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 Ange calme et froid ou démon calculateur dissimulé ?

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MessageSujet: Ange calme et froid ou démon calculateur dissimulé ?   Ange calme et froid ou démon calculateur dissimulé ? 1400359500-clockMer 3 Déc 2014 - 19:32

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MessageSujet: Re: Ange calme et froid ou démon calculateur dissimulé ?   Ange calme et froid ou démon calculateur dissimulé ? 1400359500-clockJeu 4 Déc 2014 - 18:00

“ Ange calme et froid ou démon déguisé ”
Extérieurement, Margaery affichait une expression des plus calmes alors qu’elle rangeait soigneusement chaque lame de microscope dans son étui. Intérieurement, elle avait des envies de meurtre. Apprendre, assouvir son désir de connaissance, découvrir avaient toujours fait partie de sa récompense à suivre assidûment un cours et c’était sûrement ce qui faisait d’elle cette élève si studieuse et appliquée. Mais ranger des lames de microscope. Quel en était l’intérêt ? Elle se garda toutefois de poser la question à quiconque car les simples mots comme « entraide » « communauté » ou « solidarité entre élèves » lui donnaient la nausée. Elle, penser aux autres ?

Un sourire sarcastique se dessina sur ses lèvres fines mais il s’effaça une seconde après lorsque le professeur Ekaterina Bianchi l’invita à la rejoindre d’une voix puissante qui fit froncer les sourcils de la jeune fille accompagné bien malgré elle d'une expression teintée d’inquiétude. Si la nonne savait lire dans les esprits et venait d’entendre ses pensées, elle pouvait très probablement songer à la peine de mort pour sa personne. « Mais elle ne sait pas le faire » tenta-t-elle de se rassurer tout en s’avançant vers son professeur de biologie pour prendre place sur la chaise en face d’elle, légèrement angoissée.

Pourtant, Margaery n’avait jamais été une personne impressionnée par les autres. Bien au contraire, personne ne l’impressionnait en vérité. Sauf Ekaterina Bianchi. Parce que personne ne pouvait s’empêcher de ressentir une pointe d’angoisse en la voyant. Imposante, capable de crier sur un élève à en faire trembler les murs, la jeune fille se gardait bien de l’agacer et quand elle se retrouva face à elle, les mains croisées sagement posées sur ses genoux et le dos bien droit, elle ne put s’empêcher de s’alarmer sur son avenir imminent.

C’est à quel sujet ? demanda-t-elle poliment d’une voix qu’elle espérait dénuée de toute émotion.
Je savais bien que votre prénom inhabituel me disait quelque-chose… Je n'ai fait le rapprochement qu'aujourd'hui, quand j'ai reçut une lettre de collègues inquiètes (elle se racla la gorge mais Margaery ne saisit pas l’occasion pour parler, préférant la laisser s’expliquer et ne voyant absolument pas où elle allait en venir). J'aimerais savoir si tout allait bien pour vous, si après tout ce temps vous vous plaisez parmi nous, au pensionnat et dans votre classe (elle sortit une lettre de son bureau dont Margaery ne distingua pas la provenance mais qui attisa sa curiosité ainsi que le changement de ton soudain de la nonne, plus amical, presque doux, ce qui ne la soulagea pas plus que cela). Cela rassurerait certaines de vos vieilles connaissances. Ce sont les sœurs de votre précédent pensionnat d'Ecosse qui m'ont écrit, quand elles ont appris que j'enseignais désormais à Prismver. J'ignore ce que vous leur avez fait dans votre jeunesse, mais vous les avez... marquées. Elles se souviennent encore de vous et s’inquiètent.

« Vieille connaissance » « votre précédent pensionnat » « marquées ».
Bim.
Touché.

Deux sentiments totalement paradoxaux se percutèrent dans l’esprit agité de la jeune fille. Elle était à la fois terrorisée de voir son passé chez ces harpies de nonnes ressortir mais ne pouvait s’empêcher de s’enorgueillir de les avoir marquées. Si elle avait même pu faire autre chose que simplement les marquer – les pendre, les brûler ou même les vendre au Diable – elle n’aurait pas hésité une seule seconde. La seule chose qu’elle avait pu se contenter de faire par simple vengeance d’une décision dont les nonnes n’étaient même pas responsables (mais c’était un détail qu’elle occultait généralement de son esprit) avait été de les hypnotiser. Pourtant, nombreuses de ses tentatives n’avaient été que des échecs, car trop en colère, trop affectée, trop submergée pour réellement se concentrer.

Toutefois, il n’avait suffit que de deux succès et de quelques autres tours de sa part dont elle était si fière pour semer la panique au sein de ce groupe qu’elle haïssait de tout son être. Leur accent, leur dévotion à ce Dieu qu’elle méprisait. Elle n’avait toujours eu que du dédain pour les croyants qui ne juraient que par Lui, elle qui s’était construite toute seule, sans l’aide de personne, elle qui avait rapidement compris que la connaissance pouvait vous rendre bien plus important que les autres si elle s’avérait être utilisée avec intelligence.

Elle revint brusquement à la réalité et scruta son interlocutrice d’un regard partagé entre la curiosité et l’ennui du sujet abordé. Il ne fallait pas qu’elle montre à son professeur ce trop-plein d’émotion qui semblait déborder d’une seconde à l’autre. Il était absolument inconcevable qu’elle dise quoi que ce soit à propos de ce pensionnat, pas même si Ekaterina avait pris un ton moins professoral, presque conseillère.

Elle ne parlait de cela à personne. Jamais.

Vous m’excuserez auprès d’elles de ne pas leur avoir envoyé une carte postale, finit-elle par répondre d’une voix douce car elle ne désirait absolument pas énerver son professeur de biologie mais où perçait très aisément le sarcasme.

Margaery voulait que la conversation s’arrête là. Parler de ce pensionnat, de ces nonnes qu’elle maudissait chaque jour pour les quelques mois passés en leur présence, de ce passé qu’elle redoutait, avait la mauvaise manie de l’affecter et tout ce qui l’affectait la rendait détestable. Pourtant, elle ne pouvait s’empêcher d’être poussée par la curiosité, de savoir. En quoi Ekaterina était-elle liée à ces nonnes ? Quel était leur réel lien ? Était-ce elle qui l’avait fait venir à Prismver ? Pourquoi ne lui en parler que maintenant ? Que savait-elle de son passé finalement ? Que lui avaient-elles dit ? Et pourquoi avait-elle ce désagréable sentiment que son professeur essayait de l’aider, elle qui n’acceptait de secours de personne ?

Elle inspira pour reprendre le contrôle de ses pensées, ayant le sentiment qu'elle perdait totalement le contrôle de la situation.

Vous pourrez leur annoncer la Bonne Nouvelle que je me plais énormément ici, ajouta-t-elle en se retenant de préciser que même si elle avait été battue, frappée ou pire à Prismver, elle n’aurait quand même jamais franchi de nouveau les portes de ce cloître maudit en Ecosse.

Elle n’avait pu s’empêcher d’employer ce terme spécifique de « Bonne Nouvelle », plus parce que le sarcasme avait toujours été son seul moyen de défense que par réel désir d’énerver son professeur qu'elle respectait. Cependant, elle retint sa respiration, un mélange d’excitation et de peur la traversant fugacement. Elle ne pourrait s’en vouloir qu’à elle-même si son professeur entrait dans une colère noire.

Mais ça l’amuserait beaucoup.

Après tout, peut-être que le Diable la possédait.
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MessageSujet: Re: Ange calme et froid ou démon calculateur dissimulé ?   Ange calme et froid ou démon calculateur dissimulé ? 1400359500-clockJeu 11 Déc 2014 - 22:40

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MessageSujet: Re: Ange calme et froid ou démon calculateur dissimulé ?   Ange calme et froid ou démon calculateur dissimulé ? 1400359500-clockJeu 25 Déc 2014 - 17:13

“ Ange calme et froid ou démon déguisé ”
Devant le rire franc et bruyant de son professeur, Margaery ne put s’empêcher de hausser un sourcil. Elle avait beau avoir été éduquée pour être sage et bien élevée en société, la jeune fille n’avait jamais appris à être drôle et encore moins à provoquer l’hilarité dans son entourage. Bien au contraire, son sarcasme, qui laissait souvent croire aux autres qu’elle pensait ce qu’elle minaudait, avait plus tendance à agacer qu’à faire rire. Son haussement de sourcil s’accentua lorsque son professeur compara sa voix à celle d’un serpent. Elles avaient fait la même chose, ces nonnes tellement naïves, à la comparer à la tentation et à tout ce qui pouvait se rapprocher du mal. Ce n'était finalement pas la première fois qu'on dressait d'elle un portrait très loin de celui d'un ange.

Je ne sais pas ce qu'il y a entre vous et mes collègues. Pas exactement (elle avait lâché cette phrase d’une voix grave qui donna à Margaery le sentiment que la conversation prenait une autre tournure). Mais... à leur façon, que tu jugeras sans doute idiote et bigote, elle s'inquiétaient réellement pour toi. Peut être pas de la bonne manière et elles n'ont sans doute aboutit qu'à te rendre plus méfiantes envers la religions, le professorat et les autres. Mais même si mes Sœurs ont été dans l'erreur, ou pas d'ailleurs, je n'ai eut que des ouïs-dires, ne les méprise pas et au contraire tend leur la main du Pardon.

« Oh non, ça ne commençait pas si mal pourtant » songea Margaery. Elle se retint de lever les yeux au ciel, plus par habitude d’avoir été reprise à faire ce geste au pensionnat que par réel désir de ne pas froisser son professeur. Le Pardon. Comme si tout ne se réglait qu’avec le Pardon. Le pardon ne la ferait jamais revenir chez elle. Le pardon ne ferait jamais comprendre à ses parents à quel point elle avait été malheureuse d’être séparée si jeune de ce pseudo-cocon familial, à quel point elle s’était sentie trahie d’être éloignée de sa maison, de sa gouvernante Emma et même de ce stupide chat. Tout ça parce qu’elle avait utilisé son pouvoir sur Emma et qu’ils avaient jugé cette pauvre fille incompétente à s’occuper d’elle alors qu’elle avait probablement dû être la seule personne à la connaître. Et à ce moment, ses parents n’avaient pas pardonné. Personne n’avait pardonné.

Alors pourquoi devait-elle pardonner, elle ?

Et pourquoi devrais-je m’excuser ? finit-elle par dire, la tête légèrement penchée sur le côté.

Il ne fallait pas qu’Ekaterina sache pour le couvent. Que toutes les mauvaises farces qu’elle avait pu faire à ses sœurs n’étaient que le résultat d’une haine profonde envers un choix dont elles n’étaient nullement responsables. Margaery s’était vengée sur elles parce qu’elle n’avait pu le faire sur personne d’autre. Et puis, parce que ces nonnes semblaient vouloir la ranger dans un modèle de sainteté qui lui donnait la nausée. Pourtant, la jeune fille ne pouvait rien leur reprocher, à part d’avoir été les gérantes d’un lieu qui pour elle signifiait l’enfer. Elle ne reconnaîtrait jamais qu'elles aient pu l'aider dans quoi que ce soit mais elle occultait une grande partie de la vérité en les dépeignant comme des harpies.

Margaery s’apprêtait à ajouter quelque chose mais son professeur leva la main, comme si elle s’était attendue à des contestations de sa part. Elle cessa de croiser ses mains, intriguée. Peut-être n’avait-elle pas bien jugée Ekaterina. Sa curiosité habituelle reprit le dessus et elle se contenta de se renfoncer dans son siège, son esprit vraisemblablement plus enclin à la discussion que quelques minutes auparavant.

Je sais. Tu va me dire que tout cela n'est pas mes affaires, voire que j'outrepasse mon statut de professeur pour me mêler de ton passé et de ta vie privée... (un sourire traversa les lèvres du professeur et la jeune fille remarqua à quel point sa cicatrice sur la joue droite était visible tout en se demandant rapidement ce qu’elle avait bien pu faire pour avoir cela) ... Mais j'avoue être curieuse de ce que tu as bien pu faire à mes consœurs un peu coincées. Même si je ne le parais pas maintenant, la sagesse m'étant venu au fil des années, j'ai aussi eut quelques moments dans ma jeunesse où j'ai... relâché la pression que peut occasionner le rude enseignement catholique.

Margaery cligna des yeux, étonnée. Elle s’était sûrement attendue à un sermon de la part de son professeur ou à des questions presque malsaines sur ce sujet parce qu’elle en avait justement fait un sujet tabou à son arrivée à Prismver et que ce n’était pas la première fois qu’on lui demandait de raconter ce qu’elle avait bien pu faire là-bas. Mais à des confidences de la part de son professeur. L’espace d’un instant, elle eut envie de lui raconter ce pensionnat maudit, cet éloignement forcé de ses parents dont elle doutait chaque jour qu’ils l’aiment encore ou de sa gouvernante dont elle était la cause involontaire de son renvoie. Elle voulut lui dire à quel point avoir été une bonne élève studieuse ne l’avait pas ramené chez elle, en Russie. A quel point son pays, sa langue, ses livres lui manquaient et que rien à Prismver ne pouvait combler sa mélancolie.

Elle voulut lui dire tout cela.

Mais elle ne le fit pas.

Alors, c’est en quelque sorte..(elle s’humecta la lèvre) donnant-donnant ? Je vous raconte l’un des jolis tours que j’ai pu leur faire et vous m’en apprenez d’autres ?

Sa voix était un mélange de sarcasme et d’un mince filet d’espoir. En le formulant ainsi, elle avait presque le sentiment d’être obligé de raconter son passé pour en apprendre un peu plus sur celui de son professeur. Et elle était curieuse. Margaery songea un instant qu’Ekaterina l’avait probablement déjà remarqué et qu’elle en jouait mais elle ne s’attarda pas sur cela.

Il est possible que j’ai utilisé mon pouvoir à des moments… (elle choisit avec soin ses mots) cruciaux dans la vie d’une bonne soeur, confia-t-elle à son professeur et sans vraiment le réaliser, elle avait baissé la voix, comme si en parler la rendait mal-à-l’aise, comme si tout ce qu’elle avait essayé d’enfouir allait resurgir.

Elle s’apprêtait à devoir poursuivre lorsque son professeur  continua :

Si je me mêle de ça aussi, c'est que je me sens partiellement responsable de ta venue ici. Tes anciennes chaperonnes écossaises m'ont consulté et les Traqueurs de Ruthel m'ont confirmé l'existence chez toi d'un don magique, aussi j'ai lourdement insistée pour que l'on te propose cet établissement. Heureuse donc qu'il te plaise et que tu te sois brillamment hissée dans la classe la plus avancée.

Sa respiration s’arrêta.

C’était donc ça, la raison de son entrevue avec son professeur. Ekaterina était tout simplement curieuse de savoir comment la petite fille qu’elle avait tirée de ce pensionnat s’en sortait, coupée de tout contact familial et emprise à une haine intense envers tout ce qui concerne la religion. Margaery ne sut pas discerner si son professeur ressentait de la fierté de l’avoir sortie du couvent ou l’attente d’une quelconque reconnaissance de sa part ou bien de la simple curiosité. La seule chose que la jeune fille comprit, c’est que c’était parce qu’Ekaterina avait lourdement insisté pour qu’elle soit dans cet établissement qu’elle n'avait pas pu retourner dans sa Russie natale. Si ces harpies n’avaient pas consulté son professeur, si les Traqueurs de Ruthel n’avaient rien confirmé et si personne ne s’était préoccupé de son existence, les nonnes auraient bien fini par demander à ses parents de la reprendre et elle serait revenue. Malgré les compliments qu’ajouta son professeur sur le fait qu’elle se trouvait dans la classe la plus avancée et qui en temps normal aurait flattée son ego, cela ne masqua pas ce qu’elle avait dit précédemment et ce à quoi son esprit s'attachait.

Sans Ekaterina, elle ne sera pas là.

Elle se recomposa une expression froide et distante, presque honteuse d’avoir été l’espace de quelques minutes ouverte à la discussion. Elle ne pourrait jamais être ouverte à la discussion sur ce sujet.

Jamais.

Je ne suis pas certaine que reparler de tout cela change quoi que ce soit à la situation actuelle. Je suppose que vous avez fait ce qui était probablement le plus juste.

La seule chose dont elle était certaine, c’était que ce couvent, ces nonnes et tout ce qui se rapporte à l’Eglise méritaient de brûler.
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hs: mille excuses pour le retard de réponse :c
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MessageSujet: Re: Ange calme et froid ou démon calculateur dissimulé ?   Ange calme et froid ou démon calculateur dissimulé ? 1400359500-clockSam 10 Jan 2015 - 12:45



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Ange calme et froid ou démon calculateur dissimulé ?
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