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 I pianeti sono allineati. (suite du Bal)

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MessageSujet: I pianeti sono allineati. (suite du Bal)   I pianeti sono allineati. (suite du Bal) 1400359500-clockLun 14 Mar 2016 - 18:18





I pianeti sono allineati.
▬ Valentina ♥


Tu marchais de façon machinale, ne faisant pas du tout attention à l’endroit où tu allais en fait, tu laissais tes pieds te guider quand soudain elle te sortie de ta torpeur en parlant. Tu fus traversé d’un léger frisson surpris avant de comprendre en la regardant qu’elle fixait le ciel. Tu as levé ton unique œil en direction de la voûte céleste.

Effectivement. Toi aussi tu aimes bien les étoiles ?

Faut avouer que les astres avaient un solide encrage dans la vie de marin et en tant qu’ancien pirate tu étais plutôt calé dans le domaine, après ce n’est pas parce qu’on vogue sur les océans qu’on apprécie les cieux étoilés. Pourtant toi t’as toujours beaucoup aimé ça, parce qu’au cours des siècles t’as pu voir que le ciel il change en permanence et tout simplement qu’un bout de la terre à l’autre il n’est jamais le même. Par contre t’as peut-être un peu peur de l’espace en lui-même, pas exemple l’avion ce n’est pas ton trip, encore plus avec le nombre de tragédies qui se produisent, moins qu’avec les voitures, mais bon… tu trouves que même la montgolfière c’est dangereux en soit. T’as un rapport à la terre assez étroit faut croire.
T’avais juste levé l’œil histoire de garder la route droite et que vous ne percutiez pas quelqu’un, ou un arbre. Tu la laissais elle fixer des cieux en perpétuel mouvement, comme vous en fait. Rapidement vous avez fini par arriver devant son appartement et là tu l’as laissé te guider à son tour.

Tu entres juste après elle et retire tes chaussures pendant qu’elle ferme la porte, à clé. T’essayes de ne pas y penser, vraiment, mais c’est quand même dur, alors tu te mets plus à l’aise et retire ta veste ainsi que ton nœud papillon tout en déboutonnant le premier bouton de ta chemise. T’as l’impression de respirer à nouveau, enfin… il est plus que probable que tu lui demande d’ouvrir une fenêtre sous peu.
C’est presque à regret que tu la suis dans la cuisine quand elle t’en fait signe, t’avais envie d’aller caresser le chat. Tu te fais une raison et te concentres sur elle et sa démarche féline. T’apprécie agréablement le sol chauffant, même si pour toi c’était encore quelque chose de nouveau, enfin, t’as appris à vivre en symbiose avec ton époque, ce n’est pas pour autant que tu comprends tout. Ton iris vert émeraude se pose sur Valentina qui semble hésité à tu ne sais quoi, tu lui envoies un sourire rassurant. Pas besoin d’hésiter avec toi, de toute façon tu as tout ton temps, vous avez tout votre temps.

Non je n’ai rien avalé depuis quatre heure, et ce n’était qu’un thé. Laisses-moi t’aider à faire à manger, je m’y connais plutôt bien. Il faudra que tu passes voir mes petits chefs au club de cuisine un jour, le jeune Koslowski en fait partie.

En un clin d’œil tu es à côté d’elle, le regard amusé et un sourire franc découpant ton visage en deux. Ta gestuelle l’interroge sur ce que vous allez préparer à manger et tu fini par rire plus profondément à son autre question. T’aurais peut-être même pus en rire, mais tu trouvais ça déplacé, alors t’as préféré te contenter de sourire encore un peu plus.

Oui je suis bien dans un des studios du pensionnat, j’ai vécu longtemps seul et je crois que j’ai eu besoin d’être avec des gens en fait… Euh, tu sais, je ne sais pas du tout ce qu’ils font, peut-être que certains sont partie en vacances ailleurs. Tu t’adosses au bar et croise les bras sur ton torse tout en ajoutant. Tu sais, je suis majeur et vacciné, je peux faire ce que je veux sans eux.

Tu laisses un petit rire s’échapper d’entre tes lèvres avant de commencer toi aussi à lui poser des questions anodines, tout en fouillant dans les placards et tiroirs à la recherche de quoi faire un repas, parce qu’il faut bien avouer que tu as faim et pas spécialement envie de partir de suite.

Et ton frère, il ne vit pas avec toi ? Je veux dire, tu vis seule ici ?

T’as le talent pour que beaucoup de tes phrases aient une double sens, mais ce n’est pas de ta faute si à ton époque on t’a appris à poser les questions ainsi, t’y peux rien en soit si cette question peut en cacher une autre, une autre dont la réponse t’intéresserais et nourrirait ainsi ton esprit curieux avide d'en savoir plus sur elle.


© YAM for Prismver


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MessageSujet: Re: I pianeti sono allineati. (suite du Bal)   I pianeti sono allineati. (suite du Bal) 1400359500-clockJeu 17 Mar 2016 - 22:52
Baby, I'm a fool who think it's cool to fall in love

(les paroles en italien seront en Italique. Oui je suis une flemmarde)


Bien sûr que tu passerais les voir au club de cuisine. Tu avais hâte d'y être. Mais sa réponse suivante  te décontenança un peu. Juste un peu. Okay, et en partie parce que tu tentais de ne pas loucher sur ses bras plutôt musclés croisés sur son torse. Pourquoi fait-il cela ? Il veut ta mort ? Parce que là, vraiment, on dirait. Ou bien il souhaite juste t'enfoncer un peu plus dans l'idée qu'il te plaît. Est-ce qu'il le sait au moins ?
Sûrement, puisque, comme il le dit, il est majeur et vacciné. D'ailleurs, tu allais lui demander depuis combien de temps il était majeur, mais le voir se mettre à fouiner te fais oublier ta question alors que tu t'exclames, rieuse, lui tapant sur les doigts.

" Bel homme ! Vos manières ! Travaillons-donc ensemble. "


Tu te déplaces pour mettre un tout petit peu de musique d'ambiance parce que sinon, les blancs qui risquent d'apparaître seront trop visible. "California Girls" de NoMBe pulse alors doucement des enceintes alors que tu attrapes de quoi vous faire un gratin d'aubergines à la sicilienne. Tu réponds alors à sa question en découpant et faisant revenir un oignon dans de l'huile d'olive. Tu commences à t'occuper des deux aubergines  faisant confiance au beau roux pour la cuisson de l'oignon, un sourire amusé aux lèvres alors que tu l'observe, laissant tes mains travailler.

" Je vis seule ici oui. Malgré le fait que nous soyons jumeaux, nos chemins ont été un peu différents... "


Tu rajoutes les aubergines a l'oignon ainsi que de la copa coupée en morceaux et du coulis de tomates. Dans une quinzaine de minutes, vous ajouterez des oeufs et du fromage, mais pour le moment, vous pouviez parler. Alors tu te lavais rapidement les mains tout en reprenant.

" Il est marié et travaille comme professeur de self-defense et autres sports de combat divers et variés. Il est occasionnellement instructeur pour la police. Et je suis tata de deux adorables petits Italiens. Conor et Annabella."


Tu es toujours dans ta robe de bal. Elle ne te gène pas mais tu serais sûrement mieux dans d'autres vêtements. Pas grave. Il est malpoli de partir se changer alors que tu as un invité. En revanche, tu te permet de défaire ta coiffure, libérant tes cheveux d'encres dans un soupir de soulagement. Tu les préfèrent largement ainsi, alors que tu relance le sujet, ayant oublié depuis longtemps ta question sur son âge, elle reviendra plus tard.

" Tu parles vraiment bien Italien, bien qu'il ressemble à celui que l'on trouve sur les côtes Napolitaines. Tu as beaucoup voyagé ? "


Il n'était pas italien, c'était une chose certaine. Mais il avait forcément fait un tour en Italie pour avoir un italien aussi bon. Alors avait-il visité d'autres pays ? T'es curieuse, tu veux savoir parce que, zut, sa vie à l'air beaucoup plus passionnante que la tienne, bien que les compétitions de danse t'ai amenée jusqu'en Chine et Argentine.
Tu veux le découvrir.



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MessageSujet: Re: I pianeti sono allineati. (suite du Bal)   I pianeti sono allineati. (suite du Bal) 1400359500-clockMar 22 Mar 2016 - 22:21





I pianeti sono allineati.
▬ Valentina ♥


Tu te fais taper sur le bout des doigts et cela déclenche ton rire. T’essayes de te souvenir la dernière fois que quelqu’un t’as fait ça et bien sur tu as du mal à trouver. T’aimes bien quand elle parle italien, c’est bien plus spontané chez elle… comme, tu n’arrives pas vraiment à expliquer ce que tu ressens dans sa voix à ces moments là, mais ‘fin bref quoi.
Alors qu’elle s’éloigne et tu te demandes bien pourquoi, ton œil vert suit discrètement le déhanchement de ses hanches toujours aussi sexy. Elle va mettre de la musique. Tu ne connais pas, mais t’aimes bien le son profond de la chanson, ainsi que son tempo et comme par pur automatisme tu te mets à légèrement bouger en rythme. T’es vachement retro, on ne dirait pas comme ça, pourtant c’est le cas, t’as juste appris à t’adapter. T’es clairement pas le meilleur conducteur de voitures du monde, ni leur meilleur exemple de vie à suivre, mais en attendant t’as réussi à survivre à toutes ces évolutions constantes. Alors, même si tu ne ressens plus vraiment de nouveauté et pas qu’au niveau musical tu te laisses porter, parce que t’as été mal habitué ou c’est peut-être juste du au fait que t’as appris à profité de l’instant T.

T’as pas besoin de demander, tu reconnais assez rapidement le plat qu’elle a prévue de faire. Au début tu l’observes, le regard pétillant, puis elle te demande du regard de t’occuper de l’oignon sur le feu qui revient dans de l’huile d’olive. Elle est du bon côté de toi pour que de temps en temps tu puisses lui jeter un coup d’œil, même si tu n’as pas besoin de ça pour savoir qu’elle te regarde. Tu sens son regard brûlant sur toi. Est-ce que cela te dérange ? Est-ce que cela te plaît ?
T’aimerais te dire que t’as chaud car t’es près des plaques, mais c’est faux, tu ne ferais que te mentir. Alors non cela ne te déranges pas vraiment, t’apprécie ce petit malaise qu’elle provoque en toi avec son regard. Elle te plaît. Oui, mais t’as pas envie de le réaliser de suite, tu ne veux pas aller plus vite que le rythme de la musique. Décidément tu l’aimes vraiment bien cette chanson.

Elle te répond et cette fois-ci c’est en Anglais, presque déçu, mais tu ne le montres pas. Tu l’écoutes, mais tu sens qu’elle n’a pas fini, alors tu continues de t’occuper de la nourriture attendant patiemment qu’elle trouve ses mots. Tout en les cherchant elle versa le reste avec l’oignon et toi tu continuais de t’occuper de ce qui était sur le feu, tout en posant ton œil émeraude sur elle, comme si ton autre œil derrière le bandeau surveillait le plat en préparation.
Tu souris quand elle parle de sa nièce et son neveu, c’est adorable, mais tu ne peux t’empêcher de faire remarquer :

Ton frère a eu des enfants bien jeune non ?

C’est une question un peu étrange pour toi, oui à ton époque de naissance le jumeaux de Valentina aurait été parfaitement dans la norme, mais il te semblait presque logique que quelqu’un de cette époque ci aurait posé la question.
Elle se détache les cheveux et une fois de plus tu suis le mouvement comme un être égaré dans une forêt voyant une lumière au loin. C’était il y a bien longtemps que t’as pas ressentie des sensations comme ça. C’est drôlement étrange, pourtant une part de toi sait très bien que ce n’est pas si simple et justement elle arrive avec sa question. Ce n’est pas celle qui te fait le plus flipper, mais elle te gêne quand même. Tu ne réponds pas de suite, t’aimerais chercher tes mots, bien les peser avant de les laisser glisser sur tes lèvres… alors tu vas chercher les œufs dans le frigo, laissant la cuisson que tu surveillais avant à Valentina. Tu te tournes vers elle, fermant la porte et posant la boite d’œufs devant elle. Lentement tu t’appuis contre le plan de travail et tu la regarde, droit dans les yeux. T’as décidé d’être franc, peut-être de ne pas tout dire, mais pas de mentir.

Et bien merci. J’ai vécu quelque temps à Pompéi effectivement, je ne pensais pas en avoir gardé l’accent pour être franc… Oui parce que c’était il y a longtemps quand même, mais ça tu évites soigneusement de le dire. Oh si j’ai voyagé ? Je n’aime pas du tout me vanter de cela, mais j’ai entre autre fait le tour de cette planète.

Tu en dis trop et tu le sais, pourtant t’as l’impression qu’elle ne partira pas en courant… oui malheureusement nous parlons bien d’expérience. T’as une impression étrange avec elle, t’a envie de lui raconter ta vie, mais pas comme quand tu la conte aux autres, non elle tu veux lui dire des trucs que tu n’as pas dit depuis si longtemps. Tu veux aussi la découvrir un peu plus.

Et toi ? Tu es allée où ? Tu as bien du voyager, c’est assez rare les gens qui ne sorte jamais de leur patelin, après cela existe, tout dépends des parents jusqu’à un certain âge. Ils font quoi déjà dans ta famille ? Mais t’es une grande danseuse, alors je suppose que…

Tu roules des yeux. Pas besoin de finir ta phrase, elle a du saisir. Tu lui fais ton petit sourire craquant tout en attendant sa réponse, le cœur battant, parce que tu sais qu’à un moment elle va finir par te le demander ton âge… tu sais déjà que tu lui diras la vérité.
Tu te redresses lentement avant de demander d’un air plutôt détendu :

Tu veux que je mettes la table ?


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MessageSujet: Re: I pianeti sono allineati. (suite du Bal)   I pianeti sono allineati. (suite du Bal) 1400359500-clockMer 23 Mar 2016 - 23:02
Baby, I'm a fool who think it's cool to fall in love

(les paroles en italien seront en Italique. Oui je suis une flemmarde)

Tu avais seulement hoché la tête à la remarque sur l'âge de ton frère. Sûr, comparé à la moyenne, il était jeune. Mais quand on a un lien avec la mafia ? On est jamais sûr de rien. La vie peut vous faire un coup de peste et vous tirer entre les jambes et avant même que vous ne vous en rendiez compte, vous êtes mort. Cela te rappelle ta discussion avec Orest. Alors tu avales ta salive et hoche seulement la tête ouai.

Tu tentes de rester normale lorsqu'il parle de Pompéi, l'observant avec attention. Il est vraiment beau. T'es sous le charme. C'est quelqu'un de vraiment calme et pourtant si vivant. Cela t'impressionnes. T'as l'impression qu'il a vécu bien plus longtemps que toi. Tu te dis aussi que, Pompéi, ça fait bien longtemps que plus personne ne veut y vivre et déménage sur Napoli, parce que trop de touristes. T'étais déjà allée visiter les ruines de la cité romaine. Et t'avais pleuré et frissonné à chaque coin de rue. Les sensations t'avaient piégé et pris à la gorge, bloquant trop souvent ta respiration. Tu n'étais pas encore infirmière. Et les mafieux ont un coeur, merci, ils savent juste le mettre en veille. Et toute la grande famille l'avait bien activé à ce moment, pour partager la tristesse de deux jumeaux ayant grandi trop vite et ne comprenant que trop bien l'horreur de la mort.

Sa question te fait sortir de tes pensées et sourire. Oh oui tu souris. Car il a changé de sujet, et bien que distraite, tu voulais en savoir plus. Mais tu réponds de bon gré, après avoir hoché la tête et lui avoir montré le placard pour les assiettes, en hauteur, alors que tu remuais un peu la mixture revenant dans la poêle.

" J'ai beaucoup voyagé entre mes quatorze et mes dix huit ans. Après, c'était surtout les études à Milan.  Puis l'hôpital, le centre d'entraînement, l'hôpital encore, les nuits blanches, les jours blancs, tout blanc. Puis tout noir aussi. Jamais de gris. C'était ma vie avant Prismver. "


Si tu as évité le sujet des parents ? C'est parce que tu y viens. Mais ce ne sera pas gratuit. Car tu partage un secret d'envergure. Pas le "Je suis une mafieuse" mais le "Mon père est un Parrain". Et ça, c'est maouss. Alors tu veux ce qu'il te cache d'abord, bien que tu saches que cela risque de lui déplaire un peu.

" Avant de parler de la suite, pourrais-tu m'offrir ton âge, s'il te plaît ? "


Tu es polie. Mais l'intérêt brille dans tes yeux.
Tu ne te doutes pas qu'a la suite de l'annonce, ils seront ensuite effarés avant de luire d'un intérêt encore plus profond. Tu ne sais pas encore que tu t'approcheras, palpera son visage pour être sûr qu'il est vrai, te pinceras la joue pour être sûr avant de lui offrir un immense sourire avec un sincère "T'es trop classe" parce que, pour une fois, ta bouche est allée plus vite que ton cerveau. Mais on t'excusera.

Ben oui, imagine, 295 ans.

C'est plus que mamie dinosaure.



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MessageSujet: Re: I pianeti sono allineati. (suite du Bal)   I pianeti sono allineati. (suite du Bal) 1400359500-clockMar 19 Avr 2016 - 19:09





I pianeti sono allineati.
▬ Valentina ♥


Elle se referme. Tu n’as pas besoin de la regarder pour le savoir. Il y a quelque chose d’important enfoui en elle, un secret qu’elle ne te donnera pas facilement et au fond cela te rassures. Tu n’es pas le seul à avoir quelque chose à cacher. Même si n’importe qui aurait ressentie de l’éloignement à sa réaction, à sa façon de déglutir bruyamment, toi tu as eu l’impression de te rapprocher un peu plus d’elle.

T’as embrayé sur Pompéi, restant tout de même vague, voire très vague sur le sujet. Cela remontait à bien longtemps… tu y as vécu quasiment sept ans, si ce n’est pas neuf. Il te semble que c’était en Mai 1832 que tu t’es installé là bas, mais tu as un léger doute. Tu évites de poser ton regard sur elle, parce que tu le sens, tu sens ses yeux qui te fixent, te détaillent et te dévorent. T’es presque sûr qu’elle se doute de quelque chose. Une part de toi est affolée et l’autre essaye tant bien que mal de relativiser. Pourquoi c’est toujours aussi dur d’annoncer ce genre de chose ? Enfin… ce n’est pas comme si avec tes élèves c’était un problème, tu n’as jamais réussi à t’expliquer ce qui te bloque ainsi, surtout avec elle. Quoique t’en as une petite idée et cela te fais sourire malgré toi.

Bien sûr t’as rapidement cherché à faire passer le sujet sur elle, même si tu savais qu’elle reviendrait rapidement à la charge. Ce n’est pas une femme pour rien et tu sais très bien comment elles sont… avant de commencer à te répondre, elle t’indique l’endroit où ce trouve les assiettes. Tu t’approches du placard que tu ouvres et en sort deux assiettes avant d’ouvrir les tiroirs à la recherche des couverts que tu finis par trouver ainsi que les verres. D’une démarche féline tu te diriges vers la table que tu commences à installer, vous mettant face à face. Tu l’écoutes en même temps et tu le sens dans sa réponse et dans sa voix. Il y a un truc avec sa famille. T’as l’impression qu’elle tourne autour du pot et t’as bien envie de demander des précisions sur les jours blancs, puis noirs et aussi sur cette histoire d’hôpital… mais tu le sais, elle ne te le dira pas. Du moins, pas tant que toi aussi tu n’auras pas craché le morceau, parce que rien ne sert de se voiler la face Piers, toi aussi on l’entend dans ta voix que tu caches un truc.

Elle a marqué une pause et tu le sais, ça va arriver… t’es entrain de poser la dernière fourchette, oui tu as pris tout ton temps pour mettre la table, quand la question arrive en italien. Ton cœur trébuche et repart à une vitesse folle. Le sang bat à tes tempes alors que t’es dos à elle. Tu le sais, tu ne peux pas juste te retourner et lui dire comme on annoncerait la météo : « Salut j’ai 295 ans, allez, ciao ! » Non non. Cela ne fonctionne pas comme ça. Tu soupires avant de te retourner. Ton œil vert la fixe et tu restes là, gardant cette étrange distance de sécurité, appuyé sur le dossier de la chaise. Tes lèvres s’entre-ouvrent mais pas le moindre son n’en sort. Tu te les humectes avant de cette fois-ci commencer à te confier, sur un de tes plus gros secrets.

Je suis né à Londres, il y a bien bien longtemps… Tu commences tranquillement, faisant au feeling, n’arrivant clairement pas à sortir l’information qu’elle souhaite tant de façon brute. Il faisait chaud, une véritable canicule à ce qu’on m’en a dit, ce qui est bien rare à Londres. A l’époque on était bien loin de parler de réchauffement climatique, crois-moi, après tout on était en 1720. Tu baisses l’œil, refusant de croiser son regard et puis tu inspires avant de relever la tête, t’avais dis le plus gros, c’était le moment de crever l’œuf. Le premier Août de cette année, je fêterais très exactement mon deux-cent quatre-vingt seizième anniversaires.

Tu soupires et t’attends de voir si tu dois fuir, ou si c’est elle qui va prendre ses jambes à son cou. Tu lis de la surprise dans ses yeux, ce qui est normal d’être effaré après ce genre de nouvelle. Maintenant tu surveilles son regard pour savoir si cette réaction va se muer en peur ou non… ils continuent de briller alors qu’elle commence à s’approcher et tu te crispes Piers, sentant tes ongles s’enfoncer dans le dossier de la chaise juste derrière toi. Est-ce bien de l’intérêt au sens le plus profond du terme que tu vois dans ses yeux ? Tu voudrais vraiment que cela soit cela, mais tu en doutes cruellement. Ses mains s’approchent de ton visage et tu retiens ton souffle. Tu te demandes vraiment ce qu’elle fou. Elle te palpe le visage, comme pour s’assurer que… t’es vrai ? Valentina se pince la joue et là tu ne peux pas rouler des yeux car t’es dans une incompréhension totale de son comportement, mais en temps normal c’est ce que t’aurais fait. Tina sourit et là tu te dis que ça va, que… omg elle te trouve trop classe. Tu ne peux pas retenir le petit rire qui passe entre tes lèvres, ni un profond soulagement, t’as bien cru que t’allais défaillir et tomber dans les vapes.
Tu te décroches de la chaise, les mains légèrement tremblantes, mais c’est bon, le pire est passé. T’as aucunes idées de ce que tu dois lui dire, ni lui demander, tu restes juste là, à la fixer de ton unique œil vert. Maintenant tu répondras a toutes les questions, enfin, pour certaines il faudra peut-être un peu plus de temps… mais c’est bon, ça va le faire, surtout si elle le prend si bien. Tu lui souris, parce que c’est la seule chose qui te viens à l’esprit avant que l’odeur de cramé ne t’arrives aux narines.

Je crois que notre repas est entrain de partir en fumé.

Tu t’écartes délicatement d’elle avant de la devancer pour baisser le feu et remuer le tout. T’es encore perdu entre un état de béatitude, d’incompréhension et d’euphorie… n’ayant pas la moindre idée de comment il faut que tu agisses. Alors tu attends, tu attends qu’elle dise quelque chose, parce que toi tu ne sais plus... personne n'a jamais réagis de cette façon quand tu as eu annoncé cette information sur toi.


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MessageSujet: Re: I pianeti sono allineati. (suite du Bal)   I pianeti sono allineati. (suite du Bal) 1400359500-clockSam 3 Sep 2016 - 0:49
I'm a one woman army

(les paroles en italien seront en Italique. Oui je suis une flemmarde)

Tu sens qu'il est terrifié lorsque tu réagis à son âge. Mais tu ne comprends pas vraiment pourquoi. D'accord, c'est un secret de grande envergure. Mais t'as vu pire. Tu le trouve même impressionnant. Car c'est un survivant. Il à vécu 295 années.
Alors, quand il te tourne le dos pour s'occuper de votre repas, tu souris. Tu souris car il t'a prise avec des pincettes. Il a fait attention, ne t'as pas annoncé son âge de but en blanc. Il parle sans vraiment tout dire et pose des questions à double sens. C'est normalement ta technique préférée pour obtenir des réponses de tes élèves. Mais tu aimerais qu'il sache qu'il n'a pas à être effrayé de ta réaction.
C'est plutôt toi qui devrait être terrorisée de la sienne. Techniquement, tu es une gradée dans une organisation "anti-état".
Toi, tu ne lui permets pas de te regarder quand tu remplis ta part du marché, lorsque son dos t'es toujours tourné.

"J'suis la fille d'un Parrain d'une des plus grosses mafias italiennes."


Ouaip, définitivement terrorisée. Tu ressers tes bras autour de toi, ayant l'impression de ne plus pouvoir t'arrêter. Son secret, c'était son âge. Le tiens, c'est d'avoir un sang des plus noir.
Tu sens un nœud se former dans ton estomac alors que tu fermes les yeux en continuant de parler. Tu as peur de voir sa réaction.

"Je suis la fille de Elios Lupo. Le parrain le plus discret d'Italie et dont les opérations sont les mieux couvertes. De part cela, je suis plutôt connue dans le milieu. Et à cela, s'ajoute le fait que je soit l'héritière de la mafia puisque mon frère jumeau à choisi de s'éloigner de la mafia..."


Tu prends une inspiration profonde, redressant ta tête pour l'observer, droite et remplie d'une fierté que tu ne ressens pas.
Tu ne refuse pas de le regarder. Plus maintenant. Mais cela n'empêche pas la honte de remplir tes yeux, de paire avec l'acceptance du fait qu'il allait s'enfuir le plus rapidement possible de ton bagage mortel désormais dévoilé.
Oh, tu avais bien compris qu'il avait vécu à une époque où les morts étaient plus... Légales. Mais désormais, de nos jours, les criminels de ton genre vont en prison... Quand ils ne finissent pas euthanasiés comme de vulgaires animaux que vous n'êtes pas.
Peut-être a-t-il déjà tué. Mais toi, tu es différente. Tu es une assassin. Tu as bien plus de sang sur tes mains que la majorité des serials killers. A cause des ravages de la drogue que vous revendez. Des guerres inter mafias. A cause des personnes nées dans le mauvais camp que tu as discrètement débranchées à l'hôpital. A cause de tes infiltrés dans la police, qui tire dans le dos de certains collègues trop fouineurs. Il y a une raison si la mafia Lupo est considérée parmi les plus discrètes d'Italie malgré sa taille.
Vous êtes comme une toile d'araignée. Une meute de loup. Vous communiquez par signaux incompréhensibles à ceux n'étant pas de votre espèce. Et si l'on vous cherche ? Il devient impossible de vous trouver.

Et pour la première fois, tu ressens la honte d'être l'épicentre de cette mascarade.

Mais tu gardes la tête haute, attendant sa réaction.

Tu resteras digne, peu importe ce qu'il arrive. Et ce, même si tu as actuellement envie de te rouler en boule sous une couverture pour fuir.
Son regard.
Ton sang noir.

Noir comme de l'encre.



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MessageSujet: Re: I pianeti sono allineati. (suite du Bal)   I pianeti sono allineati. (suite du Bal) 1400359500-clockMer 2 Nov 2016 - 11:23





I pianeti sono allineati.
▬ Valentina ♥


Elle est tendue, tu le sens comme ta propre tension tout à l’heure, c’est palpable dans l’air. Malgré cela tu reste très calme, maintenant un de tes plus grands secrets dévoilé, tu achèves le repas. Pourtant, quand elle avoue tu marques un temps d’arrêt, cherchant à digérer l’information, à l’analyser. Tu évites de tressaillir Piers, parce que sa voix ne trahie pas, elle semble avoir honte et quand tu vas te tourner vers elle, le plat prêt à être mangé, elle qui fuira probablement ton regard, tu ne veux surtout pas qu’elle voit la moindre accusation.

Elle a du sang sur ses mains pourtant si blanches, elle semble te faire comprendre qu’elle en a bien plus que ce qu’on pourrait l’imaginer… beaucoup pour quelqu’un de son âge. Tu en as tellement toi aussi Piers. A cette simple pensée, tu sens la faim te quitter, mais tu te tournes tout de même vers Valentina, le repas entre les mains, alors qu’elle vient de finir.
Malgré sa posture fière, tu vois la honte inonder son regard gris. Les traits de ton visage son détendus pourtant tu grimaces intérieurement, tu voudrais lui rendre son sourire, mais tu ne sais pas vraiment comment et la seule idée qui te viens ne t’emballe pas des masses. Tu retiens un soupire Piers et passe devant elle, pour remplir vos assiettes, alors que les mots passent la barrière de tes lèvres.

Le père de ma femme était un Yakuza et c’est une des raisons qui nous a poussés à nous marier assez tôt. Ton rythme cardiaque est bien trop rapide, c’est trop tôt pour parler de Yume, tu décides de noyer le poisson, en espérant qu’elle est quand même comprit où tu voulais en venir. Elle est morte il y a soixante-dix ans.

Yume n’avait jamais réellement tué, mais elle avait été formée pour le faire. Tu te souviens qu’elle ne voulait plus rien avoir à faire avec la mafia et que porter ton nom changeait pas mal de chose, selon elle, même si ça n’avait pas été facile au niveau des papiers administratifs, surtout à l’époque.
Tu secoue la tête Piers, chassant ainsi ton passé lourd et allant déposer la poêle dans l’évier. Quand tu te tournes vers Valentina, un petit sourire pointe à la commissure de tes lèvres. Tu t’approches lentement, tirant sur la chaise, l’invitant d’un signe de la main à prendre place. Rapidement, une fois qu’elle fut assise, tu fais le tour de la table, t’asseyant en face tout en saisissant la bouteille de vin rouge, lui en proposant. C’est à toi de continuer, de la rassurer et de faire en sorte que cette soirée se finisse bien, même s’il faut avouer que son histoire ne t’aide pas à partir sur les côtés assez joyeux de ta propre histoire, mais tu compte bien faire de ton mieux.

Tu sais que j’ai dû détruire tout les papiers administratifs que j’ai écumés au fil du temps. Tu lèves ton unique œil dans sa direction avant de poursuivre. Je pense que si un jour le monde devait apprendre pour les monomageias et particulièrement les immortels, je crois que je serais bon pour la potence.

T’essayes de faire passer cette information sur un air un peu joyeux, mais tu le pense vraiment. Tu n’es pas fier de tout ce que tu as pu faire, mais en avais-tu vraiment le choix ? A l’époque tu te disais que non, aujourd’hui c’est un peu différent, mais ça ne veut pas dire pour autant que tu souhaites mourir. C’est pour ça que tu as toujours pris un soin particulier à faire disparaître les actes de naissances ou encore de décès, tu en garde certain, tout comme ton véritable acte de naissance ou encore ton certificat de mariage, ils sont en lieux sur. A l’heure d’aujourd’hui tu es né dans le domaine des Endor en Écosse, tes parents sont morts d’un accident de voiture et tu les as fait incinérés comme ils le souhaitaient en dernière volonté, puis tu es parti voyagé, ruinant ainsi les économies de la famille, ce qui explique l’état de la demeure et aussi pourquoi tu as fini par te lancer assez tardivement dans de simples études d’histoire et de géographie pour devenir professeur.

Tout est calculé Piers, calculer pour qu’aucuns liens ne puisse être établie entre cette vie et les anciennes. Tu avales la bouchée que tu as en bouche et dépose tes couverts, l’assiette encore pleine tu plonges ton œil vert dans le regard gris de Valentina avant d’annoncer d’un ton mesuré et calme :

Tu sais, le passé des êtres que je rencontre m’intéresse, leur parcours aussi, mais je peux m’en passer. Je peux me dire que tout commence aujourd’hui et maintenant, mettre ce passé si gênant de côté, aussi bien pendant un temps que pour toujours. Tu marques une pause, soupire et achèves. Je sais que la vie est précieuse, tout comme je sais que parfois il n’y a pas réellement d’autres alternatives que de la prendre Tina.

C’était le plus gros « je comprends » de l’histoire que tu venais de lui balancer et t’espérais ainsi pouvoir faire revenir son sourire. Selon toi, vous avez encore du temps pour parler des sujets sanglants et du passé si sombre, autant se contenter du joyeux et du présent dans un premier temps. Apprendre à connaître déjà la face visible de l’autre avant de s’attaquer à la face cachée.


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I pianeti sono allineati. (suite du Bal)
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