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 Can You Hear The Drums ? That's the Sound of My Heart.

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MessageSujet: Can You Hear The Drums ? That's the Sound of My Heart.   Can You Hear The Drums ? That's the Sound of My Heart. 1400359500-clockMer 30 Déc 2015 - 22:12
How big eyes you have, Mister Wolf
Disparu. Karma avait disparu.
Au début, tu avais eu peur. Puis la partie raisonnable de ta petite cervelle t'avais rappelé que les cupidons aimaient jouer des tours aux couples le soir du bal de Noël. Ce que tu avais fumé avant de venir faisait toujours effet. Et le verre d'alcool que tu avalas n'aidas pas. T'avais cru que c'était de l'eau. Et maintenant, t'avais un verre de liquide inconnu mais brûlant au fond de la gorge. Tu secoua la tête, faisant onduler tes cheveux.
Waouh, ça décoiffait. Une minute plus tard, tu avais envie de rire. Tu te sentais stupide de ne pas avoir vérifié le contenu du verre mais tes auto reproches tournèrent cours quand tu eu envie de rire en remarquant que, maintenant, au moins, tu te souvenais pourquoi tu fumais mais ne buvais pas en soirée. Quelqu'un te proposa un verre que tu pris. Le liquide sucré te laissa un goût délicieux sur les lèvres alors que tu remarqua, dans le reflet du liquide, que tes lèvres restaient rouges, prenant la couleur du liquide.
Oups.
T'avais recommencé.
Secouant la tête une nouvelle fois, tu posa ton verre. Hors de question que ton état soit affreux lorsque Karma reviendra. Parce qu'il reviendra, c'est le principe des cupidons. Alors tu ne devais pas être morte à son retour.

Tu te mise à marcher, histoire d'évacuer un peu les effluves d'alcool. Comment pouvait-on trouver de l'alcool à une fête scolaire ? Ah, encore un mystère de Prismver.

Tu ne faisais pas attention vers où tes pas te menaient, faisant le tour de l'immense salle et laissant tes pensées divaguées. Tu t'étais promise de ne plus penser à lui, de ne plus penser à la manière dont son pouvoir s'était retourné contre lui lors de sa confrontation avec Hadès. Ne plus penser à la manière dont tu avais été impuissante et pourtant responsable directe de l'incident. Tu t'en voulais horriblement. Malgré le fait que, bien qu'en faisant comprendre à Hadès que tu étais de son côté, il ne fallait pas faire de mal à William, tout c'était déroulé pour le pire.
Ce fut comme une douche froide.
Mais dans ton cerveau embrumé, tout ce que tu pouvais faire, c'était sentir un regard brûlant sur ta nuque. Un regard qui te lisait de part en part.

William n'était pas faible. Ce soir, tu ressemblais involontairement au petit chaperon rouge. C'était une affreuse blague de la part de ta cape qui t'avais légèrement trahie sur ce coup là.
Et cette affreuse blague faisait-elle de Karma le chasseur ?
Dans ce cas, il ne restait plus que le rôle du loup à attribuer.

Un rire léger t'échappa alors que tu continuais de marcher, parfaitement à l'aise dans tes talons, gardant ton allure de petite princesse au milieu de la foule, la faute à ton éducation.

Tu te mis à murmurer tout bas pour toi seulement, bien que ton regard se tourne doucement pour rencontrer celui qui te brûlait la peau.

“ Hey, Monsieur le Grand Méchant Loup. T'es décidé à sortir de ta tanière ? Qui vas-tu chasser ? Ô mon cher loup, tu semble en bien pire état que moi. Et pourtant, ma résistance à l'alcool est devenue une légende en matière de nullité. Mon cher loup, as-tu besoin d'aide ?”


C'était un peu ton délire perso. Tu ne savais pas si quelqu'un avait entendu. S'il t'avait entendu.
En fait.
T'en avais rien à faire.
Alors tu t'approchais un peu plus pour réellement te rendre compte de son état.
Demain, tu t'en mordras les doigts.
Parce que tu vas l'engueuler. Car c'est comme ça entre vous. Tu vas l'engueuler, car au fond de toi, t'as carrément peur.
Peur qu'il fasse un coma éthylique ou une autre merde du genre. Quelqu'un lui offre une substance illicite qu'il accepte.

Mais hey, c'est pas toi qui as déjà accepté deux verres dont tu ne connaissais pas le contenu ? Sans Karma, t'es même pas capable de te protéger et tu veux t'inquiéter de William en plus ?
Et pourtant, t'es là, en face de lui, le regard amusé, bien que quelqu'un te connaissant comme lui, avec un peu d'attention, pourrait détecter l'inquiétude qui prend de la place au fond de tes pupilles et de ta voix.

“Alors, Bad Boy, la soirée se passe comme tu veux ?”


Bravo Allyson, tu viens de débloquer le trophée "Engager une conversation avec William alors que dans un état aussi douteux que le sien."

Vous êtes beau tout les deux tiens.

Décembre 2015 ▬ Bal de Noël
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MessageSujet: Re: Can You Hear The Drums ? That's the Sound of My Heart.   Can You Hear The Drums ? That's the Sound of My Heart. 1400359500-clockDim 3 Jan 2016 - 21:26




i'm without your kisses ;
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▬ WILLYSON




{{« Tu lâchas la main de Cassiopea, regardant le sol, honteux de l’avoir brisée. Tu n’osais même pas lui accorder un regard, de peur de défaillir. Sans un mot tu te retournas, la laissant là, seule au milieu de la piste. Tu n’avais jamais pensé qu’elle pouvait éprouver des sentiments pareils à ton égard, et tu étais complétement déstabilisé. D’un seul coup t’étais devenu maladroit, t’arrivais plus à prononcer le moindre mot. Celle que tu considérais comme ton amie t’étais presque devenue étrangère, et tu te sentais terriblement mal pour ça. Tu levas enfin les yeux, et tu vis Artus qui te fixait en fronçant les sourcils. Tu lui répondis par un hochement de tête, pour lui signifier que tout allait bien. Mais bien sûr. Tout va très bien.

Et là tu la vis, en train de danser, sublime dans sa robe rouge, les bras autour du cou de Karma. Ok. Il ne t’en faut pas plus. Tu t’appuyas au bar, réclamant une bonne dose de vodka. T’as pas les idées en place. Déjà il y a Cassiopea, que t’as planté, incapable d’assumer face à elle. Hadès, qui t’as déglingué, au point où tu es tombé dépendant d’Artus. Les gars qui te manquent. Et elle, bordel, pour qui tu pourrais tuer, pour qui tu es prêt à tout, qui se déhanche sur la piste, te mettant les idées en vrac. Tu passas tes mains sur ton visage, inspirant profondément. Tu savais que cette soirée était une mauvaise idée. Tu savais que tu serais mal. Tu savais qu’elle serait là. Tu savais que t’allais finir bourré, de toute façon.

Le verre se présenta à toi comme un cadeau du ciel. Tu l’attrapas et laissas le liquide froid couler dans ta gorge. Tu grimaças légèrement après avoir bu le liquide brut, mais ça ne t’empêcha pas d’en demander un second. Le temps défila plus vite que tu ne le pensais tandis que la boisson continuait de te brûler l’œsophage. Il ne te fallut pas beaucoup de verres pour te retrouver sur la piste, en train de danser auprès de jeunes filles plus belles les unes que les autres. Et pourtant aucune ne l’égalait. Mais t’en avais rien à foutre.
« Will… » Tu souris à l’écoute de cette voix sensuelle au creux de ton oreille. Tu te retournas et découvrit une superbe blonde qui commença à onduler contre toi. Mais tu ne ressentais rien. Tout ton esprit était embué par l’alcool. Tu lui susurras des mots doux, la tête dans son cou. Ton souffle chaud s’abattit sur sa nuque, tes mains descendaient le long de ses hanches. Elle pouvait plaire à n’importe qui, mais elle décidait d’aller vers toi qui n’éprouvais rien. Pas même du désir. Simplement un besoin charnel dont tu pouvais profiter lorsque la vodka t’empêchait de perdre tes moyens. « Mon cher loup, as-tu besoin d’aide ? » Tu décollas enfin ton visage de la crinière blonde de la fille qui se déhanchait contre toi. T’avais pas capté un mot de ce qu’elle avait prononcé, mais tu l’aurais reconnue parmi toutes.

Allyson s’avançait sensuellement à travers la foule. Elle était magnifique. Ses fines jambes se déplaçaient avec grâce jusqu’à toi. Un visage pressant se plaça devant toi, s’accaparant tes lèvres. Tu la rejetas, alors qu’elle s’accrochait à ta veste. La jeune fille était trop ivre pour se rendre compte que tu ne voulais pas d’elle. Celle que tu désirais était juste en face de toi, plus belle que jamais.
« Alors Bad Boy, la soirée se passe comme tu veux ? »
Tu esquissas un sourire en coin. T’aimais ce regard qu’elle te lançait, ce sourire taquin qu’elle avait collé au visage. Mais tu savais que ce n’était pas elle. T’eus un flash. Un truc moche qui t’as traversé le crâne. La vision d’Allyson qui t’observait sur le sol, alors que t’hurlais la mort. Putain ce que tu l’avais haïe ce jour-là. Mais tu l’aimais tellement en même temps. T’avais envie qu’elle enrage, qu’elle te supplie de venir avec elle. Qu’enfin elle soit tienne.

Tu replaças tes mains sur les fesses de la blonde qui n’était pas partie bien loin. Tu fourras sa tête dans ses cheveux. Elle puait la transpiration, l’alcool et la clope. Tu déposas ses lèvres dans son cou, fixant Allyson. Alors mon beau chaperon rouge, es-tu prête à jouer ?



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MessageSujet: Re: Can You Hear The Drums ? That's the Sound of My Heart.   Can You Hear The Drums ? That's the Sound of My Heart. 1400359500-clockSam 16 Jan 2016 - 16:28
How big eyes you have, Mister Wolf

Son comportement ne t'avais pas déstabilisé pour le moins du monde. En fait, t'étais pas vraiment assez bien pour pouvoir t'intéresser à la fille avec qui il dansait.
Et tu ne fût pas surprise non plus d'être entraînée à danser par un garçon dont tu ne connaissais pas le nom. La musique ce fit plus jeune, plus puissante, moins adaptée. L'heure des slows était passée, il se faisait tard. Alors la musique devenait plus adaptée aux créatures de la nuit se trouvant dans la salle.

Tes hanches, malgré toi, se mirent à bouger en rythme, parce que la musique était trop entraînante.

Ta cape, gênante pour danser, se retrouva bientôt nouée en ceinture dont les pans tombait dans ton dos, suivant les mouvements de tes hanches alors que tu t'amusais.

De temps à autre, tes yeux se posaient sur William. Et sans même que tu ne t'en rendes compte, dans ces moments là, tes mouvements se faisaient plus provocateur, différents de ta candeur habituelle, qui continuait de t'habiter, te donnant un air trop innocent.
C'est peut-être ce qui retenait le garçon en face de toi de t'embrasser, alors que son regard, aussi lucide que le tiens, suivait chacun de tes mouvements avec un air appréciateur. Ses lèvres se posaient de temps à autres dans ton cou, mais n'allait jamais plus loin. Alors tu le laissais faire. Dans un sens, vous saviez tout les deux que vous aviez été abandonnés par vos cavaliers et cavalières à cause des cupidons.
Alors tu le laissais faire, même si les personnes autour de vous semblaient vous croire aussi bien en couple que les autres.

A vrai dire, il était excellent danseur. Assez pour que tu viennes danser plus serrée à lui, lançant un clin d’œil à William.

Tu voulais qu'il craque. Après tout, tu avais beau l'avoir défendu alors qu'il était KO, il semblait n'en rien savoir. Ce qui d'un côté était mieux pour toi. Tu ne voulais pas passer pour la gentille du lot.

Et tu avais aussi l'impression qu'en s'attaquant à Hadès, il ne te voyais pas pour ce que tu étais. Il avait rejeté toute la faute sur Hadès, comme si il refusait de voir les résultats de ton pouvoir, de ta personnalité. Tu l'avais prit comme un rejet. Sérieusement, c'était vexant.

Alors tu te vengeais bêtement, ondulant sur la musique qui rythmait vos pas.
Et Karma qui n'était pas là pour te stopper dans ta bêtise. T'étais vernie.

Tu avais envie que William te vois pour celle que tu étais, alors que tu bougeais comme si ta vie en dépendait en face de ce garçon qui semblait s'amuser lui aussi.

Qui sait, peut-être qu'après cette soirée, tu dirais adieu au club de boxe pour revenir dans la danse.

Si tu finissais la soirée vivante, s'imposa cette réflexion alors que ton regard brûlant croisait à nouveau celui de William, te laissant l'impression étrange qu'il était la seule personne en couleur dans cette salle en noir et blanc avant que les couleurs de la salle ne te reviennent vivement dans les yeux et que tout t'apparaisse en couleurs saturées.

Un monde magnifique.


Décembre 2015 ▬ Bal de Noël
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MessageSujet: Re: Can You Hear The Drums ? That's the Sound of My Heart.   Can You Hear The Drums ? That's the Sound of My Heart. 1400359500-clockDim 24 Jan 2016 - 12:28




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{{« Elle te provoquait. Et ça marchait. Ses hanches, qui bougeaient en rythme contre les reins de l’autre bouffon, t’hypnotisaient. Tu ne pouvais détacher tes yeux d’elle. Elle était si belle. Elle te manquait tellement.

Tu avais tellement besoin d’elle.

Elle te fit un clin d’œil alors qu’elle se fit plus proche de son cavalier. L’alcool te montait au cerveau, et la voir si proche de toi sans que tu ne puisses l’avoir te rendait fou. Tout comme le fait qu’Hadès t’avait défoncé sous ses yeux, alors qu’elle n’avait pas même bougé le petit doigt. Tu la détestais autant que tu l’aimais – tu pourrais tuer pour elle, te faire tuer et elle ne semblait même pas en être consciente. Elle semblait presque satisfaite de l’emprise qu’elle avait sur toi – c’était un jeu pour elle. Tu ne savais même pas si c’était de la comédie, l’autre jour, à l’hôpital. Elle avait l’air si sincère. Peut-être se vengeait-elle ? Et elle avait bien raison.

T’avais foiré sur toute la ligne.

Tu posas tes lèvres dans le cou de la blonde. Tu ne savais même pas ce que tu faisais. Ta langue remonta doucement le long de sa jugulaire, atteignant son oreille. Tu poursuivis ta route le long de sa mâchoire, attrapant la lèvre inférieure de la jeune fille dont tu ne connaissais même pas le nom entre tes dents. Et tu l’embrassas. Son baiser n’avait aucune saveur.
Aucune valeur aussi. Ce baiser n’était rien d’autre qu’une vulgaire fioriture pour masquer ton mal être. Savoir, que, finalement, Allyson jouait avec ton cœur. T’étais presque certain qu’elle n’avait jamais rien ressenti pour toi.
En fait, t’es sûr de rien. T’es complétement défoncé, William.

Voir les mains d’un autre se poser sur ses hanches t’acheva. Tu poussas la blonde, presque trop vite, trop pressant – limite elle venait de se vautrer sur le sol, mais tu t’en fichais. T’arrivais finalement au bar, réclamant un verre de vodka pur. T’étais au bout William.
Le liquide ne semblait pas assez fort dans ta gorge, tout ton œsophage était comme anesthésié. T’avais plus de sensations. Tout était devenu flou. Tu levas la tête, cherchant Artus des yeux. Il avait disparu. Tu commenças à paniquer, alors que le monde tournait autour de toi. Toi qui t’était décidé à ne pas trop abuser avec l’alcool, t’étais au contraire littéralement bourré.

Tu titubas jusqu’aux toilettes, te passant un peu d’eau sur le visage. T’avais besoin d’air. Tu fixas ton reflet quelques instants dans le miroir, passant ta main sur ton arcade sourcilière qui avait été éventrée par Hadès.  Tu te rappelas le coquart qui avait orné ta gueule d’ange, ta lèvre fendue, tes coupures sur tes bras, tes mains. Ton nez en sang. Ton torse couvert de bleu. Et elle, qui avait ri de toi. Etait-ce vrai ? Ou encore un de ces cauchemars que t’avait fait vivre le A ? Parce que finalement, à tes yeux, il avait le pire pouvoir qui soit. Il t’avait replongé dans une réalité qui n’était que tienne, dans quelque chose que tu fuyais chaque jour, au point où t’étais de nouveau retourné au point de départ, à toujours te demander cette même question : réel ou pas réel ?



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MessageSujet: Re: Can You Hear The Drums ? That's the Sound of My Heart.   Can You Hear The Drums ? That's the Sound of My Heart. 1400359500-clockDim 24 Jan 2016 - 19:41
"I'm sorry. Now, let's play again."

Ton corps de suppliait d'arrêter, ta tête tournait. Peut-être que t'avais accepté un verre de plus. T'avais les jambes en feu. Les idées pas claires. T'avais bien sentit les mains de ton cavalier. T'as cru que t'aurais ressentit quelque chose mais non. Non, ce n'était pas William.  Non, ce n'était pas ce garçon avec qui tu avais une relation plus bordélique qu'un champ de bataille.
Et tu le vis partir, demander un autre verre d'alcool. Puis s'éloigner vers les toilettes aménagées pour la soirée.
T'avais envie de le suivre mais ton cavalier te retenais contre lui, ne semblant pas se rendre compte de la situation.
Tu ressentais cette urgence d'aller le rassure, de le protéger de ce qui pourrait à nouveau lui faire du mal.
Et pour ça, tout ce que tu avais à faire, c'était de le laisser seul, non ?
Si tu le laissais partir, si tu acceptais d'abandonner cette relation, alors il serait en paix, pourrait se trouver quelqu'un de bien. Quelqu'un qui ne détruirait pas des salles de classe sous le prétexte de l'ennui. Quelqu'un avec un pouvoir mon destructeur que le tient.

Mais t'étais qui pour t'imaginer être cette fille ? Juste une petite princesse ayant perdu sa couronne. Une ex-princesse qui marchait en dr Martens, parlait comme une gamine de bas quartiers et se battait comme une déchaînée. T'étais loin de la figure féminine habituelle. T'étais minuscule où il était grand. T'étais gamine où il était adulte. Vous aviez le même âge et dix ans de différence.
Il souffrait de son pouvoir, tu t'en servais pour faire mal.
Vous êtes une antithèse, parfait contraire, et c'est peut-être ce qui te fît lâcher ton partenaire de danse.

L'idée de le voir avec une autre fille te donnais envie de vomir. Au passage, tu lançais un regard noir à la fille avec qui il dansait précédemment qui semblait enfin réaliser qu'elle n'avait été qu'une distraction. Sa tête dépitée fît monter en toi une joie sournoise et malsaine.

Tu te dirige vers le toilette, te glissant être les personnes dansant, tes bras nus effleurant parfois l'un ou l'autre, sans grande incidence.

Tu voulais ses mains à lui, ses lèvres à lui. C'était lui et personne d'autre. Mais à l'entrée des toilettes, ton souffle fût coupé alors qu'il touchait son arcade. Tu eu envie de vomir. C'était de ta faute, t'étais intervenue trop tard. T'avais eu beau crier, hurler, ça ne change rien tant qu'Hadès était dans son monde.

T'avais envie de savoir si c'était un cauchemar ou pas. Si tout ça était réellement arrivé. Si t'étais vraiment devenue le bourreau de l'histoire. Certes, tu ne voulais pas être la gentille. Tu avais trop mal vécu pour ça.

Il avait l'air tellement plongé dans ses pensées que ton esprit embrumé par l'alcool prit sûrement une décision jugée inconsciente. Tu t'approchais de lui. Alors qu'il pourrait te tuer, tu le laisserais faire. Après tout ce qu'il avait fait, tout ce qu'il avait subit, si c'était lui, alors c'était bon.

Ta main se posa sur son épaule. Quand t'étais sous alcool et drogue, il te paraissait clair que, tout ce qu'il cherchait, c'était la réalité. Comme toi.
Il était comme toi et tellement différent.
Ton cerveau devint soudain blanc. Déjà peu clair, tu ne savais plus quoi dire. T'étais un peu plus grande que d'habitude, mais ta main restait si fragile sur son épaule.
Il pourrait te briser au moindre mouvement. Tu n'avais plus le coeur à utiliser tes techniques d'art martial. Tu ne le pourrais pas, même si tu le voulais. L'alcool te rendrais trop perturbée.

Alors tu le fixais seulement à travers le miroir, ne le regardant pas réellement en face.
Est-ce que ses yeux avaient toujours été aussi beau ? Sûrement oui. Mais tu ne disais rien. De peur d'être à nouveau aussi méchante, aussi agressive. Parce que, quand on te faisais du mal, tu répondais comme un animal blessé, mordant, grognant, cherchant la moindre faiblesse pour réduire ton ennemi en pièces, même s'il s'agissait d'une main tendue, prodiguant de l'aide et des soins. Et c'était ce que tu avais fait de lui sans vraiment le vouloir. Tu l'avais laissé être blessé.
Peut-être que c'était l'alcool, ou bien le joint, ou bien tout simplement ton cerveau embrumé. Mais alors que tu tentais d'afficher un sourire narquois sur tes lèvres et de lui demander si tout allait bien, ce fût autre chose qui franchit tes lèvres alors que tes yeux étaient un livre ouvert vers ton coeur.

“Désolée.”


Tu eu l'air surprise, alors que ta main vint se poser sur tes propres lèvres. C'était sincère, involontaire.
Tu fermais tes yeux pour les rouvrir, ton cerveau aux vapeurs d'alcool te faisait enfin le regarder pour de vrai, et non au travers d'un miroir. Tu savais ce que tu devais dire. Tu le savais et ton cerveau débitait tout au mesure que cela arrivait. Les joies de l'alcool.

“J'suis désolée que t'ai eu à revenir dans un monde comme celui-ci. Dans un monde où ça fait mal. Dans un monde où c'est pas tout rose et où la moindre gnôme peut cacher une fille qui détruit de salle de classe. Alors oui, j'ai l'allure d'une poupée, oui, j'ai détruit la salle de mon propre gré. Oui, j'ai choisis d'utiliser mon pouvoir. Parce que, habituellement, on me le bride, on me surveille de près, on ne me laisse rien faire. Hadès m'a juste offert une porte ouverte. Alors ne pense pas que je suis manipulée.”


Ton regard se fit plus brûlant. Tu voulais mettre les choses au clair, quitte à ce qu'il te haïsse, mais tu voulais qu'il sache une chose.

“ Il faut juste que tu sache une chose. C'était la première et la dernière fois qu'une personne de mon entourage te fais souffrir. Quitte à ce que je prennes à ta place. ”


Tu te fichais bien qu'il comprenne le sous entendu ou pas. Tu t'étais, avais reprit cette attitude de princesse et poupée qui te caractérisait tant. Tes yeux candides le fixaient.
Sobre, tu ne le lui aurais jamais dit. Tu te serais simplement excusée et serait partie.
Mais c'était différent, tout était différent.
Tu n'étais pas sobre, il ne l'était pas non plus.
Vous étiez seuls et personne ne pourrait vous arrêter si vous vous battiez. T'avais envie de le chercher. De lui chercher des noises. Qu'il te remarque.
Alors t'arrêtais le coeur ouvert pour reprendre un sourire narquois, qui collait étonnamment bien avec ton visage poupin.


“ Je repose ma question, bad boy, la soirée se passe comme tu veux ? ”


L'ambiance avait de nouveau changé entre vous.

Et qui savait ce que cela allait donner.

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MessageSujet: Re: Can You Hear The Drums ? That's the Sound of My Heart.   Can You Hear The Drums ? That's the Sound of My Heart. 1400359500-clockVen 29 Jan 2016 - 16:09




All this bad blood here, won’t you let it dry ?
It’s been cold for years, won’t you let it lie ?
▬ WILLYSON





{{« Elle te manquait. Son absence se faisait ressentir jusque dans tes trippes. Personne ne le voyait, mais t’étais à terre. Tu te tordais de douleur parce que tu savais que tu ne l’aurais jamais, parce que tu savais que vous deux, c’était voué à l’échec. Le sort avait été scellé bien avant que vous ne vous rencontriez ; t’avais foncé dans un mur sans vraiment t’en rendre compte.

Tu passas de l’eau fraîche sur ton visage, comme si ça pouvait arranger les choses. Elle était là-bas, avec quelqu’un d’autre. Elle avait gagné.
Tu étais destiné à perdre, William.
Parce que Will a disparu. Il a laissé place à celui que t’étais à ton arrivée – apeuré, pommé, suspect envers tout et n’importe quoi. T’avais fait un retour en arrière, une sorte de remise à zéro qui n’était pas désirée.

Tu te fixas dans le miroir, cherchant des réponses – mais tu sais que tu ne les trouveras pas, pas vrai William ? T’as jamais rien compris. Et pourtant tu reviens toujours au même endroit, stupide au point de laisser ton regard s’échouer plus d’une fois sur l’éclat doré de sa peau, tes yeux vagabondant le long de son échine, de son allure si parfaite – oh si elle savait à quel point elle était sublime. Tu pouvais pas t’en empêcher, parce que t’avais l’impression quel donnait un sens plus crû, plus fort et plus doux à la fois à ta vie. Elle avait pris possession de ton corps ; marionnette au cœur brisé qui ne demande qu’à être manipulé.

Un contact de sa main sur son épaule et elle t’électrise, tu sais que c’est elle sans même la voir derrière ton corps – elle a cette foudre en elle que personne d’autre n’a, ce parfum qui peut t’envoyer au septième ciel, ce regard qui t’enivre. Tu es saoul d’elle, saoul de ses yeux, de sa peau, de son odeur ; rien qu’avec un touché.
Comment aviez-vous pu en arriver là ?

Ton souffle se coupa tandis que ses doigts firent une légère pression sur ta peau. Tu ne la regardais pas, tu ne voulais pas la regarder. T’avais peur de faillir si jamais tu cédais – nan fallait que tu restes à ta place. Elle est une sirène. De sa simple voix elle peut te noyer.

Tu fermas les yeux sous le coup de ses excuses. Tu laissas une larme s’échapper ; t’espérais que ce fut la dernière, bien que tu saches que ce n’étais probablement pas le cas. Stoïque t’attendait, t’attendait qu’elle s’en aille comme un fantôme, un spectre que tu ne pourrais jamais prendre entre tes bras. T’es condamné, t’es comme Orphée ; les Enfers se jouent de toi.
Ses mots étaient comme de multiples poignards fichés en plein cœur, tu t’efforçais de tenir, de pas faillir ; tu tremblais beaucoup trop, parce que t’étais au bout de tes forces. Tu te retenais depuis presque deux mois. C’était intenable. Tout comme la douleur qui te crible l’esprit de balle, qui te pourfend l’âme. Quand est-ce que tout cela va s’arrêter ?

Quitte à ce que je prennes à ta place.

Tu pensais que t’étais finis, mais entendre la fin de son discours t’achevas. Tu te tournas vers elle, rapidement, cherchant la faille dans ses yeux. Qu’elle te dise finalement que c’était une blague, qu’elle te rit au nez pour l’avoir crû ne serait-ce que deux petites secondes ; mais nan, elle resta impassible. Elle était au moins aussi triste que toi. Autant dans le besoin.

Et tu te dis que, finalement, vous étiez bien réels.

Tu t’apprêtas à protester, lui dire que tu pouvais la protéger, que tu t’en sentais capable. Que t’étais prêt à donner ta vie pour elle. Mais tout ce que tu fis, c’est passer ta main dans sa si longue chevelure, alors que la larme finissait de rouler sur ta joue. Ses yeux étaient plus beau que n’importe quelle pierre précieuse, tu en mettrais ta main à couper. T’étais même pas certain d’avoir pu aussi bien les détailler ne serait-ce qu’une seule fois dans ta vie.
Bordel ce que tu l’aimais.

Je repose ma question, bad boy, la soirée se passe comme tu veux ?

Il n’en fallait pas plus pour toi. T’étais au bout du rouleau ; et ivre qui plus est. Elle venait de briser tes dernières limites, elle venait de franchir les dernières barrières qui scellaient des convictions. Elle brisait tout ce que en quoi tu croyais. Tout ce pour quoi tu croyais qu’elle devait être loin de toi. Finalement, ta place n’avait jamais été autre qu’ici, à ses côtés.
Avide de ses lèvres, avide de son corps ; avide d’elle tout simplement, tu l’embrassas. Tu ne te rappelas pas avoir embrassé quelqu’un avec autant de passion, ni même avec autant de sentiments. Explosion. T’avais pas de contrôle sur ton don, mais t’en avais rien à foutre. Le baiser fût plus fort encore tandis que vos lèvres dansaient ensemble. Un tango endiablé. Ta main remonta le long de sa cuisse, passa sous le taffetas de sa robe.

Cette nuit sera la vôtre.

Pour le meilleur et pour le pire.




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MessageSujet: Re: Can You Hear The Drums ? That's the Sound of My Heart.   Can You Hear The Drums ? That's the Sound of My Heart. 1400359500-clockDim 7 Fév 2016 - 17:47
"And I'm falling in love again"

Ton cerveau s'était retrouvé piégé dans les brumes de l'alcool de manière brutale, désagréable.
Mais désormais, le brouillard avait un goût sucré et acide en même temps.

Tu ne savais pas ce qui avait brisé ses barrières, sa retenue. Et peut-être qu'au fond de to, tu ne voulais pas le savoir.

Brûlure.
La sensation de ses lèvres contre les tiennes. Un frisson remonte ton dos. Le parcoure, le voyage. Le contact de vos peaux l'une contre l'autre, alors que sa main te frôlait, t'électrisant.

Entre l'alcool et cela, la part encore rationnelle de ton esprit tente de te rappeler que ton pouvoir fonctionne en se basant sur tes émotions. Que tu ne le contrôlais si bien que parce que tu contrôlais tes émotions et que ce n'est plus le cas désormais. Mais cette part est étouffée, alors la pensée adjointe ne traverse même pas ton esprit

Il est beau, il sent bon, il est à toi.
Ses lèvres ont une saveur d'agrumes et d'alcool sucré, sûrement dût à ses précédentes consommations.

Tes mains se glissent derrière sa nuque, parcourant ses cheveux de tes doigts fins, appréciant leur douceur malgré les minutes passées à danser. L'odeur masculine de William te rendait plus impatiente, réaction incontrôlable.
Et pourtant, c'est rapide et lent. C'est parfait.
Tout comme ses yeux, aux pupilles aussi dilatées que les tiennes par le désir, le rendant toujours plus attirant.

-Damn-


Tu arrives à peine à l'exprimer entre deux respirations et baisers. Damn, c'est le mot. Vous êtes en train de rendre cette histoire mille fois plus compliquée. Et vous n'en avez rien à faire pour le moment.

Tes lèvres cherchent les siennes alors que tu te laisses être soulevée et assise sur le lavabo, ta tête se retrouvant légèrement au dessus de la sienne. Damn it. Trop beau pour toi, tu ne le mérites pas.
Ton nez cherche sa nuque alors que tu inspire son odeur à pleins poumons, tes lèvres cherchant délicatement son point de pulsion pour y laisser une marque violacée. Toi aussi, tu perds ta retenue, ton masque. Celui du clown noir et du clown blanc que vous arborez constamment, inconscients de la tension que vous laissez dans votre sillon.

Demain, tu observera cette marque avec un sourire doux amer, les larmes aux yeux. Mais ce soir, tu souris simplement, t'abandonnant dans ses bras. Il est à toi.

Tu es à lui.

Décembre 2015 ▬ Bal de Noël
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MessageSujet: Re: Can You Hear The Drums ? That's the Sound of My Heart.   Can You Hear The Drums ? That's the Sound of My Heart. 1400359500-clockDim 6 Mar 2016 - 15:37




We go slowly and high tempo ;
It's our paradise, it's our war zone
▬ WILLYSON





{{« T’as l’impression d’être emprisonné dans une mélodie incontrôlable et dangereusement belle. Tu perds tes moyens, tous tes sens sont perturbés, ton corps tendu comme un arc. Tu goûtes ses lèvres avec avidité ; t’en veux plus, t’en veux tellement plus. T’as la sensation de ne pas avoir le temps, que la magie de cet instant se rompra dans les minutes à venir. Tu lui mords légèrement la lèvre inférieure ; t’es en colère, en colère contre elle pour t’avoir fait tomber dans ses bras, en colère contre toi pour ne pas lui avoir résisté, en colère contre vous pour ce que vous êtes, tout simplement.

Le désir afflue tes veines, beaucoup trop rapidement. Tu te sens défaillir tant les frissons qui te parcourent le dos son fort. Un gémissement s’échappe de ta bouche alors que ses doigts griffent ta nuque. Tu es à sa merci lorsque ses mains voyagent sur ton cuir chevelu. De la pulpe de ton épiderme tu effleures sa peau ; l’électricité qui vous traverse est si forte que tu as du mal à respirer.

Elle te rend fou.
Elle pourrait te demander ce qu’elle veut, tu le ferais.

Tu lui attrapes les cuisses alors que ses jambes viennent se fermer autour ta taille. Tu as chaud, la fièvre monte en même temps que la température entre vous. Tu inhales son parfum avec envie. Est-ce un poison ? Ton corps réagit de manière si imprévisible à son contact, à son odeur que tu frôles l’évanouissement. Tu halètes, au bord de la rupture. Son murmure entre deux baisers a l’effet d’une bombe dans ta poitrine. La blonde de tout à l’heure semble si loin, maintenant.

Tu accélères le mouvement, c’est intenable, tu n’en peux plus. Tes lèvres descendent dans son cou, tu effleures de tes dents le simulacre de sa peau si fine. Tu aurais presque peur de la briser tant elle semble fragile, et pourtant tu sens que d’une certaine façon, c’est elle qui te domine. Tu la poses sur le lavabo alors que vous vous embrassez de nouveau. Elle est si belle. Tu la veux tellement.
Elle niche son nez dans ta nuque, remonte sous ton oreille et y dépose une marque violacée, t’arrachant un grognement de plaisir. « A…Allyson… » Ta voix se brise, et tu gémies de nouveau sous le contact de sa bouche. Tes remontes à sa taille, laissant sur leur passage des lignes à haute-tension. L’une d’elle caresse ses clavicules, effleurent la ligne de son bustier.

Et plus elle t’embrasse, plus tu te consumes.

Tu te retires d’elle, plantant ton regard de braise dans le sien. Tes yeux sont dilatés, plus sombres que la normale, légèrement injectés de sang par l’adrénaline et l’alcool. Tu n’as pas l’esprit très clair, mais tu ne veux pas l’avoir. Tu sais que tu te souviendras – tu ne pas oublier. Tu ne peux pas l’oublier. Tu ôtes ta chemise, la jette aux côtés de ta veste, puis tu fondis de nouveau sur elle comme un aigle sur sa proie. Tu cueilles de tes paumes son visage si petit, prenant sa tête en coupe pour l’embrasser de nouveau, mais plus lentement. Changement de rythme qui te semble aussi insupportable qu’il ne l’est pour elle. Ta langue vient chatouiller ses lèvres, lui demander timidement d’approfondir votre échange. Tu sens ses paumes contre torse et tu frissonnes. Allyson… Tu déposes succinctement tes lèvres sous son oreille, le long de sa jugulaire, dans le creux de sa nuque, et mordilles sa peau au niveau de sa clavicule. Tu voudrais qu’elle exhibe cette marque comme signe que tu lui appartiens. Douloureux rêve égoïste qui te met les larmes aux yeux.

La fermeture de sa robe glisse lentement, l’une de tes mains caresse la courbe de sa cuisse. Le tissu précieux qui te sépare d’elle est une entrave qui te rend fou. La voir seulement pourvue d’un soutien-gorge et les hanches recouvertes par le reste de sa tenue te retourne l’estomac. Tu mords ta lèvre inférieure, et l’embrasses de nouveau, avec plus de passion encore. Elle n’est pas belle. Elle est magnifique.
Et alors que tes mains effleurent ses seins encore couverts de leur dentelle, tu écarquilles yeux, te retires avec précipitation. Tu prends ta tête dans tes mains,  te recroquevillant. Tu relèves la tête, et tu croises son regard. Tu vois dans ses yeux l’incompréhension, et cette vue est insoutenable. Tu récupères ta chemise, ne prenant même pas le temps de l’enfiler, ainsi que ta veste. Tu la laisses en plan, parce que tu sais. Tu sais que si tu vas plus loin, tu risques de la blesser car tu es complétement retourné. Tu sais que vous deux, ça ne sera plus rien demain. Tu sais que ça ne marchera jamais. Et tu comprends que tu l’aimes, que tu l’aimes à crever.




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MessageSujet: Re: Can You Hear The Drums ? That's the Sound of My Heart.   Can You Hear The Drums ? That's the Sound of My Heart. 1400359500-clockDim 6 Mar 2016 - 16:27
"You made me a ghost."

C'était tout. C'était sa peau contre la tienne. C'est son parfum se mélangeant au tient. Ce sont ses lèvres contre les tiennes, contre ta clavicule. Ce sont tes mains contre son torse.
Et soudainement, il n'est plus là. Tu ne comprends pas, t'es désappointée. Alors tu le laisses fuir.
Puis l'air frais te permet de réfléchir à nouveau. Tu refermes ta robe, enfile ta cape, doucement, ton visage vide d'une quelconque émotion. Tu traverse la foule avec la capuche de ta cape sur ta tête, masquant ton visage. Celle-ci réchauffe ton corps, soudainement glacial. C'est comme si il avait prit toute la chaleur de ton corps. C'est comme si ton âme avait désertée ton enveloppe corporelle. Comme si tu n'étais plus qu'une poupée.
Tu ne remarque les larmes sur tes joues qu'une fois que l'air hivernal embrasse froidement celles-ci, gelant tes joues.
Tu devrais pleurer plus que cela. Mais au fond de toi, tu peux sentir ton coeur se déchirer. Comme si William avait prit plaisir à tirer sur celui-ci, pour te l'arracher, avant de le laisser pendre en dehors de ta poitrine, comme un jouet cassé.
Est-ce qu'il c'était foutu de toi ?
Tu ne hurlais même pas, rien.

Pourquoi aviez-vous à rendre les choses aussi compliquées ? Pourquoi est-ce qu'il fallait que tout tourne toujours de travers ? Pourquoi est-ce que Karma n'était pas encore là ? Pourquoi est-ce qu'il t'avait laissé seule d'abord. Tu savais que le peut de maquillage que tu avais en place avait dévalé tes joues.

Tu marchais comme un fantôme, n'arrivant pas à te réchauffer. T'étais tellement seule. Karma t'avais abandonné et désormais, c'était au tour de William.

Hadès t'avais prévenue merde. Il t'avait dit que tu souffrirais. Alors tu n'étais même pas en colère. Une personne t'arrêta pour te demander si tout allait bien. Mais ton regard vide la fit fuir. Parce que t'étais vide. Comme une mélodie abandonnée par son compositeur.

Tu ne le détestais même plus.

Be strong, Stupid Girl .


Ton regard restait vide, mais ton visage changea. Les traces sur tes joues furent effacées grâce à ta cape alors que tu placardais un putain de sourire sur ta face, jouant à nouveau la poupée. T'allais pas te laisser démontée. Parce que ton coeur déchiré venait de te faire comprendre une nouvelle chose.
Tu l'aimais pour de vrai. Ce n'était pas un stupide crush. Pas une réaction à son opposition face à toi. C'est juste que t'étais tombée amoureuse.

Ce sourire, il allait durer jusqu'à ce que la blessure se referme. Si jamais elle se refermait un jour, pensais-tu alors que tu partais à la recherche de ton cavalier de bal. Il fallait qu'il déballe ses cadeaux après-tout.

Can you feel you're heart beating Allýson ?
No.
You know why ?
Because you're a ghost now.

Décembre 2015 ▬ Bal de Noël
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MessageSujet: Re: Can You Hear The Drums ? That's the Sound of My Heart.   Can You Hear The Drums ? That's the Sound of My Heart. 1400359500-clock
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Can You Hear The Drums ? That's the Sound of My Heart.
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