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 As the nature inside the city, your soul could illuminate your reality

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L. Athena Bottero
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MessageSujet: As the nature inside the city, your soul could illuminate your reality   As the nature inside the city, your soul could illuminate your reality 1400359500-clockVen 1 Juil 2016 - 23:10
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Malaise. J’ai beau essayé de trouver du positif partout, d’éloigner un maximum les problèmes, de sourire et espérer que l’autre me sourit avec un même naturel… je ressens quand même une gêne. Je veux simplement aider Amelia, qu’elle sourit et croit en elle. Qu’elle croit en sa bonté. Car elle doit en avoir en elle… qu’importe son discours. Elle me l’a même avoué. Si je dois rester auprès d’elle jusqu’à ce qu’elle trouve des raisons pour la révéler : je le ferai !

Mais en attendant, peut-être que la ferme n’est pas le meilleur lieu finalement. Snow… Whiskas… et même le chien… Ils semblent agir tous bizarrement. À mordre, à feuler, à grogner… à être en position de défense. Je suis plein d’ouverture et de tolérance mais j’ai une confiance encore plus grande à l’égard des bêtes qu’à l’égard des hommes. Ils doivent sentir quelque chose chez Amelia. Et ça ne leur plait pas. Mais je n’ai pas envie de croire que c’est une fatalité. Je n’ai pas envie de condamner une possible aide pour une appréhension… pour une mauvaise compréhension. Il fait chaud, il y a des gens, il y a du bruit. Il y a plein de raison pour justifier leur comportement. Je ne peux les changer… mais je peux influer sur la rouge en revanche. Lui parler et qu’elle m’entende.

Je grimace un sourire alors qu’elle commente qu’elle n’est pas la bienvenue ici. Snow est au fond de son clapier. Le chien est devant, vigilant. Le chat est parti je ne sais trop où. Hum. Peut-être partir en effet. Et le Grand Arbre est un beau lieu que je n’ai pas assez vu, à mon goût. « Je… je viens ! Je te suis ! » Je fais un signe du plat de la main au chien, abaissant la tête : on part, qu’il se détende. Ils restent méfiants alors qu’on s’éloigne doucement, quittant la ferme. Je salue de la main un membre de la ferme avant de sortir. Il me dit « à la prochaine » et « merci de l’aide ». Je travaille bénévolement ici, ce n’est pas comme si j’avais des heures obligatoires. Je zyeute Amelia du coin de l’œil alors qu’on se dirige vers la ville, tirant nerveusement sur mon tee-shirt de temps à autres. Je finis par lui demander : « Tu… tu sembles bien loin de la Guerre des classes… Tu… tu t’en fiches aussi de l’arrivée de la Vice-Directrice ? »

C’est un sujet que tout étudiant de Primsver a déjà évoqué (l’un des premiers sujets auquel j’ai été confronté, à peine débarqué ici) et un sujet qui m’occupe de plus en plus. Entre Ansel, Warren et Gautier… je ne peux faire autrement. Surtout depuis janvier en fait. Je veux maintenir mon pacifisme mais la cause des rouges me tient de plus en plus à cœur. Et je me dis… Amelia est rouge. Elle doit peut-être saisir le problème. Peut-être. Elle semble tellement loin de tout… Si ça se trouve, elle n’a même pas entendu parler de la salle des violets repeinte en rouge au début du mois. Cela m’a beaucoup affecté en revanche. Tant de violence… Ce n’est pas comme ça qu’on prouve qu’on a un problème. Cela crée des raccourcis et l’on devient le problème. J’expire un peu fortement. Mon agacement me surprend : d’habitude, je suis bien plus patient… Mais cela fait bien trop de mois que ma patience se fait malmener. « Aussi… J’espère que tu n’es pas tombée malade après le problème de la cantine… » De ces crétins de chaotiques, on n'en avait pas besoin non plus… Nouveau soupir.

Bon. J’étais venu à la ferme pour me changer les idées. Et j’ai vu Amelia. Et je pense que je peux atteindre quelque chose avec elle. L’influencer, même quelque peu. C’est ça, la mission du jour. On atteint enfin la ville et le Grand Arbre s’aperçoit de loin. Majestueux. Coloré. Ses branches recouvrant une grande partie de la place. Je commente, les yeux brillants d’une admiration enfantine et naïve : « C’est vraiment magnifique ! Et je le pense. Je me demande quel âge a cet arbre… Il est si impressionnant… et semble ne faire qu’un avec le lieu. » J’adore la faune. J’adore la flore. Et j’adore Prismver pour la rencontre et l’union avec les deux. Cette place est vraiment incroyable ! Je n’imagine même pas le jour où tout s’illumine ! Évidemment, ça doit attirer du monde… Déjà là, en cette après-midi ensoleillée, plein de touristes se baladent et prennent des photos. Trop à mon goût d’ailleurs. Mais il faut que j’apprenne à gérer mon stress lié aux foules… Il faut que je me raisonne qu'à cet instant, seule Amelia compte, seule elle peut fixer son attention sur moi. On se rapproche et je lui demande « Tu aimes bien venir ici ? » J’aimerais tellement savoir où elle aime aller, ce qu’elle aime faire, ce dont elle aime parler et à qui… Ce qui la fait sourire et aller bien. On a tous nos petits lieux et moments de joie. Je veux les trouver et les partager avec elle. Je veux lui prouver que c’est là qu’est caché (mais à portée) le bonheur. Et que les personnes heureuses peuvent devenir des personnes bonnes. Qu’elle le peut aussi.
26 march 2016 Δ ft. Amelia Δ © GASMASK
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MessageSujet: Re: As the nature inside the city, your soul could illuminate your reality   As the nature inside the city, your soul could illuminate your reality 1400359500-clockDim 17 Juil 2016 - 13:04
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Elle avait beau sautiller avec entrain, Amelia n’était pas spécialement pressée à l’idée de voir ce Grand Arbre. Si elle avait déclaré cette envie soudaine, c’était davantage pour échapper à ceux qui décelaient sa véritable nature - et cette exposition lui déplaisait. En dépit de tout ça, elle se demandait ce que pouvait bien penser son camarade de classe pour faire preuve d’autant de cécité à son égard - car à ce stade, n’importe qui aurait compris le genre de personne qu’elle était. Il était naïf, bien trop pour qu’elle puisse faire quoi que ce soit de lui. L’intérêt d’une manipulation était la prise de conscience à laquelle elle menait - mais la russe sentait que ça ne marcherait pas sur un esprit aussi pur ; comme si Niels était destiné à s’opposer à sa façon d’être. Cette évidence l’agaçait.

La cible facile qu’il composait s’était rapidement transformée en une innocence presque indestructible - et même si elle sentait les conséquences de cette journée dans sa voix et sur son visage, elle savait qu’il y en avait eu sur elle aussi. Elle avait perdu son sourire - cet optimisme la rendait plus fermée, plus froide, agacée par ce qu’elle ne parvenait pas à comprendre. Plus encore, elle venait le changer - voir ce bonheur se diluer au fur et à mesure des malheurs qu’elle lui ferait voir. Elle se dévoilait peu à peu et au fil que ses envies la submergeaient, des souvenirs revenaient - et sa nature se réveillait au rythme de ses pas.

Si elle éprouvait une once de bon sentiment, elle se serait senti mal pour Niels qui tentait de la changer sans se rendre compte de l’effet inverse qu’il avait sur elle. Toute cette gentillesse la rendait presque folle - et Amelia se faisait violence pour ne pas agir avec son habituelle sincérité car c’est tout ce dont ils n’avaient pas besoin. Elle resta silencieuse tout le trajet durant, remuant ses sentiments dans son esprit embrumé - elle se moquait bien du malaise que le silence incombait tant elle n’y prêtait pas attention. Ce n’était pas le cas du garçon puisqu’il prit la parole, ou bien cherchait-il toujours à l’atteindre ?
Elle se pinça les lèvres, ôtant cette pensée agaçante de sa tête et lui répondit sur le ton le plus aimable qu’elle pouvait lui partager.

« Je me moque de ces disputes d’enfants et de cette vieille dame. Ni l’un ni l’autre ne m’atteindra jamais. »

Elle avait rarement était aussi sérieuse dans ses paroles. Pourtant, Amelia ne connaissait pas la vice-directrice - mais elle avait suffisamment confiance en elle pour affirmer qu’elle ne la craindrait jamais. Elle se moquait bien d’être renvoyée, elle était déjà dans la pire classe de l’école et elle n’avait rien à perdre - pour quelle raison craindrait-elle l’administration ? Pour peu qu’elle soit d’une inutilité certaine face aux problèmes qui survenaient, ce n’est pas elle et son inactivité assurée qui serait touchée - et elle avait d’autres choses auxquelles penser.

L’oeillade amusée, elle fixa l’arbre gigantesque qui se dressait au milieu de l’île, bercé par les compliments du gamin impressionné dont Amelia supportait de moins en moins la compagnie au fur et à mesure de son retour. Elle ne tiqua pas pour autant, faisant jouer son tempérament calme, et se contenta d’un haussement de sourcils en réponse à sa dernière question. Elle n’était jamais venue ici - mais savoir qu’un vieil arbre vivait fièrement sous les regards admiratifs ne pouvait que l’intéresser. Elle se désola de ne pas avoir de couteau sur elle, à la place de quoi elle ramassa une branche avec laquelle elle gratta le tronc de l’arbre comme le ferait un enfant pour graver son nom.

« Ce n’est qu’un arbre, quels que soit sa taille ou son âge. » déclara-t-elle en se tournant vers Niels. « Je vais être honnête, je déteste les gens optimistes. Mais ça ne veut pas dire qu’ils ont tort d’être ainsi - cette façon d’être peut leur apporter de bonnes choses parfois. »

Ou des mauvaises, comme moi - elle se retint de l'ajouter. Elle cessa son activité de profanation de l'arbre, laissant un A à peine tracé et se tourna vers lui. Elle rompit la distance, la branche toujours en main et la leva brusquement à côté de la joue du garçon, le coupant légèrement avec.

Elle la jeta aussitôt et mit son pouvoir en action, faisant flotter le sang qui coulait de la plaie jusque dans la paume de sa main. « Mais toi. Tu fermes les yeux sur ce qui n'entre pas dans ta vision du monde. Un jour, mon cher Niels, ce comportement te perdra. Mais bon, agis comme tu veux, ça m’est égal. » Et pour la première fois, elle sourit avec froideur - de cette façon qui lui convenait si bien.
Son expression lui rappelait quelque chose, quelqu’un de similaire, mais elle n’arrivait pas à mettre la main dessus. Ce n’était pas un de ses souvenirs effacés, c’était quelque chose d’important - et elle n’en était pas loin. Mais peu importait - elle avait déjà perdu suffisamment de temps avec lui, elle ne se fondrait pas en des délires mémoriels maintenant.
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MessageSujet: Re: As the nature inside the city, your soul could illuminate your reality   As the nature inside the city, your soul could illuminate your reality 1400359500-clockVen 22 Juil 2016 - 14:11
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Désintérêt. Et il y a même plus que cela. Amelia affiche de l’assurance. Comment peut-elle être aussi sûre qu’elle ne risque rien ? J’ai tout de suite la pensée que, étant en E comme moi, elle croit être intouchable. Argument qu’a déjà évoqué Ansel et Gautier plusieurs fois… Mais je n’étais pas aussi confiant qu’eux. Cette « dispute d’enfants » a entraîné bien des problèmes, impacté bien des gens… même ceux souhaitant ne pas y participer. Cette « vieille dame » est bien plus capable qu’on ne le croit et elle a toujours le pouvoir. Il n’est pas dit qu’elle se limite éternellement à un renvoi en classe rouge. Ma méfiance est de la prudence et, bien qu’elle soit souvent exagérée, je trouve qu’Amelia ne saisit pas la réalité. Oui : cette réalité me frappe littéralement. Amelia ne semble pas reliée au présent, semble littéralement au-dessus de tout. Et… ça m’inquiète. J’en ai croisé des rêveurs, des je-m’en-foutistes, des neutres absolus… mais là c’est différent. Je crois que mon instinct veut m’avertir qu’Amelia a une force en elle, quelque chose qui la protège mais qui pourrait attaquer pour. Cette assurance… mm… elle n’est pas rassurante.

Malgré tout, je tente de laisser la porte de l’espérance ouverte. Je suis là et je peux lui accorder énergie et temps dont elle a besoin. Je croyais qu’elle voulait venir car elle aimait ce lieu mais elle le juge avec une froideur assez triste. Certes, j’ai tendance à trouver du beau dans tout et à m’émerveiller facilement, mais remarquer aussi peu de réaction… dommage. Peut-être est-elle vraiment une fille des villes ? Son aversion de la ferme trouverait bien du sens. On s’approche du tronc d’arbre, laissant la lumière nous éclairer de ses rayons à travers les branches en fleurs. Je souris à ce bonheur simple, m’interrogeant sur ce géant de bois. Mes yeux quittent ma contemplation quand elle me répond. Elle a cette extraordinaire capacité à tout rabaisser à la réalité et ce refus pur et simple de rêver et de s’interroger. Cela n’a beau être qu’un arbre : pourquoi ne peut-elle pas admirer sa grandeur et en tirer de l’expérience ? La faune et la flore ont tant à nous apprendre, petits êtres que nous sommes.

Je fronce les sourcils à la suite de sa phrase. Je ne nierais jamais mon optimisme : d’une part, c’est une fierté qui m’a toujours fait avancer ; d’autre part, ce serait vain de ma part de vouloir le cacher. Elle peut être du genre réaliste – voire même fataliste – mais je n’ai jamais saisi ce besoin de rabaisser toujours mes semblables. Ce n’est pas de la pitié à mon égard. Elle a employé le terme « détester » tout de même. Comme si elle avait assisté à trop d’optimisme un jour, que cela avait mal tourné et lui avait affirmé que c’était un tort d'être ainsi. Pourtant… la dernière partie de sa phrase m’étonne. Pourquoi tempère-t-elle certains de ses propos alors qu’elle semble avoir un avis tranché sur chaque chose ? Le fait-elle par tentative de gentillesse ? Ou par spontanéité qui tente d’être contrôlée ? Hum… J’observe d’un œil un peu affecté l’entaille qu’elle laisse dans l’arbre. Est-ce un « A » ? A pour Amelia… A comme…

Le vert de mes yeux se tourne subitement vers elle alors que le rouge de mon sang glisse sur ma joue. Elle a arrêté de s’en prendre à l’écorce pour s’en prendre à la chair ? J’ai eu un mouvement de recul de la tête et mes doigts se portent à la coupure. Je l’avoue : ça pique. À travers mes doigts, le sang se met à léviter. Une simple observation de ses yeux rouges attentifs et de ses doigts de marionnettiste m’indique qu’elle contrôle le sang. Le mien. Qui danse dans sa main. Je serre les dents, fronce mon visage, méfiant. Elle a perdu son sourire peu à peu, laissant place à une froideur désagréable. Mais là… c’est devenu un sadisme dérangeant. Je l'écoute alors que j’appuie sur la coupure pour que ça ne saigne plus. J’ai un semblant de sourire qui reparaît car je suis intrigué. J’aimerais voir où elle veut en venir. Elle agit mal car il y a quelque chose de mal là-dessous. Et j’ai la certitude que je peux saisir. Les autres l’auraient traitée de folle et seraient parti (j’aurais pu aussi) mais les autres ne sont pas moi. Je la regarde d'en haut, la dépassant aisément sans souhaiter l’écraser, juste l'aider :

« Cela t’es égal… mais tu es encore là. Un fin sourire répond à son visage fermé. J’agis en effet comme je le veux… tout comme toi on dirait. Cela s’appelle la tolérance. J’en ai bien trop, je l’avoue. J’aurais aimé que tu ne me blesses pas… mais je ne suis pas certain que tu m’aurais écouté si je t’avais demandé de ne pas le faire. » Elle est instable, spontanée et peut-être plus difficile à influencer que je l’aimerais. Je pose ma main sur le bâton et de l’autre lui enlève des mains, avec fermeté mais douceur, puis le jette à terre derrière moi. « Amelia… Nous sommes différents, c’est un fait. Je ne suis qu’un optimiste qui s’attire des problèmes en voulant aider. En voulant t’aider. En refusant de me fermer à d’autres visions du monde, malgré tes dires. Car apporter de l'aide et s'ouvrir à l'autre, c'est une bonne chose. Mes yeux verts d’analyste se plissent. J’ai donc une question qui me taraude : si tu t’en fiche vraiment… si tu ne veux pas être sauvée… pourquoi supportes-tu encore mes sourires et ma bienveillance ? » J’aimerais connaître la réponse, sincèrement. Et si je peux l'atteindre et l'aider, je le ferai. Car tout être qui fait souffrir, souffre en réalité.
26 march 2016 Δ ft. Amelia Δ © GASMASK
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MessageSujet: Re: As the nature inside the city, your soul could illuminate your reality   As the nature inside the city, your soul could illuminate your reality 1400359500-clockDim 14 Aoû 2016 - 15:30
As the nature inside the city, your soul could illuminate your reality

Elle n’avait jamais eu la conviction que la violence était nécessaire ni même qu’elle la défoulerait lorsqu’elle la mettrait en pratique. Elle n’avait pas de pulsions de colère - et bien qu’à son aisance on pourrait déduire qu’elle est faite pour ça, la russe ne partage pas cet avis. C’est simplement sa façon de communiquer. Elle était différente - si différente, tant à part, insouciante à sa manière, si profondément cruelle, imperméable à l’humanité qu’elle désirait tant de comprendre au fond.

Elle aimerait être différente, non pas pour faire le bien ou se repentir de ses actions avec sincérité, mais pour être en mesure de comprendre - pour être capable de faire ses propres choix, et non pas de se laisser guider par une nature dont elle ne saisissait pas les raisons. Elle ne blâmait personne pour être incapable de comprendre et elle ne blâmait pas Niels pour essayer si durement. Elle était tout bonnement différente, trop différente, trop unique - et elle cherchait encore à savoir s’il s’agissait d’une bonne ou d’une mauvaise chose. Peut-être que cette recherche était vaine, peut-être qu’il n’y avait pas de réponse - condamnée à une anormalité sans nom, dans la recherche de ce qui n’existe probablement pas. Elle avait besoin d’être sauvée, probablement. Besoin de savoir qui elle était, pas juste ces envies incontrôlables qui régissaient sa façon d’être - et Niels soulevaient des interrogations d’une justesse effrayante.

Pourquoi faisait-elle ça ? Pourquoi cherchait-elle à comprendre ? Elle ne disposait pas de bon fond comme la plupart des mauvaises personnes, malgré tout, elle était toujours là à écouter Niels - mettant de côté ses convictions pour s’ouvrir à celles du garçon. Qu’est-ce qui la retenait ? Qu’est-ce qui la rendait si sensible à cet optimisme qu’elle pensait si stupide, alors qu’elle pouvait en finir avec tout ça en tournant les talons ? Elle voulait comprendre. Elle avait besoin de comprendre - et c’est en restant ici qu’elle pourrait toucher de ses doigts la vérité.

« Le mal est ma façon d’être, j’en suis consciente, et aucune gentillesse ne se cache derrière ça. Je suis incapable de comprendre cette façon d’agir. »

Elle le regarda, stoïque. Froide. Sincère.

« Mais je ne veux pas dépendre de ça. Je veux savoir ce qui pousse les gens à s’entraider et décider quoi faire en ayant toutes les cartes en main. »

Elle refusait d’être la pionne d’une tempérament mauvais, simplement parce qu’elle ne pouvait pas le dépasser. Amelia s’y refusait - elle tenait à expérimenter toutes les possibilités pour décider de celle qu’elle emprunterait. Elle n’était pas comme ces personnes qui tournaient le dos aux sentiments pour ne pas s’y confronter - elle les contemplerait dans leur ensemble pour prendre sa décision finale. Elle ne se cantonnerait pas à un simple caractère - elle ne se laisserait pas guider par le destin, ni par une quelconque force supérieure.
Elle dépasserait toutes les limites, tout ce qu’il était possible de surpasser - et elle atteindrait cette liberté qu’elle recherchait tant.

« Je ne veux pas de bonheur, de paix dans le monde ou passer ma vie à aider les autres. Je veux être libre de tout, même si ça signifie devoir supprimer toute chose existante. »
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MessageSujet: Re: As the nature inside the city, your soul could illuminate your reality   As the nature inside the city, your soul could illuminate your reality 1400359500-clockMer 24 Aoû 2016 - 16:33
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Analyse. Cette froideur est celle du scientifique devant ses souris, tentant d’analyser et de comprendre leurs réactions. La seule différence… C’est que nous sommes dans un monde de souris et qu’elle en est une aussi, quoi qu’elle dise pour se persuader du contraire. Elle est à part, elle se veut à part… mais elle reste. Hum. Sa curiosité pourrait être le moyen de la sauver, de lui prouver qu’elle est humaine également. Avec ses défauts, ses mauvaises pensées… ces vraies preuves d’humanité. Elle ne souhaite pas le bonheur ? Peut-être est-ce simplement parce qu’elle ignore ce que c’est. Cette pensée m’attriste et me donne encore plus envie de l’aider. Je ne suis pas quelqu’un qui a eu la meilleure vie du monde mais j’ai au moins ça pour moi : je sais ce que c’est d’être heureux et je sais comment le ressentir de nouveau. Chacun à sa propre conception, il suffit juste de la trouver. Et Amelia… Amelia a juste besoin de trouver son bonheur. En espérant que cela ne la mène pas à détruire celui des autres…

Elle contredit ma pensée à sa dernière phrase et je ne peux m’empêcher de grimacer. J’aimerais tellement qu’elle exagère, qu’elle ne lâche ça que par tristesse ou colère. Mais non. Je le sais, je le sens. Elle a dit cela avec sincérité et même simplicité. La liberté. Cela aussi, c’est un idéal que beaucoup poursuivent… et que peu obtiennent, surtout à l’époque moderne. Cette envie vient souvent d’un sentiment d’asservissement, d’enferment… Je lui demande donc, tentant d’imiter son ton d’analyste pour ne pas y glisser ma subjectivité si contraire à la sienne : « De quoi tiens-tu tant à te libérer ? Pour penser à détruire tout ce qui t’arrête… c’est que tu dois te sentir vraiment opprimée. » Je regarde ce bout de femme, fière, forte. Je ne vois pas ce qui pourrait l’arrêter. Cela me fait peur au fond… jusqu’où pourrait-elle aller si on se dressait devant elle ?

Je ne peux m’empêcher de lui préciser : « Un proverbe français dit que la liberté des uns s’arrête à la liberté des autres. Petite pause, alors que mes yeux brillent : La liberté est précieuse, incoercible, extraordinaire… ce n’est pas un instrument de destruction. La liberté est ce qui porte les peuples. Elle ne peut asservir ou anéantir. Si tu tiens tant à la liberté… ne crois-tu pas que tu lui manquerais de respect en la supprimant chez les autres ? » C’est mon optimisme qui parle, de nouveau. Mais je lui pose la question, je ne lui fais pas une leçon. Ou alors… c’est une leçon de philosophie : j’attends qu’elle réfléchisse, qu’elle prenne partie, qu’elle défende son point de vue s’il diffère du mien. Trop de fois les gens confondent « liberté » et « impunité » mais il y a une nuance : être libre a aussi ses règles. Des règles de bon sens implicites, qui peut-être échappent à la jeune fille mais qui existent malgré tout. Et pour ceux dans ce monde qui préférent les ignorer, la religion et la société ont su en créer de nouvelles… Je n’imagine pas Amelia craindre Dieu et, à la réflexion, la prison non plus.

Je me sidère intérieurement à penser qu’elle pourrait finir au tribunal en suivant cette voie, sans barrière morale pour la stopper. Pourtant, j’ai beau espérer me tromper, croire la sauver ou qu’un autre le fera, ce futur ne m’apparaît pas insensé. Quel triste avenir si cela arrive… Avec sa détermination, son amoralité, et même son don, cela s’annonce compliqué. J’ai la certitude que même avec le temps, on l’arrêtera. Mais j’espère que ce sera avant l’irréparable. Avant même de penser à ceux qui pourraient être sur sa route, elle est sa première et espérons sa dernière victime, la plus importante à sauver. Si on la sauve elle, cela achèvera un possible cercle de haine, non ? Et encore… je ne suis même pas sûr que ce soit de la haine qu’il s’agit. Ce doit simplement être de l’incompréhension. C’est pour cela que je tiens à rester, que je me refuse à l’abandonner. Elle a juste besoin qu’on lui explique et sa curiosité est une chance que je ne peux ignorer, me permettant d’avoir son attention encore un temps. Quoi qu’elle dise, quoi qu’elle fasse, quoi que je subisse… ce n’est rien. Il faut toujours être là pour son prochain.
26 march 2016 Δ ft. Amelia Δ © GASMASK
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MessageSujet: Re: As the nature inside the city, your soul could illuminate your reality   As the nature inside the city, your soul could illuminate your reality 1400359500-clockMer 24 Aoû 2016 - 23:39
As the nature inside the city, your soul could illuminate your reality
C’était une question si pertinente que la russe en resta interloquée durant quelques instants. Elle ne s’était jamais faite la réflexion dans ce sens-là, et à vrai dire, personne n’avait jamais fait la réflexion pour elle - les gens butaient sur l’image effrayante qu’elle renvoyait, ne tenant pas à risquer leur santé pour aider à l’arrangement de celle de la demoiselle. Cette décision, Amelia pouvait la comprendre - et si elle reconnaissait la présence d’esprit du gamin, elle ne ferait pas pour autant preuve de clémence dans son jugement. Cela étant, elle devait reconnaître qu’il remontait dans son estime ; elle n’était peut-être pas du genre à rechercher l’empathie, mais cette manière de faire les choses semblait lui amener quelques bons résultats. Elle reste silencieuse, observant avec une patiente curiosité l’étendue du raisonnement du gamin - mais ce sur quoi il dériva ne joua pas en sa faveur. Amelia se mordit les lèvres, clignant rapidement des yeux comme si les mots du gamin s’étaient déformés en cours de trajet. Elle détestait cette manière qu’il avait de présenter les choses avec certitude - il parlait de son point de vue comme d’une vérité générale et dénigrait sa façon de penser au nom d’un fait établi. C’est stupide. Je ne peux l’admettre. Elle inspira doucement, laissa quelques instants couler tout en ressassant les paroles du gamin.

Elle avait beau s’agacer, sa réflexion n’était pas fausse - elle était même logique. Dans un mélange de juridiction et de morale populaire, il lui présentait les défauts de son raisonnement, et bien que sa façon de le faire ne plaise pas à Amelia, il n’était pas question de détourner le débat vers ses manières. Il n’en est pas question, et surtout pas depuis que les miennes s’exercent avec le mal.

La russe prit le temps de réfléchir, faisant fonctionner son intelligence presque endormi par son cerveau à moitié sollicité, pour trouver la réponse pertinente que cette question méritait de recevoir. Elle avait décidé de ne plus agir à l’encontre du garçon. Son désir de compréhension avait disparu : Amelia avait bien conscience qu’elle était bien trop différente de Niels pour que leurs pensées trouvent un croisement qui les pousse à l’entente, aussi la curiosité était le seul sentiment qui la maintenait encore dans cette calme compassion. Pourtant, je désire tant en finir. Mais c’est la mauvaise chose à faire, elle le sait - elle refuse de frapper sans raison, car l’acte doit lui apporter une satisfaction autre que de la violence gratuite. C’est moi. Je suis comme ça. Je n’ai pas besoin de raison. Elle posa sa main sur son crâne, fermant les yeux pour repousser ce qui semblait si évident qu’elle apparaissait comme son inéluctable futur. Le murmure grandissait, et tandis que ses mots se faisaient plus clairs, la vérité se dévoilait. Elle ne voulait pas fuir, choisir la solution simple de contourner la question - ce n’est pas comme ça qu’elle fonctionnait. Elle ne devait pas fuir.

Elle voulait aller au bout de sa façon de faire, qu’importe si elle perdait du temps ou si elle ne tirerait rien de cette discussion avec Niels. Elle refusait de frapper et d’admettre ses torts par une absence de réponse - d’autant qu’elle était elle aussi certaine de sa position. Mais je n’ai pas à la fortifier devant ce gamin que je pourrai écraser. Elle inspira doucement, s’efforça de reprendre le même ton qu’à l’accoutumée, ne laissant pas la moindre transparence sur ses émotions.

« Je me moque de la respecter. La liberté que je recherche est simplement la mienne, et sa forme ultime réside en l’absence de contraintes. Je ne veux pas débattre de cette définition, car la seule liberté que je veux atteindre est celle que je pense être. »

Elle n’avait pas de difficulté à tenir ce genre de discours. Mais tout pourrait être bien plus simple pour moi. À tous les égards, cette réponse était évidente - et même dans ses pires instants, Amelia avait toujours affiché ce puissant désir de liberté. C’est ce qui passait avant tout - et ce n’était peut-être qu’une excuse pour répondre à ses désirs dangereux, mais elle s’en moquait. Je me sens bien en agissant selon mes propres envies, qu’importe si ce sentiment n’est qu’illusion. L’important est qu’elle soit convaincu de son authenticité. Amelia n’avait pas cette prétention arrogante au bonheur. Si elle pouvait juste se contenter d’un quotidien satisfaisant, elle n’en demanderait pas plus.
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MessageSujet: Re: As the nature inside the city, your soul could illuminate your reality   As the nature inside the city, your soul could illuminate your reality 1400359500-clockMar 18 Oct 2016 - 18:48
so different but
i try anyway
Both in our dreams, it's our curse / You're lost in your nights / I'm blinded by my lights / Still I hope we can converse

Inquiétude. Montante. Irrépressible. Présente depuis quelque temps, à y réfléchir. Mais pas celle à laquelle on penserait face à Amelia Remington. Je m’inquiète pour elle, non pour moi. J’aime regarder les gens, les observer, les écouter ; saisir leurs désirs et leurs peurs et les aider. Je n’y arrive pas toujours, mais j’essaye. Car les quelques fois où ça a marché ont mérité mes nombreux essais. Je l’observe Amelia, je l’écoute, j’attends… mais est-ce que je comprends ? Je ne sais. Je crois savoir mais au fond, sûrement, je ne fais que projeter mes propres envies et craintes sur elle. J’ai beau être perspicace, c’est un mur et elle s’en fiche de mes perches. Elle les dénigre, elle les casse, elle les retourne contre moi. C’est vrai ça… Pourquoi je tente encore ? Alors que je vois bien que ça ne marche pas ; alors que je vois bien qu’elle ne veut pas. Ah. C’est ça. J’en souris malgré moi. Elle est encore là, voilà pourquoi je tente encore. Inconsciemment, elle doit sentir qu’il se passe quelque chose et que ça vaut la peine de rester. Elle est enfermée, protégée, bien cachée derrière sa forteresse d’idées, mais elle écoute le pauvre petit héraut (et non héros) de l’Optimisme car cela change de tous ceux qui ont voulu attaquer ses murs.

Je ne veux pas l’attaquer, moi. Je ne prétends même pas la sauver, moi. Je veux juste qu’elle jette un coup d’œil ailleurs qu’en elle-même, qu’elle découvre que la vie est belle et qu’elle peut en profiter comme tout le monde le mérite… du moins je crois. Et j’ai beau sourire par espoir et goût de nos échanges, mes yeux verts sont tristes et humides. Telles des bouteilles jetées à la mer, fixant l’horizon d’un avenir impossible, portant un message qui n’arrivera pas à destination. Car elle ne veut pas. Derrière ses murs, elle se croit libre et indépendante et au-dessus de tout juste en disant non. Malgré moi, j’acquiesce sa réponse. Je crois que j’en soupire derrière mon sourire.

Et je lâche donc : « Je vois. Tu en sembles bien sûre. Petite pause, léger glissement du regard et de la main sur l’arbre à nos côtés. "La liberté que tu penses être", dis-tu ? Ne pas avoir de contraintes, cela je l’entends bien… et tu es loin d’être la seule à en rêver. Tu es comme tout le monde pour cela, sans vouloir t’offenser. Mon ton mêle l’assurance à de la pitié, cela m’étonne mais je ne m’arrête pas pour autant. Mais comme beaucoup, en voulant être libre, tu t’enfermes encore plus. Tu es toi-même ta plus grande barrière. Et… oui. Tu pourrais bien me révéler tout ce que tu pourrais faire… je maintiendrai mon jugement. Car toutes tes actions ne seront que des moyens de prouver ta liberté, non que tu l’aies obtenue vraiment. »

Je passe mon index sur la marque de ma joue puis la regarde de nouveau droit dans les yeux. Je suis quelqu’un de gentil paraît-il. Compréhensif, altruiste, à l’écoute. Un poil trop naïf à voir le bien dans chacun, un bien trop patient à tolérer et à pardonner à tous. Mais ce que les gens ne voient pas souvent c’est que j’observe les gens et j’apprends. Et au fond, oui, je comprends. Et si Amelia a du bien en elle, elle a du mal également. Et je m’inquiète pour elle, vraiment. Mais je ne peux pas faire le travail à sa place, je ne peux pas la sauver de ses démons. Je veux bien être celui qui l’éveille mais si elle veut rester dans son songe de vie où faire n’importe quoi, c’est être soi… je l’y laisse. Et espère juste qu’elle s’en souviendra un jour où l’action de trop sera commise. Et qu’elle comprendra mes mots, ce dernier soupçon de réalité avant de l’avoir laissée : « Tu n’es pas quelqu’un de méchant. Tu n’es pas si différente des autres. Tu es juste perdue et tu crois que ne pas savoir où aller, c’est être libre. J’espère que tu trouveras dans ta quête un but pour te mener. Car sinon… tu mourras sans avoir jamais vraiment existé. »
26 march 2016 Δ ft. Amelia Δ © GASMASK
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MessageSujet: Re: As the nature inside the city, your soul could illuminate your reality   As the nature inside the city, your soul could illuminate your reality 1400359500-clockJeu 20 Oct 2016 - 16:24
As the nature inside the city, your soul could illuminate your reality
Elle affirmait tant de choses Amelia, des vérités emplies de tant de convictions qu’on les prendrait pour une réalité concrète avec un peu de naïveté et de peur. Quelque part, elle aurait aimé être capable de convaincre chacun que le brouillon de ses pensées pouvait s’imposer comme une certitude si concrète qu’elle en oublierait cette recherche d’identité - car c’est dans cela que tout résidait au fond, l’inconnu de ce qu’elle était devenue. Elle appréhendait toute cette nouveauté comme la redécouverte d’une familiarité incompréhensible, et malgré ce sentiment dont elle ignorait les origines, elle se sentait plus perdue que jamais - et cet aspect d’elle, cette personnalité envieuse de liberté comme dans la peur d’une catégorisation idiote, Niels l’avait comprise - et il présentait ses propos comme la réponse qui lui était interdite. Comme si l’inverse valait mieux ; elle reconnaissait dans sa voix et dans ses actes le même ton que son père - la certitude absolue que ses propos se rapprochaient d’une vérité sans opposition. Elle continuait de détester cet homme et sa façon de voir le monde, et malgré ça, elle ne s’agaçait pas le moins du monde aux propos de Niels.

c'était sans doute du fait de leur pertinence. Il voyait juste. Amelia n’était pas comme la plupart des gens de sa famille - elle n’avait pas cet égo stupide qui lui fermait le voile à toute analyse de ce genre, persuadée d’être sur la bonne voie ; et en un sens, son père l’avait aidée à devenir ce qu’elle était aujourd’hui. Secrètement, derrière cette image de petite fille modèle tant aimée par ses parents, que ne partageaient pas ses frères et soeurs, elle avait haït ses parents et leur façon d’être - et elle se présentait comme l’exact opposé, avec quelques penchants autrement plus morbides.

« Je suis désolée Léo. »


Elle cligna rapidement des yeux, sa propre voix teinté d’un ton désolé qu’elle ne s’était jamais découvert ; elle dédiait de ce simple son une si grande immensité de tristesse et de remords qu’elle sentait son cœur se serrer - cette vision était réaliste, puissante et sincère. C’était réel. Niels disait qu’elle était sa plus grande barrière et c’était vrai, littéralement. Elle avait fait quelque chose, là-dedans, elle le sentait ; et cette perception nouvelle était si excitante qu’elle ne put retenir un maigre sourire. Il y avait une limite à ce que Niels pouvait comprendre.

Amelia était presque heureuse de savoir qu’il saisissait cette manière de penser, qu’il l’aidait ainsi à trouver une façon de vivre sa vie. Il était stupide et naïf, mais il avait de bonnes déductions - et elle se sentit presque embarrassée à l’idée qu’il ait ainsi pensé et décortiqué sa personne. Elle s’avança d’un pas léger pour le serrer dans ses bras avec cette reconnaissance tordue, mais s’arrêta dans son geste brusquement, portant une main à son front.

« Je refuse que tu me voies comme ça. »

Elle prit une inspiration, fiévreuse, leva un regard différent sur lui. Ses pensées la submergeaient si profondément qu’elle en perdait ses repères. Merci Niels. C’est ce qu’elle aurait aimé dire avec ce sourire presque bienveillant, une sincère envie de se comprendre davantage.

Les morceaux perdus revenaient peu à peu à elle ; Amelia sentait que la vérité se rapprochait doucement et ce gamin en était à l’origine. Elle ne l’oublierait pas. Elle passa à côté de lui, marchant parallèlement au Grand Arbre sans un mot. Instable, malade. La vision d’un chaton lui faisant face l’agaça tellement qu’elle balança sa jambe vers lui si imprudemment que l’animal aurait valsé s’il n’avait pas couru à la vue du geste. Elle n’y tenait plus. Elle ne pouvait pas rester là.

« Je te remercie, ton analyse m’a beaucoup aidé. La prochaine fois que je viendrai te voir, je répondrai correctement à tes interrogations. »

Elle marqua une pause, et laissa l’ombre d’un sourire gagner son visage fermé.

« Toutefois, ne fais pas l’erreur de penser que je suis une bonne personne. Je n'ai rien à te prouver, considère ça comme un servie rendu. »

Car il le fallait. Elle se devait, ne serait-ce que pour rattraper une dette qu’elle estimait lui devoir, l’avertir de cette vérité simple. Sur ce point-là, elle ressemblait à son paternel - persuadée sans le moindre doute qu’elle était loin de toute instinct de bonté. Peut-être était-elle perdue, peut-être qu’elle se mentait affreusement ; honnêtement, Amelia n’aurait su le dire. Elle voulait simplement lui accorder un avertissement avant de partir. Elle ne savait pas, Amelia. Mais sa réponse n’allait pas tarder à lui revenir.
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MessageSujet: Re: As the nature inside the city, your soul could illuminate your reality   As the nature inside the city, your soul could illuminate your reality 1400359500-clock
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As the nature inside the city, your soul could illuminate your reality
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