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 The sky is full of dreams but you don't know how to fly - Destimir

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Casimir M. Blade
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MessageSujet: The sky is full of dreams but you don't know how to fly - Destimir   The sky is full of dreams but you don't know how to fly - Destimir 1400359500-clockVen 18 Mar 2016 - 11:20

Tu te fais chier comme jamais Casimir, là, dans cette foutue chambre d'hôpital paumée dans le trou du cul du monde, forcé de rester dans cette putain de chambre avec interdiction de franchir la porte. Toi, l'hyperactif de service, te voilà comme prisonnier dans cette petite pièce où tu n'avais pas grand chose à faire d'autre que d'envoyer des lms pour raconter des inepties improbables à qui le veut ou lire pour la énième fois Le Gant de l'Infini. Bon sang, à croire que tes récents séjour à l’infirmerie de Prismver pour cause de maladresse exaspérante n'était qu'un avant goût pour t'habituer à l'ambiance régnant maintenant à la clinique. Et voilà que pour couronner le tout , tu ne sais qui avait décidé de brider tes pouvoirs pour te couper l'herbe sous le pied au cas où tu te mettrais en tête de reboot encore et encore jusqu'à connaître par cœur la routine des employés afin de t'enfuir de ce foutu bâtiment. La lose totale.

- Raaaaaaaaaaaaaah. J'EN AI MARRE !!!! Je suis SÛR que c'est d'ennui que les gens meurent dans les hôpitaux. Nase nase nase nase nase naaaaaaaaaaaaa-zeuh. Super pourri. À chier. Plus barbant qu'un A !

D'un autre côté, tu ne savais pas vraiment comment tu pourrais t'échapper dans ton état lamentable. Okay, le nez fracturé n'était pas une grande gêne et le traumatisme crânien se faisait de moins en moins présent, mais se mouvoir avec 2 côtes pétées n'était pas dans tes plans, malgré tes tendances masochistes te poussant à supporter les réflexions de Destiny. Bon sang ce qu'elle pouvait te gaver depuis ton réveil, à te traiter d'idiot, à dire que tu n'avais aucune chance contre Faust ou pire, à oser te soumettre l'idée d'abandonner ton "délire de super héros". Rien qu'y penser t'irrite fortement, au point de te faire jeter ton comics contre le mur dans un élan de frustration.

- Si The Reaper ne s'était pas présenté, ça aurait été pire. Je le sais, je viens de la timeline d'origine, moi. Débile. Débile débile débile. Destiny la dééé-bile. Va mûrir toi-même gros boudin !

Quel gamin tu fais mon Casimir. Enfin, elle n'était pas la seule à te taper sur le système. Par exemple, Chrissy avait beau être super cool et passer te voir pour peu qu'elle lâche le chevet de l'autre grande victime bien plus médiatisée que toi qu'est Ansel, tu sentais bien qu’elle voulait elle aussi te voir mettre le holà sur tes envies de Justicier. Oh, ce n'était pas aussi cassant et direct que ta copine aux cheveux roses, mais tu comprends rapidement le message quand on te répète de faire plus attention, que même si tu es courageux, tu devrais demander de l'aide plutôt que de foncer tête baissée et tout le blabla maternelle.

D'ailleurs, Warren et Vladimir tenaient le même type de discours. Ils avaient quoi à tous te parler comme à un gamin de 7 ans ? À croire que tu avais fait une bourde alors que tu voulais juste empêcher le S de faire des siennes. Alors oui, tu t'es bien planté dans ta mission, mais de là à ce que l'ensemble de ton cercle te fasse la morale, sérieusement ? Pas un merci pour t'être "sacrifié" sur l'autel de la Justice,  juste des reproches et de l'infantilisation ? T'étais vexé à mort.

- " Haaan, comment t'es trop coool Casimir, tu l'auras la prochaine fois, j'ai confiance en toi ! ", ça vous ferait mal aux fesses ? Tous des froussards incapable de se dresser face au Grand Mal étendant son ombre démoniaque sur le Monde ! Bande de nullos !

Heureusement, il restait Malice pour te remonter le moral en te disant que ce n'était qu'une défaite, que te ne t'en relèverais que plus fort pour punir les méchants. Et Thilda semblait heureuse maintenant que tu étais dans le même bâtiment qu'elle. D'ailleurs, elle t'aidait à passer le temps après l'heure des visites en venant jouer e discuter avec toi une fois la nuit tombée. Tu t'étais même mis en tête de venir lui rendre visite une fois capable de tenir sur tes jambes sans trop douiller. Et par lui rendre visite, tu pensais bien entendu à la véritable Thilda. Celle qui semble incapable de se réveiller. Celle qui est d'une minceur à faire peur. Celle qui n'a rien d'une elfe guerrière. Celle que tu trouves plus belle que sa version rêvée pour une raison qui t'échappait. Peut-être qu'elle te renvoyait à ta propre faiblesse, celle que tu caches sous ton arrogance d'enfant rêveur et ta cape de justicier.

En parlant de ta cape, tu n'avais aucune idée de ce que les médecins avaient bien pu faire de ta tenue de Reaper. Frustration. Tu soupires et te redresse avec prudence avec l'objectif de ramasser ton comics traînant au sol. Tes jambes étaient faibles et engourdies et faire un seul pas déclenchait une vive douleur dans tes côtes. Si tu n'étais pas habitué à la souffrance, tu aurais sûrement lâché quelques larmes. Mais tu serrais les dents. C'est que tu avais l'habitude depuis sa mort. Prendre des coups ne te faisait plus si peur que ça. Tu te penches pour récupérer ton bien et c'est alors que la porte s'ouvre, sans même un knock knock pour annoncer la nouvel arrivant. Tu n'avais pas diriger tes iris teintées d'un profond bleu foncé en direction de l'entrée que tu devinais déjà l'identité de ton visiteur : il n'y avait qu'elle pour être aussi sans gêne. Tu te redresses en grimaçant et lui jette un regard froid.

- Si tu tiens tant que ça à me surprendre les fesses à l'air, t'as qu'à demander.

Pour joindre le geste à la parole, tu te retournes et ouvre l'arrière de ta tenue de grand hospitalisée. Normalement, on devrait maintenant apercevoir ton magnifique fessier, mais en bon petit rebelle, tu avais enfilé un boxer spider-man parce que fuk da police. Tu resserres la ficelle faisant office de ceinture repose ton délicat popotin sur le matelas peu confortable de ce lit commençant à mémoriser tes formes et balances tes jambes dans le vide tout en te laissant tomber sur le dos.

Mauvais plan : le mouvement se révélant trop brusque, c'est une autre décharge de douleur qui te frappa. Même que tu lâches un cri étouffé et te met à maudire la terre entière une bonne dizaine de secondes. Ceci étant fait, tu grognes et rouvres ton comics pour reprendre ta lecture. Tu n'étais visiblement pas enclin à te montrer sociable aujourd'hui. Pas même avec l'idiote te faisant tourner la tête. Bah. Elle n'avait qu'à pas te saouler. Ça lui apprendra. Et si les autres pouvaient faire de même, ce ne serait pas plus mal. Dire que tu t’étais littéralement fait exploser pour cette bande d'ingrats. Ils ne méritaient pas qu'un Héros de ton envergure se démène pour eux.

Vivement que tu te rétablisses pour partir leur coller des baffes.
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MessageSujet: Re: The sky is full of dreams but you don't know how to fly - Destimir   The sky is full of dreams but you don't know how to fly - Destimir 1400359500-clockLun 18 Avr 2016 - 6:58




You really are an idiot
▬ Casimir


Il fallait bien que ça arrive un jour, n'est-ce pas ?
Ce n'est pas faute de l'avoir prévenu, après tout. Tu n'es certainement pas la seule à l'avoir averti des dangers qu'il courait en sauvant la veuve et l'orphelin — ou du moins, à sa manière. Cela paraissait tellement évident que toute cette histoire tournerait mal un jour ou l'autre. Il n'a suffi que d'un Faust aliéné, une mauvaise coïncidence et Casimir passait un séjour à la clinique.

Finalement il n'a récolté que ce qu'il mérite.

C'est ce que tu t'es dit quand on t'a expliqué sa situation à la clinique — une fois qu'il s'est réveillé. Blessé, peu apte à bouger, mais il s'en sortira après un long rétablissement. Ce jour-là, tu avais souri, Destiny. Bien souri. Non par sadisme, mais parce que tu as nourri l'espoir que ce choc bouleverserait Casimir à vie, qu'il prendrait enfin conscience de son impulsivité et qu'il abandonnerait son rêve de “sauver le monde, en tant que Reaper.” Tu avais assisté à son réveil en direct, et dans les minutes qui ont suivies, dans ton immense compassion, tout ce que tu as fait pour accueillir son réveil est de lui faire la morale. Encore. Encore et encore les jours qui ont suivi.

Tu as compris bien vite par sa réception des choses qu'il n'avait pas abandonné. Malheureusement. Dommage... Cela aurait bien arrangé tout le monde pourtant. Mais Casimir restera ce profond abruti. Ce profond abruti qui, en plus de cela, entretient de plus en plus cette rancœur à ton égard, te craches son venin et son mécontentement de plus en plus souvent. Trop souvent pour laisser ta paranoïa indifférente, d'ailleurs. Même en te calmant, même en te taisant, il se montre froidement immature à ton égard. Et ça t'agace autant que cela te donne envie de t'éloigner de lui. Avant qu'il ne te haïsse pour de bon.

C'est pour cette raison que lorsque tu entres dans sa chambre — sans toquer bien entendu, les codes sociaux et toi ça ne va pas vraiment ensemble —, et qu'il t'accueille en te grondant, tu ne dis rien. Tu ne réagis pas. Tu fermes la porte et observes son petit cinéma, sans cligner de l'œil. Un soupir las t'échappe alors. Bien entendu qu'il a un caleçon, c'était tellement prévisible.

— J'm'en passerai. Merci bien. réponds-tu d'une voix monocorde, sans ton.

Rien de plus. Aucune provocation en plus. Car l'ambiance est déjà suffisamment tendue comme ça. Tu refuses de rajouter une couche inutilement à présent. Ça a été ta volonté depuis le début de le voir changer un peu dans son caractère. Le voir transformé. Moins stupide. Moins impulsif. Moins hyperactif. Mais ta nature désagréable n'a fait que l'entraîner de l'autre côté du changement, préservant les défauts que tu lui reprochais tout en, en rajoutant d'autres. Plus désagréable. Plus immature. Plus froid. Alors, de ce fait, ta personnalité hautaine et tes réflexes d'insulter tout ce qui bouge, tu t'en abstiens. Ou du moins tu essaies. Casimir, tu es loin de le détester bien qu'il t'agace profondément. Tu ne lui rendrais pas visite dans le cas contraire.

Tu te retiens de plaquer ta main contre ton front quand tu le vois se tordre de douleur. Eh oui, mieux vaut être prudent quand on est blessé. Se tenir tranquille n'est pas dans les aptitudes de Casimir en raison de son trait hyperactif, malheureusement. Il va devoir faire avec. C'est ça d'être aussi impulsif et inconscient des risques. Oh. Voilà qu'il sort une bande dessinée et commence à la feuilleter malgré ta présence. Il semblerait qu'il ne soit pas vraiment d'humeur à te recevoir ta visite, aujourd'hui. Tu devrais rentrer dans ce cas, Destiny, tu ne crois pas ?

Non ? Très bien.

Tu déposes ton sac à côté d'une chaise, doucement. À vrai dire, il contient quelque chose d'assez spécial ; une idée de Malice, pour le coup, mais que tu as réalisée à sa place étant donné que tu en avais les moyens. Ce n'était pas si difficile malgré le temps que ça a pris. Enfin ! En tout cas, tu le lui donneras quand l'atmosphère se détendra. Pour l'instant, tu t'assieds sur la chaise, et allume ta 3DS pour continuer de chasser ton précieux Shiny. Avec 1750 resets, le Latios turquoise de Or HeartGold devrait bien se montrer sous peu.

De ce fait, tu joues dans ton coin, silencieuse.

*  *  *

HRP : J'ARRIVERAI A RÉPONDRE RAPIDEMENT UN JOUR



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MessageSujet: Re: The sky is full of dreams but you don't know how to fly - Destimir   The sky is full of dreams but you don't know how to fly - Destimir 1400359500-clockDim 8 Mai 2016 - 17:25

Bien sûr, face à ta provocation puérile, la petite Destiny te répondait sur un ton froid, quasi indifférent et quelque part, tu le mérites mon petit Casi. Oui, t'es immature, jeune et insouciant mais ça n'excuse rien : tu te mets en danger et tu inquiètes ton entourage avec tes conneries de justicier. Même la nolife de service en arrive à redouter qu'il t'arrive des bricoles, mais toi, plutôt que de retenir la leçon, tu persistes, en te disant donc que ceux méritant des baffes, ce sont eux. Il faudrait penser à grandir un ce ces jours, mon Reaper. M'enfin, toi tu t'en fiches et après avoir révélé que tu arbores ton fanatismes de Spidey jusqu'à tes dessous et te tordre de douleur comme le dernier des crétins, t'es là avec ce comics que tu connais par cœur, au point que tu pourrais certainement en reproduire chaque page si tu n'étais pas incapable de te concentrer plus de 3 minutes.

Franchement gamin, je peux comprendre ta rancœur facile et tes embrouilles de maternelle : moi aussi j'ai été mioche, mais en général, on pardonne vite à cet âge, non ? Tu penses pas que tu pourrais te montrer plus ouvert avec ta pote aux cheveux roses ? Pour qu'elle bouge son cul jusqu'à ton chevet, c'est que tu dois être un minimum important pour elle, tu sais ? De plus, le fait que tu en sois raide dingue n'est un secret pour personne - en dehors de toi, bien entendu, incapable que tu es de visualiser ce qu'est une relation amoureuse -, ça devrait donc te réjouir de voir sa bouille boudeuse, non ? Tu vas faire la gueule les quelques minutes qu'elle restera là avant de finalement repartir en se disant que tu n'es qu'un sombre imbécile ne méritant pas son amitié ? Hum.

Bon, t'es bel et bien décidé à faire le crétin, vu que tu ne lui accordes même pas un regard, trop occupé à regarder Thanos faire des siennes en explosant la gueule des héros se dressant sur sa route. Néanmoins, ton hyperactivité reprend le dessus après quelques minutes de silence seulement perturbé par le bruit des touches de la 3DS de la jeunes fille et ton pied droit tapotant nerveusement contre l'extrémité du lit. Tu te redresses alors plus lentement qu'à ton habitude et une fois bien dressé sur tes deux guibolles, tu te mets à prendre des positions de combats et à te vider les poumons de façon random, passant d'une discipline à une autre sans la moindre logique : un coup, tu décoches un crochet tel un Rocky tabassant de la viande froide, un autre, tu répètes une prise de judo dans le vent et enfin, tu mimes un kendoka en pratiquant des kata sentant bon le chanbara alors qu'il n'y a pas l'ombre d'un bokken entre tes mains. ( Vous n'avez rien compris à ce que je viens de raconter ? C'est normal. )

Une fois ton trop plein d'énergie atténué, tu te risques enfin à poser ton regard sur la belle gameuse et là, tu remarques que la jeune Vermeil, peu encline à supporter tes délires de sportif à la manque, a entre temps déposer des écouteurs entre ses oreilles afin de ne plus avoir à entendre tes fiers cris guerrier. Compréhensible : il n'y a rien de pire que d'avoir à subir les beuglements d'un abruti lorsque l'on cherchele calme. ... Certes, moi aussi, je me demande qui serait assez fou pour espérer avoir la paix avec toi dans la même pièce, mais que veux-tu : c'est souvent étrange, une fille, faut pas leur demander d'être logique. ... Euh. Non, je ne voulais pas dire ça, calme-toi Tumblr ! Je sous-entendais que le pouvoir de l'amour et de l'amitié fait supporter bien des choses, voilà, haha, hihi, ohoh, vous n'avez rien vu, pouf pouf !

Néanmoins, constater qu'elle se permet de se couper du monde alors que tu es à deux pas d'elle, tu trouves cela quelque peu vexant. Alors tu te rapproches jusqu'à te retrouver en face à face et là, tu croises les bras et dépose le dos de tes mains contre tes hanches tout en levant le menton.

- C'est malpoli d'agir ainsi, ouaip ! C'est pas du tout une attitude de super héroïne ça, Destinulle. Tu devrais avoir honte !

Et... rien. Pas une seule réaction. Elle semble ne même pas avoir fait attention à ton existence, à en croire son regard teinté de rose rivé droit sur l'écran de sa console. Autrement dit, tu viens de te prendre un vent magistral, mon Casimou. Quelle vile gourgandine ! Comment ose-t-elle te montrer un tel désintérêt ?! Tu es le protagoniste principal, elle devrait boire tes paroles, nom de nom ! Bien ! Qu'à cela ne tienne ! Tu plaques tes mains contre son crâne et, tout en te penchant en avant afin de planter ton visage un peu plus près du sien, lui extirpe ses foutus écouteurs des oreilles.

- Je te cause, Malabar-chan.

Et voilà que le gamin plisse les yeux maintenant, genre il est autoritaire et tout. J'y crois à mort. Le Reaper détache bien vite son regard du faciès de sa comparse et si un adolescent normal aurait déporté son champ de vision sur la poitrine de la gameuse que bien des plates désireraient avoir ( Au pif, mais alors total hein, la chinoise sortant avec le paysan corsaire. ), lui laissa traîner ses yeux sur l'écran de la 3DS. elle était visiblement en pleine chasse sur Pokéfion Keurdaur, mais de là, impossible de savoir quelle bestiole la belle traquait. Le blondinet en oublia pour quelques secondes le sentiment d'agacement que Destiny exacerbait chez lui ces derniers temps et lui demanda tout simplement, d'un ton mêlant curiosité et excitation :

- Tu cherches quoi ???? Un shiny hein ? Lequel ? T'en es à beaucoup de resets ? T'as pas oublié de faire le stock de balls pour le choper ??? Si c'est un fuyard j'espère que t'as prévu un pokémon avec regard noir, ce serait bête qu'il s'enfuit !

Dans son emportement, le jeune garçon ne s'était pas rendu compte qu'il s'était avancé d'avantage, c'est donc surpris qu'il se retrouva littéralement nez à nez avec la Suisse lorsqu'il redressa sa tête blonde. À bien y réfléchir, c'était la première fois qu'il observait le visage de la misanthrope d'aussi près. C'était également la première fois qu'il faisait attention à son odeur ou aux différentes variantes de teintes visibles dans ses iris modifiés par la magie de l'élève change couleur. D'ailleurs, ce dernier avait beau avoir fait un bon travail ( Selon le point de vue. ), Casimir pu toutefois distinguer dans cet océan de rose quelques restes fugaces du bleu originel de son "amie" misanthrope. Comme quoi, cet individu ne devait pas être un perfectionniste.

Quoi qu'il en soit, c'est par la suite l'ensemble de son visage qu'il scruta, pour finalement bloquer sur les lèvres de la A. Elles remuèrent, mais Casimir, trop concentré, ne parvint pas à entendre ce que Destiny pouvait bien lui raconter. Elle lui demandait sûrement de reculer, ou quelque chose de cet acabit. Il faut dire qu'elle n'avait probablement pas plus l'habitude de l'observer de si près et, au passage, de voir les joues du blondinet prendre cette teinte rougeâtre. Ce n'est que lorsqu'il reçût un léger coup visant à le faire reculer qu'il revint à lui. Dubitatif, Casimir fronça les sourcils.

- Hum. C'est bizarre. Te regarder m'a fait perdre le fil de mes pensées. C'est peut-être là l'effet du pouvoir d'un vilain ? Une attaque surprise ?! Ce serait catastrophique, j'ai pas fait de sauvegarde ! Et je n'ai pas mes armes avec moi !

Et au passage, t'es en mode handicapé boiteux avec plusieurs os fêlés, hein. Je dis ça, je dis rien. D'autant plus que ça n'empêche pas notre fier justicier de se précipiter vers la porte afin de la bloquer avec une chaise. Ou du moins, de se traîner en direction de cette dernière, tabouret à la main, avant de sentir une nouvelle vague de douleur le foudroyer pour mieux le faire trébucher contre le mur. Sur son côté le plus touché, bien entendu. Dois-je préciser que la gueulante qui survint par la suite était d'un volume sonore important ? Il faut croire que oui.

Casimir n'avait probablement jamais autant employé les quelques insultes qu'il connaissait du haut de ses 13 ans et ce n'est qu'après avoir envoyé valser le tabouret d'un coup de pied vengeur - qui lui valut une nouvelle vague de douleur accompagnée d'une grimace des plus visibles - que notre ersatz de preux paladin revint finalement gémir contre son matelas. L'on pouvait distinguer de ses grommellements quelques " Ces misérables de Vilains sont rusés ", "C'était donc ça votre plan " et autres " Utiliser un charme obscur sur Pink Cyborg pour m'affecter, quelle bande de gougnafiers ".

Bref, vous pouvez vous rassurer : malgré son statut de Casimourant, votre protecteur est toujours aussi dispersé. Mais pas sûr que ce soit pour son bien.
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MessageSujet: Re: The sky is full of dreams but you don't know how to fly - Destimir   The sky is full of dreams but you don't know how to fly - Destimir 1400359500-clockMer 29 Juin 2016 - 23:56




You really are an idiot
▬ Casimir


Vois-tu, très chère Destiny. Bien que tu sois encore bien jeune, il va tout de même falloir que tu comprennes certaines choses. Vois-tu, le monde et la société sont régis par des codes et des comportements à adopter en public, pour assurer le confort de tous. Et bien que ce soit compréhensible que tu ne les connaisse pas tous et n'ait pas assimilé les plus subtils, tu devrais savoir que lorsqu'on rend visite à un ami à l'hôpital, c'est pour lui tenir compagnie, prendre de ses nouvelles et lui montrer ton soutien dans ce moment de faiblesse ; ce n'est pas pour être là avec des écouteurs et chasser le shiny pendant qu'il souffre à côté. D'accord ? Il va falloir que tu comprennes que ta simple présence ne remplit pas les termes du contrat. Compris ?

Ah, aussi, sache que prendre ton petit carnet violet et un stylo pour noter “Casimir va arrêter de faire son gamin”, pour qu'il se calme, ce n'est pas vraiment une forme de soutien, Destiny. Tu essaies, oui. Tu fais ce que tu peux avec les enseignements de Vladimir ; mais à ce stade, il aurait mieux fallu que tu ne viennes pas, honnêtement. Ça en devient misérable. Enfin, dans un sens, on peut considérer que tu veux qu'il se calme aussi pour son bien ; et c'est presque triste, car Casimir étant hyperactif, cette modification dans le cours du destin risque de pomper une bonne partie de ton énergie. Et pour l'instant, l'effet attendu ne semble pas survenir. Car, en un instant, il se retrouve face à toi, à quelques centimètres, et t'arrache tes écouteurs. Durant un long moment, tu le fixes avec un air exaspéré, patientant presque docilement pour entendre ce qu'il a à te dire. Mais, rien ne sort. Le C reste aussi silencieux qu'un mort.

— Oui ? demandes-tu avec ta voix monocorde.

Le blond ne répond toujours pas, apparemment captivé par autre chose. Tu soupires, avec une point d'impatience, et poursuis.

— Donc, t'as rien à dire ? Bien. Honnêtement Casimir, déjà que la manière dont tu t'es fait démolir est pas glorieuse, mais ce serait con d'aggraver la chose en t'agitant tout le temps. Alors retourne au lit. dis-tu d'un ton sec.

Toujours rien. Enfin, cette fois oui. Il te demande quel shiny tu es en train de chasser sur ton jeu Pokémon. Soudainement, ton intérêt s'éveille et tu daignes lui répondre.

— Latios. Celui de Or Heartgold que tu as après les 16 badges. J'ai largement assez de hyper ball — facilement 70 — et comme il fuit pas, je vais me contenter de le paralyser et de faire quelques Faux-Chages avec mon Cizayox. Et au pire, j'ai la Master Ball s'il perd tous ses PP. Là j'crois être arrivé à presque 1800 resets. expliques-tu calmement.

Ah, là d'un coup, tu parles un peu plus, hein ? Là d'un coup, tu voudrais bien continuer à discuter, hein ? Eh bien, dommage pour toi, car bien qu'il ait commencé la discussion, Casimir semble avoir décroché. Et c'est au bout d'une trentaine de secondes qu'il te répond. Sauf que ce n'est pas vraiment la réponse que tu attendais. Il te dit que tu as étrangement détourné ses pensées.
Étrangement, hein ?
Oh, et la manière dont il insiste juste après en rougissant est tout aussi étrange, hein ?
Qu'en penses-tu Destiny ?

Tu grimaces.

Oh oui, Destiny, cette fois c'est particulièrement perturbant. Jusqu'ici tu as bien fait l'aveugle — peut-être même volontairement, te mentant à toi-même ; mais cette fois-ci tu as presque peur de bien te douter de ce qui se passe.

Depuis le début, tu grognes à chaque fois que Vladimir ou d'autres te casaient avec lui, car c'est parfaitement ridicule. C'est juste un ami pour toi, et seuls les enfants de 8 ans casent deux amis ensemble et se moquent d'eux avec cette idée — n'ayant pas eu d'amis jusque-là, tu as pu y échapper, bien qu'à la place, ce soit des moqueries comme “personne ne t'aime” que tu as reçues. Tu voudrais bien te tromper pour une fois. Tu voudrais bien que ce ne soit que ton imagination. Toutefois, si cela s'avère vrai, la situation va devenir infernale. De ce fait, fronçant les sourcils, tu soupires. Tu lui dévoiles un sourire méprisant et froid.

— Retourne au lit, Casimir. ordonnes-tu d'une voix sévère.

Inutile de préciser qu'il ne t'obéit pas du tout et commence à hurler à un volume alarmant. Ce ne serait d'ailleurs pas étonnant que le personnel intervienne, paniqué par les cris de celui occupant cette chambre ; ils pourraient même croire que tu tortures la pauvre victime — sauf s'ils connaissent suffisamment Casimir pour savoir qu'il est... ce qu'il est. Dans tous les cas, tu le vois revenir vers le matelas, et tu l'aides à se réinstaller, priant pour qu'il ne bouge plus désormais. Tu sors de nouveau ton carnet violet, écrivant cette fois “Casimir va se calmer très rapidement”, qui sera peut-être plus explicite que de “ne plus faire le gamin.” Car oui, pour changer le destin efficacement, il faut être précis Destiny. Ce don l'a toujours exigé. C'est bête de l'avoir oublié.

Tu patientes un instant, le temps qu'il soit de nouveau couché et t'assieds sur ta chaise, le fixant dans les yeux avec un air sérieux et un peu sévère.

— Écoute, si tu continues ainsi, les infirmières vont venir et croire que je te martyrise, ok ? Malgré toutes mes remarques, tu vas avouer que j'arrive pas à ce stade-là quand même ? Alors steuplaît, boucle-la. réprimandes-tu.

Tu continues de fixer son visage, roulant des yeux devant sa mine boudeuse comme toujours. Il est... pas possible. penses-tu. Cela dit, l'atmosphère semble s'être un peu plus détendu entre vous deux. Suffisamment pour que ta légère panique intérieure se soit calmée. De ce fait, afin de le convaincre tu as une autre idée.

— Écoute, on va faire un deal, ok ? Si tu te calmes, je veux bien te montrer ce que j'ai apporté pour toi. Ça t'va ? proposes-tu.

En espérant que cela fonctionne, Destiny. Cependant, tu te souviens de ce rougissement de tout à l'heure, et là, tu commences à hésiter.
Sauf que c'est trop tard.
Et dans un sens, tu aimerais croire que ce n'est que ton imagination.

*  *  *

HRP : JE ME REMETS AU RP DÉSOLÉE C'EST ÉCRIT À L'ARRACHE



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MessageSujet: Re: The sky is full of dreams but you don't know how to fly - Destimir   The sky is full of dreams but you don't know how to fly - Destimir 1400359500-clockVen 23 Sep 2016 - 15:08

Eh bien, comme quoi ça avait du bon d'être trop concentré à observer le joli minois de Destiny, car sans ça, je ne doute pas que notre justicier se serait vexé : c'est que ça devenait lassant - et blessant - de toujours entendre parler de sa défaite complète face au Lion des dorés. Vint alors la question sur Pokémon qui eue pour effet de sortir la A de sa morosité. Dommage que Casimir ne lui prête pas vraiment attention, même s'il pu saisir le plus important de la réponse en tâche de fond, le programme demandant le plus de ressources restant l’application Hormones.exe, étrangement très gourmande depuis quelques minutes.

Bref, c'est là que notre hyperactif se décida à remplir son rôle d'enfant turbulent, en trimbalant son tabouret jusqu'à la porte pour finalement se vautrer contre le mur après une nouvelle vaguer de douleur se propageant dans son corps diminué. Pour le reste, vous êtres déjà au courant : le cri de douleur, les jurons de frustrations, le coup de pied vengeur dans le tabouret et enfin le retour au matelas en continuant de grogner dans son coin. Quelque part, on pourrait dire qu'il avait suivi le conseil de son amie, mais avec pas mal de retard et après une énième action stupide. Toujours est-il que le pouvoir de notre gameuse semblait bel et bien fonctionner, mais sûrement pas comme elle se l’imaginait.

En parlant d'elle, voilà qu'elle fixait le blondinet avec un regard se traduisant aisément par " Tu vas arrêter tes conneries oui ? ". Elle parla alors du risque d'attirer les infirmières en leur faisant penser qu'elle était la cause des quelques cris du garçon. ... Cette phrase est très étrange hors contexte, mais passons. Casimir ne dit rien, la moue boudeuse s'affichant sur son visage suffisant amplement à traduire son ressenti sur la situation. Myosotis reprend la parole.

- Écoute, on va faire un deal, ok ? Si tu te calmes, je veux bien te montrer ce que j'ai apporté pour toi. Ça t'va ?

Bien que toujours affublé de son expression boudeuse, Casimir ne resta pas insensible à cette carotte que lui tendait Destiny, une lueur d'intérêt prenant place dans dans son regard bleu. Cependant, le franco-british restait un enfant capricieux et il n'allait pas se laisser amadouer de la sorte. Non, il resterait fier et pétris d’orgueil, imperturbable et silencieux, obligeant ainsi la A à montrer patte blanche pour que celui-ci daigne reconnaître à nouveau son exist-

- C'est quoi ?????

Nique ta mère Casimir. Non, mieux, ta sœur morte. Ça te fera les pieds.
Quoi ? Vous me trouvez dur ? Non mais vous ne comprenez pas, je tente d'instaurer une ambiance de ressentiment et de domination, et voilà que l'autre con se redresse dos en avant sur son matelas,  les jambes croisées sur ce dernier, les bras au bord du lit et le visage illuminé de curiosité. Sérieusement quoi. Je veux proposer un Casimir version hautain et je me retrouve avec la représentation d'un gamin tout excité devant ses cadeaux de Noël. Comment voulez-vous que je fasse convenablement mon travail si cet abruti me met des bâtons dans les roues ?

- Des comics ??? Si c'est des comics il faut faire attention hein, j'en ai plein, ce serait bête de m'offrir un doublon !!! Ou alors une figurine ??? Des jeux ???? Un super robot ultra intelligent prêt à servir l'épée de la Justice, genre, comme un Ultron qui n'aurait pas mal tourné ???? Ou alors c'est -

À cet instant, Destin, qui en avait assez de ce flot de questions, lui fit signe de la boucler et le menaça de partir sans lui dévoiler ce qui se trouvait dans ce sac. Casimir, sous la contrainte, ravala son enthousiasme et se laissa retomber sur le dos, les bras croisés, le tout en laissant ses jambes se balancer dans le vide et en plantant son regard vers le plafond, histoire de laisser à la poupée aux cheveux roses le temps de lui faire la surprise. Mais hélas pour lui, je me dois de me venger de son refus à jouer le rôle du sale gosse vexé, c'est pour quoi sans crier gare, la porte s'ouvrit, laissant une infirmière pénétrer dans l'antre temporaire du Reaper.

- Bonjour Casimir ! Comment te sens-tu aujourd'hui ? Je vois que tu es en charmante compagnie !

L'intruse était plutôt grande pour une femme, frôlant le mètre 75, et plutôt jeune, la vingtaine à vue de nez. Elle arborait une longue crinière noire, retenue dans un grand chignon, une peau légèrement bronzée et de grands yeux verts. Sûrement était-elle très belle dans une autre tenue que celle classique des infirmières, mais affublé de cet accoutrement, elle était juste mignonne, sans plus. Elle adressa un sourire tendre à la A.

- Bonjour à toi aussi, jeune demoiselle. Tu es une amie de notre brave pile électrique, n'est-ce pas ? Hum... Laisse-moi deviner... Tu es Destiny ? Casimir parle souvent de toi !

- C'EST MÊME PAS VRAI !!!

- Oh ? Je dois confondre... Pour tant la description correspond : cheveux roses et mi-longs, très belle, une frimousse boudeuse donnant envie de la protéger...

- J'AI JAMAIS DIT CA !!!!

Les joues du blondinet devinrent rouges et en quelques secondes, il bondit hors de son lit pour essayer de frapper l'infirmière, cependant, il se retrouva alors comme paralysé dans son élan.

- Allons allons, reste calme et ne me force pas à utiliser ma magie. Je ne fais que vous taquiner.

Un petit éclair de malice éclaira son regard, tandis que son sourire se faisait plus doux. Elle s'adressa une nouvelle fois à Destiny, tout en forçant Casimir à reposer son fessier d'hyperactif sur la chaise auparavant maltraitée.

- Carmen. J'étais, tout comme toi, en A à l'poque où j'étais encore étudiante. Enchantée de faire ta connaissance. Je ne serai pas longue, ce ne sont que des examens de routine, vous pourrez reprendre votre conversation juste après. Ceci étant dit... Elle redirige son regard sur Casimir. Ton amie peut rester, ou tu préfères qu'elle attende dehors ?

L'adolescent haussa les épaules, bien que son visage marquait une certaine réticence, et pour causes : si sa camarade était au courant pour les cicatrices du C, ce dernier n'était pas plus à l'aise à l'idée de les lui montrer.

- M'en fiche. Elle fait comme elle veut.
- Très bien. Alors commençons.

Une fois la décision de notre love interest prise, les examens débutèrent. La plupart étaient moteurs, mais la prénommée Carmen s'occupa également de prendre le pouls du blondinet, sa température, etc, le tout sous le ton de la conversation et en s'amusant d'apprendre que certains de ses camarades de l'époque étaient maintenant apprenti professeur. Bref, une vingtaine de minutes plus tard, elle salua notre jeune duo et s'en retourna à vivre une existence incertaine dans mon placard à idées, section prédéfinis possibles... Et une fois la porte refermée sur une énième allusion de Carmen, Casimir, ne perdant pas le nord, en revint à la source de sa curiosité : les lèvres de Destiny. Ah non, pas celle-ci, l'autre : le contenu du sac.

- Alors, y a quoi dans ce sac ??? J'ai été calme assez longtemps !

Oui, bon, c'était sous la contrainte de se retrouver une nouvelle fois paralysé par le pouvoir de Carmen, mais tout de même, il méritait bien sa récompense, non ? Allez, on va dire oui, parce que mine de rien, votre pauvre Narratroll a souffert pour écrire un rp de taille convenable sans avoir la moindre information lui permettant de réagir à ce foutu paquet. Alors maintenant, toi là, la gameuse à gros seins, tu nous fais pas chier et tu lui offres son bidule, que l'on puisse enfin atteindre le climax de ce rp. Parce que t'es bien mignonne avec tes cheveux roses et ton sale caractère de pisseuse, mais le public veut rendre le ship canon ( Non je déconne, on sait tous que ça va mal se passer, mais faisons comme si. ), alors hop hop hop, on se bouge et plus vite que ça !
feat Destiny • début Février
©Gau
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MessageSujet: Re: The sky is full of dreams but you don't know how to fly - Destimir   The sky is full of dreams but you don't know how to fly - Destimir 1400359500-clockMer 26 Oct 2016 - 14:49

Il était évident que Casimir allait lui demander ce que pouvait bien être le cadeau qu’elle avait apporté. Mais, étant donné que la surprise l’agitait dans tous les sens, elle lui fit comprendre d’un geste explicite qu’elle s’en irait sans rien lui offrir s’il ne se calmait pas. Juste à ce moment-là, une jeune femme pénétra dans la pièce. Elle possédait de longs cheveux de jais coiffés en un chignon ainsi qu’un beau visage légèrement basané ; à première vue, bien qu’elle ne fût pas douée pour attribuer un âge aux gens, Destiny lui donnait la vingtaine, ainsi qu’une nationalité espagnole ou bien sud-américaine. La jeune dame portait une tenue d’infirmière tout ce qu’il y avait de plus classique et avait apporté avec elle quelques appareils. Apparemment, elle se prénommait Carmen. Ah décidément, il y avait de grandes chances pour qu’elle vînt d’un pays hispanophone. De plus, son attitude a priori chaleureuse et sympathique se prêtaient à merveille avec le stéréotype que l’on attribuait à ces origines.

Il semblerait qu’elle connaissait la A. Cette dernière souleva un sourcil interrogatif en l’apprenant. Mais l’infirmière ajouta bien vite qu’elle savait à peu près qui elle était par Casimir, qui parlait souvent d’elle. S’ensuivit une scène que beaucoup de gens auraient certainement trouvé comique, mais pas vraiment de son point de vue. Ses orbes rosés continuèrent de fixer la jeune infirmière avec un air à la fois blasé et neutre. Peut-être parce que cet air blasé était tout ce qu’il y avait de plus neutre et normal chez Destiny. Mais aussi parce qu’elle sentait une certaine fatigue l’envahir peu à peu – et elle devinait aisément les répercussions de son don. Elle finit par laisser échapper un soupir las.

— Ce n’est pas vraiment la description que l’on m’associe d’habitude. Mais soit. lâcha la petite rose.

Carmen venait à la base pour effectuer quelques tests sur le patient ici présent, et demanda au blond si la présence de Destiny le dérangeait. Finalement, il décida de lui laisser le choix de sortir ou non, le temps que Carmen fît tous ses contrôles quotidiens.

— Ca me dérange pas de rester. murmura-t-elle.

Alors, après avoir fait son choix, elle sortit de nouveau sa 3DS de son sac et rouvrit l’écran supérieur. Bien évidemment que cela ne la dérangeait pas, si ça pouvait lui permettre de jouer un peu. Même si c’était deux, ou trois minutes, cela lui permettrait toujours de gratter quelques resets. Les yeux rivés sur sa partie, Destiny ne jeta pas même un petit coup d’œil au-dessus de son écran supérieur pour voir, ne serait-ce que par curiosité, comment se déroulait le contrôle d’un patient d’hôpital. C'était probablement un soulagement pour Casimir, qui détestait dévoiler ses cicatrices. Mais en réalité, il s’avérait que ça se terminât plus rapidement que prévu ; et, une fois Carmen partie, Casimir insista à nouveau au sujet de son cadeau. Inévitable. Le C n’avait jamais été très patient, de toute façon. Alors, elle ferma d’un claquement bruyant sa 3DS, la rangea dans son sac et lâcha ce qui ressembla plus ou moins à un grognement, se rapprochant de lui.

— Bon. J’imagine que j’ai pas le choix. dit-elle en plissant les yeux et avec un léger sourire, presque amusé.

Ses petites mains sortirent du sac un emballage assez grossièrement fait qu’elle déballa elle-même en ouvrant l’extrémité. Elle en sortit un long morceau de tissu de couleur noir, qui se déplia une fois libéré de sa prison de papier. Le tissu prit alors la forme d’un habit, muni de manches ainsi que d’une capuche. Un habit bien familier. En effet, il s’agissait de la tenue classique du Reaper.

— Il était en mauvais état quand je t’ai retrouvé. Du coup, vu le nombre de fois que je t’ai vu le fabriquer, c’était pas difficile à refaire et de garder les mesures en mémoire. J’ai juste eu besoin de suivre la marche à suivre. Elle lui montra l’intérieur du vêtement, pointant l’une des coutures bien propres du doigt. Je me souviens que tu ne faisais jamais les coutures anglaises. Du coup, comme ça, ce sera un peu plus solide.

Bien entendu, elle était consciente que cela ne suffirait pas à garantir la survie de la tenue. Elle était même consciente que ce cadeau était quelque peu masochiste, sachant à quel point elle était capable de rager en voyant la moindre déchirure sur l’une de ses confections. Et Casimir était connu pour détruire très rapidement son uniforme de justicier. Mais Vladimir disait que cela pourrait être sympathique, et Malice avait énoncé cette idée en l’air – qu’elle n’avait jamais aboutie, d’ailleurs. Alors elle s’était dit que cela pourrait être un bon plan. Elle s’était dit qu’elle sacrifierait bien quelques heures pour coudre à nouveau la tenue du Reaper plutôt que de continuer son cosplay actuel. Elle se leva de sa chaise, et plia minutieusement le costume afin de le déposer sur la petite table de nuit qui se situait à quelques centimètres de lui. En vérité, elle l’avait fait uniquement pour la bonté du geste à la base. Comme une sorte de contrat que l’on remplissait et qui n’allait pas plus loin. Un geste qui partait plus d’une logique que d’un bon sentiment. Mais quelque part, dans le fond elle voudrait bien savoir si cela lui ferait plaisir. Ainsi, elle se retourna face à lui pour entendre ce qu’il avait à dire.

Silence.

Elle ne sut pas réellement comment, ni pourquoi, mais elle sentit que quelque chose entra en contact avec ses lèvres assez soudainement. Elle ne saisit pas tout de suite ce qui se passait. Elle resta immobile quelques secondes, sans rien faire, les pensées vides. Seuls ses yeux devinrent ronds comme des billes sous la surprise. Puis, une fois que tout lui revint, et en voyant le visage de Casimir trop près, elle eut le réflexe – qui n’en était plus tellement un vu le temps que ça avait pris – de le repousser d’un geste violent et de reculer d’un pas. Affichant une mine mélangeant colère et indignation, elle le fixa de longues secondes en tremblant de colère.

Ses muscles se détendirent quelque peu, comme si sa rage se calmait peu à peu. Pourtant, à l'intérieur, elle était totalement déroutée, perdue, déboussolée. Elle ne savait pas réellement quoi penser en ce moment, ni même ce qu'elle devait répondre. Casimir était un garçon imprévisible, et elle se doutait bien qu'il ne la considérait pas tout à fait comme une simple amie ; mais elle n'aurait jamais prédit quelque chose comme ça venant d'un esprit aussi innocent et peu mature que celui du C. Jamais. Destiny n'était pas une fille très familière avec les codes sociaux, et à l'instant même, elle ignorait complètement ce qu'elle était censée dire. Si elle devait répondre, ajouter quelque chose. Si implicitement, il attendait qu'elle lui répondît quelque chose en particulier. Car elle n'avait jamais anticipé que les choses tourneraient ainsi. Il l'avait pris au dépourvu, et la petite Vermeil, de son point de vue, devait s'en remettre à l'improvisation.

Ce qu'elle souhaitait faire ?
Elle souhaitait juste éviter les problèmes, comme toujours.
Et pour cette raison, son réflexe fut de s'en aller.

Elle se dirigea vers la porte, sans le moindre mot. Parfaitement impassible comme si elle cherchait à dissimuler sa rage intérieure. Elle marchait calmement, détendue, inexpressive comme toujours.

— Bon rétablissement. Je crois. dit-elle d'une voix tremblant presque de rage.

Elle claqua la porte dans un fracas, tandis qu'elle s'empressait de sortir. Elle croisa Carmen qui la regardait d'un air interrogatif face à l'expression presque colérique imprimée sur le visage de la petite. Destiny ne daigna pas même lui jeter un regard, et sortit de la clinique sans un mot - l'infirmière, curieuse, sembla marcher dans le sens inverse, vers Casimir. L'étrange angoisse qui la tourmentait ne cessait de la torturer, de l'inquiéter et de présager le pire. Sur ce qu'elle devrait dire. Sur ce qu'elle devrait répondre. Sur les répercussions que cela allait entraîner. Est-ce qu'il ne la haïrait pas pour un refus ? Est-ce qu'il ne se vengerait pas par la suite ? Est-ce qu'il n'allait pas lui faire du mal ?

Chercherait-il... à la détruire...?


Les battements de son coeur accélérait nerveusement, tambourinant frénétiquement contre sa cage thoracique. Elle avait une furieuse envie de Reset, de recommencer sa partie pour ne plus commettre les mêmes erreurs et supprimer les actions survenues dans le passé. Elle refusait de faire face à l'avenir. Elle craignait l'avenir. Elle angoissait à propos de l'avenir. Elle fut rentrée au cabanon, s'enfermant directement dans sa petite chambre plongée dans le noir, et rouvrit sa 3DS pour calmer sa terreur. Et, doucement... doucement la raison prit le dessus.
Elle se sentit peu à peu apaisée.
Elle soupira longuement
Comme pour évacuer son stress.
Doucement, la raison prit le dessus
Et cessa cette ridicule paranoïa.

J'ai le temps de réfléchir, avant qu'on en reparle, avec Casimir.

Oui, c'était vrai. Elle avait le temps. Tout le temps, et tout allait bien se passer.
Quoique...
On parlait bien de l'instabilité de Destiny.


*  *  *

HRP : Fini de mon côté, avec la réaction WTH de Destiny.
CASIMIR • FEVRIER • #CB94A9
©Gau
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MessageSujet: Re: The sky is full of dreams but you don't know how to fly - Destimir   The sky is full of dreams but you don't know how to fly - Destimir 1400359500-clock
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