Sujet: It's hate, pain between and hate again. Mar 20 Oct 2015 - 17:00
PAIN
Tu avais mal. Froid aussi. Tu ne te souviens plus comment tu en es arrivée là. Peut-être que si. La mémoire te reviens doucement. Tu ne sens plus ton bras gauche, engourdi après avoir été coincé sous ton bras pendant... Pendant combien de temps ? Tu étais arrivée ici pour t'entraîner à la tombée du jour. Le gymnase avait la chance d'être magiquement conçu pour les pouvoirs puissants ou imposants, histoire que tout le monde puisse s'entraîner. Les ballons que tu avais emmener pour t'entraîner étaient tous explosés. Ton souffle créé de la fumée. Tu tente de te redresser mais tes bras se dérobe sous ton poids pourtant léger. Trop léger. Tu gémis silencieusement quand tu te tourne sur le dos. Tes yeux dérivent sur l'une des fenêtres. Le soleil projette ses dernières lueurs. Au maximum une heure donc. Levant tes mains au niveau de ton visage, tu retiens la montée de bile. Tu t'es surmenée. Tu te souviens avoir voulu aller au dessus de six explosions. Mais ça n'avait pas marché. Ou du moins, avec zéro contrôle. Une légère trace noire au plafond le prouvait. Tout les ballons KO aussi. Tu tentes de réchauffer tes mains glacées et bleues. Mais le souffle qui quitte tes poumons est tout aussi froid. L'Automne n'arrange pas les choses, la température à baisser dehors aussi. Tu te sens comme un pantin dont les cordes ont été coupées. Fatiguée. Ton corps est douloureux. Des fourmis le parcourent entièrement. Et c'est presque un bon signe quand tu commence à frissonner. Il tente de se réchauffer. Mais c'est douloureux, si bien que tu laisses échapper un gémissement incontrôlable en te redressant en position à moitié assise, à moitié allongé, tes bras forçant pour te redresser. Il faut que tu bouges. Les ballons, cachés dans une zone d'ombre, te motive. Tu n'étais pas loin pourtant cette fois. Tu as compris le truc en perdant ton pouvoir. Alors maintenant, tu tentes même de le faire évoluer.
Un autre gémissement d'attrape et te paralyse alors que tu oscilles enfin debout. Tu retombe violemment en arrière, ton dos claquant contre le mur.
Et cette fois-ci, le cri qui t'échappe empli pendant un instant le vide silencieux de gymnase. Tu ferme vivement les yeux sous la douleur qui réveille les muscles de ton dos et pries de toutes tes forces pour que personne ne te vois. Tu ne porte pas l'uniforme, pas pour t'entraîner. Mais tu n'aimes pas être vu de manière faible.
Actuellement, tu es vulnérable.
22 Septembre 2015 ▬ Gymnase
Code By Rantanplan
NICOTINE, J'TE BALANCE MA MERDE.
InvitéInvité
Sujet: Re: It's hate, pain between and hate again. Mar 20 Oct 2015 - 23:36
one, two, three one two three drink ▬ WILLYSON
Un bruit, fort, sourd, qui te fit renter ta tête dans tes épaules. Tu en avais déjà compté au moins trois, depuis que tu étais rentré dans le vestiaire. Mais tu avais gardé dans un coin de ta tête les sept autres que tu avais entendus, tandis que tu frappais les balles sur le terrain de baseball. Boum. Boum. Boum. Un son qui accompagnait celui de ta batte rencontrant la sphère de cuir. Tu ne t’étais pas inquiété, il n’était pas rare que des élèves s’exercent à la maîtrise de don dans le gymnase en dehors des horaires de sport. Au contraire, tu appréciais ça, de savoir que non loin de toi, quelqu’un se butait à l’entraînement, s’obstinant à atteindre son but – même si toi tu ne t’attachais aucunement à ton don. Alors tu n’avais rien dit, tu avais juste prié pour que l’auteur du pouvoir n’allait pas laisser une vieille odeur de brûlé, ou des flaques d’eau partout sur le sol rendant l’occupation de la salle impossible pour l’après-midi.
La serviette blanche et moelleuse vint à la rencontre de ton visage que tu épongeas lentement, tandis que tu t’extirpais des vapeurs brûlantes de la douche. Tu effaças la buée d’un coup de bras, observant ton reflet tandis qu’une nouvelle explosion se fit entendre. Mais cette fois, le bombardement retenti six fois, ce qui fit trembler le miroir mal accroché. « Encore un A. » Tu n’étais pas surpris au fond. Seuls les A s’acharnaient autant pour se surpasser, et la personne qui était dans la pièce était sans aucun doute là depuis des heures – comme toi. Si tu détestais leur arrogance, tu ne pouvais pas leur nier cette qualité, qui pourtant pouvait vite se muter en défaut : ils sont réellement tous têtus comme des mules.
Tu enfilas rapidement un jogging et un débardeur blanc, laissant les mèches de tes cheveux encore mouillées se battre en duel sur le sommet de ton crâne, et sorti, bien décidé à ranger les battes de baseball dans le local. Sauf qu’un cri te stoppa dans ton élan, attirant cette fois réellement ton attention. Tu te décidas à te rendre dans la salle, et découvris un petit corps recroquevillé sur lui-même. Des cheveux châtains éparpillés comme une auréole autour de sa tête comme un soleil terni par la fatigue, des membres tremblotants de douleur et un souffle saccadé par l’effort. Tu fronças les sourcils mais n’hésita pas à t’approcher d’elle, repoussant du pied les cadavres de ce qui était autrefois un ballon. Tu la vis redresser légèrement la tête, laissant découvrir son visage, légèrement brillant de sueur.
Tu l’avais déjà vue, certes, mais tu ne parvenais pas à mettre de nom sur ce visage pourtant familier. Pourtant tu parvenais à accoler nombre de noms aux figures d’inconnus, parce qu’ils étaient plus ou moins populaires, connus pour les rumeurs lancés à leur sujet ou encore parce qu’ils étaient les connaissances de certains de tes amis. Mais là, rien. Elle devait être l’une de ces ombres qu’on ne remarque presque plus, et ça te provoqua un pincement au cœur. Tu n’avais jamais ressenti cette sensation. Mais tu étais certains l’avoir déjà croisée, peut être lui avais-tu déjà souris dans un couloir. Ou alors tu l’avais remarquée dans les gradins lorsque tu faisais du baseball… Etait-elle une conquête de l’un de tes amis ? Ou bien une rencontre d’un soir, autour d’une canette de bière.
Un gémissement de sa part mit fin au flot de pensée qui se déversait tel un torrent de ton crâne et tu te sentis stupide d’avoir de songer à des choses aussi grotesques alors qu’elle se trouvait là, en position inconfortable, devant toi. Tu mis un genou à terre, la regardant avec bienveillance et murmura doucement.
▬ Hey, ça va ? Une marque de gentillesse qui allait t’être renvoyée dans la figure, comme un boomerang à pleine vitesse.
Sujet: Re: It's hate, pain between and hate again. Sam 24 Oct 2015 - 18:06
Every Seconds I looked Into Your Eyes, I Can Feel The Pain Growing Stronger.
Aux mots du jeune homme, tu relève ta tête, lui lançant un regard mi-terrifié, mi-haineux. Un garçon aux cheveux bruns clairs. Tu te souviens l'avoir déjà vu avec un de tes colocataires. Julian. Et tu te souviens de la couleur sanglante de la cravate qu'il arborait. Sans honte ni complexe, il montrait au monde qu'il ne maîtrisait pas son pouvoir et était un danger pour tous. T'es mal en point, t'as envie de hurler, de l'insulter de tout les noms, de lui dire de ne pas t'approcher, que c'est qu'une merde, qu'il n'a aucun mérite, que les gens comme lui, faudrait les enfermer. T'en a grandement envie. Mais l'envie qui prime, c'est celle de le frapper. Et tu le fais, fort. D'un revers de main la sienne est chassée loin de toi dans un claquement qui résonne dans le gymnase silencieux.
Et un flot d'injure franchis tes lèvres.
"Ne me touche pas ! Ne t'avise même pas de m'approcher ! T'es qu'un E. T'en branle pas une et t'attends de te retrouver avec une victime supplémentaire chaque jour sur les bras ! Vous êtes des putains de danger pour tout le monde dans cette école ! Vous comprenez rien à rien ! Vous critiquez les A, mais eux au moins, ils sont certains de ne pas blesser quelqu'un involontairement ! Alors ouai, on est peut-être des bâtards, mais vous, vous êtes de putains de chiens, incapables de réfléchir ou d'agir de manière humaine, de penser au bien être des autres ! Tu vas faire quoi de ta vie ? Rien ! Tu vas rien faire, tu vas devenir une de ces personnes qu'on traite de raté et qui chiale sur leur propre sort alors qu'ils n'ont jamais rien foutu de leurs vies ces gens ! "
Tu sais que c'est juste une diarrhée verbale qui te guette depuis un bout de temps, à force de voir des élèves blessés par leur manque de maîtrise. Mais malgré tout, tu t'acharne sur lui. Parce qu'il était là au mauvais moment, au mauvais endroit. Alors tu continues de gueuler, le regardant droit dans les yeux. Parce que tu ne baisse jamais le regard, et parce que t'es franche.
"Tu sais quoi ? Dégage. Dégage ou je vais te faire du mal, volontairement, histoire que tu comprennes pour le reste de ta classe ce que vous faîtes subir à toutes ces personnes autour de vous, comme vous rendez votre famille triste à ne pas pouvoir vivre une vie normale, comme tout le monde, sans magie ni rien. A tout les coups, j'peux te faire du mal sans même utiliser mon pouvoir. Sale fils de chienne. "
Tu sais que c'est un coup bas. Mais t'en a marre. Alors tu dis des choses que tu ne penses pas forcément. Personne ne mérite d'être fils de chienne ou de voir utiliser sa famille pour être mit en colère. Et oui, tu sais que tu le mettras facilement à terre si, au contraire de toi, il ne connaît pas le Vô Viet'. Tu sais que t'es petite mais que ta maîtrise de ce sport de combat t'aideras dans un affrontement.
Sujet: Re: It's hate, pain between and hate again. Mar 27 Oct 2015 - 17:10
one, two, three one two three drink ▬ WILLYSON
T’avais tendu la main vers elle, en direction de son épaule, en geste de soutien. Un élan de gentillesse qui fut vite effacé par un rejet de sa propre main, violente, alors que tu l’avais à peine effleurée. Tu reculais, fronçant les sourcils. T’avais pas l’habitude de t’en prendre plein les dents, enfin, pas quand il s’agissait d’inconnus. Évidemment, Léocade menaçait toujours de te frapper par exemple ; ou Hadès, bien que ce soit en toute amitié. Mais que cette fille, là, alors que tu étais prêt à l’aider, te repousse, ça te semblait bizarre. Ce n’était pas une marque d’arrogance, ni d’orgueil. Mais t’étais ce mec qui souriait beaucoup, sociable, qui te faisait marrer. Pas celui à qui t’avais envie d’en coller une, sans raison. Tu compris vite que ça, ce n’était rien comparé à ce qui allait suivre : de la méchanceté, déversée dans un torrent d’injures et d’insultes. Elle crachait ces mots comme un serpent cracherait son venin. Ses premiers mots ne t’atteignaient même pas ; t’avais l’habitude que les A s’en prennent aux E pour x raisons, que ce soit parce qu’ils soient des dangers publics ou des fouteurs de merde. Vous étiez les brebis galeuses de Prismver, et t’avais accepté cette étiquette sans rechigner. Après tout, avec les D vous étiez connus pour être également les plus sympathiques, drôles.
« Fils de chien ». Ces mots raisonnèrent dans ton crâne comme un écho rebondirait sur les parois montagneuses. Ce fut peut être l’élément déclencheur, t’en avais aucune idée. Tout ce que tu savais, c’est que cette simple insulte qu’il avait pourtant des milliers de fois qui le mit en rogne. Tu te refusais à ce que cette nana stupide prenne la liberté d’insulter ta famille, elle qui avait déjà tant enduré il y a quelques mois, à cause de lui. Elle continuait. Inlassable, toujours plus cruelle. « Dangereux »T'avais l’habitude, mais elle n’avait jamais eu autant raison de sa vie. T'étais un danger public, mais si elle savait… Tu séchais le plus souvent le cours de maîtrise de pouvoir, quitte à être collé ou à recevoir des sanctions. Parce que tu te refusais l’utilisation de ton don, même si ça te permettait de mieux le maîtriser. Tu préférais le taire au fond de toi. De peur de blesser. Car il concernait forcément une forme de vie, et ça te hantait, « Raté. » Ouais, c’est ce que tu étais. Tu savais que tu ne devais pas la laisser te traverser à ce point, pourtant tout ce qu’elle te disait pourfendait ton cœur encore et encore.
« Je vais te faire du mal. » « Je vais te faire du mal. » « Je vais te faire du mal. » Tu te redressais, la laissant terminer. Pour la première fois, tu ressentais le besoin de blesser quelqu’un, de la faire ressentir. La compassion que tu éprouvais à l’égard de cette fille c’était soudainement muté en en haine ; c’était dangereux, animal ce que tu ressentais, et l’envie de répliquer de la manière la plus franche qui soit te monta à la tête. Ton sang bouillait dans tes veines, tout ton corps était en ébullition.
▬ Franchement, ça n’a pas changé. Toujours autant imbus de vous-même. Vous croyez tout savoir, être parfaits mais vous êtes à des kilomètres de la vérité. Au son de ta voix, on comprenait facilement que tu avais du mal à te contenir. Elle était plus rauque qu’à son habitude, plus forte, plus en colère. Comme si tu découvrais une nouvelle facette de ta personnalité, et t’en rendre compte te fit frémir. Cette fille te rendait si mauvais.
▬ En fait non, tu sais quoi, j’ai pas envie de perdre mon temps avec toi et ta sale gueule. Tu sais quoi, butte toi à l’entraînement, ça fera un merdeux de moins sur cette planète. Oh et puis. je ne risque pas de blesser quelqu’un puisque je ne l’utilise pas mon don. A moins que quelqu’un me mette vraiment, vraiment en colère. Et croit moi ça serait fâcheux.
Ta tête était bourrée de contradictions, t’arrivais pas à savoir quoi ressentir ; tout ton corps te hurlait de lui faire mal, de lui faire ressentir le plus de douleur que tu pouvais, pour lui prouver que t’étais pas si mauvais que ça, que tu valais quelque chose, lui montrer à quel point elle a tord de s’attaquer à ta mère. Mais tu restais aussi figé qu’une statue, te rappelant tes principes : « ne jamais laisser ton don te dominer, ne jamais l’utiliser, ne jamais blesser. » Mais la voir se redresser et te fusiller du regard fit monter une vague de haine en toi, et tu décidas de lâcher les chiens. Cette fille te faisait sortir de tes gonds ; elle était arrogante, détestable. Et surtout, elle avait réussi à cibler tes plus profondes faiblesses.
▬ N’insulte plus jamais ma mère, c’est clair ? Tu le sentis traverser tes entrailles, étreindre tes organes, courir le long de ton épiderme. Tu savais pas quoi en faire, tout ce que tu voulais c’était la punir. Qu’elle ait mal, comme si on lui brisait les os de sa jambe. Un hurlement. Elle était à terre, tenant son bras gauche de sa main droite, fixant avec douleur son membre. Fallait s’y attendre, t’étais incapable de le contrôler, ce pouvoir. Tu tournas la tête, honteux, et te dirigea vers la sortie, les poings serrés. T’arrivais pas à croire que t’avais fait ça.
HRP : boom boom, aller, lançons ce rp o/ Pour ce qui est du don, William a songé à une douleur physique au niveau de ses jambes mais la souffrance s’est effectuée sur le bras d’Allyson (cc mr. Boulet). C’est comme si elle sentait son os se briser, et qu’elle voyait son os se briser, et après ça disparait, au cas où tu te demanderais (because je suis nulle en explications ;;). + je pense qu’ils vont finir en colle s’ils reviennent en sale état haha (:
Sujet: Re: It's hate, pain between and hate again. Jeu 29 Oct 2015 - 11:17
Wanna Fight ?
T'as mal. T'as mal. T'as mal. T'as mal. douleurmaldouleurmaldouleurmalPUTAINdouleurmaldouleurbobomalcassé C'est un peu ce à quoi ton cerveau se résume, tes yeux non focalisés, tu crois que tu regardes ton bras, que tu le tiens dans ta main. Qu'il est cassé mais pas cassé. Alors tu hurles. Parce que c'est libérateur. T'as affreusement mal. C'est tellement douloureux que t'en pleurerais presque. Et soudainement plus rien. Et tu comprends en partie que c'était son pouvoir. Et qu'il à coupé le contact visuel. Tu crois. Tu ne sais pas vraiment. Mais tu as envie de te venger. Te venger de la douleur infligée. T'es rarement aussi impulsive. T'as appris à te maîtriser. Mais là, ça te gave. T'as eu mal. Et tu ne supporte plus que l'on te fasse mal. Tu t'es déjà trop laissé faire. Alors, tu te souviens de toutes ces années passées à pratiquer le Vôvinam Viet Vô Dao dans un dojo. Toutes ces années à souffrir, à se prendre des coups, se tordre les cheveux mais devoir recommencer. Tout ça pour maîtriser une prise. Et cette prise, malgré sa dangerosité et la possibilité de lui briser la nuque, tu la lui fait. Prenant ton élan, courant dans tes converses noires, celles-ci te faisant le plaisir de ne pas glisser sur le parquet. Tu sautes. Son cou se retrouve entre tes jambes fines recouvertes, heureusement, par un jean noir. Tu pivotes, croisant tes jambes derrière sa nuque et le faisant tomber sur le dos par la force de la gravité. C'est le truc cool de cette technique. Car, peu importe ton poids ou ta taille, la force centrifuge et la gravité finissent toujours par être de ton côté. Tu te retrouve assise sur son torse, sa gorge entre tes genoux.
Et ton poing gauche entre en collision avec son visage, avec une violence non contenue. Tu veux qu'il souffre, qu'il comprenne que t'as même pas besoin de ton pouvoir pour lui faire mal. T'as aussi envie de lui faire comprendre qu'il n'est pas le seul à avoir peur de son pouvoir, à craindre de faire du mal aux gens. T'as envie qu'il se réveille, qu'il se rende compte que, des personnes comme lui, il y en a plein ce pensionnat, c'est pour ça que vous êtes tous là. Mais tu ne dit rien. Et ton poing entre une nouvelle fois en collision avec son visage, tes yeux parlant pour toi. C'est une manière violente de faire comprendre les choses, mais c'est celle qui marche le mieux. Et tu le déteste car il te donne l'impression d'être faussement ouvert. Ce genre de mec qu'est populaire mais, au final, qui ne pense qu'à son nombril. Et tu dois faire vite si tu veux l'amocher sans être prise.
De un, t'es plus légère que lui. Dès qu'il va se décider à réagir, tu vas être en position de faiblesse jusqu'à ce que vous retourniez à une position moins "bataille de chats furieux". De deux, c'est bientôt l'heure pour les clubs de venir. Et quelqu'un doit bien le chercher. De trois, t'étais censée rentrer au bungalow il y a une heure pour aider à faire quelques cookies parce que tu reste une bonne coloc' et que même si toi et les autres, c'est pas l'amour fou car tu ne t'ouvres pas à eux, vous n'êtes pas non plus à couteaux tirés.
Alors tu reste sur tes gardes et prépare ton poing gauche pour le frapper à nouveau, quitte à te péter les phalanges parce que t'es pas sûre qu'elles résisteront à un nouveau choc.
Sujet: Re: It's hate, pain between and hate again. Ven 30 Oct 2015 - 14:24
one, two, three one two three drink ▬ WILLYSON
T’as pas vraiment eu le temps de la voir arriver ; tu pensais qu’elle avait compris, que t’avais pas vraiment fait exprès de la blesser, et surtout tu supposais qu’elle était déjà fatiguée par ses heures d’entrainement – comme toi tu l’étais. Mais ça, c’était bien avant que tu te retrouves plaqué au sol, le genou de cette fille sur la poitrine et que son poing vint rencontrer l’arrête de ton nez. Sur le coup t’avais pas trop compris ce qu’il t’arrivait, n’ayant pas l’habitude de se faire tabasser parce qu’à la base tu voulais lui tendre la main pour l’aider à se relever. Tu savais, pourtant, qu’il fallait pas que tu laisses la colère prendre le dessus – tu l’avais déjà fait, une fois, et le mec avait fini aux urgences, et il était resté des semaines entre la vie et la mort. Tu savais que si tu te laissais aller, tes poings parleront plus fort que ta tête, et tu te refusais de laisser libre cours à ton pouvoir qui, au fond de toi, ne demandais que ça. Ses coups étaient forts, puissants ; tu crispais la mâchoire pour ne pas répondre, pour encaisser les coups. Ne réagis pas, ne réagis pas. Ton nez pissait le sang ; tu le sentais même plus, et ton visage devait être tâché de sang, comme ses poings et les quelques giclures qu’elle portait au visage.
T’étais décidé à la laisser faire ; et puis au bout de moment la douleur devint forte – elle venait de t’ouvrir la lèvre inférieure, ta gencive était en sang. Un déclic eut lieu au sein de ton être, de toutes tes forces tu la repoussas. Ce ne fut pas bien difficile, compte tenu de son poids, mais il était clair qu’elle t’avait mis dans un sale état. T’esquissais un rictus, moqueur. Attends, wait. C’est quoi ça ? Pourquoi tu la provoques, dude ? Décidé à chercher la merde. T’avais vraiment envie de t’en prendre une. Non, ce que t’avais envie, c’est de lui montrer qu’elle ne pouvait pas te frapper comme ça. Que t’étais pas du genre à te laisser faire. Tu attrapas le bas de ton t-shirt et essuya ton visage comme tu le pus. Ton nez était peut-être cassé. T’avais pas de mot pour décrire la haine que tu ressentais maintenant à son égard – toutes les barrières que tu avais dressé pour t’empêcher de faire une connerie venaient de lâcher. Génial.
Il visa la tête. Trop loin d’elle, il savait qu’elle était trop rapide pour lui pour qu’il puisse s’approcher sans s’en prendre une. Alors il décida d’utiliser la douleur psychologique – la plus cruelle, dangereuse. Qui pourrait rendre quelqu’un de complètement fou à plus grande échelle. Il l’entendait hurler, mais il ne contrôlait plus rien – l’intensité de la douleur variait, faisant des vagues ; lorsqu’elle croyait que c’était terminé ça recommençait. Et lui qui ne relâchait pas le regard, ou du moins, pas jusqu’à ce qu’il arrive à sa hauteur. Il décrocha une droite, visant l’arrête de sa mâchoire tandis que sa main la retenait, plaquée à un mur. Son poing rencontra son visage une seconde fois – tout aussi violemment. Visiblement, elle était dans les vapes. Pas étonnant. Il lui agrippa le t-shirt, la soulevant légèrement, puis la décolla du mur et la frappa une seconde fois contre le mur. Qu’est ce que tu fais ? ARRÊTE TOI. Ta conscience hurlait dans ta tête mais tu n’écoutais pas, non, tu continuais de la violenter, sans cesse. Ton poing fracassa sa gueule d'ange encore une fois. Tu lui avais rendus ses coups, c'était de bonne guerre. Enfin, c'est ce que tu croyais. Ce que tu espérais. Honteux, tu la relâchas enfin, et elle s’écrasa comme un vulgaire chiffon au sol. T’avais envie de lui cracher dessus, mais tu te retenais. Elle ne méritait même pas ta salive.
▬ Ne me touche plus jamais. J'espère que t'as compris pourquoi je persiste à ne pas utiliser mon don, m'oblige pas à refaire une démonstration.
Sujet: Re: It's hate, pain between and hate again. Ven 30 Oct 2015 - 22:03
Dude, I Think We Were at School...
Pendant une minute, peut-être deux, t'avais perdu connaissance, ta tête ayant frappé le mur au mauvais endroit. Lorsque tu rouvre les yeux, tu sais que tu es en mauvais état. Pas au point d'avoir quelque chose de cassé, mais c'est pas passé loin. Mais tu ne vas pas te laisser faire. Hors de question. Ce ne serait absolument pas toi. Alors, tu profite de l'adrénaline qui coule toujours dans tes veines. Tu te relève, te fichant bien du sang qui macule ton visage. Ta peau marque facilement, alors ta joue et ton arcade, coupée, doivent déjà être bien bleues. Tu lui saute dessus. Malgré ton poids, l'énergie de la vitesse que tu as prise en courant suffit pour vous faire basculer. Mais il ne se laisse pas faire, alors c'est toi qui tombe dos contre le sol, la douleur fusant dans celui-ci. Et dans ton élan, tu le retourne, ne le laissant pas prendre le dessus. Et il fait à nouveau de même, chacun cherchant à faire le maximum pour empêcher l'autre de prendre le dessus. Alors vous n'entendez pas tout de suite la voix qui vous dit de vous arrêter. Du moins, pas avant que William soit vivement enlevé de dessus toi, parce que vous aviez encore roulé. On te redresse alors. Et devant vous, un professeur au regard perdu, désespéré et énervé à la fois. Et sur le coup, tu as envie de lui demandé s'il n'a jamais vu deux personnes se battre. La scène est presque comique, avec toi et tes grands yeux de biche qui se sont vidés de colère dès que tu as pleinement vu le prof' et le fixe maintenant innocemment, en attente d'un verdict. Tu sais que, du fait de ton dossier, les profs ont tendance à être plus indulgents. Mais là, tu sais que tu vas y avoir droit. Alors tu fixe le prof, reniflant de temps à autre le sang qui coule de ton nez pour finir par y coller ta manche car il pisse vraiment le sang. T'as envie de glousser car le prof vous regarde tout les deux comme si vous étiez vraiment tombés de la lune. Non mais sérieusement, c'est clair que William n'a pas l'air d'être le genre de gars à se battre et que t'as l'air trop riquiqui et inoffensive pour faire le moindre mal à une mouche. Mais là, vous êtes l'un comme l'autre bien amochés et, si le combat avait continué, cela aurait mal, très mal finit.
Le professeur prend finalement la parole, semblant s'être remit du choc de vos identités.
"Qu'est-ce que c'était que ça ?"
Tu ouvres la bouche mais il lève la main, te coupant.
"Non, non mademoiselle Grimurdottir, je n'ai pas besoin de la définition d'un combat. Je sais ce que c'est."
Tu lève un sourcil plein de jugement (du côté moins endommagé, of course) parce que, hey, A here. Le professeur, que tu as eu lors de tes premières années à Prismver, continu après un soupire et un regard rempli de pitié et de compassion entre vous deux. Urg, t'en n'a pas besoin merci.
"Pour cette fois, je vais étouffer l'affaire et vous vous en sortirez avec une heure de retenue seulement. Je vous connais tout les deux et je sais que vous n'êtes pas du genre à vous battre. Si vous pensez pouvoir vous passer de l'infirmerie, alors vous êtes libres de partir. Vous m'avez l'air moins prompt à vous casser le nez dès la sortie désormais."
Ta tête commence à être vraiment douloureuse, alors tu réponds simplement, comme l'excellente élève que tu es.
"Oui monsieur, je suis désolée monsieur. Et merci monsieur."
Avant de leur tourner le dos et de t'éloigner en récupérant tes ballons éclatés.
Après cela, tu courras à ton bungalow et croisera le regard étonné de Julian parce que, dude, une colocataire pleine de sang, c'est difficilement peu remarquable, et tu t'enfermera dans ta chambre, soignant du mieux que tu le peux tes plaies.
Et après, t'observant dans le miroir, tu t'étonneras du sourire satisfait qui traverse ton visage. Tu t'étonneras de l'envie de recommencer qui circule à présent dans tes veines, premières traces d'une addiction malsaine. Tu t'étonneras de ressentir une haine, émotion que tu pensais désormais impossible à ressentir.
Sujet: Re: It's hate, pain between and hate again. Ven 30 Oct 2015 - 23:44
one, two, three one two three drink ▬ WILLYSON
T’espérais sincèrement en rester là. Pour toi, c’était déjà allé trop loin ; tu savais que tu n’avais aucune maîtrise de ton don, et tu n’en connaissais pas les limites. Et tu ne souhaitais pas les connaître. T’aurais pu la rendre folle, si ce n’est la tuer, ce qu’elle ne semblait visiblement pas saisir : tu sentis une nouvelle fois ton corps partir en arrière, tandis que la jeune fille venait de l’attraper au niveau du t-shirt. Tu te retournas vivement, lui attrapant le poignet, et tu la plaques au sol, pensant enfin en finir. Sauf qu’Allýson est loin d’être du genre à se laisser faire. Elle le fit pivoter pour que t’arrives sous elle, en position de faiblesse, et vous rouliez ainsi, refusant de laisser l’autre avoir le dessus. Stupide.
Soudain t’entendis une voix vous crier d’arrêter. Tu mordis ta lèvres inférieure, par habitude – comme si elle n’était pas déjà assez amochée. Un adulte. Le goût acre et métallique du sang envahit ta bouche ; tu pensas un instant que cette sensation ne s’effacerait jamais tant ta langue semblait imbibée de la texture rouge. Tu te redressas le premier, tandis que la A était toujours au sol. D’ordinaire t’aurais tendu une main à la personne à terre, comme durant les matchs et qu’un coéquipier venait de chuter. Mais pas cette fois. Cette garce, comme tu semblais t’obstiner à l’appeler ainsi dans ta tête, ne méritait même pas cette attention. Tu mourais d’envie de lui en coller une dernière, pour dire que t’avais le dernier mot. En fait, t’avais littéralement oublié la notion de ne jamais toucher une fille. Ce qui fais de toi aussi un beau connard. Pas l’un pour rattraper l’autre.
Des cheveux grisonnants, des rides marquées par l’effort, une mâchoire carrée – le prof de sport que tu dépassais de quelques centimètres vous regardaient tour à tour, sans vraiment comprendre. Il te connaissait pourtant bien ; tu trainais souvent autour du complexe sportif, tu l’aidais à entraîner les plus jeunes dans certaines disciplines, tu transportais même parfois du matériel s’il avait besoin d’un coup de main. Il savait que t’étais pas un mauvais gars, que t’avais même l’esprit sportif, que tabasser quelqu’un n’était pas ton genre. Mais vu sa tête, Allýson ne devait pas l’être non plus. Il devait être aussi surpris du fait que vous étiez tous les deux dans un sale état – signe que ce n’était pas toi qui avait décidé de violenter un élève plus faible ou quoi, et que la jeune fille savait se défendre, mais ça, tu le savais déjà. Il se passa la main sur le visage, comme il le faisait lorsque quelque chose le dépassait, puis vous observa silencieusement une nouvelle fois. Ouais, une A et un E, pour pas changer.
▬ Qu’est ce que c’était ça ? T’as jamais vu deux personnes se battre dans ta vie ? Comme on dit, il y a une première fois à tout. Tu crispais la mâchoire pour balancer la colère que t’avais pas encore consommé, tu disais rien, attendant le verdict. Tu vis l’autre conne là essayer d’ouvrir la bouche, encore pour balancer sa théorie de surdouée à deux balles, mais le professeur fut plus rapide.
▬ Non, non mademoiselle Grimurdottir, je n'ai pas besoin de la définition d'un combat. Je sais ce que c'est. Il fit une pause, comme s’il voulait vérifier qu’il ne rêvait pas. Pour cette fois, je vais étouffer l'affaire et vous vous en sortirez avec une heure de retenue seulement. Je vous connais tout les deux et je sais que vous n'êtes pas du genre à vous battre. Si vous pensez pouvoir vous passer de l'infirmerie, alors vous êtes libres de partir. Vous m'avez l'air moins prompt à vous casser le nez dès la sortie désormais.
Tu expirais enfin, gardant toujours les poings fermés le long de ton corps. Au regard du prof tu compris qu’il avait bien remarqué que tu te retenais de pas exploser, et c’était limite s’il n’était pas choqué. Non parce que voir William Travis Hayes Steevens s’énerver, ce serait une grande première. Une heure de colle. Tu savais qu’il avait été indulgent, et une de plus à ton compteur n’allait pas changer grand-chose. C’est apparemment pas son cas. En effet, la jeune fille semblait complétement paumée. Bah quoi, tu voudrais pas non plus que je te montre le chemin de la salle de colle pendant qu’on y est ? T’en pouvais plus, de la savoir là, à tes côtés. Même si au fond, t'aimais limite ça. Mais tu refusas de l'admettre, alors t’hochas vivement la tête, et te dirigeas clairement vers la sortie, claquant la porte derrière toi. Tu récupéras ton sac de sport et t’élanças vers les dortoirs. C’était la première fois que tu te retrouvais dans un état pareil avec quelqu’un. T’avais du mal à assimiler.
T’entras dans le bungalow 10, où se trouvait actuellement Magnus et Julian. Ils te saluèrent mais tu répondis pas – ton nez avait recommencé à saigner et t’étais clairement dans un sale état, alors tu te dirigeas directement vers la salle de bain, la main sur le nez pour contenir le saignement, à la recherche d’une trousse de secours ou quelque chose du genre – Magnus avait toujours ce genre de choses dans ses affaires. T’essuyais à l’aide d’une multitude de mouchoirs le sang que t’avais partout, puis bourra tes narines de coton. Enfin tu retiras ton t-shirt qui était bon à jeter, et passa de l’eau pour nettoyer ton visage. Tu te regardais dans le miroir, découvrant que l’une de tes arcades – la droite – était méchamment fendue, que ta lèvre était encore plus tailladée que précédemment et qu’un beau bleu se formait au niveau de ta mâchoire. Sans compter les multiples éraflures que tu arborais sur ta face. Génial. Tu désinfectas les plaies, plaças un pansement sur ton arcade comme tu le pu, et avala un doliprane avant de chourer un haut qui devait appartenir à Julian.
▬ C’est quoi ce bordel ? Magnus était adossé contre l’encadrement de la porte, le regard accusateur. Tu détournas les yeux. C’était pas le moment. ▬ Oooh shit ! Willow, tu t’es battu ? C’était la voix de Julian, un peu plus loin dans le pièce commune, qui venait de prononcer ces mots. Tu savais à quel point Julian détestait la violence – et t’avais pas envie de le décevoir.
▬ C’est rien, j’me suis ramassé dans les escaliers, j’ai bien dû descendre deux étages. Vous savez, moi et mes expériences en skate… T’étais déjà un piètre menteur, mais là t’atteignait des sommets. Et les garçons n’étaient pas dupes, ils savaient que le skate était l’une de tes passions – et que les rambardes d’escalier, ça te connaissait. Le pire dans tout ça, c’est que tu ne te risquais jamais à faire du skate dans les bâtiments, c’était trop dangereux. Bref, il était clair que t’avais menti sur toute la ligne. Mais tes meilleurs amis comprirent que t’avais pas envie d’en parler, alors ils laissèrent couler, pour le moment.
De toute façon, t’étais sûr qu’entre elle et toi, c’était loin d’être terminé.