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 CONCOURS } Prismverian Horror Stories 2ème édition

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Alisson L. Keaton
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Hello my name isAlisson L. Keaton
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MessageSujet: CONCOURS } Prismverian Horror Stories 2ème édition   CONCOURS } Prismverian Horror Stories 2ème édition 1400359500-clockMer 15 Oct 2014 - 19:26

This is Halloween  ~


Spoiler:

Et voilà l'heure des votes ! Seulement deux textes cette année, donc il faut voter pour le récit que vous avez le plus apprécié. Pas de critères particuliers à avoir, il suffit qu'il rappelle le thème d'Halloween. Les histoires sont anonymes pour éviter de vous influencer, même si évidemment il est plus que possible de reconnaître les auteurs :3 Le sondage se terminera le 19 !

Les votes se font via le sondage, mais si vous voulez commenter tel ou tel texte, n'hésitez pas à poster à la suite ! Vous pouvez dire pour qui vous avez voté bien sûr.


1

Je m’appelle Seryô Edogawa, et j’ai une histoire à vous raconter. Elle commence le 30 octobre 2009 sur l’île de Prismver.

« Ce n’est pas possible… » Commença un professeur en recouvrant un élève d’un drap. Je me souviens de ce soir comme si c’était hier. J’étais un garçon festif, insouciant, et j’aimais particulièrement faire le mur pour découvrir la magie du pensionnat. Un chuchotement. Attiré par un bruit étrange, à quatre heures du matin, des voix d’enseignants m’empêchaient de quitter le Grand Hall, je me cachai derrière un mur pour les observer, pour comprendre ce qu’ils faisaient là en plein milieu de la nuit.
« Si. Comme vous le voyez. Ce que nous redoutions depuis tant d’années est arrivé. Il nous faut prévenir le Directeur. » Lâcha une voix forte. Je reconnus sans mal le timbre de Mme Hensley, professeur d’histoire-géographie.
« Cela fait maintenant des semaines que Ruthel est parti en voyage. Nous devons trouver un moyen de le contacter…
— Et pourquoi, M. Gambetta ? » Toujours collé contre le mur, j’observais avec beaucoup d’attention le dessin de la petite silhouette du chef d’établissement remplaçant. Mon cœur se mit à battre la chamade, qu’était-il en train de se passer ? Une myriade de questions se déversa dans mon esprit, sans que je ne puisse trouver la réponse d’une seule. Je portai la main à ma poitrine.
« Je suis tout-à-fait habileté à prendre les décisions de Directeur dans l’intérêt de Prismver, poursuivi l’homme au crâne dégarni. Nous allons prévenir les parents de M. Morienval, et personne ne doit céder à la panique. Nous allons conserver cette information pour nous le temps d’aviser de la situation. Vérifions que tous les élèves dorment à présent. »

Pris d’un haut-le-cœur, je ne réalisais pas l’erreur que je faisais en restant terré dans mon coin ce soir-là. S’ils ne me retrouvaient pas, ils me chercheraient, et je me ferais sans doute exclure. Les choses avaient changé à Prismver, et depuis quelques semaines, une étrange ambiance s’insinuait dans les couloirs. J’avais l’impression qu’une puissante psychose se dégageait des murs de l’établissement. Beaucoup d’élèves rentraient chez eux pendant les vacances de la Toussaint, mais ces temps-ci, les départs inexpliqués s’accumulaient. Ils ne reviendraient pas. Ils l’annonçaient et le disaient à leurs amis, leur départ était définitif. Pas question de remettre un pied « en enfer ». À l’époque, je n’avais pas été très attentif à ces précepteurs du chaos. Quelques élèves en mal d’attention, essentiellement en classe E, rien de plus. Je ne pouvais cependant me montrer borner en réalisant qu’un élève venait de mourir ce soir, et mon cerveau fit immédiatement le lien avec leurs prédictions. Un chuchotement. Et s’ils avaient raison ?

Par un concours acrobatique assez exceptionnel, je regagnai mon bungalow dans le plus grand silence. J’étais en dixième année, et sans que je sache trop pourquoi, je ne croyais pas à la scène que je venais de voir. Un élève, mort ? Cela n’avait pas de sens. Et même si c’était vrai… Morienval. Ce nom ne me disait rien. Je ne me sentais pas concerné.
Le lendemain, tout se passa avec beaucoup de banalité. Un cauchemar ? Sans doute. Les cours magistraux se passèrent normalement, rien ne transparaissait des inquiétudes de la veille. Pas de mise en garde, pas de prévention, rien. J’entendis un chuchotement. À croire que j’hallucinais. Mme Hensley, mon professeur d’histoire, débitait avec une passion dévorante la Bataille d’Angleterre pendant la Seconde Guerre Mondiale. Son regard était dur, nul doute qu’elle était en paix avec elle-même.

Les heures passèrent. Au gré des délires avec mes amis, nous assistions aux cours facultatifs des vacances, censés dispenser une meilleure éducation aux élèves de la classe A et B. En théorie, ce devait être un système ouvert aux autres formations scolaires, mais les enseignants ne voulaient pas abaisser le niveau de leurs explications. C’était trop pointu ; de l’approfondissement, pas du soutien. J’aurais presque pu oublier la scène de la veille si Mme Hensley ne m’interpella pas à la fin de sa leçon. La salle de classe se vida alors qu’elle me demandait de rester. Interloqué, je demeurai calé sur ma chaise. Que voulait-elle me dire ? Elle qui dédaignait les rapports humains.

« Ne crois-tu pas avoir quelque chose à me dire ? Fit-elle, avec nonchalance.
— Je ne vois pas de quoi vous voulez parler. Mes joues s’empourprèrent. Elle était au courant pour hier ?
— Je suis Margery E. Hensley. Professeur d’histoire-géographie depuis maintenant sept ans à Prismver. Si tu crois que je n’ai pas remarqué ta présence hier soir, dans le Grand Hall, tu te trompes. J’aimerais savoir ce que tu faisais là, et surtout, j’aimerais savoir pourquoi tu ne t’es pas manifesté alors même que les enjeux étaient impératifs. Elle articula chaque mot avec une confiance ahurissante. Je ne connaissais pas son don, mais il devait lui permettre de remarquer certaines choses chez les individus. Peut-être un détecteur de mensonges ?
— Bon. Effectivement, je ne vais pas jouer à ce jeu avec vous. J’ai tout de même vingt ans. J’ai espionné votre conversation de hier parce que je fais le mur tous les soirs depuis cinq ans maintenant. J’aime me balader à Prismver, j’aime découvrir les secrets de cette école. Et visiblement, je suis tombé hier sur quelque chose que je ne devais pas trouver, n’est-ce pas ? C’est plutôt vous qui me devez des explications, Madame. » Insistant particulièrement sur le dernier mot, j’ancrai mon regard dans le sien. Un sourire s’esquissa sur son visage.
« Je préfère l’honnêteté. Tu as raison, Seryô. Il est des secrets sur lesquels il vaut mieux ne jamais tomber. » La quinquagénaire s’avança près de la fenêtre. Elle regardait au-dehors, se perdant dans le paysage.

« Gauthier Morienval, élève en classe D, a été retrouvé mutilé dans le Grand Hall de Prismver à 3h13 du matin. » Elle fit une pause, je sentis des frissons m’envahir le corps. « Je te connais, Seryô. Je suis ton professeur depuis ta première année. Tu aimes les mystères, tu aimes jouer ? Mais laisse cette affaire aux adultes pour une fois. Non, ne dis rien. Je sais que tu n’abandonneras pas tant que tu ne sauras pas tout, alors je vais tout te raconter, et tu vas quitter l’établissement. C’est compris ? » Quitter l’établissement… ? Tout allait beaucoup trop vite pour moi. Mes pensées s’embrouillèrent. Je me contentai de hocher la tête. Après tout, je n’étais pas obligé de tenir ma promesse, je devais me contenter de l’écouter. Je n’avais pas vraiment envie de partir à la quête d’un serial killer. Je ne voyais pas en quoi un mystère aussi dangereux pouvait susciter mon intérêt, me connaissait-elle vraiment ? Elle reprit, après quelques secondes. Elle avait visiblement attendu une réponse qui n’était jamais venue.
« Si tu as bien fait attention à ce que j’ai dit, j’ai dit être enseignante à Prismver depuis maintenant sept ans. L’établissement a ouvert en 2003, ce n’est pas censé être possible, non ? J’aurais dû dire six ans. » Le détail remonta à mon esprit. Je m’en souvenais, maintenant. Je devins soudain plus attentif, les poings serrés.
« Prismver n’a pas été rouvert en 2003. Prismver a été rouvert en 2002.
— Pardon ?
— Oui. En 2002, Ruthel Prismver a rouvert son établissement aux enfants de première année. Nous ne voulions dispenser des cours qu’à une nouvelle génération, et nous n’étions pas certains de réussir à constituer assez de classes. Cela a été finalement possible. Le système méritocratique n’avait pas encore été mis en place, les classes étaient banalisées. Il fallait laisser le temps à l’équipe éducative d’aborder la façon d’enseigner à des enfants parfois très dangereux. Tout se passa bien le premier mois. Nos nouvelles techniques éducatives faisaient leurs preuves. Mais un petit groupe d’écoliers restait insensible à nos cours, nos méthodes. Ils continuaient de mettre en danger le Pensionnat, avec leur pouvoir… Un pouvoir issu des abysses, bien loin de ce que tu as côtoyé jusqu’ici. Cette lame, je l’ai forgée, avec le sang du mal le plus profond. Je crois que la plupart de ces enfants étaient instables psychologiquement. Orphelins, maltraités, battus, ou violés. On aurait dit que leur chagrin était si grand, leur détresse si intense, que leur don avait été perverti par une force pernicieuse et malveillante. Ils ne dégageaient qu’une impression de mort, des marginaux si tu préfères. » Mon professeur fit une petite pause. Pour la première, je croyais distinguer dans sa voix une forme de faiblesse. Le désaveu cinglant d’un échec, une défaite si dure à accepter qu’elle continuerait de la hanter aujourd’hui aussi.

« Le Seigneur Schwartz, professeur allemand émérite, remplaça M. Akiro à l’enseignement de Maîtrise des Pouvoirs à la date du 1er octobre 2002. Vaincu par un cancer foudroyant, Sakakibara Akiro a été oublié par cette école. Personne n’a pleuré son départ, à croire même qu’il n’avait jamais existé. Oui, Seryô. À ce jour, Ruthel Prismver, Alexandre Gambetta, et moi-même, sommes les seules personnes à se souvenir de cet événement. Le Seigneur Schwartz s’intéressa beaucoup aux enfants dont je t’ai parlé. Je l’appréciais particulièrement, et nous discutions souvent. Nous remarquions bien vite qu’une influence perverse rendait peu à peu les élèves du Pensionnat… dérangés. À partir du mois de novembre, des crises éclataient en pleine nuit. Les élèves se battaient, revendiquaient des clans, et se confrontaient avec leurs doigts, puis leurs griffes, puis leurs poings… puis leurs dons. Au matin du 24 décembre, trente corps pendus ont été retrouvés dans nos différents cabanons. Ce qui s’était passé pour Sakakibara Akiro se reproduisit : ils disparurent de la mémoire collective. Plus personne ne se souvenait d’eux, et aucun parent ne vint les réclamer. Nous n’avions aucun moyen de les retrouver. Immédiatement après cet événement, un incendie a ravagé le Bâtiment administratif qui datait déjà du XVIème siècle. La mort s’est instillée dans nos couloirs, malsaine, macabre, funèbre, elle a emporté plusieurs élèves chaque jour. Du moins, je suppose, parce que nous ne les avons jamais retrouvés. Ils ne sont même pas morts, ils ont tout simplement disparu. »

À mesure qu’elle parlait, un nœud se noua autour de ma gorge. Je crois que j’aurais préféré ne pas savoir. Je me sentis défaillir, je dus me lever pour maîtriser ma respiration. Le chuchotement se fit plus fort. Elle se retourna vers moi, glaciale. « Et c’est en train de se reproduire, Seryô. Au début de l’année 2003, le Seigneur Schwartz et moi-même avons échappé à l’explosion de nos appartements. Nathaniel de Vesvrotte est mort terrassé d’une crise cardiaque. Le professeur de littérature a succombé d’une leucémie en deux semaines, Mme Elizabeth Windsor est morte renversée par une voiture tandis que la disparition des enfants d’un enseignant d’anglais l’a conduite au suicide. Toute l’équipe éducative a disparu, à l’exception de quatre personnes. Ruthel Prismver, Alexandre Gambetta, le Seigneur Hens Schwartz, et moi-même. » Je me reculai. Elle devenait terrifiante. Mon cœur cogna contre ma poitrine à l’image d’un petit animal effrayé. Je voulais perdre conscience, j’étais terrorisé. Comment cela avait été possible ? Je me suspendis à ses lèvres, je voulais connaître la suite. Tout cela me terrifiait.
« Bien entendu, nous avons décidé de fermer l’établissement. Nous avons organisé le rapatriement de tous les élèves en train. Les wagons ont déraillé, il n’y a eu aucun survivant. Nous avons tué la quasi-totalité des élèves du Pensionnat par notre incompétence. » Je vis une petite larme perler descendre de sa joue.

« Dans notre malheur subsistait toutefois l’ombre d’un espoir. Le Seigneur Schwartz n’est pas venu au Pensionnat Prismver par hasard. Je ne sais toujours pas ce qu’il est, il a toujours refusé de nous le dire. Mais il possédait lui aussi un pouvoir puissant, un pouvoir indiciblement puissant. Il nous a informé que depuis la réouverture de l’école, un poltergeist hantait les lieux. Nourri et alimenté par le pouvoir des enfants marginaux. Un esprit frappeur, d’une violence jamais égalée. Selon ses propres termes, nous nous trouvions en face d’une allégorie de la mort. Un esprit cherchant à détruire les hommes, à s’emparer du Royaume des Ombres. Comme tu le sais, la réalité est protégée du monde des morts par des frontières, mais ces frontières sont plus versatiles aux portes de la magie. Les canaux qui nous permettent d’utiliser nos pouvoirs sont instables et fragiles. Si quelque chose réussit à y pénétrer… » Sa voix se brisa. Je restai pantois. Je ne savais même plus comment réagir. Je me sentais noyé par son discours.

« Mais… pourquoi n’est-il pas intervenu plus tôt ? » Elle eut un rire mauvais.
— Parce que c’était la seule solution. La seule solution pour exorciser les élèves possédés, la seule solution pour arrêter ce désastre… Il fallait que les hôtes du démon soient les derniers survivants de toutes les catastrophes qui sont survenues à Prismver. Par exorcisme, j’entends bien exécution en bonne et due forme. Nous devions tout arrêter avant la fin de l’année scolaire. Il ne restait qu’une vingtaine d’élèves, il ne restait qu’une classe que nous surveillions vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Treize d’entre-eux étaient possédés par le démon. Et le temps pressait. Nous devions arrêter le massacre au plus vite, au risque que l’influence du démon n’atteigne toute la ville, puis la France, le Royaume-Uni, l’Europe, et enfin le monde. Nous avons eu à prendre la décision la plus difficile de notre vie. Hens Schwartz, Ruthel Prismver, Alexandre Gambetta et moi-même avons décidé… de tous les mettre à mort sans sommations. Dans l’intérêt de tous. » Mme Hensley serra les poings. Elle s’en voulait. Je pouvais sentir toute la culpabilité qui la rongeait…

« Nous avons empoisonné leur dernier repas. Nous les avons regardés mourir. Huit ont succombé, il en restait treize. Percés à jour, le Seigneur Schwartz est allé rencontrer son destin. Sa maîtrise de la magie dépassait l’entendement. Il n’en fallut pas plus pour que l’esprit manifeste sa véritable nature, poussé à devenir une seule et même entité visible à tous. Je me souviendrai toujours de ce visage. Je me souviendrai toujours de ce sourire carnassier, de ces yeux rouges, éblouissant la luminosité de la pièce de cette couleur de sang. Protégés par le charme du Seigneur Schwartz, nous avons cumulé nos pouvoirs pour terrasser l’esprit. À l’aide de sa canne, il a été scellé à l’intérieur du bois marbré, tuant ses treize hôtes au passage. Nous ne pouvions pas le détruire, alors nous l’avons enfermé. Et depuis lors, nous n’avons plus aucune nouvelle du vieil homme qui nous a sauvé… Il semble qu’il fût cette apparition qui nous a sauvée. Cette petite lueur d’espoir que nous n’attendions pas…
Et aujourd’hui. Tout est sur le point de recommencer. Le jour d’Halloween… Quelle mauvaise coïncidence.
— Je ne crois pas que ce soit une coïncidence… » Elle acquiesça. Oui, ce n’en était pas une. Au contraire.

Tout ceci avait été un calcul prémédité, au moindre centimètre. Une vengeance personnelle, la malveillance d’une force solitaire et dangereuse, avide de mort et de destruction. Encore plus pernicieuse, encore plus vicieuse qu’auparavant. Une nouvelle forme de démon, une nouvelle forme de malheur. Un rire m’éprit. La peur m’abandonna. Bien au contraire, je me souvenais de tout à présent. Oui, je me souvenais comment j’avais décapité ce déchet alors qu’il hurlait dans les ruines de la forêt. Il n’avait qu’à pas s’y trouver, ce connard ! Je me sentis investi d’un grand pouvoir, je me sentis investi d’une force inimaginable. Oui, ce chuchotement se mua en paroles, puis en cris.
Je sautai sur Margery. Elle tomba et hurla en remarquant mes yeux devenir rouge.
« Joyeux Halloween… Oh. Tu es seule. Pauvre petite brebis égarée. » Je posai ma lame sur son cou. Il n’y avait personne pour l’aider, oh non, personne. J’appuyai. Je mis toutes mes forces à lui entailler la peau, à m’insinuer dans sa chaire. Avec une force surhumaine, je finis par sentir le bout de la lame ressortir alors que ses yeux révulsés tentaient de s’échapper. Je les lui crevai. Ne regarde plus jamais, je ne veux pas que tu partes. Reste avec eux. Reste avec nous. Je posai ma langue sur le plasma. Je le léchai, d’un coup, et je m’emparai d’elle.

« Cette lame, je l’ai forgée, avec le sang du mal le plus profond. »


Prismver était à vous. Maintenant, Prismver sera à moi.

***

Ruthel Prismver marchait aux côtés d’un vieillard. Considérablement diminué, ce dernier avançait avec une canne au manche doré. Pris d’une quinte de toux, il arriva au sommet d’une falaise. La seule falaise surplombant l’île, de laquelle on pouvait apercevoir l’école.
« Ça a recommencé, Hens. » Commenta très calmement le Directeur. « Pourquoi ? » Renchérit-il.
En se retournant, l’octogénaire le dévisagea. « La magie est trop puissante. Vous n’auriez jamais dû rouvrir l’école. Tôt ou tard… Ces pouvoirs occultes… appelons-les : les pouvoirs obscurs, ils seraient réapparus. Ignorer les élèves possesseurs de ce don ne pouvaient conduire qu’à l’ignorance. Il aurait fallu…
— Je ne veux pas refaire l’Histoire. S’il vous plaît, Hens. Aidez-nous. Il sera bientôt trop tard.
— Je suis désolé. N’avez-vous pas compris que je suis déjà mort ? »

Et ses yeux devinrent rouges.



2
Concerto en désespoir majeur - Intervalles

A lire ici : https://www.fanfiction.net/s/10810846/1/Concerto-en-d%C3%A9sespoir-majeur-Intervalles


+ BONUS : Et si Prismver était envahi de zombies ? Un RP à lire ici par Brett, Céleste, Nathan & Maxxie o/
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MessageSujet: Re: CONCOURS } Prismverian Horror Stories 2ème édition   CONCOURS } Prismverian Horror Stories 2ème édition 1400359500-clockJeu 23 Oct 2014 - 12:41
Petite modification : vous pouvez aussi choisir d'écrire une histoire à plusieurs, se présentant donc sous la forme d'un mini-rp (~20 lignes par post maxi, et évidemment le rp doit être court et fini lors du commencement des votes) (vous pouvez demander un délai).
Il y aura donc deux sondages différents : un pour les histoires courtes écrites seul, et un pour les rps.
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MessageSujet: Re: CONCOURS } Prismverian Horror Stories 2ème édition   CONCOURS } Prismverian Horror Stories 2ème édition 1400359500-clockDim 9 Nov 2014 - 13:18
Les votes sont ouverts, merci aux participants et bonne chance ! \o/
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MessageSujet: Re: CONCOURS } Prismverian Horror Stories 2ème édition   CONCOURS } Prismverian Horror Stories 2ème édition 1400359500-clockDim 23 Nov 2014 - 20:43

Résultats



Le gagnant est donc le texte n°1 rédigé par Gabriel Oswald-Richardson ! Il remporte 500 prism', ainsi qu'un rang complet personnalisé (image + phrase) o/
Le second texte a été écrit par Tanagra Elis, elle gagne 250 prism' et une phrase de rang gratuite !

Bravo à vous deux, vos histoires étaient super ♥
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MessageSujet: Re: CONCOURS } Prismverian Horror Stories 2ème édition   CONCOURS } Prismverian Horror Stories 2ème édition 1400359500-clock
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CONCOURS } Prismverian Horror Stories 2ème édition
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