Colton ferma les yeux, respirant un coup l’air frais nocturne. Il approcha sa main de la rose enfilée dans la poche de son costume. Entièrement blanc, seule la chemise était d’un bleu pastel rappelant sa chevelure et ses yeux. Il en caressa doucement les pétales, réfléchissant au symbolisme dont il avait voulu l’imprégner. Une rose rose. Pas de rouge passionné. Premièrement, et Magnus le lui avait régulièrement dit, cela ferait trop voyant, sachant qu’il ne portait aucune couleur pouvant contrebalancer un rouge carmin. Ensuite, ce n’était pas ce qu’il voulait exprimer. Ce n’était pas ce qu’il ressentait pour Joy.
Et, au fond de lui, il savait qu’elle comprendra. Alors, il rouvrit ses yeux et plongea son regard azuré dans l’étendue dégagée du firmament.
Inspire. Expire.
Malgré lui, il était nerveux. C’était leur premier et dernier bal ensemble. L’année dernière, il y avait été avec Lachesis, qui avait ensuite graduée. C’était cette fille qui lui avait fait réaliser l’importance des détails. Maintenant, ce qu’il avait apprit, il l’offrait à Joy.
Sans le vouloir, il forma le nom de sa petite amie sur ses lèvres, rougissant quand il s’en rendit compte. Ses joues le brûlait agréablement alors qu’il reprit sa marche vers le bungalow de la D, d’un an sa cadette. Un pas après l’autre, il prenait soin de se souvenirs des conseils de ses amis. Ne regarde pas tes mains, complimente-la, fait attention à elle... Une grimace prit place sur son visage. Il le prenait pour un débutant ou quoi ? Il a 21 ans, bon sang ! Il sait comment se comporter devant une fille ! Son problème, à lui, c'est la fille en question.
Joy. Joy qui, malgré tout ses défauts, refuse de lâcher prise. Joy qui se jette la tête la première dans les embrouilles pour l'aider à sortir la tête de l'eau. Joy qui ne cesse jamais de le supporter, peu importe ce qu'il fait. Mais il y a aussi cette Joy, qui lui dit parfois Non. Cette Joy, qui le fait tourner en bourrique. Cette Joy, qui s'offusque sans honte quand il la taquine. Joy. Si naturelle, si vraie.
L'ombre du Clown se glisse un instant sur son visage, mais il l'efface rapidement. Il n'a pas besoin de ça, avec Joy.
Il respire profondément avant de toquer à la porte du bungalow.
Il passe nerveusement une main dans ses cheveux bien coiffés, tiré en arrière sur un côté de sa tête, marmonnant pour lui même.
Tes yeux n’avaient jamais autant brillé que ce soir-là. Le bal t’illuminait, et l’éventualité d’y aller avec Colton, ton Colton, te faisait rayonner par toutes tes pores. Ton cœur se débattait férocement dans ta poitrine, témoin de ton excitation et de ton stress d’accompagner pour la première fois ton petit ami au bal. Et pour la dernière fois aussi. T’avais envie que chaque seconde soit parfaite, comme votre relation jusqu’à présent, pour n’avoir aucun regret une fois que la soirée serait terminée. Que tu puisses te rappeler de ce moment en souriant et non pas en regrettant. T’avais eu aucun regret après cette journée de septembre où vous aviez acquiescé à être plus que des amis, tu savais que t’avais fait le bon choix, et tu ne voulais pas commencer à regretter quoi que ce soit ce soir.
Quand t’entends les petits coups à la porte, ton cœur s’emballe davantage et tu te précipites pour ouvrir la porte. Juste avant de tourner la poignée, tu prends une dizaine de secondes pour lisser ta longue robe bleu pastel et passer une main dans tes cheveux bouclés pour l’occasion. T’inspires longuement avant de laisser la porte s’ouvrir sur ton cavalier. Et t’as le souffle coupé. Tu te remercies mentalement d’avoir pris la peine d’emmagasiner de l’air avant, ça t’a permis de ne pas t’effondrer par manque flagrant d’oxygène dans tes cellules et ça aurait un peu gâché le début de votre soirée. Un large sourire se façonne sur tes lèvres rosées et tes yeux ombrés par un smokey eye se promènent librement sur ton homme, détaillant sans vergogne chaque partie de son habit. Et t’as presque les larmes aux yeux tellement t’es émue. Il est parfait, c’est indubitable, et t’en reviens toujours pas que c’est toi qu’il accompagne, volontairement en plus. T’en as perdu tes mots.
▬ … Wow.
C’est tout ce qui réussit à sortir de ta bouche alors que tes prunelles se fixent aux siennes, exprimant ta joie de le voir, la tendresse que tu ressens à son égard et la sincérité de ton compliment. T’aurais bien aimé pouvoir en dire plus, mais impossible quand t’es sous le choc de la sorte. Tu clignes des yeux à répétition pour légèrement reprendre tes esprits et tends la main pour agripper la sienne doucement, caressant du pouce sa peau chaude. Tu franchis la porte pour le rejoindre à l’extérieur et ferme derrière toi, quittant officiellement le confort de ton bungalow pour te livrer à la chaleur de ton cavalier. T’en profites pour récupérer ton habileté à parler et t’adresser à Colton, toujours souriante.
▬ Merci d’être venu me chercher. J’espère que tu es prêt à danser par contre, je délaisse rarement la piste les soirs de bal.
Un clin d’œil taquin accompagne ta remarque et tu peux enfin respirer librement. La soirée allait officiellement commencer pour vous deux.
Un sourire est tout ce qu'il lui faut, mais c'est bien plus qu'il obtient.
Une jeune femme magnifique, que le froid d'hiver n'a pas ébranlé. Une robe, assortie sans le vouloir, la complimentant de la plus belle des façons.
Il faudra quelqu'un instant au jeune homme pour se remettre de sa surprise avant qu'un sourire éblouissant ne prennent place sur ses lèvres.
"Joy." souffle-t-il.
Le prénom de la demoiselle se superpose avec sa propre exclamation, réchauffant leur coeur.
La main chaude du A attrape celle de sa cavalière, délicatement, admirant la fragilité de cette dernière au sein de sa propre paume. Il lui offre sa chaleur sans hésitation aucune, ne pouvant rien refuser à cette jeune femme au coeur digne du meilleur des hommes.
Et il est à lui ce soir, ce coeur. Alors, en souriant, Colton guide sa cavalière jusqu'au lieu de magie. Car chaque année, personne ne peut échapper à la magie des lieux. Que la salle de bal soit ouverte sur le ciel ou cachée au fond de la forêt, la magie fait toujours son oeuvre à Prismver.
Le clin d'oeil de la belle ne fait qu'attiser la joie enfantine du bleu.
"Comme si j'allais te laisser danser seule, Joy, voyons."
Son ton est amusé alors que ses yeux s'élèvent moqueusement vers le firmament avant de rapidement rejoindre le chemin en face d'eux. Hors de question de faire trébucher sa cavalière en cette magnifique soirée.
La route jusqu'à la Grande Place est silencieuse, tension agréable mais difficilement soutenable.
C'est leur dernier bal. Tout deux le savent. Mais est-ce le dernier bal ? Avec la disparition des pouvoirs, en tout cas, pour les élèves fréquentant le pensionnat, l'avenir de l'école était compromis, pression supplémentaire en cette douce nuit d'hiver.
A l'entrée, on leur tendit un verre d'eau chacun. Un coup d'oeil complice leur suffit. S'il suffisait de cela pour entrer cette année, alors les organisateurs s'attendrissaient. Cependant, ils ne fûrent pas laissés en reste par la suite.
De façon instinctive, Colton aurait choisit le chemin "tapette". Il n'avait aucune honte à l'avouer. Mais ce qui le retint, ce fût le regard de Joy. Elle accepterai sûrement n'importe quel chemin sans broncher, mais la D, plus que n'importe qui d'autres, avait le goût de la fête. Alors, sans même parler, Colton les dirigea dans la petite salle circulaire intitulée "guerrier", au bonheur évident de sa cavalière.
Délicatement, les doigts du bleu avait saisit un bonbon rose et l'avait placé doucement sur les lèvres de la brune, le regard pétillant.
"Cap ou pas cap ?"
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Sujet: Re: Colton & Joy Mar 22 Aoû 2017 - 2:23
Bal 2017
ft. Colton
Tes dents rencontrent ta lèvre inférieure dans un mouvement inconsciemment sensuel, et au moment où tu t’en rends compte, t’es bien contente de voir que les yeux de ton cavalier sont posés ailleurs et qu’il n’ait pas pu remarquer ce geste peu approprié de ta part. Geste qui a été d’abord posé parce que t’étais ravie que ton petit ami t’accompagne de la sorte et que t’avais déjà un sourire étiré jusqu’aux oreilles, sans compter ton regard étoilé.
Parce que t’es plus que comblée avec l’amour de Colton, et qu’à un certain moment tu sais plus comment le montrer.
Tu te cales contre le jeune homme alors que vous marchez jusqu’à la Grande Place, en silence. T’étais préoccupée par le fait que ce soit votre dernier bal ensemble, que ce soit votre dernière occasion en amoureux de vous illustrer en une soirée qui ne serait pas que magique pour vous mais pour tous les autres élèves du pensionnat. Et même si au final il y avait un bal l’an prochain, tu devrais y aller en solo, ton bel homme n’étant pas sur l’île pour l’occasion, tel qu’il t’en avait déjà parlé.
Mais la température laissait présager que vous alliez avoir un superbe moment, et tu préférais te concentrer sur ton exceptionnel cavalier et le plaisir que vous alliez avoir ensemble plutôt que sur l’avenir un peu sombre qui vous attendait. Ainsi, quand tu te fais tendre un verre d’eau une fois sur place, tu lances un regard complice à ton partenaire et l’engloutis sans tarder en grimaçant, n’appréciant toujours pas le contact de l’élément aquatique. Au moins, si ce n’était que cela le défi qu’ils vous préparaient, tu pouvais encore dormir sur tes deux oreilles.
Par contre, quand tu vois les deux voies qui s’offraient à vous, tu trépignes presque comme un enfant surexcité, pressant Colton du regard d’aller dans la direction du guerrier et il te faut toute ta volonté pour ne pas crier de joie quand il s’exécute, touchée tout de même qu’il fasse ce geste pour toi. T’avais même pas eu besoin de demander au final, et t’étais consciente qu’il aurait préféré aller dans le chemin intitulé « tapette ». Mais il ne l’avait pas fait. Pour toi. Et ton cœur bat de nouveau la chamade, surexcité.
Tu vois les bonbons et en agrippe un rouge pile au moment où ton compagnon en dépose un rose contre tes lèvres, accentuant le geste par une marque de défi. Et tu ne peux pas t’empêcher de plonger ton regard dans le sien et d’ouvrir la bouche sans broncher, croquant ensuite le bonbon rosé. Tu glisses à ton tour le bonbon rouge sur les lèvres du bleu, lui lançant une œillade coquine en guise de provocation.
▬ À ton tour, sweetie.
T’attends qu’il mange le sien pour te hisser sur la pointe des pieds et emprisonner ses lèvres des tiennes un court instant, scellant votre sort à tous les deux. Ta main va chercher la sienne alors que tu l’attires vers la pièce centrale où vous alliez nécessairement danser, ravie qu’au final les bonbons n’aient pas un effet trop désastreux.
Enfin. C’est ce que tu croyais. Jusqu’à ce que tu ne puisses plus supporter l’effet de sa main sur la tienne. Peut-être entre autres parce que t’as l’impression d’orgasmer de la main.
Alors tes yeux fixent ta main, puis fait des allers-retours entre ton petit-ami et cette dernière un moment, sous le coup de la surprise. Et tu retires ta main de la sienne un peu brusquement, choquée.
▬ Colton, je sais pas c’qui se passe, mais j’te jure que ma main a jouit là.
Et heureusement pour toi, ton copain était habitué à tes réactions loufoques, autrement t’aurais été hyper gênée. Pas pour ton intervention, mais pour l’action de ta main hein.
Tu ne peux t'empêcher de rire devant sa réaction hilarante. Sa main aurait jouit ? Voilà qui est intéressant. Tu frôle son bras juste pour voir, te délectant de sa réaction, ronronnant sans t'en rendre compte. Et lorsque que tu t'en rends compte. Tu panique légèrement en touchant ton visage. Ton nez est légèrement plus remonté et semble un peu différent. Car il a foncé Colton, comme un museau félin, mais tu ne le sais pas. Tes canines aussi sont plus prononcée, tes oreilles ont disparues pour laisser place à deux oreilles bleues sur ta tête.
Et rapidement, à ton grand damn, tu réalises qu'une queue bleue est venue compléter la panoplie. Et que le ronronnement était involontaire, faisant trembler ta poitrine.
"Et bien chat, ch'est churprenant !"
Et tu rougis à ta manière de parler, cachant ton visage dans tes... Pattes ?! Tes mains ont effectivement, développés des coussinets et son devenues plus velues. Mais ça va, ça ressemble encore assez à des mains.
Puis tu ris de paire avec ta petite amie.
"On va pacher un chacré noël !"
Et vous riez de nouveau, hilare face à cette situation inattendue. Le changement vous fait du bien, tu apprécies. Et elle aussi.
Tu glousses face à sa réaction et tressaille un peu trop fortement à ton goût à nouveau lorsque sa main effleure ton bras. Tu fronces les sourcils en te demandant ce qu’il pouvait bien se passer en toi, mais tu ne peux pas garder cette mine bien longtemps quand tu remarques les changements physiques chez ton cavalier. Et autant dire que ça te rend gaga, t’es une amoureuse des chats et voilà que ton amoureux en devenait un.
Tes yeux pétillent de malice, mais surtout d’extase.
▬ Colton tu viens de réaliser l’un de mes rêves d’enfant, t’es génial.
Ce n’était pas son intention, mais n’en demeurait pas moins que t’étais désormais la copine d’un chat. Tu éclates de rire et caresse doucement ses pattes, émerveillée. Mais ton regard ne peut s’empêcher de remonter se fixer dans celui du félin, totalement heureux, et tes mains beaucoup trop sensibles se font plaisir en découvrant ses nouveaux traits. Et tu craques. Tu te hisses légèrement sur la pointe de tes pieds et presses tendrement tes lèvres contre celles de l’homme de ta vie, ou du moins ce qu’il en restait.
Tu ris ensuite doucement, ton corps parcouru par des frissons plus qu’agréables.
▬ Ch’est le cas de le dire !
T’embarques dans la blague – qui n’en est pas vraiment une pour lui – et l’amène jusqu’à la foule qui s’était rassemblée devant la vice. Qu’est-ce qu’elle avait tramé celle-là?
Tu es fier, sans vraiment savoir pourquoi, d'être celui qui réalisa ce rêve. Après tout, quand vous avez été dans la même "classe" qu'un élève pouvant se transformer en chat, c'est assez exceptionnel d'en devenir un vous même tout en conservant votre pouvoir d'origine. Même si, avec les effets secondaires des potions de Lovis, tu as peur de finir en chat complet à la fin de la soirée.
Votre sorcière bien aimée qui, d'ailleurs vous annonce que vos pouvoirs vont on été restitué lorsque vous avez bu le verre d'eau à l'entrée de l'immense tente. Œillade complice à ta cavalière.
"Pour une fois, che verre d'eau en aura valu la peine."
Car tu ne peux t'empêcher de la charrier gentiment sur sa phobie aquatique. Tu espérais l'en débarrasser un jour Colton, quitte à y passer toute ta vie, pour qu'elle comprenne pourquoi tu aimais tant l'eau et l'océan.
Tes yeux se ferme. Ce soir, tout est bleu pour toi. Ta couleur favorite.
Ce soir sera un bon soir. Alors, une fois l'ordre de dispersion donné, tu vous rapproche des boissons et du buffet, proposant un verre avec paille à ta cavalière. Hors de question de commencer la soirée sans une boisson, même s'il s'agit d'un simple jus de fruits pour toi. L'alcool, ce n'est plus vraiment ton truc.
Tes yeux l'observent en coin, ta main dans la sienne, une mimique amusée faisant bouger ton simili museau, toujours plutôt humain, dans un rictus tout aussi amusant.
"Comment cha che pache, avec ta main, très chèrrrre~ ?"
Elle est tellement belle quand elle rougit telle une fleur.
Tu lui tires la langue à l’évocation du fameux verre d’eau et glousse en secouant la tête, amusée plutôt qu’insultée qu’il ramène ta phobie sur le tapis. T’étais pas rancunière, et tu l’aimais trop pour lui en vouloir au fond et tu le savais pertinemment.
▬ Hahaha, très drôle Catman.
Mais tu souris trop pour que ça passe réellement comme un reproche. Tu le suis jusqu’au buffet et t’empares d’un jus de fruit à ton tour, sans oublier la fameuse paille. Tu voulais être en mesure de profiter de chaque instant avec Colton, et l’alcool n’avait pas sa place pour toi en ce moment. Tu voulais te concentrer sur lui, sur vous, et avoir toute ta tête pour le faire.
C’est difficile par contre, de se concentrer quand sa main vient saisir la tienne, déchargeant des fourmillements agréables dans tout ton corps. Face à Colton, t’étais déjà sensible, et maintenant c’était plus qu’exacerbé. T’espérais surtout que ça prendrait fin rapidement, parce que tu allais devoir rester à une certaine distance de ton beau cavalier sinon.
▬ Oh tu sais, elle jouit quand tu la touches, mais ça va.
Ta voix est taquine, et tu ne te prives pas de lui faire sentir la blague.
▬ D’ailleurs, si tu continues, je risque de devoir t’amener dans un coin sombre pour que ce ne soit pas ma main qui jouisse, si tu vois ce que je veux dire.
Un clin d’œil vient appuyer ta remarque et, ton verre dans la main, sa main dans l’autre, tu vous dirige vers la piste de danse. Une fois sur place, tu déposes ton verre sur une table et te tourne vers lui, un large sourire étirant tes lèvres.
Tu l'accompagne danser, toujours amusé par sa dernière remarque. Ta queue bleutée vient se loger autour de la taille de ta cavalière alors que vous dansez, un slow ayant finalement fait son apparition.
Et tu t'amuses d'elle Colton tu le sais, sachant combien elle aura du mal à garder son sérieux. Tu ne dit rien, tes yeux bleus se faisant plus perçant, plus félin, la traversant et l'empêchant de se plaindre réellement. Même quand tu colles ton torse à sa poitrine, tu ne dis rien, te réjouissant de ses réactions.
Et tu tentes de pousser le bouchon un peu plus loin, sachant qu'elle ne le prendra pas mal. Tu as toujours été joueur. C'est d'ailleurs l'une des façons dont vous vous êtes rencontrés.
Avoir une conversation sérieuse pendant un slow alors que ta cavalière à du mal à supporter quand tu la touche ? C'est pour toi.
"Tu sais ce que tu comptes faire, l'année prochaine ?"
Tu retiens un gémissement et te contente de fermer les yeux, fronçant tes sourcils par la même occasion, un peu prise de court par les sensations qui t’assaillent. T’étais pas habituée de réagir physiquement autant aux contacts des autres, et tu ne savais plus quoi faire pour résister à la tentation de découvrir ce bonheur dans ses bras, loin de tous ceux présents au bal.
Alors tu te mords violemment la lèvre quand il crée un nouveau contact envoûtant entre vous, ta peau parsemée de frissons pour la énième fois. Et tu finis par lui répondre, joueuse tout comme lui.
▬ Trouver une façon de te faire payer pour ce que tu me fais subir en ce moment, clairement.
Tu pousses ta propre torture plus loin dans ce slow en t’accotant contre son torse le temps de terminer la danse, t’imprégnant de son parfum un bref instant. T’aurais presque pu être considérée masochiste sur le coup.
Enfin, le rythme change, et quelqu’un a enfin la brillante idée de mettre un truc qui bouge davantage. T’en profites pour te décoller un peu et réduire le problème du contact avec Colton et le dévisage, coquine.
▬ Tu t’arranges pour passer une nuit inoubliable toi par contre. Si tu ne craches pas de boule de poil.