|
| Face à son destin. Chut, j'ai pas trouver mieux comme titre [ Pv Stephen] | |
| InvitéInvité | Sujet: Face à son destin. Chut, j'ai pas trouver mieux comme titre [ Pv Stephen] Mar 3 Nov 2015 - 19:28 | |
Libre. Enfin libre. Que c'était bon de pouvoir enfin quitter l'établissement pour aller en ville. Que c'était bon de pouvoir enfin retourner vivre chez sois. Cette quarantaine, comme t'aimais si bien l'appeler t'as juste complètement rendu folle, déjà par le fait que tu n'as même pas pu retourner chez toi pour aller récupérer tes essentiels et aussi par le fait que t'as du squatter dans un studio avec d'autre personne et ça, tu ne le supportes pas où plutôt, tu ne le supportes plus. Autant quand t'étais élève, t'en avait rien à foutre, c'était même pratique, car t'avais tes amitiés amélioré tout près de toi, mais au jour d'aujourd'hui, tu aimerais garder tes distances avec tes collègues et surtout, tu as 24 ans et vivre seule dans un appartement c'est plus cool que de vivre en colocation.
Bref, passons ces détails. Avant de rentrer enfin chez toi, tu as décidé d'aller faire un petit tour dans les boutiques, juste histoire de profiter d'être enfin en dehors de l'enceinte de l'établisse et que Femme+ boutique c'est normal. Cependant, contrairement aux femmes normalement constitué et saine d'esprit, toi t'as rien acheté, pas de chaussure, ni de fringue ni de sac QUE DALLE, sauf un soda et un donut (vos gueules, c'est bon les donuts ! D:). Après cette petite pause gourmande, tu décides enfin de retrouver ton cher appartement. Après vingt minutes de marche, tu aperçois l'immeuble où tu résides, avançant toujours calmement, tu n'accélères même pas le pas, mais tu pensais déjà à la première chose que t'allais faire en rentrant: prendre un bon bain.
Tu entres dans la résidence, c'était une résidence plutôt lumineuse, très bien orienté d'ailleurs et en plus de ça plutôt récent. C'était un de tes premiers critère de recherche lorsque tu cherchais un appartement, une résidence plutôt neuf. Montant le premier étage, tu cherchas tes clefs dans ton sac en approchant de ta porte, mais au moment de lever le regard vers celle-ci tu te stop net. La porte était entrebâillée, tu étais sûr que le jour où tu étais partie, t'avais fermé ta porte à clef, en plus de ça le quartier était connu pour être calme. Poussant de la main la porte, tout en regardant par l'avance si par tout hasard la personne qui avait ouvert ton appartement n'était pas encore là (tu ni comptais pas trop, mais bon.) tu constates un vase cassé et en entrant dans le couloir de l'entrée, tu remarques que le ou les personnes qui étaient entrés avait retourné tout ton appartement.
Tout en avançant lentement dans ton appart en piteux état, tu ne comprenais pas vraiment ce qu'il se passait, posant ton sac sur le comptoir de la cuisine, tu regardes ta pièce à vivre, les livres, des papiers, certains meubles par terre, éparpillé partout. Passant ta main dans tes cheveux, tu regardes un peu partout au sol avant d'aller voir en vitesse ta chambre et ta salle de bain (je ne parle pas des toilettes, il n'y avait pas grands choses dedans 8D) même constat, quelqu'un, où des personnes étaient venus fouiller chez toi. Tu cherchas alors ce qui aurait pu être volé, comme des choses précieuses et au bout de dix minutes, tu soupires de soulagement, rien n'avait été volé. Retournant dans ta pièce à vivre, tu t'avances vers le canapé pour découvrir que la boite que tu gardais depuis ta plus tendre enfance était sur la table base et qu'elle avait été ouverte.
Approchant, tu prends deux photos qui étaient disposés sur la table comme si quelqu'un les avaient regardés. Posant tes fesses sur le canapé, t'observe les deux photos, l'une c'était toi petite, dans une famille d'accueil, une période de ta vie souvent renouvelé à cause de tes conneries et du fait que tu ne te sentais jamais à ta place. L'autre c'était toi, t'avais 18 ans, c'était à l'hôpital, tu venais d'accoucher et c'est la seule photo que tu as pu avoir de ta fille Ivy. Posant alors les photos tu poses ta tête entre les mains essayant de comprendre ce qu'il s'était passé. Pourquoi venir ici, foutre tout en l'air et ne rien prendre!? Tout ceci était insensé, il n'y a pas de logique! Alors que tu restas sur ton canapé fixant dans le vide à réfléchir du pourquoi du comment, tu en avais presque oublié que t'avais invité Stephen à passer chez toi pour la soirée.
Tu as été tellement préoccupé par ce "cambriolage" que tu n'as même pas remarqué sur le comptoir, une lettre dépassant du dessous de ton sac avec écrit dessus ton nom. PV.Stephen ©Gau |
| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Face à son destin. Chut, j'ai pas trouver mieux comme titre [ Pv Stephen] Lun 16 Nov 2015 - 22:37 | | Face à son destin Le fait que Blaze soit super sexy n'était pas la seule raison pour laquelle j'aimais passer des soirées en sa compagnie. Cette fille et moi nous ressemblons beaucoup. Je veux dire, vraiment : elle aime les coups d'un soir, elle ne croit pas en l'amour (normal) et elle aime les beaux culs. Je ne sais pas s'il y a besoin de plus de choses pour me ressembler et c'est difficile à expliquer, mais je ressemble beaucoup à cette fille. Bon, à vrai dire, j'aurai aimé dire la chose dans le sens inverse mais elle a un an de plus que moi - ce qui ne m'empêche pas d'avoir mille ans d'avance pour terminer ce paragraphe sur une punchline stylée.
Bref, ma chemise blanche et mon pantalon noir n'avaient rien à voir avec ça. Ma bouteille de scotch et mes 2 heures d'avance non plus.
C'est de l'amitié, je vous dis. Physique le temps d'un soir, comme pour tester, et plutôt qu'un pourquoi, c'est un "pourquoi pas ?" qu'on s'était posé. Je veux dire, on est des bêtes, on est physiquement super pertinents et on s'entendait à la perfection. Si l'on était clairement pas faits pour aller en couple, on ne s'était pas privés de tester juste une fois. Mais ne repensons pas à la fougue de notre jeunesse maintenant que je vais chez elle, ça pourrait être annonciateur de mauvaise chose. Je vais chez elle sans aucune ambiguïté pour passer une soirée amicale - contrairement à ce que vous semblez croire, c'est possible. Ma tenue n'a rien à voir avec ça.
Mes pensées non plus, car je ne fais que me remémorer au hasard des souvenirs de certains moments passés avec celle que je considère comme une meilleure amie. Je ne sais pas si elle me considère comme tel, en alter égo masculin bien sûr, mais ça m'est égal. Elle n'est pas forcée de le faire, ça ne me vexera pas parce que 1) j'ai d'autres choses à foutre, que 2) je veux une meilleure amie que 3) personne n'incarnera mieux qu'elle. Donc elle l'est, et si elle n'est pas contente, je lui rappelle qui a dominé lors de notre petit écart nocturne. Pour l'instant, je me contentais de le rappeler à la porte que j'écartais en mode "get out the way bitch" avant de pénétrer dans cet appartement qui... Oui, exactement. Cet appartement puait physiologiquement la merde. Y entrer fut profondément difficile.
« Tu fais tellement la gueule que ton visage va pas tarder à se disloquer. » lui lançais-je avec la franchise d'un mammouth. « Prendre un air heureux et satisfait à la vue de l'orgasme vivant que je constitue parti de tes obligations de femme. Ou bien, tu peux juste m'expliquer, et je t'expliquerai pourquoi j'ai environ 2 heures d'avance. C'est un bon deal nope ? »
Je m'assois à côté d'elle et renifle, observant le plafond. Le scotch attendra un peu. Sauf si sa réponse me casse les couilles. |
| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Face à son destin. Chut, j'ai pas trouver mieux comme titre [ Pv Stephen] Sam 21 Nov 2015 - 23:37 | |
Un silence de mort, une incompréhension total, une déconnexion du monde. Tu ne comprends pas pourquoi et ça te fait littéralement chier. Les seuls pensés c'était "Pourquoi ?" Pourquoi toi, pourquoi ça et quel était le but ? Alors que tu réfléchissais à plusieurs explications, la voix familière près de toi te fait sortir de tes penser, tu lèves le regard vers l'homme, un visage dépité...je dirais même blasé. Cependant, tu ne réagis pas tout de suite, tu prends le temps de prendre les deux photos sur la table en te levant pour aller les mettre dans un livre que tu ranges dans ton reste de bibliothèque. Tu as beau considérer Stephen comme ton meilleur ami, car il est semblable à toi, tu ne lui as pas tout dit sur toi.
Même à tes plus porche ami tu caches des choses
Il n'avait pas besoin de savoir que tu étais mère, ni même que tu as passé une bonne partie de ton enfance dans des familles d'accueilles...et encore moins que tes parents ton abandonné dans la rue étant bébé. En fait...tu lui as pratiquement rien dit sur toi, où du moins tout ce que tu voulais qu'il sache, il le sait. Te tournant alors vers Stephen, tu restas un moment silencieuse face à sa dernière phrase. Comme s'il y avait vraiment quelque chose à expliquer. Bien sûr tu as tendance à t'énerver sur les meubles, mais de là à foutre ton appartement en bordel...jamais. Tu regardes alors la bouteille, génial, tout ce qu'il te faut en ce moment. Retournant sur ton canapé tu lui prends la bouteille des mains et tu la regardes un moment comme si tu lisais l'étiquette de celle-ci.
"J'espère que c'est une bonne bouteille."
Après un moment de silence, tu finis par être "raisonnable" et tu poses la bouteille sur la table basse avant de dire déconcernée.
"Il n'y a rien à expliquer, j'ai trouvé mon appartement comme ça en arrivant et je peux te dire que rien n'a été volé. "
Tu regardes le jeune homme un moment avant de soupirer, puis tu t'affales sur ton canapé avant de lui lancer un regard curieux.
"Alors? pourquoi t'es arrivé deux heures en avance ? Tu te rends compte que je n'ai même pas eu le temps d'aller mettre quelque chose de plus...décontracté..."
Tu avais employé un ton aguicheur c'était tout toi. Tu finis par regarder les fringues du jeune homme, c'était particulièrement classe, touchant alors le col de la chemise, tu souris amusé.
"Jolie chemise...ça me fait penser que j'en ai pas une à toi dans ma collection...je pourrais l'avoir ? "
Une collection de chemise de t'es conquêtes, c'est ce que t'aimait faire croire aux hommes, la vérité la seule chemise que t'avais eu c'était celle de Joshua, mais tu ne refuserais pas de porter celle de Stephen, elle est ravissante et elle t'irais à merveille. Retournant dans ton coin de canapé, tu regardes le jeune homme en souriant et tu lui dis franchement.
"J'avais prévue de cuisiner un petit quelque chose ce soir, mais comme tu vois, j'ai un peu de rangement à faire, donc on se commandera une pizza si ça te dit."
En vérité, tu n'avais pas la tête à ça sur le coup, t'étais plus préoccupé à chercher un coupable ou une personne qui t'en voudrait pour avoir saccager ton appartement, mais tu ne sais pas qui à pu faire ça.
PV.Stephen ©Gau |
| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Face à son destin. Chut, j'ai pas trouver mieux comme titre [ Pv Stephen] Ven 4 Déc 2015 - 11:36 | | Face à son destin Vous pensez qu’un ton aguicheur suffit à m’avoir, moi, le grand professeur de cinéma, militaire, suivant d’une grande lignée de soldats français ? Eh bien oui. Avec cette fille en tout cas. Parfois je regrette que les concepts d’amants et d’amitié soient séparés. Je regrette qu’il y ait tant à faire pour s’occuper corporellement parce que croyez-moi, j’avais beau avoir un planning que je maintenais chargé, ça ne m’empêchait pas de regretter d’avoir des périodes de congé. Cette métaphore peut vous paraître flippante puisqu’elle laisse à penser que j’aime le travail, mais si le travail c’est ça, je peux vous dire que j’ai des diplômes.
Bref, pour en revenir à la situation présente, qui a quand même plus d’importance que mes pensées habituelles, il semblerait que Blaze se soit fait cambrioler mais que le type ait oublié ce qu’il était venu faire ici. Je ne voyais personne d’assez con pour faire quelque chose dans le genre - sauf une élève dans ma classe qui oublie ce qu’elle fout au tableau le temps d’y arriver, mais c’est la mentalité des E - à moins que ce soit volontaire.
Franchement, si quelqu’un entrait ici, il aurait pu jeter un coup d’oeil à la lingerie ou au moins, le minimum syndical : prendre le maximum de bouffe. Enfin, je suppose qu’on ne peut pas tous être intelligents et j’en suis la preuve vivante. Et puis, comme Blaze me le faisait comprendre en me parlant de ma chemise, il y avait plus intéressant à faire. Je lâchais un léger rire amusé comme j’avais l’habitude de le faire et me tournais vers elle.
« Je suis pas un putain d’Emmaus, c’est mes fringues, ça coûte une blinde alors je garde. T’as qu’à m’en payer une nouvelle et je te filerai celle-là. »
Un ton détaché, la vérité sans détours et illustrée d’un haussement d’épaules. Il y a certains sujets sur lesquels je ne suis pas vraiment souple, de fait, malgré mon caractère, ne vous attendez pas à ce que je 1) paie un truc aux filles en toute galanterie ou 2) organise un truc trop cher en faveur des rouges, même si je les déteste moins que les autres gamins présents dans cette école. L’argent passe avant les femmes, que voulez-vous, en grande partie parce que sans argent, il n’y a que peu de femmes. Il n’empêche, même si j’aurai grandement apprécié que la discussion continue sur cette lancée, j’étais curieux au sujet de ce qu’il venait de se passer. Bien sûr, je n’étais pas une none, il ne fallait pas s’attendre à ce que je demande la confession, mais laisser les gens livrés à eux-même n’était pas dans mes habitudes. Mes proches, surtout. …Bon, seulement mes proches, mais ça n’empêche pas de faire de moi une bonne personne.
« Tu sais que j’suis pas un connard de prêtre mais tu peux me parler si tu veux. Un mec qui se ramène chez toi pour rien y foutre, ça me paraît gros. C’est toi qui voit, tu sais que j’me contente de la pizza. »
Je pris la bouteille que j’ouvris d’un geste sec avant de la porter à mes lèvres pour en prendre quelques gorgées. Je la gardais dans ma main : pas question qu’elle n’y touche avant que je découvre la vérité, et si elle me connaissait si bien, je suis persuadé qu’elle avait deviné mes intentions. |
| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Face à son destin. Chut, j'ai pas trouver mieux comme titre [ Pv Stephen] Sam 26 Déc 2015 - 23:30 | |
« Je suis pas un putain d’Emmaus, c’est mes fringues, ça coûte une blinde alors je garde. T’as qu’à m’en payer une nouvelle et je te filerai celle-là. »
Tu avais ris, dommages dans un sens, elle était vraiment cool sa chemise...et même si tu pouvais régler ce petit problème en un claquement de doigts, tu n'étais pas du genre à utiliser ton don contre Stephen. Enfin disons que si jamais il avait envie d'un défiler de lingerie, pas de problème, mais swicher sa chemise sur toi, ce n'était pas ton genre. Enfin bref, tu finis par perdre ton sourire peu à peu lorsqu'il te dit que tu pouvais te confier à lui, ta tête se tourne alors vers ta table base et tu restes silencieuse un moment. En vérité, tu avais envie d'en parler, de toute cette vie de merde, de tous ces problèmes qui te sont survenues depuis que t'es née, du fait que tu ne te sens pas à ta place, que t'as l'impression que tu ne peux pas être heureuse, car la vie finissait toujours par te poignarder comme une pute. T'avais envie de lâcher ce gros sac une bonne fois pour toute, de dire que t'en veux au monde entier, que t'aimerais savoir pourquoi tu n'as pas de parents, pourquoi on t'as laisser dès la naissance, pourquoi ils ne t'ont pas gardé...t'aimerais les connaître, avoir qu'ils sont et même juste dire qu'ils te manquent, même si tu ne les connait pas.
En fait, ce que t'aimerais vraiment et c'est peut-être impossible c'est enfin d'avoir une vie heureuse, rencontrer l'amour, vivre quelque chose de fort, d'être aimé et surtout ne pas perdre les gens que t'aime. Pourtant, au jour d'aujourd'hui tu t'interdis ce genre de rêve, ils ne pourront tout simplement pas se réaliser, tu es tombé tellement profondément que tu n'arrives même pas à remonter à la surface pour enfin respirer et vivre. Tu survis. Doucement, tu lances un regard vers Stephen qui vient tout juste de boire une gorgée de sa bouteille et tu comprends bien avant même qu'il dit quoi que ce soit que tu n'auras le droit de boire qu'une fois qu'il aura compris ce qu'il se passe ici. Tu soupires en te levant avant de lui lancer.
"T'es vraiment un connard quand tu t'y mets."
Tu commences donc à ranger ton appartement, sans faire attention à lui, de toute façon, tu n'avais rien à lui dire sur la question actuelle. Est-ce que quelqu'un t'en veut ? Pas spécialement, alors tu ne vois pas vraiment la raison de ce foutoir. Finalement, au bout de quelques minutes de rangement tu reviens de ta chambre avant de prendre ton sac et de remarquer une enveloppe rouge sang tomber au sol. Etonnée de voir celle-ci tu t'abaisses pour la prendre et la retournant pour voir si quelque chose était marqué au dos, tu demandes à Stephen.
"C'est toi qui à posé ça là ?"
Intrigué par cette enveloppe, tu n'attends même pas la réponse de ton meilleur ami pour l'ouvrir et extraire la lettre. Tu prends quelque seconde pour la lire. Tu restes silencieuse un moment, tu l'as relis même plusieurs fois.
"Mais c'est quoi ce délire..."
Tu ne comprenais pas, tu lèves la tête vers Stephen et tu t'approches de lui en reprenant ta place sur le canapé avant de lui montrer la lettre. Dessus il y avait écrit d'une belle écriture: "Vous avez toujours voulu connaitre vos parents, rendez -vous à cette réception et vous saurez enfin qui sont vos parents. Voici l'invitation qui vous est dû." Il y avait dans l'enveloppe deux invitations avec dessus la date et le lieu de cette fameuse réception. Tu ne comprenais absolument pas ce message, mise à part Jared, personne n'était au courant du fait que tu ne connaissais pas t'es parents. Personnes jusqu'à maintenant et tu devais surement des explications à Stephen sur ce sujet, mais pour le moment tu étais plus inquiète sur le fait que quelqu'un connait t'es parents et surtout sait qui tu es et où tu vis.
"Je dois t'avoue que là...je suis sans réponse à tout ceci.."
La lettre n'était pas signé, il ni avait aucun indice sur la personne qui avait laissé ça et c'était encore moins compréhensible sur le pourquoi cette personne avait fouillé ton appartement. C'était du gros délire et tu venais même à penser qu'en ce moment même que la personne qui venait de te laisser ça, t'observais en ce moment même. PV.Stephen ©Gau |
| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Face à son destin. Chut, j'ai pas trouver mieux comme titre [ Pv Stephen] Dim 27 Déc 2015 - 22:37 | | face à son destin Je ne suis pas un connard. C’est trop facile d’être un connard, c’est la solution qui vient le plus naturellement aux gens et ça ne me plaît pas vraiment. Je suis simplement égoïste, individualiste ou tout ce que vous voulez, j’agis en mon sens et non pas contre les autres. Casser les couilles à des gens c’est leur donner de l’importance et je n’aime pas vraiment ça. Je prends soin de ma personne avant tout - et j’ignore royalement quiconque essaie d’attirer mon attention par des méthodes négatives. Je suis un blaireau, je suis con et je tombe dans les pièges les plus évidents quand il s’agit de réfléchir un minimum, en revanche, jamais je ne fais le plaisir aux connards de jouer leur jeu. Mais au-delà de cette dissertation sur le thème choisi par Blaze pour me définir se trouvait une façon inconsciente de détourner mon esprit de la réalité actuelle : elle avait trouvé un truc dans son appartement et je n’aimais pas le ton sérieux qu’elle avait employé. De façon globale, je n’aime pas les emmerdes, ça m’oblige à réfléchir. Tu vois le lien ? Enfin, je dois avouer que j’étais curieux de savoir ce qu’elle venait de trouver ; au final, ce cambriolage n’avait pas été vain. Quelqu’un avait-il brûlé sa réserve de capotes ? Trouvé sa collection secrète de pornos ? Je n’en avais pas la moindre idée mais dans mon cas, c’est ce qui m’aurait fait avoir une réaction pareille. Comme je ne savais pas de quelle façon réagir et que, tout à fait honnêtement, j’avais la flemme de bouger mon cul de ce superbe canapé, j’attendis qu’elle termine sa mini-crise de personne-qui-a-des-sentiments-normaux (oui, ce n’est pas mon cas, je déteste le sentimentalisme alors j’adopte la technique de s’en battre totalement les couilles, la plupart du temps) et vienne se poser à côté de moi, me montrant la lettre, pour avoir une réaction moi aussi. « Au pire on s’en bat les couilles, non ? » Je haussais les épaules en lui posant la lettre dessus, tout en la regardant le plus sérieusement du monde - ta gueule, je te jure que c’est vrai. Comme je n’aimais pas les silences, je tâchais de m’expliquer un peu plus clairement : « Un type se pointe chez toi pendant que t’es pas là, pose une lettre à la con et se barre ? Si c’était pour ton bien, il aurait pu faire l’effort extraordinaire de sonner à ta porte, j’sais pas. » Je pris une nouvelle gorgée de la bouteille et lui tendis. Après mon discours, je pouvais la laisser boire, après tout, Blaze n’était pas idiote, loin de là, et elle n’allait pas passer en mode adolescente émo/suicidaire/boit pour oublier à cause d’un petit con qui n’avait pas de couilles. Et puis, le mec avait même oublié de laisser son adresse, comment il voulait qu’on le recontacte ? Je vous jure, les gens sont tellement des blaireaux que je me demande si quelqu’un n’a pas extrait mon ADN pour me cloner en d’autres personnes. « ‘fin sinon vas-y et j’t’accompagne, c’est comme tu veux. » |
| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Face à son destin. Chut, j'ai pas trouver mieux comme titre [ Pv Stephen] Mer 27 Jan 2016 - 18:45 | |
"Non."
La réponse était claire et nette. Tu ne veux pas y aller et encore moins croiser ou rencontrer ces pseudo parents. En fait même, Stephen avait raison, on s'en bat le couille et puis basta, pourquoi vouloir se torturer mentalement lorsqu'on peut tout simplement lâcher prise et se laisser aller? Tu prends la bouteille en main et bois une gorger en fixant la lettre avec un long silence à sa suite. Qui voudrait rencontrer des parents qui abandonnent leurs enfants à la rue ? D'ailleurs, quel genre de parents font ça ? Cette histoire était dingue. Pourtant, au fond de toi, bien profond, tu as envie d'y aller, juste pour voir qu'ils sont et juste pour demander: pourquoi ?
Tu ne l'admettras surement jamais, mais tes parents, aussi fou que cela puisse paraître, car tu ne les connais pas, te manque. Quand tu étais petite et que tu voyais un couple sans enfant, tu te demandais toujours "et si c'était eux ?", mais au fils des années, tu as fini par t'y faire, par haïr ces personnes qui n'ont même pas su t'aimer. Stephen n'attendra peut être pas d'explication à tout ceci, en même temps, il n'est pas du genre à se prendre la tête pour de pareille broutilles, mais tu lui en donnas quand même une dans le sens qu'il comprend bien le pourquoi. "Je n'irais pas pour la bonne raison, qui aimerait aller voir des pseudo parents qui abandonnent leurs enfants bébé dans les rues de Londres ? Je ne vois pas pourquoi j'aurais envie de connaitre des personnes comme ça et même si je finis par apprendre qu'ils sont, je leurs mettrais mon poing dans la gueule."
C'était ton ressentie, chaque jour, chaque coup dur, c'était un reproche pour eux et donc tu les détestais tellement que t'imaginais qu'à peine tu les verrais que tu voudrais leur décrocher une droite. Tu te lèves alors du canapé, posant la bouteille sur la petite table pour aller dans la cuisine (ouverte sur le salon, mais bon) de là tu pris le téléphone et tu composes un numéro.
"Bon, on va se les faire ces pizzas ? J'ai envie de Fromage et de poulet en ce moment..."
Tu ne voulais plus en parler, d'ailleurs, cette lettre et ces invitations t'aurais dû les jeter au passage, mais tu ne l'avais pas touché laissant le tout sur la petite table. Tu jettes un regard sur ton ami et tu souris amuser.
"Tu comptes rester sur ce canapé toute la soirée ? Bouge ton gros cul feignant et viens choisir, j'ai le prospectus ici à moins que tu saches ce que tu veux prendre ? "
Tu étais bien décidé à passer la soirée comme si de rien n'était, comme si jusqu'ici, rien n'avait été réel.
PV.Stephen ©Gau |
| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Face à son destin. Chut, j'ai pas trouver mieux comme titre [ Pv Stephen] Mar 1 Mar 2016 - 10:46 | | face à son destin Blaze a toujours été une menteuse ridicule. Lorsqu’elle me répond qu’elle ne veut pas connaître ses parents et simule presque une colère à leur encontre, je ne peux pas m’empêcher de sourire. Je la connais bien et je sais que ce n’est pas réel : elle doit mourir de curiosité à l’idée de les rencontrer. Bon, je la crois capable de leur en coller une en pleine gueule, ça c’est certain, mais je suis certain qu’elle ne peut pas résister à l’envie de les connaître. Je veux dire, c’est une occasion en or. Qui passerait à côté ? Si j’étais à sa place, et c’est ce que je vais lui proposer, j’en profiterai pour faire disparaître tout doute de mon esprit au sujet de mes parents - et si les choses doivent finir mal ensuite, peu importe. Si elle se soucie si peu de ses parents au point de vouloir les frapper, je ne vois pas pourquoi elle devrait se soucier d’avoir tant envie de le faire ni pourquoi elle se priverait de les rencontrer pour cette raison. Décidément, les femmes sont bien trop prises de tête - mais je retiens cette pensée mysoyne et hausse les épaules pour approuver sa remarque sur les pizzas. J’avais la dalle, et elle avait beau être en plein drama familial, ma pizza 4 saisons n’attendrait pas davantage. Je viens à côté d’elle et désigna mon choix du doigt tout en la lançant réfléchir au sien. Une fois les choses faites, je me chargeais d’écrire un LMS au responsable de la pizzaria tout en notant l’adresse de l’appartement de Blaze. Je n’avais jamais essayé de commander par LMS mais je savais qu’il existait un système pour que les lézards communiquent plus efficacement sur l’île. Une fois le tout préparé, je fis un avion avec le prospectus et le lançais jusqu’au bureau de Blaze. « Au pire on a qu’à aller les voir juste par curiosité. Si tu veux leur en coller une, fais-le, je vois pas où est le problème. C’est mérité. »Je souris simplement et mime un coup de poing dans le vide et l’expression douloureuse de la personne qui se le mangerait en pleine poire. Je sais qu’elle est aussi spontanée que moi, et c’est bien parce que nous sommes tous les deux du genre à agir sans réfléchir que nous nous entendons aussi bien. Blaze est perturbée par la situation, je le sais bien - et c’est pour ça que je me permets de la conseiller. |
| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Face à son destin. Chut, j'ai pas trouver mieux comme titre [ Pv Stephen] Jeu 6 Oct 2016 - 22:39 | |
Stephen avait le don pour te redonner le sourire, genre, c'était bête, mais son imitation de la personne mangeant son poing était juste amusante, cela te redonnais le sourire. Tu secoues la tête en le poussant un peu.
"T'es con."
C'était sur le ton de la rigolade, parce qu'au fond, Stephen savait que tu plaisantais et que tu l'apprécies beaucoup trop pour vraiment l'insulter. Pourtant, au fond de toi tu savais qu'il avait raison, tu mourrais d'envie de rencontrer ces gens, tu mourrais d'envie de mettre un visage sur c'est corps imaginaire dans ta tête et surtout, tu mourrais tout simplement d'envie de connaitre tes parents même si cela risque de te faire du mal ou même pire. En plus, comme il y a deux invitations Stephen peut venir avec toi, au moins tu ne seras pas toute seule et si jamais t'étais trop déçus face à t'es parents, il pourra toujours t'emmener dans un bar où vous finirait la soirée et parlerais de vos pire expériences.
Cependant, tu doutais, même si l'envie était grande et que l'occasion était parfaite, est-ce une si bonne idée ? Tout ceci était compliqué pour toi, pourtant c'était si simple. Ouvrant le placard pour prendre deux verres, tu jetes un regard à Stephen et dit en toute sincérité.
"Bon, j'avoue j'ai envie d'y aller, je ne le nie pas tout comme je nie pas que j'ai toujours voulu savoir. "
Tu marques un petit temps de pause, juste le temps de poser les verres sur le comptoir et fixer ceci avec un air plutôt perdu.
"Mais j'ai peur. Peur d'être déçus, peur de savoir qui ils sont et peur de ma réaction. Je ne sais pas si tu comprends, mais toute ma vie j'ai cherchée à mettre un visage sur mes parents, j'ai essayée de comprendre le pourquoi ils m'ont laissé et s'ils avaient eu de la peine en me laissant tout comme ils l'ont fait avec mon frère. Je ne les ai jamais idolâtré et je ne pense pas le faire de si tôt et maintenant que j'ai l'occasion d'enfin les connaitre, je ne sais plus vraiment si j'ai envie. S'ils ne restent qu'une ombre dans ma vie, ils ne peuvent pas m'atteindre...mais si je les laisse entrer...peut être que je le regretterais et je n'ai absolument pas envie de souffrir de nouveau... "
C'était surement difficile de se mettre à ta place, après tout pour comprendre il faut l'avoir vécus, cependant, t'espérer dans un sens que Stephen te comprenne un minimum, assez pour qu'il voit que ce n'est pas vraiment le choix le plus facile à faire. Ramenant une mèche derrière ton oreille tu regardes Stephen dans les yeux et lui dit simplement.
" Je n'irais qu'à la condition que tu viens avec moi. Comme ça si je suis déçus, au moins tu pourras me payer un verre dans un bar et on aura pas fait un voyage pour rien."
Tu ne savais pas si c'était une bonne idée, mais il était temps maintenant de faire face à ton destin. Alors que tu apportes les verres à la petite table basse, tu prends l'initiative de servir les verres, après tout vous êtes là pour passer quand même une bonne soirée entre potes.
PV.Stephen ©Gau |
| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Face à son destin. Chut, j'ai pas trouver mieux comme titre [ Pv Stephen] Ven 21 Oct 2016 - 21:28 | | face à son destin « J’comprends pas. »Soyons honnête. J’avais beau apprécier Blaze et elle le savait, je ne savais pas ce que c’était. J’avais toujours été proche de mon défunt père et il m’avait apprit la majorité de son savoir, si bien que j’avais hérité de la plupart de son identité. J’appréciais mon père. Je l’avais bien connu et je n’avais jamais cherché à retrouver ce que je n’avais pas connu car je me satisfaisais pleinement de la vie qu’il m’avait offert - et ce sentiment était sûrement le plus beau cadeau que je pouvais lui faire. Ainsi, trêve de sentimentalisme, je ne saisissais pas ce qu’elle pouvait bien éprouver. Je le lui disais clairement pour ne pas qu’elle n’en attende trop, et quand bien même, j’étais un piètre consolateur. Je n’étais pas là pour ça, du moins, pas vraiment. Je devais lui donner du courage et lui rendre sa bonne humeur en cas de problème - à la manière forte. Vous pourrez dire que ça revient au même, mais pas vraiment - j’ai tendance à empirer les choses quand je force les gens à aller vers l’avant dans un clair manque de tact. Je ne laissais que rarement mes émotions personnelles prendre le dessus en dehors de la colère et l’envie de sexe, et pour cette raison, je menais ma vie comme je le voulais. Je savais que ce n’était pas le cas de tous, bien au contraire, c’est pour cette raison que j’étais parfait dans mon rôle de conseiller brutal. « On part la semaine prochaine, pendant les vacances, c’est un bon moment. »Pas de discussion, il n’y avait pas de meilleur timing, nous le savions tous deux. Partir maintenant, avant que sa détermination ne faillisse tout en ayant un délai pour qu’elle se prépare psychologiquement. Je tendis la main pour attraper le papier que me rapportait mon lézard et le dépliais : la pizzéria avait reçu le message et passait dans quelques minutes. L’avantage d’une petite île, c’était la vitesse d’arrivée des commandes. Je posais le papier sur la table et m’affalais dans le canapé en soupirant doucement. Jouer les nounous n’était pas ma plus grande passion, mais je suppose que le faire pour une amie était la moindre des choses. « Bref, trinquons à ton futur orphelinat ! » |
| | | Contenu sponsorisé | Sujet: Re: Face à son destin. Chut, j'ai pas trouver mieux comme titre [ Pv Stephen] | | |
| | | | Face à son destin. Chut, j'ai pas trouver mieux comme titre [ Pv Stephen] | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|