ce n'était pas bien compliqué avec son mètre soixante-.

« Vou... Vous ne devriez pas dormir à cette heure-ci ? »

Elle avait bégayé et sa voix était aussi convaincante que celle d'une enfant qui donnait un ordre. L’intéressé se retourna tout de même, surprit par cette question que Gwendolyn regretta d'avoir posé dés que le regard dure de l'élève se posa dans celui qui se voulait dure de la pionne. Elle se sentait comme une crevette face à un requin et se faisait violence pour ne pas prendre ses jambes à son cou. Si elle le faisait, bonjour sa crédibilité de surveillante après, déjà qu'elle n'en avait pas beaucoup, alors là...

« Mêles-toi d'tes affaires, je me coucherais quand je le voudrais ! »

La surveillante haussa un sourcil et mit ses poings sur ses hanches, toujours la lampe dans la main droite. Elle essayait de se faire autoritaire mais elle savait qu'elle craquerait si jamais l'élève s'énerverait.

« C'est le règlement alors s'il te plais retourne à ton dortoir. »

S'il te plais... Elle restait polie même en donnant un ordre -qui n'en avait pas l'air d'un- et fasse à un élève qui la tutoyait alors qu'elle le vouvoyait, elle se sentait un peu ridicule d'avoir dit ça mais elle n'eut pas le temps d'y penser plus.

« Tu me donnes des ordres maintenant ?! J'ai horreur qu'on me donne des ordres ! »

Soudainement, la loupiote qui était resté dans sa main jusqu'à présent lui fut arracher, comme si une main invisible l'avait prise. L'objet voletait à présent pas loin d'elle et il partit avec la même force que tout à l'heure s'écraser dans le mur juste derrière, la frôlant. Le projectile avait sans doute eut comme bute sa tête et non le mur derrière elle, elle bénissait la mauvaise maitrise des E.

« Je te conseil de pas me faire chier ! »

La blonde se mordait maintenant la joue pour réprimer les larmes qui montaient à ses yeux, elle voulait que tout cela se finisse vite mais apparemment le sort en avait décidé autrement.

« Donne encore un de tes foutus ordres et j'te louperais pas cette fois. »

« Je n'y peux rien, c'est le règlement, tu dois retourné à ton dortoir... »

Dire qu'elle avait prit son courage à deux mains pour dire cette phrase d'un ton plaintif. On sentait même quelques sanglots arriver sa voix. Bien sûr, cela ne fit qu'énerver le grand gaillard qu'un peu plus et la lampe se remit à flotter dans les airs, plus sous la colère du E que sous sa maîtrise. Là, la situation devenait dangereuse pour la surveillante.
Codé par Liixi4

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MessageSujet: Re: Help me ✘ Stephen Robbins   Help me ✘ Stephen Robbins 1400359500-clockDim 13 Sep 2015 - 23:37
Help me
Je ne vais pas te le cacher, si j'étais debout en pleine nuit au beau milieu de la semaine, c'était pour m'astiquer la nouille. Je n'ai pas honte de ce que chacun fait et que personne n'assume, c'est comme si je devais avoir honte de respirer, avoue que ce serait ridicule. Même principe. Ne va pas croire que je suis un gros dégueulasse non plus, j'ai fait ça proprement et lorsque j'ai terminé, j'ai pris une douche tout en chantant I Got You de James Brown, une merveille musicale que j'écoutais souvent. Comme 95% des gens qui composaient cette planète, je ne connaissais que les trois mots du refrain mais ça suffisait à rendre ma soirée un minimum heureuse. "Mouvementé" aurait plus été le mot, mais à la guerre comme à la guerre, je préférais me qualifier d'heureux pour ne pas passer pour un gros dépressif dont le bonheur n'avait d'égal que la taille de son zizi. Qu'on se le dise, cette comparaison n'était pas une métaphore - si tu vois ce que je veux dire.

Mais suffisamment parlé de mon engin, j'aurai tout le temps de le faire étant donné ma vie sexuelle, passons au vif du sujet : j'avais décidé d'engager une sortie nocturne. Le branlette réveille, vous avez pas idée. J'avais l'esprit bien éveillé, aucun adversaire pour un bon FIFA et aucune envie de relancer ce blog-sondage "Messi ou CR7" après le bide qu'avait fait le dernier - il y avait eu des réponses mais l'administration avait rapidement supprimé ce qui avait tourné en un centre d'insultes vides de sens. Ayant moi-même cogné un élève qui avait eu la bêtise de me faire part, sans que je le lui ai demandé, de son avis ô combien idiot sur le sujet, j'avais jugé préférable de ne pas négocier et de mettre fin à ma courte carrière dans la gestion de l'intranet. Et puis je ne savais pas gérer un ordinateur autrement que sur des sites pornos.

Bref, pour en revenir à cette soirée, j'avais dû attendre quelques minutes d'être en mesure d'enfiler mon pantalon (pour des raisons évidentes) et j'avais quitté mon studio en veillant à ne pas réveiller mon colocataire. Au cas où vous vous posez la question, oui, notre relation s'en tient à ça. Je m'étais déjà posé la question, mais à vrai dire, je n'étais pas du tout intéressé par les hommes dans ce registre-là. Je n'étais pas une pédale, car oui, je jugeais les homosexuels sans la moindre honte - ils n'avaient qu'à être normaux. Bon, pas de là à les insulter, mais je gardais bien mes distances.

Bon, passons mon jugement de connard sur cette variété de gens étranges. J'avais enfilé ma veste en cuir, glissé mon lézard endormi dans ma poche et j'étais sorti avec une canette de bière en main. Tant qu'à rester dehors, autant faire les choses bien et après quelques gorgées délicieuses, je verrouillais la porte d'entrée et me glissais jusqu'au pensionnat. Le trajet était dangereux en ce moment mais de nuit, en étant un minimum discret, je n'aurai pas de problème. Je pouvais toujours m'amuser de les voir essayer de battre un mutant qui faisait du sport de combat depuis son enfance et qui avait servi dans l'armée - autant vous dire que le résultat étant évident. J'avais confiance en mes capacités. Je résistais à l'envie d'aller fréquenter un club nocturne (une expérience qui s'était révélée intéressante autant sexuellement que sur le plan de l'éthique) et pénétrais dans le pensionnat dans le plus grand des silences. Mon trousseau de clefs me permettait de passer à peu près partout si bien que j'allais piquer quelques barres chocolatées dans la cuisine avant de me rendre sur le balcon du 2ème étage.

Je ne vais pas épiloguer sur le RP de ma partenaire d'autant qu'elle décrit la situation bien mieux que moi, mais pour vous donner mon ressenti, elle me déplaisait fortement.
Un élève de E qui manquait de respect à une surveillante ? Ce n'était pas inhabituel mais ça m'énervait toujours autant. Je poussais la porte et me dirigeais à grandes enjambées vers le garçon que je saisis par le col pour le soulever au-dessus du sol. Je vis à son expression qu'il me connaissait mais, le visage glacial, je ne laissais rien transparaître bien que mon égo en ressentit une légère satisfaction... BON OK, UNE ÉNORME, VOILÀ.

« Alors petit couillon, on manque de respect à sa surveillante ? Qui plus est, on fait preuve de violence à l'égard d'une femme ? Je vais te lâcher et si tu n'es pas dans ton dortoir quand j'ai fini ma gorgée de bière, je te refais la tronche. »

Ma voix transpirait la colère mais je m'en moquais. Je le lâchais et portais le goulot de ma bouteille à mes lèvres, buvant quelques gorgées alors que le gamin détalait dans les couloirs en direction de sa chambre. Si tu veux mon avis, il ne viendrait pas tenter de sorties nocturnes avant quelques temps. Cette affaire réglée, je me tournais vers Gwen à qui j'administrais une pichenette sur le front dans la plus grande des classes. Dites ce que vous voulez, mais à ce moment précis de ma vie, j'étais badass.

« Mets-y plus d'aplomb, Gwen ! Tu doutes de tes propres mots, comment veut-il qu'il y croit ? »

Je soupirais. Ce n'était pas la première fois que ça arrivait et je savais très bien qu'elle faisait de son mieux. Lui faisant signe de rentrer dans le bâtiment pour échapper à la froideur glaciale de cette nuit, je lui tins la porte le temps qu'elle passe et entrepris de la suivre dans sa ronde nocturne. Je terminais ma bière que je jetais dans la poubelle la plus proche et glissais mes mains dans les poches de ma veste en cuir, emboitant le pas à la jeune femme. Elle semblait si fragile, elle ressemblait à une élève - ce n'était pas étonnant que son quotidien soit si difficile en tant que surveillante.

Je la regardais pendant quelques secondes, préférant éviter, dans la mesure du possible, de la vexer - j'appréciais beaucoup cette fille-là.

« ... Comment s'est passée la rentrée ? » dis-je en lui tendant une barre chocolatée tout en résistant à l'envie d'ajouter un "C MON SEXE LOL".

Bref, on se tape des barres ce soir.
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MessageSujet: Re: Help me ✘ Stephen Robbins   Help me ✘ Stephen Robbins 1400359500-clockMer 16 Sep 2015 - 9:05
Stephen & Gwendolyn • Help me • #FA58F4
Bataille intense de regard, ou du moins, lion qui regardait la pauvre gazelle qui ne pouvait s'enfuir juste avant de l'attaquer. C'est l'horrible impression qu'avait Gwendolyn face à ce E qui semblait se délecter des yeux scintillants de peur de la surveillante. Le cœur de la blonde était passé en quelques minutes d'un rythme cardiaque faible à élevé, lui procurant pratiquement un vertige. Moment de tension tellement forte que ni l'un ni l'autre sembla remarquer le bruit des pas plutôt bruyant pourtant du professeur qui fondit sur l'élève pour  l'attraper par le col. Celui-ci se retrouva les pieds ne touchant plus le sol sans qu'il n'eut vraiment le temps de voir qui avait bien put l'empoigner d'une telle force. Quant à la petite pionne, elle avait sursauter et eut un mouvement de recule par réflexe. Elle ne comprit même pas la première phrase de l'adulte qui était intervenu, elle essayait à la place de calmer son cœur qui lui donnait l'impression qu'il allait sortir de sa cage thoracique en respirant doucement -elle suspectait d'avoir bloqué sa respiration pendant ce court échange de regards-. C'est dans cet état qu'elle vit le E détaler à toutes jambes sans savoir ce qu'on lui avait dit pour qu'il parte si vite... Quoi que la pionne supposait que se retrouver suspendu par le col suffisait déjà beaucoup pour dissuader de continuer à faire des conneries, d'ailleurs la petite lampe qui flottait derrière elle était retombé dés lors que l'adulte avait saisit le désobéissant. Rassurée et enfin calmée, Gwen soupira de soulagement, les yeux fermés, ce qui lui valut de ne pas voir arriver la pichenette du professeur en face d'elle. Elle porta ses mains à son front avec un couinement plaintif comme une gamine qu'on sermonnait, regardant Stephen, le professeur qu'elle avait reconnut simplement avec sa voix, ses yeux trop embués par les larmes qui étaient montées. La pionne enleva ses lunettes en écoutant le professeur d'histoire et essuya ses yeux avec la manche de son t-shirt à manches longues, ses lentilles ne s'étant heureusement pas déplacées dans la bataille. Plantant ensuite son regard violet dans le sien, elle chercha ses mots... A vrai dire, elle avait essayé d'être convaincante mais apparemment, ce n'était pas assez.

« J'y... J'y met de l'aplomb... Je n'arrive juste pas à mettre de colère dans ma voix comme toi ou Blaze faites souvent... »

Cette justification douteuse fit soupirer Stephen, Gwen cachait surtout le fait qu'elle ne voulait pas s'énerver car les seules crises de colère qu'elle avait faites s'étaient soldées par des larmes, ce qui était encore moins crédible que de ne pas s'énerver. Vous imaginez ? Une pionne qui s'énerve en pleurant ? Non, la blonde ne voulait pas se ridiculiser mais elle savait qu'il ne serait pas toujours derrière elle pour la sauver de ce genre de situations, qu'elle allait un jour ou l'autre devoir faire face toute seule. Et ça, ça lui faisait peur plus que tout surtout qu'elle ne voulait pas utiliser son pouvoir. Blaze n'avait pas besoin de mettre en tutu les grands gaillards comme ce E pour les ridiculiser, elle. Un peu perdu dans ses pensées, elle continua sa marche nocturne, rassurée par la présence de son collègue qui pouvait l'aider en cas de pépin. La blonde n'oubliait cependant pas de faire correctement son travail, vérifiant chaque recoins où personne n'aurait pensé qu'un élève pouvait se cacher et qui était pourtant si évident quand on y pensait...

« ... Comment s'est passée la rentrée ? »

Revenant sur terre et mettant un peu de côté sa tâche, elle prit avec plaisir la barre de chocolat, le remerciant. Elle ouvrit le sachet et remarqua qu'il s'agissait bien des barres que fournissait la cantine du pensionnat, elle eut un petit sourire mais ne dit rien là dessus. Il n'y avait pas que les élèves qui faisaient des conneries ici.

« Hm... Plutôt bien. C'est étrange de devenir surveillante dans l'endroit où on a étudié... Mais je suppose que ça à dû être pareil pour toi voire encore pire en tant que professeur... Quelques fois je me demande quand même si j'ai bien fait de prendre ce job avec l'autorité que j'ai... »

Elle croqua dans sa barre de chocolat en la cassant de façon nette sans pour autant mettre des miettes partout.

« Et toi ? »

La surveillante s'étira, bien qu'elle marchait, elle se sentait progressivement s'endormir et donc être moins efficace. Une pause serrait sans doute la bienvenue avant de continuer les étages supérieurs. Elle se tourna vers Stephen, penchant légèrement la tête de côté.

« Ça t'embêtes si on passe en salle des profs ? Il me semble qu'il y a une machine à café là bas et à vrai dire... J'en ai bien besoin... »
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MessageSujet: Re: Help me ✘ Stephen Robbins   Help me ✘ Stephen Robbins 1400359500-clockLun 21 Sep 2015 - 0:38
Help me
Parfois je me dis que la vie est vraiment injuste avec les gens. Pas dans le sens où je suis un beau gosse de l'absolu et qu'il existe des moches, même si oui, il y a une part de ça, mais surtout dans l'idée que certains n'ont pas les qualités pour faire ce qu'ils veulent alors que d'autres les ont sans avoir aucune passion pour. Je pense à Gwendolyn et moi surtout. Je veux dire, je n'ai absolument rien à foutre de mon métier dans la mesure où mes motivations étaient 1) les horaires de dingue de ce métier ainsi que 2) la possibilité d'utiliser mon pouvoir et enfin 3) la proximité avec des étudiantes âgées que je pourrai me taper. Seulement les majeurs, bien entendu.

Pourtant, bien que j'aie les qualités, genre, l'autorité, je dois t'avouer que j'aurai préféré les léguer à quelqu'un d'autre et cette fille en était l'exemple parfait. Je ne sais pas si elle aimait son métier mais comme je n'aimais pas le mien, on ne pouvait pas faire pire et elle était bien trop gentille pour mériter un traitement pareil de la part des élèves. Moi, j'étais un véritable connard et ça ne me posait aucun problème de me faire brûler vif pour une bonne raison, pour autant que ce ne soit pas lié au sexe. Mais tu sais, c'est le soucis des personnes gentilles. Ils méritent d'être plus autoritaires, mais s'ils le sont, ils sont moins gentils et ils ne méritent plus ça. Paradoxe, sans voyage dans le temps, sans scénario compliqué, je devrais être producteur de film pour une chaîne française. En attendant, je suis dans un pensionnat en pleine nuit avec une blonde sexy et j'aime mieux te dire que je me cogne pas mal des productions ou des mérites de chacun, je pense surtout à ce qui m'attendrait en rentrant... tout en espérant ne pas rentrer seul.

Enfin je n'allais pas proposer à la demoiselle de venir avec moi, non seulement parce qu'il lui restait du travail, mais aussi et surtout parce que j'ai des colocataires. D'ici là, j'essaie de me montrer utile et professionnel surtout quand j'écoute son discours parce que je dois avouer que ça me surprend un peu. Là, elle y a mit de l'aplomb ? Et bah putain, qu'est-ce que c'est quand elle en met pas... Je me gratte la tête, ne sachant comment lui expliquer, parce que, euh, c'est naturel ?
Je me mets en colère donc je gueule et je fais peur, c'est comme ça que ça marche, c'est comme l'érection, mais là je préfère pas détailler tu vois.

« Je te montrerai quelques trucs. » lui promis-je.

Du genre, la gestuelle, l'expression, les coups de cahier. C'est sûr qu'on ne peut pas avoir le même niveau d'autorité mais si elle arrive à intimider les gens d'une certaine façon, ça peut marcher. Et puis, je sais qu'elle a un pouvoir, elle peut l'utiliser de façon limitée pour montrer qu'elle est en mesure de se défendre.
Pourquoi porter ces stupides lentilles ? Pour ne blesser personne ?
Je ne suis pas d'accord, je veux dire, je diminue la taille des zizis des mecs qui font les malins, celles des boobz des grosses salopes et je m'amuse aussi avec les boutons des ados relous. J'abuse totalement, j'en suis conscient. Je donne des leçons. Et alors ? J'ai appris la mienne à la dure alors ce sera pareil pour tout le monde. Tout en croquant une bonne bouchée dans ma barre chocolatée, j'écoute les paroles de Gwendolyn et hausse les sourcils lorsqu'elle évoque son choix de futur. Je n'ai pas pour habitude bousculer les ge... bon ok si, j'ai pour habitude de le faire et je continue sur cette lancée.

« Ok, on est partis sur un scénario de film d'ado' avec une vieille morale à la Highschool Musical ? Bordel, c'est pas vrai, ressaisis-toi ! ...Bon, attends moi deux secondes, je dois en toucher deux mots à quelqu'un. »

Non pas que ça m'énervait, mais quand même pas mal. Je pousse la porte d'une salle de classe avec le pied, ouvre la fenêtre et me glisse à moitié dehors. Après avoir manqué de perdre l'équilibre, je me tourne vers le ciel et commence à gueuler le fond de ma pensée.

« Eh, Dieu, ou Jésus ! Je sais que tu m'entends, petit fils de pute ! Pourquoi tout le monde a envie de se casser d'ici ? Même les filles sexy ! » Je me tourne vers Gwen et lui fais un clin d'oeil - je parle de toi bébé, regarde bien. Je relève la tête. « SAUF MOI BIEN SÛR ! Alors, ajoute un Aqualand ou je sais pas quoi, mais bouge ton cul divin ! Je compte passer ma vie d'ici ! »

Je descends de nouveau dans la classe et ferme la fenêtre parce que bordel, j'ai froid, et lui fais un signe de tête pour l'inviter à me suivre. Je me gratte le nez avec mon index et continue la ronde dans les salles de classe suivantes, ayant l'habitude de faire ce genre de choses... en tant qu'élève. Je suis un ancien E alors je sais où chercher.

« Tu devrais te trouver un mec. » lui glissais-je en toute franchise.
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MessageSujet: Re: Help me ✘ Stephen Robbins   Help me ✘ Stephen Robbins 1400359500-clock
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