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 [FINI]「 Ton sang coule et le mien se glace. — Ambroise 」

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MessageSujet: [FINI]「 Ton sang coule et le mien se glace. — Ambroise 」   [FINI]「 Ton sang coule et le mien se glace. — Ambroise 」 1400359500-clockDim 6 Aoû 2017 - 23:22



— « Ton sang coule et le mien se glace. »







Ton chemin n'était pas tout pire, tout tracé. Parfois il t'arrivait de pas mettre un pied d'vant l'autre, de marcher sans penser. Tu faisais parti de ces personnes Narcisse, qui ne savent pas où aller et qui, perdus, se projettent dans une atmosphère où tout est désarçonné. Alors ce soir-là t'as pris un bout de ta force, t'as puisé un peu dans le peu qu'il te restait au fond de ton corps pour marcher comme un con dans un univers qui t'causait du tort. Ou peut-être pas en fait.


La nuit est calme, tu sens ce doux souffle vertueux caresser tes cheveux et tes idées pâles. T'as ce sourire au coin des lèvres, ce sourire qui ne disait rien de bon et qui signifiait une sorte de fièvre. Ouais, celle des années passées, celle qui te cloue comme un con dans la gravité. Tu ne sais pas pourquoi tu fais ça Nar, tout est chamboulé dans tes songes mal foutus, t'aimerais crier, mais y'a des gens qui dorment dans ce domaine d'inconnus. T'approches. Tu marches d'un pas de chat, chacun de tes pas est si lent, doux, qu'une souris s'en mordrait les doigts. Enfin tu vois cette porte au loin, celle qui signifie que ce gars habite là-bas, celui que tu cherches à éviter pour tenter de reprendre ta vie en main.


Et pourtant.


C'est un fragment de ta famille, tu le sais parce qu'il brille autant qu'il t'illumine. Il est chaud, il est un bout de tout. Un bout qui veut rien dire mais qui t'rend bien même dans un sourire. T'as jamais voulu savoir Nar, t'as jamais voulu le comprendre ou même l'accepter dans ta famille pour un dollar. T'étais un sceptique dans ta vie, toutefois tu savais que tu ne devais pas le laisser fuir lui aussi. Alors tu te retrouvais devant sa porte et tu voyais son corps qui gît ; ton coeur se serre, claque, tu fais des efforts.


— Qu'est-ce-que tu... Tu te stoppes et t'accroupis. Tâches de sang éparpillées sur son visage ; il a fait quoi cet abruti ? Et tu sors un mouchoir de ta poche, l'appuyant sur son genoux. Tu t'es fait ça comment ?


Au fond de toi, tu voyais son regard, t'avais peur et tu t'inquiétais ; ô désespoir.
© by Narcisse.
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MessageSujet: Re: [FINI]「 Ton sang coule et le mien se glace. — Ambroise 」   [FINI]「 Ton sang coule et le mien se glace. — Ambroise 」 1400359500-clockMer 9 Aoû 2017 - 0:55

— « Ton sang coule et le mien se glace. »

 Tes yeux emplis de mots filaient sur les murs qui encombraient ton petit autoroute de retour à la maison. Enfin petit tenait clairement de l'euphémisme. C'était étroit, et les palissades auraient pu annoncer le tonnerre comme les éclairs. Cet endroit est pathétique. Il y a de l'air frais dans ton corps, pour te porter quand la fatigue l'emporte sur ta fichue tête.

Pas qu'elle ne soit prête de t'achever.

Tu voulais penser à tout tel le digne chieur de réflexions que tu étais. Mais tu devais t'avouer, et seulement à toi merci bien, que ton état partiellement vidé n'orientait pas ton esprit vers de longs pamphlets et discours ironiques.

Bien dommage.

Quoique tu n'ai pas la moindre délectable envie d'étaler la qualité de tes voyelles à cet instant précis. Pitoyable mon cher ami, je vous le dis. Tu pourrais tout aussi bien laisser bruler tes cheveux dans cet état. Non, quand même pas tes magnifiques cheveux. Il y a certaines limites que tu ne te permettrais surement pas de dépasser.

Ah, enfin arrivé, bientôt de quoi sustenter ton pauvre estomac laissé au plus infâme abandon et..

« Putain. »

Belle fichue incise hein. En plein sur ton visage de marbre, n'est-il pas merveilleux. Te plaindre, ou l'art le plus agréable au monde. Oh ciel tu devais ressembler à..à.. un sans-domicile fixe. Tu te sentais repoussant envers toi-même. Et puis, la douleur commençait à s’infiltrer entre tes oreilles. Elle se divertissait en rampant entre chaque interstice sain de ton antre corporelle. La vapeur si sale qu'elle émettait s'insinuait en intra-veineuse, tremblant du pourpre des roses baveuses pour étrangler ta pauvre aise.

Tu ne savais pas bien si un grondement était approprié, mais tant pis. Et puis rien que de penser à tes vêtements la colère giclait de tous tes pores. Que c'était malaisant, diantre, que diable Mme la Marquise.

—Qu'est-ce-que tu... Tu t'es fais ça comment ? 

Le nouvel arrivant te ravit le cœur. Tant de joie dans ce monde de sauvage, Tant de béatitude dans cette situation insolite. Comme les vidéos marrantes mais ce n'est toujours pas le sujet, non ?

Que ton cher cousin se ramène, de lui même, devant ta porte, en toute liberté, tenait largement d'un fichu miracle. Loin de l'âne de Buridan cet abruti de Cissy avait fait un choix palpitant. Et ça te mettait bel et bien en joie.

« La douceur, tu l'as jeté dans la marre aux canards quand tu étais gosse Cissy ? »

Tu souris avec innocence, hypocrite, comme d'habitude. Mais est-ce que lorsque tout le monde connait la vérité feindre le faux se vêtit de mensonge ? Rhétorique. C'est de l'ironie. Très bien tu es beaucoup trop fatigué, faut dormir Ambroise, comment as-tu pu te négliger de la sorte.

Ignorer sa question, soit-dit en passant tout à fait adorable compte tenu de votre passif piquant, t'empêcher de t'afficher en ridicule. Ambroise le ridicule. Moche titre, à jeter, hop, go dans la corbeille.

Va dormir.

Surtout si c'est pour avoir une estime de soi aussi basse.


« Alors, tu es venu me voir ? »
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MessageSujet: Re: [FINI]「 Ton sang coule et le mien se glace. — Ambroise 」   [FINI]「 Ton sang coule et le mien se glace. — Ambroise 」 1400359500-clockVen 11 Aoû 2017 - 22:00



— « Ton sang coule et le mien se glace. »



Les mots t’achèvent. Ils ne viennent plus dans ton corps ; poussières ils crèvent. Et là y'a ce silence qui te perce de sa grandeur, il te serre la gorge et tu sens cette étrange terreur. C'comme si les oiseaux de la nuit te parlaient, que les feuilles des arbres se mettaient à planer, puis que d'un coup tout se  stoppait dans une harmonie presque prédatrice. C'était une sensation effrayante et tentatrice. Toutefois tu n'attends pas plus Nar, tu n'attends pas son consentement ou son ironie qui te bouffe de l'intérieur. T'attends rien de lui et pourtant tu en voudrais tellement aussi.


Tu sors de ta poche ce que tu traînes avec toi, ces pansements qui s'colle à tes blessures, ces rubans qu'tu veux accrocher à tes ratures. Aucun son n'émane de ton corps, de ta voix. Une âme s'éteint dans le silence de la nuit, soignant d'un peu de tissu le saignement d'un ennui. Mais t'as ton cœur qui s'embaume d'amour, ce doux sentiment qui te comble pas tous les jours. Ouais et tu sais pas pourquoi Nar mais tu souris discrètement, puis t'appuies sur sa blessure sans aucun abrègement.


T'sais pas c'qu'il se passe dans ta tête, tes démons qui dansent et font la fête ; mais tu les abats de ton arme magique, face à ton cousin ce gars-là, c'lui que tu cherchais jusqu'au fond des trous, jusqu'au fond de ton cœur qui ne tenait pas le coup. T'es ivre de ta douleur Narcisse, t'es un alcoolique.


—La douceur, tu l'as jeté dans la marre aux canards quand tu étais gosse Cissy ? 


Et là, tu ris.

Ça fait du bien.

Rire putain.


—C'est l' effet que tu me fais quand j'te vois, l'effet papillon. T'sais ce que c'est ? C'est l'effet qui fait boum et tu te sens un peu con parfois. Et tu parles en enroulant son genoux avec soin, une soudaine douceur ayant rejoint tes mains. Tu te sens con mais ton cœur se gonfle, il explose et pouf des papillons en jaillissent.


Nar, tu te forgeais tes histoires sans des contes de fée, tu te disais parfois que ça t'aidait  à fermer les yeux sans te réveiller. Tu te rassurais sous la peur, tu niais comme un con les choses évidentes qui envahissaient ton cœur. Parce que ouais, t'avais du mal à exister avec ces choses dont tu ne comprenais pas, ça ressemblait à des monstres qui s'immisçaient comme des rapiats.


Ambroise.

Cette simple évidence te perçait le cœur.

Ambroise.
© by Narcisse.
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MessageSujet: Re: [FINI]「 Ton sang coule et le mien se glace. — Ambroise 」   [FINI]「 Ton sang coule et le mien se glace. — Ambroise 」 1400359500-clockJeu 17 Aoû 2017 - 0:38

— « Ton sang coule et le mien se glace. »


La plupart du temps, tu te serais contenté de jouer avec les mots et de tisser une toile de sarcasme autour de ton cousin chéri. Tu aurais sauté de fil en fil entre deux acrobaties, aisé dans tes mouvements et voltiges. Sauf que quelques épingles de chaleur se perdent entre les liens, effilochant tes habitudes avec un dédain aussi grandiose que le tien.


Son sourire filant ne t'échappe pas. Peu de choses le font . Le soleil se lèverait à l'ouest avant qu'un quelconque.. médiocre niveau d'observation ne t'atteigne. Tu ne te faisais pas chier à observer les détails du monde pour que ça ne te serve à rien quand même. Tu aimerais que Narcisse puisse sourire un peu plus face à toi. Mais il faut encore laisser quelques temps l'idée de famille mariner dans sa petite tête d'idiot étoilé.


Alors tu patientes.


Pour une fois que tu sais le faire, on devrait te féliciter et crier tes prodiges. Franchement les gens sont impolis, vraiment. Pendant toutes ces élucubrations tu restes indemne au sol. Cissy éponge ta blessure d'idiotie, la soigne. Bien rare, c'est un miracle quand tu nous arrive enfin, miss tendresse. Quoique tu ne devrais pas genre les personnes de cette façon. Ciel, toi aussi tu deviens impoli.


Mais miracle encore.


Prodige quand un putain de rire fulmine de sa gorge en divers éclats de fumée brillante. Ça sonne bien, ça s'évapore bien, et on a l'impression que le piaillement résonne encore dans notre cœur. C'est ça la sensation qui s'exerce en toi.


Ce que la fatigue peut te rendre guimauve que diable, mais que l'on te tue, pitié.



—C'est l' effet que tu me fais quand j'te vois, l'effet papillon. T'sais ce que c'est ? C'est l'effet qui fait boum et tu te sens un peu con parfois. Tu te sens con mais ton cœur se gonfle, il explose et pouf des papillons en jaillissent. 


En disant ses bêtises à trois francs six sous, il enroule un pansement plus ou moins efficace autour de ton genou. Cette fois c'est pour toi, « l'effet papillon ». Ouais, ou l'amour familial hein, parce que ce sont les véritables mots pour décrire l'émotion qui l'habite et le fait rire comme un ange débile.


Celle qui s'accroche de toutes ses forces à ton palpitant depuis des mois. À toi de rire. Tant de vacarme devant votre bungalow, tu aurais détesté. Les pauvres, si tu avais le temps tu les plaindrais presque.


« Mais c'est que tu nourris quelques doux sentiments à mon encontre, cousin ? L'inceste, n'oublies pas, est quelque peu prohibé par les mœurs et la loi. Ne me fais pas plus d'avances sur les papillons dans ton estomac, aussi agréable soit-il d'en prendre connaissance. »


Tu sens tes prunelles pétiller, sans même qu'un feu se soit allumé dedans, sans qu'aucun camion n'y ait commencé à bruler, sans que le soleil ne les choisissent comme logement de fonction.


Rien à redire, ça fait du bien.


Ça ne peut que rassurer. Qu'il soit plus franc, plus ancré dans le vrai de ses ressentis, sans bruits prêts à cacher un semblant de stabilité dans sa fichue vie. Sans que Calypso ne soit trop présent. ''Autant en profiter pour lui demander tiens'' rugit le mauvais génie dans ta tête d'imbécile lessivé.


« Sinon, ça te dirait de méditer avec moi ? Ça t'aiderait pas mal à apprendre la douceur au lieu de t'attaquer avec tant de violence aux gens. Et tout un tas de truc pour ton don »


Peut-être faudrait-il lui préciser que c'est sa concentration qui laisse le champ libre à son cher ami pour lui faire du mal. Mais ça, il doit le savoir non ? Il n'est pas sensé être si bête.


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MessageSujet: Re: [FINI]「 Ton sang coule et le mien se glace. — Ambroise 」   [FINI]「 Ton sang coule et le mien se glace. — Ambroise 」 1400359500-clockVen 18 Aoû 2017 - 0:47



— « Ton sang coule et le mien se glace. »

Au début y'avait eu ce truc.
Un déclic.


Un putain de déclic qui avait fait péter tout l'néant. Et merde t'as la lumière qui entre dans ton coeur pour faire toujours autrement. Et ça perce des trous de bonheur, ça lâche ces sentiments doux qui font disparaitre la terreur. T'avais beau avoir ces démons qui s'incrustaient dans ton sang, t'sentais à sa présence qu'ils allaient, sous la peur, tous foutre le camp. L'effet papillon se traduisait comme l'effet Ambroise. Un putain d'effet déclic qui pointait directement dans ton palpitant et qui t'broyait de ta vérité, d'un amour que t'avais cherché à mériter. Emotion sournoise.


Un instant le silence te semble être ce seul endroit où tes songes prennent vie pour t'aider dans c'truc infini. Et tu te souviens Narcisse. Tu te souviens de ces moments de doutes qui avaient fait de toi un homme hanté. Tu te souviens avoir tellement eu peur lorsqu'il était venu à toi pour te rencontrer. Nar, tu avais pleuré durant une nuit entière comme si que tes larmes ne coulaient que seulement hors de ta misère. Tu avais laissé ces perles presque salées envahir ton lit de toute la tristesse que tu avais accumulé.


Tu avais pleuré comme un fou qui s'noyait dans une galaxie de noirceur, tu avais pleuré parce que t'étais tellement heureux. Rien qu'enfant t'imaginais celui qui t'aiderais à t'échapper ; il éloignerait ta fureur. Celle qui bouillonne dans l'idiotie de tes journées, celle qui arrive chaque soir pour te rappeler. Triste vie sur terre qui devrait s'achever. Pourtant. Pourtant. Et pourtant. Putain. T'étais arrivé là d'vant lui à le regarder, soignant sa blessure. Sans aucune tendresse émanant de tes gestes et pourtant t'en débordait d'l'autre côté.


Son sang coulait tandis que le tiens se glaçait. Unique façon de te dire qu'il était bien plus que celui que tu t'amusais à rejeter. T'avais peur Narcisse, t'avais peur de le blesser lui aussi. De le faire fuir loin de toi, loin de tout c'qui colle ta peau depuis que t'es devenu celui qui voyait chacun de ses soucis.


Et tu te stoppes. Le fixant comme un idiot qui n'sait pas quoi répondre.
Tu le fixes parce que c'est lui.
Parce que c'est Ambroise.


T'aimerais le prendre dans tes bras et lui dire que t'es désolé. Qu'il a du souffrir quelque peu de tous ces mots que tu avais lâchement balancé. Peut-être avait-il eu cette sourde douleur qui naissait dans son coeur lui aussi. Parce que ouais, tu ne connaissais que rien de sa vie. Ambroise n'avait fait que tournoyer autour de toi, fier comme un coq, défiant l'univers entier pour défendre ses propres lois. Puis, honteux, apeuré t'avais cherché à l'envoyé bien loin dans l'cosmos. Pour qu'il disparaisse de ta vie avant qu'il souffre et qu'on jette son cadavre dans une putain de fosse. Inconsciemment t'avais tout fait pour qu'il te déteste, éviter qu'il te touche, qu'il t'aime et qu'il finisse tuer par l'inévitable peste.


Tu t'sentais comme de la mort au ras. Plus on te bouffe plus tu les vois tomber au sol comme des cons sous un fond vert au cinéma.


— J'papillone pas pour toi abruti. C'était pour dire que bref voilà. Tu prends un autre bandage et tu y vas plus doucement, l'faisant plus soigneusement. Evite pas mes questions please et dit moi comment tu t'es fais ça sombre crétin venu des enfers pour me hanter.


L'ironie qu'il te balance envahie ton corps, si bien que tu joues à son jeu pour t'rapprocher encore.


Tu soignes une autre blessure.


— J'aime bien voir ton petit rictus de douleur quand j'appuie où t'as mal. J'sais pas t'es plutôt sexy. Et tu souris. J'suis partant. Peut-être ça m'aidera à me concentrer et à canaliser des trucs dans ma tête. Mhm..t'as de bonnes idées. Bref, si la blessure devient moisie et que tu meures j'suis désolé ok ? Mais bon si ça devient chelou tu viens me voir.


Abruti.
© by Narcisse.
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MessageSujet: Re: [FINI]「 Ton sang coule et le mien se glace. — Ambroise 」   [FINI]「 Ton sang coule et le mien se glace. — Ambroise 」 1400359500-clockVen 18 Aoû 2017 - 21:24

— « Ton sang coule et le mien se glace. »


Un instant de silence se colle à vous. Il arrache vos langues et reste bien assis, sans bouger. Ça te laisse le temps de sourire Ambroise, sourire à l'immense level up de ton fichu cousin. C'est pas trop tôt, t'as envie de dire. Tu passes une main dans tes cheveux, atteint d'un syndrome de joie idiote.


Deux abrutis, que voulez-vous ?


Tu n'as certainement pas besoin d'entendre ses mots pour savoir qu'il s'inquiète, pour bien voir que les choses changent ce soir. L'effet papillon. Celui qui laisse s'incliner les arbres devant ses pieds tant les déclics l'ont changé.

« — J'papillone pas pour toi abruti. C'était pour dire que bref voilà. »


Si c'était pour rien dire et s'emmêler les pinceaux, et cela encore mieux qu'un ivrogne, autant se taire. Mais puisque ça exprime enfin ce que sa tête de moineau peut penser, on va pas se priver d'écouter. Tu continues de sourire aisément. À lui.


« Evite pas mes questions please et dit moi comment tu t'es fais ça sombre crétin venu des enfers pour me hanter. »


Le petit cousin Nar devient grand, il ne perd pas le nord, si c'est pas adorable. On dirait un hippopotame sur des échasses, il y a de quoi trouver ça mignon. Et surement touchant aussi, un espèce de pincement qui réchauffe le cœur avec de la cire brûlante.


Comme quand il soigne doucement ta blessure.


Ça farcie ton palpitant de miel dégoulinant et bien trop sucré pour votre propre bien. Il ne faudrait pas le hanter encore plus que tu ne les fais, ce serait contre-productif. Tu joues du regard, mi-suave mi-ridicule.


« J'suis partant. Peut-être ça m'aidera à me concentrer et à canaliser des trucs dans ma tête. Mhm..t'as de bonnes idées. Bref, si la blessure devient moisie et que tu meures j'suis désolé ok ? Mais bon si ça devient chelou tu viens me voir. »


Un espèce de bruit strident, celui des alertes tremblements de terre et de fin du monde, embrase tes pensées. Tu n'as plus les mots. Entre son sourire et ça, tu ferais mieux de crever. Ou t'arracher toi-même la vie. Avec une épée ou une belle arme, ça a tout de même un sacré effet. Et puis acquérir la maîtrise de sa vie par celle de sa mort est bien plaisant.


Peut-être qu'il n'est pas l'heure de penser à un suicide.


Enfin il n'était pas non plus temps d'étaler sur ta propre face, oh diantre ton pauvre visage étiré de part en part, un grand sourire tout à fait sot.


« Ça t'aidera. Comment tu crois que j'ai réussi à évacuer les mensonges de tout le monde de ma tête ? Faut aussi que tu comprennes mieux ton don, et là c'est Leann qui peut t'aider. Mais faut que tu y ailles à fond Narcisse. Vraiment. Ma mère veut te voir, alors abstient toi de décéder, je la veux pas sur mon dos à pleurer et désespérer de ne pas t'avoir rencontré. »


Tu lui donnes un coup d'épaule avec douceur. Décidément quand la fatigue et la joie se mêlent, c'est jamais bon.


« Des mecs m'ont tabassés, tu sais les cheveux, l'allure, ça les amuse de frapper les gens différents d'eux. Ceux qui sont plus grandioses et bien meilleurs.»

Tu ris joyeusement. Comme si t'allais lui sortir illico presto que tu es éreinté. Il pouvait au moins le voir sur ton visage cet abruti.


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MessageSujet: Re: [FINI]「 Ton sang coule et le mien se glace. — Ambroise 」   [FINI]「 Ton sang coule et le mien se glace. — Ambroise 」 1400359500-clockMer 23 Aoû 2017 - 0:46



— « Ton sang coule et le mien se glace. »



Lui, il fait parti des lunes qui tournent autour d'une planéte. Comme un con, qui s'protege d'ironie et qui fait gaffe à ce qu'il pourrait être, il se livre à d'la rigolade sans penser qu'il n'était pas qu'une fleur dans une prairie ou un objet d'rancoeur qui existe pour sa simple vie. Ambroise il tourne tellement. Il tournoie comme un idiot aux idées blanchâtres, il virevolte comme la pétale d'une rose qui n'évoque que la douceur brute d'un blond au sourire d'albâtre. Alors lorsque tu le vois ainsi t'sens, Narcisse, c'truc au fond de ton coeur qui t'fait battre d'sentiments bizarres, d'émotions qui viennent et partent pour toutes les heures.


Ambroise c'pas qu'un cousin qu'à débarqué dans la vie et t'as suivi. C'pas qu'un gars au cheveux long qui t'abat de ses phrases amplies d'sarcasme. Ambroise lui il fait battre ton coeur et fait renaitre cette flamme qui s'était éteinte depuis ton jeune âge. Un abruti. Alors tu te mets à penser, à créer des souvenirs qui n'ont jamais exister. A te dire que s'il aurait été là plus tôt tu n'serais sûrement pas dans cet état. T'serais pas aussi morrose dans tes journée et tu n'aurais pas à avoir des pensées noires qui te donnent envie d'prendre une corde pour retirer la vie qu'on t'avait imposé.


Tout aurait été si différent. Si beau, si tendre, si bon enfant.
Pourtant tu t'retrouves là à tenter l'pour et l'contre
tu te retrouves là Narcisse. A simplement de dire qu'les rêves n'sont que construit pour des artisans.


Tu poses ta main le long de ton corps, tu lâches ce contact entre vous ; ce réconfort.  Et tu souris comme tu le souhaitais Nar. Tu souris sans putain de miroir. Sans artifices dans ta mâchoires, sans avoir peur de tous ces regards. Tu lui souris. Dans ce sourire tu as toute ton honnêteté qui plussoie, toute ta réalité qui montre l'bout d'son doigt. Et sa proposition vient toquer contre ta tête et bouger tous les songes qui envahissaient justement ton être.


Chaud au coeur, coup d'amour sans aucune douleur.


— Ça t'aidera. Comment tu crois que j'ai réussi à évacuer les mensonges de tout le monde de ma tête ? Faut aussi que tu comprennes mieux ton don, et là c'est Leann qui peut t'aider. Mais faut que tu y ailles à fond Narcisse. Vraiment. Ma mère veut te voir, alors abstient toi de décéder, je la veux pas sur mon dos à pleurer et désespérer de ne pas t'avoir rencontré.


Tes yeux roulent quelque peu, intérieurement un sourire à la mention de ta tante de rend un peu plus joyeux.


—On est coincé sur l'ile donc à moins que mes parents meurent d'un coup j'peux sûrement pas quitter prism pour voir ta mère, donc d'ici là j'ai le temps d'm'entraîner non ? Et j'ai un merveilleux. Et il insitait sur le merveilleux avec un sourire sarcastique, à son tour. cousin qui va se faire un plaisir de m'faire méditer, yoga et tout le pataquès.


D'un revers Narcisse tu reprends ton attitude monotome, tes sourcils se froncent d'incompréhension avec cette envie d'l'assomer avec une massue d'une tonne.


— Et soit t'es assez idiot pour t'laisser faire, soit t'as éssayé de te rebeller mais dommage tu t'es pris une branlé ? Non mais sérieux, ignore les putains, j'te ramenerais une pommade pour éviter les cicatrices trop voyantes. La prochaine fois j'sais pas appele un pote ou barre toi ?


Et tu t'énerves,
tu t'inquiètes comme un idiot.

(hrp : j'dois corriger ma rep de k sos mdr)
© by Narcisse.
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MessageSujet: Re: [FINI]「 Ton sang coule et le mien se glace. — Ambroise 」   [FINI]「 Ton sang coule et le mien se glace. — Ambroise 」 1400359500-clockVen 1 Sep 2017 - 19:46

— « Ton sang coule et le mien se glace. »


Tout cela était stupéfiant. Le monde tournerait dans le sens inverse que rien ne te semblerait en comparaison plus normal. Narcisse flamboyait de chaleur. Il ressemblait à ces âtres, autour desquels on se rassemble pour se sentir mieux sous les tempêtes. Ça illuminait l'endroit entre deux fils d'or et de vermeil nuancés par mille nuées d'orange. Les sourires festoyaient sur sa gueule d'ange basique.


Si normal.



En apparence seulement. Et bien heureusement comme à son plus grand malheur. Ah, Narcisse. Tu rêves de le frapper et d'étaler ses paupières sur son front pour qu'il se voit enfin réellement. Tu parles sans céder ton regard au monde autour de lui. Il est plus précieux que cela. Ton cousin est plus proche du pétrole. Entre marée noire et achats en bourse il se raréfie en talonnant les routes et les usines. Ça s'épuise et ça nous fatigue. On en a plein la tête et son plic ploc résonne, il résonne toujours quelque part entre deux synapses.


Tu ne rates pas ses prunelles relevées vers les cieux, tournant contre la nature alentour. Oh que oui très cher cousin. Ça arrivera cette rencontre. Or de question de te taper ton assommante mère pour les beaux yeux d'un crétin pareil. Et dieu sait que tu désires voir leur confrontation, histoire de te délecter correctement du comportement de la proie de l'araignée. Enfermé dans une toile qui l'avait abandonné. Dans un cocon de fils tendres et incassables au lieu de ces pathétiques liens misérables qui l'ont cru fou.


Une toile familiale, mais surement pas la pire.



Ton père et lui auraient du mal. Jusqu'à ce qu'ils discutent enfin, de a à z. Ta mère le chouchouterait autant que toi. Elle lui montrerait ô combien il est important. Qu'en étant lui, il est meilleur. Tu ne doutes pas de cela. Tu te relèves lentement.


« On est coincé sur l'ile donc à moins que mes parents meurent d'un coup j'peux sûrement pas quitter prism pour voir ta mère, donc d'ici là j'ai le temps d'm'entraîner non ? Et j'ai un merveilleux cousin qui va se faire un plaisir de m'faire méditer, yoga et tout le pataquès. »



Rire eut été inutile, et si éphémère face à votre regard accordé comme les lignes de chemin de fer. Et c'est plutôt très bien fixé ces choses là. Enfin bref, toujours est-il que votre échange évoquait bien plus sainement et franchement un espèce d'axiome étrange. Toujours présent et pourtant, si méconnu. Toujours aussi vrai. Et cette pauvre pauvre correspondance par lettres en forme d'iris s'inscrivait élégamment dans votre avancée relationnel. Des tournesols se plantaient en ton cœur, et fleurissaient doucement.


Des pétales se collent à tes lèvres, tu souris pour les éparpiller.



Ça picotait, vous savez comme c'est désagréable, diantre ! Mais oui, le mettre au yoga et à la concentration en tous genres serait un véritable plaisir, et tout à fait concret qui plus est. Tu réponds à sa première question. Ce qui est arrivé. Et il devient fade qu'un nénuphar grippé. Allons, allons petit. Minuscule cousin de tes deux. Pas la peine de se prendre la tête pour un mensonge si peu majestueux.


« Et soit t'es assez idiot pour t'laisser faire, soit t'as essayé de te rebeller mais dommage tu t'es pris une branlé ? Non mais sérieux, ignore les putains, j'te ramènerais une pommade pour éviter les cicatrices trop voyantes. La prochaine fois j'sais pas appelle un pote ou barre toi ? »



Debout face à lui, le surplombant, tu aimerais jouer encore. Mais ton fichu ricanement moqueur et ton petit, enfin, moyen, fou rire t'avaient cramé. Tu vas même jusqu'à s'accrocher légèrement à lui tant tu retrouves plié en deux. Un rien qui fait rire, si ce n'est pathétique tu ne sais rien de la nature des choses !


« Bon sang Cissy, cousin chéri et adoré, quelle merveilleuse naïveté ! Ta crédulité n'a de plus petit que la taille de ton corps ! C'est la fatigue qui m'a fait trébucher. Un lourd travail important a alourdis mes épaules, Cousin. J'aime que tu sois prêt à m'aider ainsi, en espérant que tu iras jusque me porter dans mon lit. »



Tu secoues franchement la tête.


« Je la veux bien ta pommade sinon. »

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MessageSujet: Re: [FINI]「 Ton sang coule et le mien se glace. — Ambroise 」   [FINI]「 Ton sang coule et le mien se glace. — Ambroise 」 1400359500-clockSam 16 Sep 2017 - 23:00



— « Ton sang coule et le mien se glace. »




Mordillement de lèvre, libre court dans ses pensées qui s'élèvent.
Et tu te noies dans son regard, le ventre qui se broie, tu t'laisses avoir.


Narcisse, dans l'bruit de tes os qui craquent tu te redresses et cette conversation revient en boucle dans ta tête ; avant d'la jeter en haut d'la falaise. Tu sais que tu vas cogiter dans la nuit, que tu vas te demander ce qui change tant en toi pour que tu viennes menu d'un sourire. Celui qui par fausseté se protégé, semblait laisser les ailes enfin se déployer.


La peur te quittait fur et à mesure et ta vie semblait prendre une toute autre tournure.


Tu n'voulais plus fuir dans l'passé, plus t'morfondre de qui tu étais. Nar, t'voulais juste hurler au monde que tu ne cesseras jamais d'exister. Alors tu souris à ton cousin avec toute cette honneteté qui t'appartient, tu tapes le sol de ton pied , acceptant ton destin.


— Bon sang Cissy, cousin chéri et adoré, quelle merveilleuse naïveté ! Ta crédulité n'a de plus petit que la taille de ton corps ! C'est la fatigue qui m'a fait trébucher. Un lourd travail important a alourdis mes épaules, Cousin. J'aime que tu sois prêt à m'aider ainsi, en espérant que tu iras jusque me porter dans mon lit.



Rire fin. Regard cristallin.


— Ma  naiveté appartient à ceux que je fais confiance idiot. Et si tu penses que je vais te lever tu t'mets l'doigt de pied dans la carotide. Tu roules des yeux sous son rire, mordant ta joue en retenant le tiens.


— Je repasse dans une heure de la mettre pendant ce temps prend une douche et allonge toi, si tu dors j'te ferais souffrir pour te réveiller ou j'te couperais les cheveux. Clin d'oeil. Reste éveillé, cousin chéri.


Et tu pars en lui tournant le dos, sourire coincé sur tes lippes, sourire encré dans ton cœur autrefois meurtris.
© by Narcisse.
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[FINI]「 Ton sang coule et le mien se glace. — Ambroise 」
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